La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Il y a un groupe de blancs manteaux droit devant vous. Il est possible qu'ils aient repérés Aenor.
Donc il y as vraiment des Blancs Manteaux dans le coins....mauvaise nouvelle ça. Il faut que l'on connaisse l'emplacement exact de leur campement, ce qui implique de devoir les suivres afin qu'ils nous y mènent tout gentiment..
Très bien, voila ce qu'on va faire. Morgheuz, tu nous guide vers l'endroit ou se trouvait aenor la dernière fois que tu l'as aperçus. Reste a peu près a cent mètres en avant de nous, tu est la plus discrète alors il faudra que tu puisse nous avertir si l'ennemi est proche.
Les autres, faites attentions et tâchez d'être le plus silencieux possible. Gardez les yeux et les oreilles ouverts. On y vas!
Je pars en prenant un peu d'avance sur le reste du groupe et réemprunte la piste qui nous à menées aux blancs manteaux.
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Quelque uns fouillent l'endroit où ils m'ont aperçus il y a quelque temps. Je fais signe aux autres de s'arrêter là. Si je me rapproche plus, les blancs manteaux n'auront aucun mal à me repérer.
Je rejoins le plus discrètement possible le reste du groupe à l'arrière. Les blancs manteaux sentent une présence mais ne me voient pas. J'indique a Shaevar les blancs manteaux du doigts.
Je suis doucement la direction indiquée par Morgheuz. Nous approchons de la clairière indiquée. Les animaux se sont tu, signe d'une présence humaine indésirable. Morgheuz nous montre les intrus. Des Blancs mantaux, selon l'amie des loups, bien, j'avance avec les autres.
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Sur mon conseil avisé, le sous-lieutenant a envoyé quelques hommes patrouiller. Les brigands du Purificateur ne sont sans doute pas très loin. Il n'est pas souhaitable qu'ils nous tombent dessus sans prévenir. Le contraire serait plus judicieux et plus conforme aux desseins de la Lumière. Il est important que nous ne baissions jamais notre garde. Cet Azgaroth me paraît un peu relâché voire mou. Je dois veiller qu'il n'entrave pas le juste cours de la Lumière !
Je suis du regard les Enfants qui avancent à travers champs sans beaucoup de subtilité.
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Toujours cette impression mais guère de faits précis pour l'alimenter.
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Un des Enfants confie à ses camarades :
- Le sous-lieutenant,il devrait pas se laisser commander par l'autre type, cet inquisiteur qui se prend pas pour un pet de mouche. Tain, y m'fout la pétoche, avec son truc en métal autour du doigt. J'aimerais pas être un ami des ténèbres face à ce gars-là... mais nous on est du bon côté, alors qu'est-ce qu'on fout dans ces fichus champs pleins de trous de taupes !
- Tais-toi et avance, crétin ! Si jamais l'inquisiteur t'entend, tu es bon pour un interrogatoire et nous avec ! s'emporte son voisin.
- Zidan a raison ! Ce Mélodrad, c'est pas un tendre.
L'autre hausse les épaules en grommelant et oublie de regarder où il met les pieds. Evidemment, il se tord la cheville dans un trou et s'affale parmi les épis dorés. Loin d'apprécier ce bucolique intermède, il se met à invectiver les souterraines bestioles artisanes de sa risible chute. (il faut dire que ses comparses se bidonnent, nonobstant la présence réfrigérante de l'inquisiteur)
- Tain ! Pourritures de taupes ! j'l'avais bien dit que...
A cet instant, son regard légèrement bigleux croise celui d'un instrus qui l'observe à travers le chaume. Il se met à beugler :
- Là... là... là ya quelqu'un !
- Qu'est-ce que tu nous chantes, Bertho ? se moque Zidan.
- Je vous dis, là-bas, j'ai vu quelqu'un qui nous espinche !
Zidan l'aide à se relever mais les hommes n'osent pas aller plus loin. Courageux mais pas téméraires, ils interpellent Azgaroth.
- Mon lieutenant, ya quelqu'un là !
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[i]Alors qu'Aenor était toujours cachée, subitement un des hommes perd l'équilibre et tombe. En se relevant, il croise accidentellement son regard et crie à ses collègues qu'il y a quelqu'un là!
*Par la lumière, quel imbécile! Me voilà repérée. J'espère que les autres ne tarderons pas sinon je serais dans de beau draps.*
Aenor tente discrètement de se reculer dans le ble sans se faire voir.
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Ayant gardé les yeux sur les blancs manteaux, elle n'avait pas remarqué le trou derrière elle, et tombant à moitié dedans, elle fit remuer follement les épis.
*Bon là je suis foutue! ils sont trop nombreux pour les affronter seule*
Aenor ouvre son esprit et sans la meute de Morgheuz à quelques lieues à peine et entre en contact avec eux.
Elle leur envoie une image de sa position et de la situation dans laquelle elle se trouve et leur demande prévenir Morgheuz. Elles leur transmet aussi l'image d'un bois non loin dans lequel elle a l'intention de courir se réfugier.
*Comme ça au moins ils sauront ce qu'il se passe. Et si j'arrive à atteindre ce bois avant qu'ils ne me tombe dessus les chances seront plus égales, même s'ils étaient dix contre moi.*
A l'idée du carnage possible à venir, Aenor découvre ses dents en un rictus lupin.
*Aller mes petits suivez moi donc!*
Avant qu'ils ne puissent rameuter plus de gens, Aenor se lève soudain, à moins de dix pas des hommes, et leur lance un regard meurtrier de ces yeux d'or dans le reflet du soleil couchant, puis se retournant, elle se met à courir en direction du bois.
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Avant même que l'officier puisse répondre, une femme surgit des blés et se carapate vers l'orée du bois. Une nana des plus gironde. Bertho pousse un véritablement braiement :
- Zid... han ! T'as vu la fille ! Mais c'est moi qui l'a vu le premier ! se dépêche-t-il d'ajouter, des fois qu'on lui disputerait la primeur de la prise.
- Qu'attendez-vous, bande de porcs ! hurle l'inquisiteur. Attrapez-la et ramenez-la-moi sans tarder.
- C'est pô juste, soupire Bertho (surnommé Bertho Grands Pieds à cause de son insigne maladresse). C'est moi que j'l'avais vu d'abord. C'est toujours les mêmes qui s'amusent.
Assez lourdement, les soldats se lancent à la poursuite de l'inconnue...
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... mais se traînent comme des limaces massives et hypocondriaques à la suite de la belle en fuite.
Nous arrivons à la limite Ouest d'un grand bosquet, se situant à un jour de la frontière. Nos ordres nous indiquait d'aller exactement jusqu'à la frontière puis de revenir mais l'iinaction me pèse et je ne tarde pas à le faire savoir aux autres.
"Bon ba je pense que c'est bon là. On va pouvoir rentrer. De toute manière tout le monde sait que d'ici à là-bas il n'y pas âme qui vive. Alors on a plus qu'à retourner faire notre rapport et moi je vous quitterai bien gentillement pour rejoindre ma troupe."
Et ça ne sera pas trop tôt. On s'ennuie sec ici et si ça continue comme ça j'crois bien que je vais être obliger de m'en faire un de ceux là pour passer le temps...
Henric repasse la dizaine d'hommes lui faisant fasse son regard s'attarde sur Styelin, le jeune paysan et il lui sourit pleinement de toutes ses dents.
Encore un plouc qui croit vraiment à ces histoires de Dragon !
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- Mais quelle bande d'incapables ! Azgaroth, où les avez-vous dégotés ? Cette fille ne m'a pas l'air d'une simple paysanne. Par la Lumière, réagissez !
Alors que nous sommes encore tapis dans l'ombre je sens la meute qui se rapproche. Il se passe quelque chose de grave. Je rentre en contact avec un des loups qui m'expliquent la situation d'Aenor. Dès que le loup a fini, je me tourne vers Shaevar, lui explique rapidement et lui indique la direction de l'endroit ou se trouvait Aenor lorsqu'elle à été repérée.
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. MULTI D'EMIN
Azgaroth était occupé à donner ses ordres aux hommes qui s'occuperaient d'encercler le camp des brigands. Il avait tendu une oreille distraite aux vociférations nerveuses de Melodrad sans trop réagir, mais cette dernière insulte face à la Lumière lui fit voir rouge. Il fit signe à trois de ses cavaliers de rattraper la donzelle que ses hommes à pieds semblaient incapables de rattraper. Il se tourna ensuite vers l'inquisiteur.
"Ce n'est pas à moi, Inquisiteur, que vous devez demander d'où la Lumière nous a envoyé ces soldats. Je ne suis pas un recruteur. Je dois me débrouiller avec ce que l'on m'envoie et avoir foi que nous serons prêts au temps voulu pour la Dernière Bataille et que nous serons victorieux."
Le regard d'Azgaroth était froid en regardant l'Inquisiteur. Un tel manque de foi n'était certes pas digne d'un Inquisiteur !
Portant son regard vers les bois, il voyait déjà ses hommes revenir. Ceux d'infanterie avaient l'air pitoyables, autant par leurs démarches que par les regards qu'ils jetaient de temps à autre vers les cavaliers qui revenaient également, l'un poussant une jeune femme devant lui. Azgaroth fit un signe à un de ses sergents qui appela à lui les hommes d'infanterie qui disparurent bientôt derrière l'une des granges carbonisées qui terminait de s'écraser sur elle-même.
Les deux cavaliers qui avaient aidés à la capture vinrent saluer leur sous-lieutenant et s'éloignèrent pour rejoindre ceux qui s'occupaient de terminer la recherche des décombres. Le troisième s'approcha avec sa captive.
"Sous-Lieutenant", commença-t-il, "elle s'est débattue et aurait crié si on ne l'avait pas persuadé du contraire", dit-il en poussant devant lui la femme qui arborrait sans honte une joue tuméfiée et une lèvre qui saignait.
"Inquisiteur, voici votre paysanne qui n en est pas une", dit-il en faisant tourner le visage de la nouvelle venue avec la pointe de sa cravache.
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Et merde, je lui avait pourtant dit de rester discrète! Cette reconnaissance va devenir plus difficile que prévu, comme si on avait besoin de ça!
D'un autre côté, ça me donnera peut-être l'occasion de....m'entretenir avec quelques Blancs Manteaux. Et Kelenvor ne tient pas a ce que l'on laisse des survivants...comme c'est dommage!
Bon, voici comment ça se présente. Aenor est captive de ces Blancs Manteaux. Je connais leur tendresse envers les étrangers, et bien que je ne porte pas spécialement Aenor dans mon coeur je ne la laisserai pas la.
Alors il faut la délivrer. En plein jour, nous n'avons aucune chance. Ils sont trop nombreux et ils ont des cavaliers, nous ne pourrons jamais les rattraper. En revanche, On dirait des conscrits...seuls les cavaliers ressemblent un tant soit peu à des soldats professionnels. On utiliseras ces éléments à notre avantage.
Pour l'instant, Morgheuz suivra le déroulement des évènements pendant que moi et les deux autres resteront en retrait.
Voila comment nous procéderons quand l'obscurité tomberas.
Morgheuz et Llwella, vous serez chargées d'éliminer les sentinelles qui pourraient nous faire obstacle. Quand ce seras fait, je voudrais qu'une certaine meute nous vienne en aide. Les chevaux devraient être paniqués si les cousins d'Aenor font leur travail correctement, ça nous éviteras d'avoir des cavaliers a nos trousses pour un moment.
Quand le camp sera en pleine pagaille, Azkhan et moi tenteron d'atteindre la tente ou Aenor est retenue captive. Une fois récupérée, on fiche le camp le plus rapidement possible.
Il faudra faire vite et nous devrons être coordonnés. Si tout marche bien, l'arrivée surprise de la la meute combiné avec la vitesse de notre attaque devrait causer assez de confusion pour rendre ce plan d'action réalisable.
Réalisable...presque suicidaire oui! Je n'ai pas le choix, par contre, je ne peux pas laisser Aenor aux mains de ces bouchers...
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Cet Azgaroth commence sérieusement à me taper sur les nerfs. Il semble sous entendre que ma foi est tiède ! Nous verrons bien qui des deux est le vrai serviteur de la Lumière !
Parsifal affecta d'ignorer l'attitude du sous-lieutenant et reporta son attention sur la prisonnière.
"Inquisiteur, voici votre paysanne qui n'en est pas une"
La fille fixait sur Parsifal ses yeux jaunes. L'inquisiteur rétorqua à Azgaroth :
- Ce regard-là n'est pas celui d'une fermière. Nous avons à l'évidence affaire à une amie du ténébreux. Confiez-la moi et nous saurons vite qui elle est, pourquoi elle nous espionne et où sont ses complices.
Quand le camp sera en pleine pagaille, Azkhan et moi tenteron d'atteindre la tente ou Aenor est retenue captive. Une fois récupérée, on fiche le camp le plus rapidement possible.
