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Après un long voyage, la troupe arrive enfin au palais. Mariane prend la tête du groupe avec aisance, comme si ces lieux lui étaient familiers. Une femme se dirige alors vers eux, un sourire accueillant mais discrêt salue l'Aes Sedai.
" Je suis heureuse de vous compter parmis nous dame Mariane surtout en ces temps sombres. Je suis navrée de devoir vous presser, mais je ne crains ... - Rassurez vous, je me rends de ce pas auprès du roi, la situation est bien trop grave pour attendre. "
L'Aes Sedai lui adresse un sourire amical.
" Je conduirai moi-même vos compagnons jusqu'à vos appartements. " Mariane s'approche d'Elora, afin d'échanger quelques mots à l'abri des oreilles.
" Cet endroit est sûrement rempli d'espion à la solde les blancs manteaux, toutes mentions de la Tour, ici, seraient malvenues. "
Ce conseil donné, l'Aes Sedai quitte alors ses compagnons s'engouffrant par une porte dérobée, sous le regard inquiet de son lige.
Une fois nos chevaux déposés dans une écurie de la ville basse, nous nous approchons tranquillement du Palais. C'est l'effervescence à l'entrée, on dirait bien que nous ne sommes pas les seuls invités.
Nous échangeons un regard entendu avec Haakon et pénétrons un peu plus dans le chateau. Les serviteurs, plutôt mal fagotés, grouillent à tout va, comme à leur habitude. Personne ne s'occupe de nous alors nous continuons notre route. Nous arrivons aux portes de la grande salle quand enfin un garde à la mine rébarbative nous demande ce que nous voulons.
"Laisses donc entrer les messagers mon brave. Nous avons des nouvelles de l'Ouest, de bonnes nouvelles. Le genre de nouvelles qui pourraient rendre très heureux le roi Adur."
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"Nous n'avons pas envoyé de messagers et le roi est déjà très occupé. Allez-vous en.
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. MULTI D'EMIN
Comme Parsifal s'était avancé pour lui glisser un mot de ses inquiétudes, l'attention du sous-lieutenant Azgaroth fut attiré par un cavalier qui venait à leur rencontre.
"Nous le saurons bientôt, Inquisiteur", répondit-il sans quitter des yeux le cavalier. Ce dernier, arrivé à leur hauteur, immobilisa son cheval d'une main sûre puis salua les deux hommes.
"Inquisiteur", dit-il en reconnaissant son autorité d'un signe de tête. Sous-Lieutenant, la troupe de bandit est toujours rassemblée dans la même clairière, un peu au Nord. Vous devriez pouvoir remarquer leurs feux bientôt. Ils ne semblent pas s'inquiéter d'être vus, comme s'ils étaient invincibles. Mes deux hommes ont repérés leurs sentinelles et sont en position. À votre signal, ils pourront les abattre sans même éveiller les soupçcons."
Azgaroth remercia d'un geste le cavalier qui alla rejoindre son poste, en marge de la colonne qui avançait lentement pour diminuer les bruits occasionnés par leur déplacement. Le Sous-lieutenant se tourna vers l'inquisiteur: "Dès que nous serons en vue de nos hommes et que les sentinelles auront été abattues, nous attaquerons. Je vous conseille, pour votre protection uniquement, de vous poster à l'arrière de la colonne, Inquisiteur."
INQUISITEUR Je détiens la VERITE ! Tremblez, Amis du Ténébreux ! Multi d'Aelghir
Melodrad fronça les sourcils. Ce soldat manquait décidément de savoir vivre. Il laissa passer un bref instant afin que ce dernier se demande ce qui le courrouçait. Même parmi les officiers des Enfants, les Inquisiteurs étaient craints. Puis il expliqua froidement :
- Nous sommes ensemble depuis peu de temps. Je conçois alors que vous vous mépreniez à mon sujet. J'ai reçu une excellente éducation guerrière avant de me mettre sous la bannière de la Lumière. Cette épée à mon côté n'a pas une fonction décorative. Elle suffira à me protéger.
" Cet endroit est sûrement rempli d'espion à la solde les blancs manteaux, toutes mentions de la Tour, ici, seraient malvenues. "
J'acquiesce d'un signe de tête et regarde Marianne s'éloigner. Puis nous suivons, Astérès et moi-même, la femme venue nous accueillir. Nous pénétrons dans de luxueux appartements. La femme me montre une pièce cent fois plus grandes que ma cellule à la Tour contenant un lit où une dizaine de personnes pourraient y dormir sur lequel un robe est déposée. Dans un coin de la pièce une bassine remplie d'eau fumante attire mon regard. Un bain! Enfin! La femme se retire alors et je me glisse dans l'eau bouillante avec soulagement.
Le roi Adur, assis derrière son bureau, attend avec impatience la venue de Mariane Sedai. Enfin il va pouvoir avoir des nouvelles sure de la situation. Peut être pas les plus objectives certes mais il connait l'Aes SEdai depuis longtemps.
"Nous n'avons pas envoyé de messagers et le roi est déjà très occupé. Allez-vous en."
Borné le bougre !
"Ecoutes moi. Je sais bien que vous n'avez pas envoyé de messager. Mais le fait est que j'ai d'importantes nouvelles que je dois remettre au Roi Adur en personne, alors maintenant arrêtes le zèle et laisses moi entrer bien gentillement."
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Le garde, borné, se refuse toujours à nous laisser passer. Je jette un coup d'oeil à Haakon. Il me fait un léger signe de tête et se recule de quelques pas.
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Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche. La place est plutôt bondé. Je tente le coup quand même. Je m'approche du garde et lui tend la main.
"Tant pis, on ne va reprocher à un garde de faire son boulot je reviendrai lors des audiences publiques"
Avec un sourire ce niais me serre la main aussi. J'en profite pour lui mettre un bon coup de botte dans la rotule gauche suivi d'un coup de manche de dague derrière la tête.
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(RPOff: Enfin un bon coup de dé !!! )
Le garde me tombe dans les bras. Caché par Haakon, je l'appui contre le mur, en équilibre. Nous rentrons alors tranquillement dans le palais, direction le roi Adur.
Mariane sort de la salle. Une fois la porte refermée, la conversation, qu’elle vient d’avoir, défile dans sa tête. Certes, elle avait toujours connu la soif de pouvoir qui habitait depuis longtemps les neveux du roi, mais elle avait sous-estimé la lassitude qu’Adur pourrait ressentir une fois l’âge venu. Elle intervenait tard à cause de cette erreur de jugement, cependant le dessein avait pris une tournure qui lui était favorable en définitive… L’Aes Sedai avait apporté des nouvelles rassurantes en un sens, le roi était à présent au courant, que la main n’était pas une bande de vauriens, et qu’elle serait sans aucun doute prête à aider le Ghealdan à se relever, mais quel en serait le prix. Mariane savait que sa présence rassurait Adur, et que son influence n’avait jamais été aussi forte que maintenant, elle pourrait aisément faire en sorte que les décisions du roi prennent le pli des siennes.
Haakon et moi déambulons dans les couloirs, ils sont plutôt vides de personne ne nous adresse la parole. L'ambiance est austère et ça se comprend. Au détour d'un couloir j'aperçois l'Aes Sedaï Mariane plongée dans ses pensées. Elle ne fait pas attention à nous. Comme elle vient de nous dépasser, je lui lance:
Après être restée dans le bain jusqu'à avoir la peau frippée d'une vieille dame, j'ai attendu quelque instants Mariane Sedai mais vu que la conversation de son lige s'est réduit à des grognements ou des onomatopé en guise de réponse, j'ai préféré aller explorer la ville.
Apres quelques pirouettes verbales et grands sourires niais, ce que le shommes sont stupides parfois, j'ai pu arrivé à sortir du palais.
La liberté! Enfin pour la première fois depuis que je suis arrivée à la Tour Blanche, me voilà enfin seule, entièrement livrée à moi-même sans le regard hautain d'une Aes Sedai ou d'une Sagette posée sur mon dos.
Le coeur léger je me mets à parcourir les rues de la cité, yeux et oreilles grands ouverts.
Dans la foule, mes yeux captent soudainement le reflet de capes blanches. Des Blancs Manteaux sans aucun doute. *Qu'est ce qu'il speuvent bien faire ici ceux là* Je me faufile alors pour être à quelques pas d'eux et pouvoir entendre leur conversation.
- " Il me tarde d'aller mettre de l'ordre dans ce groupe de bandis qui pillent au nom du Dragon.
- Ouais d'ailleures j'comprends pas pourquoi le Capitaine veut pas qu'on intervienne maintenant.
- Si tu veux mon avis plus on attends plus on sera bien vu par la population.
- Ouais, j'ai entendu dire qu'on serait pas...Le garde se retourne. Hé toi là on peut savoir pourquoi tu nous sers de si près?
*Sang et sacrés cendres, je me suis tellement rapprochés pour écouter que je lui ai marché sur la cape. Quelle idiote. Tâchons d'être convaincante*
Heu désolée M'sieur j'ai pas vu où je mettais les pieds.
- Ben voyons, pourquoi tu nous avouerais pas plutot que deux grands gaillards comme nous ca t'attire.
Impusilvement, j'éclate de rire.
- Alors là surement pas, plutot mourir que d'avoir à faire avec des gens comme vous.
*Je suis morte...*
Le visage des BM se figent et l'un deux m'attrape le bras. - Répète un peu ce que tu viens de dire. Tu nous dois le respect. Nous servons la lumière. Tu vas venir avec nous au camp. Ton comportement mérite qu'on te pose quelsques questions!Leur attitude est à présent plusque menançante
[i]*Si je vais là bas ils finiriont bien par découvrir qui je suis et mon anneau de serpent dissimulé dans mon corsage. Je dégage mon bras avec violence marche sur le pied de l'autre garde et me met à courir. La foule est dense et j'ai toute les peines du monde à bifurquer dans une ruelle perpendiculaire qui se révèle un cul de sac...
"Nous sommes, comme qui dirait, en mission diplomatique non-officielle. Nous avons réussi à "persuader" les gardes de nous faire entrer et maintenant nous cherchons désespérément le roi. Nous venons lui apporter un message de Kelenvor."
La foule est compacte, le bruit assourdissant, les conditions sont parfaites pour aider au rapprochement humain, et rien de tel pour approcher les bourses sans être remarqué.
Où en es tu arrivé mon pauvre gars, détrousser les passants ! Mais il me faut cet argent si je veux arriver à la Tour, je me suis trop longtemps attardé dans cette ville. Au milieu de ce ramissis humain, je distingue une fine silhouette, sa tête rousse dépasse largement la foule.
Je n’ai jamais vu un brin de fille comme ça, d’où peut-elle venir ? Il faudra que je demande ça à Lyna. Je m’aperçois alors que non loin d’elle se trouve trois Blancs Manteaux, je reconnais l’un d’eux.
C’est cette andouille de Capitain Gontran, il vaudrait mieux que je me fasse discrêt. Soudain, la fille démarre en trombe, elle court en direction d’une ruelle se frayant un chemin dans la masse humain, elle est pourchassée par les trois gaillards à la mine rouge de colère.
Elle ne risque pas d’aller bien loin dans cette direction. Après un instant de réflexion, je me dirige à sa suite par un chemin détourné. Comme je le craignais, je la retrouve quelques minutes plus tard au bout de l’impasse.
« Deux solutions s’offrent à toi soit tu suis tes poursuivants qui ne devrez pas tarder d’ailleurs, soit tu suis un parfait inconnu. Fais ton choix et vite, ils sont sur nos pas. »
Il faudra que je signale à Adur la négligence de ses soldats. Ce message ne contient rien qu'il ne sâche déjà, Kelenvor doit même faire l'impasse sur certaines informations. La lumière a vraiment guidé mon chemin.
" Vous ne rentrerez pas aussi facilement dans la salle du trône, à moins qu'une personne vous aide. "
Après un instant de silence, elle offre un sourire chaleureux aux deux hommes.
Alors que Mariane se détourne de nous et s'avance dans un couloir, je me retourne vers Haakon, toujours aussi impassible, lui fait un clin d'oeil, et suit l'Aes Sedaï
Ils arrivent tous trois devant une porte dérobée qui donne sur un couloir sombre.
" J'espère que vous ne vous êtes pas trop fait remarquer, la main rouge ici n'est pas la mieux accueillie en ce moment. "
Mariane laisse la source venir afin de vérifier que le roi est seul. Aucun bruit ne lui parvient à part celui d'une plume écrivant sur un parchemin. Elle frappe alors à la porte puis entre.
" Roi Adur. Je vous amène deux représentants de Kelenvor, le hasard nous a fait nous rencontrer, j'ai pensé qu'il valait mieux que cet entretien reste secret pour le moment. "
Arrivés le roi nous nous inclinons tous les deux juste ce qu'il faut et j'entame de suite.
"Voilà les mots de notre commandant Kelenvor:
"Les temps sont durs mais rien n'est encore perdu. Le Dragon s'est réincarné et mènera à lui toutes les nations dans le but de mener la dernière bataille. Nous sommes actuellement sur vos terres prêt à vous soutenir face aux brigands qui se font appeler "Fidèles du Dragon" et aux Blancs manteaux. Nous ne demandons rien en échange sauf de nous laisser disposer des prisonniers et de la promesse de vous souvenir de l'aide apportée en temps voulu. Confiance, la Lumière reviendra sur le Ghealdan.
Mes deux hommes en savent autant que moi et pourront répondre à la moindre de vos questions." Qu'en pensez-vous donc?"
« Deux solutions s’offrent à toi soit tu suis tes poursuivants qui ne devrez pas tarder d’ailleurs, soit tu suis un parfait inconnu. Fais ton choix et vite, ils sont sur nos pas. »
Je darde mes prunelles grises sur le jeune homme. Il me sera plus facile de m'échapper d'un seul homme que de 3.