La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
Alors qu'Aenor atteignait presque l'orée du bois, elle sentit une odeur de cheval se rapprocher, et entendit bientôt le bruit des sabots qui martelaient le sol. Elle ressentait même les vibrations qu'ils provoquaient dans la terre, se rapprochant de plus en plus, à une folle allure.
Soudain, ils étaient juste derrière elle, et coup porté à sa tête la fit tomber et s'affaler sur le sol, un peu sonnée. Elle eu à peine le temps de se relevés que les deux cavaliers étaient sur elle.
Ils l'empoignèrent par les cheveux, sans ménagement, et la frappèrent jusqu'à ce qu'elle se calme.
Ils finirent par arriver à la maitriser, lui entravèrent les mains et lui retirèrent ses armes.
*Malédiction! je me suis fait avoir comme un louveteau inconscient!*
Ils l'emmenèrent auprès de leur chef.
- Ce regard-là n'est pas celui d'une fermière. Nous avons à l'évidence affaire à une amie du ténébreux. Confiez-la moi et nous saurons vite qui elle est, pourquoi elle nous espionne et où sont ses complices.
A ces mots Aenor cracha par terre et regarda l'inquisiteur droit dans les yeux.
- Que la lumière vous aveugle, Inquisiteur, je ne suis pas une amie du ténébreux! Faites-moi ce que bon vous semble, vous n'obtiendrez jamais de moi la moindre fausse confession pour des crimes que je n'ai pas commis.
Oui, il vaudrait peut-être mieux rentrer. D'içi à la frontière, il y a quelques fermes et je préfererais que ce Henric ne le sache pas. Je n'ai pas vraiment envie qu'il accomplisse la volonté du Seigneur Dragon.
Le soudard se retourne et me sourit. Je frissone malgré moi. Même si je ne l'aime pas, je préfere quand l'avoir avec moi que contre moi.
Je me penche et lance à un de mes compagnons:
"Dis, tu crois qu'on va repasser par la.....ferme?"Je bute sur le dernier mot.
Bon, voici comment ça se présente. Aenor est captive de ces Blancs Manteaux. Je connais leur tendresse envers les étrangers, et bien que je ne porte pas spécialement Aenor dans mon coeur je ne la laisserai pas la.
Alors il faut la délivrer. En plein jour, nous n'avons aucune chance. Ils sont trop nombreux et ils ont des cavaliers, nous ne pourrons jamais les rattraper. En revanche, On dirait des conscrits...seuls les cavaliers ressemblent un tant soit peu à des soldats professionnels. On utiliseras ces éléments à notre avantage.
Pour l'instant, Morgheuz suivra le déroulement des évènements pendant que moi et les deux autres resteront en retrait.
Voila comment nous procéderons quand l'obscurité tomberas.
Morgheuz et Llwella, vous serez chargées d'éliminer les sentinelles qui pourraient nous faire obstacle. Quand ce seras fait, je voudrais qu'une certaine meute nous vienne en aide. Les chevaux devraient être paniqués si les cousins d'Aenor font leur travail correctement, ça nous éviteras d'avoir des cavaliers a nos trousses pour un moment.
Quand le camp sera en pleine pagaille, Azkhan et moi tenteron d'atteindre la tente ou Aenor est retenue captive. Une fois récupérée, on fiche le camp le plus rapidement possible.
Il faudra faire vite et nous devrons être coordonnés. Si tout marche bien, l'arrivée surprise de la la meute combiné avec la vitesse de notre attaque devrait causer assez de confusion pour rendre ce plan d'action réalisable.
Est-ce que tout le monde est partant?
Je hoche la tête en signe d'accord, et voyant que tout le monde et d'accord avec le plan de Shaevar, je m'éloigne en silence dans l'obscurité et me rapproche assez des blancs manteaux pour voir sans être vu. Aenor à effectivement était capturer par les blancs manteaux. Ils vont sans doute la torturer pour lui faire dire qu'elle est une amie du ténébreux, nous devront agir vite. J'observe le campement et repère le terrain pour notre intervention de ce soir.
Hochement de tête. Je ne suis pas sûre d'être prète à égorger qulqu'un, mais c'est trop tard maintenant. C'est le grand jour... Ou plutôt le grand soir. Je suis Morgheuz des yeux. Elle part en repérage d'un côé, j'irai donc de l'autre. Mes couteaux sont faciles à attraper. Un dans ma manche, un dans ma botte. Sans compter l'épée, mais je suis moins habile.
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. MULTI D'EMIN
Azgaroth leva un sourcil incrédule en entendant la réponse de la femme aux yeux jaunes et n'hésita pas un seul instant. Il leva la main et sa cravache s'abattit sur elle, en plein visage le striant d'une fine ligne d'ou le sang se mit a couler en un mince fil rouge écarlate. Quand il fut certain d'avoir toute son attention, il prit la parole en crachant, pour ainsi dire, chaque mot.
"Respect face a l'inquisiteur. Tu parles quand on te demande de répondre. De fausses confessions, les Enfants de la Lumière n'en ont que faire. Seule la vérité nous intéresse, et la vérité, nous la connaissons. Il est dans ton intérêt que la Lumière n'aveugle personne, si tu veux vivre. Tournes-toi vers elle et repens-toi. Tu recevras cinq coups de fouet par parole prononcer sans autorisation." conclut-il en levant les regards vers l'inquisiteur.
"Elle est à vous, Inquisiteur. Vous pourrez l'interroger ce soir, au retour de notre incursion au camp des brigands qui ont détruit cette ferme".
Une corde liait le cou de la prisonnière au pommeau de la selle du cavalier. Une fine manière de s'assurer de la docilité d'une prise de ce genre. Si elle tentait de s'enfuir, elle s'étranglerait avant d'avoir fait 5 pas. Il tourna un regard vers la forêt et reprit à l'intention du cavalier qui était resté près de lui.
"D'ici là, liez-la bien et qu'elle soit gardée à vue. Ces bois sont sombres. Je m'en méfie."
Je me penche et lance à un de mes compagnons: "Dis, tu crois qu'on va repasser par la.....ferme?"Je bute sur le dernier mot.
"Je n'espère pas, je n'ai rien vu mais ce que j'ai entendu m'a suffit pour ne plus avoir envie d'y retourner." *Puis, considérant son teint pale*"Tu y étais toi? T'as vu quelque chose?"
INQUISITEUR Je détiens la VERITE ! Tremblez, Amis du Ténébreux ! Multi d'Aelghir
"Respect face a l'inquisiteur. Tu parles quand on te demande de répondre. De fausses confessions, les Enfants de la Lumière n'en ont que faire. Seule la vérité nous intéresse, et la vérité, nous la connaissons. Il est dans ton intérêt que la Lumière n'aveugle personne, si tu veux vivre. Tournes-toi vers elle et repens-toi. Tu recevras cinq coups de fouet par parole prononcer sans autorisation." conclut-il en levant les regards vers l'inquisiteur.
"Elle est à vous, Inquisiteur. Vous pourrez l'interroger ce soir, à notre retour de celui des brigands qui ont détruit cette ferme".
La rigueur ainsi que la courtoisie d'Azgaroth firent remonter celui-ci dans l'estime de Parsifal. L'inquisiteur inclina brièvement la tête et répondit :
- Ainsi ferai-je, Sous-lieutenant. La vérité sortira de la bouche insolente de cette fille perdue et ainsi, elle reviendra à la Lumière.
(Rpoff : je présume que dans la dernière phrase, tu as voulu dire : Vous pourrez l'interroger ce soir,une fois arrivés au campement, pour coller avec : à notre retourde celuides brigands.)
"Je n'espère pas, je n'ai rien vu mais ce que j'ai entendu m'a suffit pour ne plus avoir envie d'y retourner."
"Et pourtant nous allons y retourner, c'est le chemin le plus court pour retourner au camp et je n'ai pas de temps à perdre. En allant bon train nous y serons pendant la nuit je pense. Ne perdons pas de temps."
Sans attendre leur aval je pars au trop vers notre point de départ.
"Tu fatigues jeunot ??? On verra arriver à la ferme. En attendant avance et ne rechigne pas si tu veux devenir un homme."
Je me renfrogne. Il commence sérieusement à m'enerver celui-là avec ses grands airs. Je vois vraiment pourquoi il est si impatient de revenir à la ferme. J'ai les jambes lourdes et je commence à avoir mal au dos à forcer de chevaucher à cette allure. Mais je prends mon mal en patience et fais la seule chose qu'il y a faire pour le moment : je me tais et j'avance...
A plusieurs miles de distance, je suis le lige de Mariane qui semble avoir une idée de l'endroit où nous allons mais ne semble pas vouloir me tenir informer.
Ce talent de Voyager est pratique mais l'idée de n'être qu'un moyen de transport pour le Bleue ne m'enchante guère. Enfin c'est toujours mieux que d'être enfermée dans la Tour. Quoique l'idée d'enseigner à des novices et d'avoir le pouvoir de leur faire faire toutes de corvées n'est pas sans me déplaire.
J'aimerais bien savoir ce qu'il se passe avec Karion...le Dragon...Arwen sang et sacrés cendres je l'avais oublié. Elle ne va jamais comprendre que je dois d'abord devenir Aes Sedai avant de pouvoir la rejoindre! Je dois en parler avec Mariane.
INQUISITEUR Je détiens la VERITE ! Tremblez, Amis du Ténébreux ! Multi d'Aelghir
Parsifal, légèrement sur le côté de la colonne, surveillait les alentours tandis que la petite troupe progressait dans la forêt. Il ne fallait jamais baisser sa garde, le monde fourmillait d'ennemis de la Lumière du suppôt du Ténébreux jusqu'au cul-terreux qui pêchait plus par ignorance que par mauvaiseté. Les Inquisiteurs avaient justement pour tâche, sur cette terre en proie à l'iniquité, de remettre les individus dans le droit chemin. Il jeta un regard froid sur la prisonnière. Celle-ci était loin d'être innocente et elle aurait beaucoup à se faire pardonner avant de rejoindre le sein de la Lumière. Les yeux jaunes de la fille reflétaient le mal.
Parsifal détourna dédaigneusement le regard et se projeta quelques heures -ou minutes- en avant. Le camp des brigands était droit devant les Enfants. L'atteindraient-ils bientôt ? Il se porta à hauteur d'Azgaroth.
- Savez-vous à quelle distance se trouve notre objectif ?
Mariane arrive en vue de son lige, et d’Elora, le lien se fait plus fort. Asterès lui apprend rapidement tous les renseignements qu’il a récoltés à la Tour et les pistes fraîches qu’il a découvertes dans les environs.
" Le roi Adur veut te voir. - Voilà exactement où je souhaitais me rendre. Il va nous falloir chevaucher prudemment mais vite ; les Blancs manteau ne sont pas loin, la main attire toute leur attention pour le moment, et surtout nous avons un avantage sur eux, nous connaissons ce terrain. Elora, restez à mes cotés quoiqu’il advienne. "
Après un bref hochement de tête de son Aes Sedai, le gaidin part au galop, Mariane s’élance derrière lui.
Notre voyage fut long et pénible. Par prudence nous chevauchions seulement la nuit, tâche difficile et dangereuse. A plusieurs reprises déjà nous avons croisés soit des blancs manteaux soit des disciples du Purificateur. N'étant que deux, nous n'avons dû notre survie qu'à notre discrétion. D'ailleurs le voyage fût monotone aussi. Haakon est peut-être l'homme le plus silencieux que je connaisse. Même le vieux Tom à Lugard faisait plus de son, et pourtant il était muet...
Nous sommes tout de même enfin arrivés aux abords de la ville avec le palais du roi Adur en pointe de mire.
"Ca y est Haakon nous y sommes, je te laisse mener la conversation avec le roi ?"
Il me regarde avec sa froide expression.
"Très bien, très bien, c'était juste une boutade. Ne te fais pas de mouron je le ferai."