La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Chapitre 1 : La Roue et le Motif OK Chapitre 2 : Le Pouvoir Unique et la Vraie Source
Chapitre 3 : L’Age des LégendesIthilirin Chapitre 4 : La Chute dans l’Ombre
Chapitre 5 : Le Ténébreux et les Réprouvés Hommes
Chapitre 6 : Les Réprouvées Femmes et les Amis du Ténébreux Jehane Chapitre 7 : Les Créatures du Ténébreux OK Chapitre 8 : La Destruction du Monde OK
Chapitre 9 : Formation de la Tour Blanche Noemy Chapitre 10 : Ascension et Chute des Dix Nation
Chapitre 11 : Le Deuxième Dragon et l’Ascension d’Arthur Aile-de-Faucon Caldou Chapitre 12 : Le Règne du Grand Roi Caldou Chapitre 13 : La Guerre des Cents Ans OK Chapitre 14 : La Nouvelle Ere OK
Chapitre 15 : Le Monde après la Destruction OK Chapitre 16 : Shara
Chapitre 17 : Séanchan Elth Chapitre 18 : Les Animaux Exotiques de Séanchan
Chapitre 19 : Les Iles du Peuple de la Mer OK Chapitre 20 : Les Aiels OK Chapitre 21 : Les Ogiers Noemy Chapitre 22 : Les Voies Pinshae Chapitre 23 : Tel’aran’rhiodPinshae
Chapitre 24 : La Tour BlancheEléa Chapitre 25 : Les Enfants de la LumièreElth Chapitre 26 : Les Armées du Territoire
Chapitre 27 : Andor OK Chapitre 28 : Les Marches du Nord : Shienar, Arafel, Kandor et Saldaea Elth Chapitre 29 : Cairhien [/rouge]Noemy[/rouge]
Chapitre 30 : Les autres nations DarkShadok Chapitre 31 : Jours fériés et le Calendrier OK Chapitre 32 : Les Prophéties du Dragon OK
La liste en en-tete du topic est mise à jour, si vous etes volontaire pour finir la trad...Car en fin de compte, il ne reste plus tant que ça à traduire n'hésitez pas !!
Les chapitres que j'avais choisi n'étant pas traduit, je m'occupe du 15 et du 16.
Chapitre 15 : Le Monde après la Destruction
Les étudiants en géographie savent que les vents, le climat et le temps peuvent changer la forme de n'importe quel continent ou océan. Ces changements sont naturels. Notre monde, cependant, à cause de la Destruction, a réellement eu deux types de reliefs radicalement opposés.
Aucune carte ne raconte exactement ce qu'était le monde avant que les continents ne soient déchirés par le Pouvoir Unique, mais il n'y a aucun doute qu'ils étaient différents du monde d'aujourd'hui. La Destruction semble avoir rayonné à partir du Shayol Guhl – intelligiblement, puisque c'est ici même que les Cent Compagnons devinrent fou à l'origine – et ainsi la Dévastation peut avoir été moins cataclysmique dans les régions reculées du monde. Notre connaissance actuelle est limitée à d'occasionnels indices découverts par des explorateurs et des étudiants en géographie-historique : des ruines qui ont manifestement été supprimées de leur emplacement de base, ou des objets qui donneent de petits indices sur leur origine.
POIDS ET MESURES :
Mile : mesure de distance égale à 1000 pas. 4 miles font 1 lieues.
Toise : unité de surface pour mesurer un terrain égale à 100 pieds sur 100
Pas : mesure de distance égale à 2 pieds. 100 pas font 1 mile
UNITES DE POIDS :
10 onces = 1 livre
10 livres = 1 stone
10 stones =100 livres
1000 livres = 1 tonne(suppression de "s"
LE MONDE
Les géographes du monde moderne commencent seulement à comprendre ces (ses) vraies dimensions et caractéristiques. Explorateurs et marchands rapportent l'existence de terres au-delà des océans et du Désert, mais une grande partie de ces territoires ne sont pas encore répertoriés.
Il y a trois continents principaux et une surface de glace dans chacune des régions polaires. Notre territoire, le Désert et la région appelée Shara occupent un continent, et le Seanchan le second, plus large, qui se trouve loin à l'ouest au-delà de l'Océan d'Aryth. Un continent sans nom, connu uniquement grâce aux explorations réalisées par le Peuple de la Mer se situe loin au Sud. Un quatrième continent peut être caché à l'intérieur des glaces massives du Pôle Sud, mais il est inconnu et le restera encore probablement.
LE CONTINENT PRINCIPAL
La seule partie de ce continent qui est complètement cartographiée est celle qui forme nos pays, bordés par les Montagnes du Destin au nord, l'Océan d’Aryth à l'ouest, la Mer des Tempêtes au Sud et les montagnes de l'Echine du Monde (Aussi connues sous le nom de Mur du Dragon) à l'est.
Les Montagnes du Destin s’élèvent de la mer à l'Ouest jusqu'à travers le Désert Aiel et le Shara, droit dans la mer de l'est même peut-être continuant dans ces eaux, comme suspecté, un soulèvement planétaire causé pendant la Destruction => Les Montagnes du Destin s'étendent de la Mer de l'Ouest, à travers le Désert Aiel et le Shara, jusqu'à la mer de l'Est et continuent peut-être même dans ses eaux, comme suspecté en raison d'un soulèvement planétaire causé pendant la Destruction. (C'est plus long mais, je pense, plus clair et véritablement français). S'étendant sur les (suppression de "deux" côtés nord et sud des Montagnes du Destin (suppression de "s" se trouvent des terres désolées connues comme la Grande Dévastation, une région entièrement corrompue par le Ténébreux où les Trollocs, Myrrdraals et autres créatures de l'Ombre s'épanouissent. Encaissé profondément dans la Dévastation se trouve le site volcanique de Shayol Guhl qui abrite la prison du Ténébreux. Quelques anciennes archives font allusion au fait (suppression de "e") que la montagne peut avoir été une île entourée d'eau calme. Sous les pentes interdites du Shayol Guhl se trouve une vallée isolée dans le brouillard appelée Thakan'dar. Malgré le brouillard et la présence de glace à seulement 100 lieues, cette vallée froide est aussi sèche que n'importe quel désert. Tout autour du Shayol Guhl et au nord de la Dévastation s'étend le désert appelé les "Terres Maudites". Dépourvue de vie, cette désolation est aussi évitée par les créatures infectes de la Dévastation. Les historiens pensent que cette région aurait subi le plus gros de la guerre du Pouvoir, ce qui l'a rendue totalement aride. Sa proximité avec Shayol Guhl et l'influence de la corruption de l'Ombre maintient sans doute cela ainsi. Personne ne sait si quelqu'un est allé au nord des "Terres Maudites" autrement que par les glaces gelées du nord de l'Océan. Jain Farstrider a dit avoir voulu voyager là-bas. Cependant, quelques soient les connaissances qu'il a acquis, elles ont été perdues lorsqu'il disparut dans les profondeurs sans laisser de traces.
A l'ouest s'étendle grand Océan d'Aryth.
Au sud se trouve la Mer des Tempêtes et, à quelques distances du rivage du sud, les îles du Peuple de la Mer. Situées approximativement au sud de la Mayenne et de l'Illian, ces îles sont dispersées dans toute la Mer des Tempête. Une d’entre (suppression de "s") elles est large et il y a un nombre incalculable d'îles, petites et moyennes. Seuls les gens du Peuple du le Mer connaissent leur nombre exact(suppression de "e") et la localisation de toutes ces îles.
A l'est se trouve la dominante chaîne de montagnes de l'Echine du Monde, appelée aussi le Mur du Dragon, séparant notre territoire du Désert Aiel. Il y a seulement 4 passes pratiquables et une route au sud qui contourne les montagnes. La passe la plus au nord, la brèche de Tarwin, se situe dans la vallée entre les Montagnes du Destin et le Mur du Dragon sur les abords de ce qui étaient autrefois le royaume Malkier. Il fait maintenant partie de la Dévastation. Plus loin au sud, à la lisière du Shienar, les montagnes sont fissurées par le Passe de Niamh, en réalité une série de sentiers qui traversent la chaîne jusqu'au Désert Aiel. La plus connue de ces traverses est celle de Jangai, située au sud de la Dague du Tueur-des-siens, une dominante chaîne de montagnes dans le Cahirien. Les Aiels ont traversé la passe de Jangai pour entrer dans le Cahirien pendant la guerre aielle. Avant que cette guerre ne commence, ce passage était la route marchande principale entre le Cahirien et le Shara. Elle est toujours utilisée par les Rétameurs et les marchands qui souhaitent commercer avec les Aiels.
Il y en a une autre, une scission à travers la montage sans nom, sur le côté est de l'Haddon Mirk, au sud de là où la rivière Iralell prend source, qui conduit uniquement au Stedding Shantai. Un passage par les terres au sud du Mur du Dragon est possible mais entraîne la traversé des dangereuses Terres Noyées juste au nord de la Mayenne et qui conduit uniquement au Sable sans eaux (Waterless sand) dans la partie sud du Désert Aiel.
Les Terres Noyées sont un énorme marais d'eau salée extrêmement dangereux et une épaisse jungle de feuillages entremêlés avec de larges shallows bouchés par les hautes herbes. Il y a peu d'ouvertures par les waterways, et encore moins de zones sèches. Any piece of solid land[/rouge] de 100 pieds de long est considéré comme dangereux.
Le marais est habité par une variété d'insectes volants sauvages et de créatures aquatiques. La plus dangereuse créature aquatique est le lézard d'eau qui peut mesurer vingt pas de long et possède des dents très aiguisées dans une puissante mâchoire. De nombreuses variétés de serpents sont extrêmement venimeuses. Il y a quelques créatures moins dangereuses comme la multitude d'oiseaux aux couleurs éclatantes. Le Nedar ou le cochon d'eau à défenses qui peut peser 300 livres ; le Soetam, ou grand rat qui pèse 10 stones et le chat des marais qui pèse en moyenne 1500 livres en moyenne. Mottled gris-vert, le chat des marais, contrairement à son cousin, aime nager. Il existe deux types de tout petits cerfs : le corne-pointu, qui arrive à peu près à la hauteur du genou d'un homme et le corne-fourchu qui peut atteindre la taille humaine. Comme tous les autres mammifères des Terres Noyées, ils nagent très bien.
A l'est des Terres Noyées et au bord des côtes se trouve le Termool ou Sable sans eau. Le sud du Désert Aiel est le lieu où même le plus hardi des Aiels ne peut trouver de l'eau. Ce désert de dunes de sable qui peuvent mesurer 200 à 300 pieds de haut ne contient aucun oasis, aucune source et aucune vie connue. De terrifiantes tempêtes de sable s'élèvent soudainement et soufflent sans se calmer durant plusieurs jours. Leurs passages laissent les vastes surfaces de ce rude paysage entièrement métamorphosées. Même les Aiels ne s'y aventurent pas.
Au nord du Sable sans eau est le désert Aiel, lieu de vie des nombreux clans Aiels qui l'appellent la Terre Triple. Très peu de choses sur ce territoire sont connues, sauf pour les Aiels. La majorité du désert est une terre sans s désoléesans s sans traces avec d'aléatoires oasis ou chaînes de montagnes. Trois petites chaînes de montagnes sont connues bifurquant de l'Echine vers le Désert.
Quelque part à l'intérieur du Désert se situe l'ancienne cité de Rhuidean, mais seuls les Aiels connaissent son emplacement exacte.
Le long des abords nord-est du Désert s'élève des falaises de 100 à 500 pieds de haut. Appelée sans s les "Falaises de l'aube" par les Aiels, cette grande région (datant sans doute de le Destruction) s’étend sur approximativement 250 lieues à partir du sud de la montagnes du Destin et est coiffée d’une série de chaînes de montagnes de hauteur variées. Le reste de cette partie du Désert est bordée par une massive déchirure qui s’étend sur 1 à 3 miles de profondeur. La « Grande Scission » court sur 450 lieues à partir de la fin de la Falaise de Destin jusqu'à pénétrer la Mer des Tempêtes. Elle est bordée de chaque côté par des terres maudites (badlands) et des montagnes, mais sur le côté, loin à travers le Désert, apparaît de l’eau en grande quantité.
Jusqu’où s’étendent ces terres maudites vers l’est reste un mystère, tout comme la plupart des informations concernant l'ouest. Shara, comme il est appelé (parmi tant d’autres noms) par ses habitants qui protégent ardemment leur intimité, est bordé par la Mer des Tempêtes au sud et par l’Océan Morenal à l’est. On sait qu’il existe 5 ports fortifiés le long de sa côte sud, dans lequel tout échange maritime avec l’étranger est réalisé. Seules quelques cartes montrent que les rivages du Shara existent, et beaucoup sont incomplètes, pour la simple raison que se présenter face aux cotes entraîne une fière et mortelle réponse de la part des ses natifs. Les 5 ports du sud sont les seuls endroits autorisés pour les navires étrangers, mais même les gens du Peuple de la Mer ont la sagesse d’éviter toute naufrage à n’importe quel endroit le long de ce rivage.
LE CONTINENT DES SEANCHAN
Loin au-delà de l’Océan d’Aryth s’étend le continent des Seanchan. Bordé par l’Océan Morena à l’ouest et par l’Océan Aryth à l’est, il est d’une taille approximative de 1 500 lieues à ces plus grandes largeurs dans l’hémisphère sud. A partir de la Montagne du Destin au nord jusqu’au point le plus au sud est une distance d’environ 4 000 lieues.
Entrecroisé par des rivières et des chaînes de montagnes, le continent compte aussi 4 grandes îles au sud, à l’est et l’ouest, ainsi que 3 îles localisées in the dividing channel.
La Montagne du Destin du Seanchan fut nommée par les hommes d'Arthur Aile-de-Faucon, qui virent immédiatement une ressemblance entre ces montagnes et les nôtres du même nom. Le Seanchan partage aussi la Dévastation bien quelle soit moins dangereuse ici, car les Trollocs et les Myrddraals ont été complètement anéantis dans cette partie du monde durant le millénaire après le Destruction. Malgré l’annonce faite par les Seanchan comme quoi ils avaient détruit TOUTES les engeances de l’Ombre, encore quelques créatures, la plupart des Draghkars, peuvent toujours être présentes à l’intérieur de la Dévastation. La corruption est la même, mais sous une forme moins virulente. L’armée d’Aile-de-Faucon a apparemment cru en une « sécurité » relative de l’endroit et l’appela la « petite Dévastation "(Lesser Breaking) malgré le fait que cela pouvait – peut-être - tuer une personne vingt fois plus vite que n’importe quelsans "le" autre endroit de l’Empire. Les Seanchans eux-mêmes s’en réfèrent en la considèrent comme « la Dévastation ».
LE MONDE DES HOMMES FOUS
Approximativement équidistant des frontières du Seanchan et quasiment au sud de nos terres au delà de la Mer des Tempêtes se trouve un 3ème continent. Sans nom, excepté pour ces habitants, il a été découvert par les gens du Peuple de la Mer, qui l’appelèrent « le monde des hommes fous ». Ils font du mieux qu’ils peuvent pour éviter ces terres. Jusqu’à sa publication, ils étaient les seuls à connaître son existence. Les gens du Peuple de la Mer n’ont même pas essayer de cartographier son rivage, bien qu’ils aient déclaré que ce continent mesurait environ 750 lieues de long pour 500 lieues du nord au sud, avec sa côte sud s’encastrant sur 500 miles dans le Pôle Sud.
Beaucoup d’activités volcaniques sont remarquées le long des côtes, facilement visibles de la mer. Tremblements de terre et grandes tempêtes sont courants, les icebergs sont un danger constant pour les navires qui voyagent aux alentours du rivage nord du continent, sans doute en raison des nombreux tremblements de terre qui font s’effriter les bords du Pôle.
Les gens du Peuple de la Mer racontent de terrifiantes légendes provenant de ceux qui ont eu la chance de pourvoir accoster sur ces terres et d'en revenir vivant. Les indigènes ne se sont apparemment jamais remis de la Destruction, et sont incapable de rétablir l’ordre en aucune sorte. La population vit dans de misérables taudis dans des petits villages primitifs. N’importe quels étrangers courent le risque de rencontrer des personnes pouvant canaliser des 2 sexes. Les hommes sont souvent fous bien sûr en raison de la souillure. Mais les femmes sont aussi dangereuses et imprévisibles. Si l’étranger ne rencontre pas de canalisateurs, il sera simplement entouré par une foule de villageois qui tenteront de tuer à vue toutes personnes inconnues. Il semble qu’aucun accord de paix soit possible.
Hum... je crois m'être prononcée un peu vite Vu que je n'ai jamais lu la RdT en français, j'avoue que j'ai beaucoup de mal à traduire les termes spécifiques.
Hum... je crois m'être prononcée un peu vite Vu que je n'ai jamais lu la RdT en français, j'avoue que j'ai beaucoup de mal à traduire les termes spécifiques.
Je comprends, pas facile en effet...mais si tu as vraiment tu temps à perdre, tu peux relire les etxte traduit pour corriger les erreurs de sythaxes et français Owyn, je m'occupe d'actualiser ce WE
Dites, le chapitre 16 est marqué traduit pourtant je ne le trouve qu'en anglais. Est-ce normal ?^^
Tant pis je m'occupe du 19.
Chapitre 19 : Les Iles du Peuple de la Mer
« Un navire est vivant…traite le bien et prend en soin comme il faut et il combattra pour toi contre la pire des mers. »
- DICTON DU PEUPLE DE LA MER
La plupart des îles de l’Océan d’Aryth et de la Mer des Tempêtes sont les ports d’attache des Atha’an Miere,["plus" ou "également" ?] connus sous le nom de Peuple de la Mer. Seulement quelques uns de ces groupes d’îles sont connus des étrangers, et moins encore ont été vus par eux, puisque les Atha’an Miere n’ont pas pour habitude d’admettre les visiteurs ou les commerçants, bien qu’ils ne soient assurément pas aussi cruels envers les intrus que ne le sont les habitants du Shara ou du Seanchan. Le Peuple de la Mer réalise une grande partie du commerce maritime, et la quasi-totalité du commerce de la soie et de l’ivoire en provenance du Shara, alors que finalement peu de gens les connaissent hormis au travers d’histoires et de légendes.
La plus célèbre et la plus grande des îles du Peuple de la Mer est Tremalking, située au sud-ouest du Tarabon et de l’Amadicia. De plus petite taille, on trouve les groupes d’îles qui forment Aile Jafar, approximativement à l’Ouest par rapport au Tarabon, et Aile Somera, au plein Ouest de la Pointe de Toman. Beaucoup d’autres îles, petites ou moyennes, éparpillées au sein de l’océan ne restent connuesque du seul Peuple de la Mer.
Pour comprendre les Atha’an Miere il faut étudier non pas leurs îles mais leurs navires et les eaux dans lesquelles ils naviguent, car les gens du Peuple de la Mer préfèrent vivre la plus grande partie de leur existence à bord de leurs navires. Ils naissent sur l’eau – même si la mère doit partir à la rame dans une barque volée pour accoucher – et meurent sur l’eau si possible. Tout temps passé loin de la mer est passé [répétition]> "est employé" ?à attendre un autre bateau, un autre départ.
A la Destruction du Monde, quand leurs ancêtres fuirent les terres qui se soulevaient et se brisaient pour la sécurité de la mer, les Atha’an Miere ne connaissaient rien des navires qu’ils empruntèrent, ou des mers sur lesquelles ils dérivèrent, sachant seulement qu’aucunes terres n’étaient sûr. Au cours de nombreuses années, ils [pas de "en"] apprirent beaucoup sur les tempêtes et les marées, et ne formèrent plus qu’un avec leurs navires. La Prophétie de Jendai, prononcée pour la première fois durant ces années, indiquait que le Peuple de la Mer était destiné à errer sur les eaux jusqu’à ce que le Coramoor revienne. En effet, les vastes étendues de la pleine mer sont leur vrai royaume.
LES ATHA’AN MIERE
Avec des tatouages de couleurs vives sur les mains, dont certains indiquent leurs clans, des ceintures toutes [j'ai un doute, ne pas me faire confiance là-dessus.^^] aussi colorées à leur taille, des bijoux d’or et d’argent, et un style vestimentaire particulier, les Atha’an Miere sont aussi exotiques en apparence qu’ils sont mystérieux. A travers le monde connu les contes relatent l’attrait quasi irrésistible des femmes du Peuple de la Mer; elles incarnent la beauté et la tentation même. La teinte chocolat prononcée de leur peau et leur grâce inégalée, nées des années passées sur des gréements battus par le vent sur les hautes mers, contribuent à leur attrait ; la coutume du Peuple de la Mer de ne rien porter au dessus de la taille sauf des bijoux une fois hors de vue des côtes a alimenté les légendes. Les hommes fortement musclés, rasés et torses nus, sont aussi considérés comme dangereusement beaux.
Les hommes et les femmes portent des pantalons bouffants maintenus à la taille par des ceintures vivement colorées, de multiples boucles d’oreilles, colliers et bracelets, et vont pieds nus, bien que la qualité des pantalons et culottes soit directement en relation avec le statut économique et social de la personne. Les femmes portent aussi des chemises amples de couleurs vives, mais seulement au port – probablement pour éviter de choquer les autochtones. Les femmes[répétition > elles] ont souvent un anneau sur la narine gauche de leur nez. Celles de haut rang arborent une fine chaîne sur laquelle sont suspendus des médaillons, reliant l’anneau du nez à l'une des boucles d’oreille. La quantité de médaillon est directement liée au rang, les femmes les plus élevées[gné ? Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment correct. > les femmes de rang/caste élevé(e)] en portant plus que celles de rang inférieur. Les hommes ne portent pas d’anneau au nez ni de chaîne.
HIERARCHIE
La Maîtresse des Voiles est le commandant du navire et de l’équipage. Elle décide où et quand le navire prend la mer, de même elle décide [>"et" tout simplement, ou "et de même", "et aussi"]qui peut embarquer. Elle est aussi considérée comme le chef de famille qu’est l’équipage du navire, que les liens entre les membres soient réellement de sang ou non. La Maîtresse des Voiles porte toujours une chaîne reliant le nez et l’oreille, les médaillons qui y sont suspendus dénotent son clan, enclos et rang.
La Maîtresse des Voiles est aidée dans sa tâche par la Pourvoyeuse de Vent, toujours une femme, qui est le commandant en second et navigatrice en chef[soit "Le commandant en second et LA navigatrice en chef" soit "commandant en second et navigatrice en chef" . C’est le grand secret des Atha’an Miere que les Pourvoyeuses de Vent sont souvent des femmes pouvant canaliser[> "Le grand secret des Atha'an Miere est que les Pourvoyeuses... "/ ou "Les pourvoyeuses sont souvent des femmes capables de canaliser : c'est le grand secret des Atha'an Miere.". Toutes les canalisatrices femelles au sein du Peuple de la Mer, sauf les quelques filles envoyées [pas de "comme"] à la Tour Blanche pour éviter les soupçons, deviennent Pourvoyeuses de Vent, bien que toutes les Pourvoyeuses de Vent ne soient pas capables de canaliser. La Pourvoyeuse de Vent utilise ses dons et talents pour servir son navire, et, si elle peut canaliser, pour le protéger contre les orages et les forces hostiles.
La défense, autant que le commerce, est assurée par le Maître du Fret. Souvent marié à la Maîtresse des Voiles, il a le dernier mot en ce qui concerne les négociations commerciales et la défense. Il ne peut pas imposer à la Maîtresse des Voiles où aller, et elle ne peut lui dire quelles marchandises choisir. Cela va sans dire, la rentabilité ultime du vaisseau et même sa survie dépendent d’un travail commun de la Maîtresse des Voiles et du Maître du Fret.
Le Peuple de la Mer est divisé en clans et enclos, chacun ayant sa propre cale sèche dans la plupart des ports des îles. Ces docks sont proches de maisons basées à terre, autant que les Atha’an Miere le permettent. Chaque clan est dirigé par une Maîtresse des Vagues, l’équivalent d’une cheftaine de clan, choisie à vie par et parmi les Maîtresses des Voiles au sein de leur propre clan. En retour, la Maîtresse des Vagues désigne un Maître de l’Epée, généralement son ancien Maître du Fret, et souvent son mari. Le Maître de l’Epée a autorité sur tous les Maîtres du Fret du clan, et peut les diriger en matière de commerce et de défense pour le bénéfice du clan entier. La Maîtresse des Vagues a aussi une Pourvoyeuse de Vent comme conseillère, généralement la femme qui la servait à ce poste avant sa promotion. Cette dernière a autorité sur toutes les autres Pourvoyeuses du clan. L’équipage d’une Maîtresse des Voiles est souvent gardé identique après sa nomination comme Maîtresse des Vagues (elle peut ajouter le personnel qu’elle juge nécessaire pour son surcroît de tâches), bien que parfois il soit nécessaire de confier temporairement le navire à une autre tandis qu’elle s’occupe des affaires du clan. Une Maîtresse des Vagues peut être reconnue par le grand nombre de médaillons qu’elle porte sur sa chaîne de nez – souvent ils se touchent presque les uns les autres formant une ligne solide du nez à l’oreille – et par la double ombrelle rouge à franges d’or que transportent ses serviteurs .
L’ensemble des clans et enclos ainsi que les îles elle-même sont régis par une femme appelée la Maîtresses des Navires. Elle a la même autorité que n’importe quelle reine de la terre ferme, mais elle est choisie non par naissance ou lignée, mais par sélection parmi les Maîtresses des Vagues. A son tour elle désigne un Maître des Lames généralement son ancien Maître d’Epée, et une conseillère Pourvoyeuse qui a autorité sur toutes les autres Pourvoyeuses de Vent. Le Maître des Lames a autorité sur tous les Maîtres de l’Epée, et est responsable de la défense et de la sécurité de tous les Atha’an Miere. La Maîtresse des Navires est identifiable à sa triple ombrelle bleue ornée de franges dorées ainsi qu’à sa chaîne de nez tellement chargée de médaillons qu’ils se chevauchent. Son Maître des Armes a une double ombrelle aux mêmes couleurs. Bien que son cœur et son âme soient avec les navires, la Maîtresse des Navires est souvent forcée de passer la plupart de son temps à terre de manière à être plus facilement accessible au peuple. Cependant, sa résidence principale est toujours son navire.
LES NAVIRES
Pour les Atha’an Miere, chaque navire est un esprit vivant, doué du cœur et du courage d’un homme. Ces navires font autant partie de la famille du Peuple de la Mer que n’importe quel humain. Le nouvel équipage supervise lui-même la construction de son navire, faisant la plupart du travail délicat. Le résultat est que chaque navire quittant les chantiers navals Atha’an Miere a été fait avec amour, de la pose de la quille jusqu’au gréement et au calfatage, par les gens même qui vont le faire naviguer.
Le vaisseau est généralement la propriété du clan de la Maîtresse des Voiles qui le commande, sinon de la Maîtresse des Vagues elle-même, bien qu’occasionnellement il appartienne à un clan différent de celui qui le navigue. Ceci arrive uniquement lorsqu’un navire contracte une dette qui dépasse les moyens de son équipage ou clan. Ainsi navire et équipage naviguent pour les bénéficiaires jusqu’au remboursement intégral de la dette et des intérêts.
Les vaisseaux sont divisés en quatre classes. Du plus petit au plus grand on trouve le darter, soarer, skimmer et raker. Toute embarcation plus petite qu’un darter est considérée comme bateau et non pas navire. La classe la plus rapide est le raker, long, effilé, et incroyablement véloce sur l’eau, toujours pourvu de trois mâts et de voiles carrées. Le skimmer est aussi un trois-mâts, il est aussi long que le raker mais plus large et d’un tonnage plus important, ce qui le rend plus lent, bien que plus rapide que tout navire du continent de tonnage équivalent. Le soarer, un vaisseau à deux mâts, bien que plus petit que le skimmer, il est plus rapide et très maniable. Le plus petit de tous ces vaisseaux, le darter, peut avoir un ou deux mâts.
Le gréement des navires varie. « Haut-gréé » signifie que la grand-voile de chaque mât est carrée. « Mi-gréé » qu’au moins un mât, mais pas tous, n’a pas de voile carrée mais plutôt une voile latine. « Bas-gréé » que tous les mâts ont des voiles latines comme grand-voile ou unique voile. Ainsi un « skimmer bas-gréé » est un vaisseau de la classe des skimmer dont au moins un mât, mais pas tous, a une voile carrée pour grand-voile. Un raker est toujours haut-gréé, [Le "et" n'est pas nécessaire] cela va sans dire.
Ces navires, de loin supérieurs à n’importe quel vaisseau allant sur l’océan en terme de vitesse et de maniabilité, sont la clé de la domination jamais remise en cause des Atha’an Miere sur le commerce maritime. Epargnés des ravages des Guerres Trollocs et de la Guerre des Cent-Ans, ils ont pu développer leur savoir-faire maritime en tout quiétude. De nos jours, cette technologie, couplée au conservatisme paralysant des continentaux, maintient cet avantage.
L’AMAYAR
Inconnus de la plupart des continentaux, il y a des gens habitant et se développant sur les îles et qui se sentent aussi mal à l’aise loin de la terre que le Peuple de la Mer l’est sur celle-ciCa ne sonne pas très bien. > Inconnus de la plupart des continentaux, des gens habitent et se développent sur les îles, et se sentend aussi mal à l'aise loin de la terre que le Peuple de la Mer l'est sur celle-ci.. C’est par ce peuple quasi inconnu que sont produits des biens tels que la renommée « porcelaine du Peuple de la Mer » et la fine verrerie. Ces habitants terrestres des îles sont appelés les Amayar.
Physiquement, ils sont plus petits et plus clairs de peau que les Atha’an Miere, avec une large proportion de blonds ou châtains, et d’yeux bleus ou noisettes. Bien que petits, en moyenne de la taille des Cairhieniens, hommes et femmes sont souvent bien bâtis. Ils suivent ce qu’ils appellent la Voie de l’Eau, qui, bien que pas "aussi" plutôt que "autant" pacifique que la Voie de la Feuille, prône de toujours accepter les événements même s’ils diffèrent de ce que l’on souhaite. Il y a une grande croyance parmi eux qui dit que ce que nous appelons « réalité » n’est pas vraiment réel mais seulement une étape sur la route vers une autre existence. La violence est désapprouvée. Des jeunes homme peuvent être impliqués dans une bagarre ou une lutte, mais ils seraient montrés en public et couverts de honte. Le meurtre et tout autre crime violent sont extrêmement rares ; un meurtre est une chose dont on se rappelle et considéré comme un objet de honte sur des générations.
Le mariage entre Atha’an Miere et Amayar est inconnu. Franchement, ils seraient choqués par l’idée même ; chacun trouvant les coutumes et mode de vie de l’autre légèrement déplaisants. Le sentiment général du plus pauvre de l’un d’entre eux envers le plus riche de l’autre « Par la grâce de la Lumière, je ne suis pas lui. »
En dépit de ça, ils cohabitent bien, en partie grâce à l’autorité indulgente du Peuple de la Mer et ses transactions équitables, et en partie parce que, en dehors de ce dont ils font commerce, aucun ne possède une seule chose que l’autre ne veuille.
Les Amayar élèvent des moutons, des chèvres et du petit bétail [le "qui sont" n'est pas nécessaire"] noirs ou tachetés de noir et blanc. Leurs chevaux sont petits, de la taille des poneys du continents. De petits bœufs sont utilisés comme animaux de trait. Ils[Les boeufs produisent des porcelaines ???] > "les Amayar" et descente à la ligne, éventuellement] produisent des porcelaines et verreries d’une incomparable délicatesse dont la renommée s’étend à travers toutes les nations du continent. Les Atha’an Miere reçoivent généralement les honneurs pour leur artisanat mais les Amayar ne s’en préoccupent pas. Ils sont au courant de l’existence du continent, connaissent les prix que pratiquent les Atha’an Miere, et sont satisfaits de ce qu’ils en touchent, ce qui est tout ce qui les intéresse. Ils ne veulent ni voyager sur les mers et essayer de vendre eux-mêmes leurs produits aux continentaux, ni voir d’étrangers venir perturber la tranquillité de leur vie. Ils n’ont aucune raison de craindre ou détester les continentaux, ce qu’ils ne font pas, ils[ éventuellement : omission du "ils" qui se répète et "mais" à la place] ne veulent tout simplement pas que des étrangers viennent les ennuyer. Ils connaissent et, pour la plupart, font confiance au Peuple de la Mer.[> Ils connaissent le Peuple de la Mer, et, pour la plupart, lui font confiance.] Par une loi du Peuple de la Mer, tout Amayar qui le souhaite est gratifié d’un droit de passage en bateau et aucun don ne sera accepté en retour. Cependant ils ne voyagent que rarement entre les îles et jamais vers le continent. Les seuls bateaux qu’ils possèdent eux-mêmes sont très petits, utilisés pour la pêche dans les eaux côtières des îles. Même au sein des pêcheurs Amayar, peu savent nager. Quelques Amayar travaillent dans les chantiers navals, les corderies ou les cales sèches du Peuple de la Mer, mais ils restent juste assez longtemps pour amasser la somme d’argent dont ils ont besoin et s’en vont.
Bien que la majorité de la population des îles soit Amayar, les gouverneurs sont choisis parmi les Atha’an Miere, jamais parmi les Amayar. Le Peuple de la Mer considère cette tâche comme étant lourde, mais ils pensent qu’une île doit être traitée comme un navire, il faut entretenir le « vaisseau » et s’occuper de « l’équipage ». Etant donné que les Atha’an Miere veulent rester avec leur navire, les gouverneurs s’aventurent rarement en dehors des ports et des installations portuaires sauf lors de tours de surveillance. Il en résulte une légère négligence : les Amayar se gouvernent seuls au sein de leur villages. Ils n’y a aucunS récits ni même de rumeurs concernant une quelconque rébellion [pas de "que ce soit"] ou protestation contre leurs dirigeants.