La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
bon eh bien, après moult corrections et changements ( Dorilys), voici enfiin mon BG
Mon nom entier est Isaeda Din Sarina Ecume-de-l’Aube. Je suis née il y presque seize ans de cela parmi les Atha’an Miere, le Peuple de la Mer. Mais avant de parler de moi, il faut bien sûr parler de mes parents.
Ma mère d’abord. Ma mère, la Lumière ait son âme, était l’Atha’an Miere par excellence : la peau foncée, des yeux sombres dont j’ai hérité ainsi qu’une longue chevelure noire qu’elle laissait souvent battre au gré du vent lui donnaient cet attrait que moi-même je ne possédais pas et que je lui ai parfois envié. C’était une femme digne et fière, qui forçait le respect et incarnait la force, et je garde d’elle un tendre mais lointain souvenir.
Pour mon père c’était autre chose. C’était un homme plutôt taciturne, fils d’un Maître-du-Fret qui l’avait poussé à devenir ce qu’il est à présent : Maître de l’Epée de notre clan Ecume-de-l’Aube. Peu bavard mais d’une habileté inégalée dans les connaissances maritimes, il ne m’a pourtant jamais apparu comme quelqu’un de très sympathique. A la vérité, il m’ignore et ne m’a jamais donné son amour en excès. Il n’a rien d’un père exemplaire mais au moins ne me fait-il pas accomplir des corvées comme d’autres peuvent en imposer à leurs enfants.
Ma mère était fille d’une Pourvoyeuse-de-Vent sachant canaliser mais elle-même en était incapable. Elle a rencontré mon père sur un bateau dont le nom m’est resté inconnu ; ils étaient du même équipage. Ma mère en est tombée amoureuse aussitôt. Pas mon père. Il la considérait comme une amie, voire une sœur, mais ça n’est jamais allé plus loin pour lui. Je crois que c’est mon sens de l’observation hérité de lui qui m’a mené à cette conclusion dont je suis à présent certaine. Mais reprenons : quand ma grand-mère mourut, ma mère reçut son bateau en héritage et fut ainsi nommée Maîtresse-des-Voiles du rakeur Brise-Tempête. Elle a proposé à mon père d’être son Maître-du-Fret, quoique celui-ci n’ait véritablement pas de talent pour le marchandage. Néanmoins il fit du bon travail. Il a accepté par principe, tout comme il a accepté d’épouser ma mère alors qu’il ne l’aimait pas. Je n’ai pas à lui en vouloir pour cela, tous les couples ne sont pas forcément heureux, je lui en veux pour autre chose. On ne peut pas dire que celui-ci était d’une harmonie parfaite, du moins étaient-ils en assez bonne entente la plupart du temps, ce qui a permis au Brise-Tempête de faire de bonnes affaires.
Et puis, ce qui devait arriver (enfin, pas vraiment) arriva. Ma mère attendait un enfant. Ma mise au monde fut, paraît-il, une épreuve pour elle, et elle fut faible et amaigrie mais, je le pense, heureuse, quand je me mis à crier dans ses bras. Je ne sais dire si mon père fut réellement ému de ma naissance ; je peux presque me souvenir de son regard neutre sur moi quand il vint me voir dans la cabine de la Maîtresse-des-Voiles, de son haussement d’épaules quand ma mère a demandé comment j’allais m’appeler. Il me semble que c’est à ce moment qu’elle a réalisé qu’il ne l’aimait pas, qu’il l’avait épousée parce qu’elle, elle l’avait voulu. Ils ont eu des discussions violentes ; j’étais petite mais je m’en rappelle encore. Ma mère, malgré sa blessure intérieure, m’a élevé avec amour, me racontant de merveilleuses histoires, le plus souvent au sujet du Coramoor qui, selon la légende, changerait le monde.
J’eus une enfance paisible à voyager sur la mer malgré les disputes de mes parents. Je n’aimais rien tant que me percher en haut du mât et humer l’air du large. La mer était mon univers, mon seul univers, et je ne descendais du bateau lors des escales que pour me promener hors de la surveillance de mes parents dans les vastes rues entourées de maisons dont le style variait selon l’endroit où nous accostions. Pourtant je ne m’éloignais jamais beaucoup du port dans ces villes-là ; à vrai dire jusqu’à mes dix ans environ j’avais du mal à ne pas garder la mer dans mon champ de vision pendant plus d’une après-midi. J’éprouvais de la fierté d’être la fille de la Maîtresse-des-Voiles même si je n’espérais pas un jour suivre ses traces. J’avais trop peu de personnalité, j’étais trop rêveuse selon ma mère, trop feignante pour mon père. Trop indisciplinée surtout. Et puis un beau jour tout bascula : ma mère fut emportée par une maladie inconnue qui avait décimé presque tout l’équipage. Mon père survécut. Je lui en voudrai toujours de ce que son visage resta inexpressif et ses yeux secs en apprenant la mort de ma mère. Je pensais qu’au moins il paraîtrait un peu triste, juste un peu, mais il n’en montra rien. De ce moment je me suis persuadée qu’il n’avait pas de sentiments, et je l’ai détesté. Il se remaria avec la nouvelle Maîtresse-des-Voiles, une pimbêche sans beauté qu’il n’aimait pas plus que ma mère, et il m’oublia totalement. La chaleur et l’amour de ma mère me manquaient énormément, et j’avais le sentiment d’être seule au monde.
Ma vie aurait dû rester ainsi, pâle et monotone, sans rien faire d’autre que contempler l’horizon bleu azur de la mer ou explorer les villes de ces terres où l’on ne voyait pas toujours la mer, à moins d’habiter sur la côte. Je ne pouvais alors pas imaginer vivre ailleurs qu’au bord de la mer malgré ma curiosité pour ces terres de l’intérieur que bon nombre des miens n’avait jamais visitées. Mais ma vie changea une nouvelle fois, peut-être trop à mon goût. Je venais d’avoir treize ans et mon père venait d’être nommé Maître à l’Epée de notre clan. Son épouse, la nouvelle Maîtresse-des-Vagues, avait reçu un skimmeur, navire plus grand mais aussi plus lent, et ils s’y étaient installés. Mon père ne pensait plus à moi ; je me demandais s’il se souvenait encore qu’il avait eu une fille. J’aurais aimé rester sur le Brise-Tempête où j’étais née et qui était le seul lien que j’avais encore avec ma mère, mon enfance, mais le destin en décida autrement. On m’envoya sur un autre rakeur nommé le Vogue-sur-le-Vent où l’on ne fit pas attention à moi autrement que pour me donner des ordres. De fille de la Maîtresse-des-Voiles du rakeur Brise-Tempête, j’étais devenue une simple mousse en quelque sorte orpheline. La Pourvoyeuse-de-Vent était la chef de toutes celles de l’Atha’an Miere, me dit-on.
Un beau jour donc, le Vogue-sur-le-Vent vit monter à son bord un long et impressionnant cortège. Une belle jeune femme, accompagnée de serviteurs qui maintenait trois imposantes ombrelles bleues au-dessus d’elles et de toute une suite, fut accueillie par la Maîtresse-des-Voiles puis par la Pourvoyeuse-de-Vent. A en juger par leur familiarité, elles devaient se connaître, en réalité elles étaient sœurs de lait comme je l’appris plus tard. Cette jeune femme reçue avec effusions et respect était la Maîtresse-des-Navires de l’Atha’an Miere, équivalente d’une reine pour les continentaux. Je ne pus m’empêcher de dévisager celle qui régnait sur nous tous. Elle ne m’adressa même pas un regard, ce à quoi je ne m’attendais pas, et disparut dans ses appartements avec sa sœur et la Maîtresse-des-Voiles, toutes trois l’air grave. Le lendemain, alors que j’appris que la Maîtresse-des-Navires allait rester à bord, nous mîmes brusquement le cap sur Cairhien.
Ce fut la Pourvoyeuse-de-Vent qui m’ouvrit la voie. Alors que je la croisai sur le pont un matin en conversation avec la Maîtresse-des-Navires, je réalisais pour la première fois qu’elle était entourée d’un halo lumineux. Une sorte de magie qui me fit m’arrêter et écarquiller les yeux. Le plus étrange était que personne à part moi ne semblait la voir. La mer était agitée Elle se tourna vers moi ; un frisson me parcourut l’échine. On aurait dit qu’elle savait ce que j’avais vu et que je n’étais pas censée le voir. Son regard se durcit sans que je sache pourquoi, ni d’ailleurs la raison qui l’avait fait s’arrêter pour me dévisager. Sans prévenir, le rayonnement disparut et elle s’avança vers moi à grands pas, l’expression aussi neutre qu’une pierre. Elle me dévisagea des pieds à la tête et d’une voix sèche me dit de la suivre après un mot à la Maîtresse-des-Navires qui hocha la tête et, après un coup d’œil froid vers moi, s’éloigna. Elle me conduit à sa cabine d’une démarche rapide, me fit entrer rapidement et, une fois dans cet endroit dont j’avais autre chose en tête pour en examiner le luxe incomparable à ma petite cellule exiguë. Ensuite elle me déclara sans ambages que je savais canaliser, que j’aurais dû le lui dire plus tôt et que c’était extrêmement important pour moi. Abasourdie, je l’écoutais sans comprendre, comme si elle m’adressait un sermon. Le Pouvoir, je maîtrisais le Pouvoir, et pas en petite quantité, me dit-elle. Je ne comprenais pas la moitié de ce qu’elle me racontait ; tout ce que je retins ce fut que cela devait rester secret pour le bien de notre peuple.
En tout cas le comportement de Sylointe (c’était le nom de la Pourvoyeuse-de-Vent) envers moi changea. Elle me prit sous son aile en quelque sorte et me considéra non plus comme une simple mousse mais comme son apprentie et elle me convoquait parfois sur le pont à ses côtés pour l’aider à manipuler des flots d’Air pour aider la manœuvre du navire, flots que j’étais encore loin de savoir utiliser aisément. Néanmoins, si cela était beaucoup plus intéressant que le récurage de pont ou d’amener les voiles, cela m’épuisait tout autant. Moi qui n’avais aucune importance pour personne à part moi-même, je me découvrais un pouvoir qui me fascinait et me donnait une soif de savoir jusqu’alors inconnue. J’étais fière de la confiance que Sylointe avait en moi et, depuis ce jour, je n’ai jamais voulu la décevoir.
Je m'appeller Lyne Sword et j'ai 19 ans. Je suis brune aux yeux noir et j'ai un fort caractère ; je suis très susceptible et je m'énerve vite. J'ai un go^t assez prononcer de l'aventure mais je n'y participe pas tout le temps.
J’appartient à une grande lignée guerrière de la Saldaea et je suis parente
avec Zarine Bashere. Je n’appartient pas à la lignée du trône, fort
heureusement. J'adore me battre et j'ai le don de canaliser, simplement je suis irrégulière et je ne sais pas bien me servir du Pouvoir ; j'aimerais aller me former à la Tour Blanche. La seule chose que je sais faire, c'est fair edes étincelles sur une brindille !
J’attache beaucoup d’importance à la défense de mon pays et de moi-même et
je ne voudrais pas gâcher ce talent que j’ai alors que je peux en faire bon
usage, de plus ce talent du Pouvoir est assez rare donc je suis extrêmement
chanceuse. J’aimerai faire connaissance avec le monde nouveau dans lequel
vivent les Aes Sedai. Si je deviens Aes Sedai un jour, je ferais tout pour être de l'Ajah Verte ! J'adore les hommes ....
Mon père se nomme Anthon Sword et ma mère Jaïna Bashere.
Je viens de Saldaea mais mon pays natal est l’Arad Doman, mes parents
voyagent beaucoup. J’attache beaucoup d’importance à la Saldaea et je
déteste l’Arad Doman, d’ailleurs je ne suis pas une Domanie ; je trouve que la manière de s'habiller des femmes de là-bas est assez désinvolte et très provocatrice.
Je suis arrivée à la Tour par le biais de la conseillère de la reine, qui
est une Aes Sedai.
Je n'aime pas trop parler de mon enfance car elle était assez mouvementée et nous avons beaucoup voyagé avec ma famille pour quelconque affaires. Je restais quelquefois à la maison (qui se trouve non loin du Palais, la raison pour laquelle je connais la conseillère de la Reine de la Saldaea).
Mon portrait n'est pas très riche mais mes aventures le sont, même si je n'en parle pas.
Je suis née il y a vingt-deux ans, dans la modeste ferme de mes parents, à quelques lieues de Caemlyn. Il y faisait bon vivre, même si je m'y sentais un peu seule. Je n'avais ni frère, ni soeur, car en me donnant naissance, ma mère faillit mourir; après cela, il lui fut impossible d'avoir d'autres enfants. En fait, je dois dire que dans un sens, être fille unique me plaisait: tout l'amour de mes parents se déversait sur moi. Je me sentais bien au chaud...
Mais les corvées étaient bien fatigantes: je devais m'occuper des chèvres: les traire tous les matins, les emmener sur la colline, et les surveiller pendant des heures. Au fond, cela ne me déplaisait pas. Pour combler le silence, je chantais des comptines que mon père récitait le soir pour m'endormir. En grandissant, j'en ai inventé d'autres. Et puis un jour, j'ai demandé à ma mère de m'apprendre le luth. Je la regardais souvent jouer sans jamais lui demander si je pouvais toucher son bel instrument; j'avais l'impression que jamais je ne pourrai jouer aussi bien qu'elle. Alors je m'asseyais à ses pieds, et j'écoutais. Quand enfin elle m'appris à en jouer, je l'emmenais pour m'exercer, tellement concentrée que j'en oubliais de surveiller ces maudites chèvres! Plus d'une fois l'une d'entre elles s'échappa.
A l'âge de quinze ans, alors que j'accompagnais mon père au marché de Caemlyn, nous avons rencontré un homme qui marchait sur la route. Nous lui avons proposé de monter dans notre charrette, car il n'était plus tout jeune. Il n'était pas bavard, alors je me suis permis de jouer du luth. Il semblait ravi de m'entendre, et me dit que plus tard, je pourrai faire une grande ménestrelle! Le mot m'interloqua; je lui demandais alors ce que cela voulait dire. Il m'expliqua tout de ce métier, qui d'ailleurs était le sien. Je le regardais avec des yeux écarquillés. En quelques minutes, je savais ce que j'allais faire de ma vie.
Arrivés à Caemlyn, je découvrais enfin cette ville gigantesque dont mon père m'avait tant parlé. Mais la nuit tombait, et nous devions vite trouver une auberge. Le ménestrel nous en indiqua une, en me faisant un clin d'oeil. Je compris bien vite pourquoi: toute la soirée, dans la salle commune, il chanta et joua de la flûte. Tout le monde dansait en riant. Pour moi, il n'y avait plus de doute: je voulais faire comme lui, et voyager à travers le monde.
Je ne suis jamais rentrée chez mes parents. Mon père m'amena chez sa grande tante qui habitait là. Elle était très vieille et pas très commode, mais je m'en fichais bien! J'étais à Caemlyn, et grâce au ménestrel qui devint mon maître, je pourrais réaliser mon rêve.
Bien sûr, mes parents venaient me rendre visite régulièrement. Mais un jour ils ne revinrent plus. Je me doutais bien de ce qu'il leur été arrivé, mais je ne voulais pas y penser. Ils me manquaient énormément.
Mais ma passion de la musique prenait le dessus. Je m'exerçais encore et encore.
Aujourd'hui, je suis toujours apprentie. Bien sûr, j'ai hâte d'être indépendante, mais il en faut du temps pour apprendre! Je reste patiente. Mon maître, à cause de son grand âge, ne peut plus voyager comme il le faisait avant. Alors j'attends de finir mon apprentissage pour partir seule sur les chemins, à l'aventure!
Bon bé voivi mon BG . Merci à Isaeda et Shaevar pour leur aide
Je m’appelle Karion. Je suis né il y a 19 ans au Shienar. Mon père est un guerrier comme tous les Shienariens, et ma mère s’occupait de mon éducation et de celle de mes frères et sœurs. C’est elle qui m’a élevé au milieu de ce peuple de guerriers car mon père passait son temps entre la dévastation à repousser les trollocs et la citadelle de Fal Dara avec les autres guerriers. Elle a bercé mon enfance de contes et légendes au sujet du Dragon qui semblait exercer sur elle une certaine fascination. J’ai d’ailleurs hérité de ma mère cet attrait pour le Dragon qui pourtant semble faire peur à tout le monde. Peut-être est-ce parce que sa venue sera synonyme de retour du Ténébreux. Pourtant je suis persuadé que le Dragon sera la pour sauver le monde et non pour l’amener à sa perte.
Durant mon enfance, j’ai été mis à l’écart des autres enfants de mon âge. En effet j’étais différent d’eux sur plusieurs points. Malgré le fait que j’ai été formé pour devenir un guerrier dur et fait pour le combat, j’ai choisi une voie différente. Comme je suis assez chétif et que j’ai semble t-il hérité d’un don pour la dissimulation et la furtivité, il m’arrivait souvent d’espionner les gens pour m’exercer. Je pense que j’ai un bon niveau dans ce domaine. Pour m’accompagner dans cette activité, j’ai choisi une arme plus légère et plus maniable : le sabre.
Ce sabre a d’ailleurs une valeur symbolique pour moi. Un jour où j’étais dans l’auberge du village, attablé seul, un homme est arrivé, il avait l’air fatigué, affaibli, mais marchait quand même d’une démarche souple et agile. Il s’est assis à une table voisine. Et a posé son sabre contre sa chaise. J’ai été tout de suite fasciné par cette arme que je n’ai plus quitté des yeux. Voyant l’attraction que sa lame exerçait sur moi, l’homme est venu me parler. Il m’a demandé pourquoi je la fixais. Je lui ai répondu que je pensais que le sabre était une arme des plus adaptées à la furtivité et à l’espionnage. J’ai vu une lueur s’allumer dans ses yeux et il m’a dit : « Je pense que ce sabre ne me servira plus beaucoup ; j’ai reçu une blessure mortelle et je vis en ce moment mes dernières heures. Je n’ai aucune descendance et j’ai l’impression que tu as suivi la même voie que moi. Si ce sabre t’intéresse et que tu me promets d’en faire bon usage il est à toi. Sur le coup je ne pouvais pas accepter un cadeau de cette manière mais puisque ce sabre risquait de se perdre, j’ai décidé de le garder. Aujourd’hui, j’ai appris à le manier et je peux être très dangereux avec. Il m’accompagne partout.
Ayant du mal à m’intégrer avec les autres, arrivé à l’âge de 19 ans, mon père a décidé de m’envoyer suivre une formation chez les liges. Il espérait ainsi me donner le goût du combat et faire de moi un vrai guerrier. Mais je n’avais pas du tout envie de suivre cet entraînement qui à l’air très contraignant et surtout d’être lié à une Aes Sedai ayant tout pouvoir sur moi. Je suis donc parti vers Tar Valon avec la ferme intention de m’enfuir dès que possible pour aller visiter le monde et prêter mes services d’espion… Et l’occasion s’est présentée en arrivant dans la ville. Un bateau partait en direction du Cairhien. J’ai facilement faussé compagnie aux Shienariens qui devaient me conduire à Tar Valon et je suis monté sur le pont sans vraiment savoir où j'allais en quête d'aventure. Je suis maintenant en route vers Cairhien pour trouver une cause à défendre ...
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Mieremulti intra-comm
Bon ben vala je mets ici le bg de Yarine (merci de me signaler toute incohérence rp)
Je suis Yarine Din Tinandra Tremalking, née voici environ trente-cinq ans déjà dans le port de la plus grande île de l’Atha’an Miere. Si mes parents et grands-parents étaient Atha’an Miere purs, un peu de sang Amayar coulait et coule toujours dans mes veines, provenant sans doute d’un très ancien croisement entre nos deux peuples, chose en réalité assez courante pour les Atha’an Miere de Tremalking qui côtoient les Amayar. Je tiens de ma mère, simple membre d’équipage sur le rakeur de l’ancienne Maîtresse-des-Vagues de notre clan, une attitude hautaine et un regard sévère qui troubla souvent les personnes qui le croisaient. Mon père n’avait pas plus d’importance que ma mère ; il chargeait et déchargeait à bord du navire les précieuses porcelaines dont faisait commerce le rakeur Pourfendeur-des-Lames.
Ainsi, d’origine modeste, j’étais destinée à suivre le même chemin que mes parents, mais le sort en voulut autrement. Vers mes vingt ans, j’étais devenue une femme sérieuse et je servais notre Maîtresse-des-Vagues avec dévouement, ce dont elle finit par s’apercevoir. Je fus récompensée de ma fidélité quand, l’année d’après, je me vis offrir par elle le magnifique rakeur Pourfendeur-des-Lames, devenant ainsi sa Maîtresse-des-Voiles. La Maîtresse-des-Vagues quant à elle, trop âgée désormais pour posséder un navire de commerce, entra en possession d’un skimmer, plus grand et moins apte au commerce, qui resta le plus souvent dans le port et d’où elle pouvait diriger plus facilement la grande île.
Je nommai comme mon Maître-du-Fret un homme qui avait été jadis un ami d’enfance puis mon amant et un habile négociant, et que j’avais toujours en estime ; il accepta avec le sourire et devint mon mari en même temps que mon collaborateur. Cette position de Maîtresse-des-Navires m’aurait sans doute suffi pour un temps si, neuf ans plus tard, à l’approche de mes trente ans, la Maîtresse-des-Vagues à qui je devais mon rang, n’avait décédé de vieillesse. Une fois le deuil achevé, il fallut nommer une nouvelle Maîtresse-des-Vagues pour Tremalking. Ce fut sans grande surprise que je fus choisie par les autres Maîtresses-des-Voiles de Tremalking pour lui succéder, moi qui lui avais été d’une fidélité exemplaire et qui connaissais cette île mieux que personne puisque j’y étais née.
Une fois parvenue à ce rang, avec une chaîne bien garnie de médaillons sur la joue et suivie par deux serviteurs portant une ombrelle rouge, je me rendis compte que je pouvais aller encore plus haut si je le désirais. Maîtresse-des-Navires, la position la plus enviée par toutes les Maîtresses-des-Vagues. Et cette position était à ma portée. De plus, cinq ans après, la Maîtresse-des-Navires devait mourir sur son rakeur, en pleine mer. Mais à ma grande stupeur, alors que je figurais en bonne candidate de par mon expérience et mon influence, ce fut une toute jeune Maîtresse-des-Vagues du nom de Dorilys, Amayar de surcroît et d’à peine trente années, qui fut élue à ce poste. Nous avions déjà fait connaissance lors de réunions entre Maîtresses-des-Vagues, et elle m’apparaissait comme une sympathique jeune femme, quoiqu’un peu jeune à mes yeux. Elle avait été mon amie, et voilà qu’elle prétendait au plus grand honneur dont puisse rêver une Maîtresse-des-Vague ! Ce fut un affront pour moi, qui étais de loin la candidate la plus acceptable, mais je dus m’incliner devant la nouvelle Maîtresse-des-Navires et ravaler mon ambition. J’étais Maîtresse-des-Vagues à vie, cela me laissait peut-être une autre chance ?
Dorilys décida un jour de se lancer dans des négociations avec ces femmes très influentes chez les continentaux que l’on nomme Aes Sedai. Je désapprouvais cette décision car elle dévoilerait notre secret sur les jeunes filles sachant canaliser qui naissaient parmi nous. Elle me chargea de la remplacer le temps de sa mission dans le continent, ce qui s’avéra une chance. Et cette chance, qui somme toute ne m’a jamais quittée, vient de se présenter voici quelques jours à peine, quand un messager est venu m’annoncer la mort de Dorilys…
Histoire:
Mon grand-père était un petit seigneur de l'Arafel, dont les terres étaient situées très près de la frontière avec la Grande Dévastation. Mais la frontière a avancé, et ces territoires ont été engloutis. De très nombreux soldats sont morts pour permettre aux femmes de rejoindre Shol Arbela et si ma grand-mère survécut, elle perdit son honneur, car mon grand-père l'avait accompagné afin de la protéger, au lieu d'accompagner ses hommes à la bataille.
Les années passèrent, et ma grand-mère, qui vivait dans le sud de l'Arafel avec son mari, anonymes, donna naissance à un fils, simplement nommé Gill (un nom andoran). Devenu un homme, Gill s'engagea dans l'armée du roi de l'Arafel et grâce à son courage, il fut bientôt nommé officier, regagnant un peu de l'honneur perdu vingt ans plus tôt par sa famille.
Il épousa une femme du Kandor de petite noblesse, Kiruna. Ce sont mes parents. Le nom souillé de mon grand-père ayant été barré des listes, je ne le prononcerai que lorsque j'aurai regagné l'honneur de ma famille, et porte juste celui d'Owyn.
Les années passèrent, et je compris que je ne pourrais retrouver l'honneur en restant en Arafel. Je quittai donc mon pays à l'âge de dix-sept ans, avec une certaine maîtrise de l'épée et de l'arc, pour rejoindre Tar Valon, que je considérais alors simplement comme la première étape d'un long voyage.
Là, je compris que je n'aspirais pas uniquement à une quête personnelle et égoïste, mais que je voulais défendre et mon pays, et les Marches, du pouvoir grandissant de l'Ombre. Les Aes Sedai œuvrent principalement dans ce but, je choisis de me mettre à leur service.
Cela fait maintenant près de cinq ans que je suis apprenti Lige. Au cours d'une brève aventure en Cairhien, du temps où j'étais encore recrue, j'ai rencontré Eléa, qui est maintenant Acceptée à la Tour et une amie très chère. Et aussi, je l'espère, celle qui me liera.
Description:
Agé de vingt-deux ans, de taille moyenne(1m73), j'ai les cheveux noirs et le teint clair.
Je suis né... quelque part sans doute mais je ne sais pas ou.
Je me suis réveillé sans mémoire il y a quelques années dans la campagne Andorienne.Je mesure environ 1m80,et pèse environ 80Kg, je suis brun et ai des yeux marrons.Je pense que je m'apelle Shimrod car c'est le nom qui m'est tout de suite venu quand je ma suis réveillé,mais peut être est ce le nom de mon père ,de mon frère ou,plus inquiétant de celui qui m'a laissé sans mémoire.
Je me suis retrouvé seul dans un monde dont j'avais peu de souvenirs,je conaissais la géographie du monde,l'histoire mais je ne savais pas ou j'avais des amis ,des conaissances ou même des ennemis,j'ai du me débrouiller seul durant de nombreuses années.Jusqu'à ce que la roue me porte jusqu'à la masure d'un viel homme qui délirait,il pleuvait et bien que je ne sois pas un saint je décidais de faire ce que je pouvais pour lui car j'avais besoin de m'abriter dans sa masure et il avait besoin de soins,il se trouve que je conaissais un remède relativement efficace contre la fièvre,au bout de quelques heures la fièvre est retombée.Au matin il a voulu savoir qui j'étais,nous avons discuté et j'ai appris qu'il était natif du shienar,je me pris d'amitié pour lui et décidais de rester un peu avec lui.Nous allions chasser ensemble et,un jour il me proposa de nous mesurer a l'épée et,constatant ma technique déplorable qui m'avais tout juste permis de survivre jusque la,il décida de m'enseigner ce qu'il savais.
Au bout de deux mois il fit de moi un epéiste passable,maisce ne fus qu'après pres de deux ans et demie qu'il me jugea prêt a affronter le monde.Je le quittais donc et parcourus le monde a la recherche d'un fragment de mon ancienne vie.
Ma quete infructueuse me mena dans tous les royames en dessous de la dévastation,je ne m'y suis jamais aventuré,ni par dela l'échine du monde d'ailleurs,je rendait visite régulièrement a mon maitre lui racontant mes voyages.Jusqu'au jour ou je ne le trouvais plus dans sa maison,je me rendis au village proche pour me renseigner,mais je ne trouvais que des ruines,elles étaient froides,le village avait été completement rasé,au milieu des centaines de villageois mors je pus voir quelques tête difformes ressemblant a des boucs.Ce fut ma première mais indirecte confrontation avec des trollocs que je ne conaissait a ce moment la que par les récits des atrocités qu'ils faisaient subir au peuple de mon maitre,je le cherchais en vain dans les alentours du village et de sa maison,je dus me faire a l'iddée qu'il était mort.
Ma colère se mua en haine envers les trollocs et autres engeances de l'ombre j'avais entendu parler d'une armée de soldats qui vouaient leur vie a l'extermination de ces créatures mais en me renseignant sur eux je me rendais compte que ma définition engeance de l'ombre et la mienne différait trop,ayant eu pour maitre un Shienarien je respecte les Aes Sedai et leur Liges.je décidais donc de me joindre a un groupe,je trouvais celui ci dans un petit village nommé google ou j'entendis parler de deux frères loups gardiens d'une pierre.Je me suis a présent a peu près intégré dans ce groupe et je me sens bien dans la Pierre de Tear Néamoins seul je ne pouvais rien contre les trollocs et autre et,dépité je repris mes voyages au cours de ceux ci j'accumulai des contacts avec de nombreuses personnes qui voulaient eux aussi lutter contre les egeances de l'ombre.C'est ainsi que je me fis des amis avec lesquels je voyage actuellement pour préparer la venue du Dragon,j'ai eu quelques contacts avec les Aes Sedai mais elles n'aiment pas envisager la venue du dragon réincarné,il faut qu'il soit soutenu quand il arrivera et c'est ce a quoi je travaille.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je suis une fille de Caemlyn. Unique enfant de mes parents et aujourd’hui âgée de 19 ans. J’ai toujours été timide, à la fois proche et loin des miens. Différente. Mais mon attachement pour eux était sans commune mesure. De ma mère j’ai reçu mes cheveux noirs et mes yeux bleus. Mon père m’a fait don de son amour des livres et des chevaux. Ma vie s’écoulait ainsi, entre le travail de la terre et mon monde imaginaire .
Nous menions une vie calme , loin du Ténébreux. Nous n’avons jamais cité son nom. Et pourtant, lors de la nuit la plus éprouvante de ma vie, l’Ombre s’est abattue sur nous. Le cri d’un Myrdraal a déchiré la nuit puis les Trollocs ont fondu sur nous. Je ne sais ce qu’ils voulaient mais de nos terres, il ne reste rien. Mes parents ont été massacré par ces monstres, je sens cette déchirure en moi. Je ne sais comment j’ai pu me sauver. Il semble que les souvenirs de cette nuit se soient égarés dans ma mémoire. Je me vois chevauchant à travers bois. Je vois l’auberge. Je suis sauvée, et calme à nouveau.
Mon nom est Stered. Je dois avoir environ vingt deux ans: je suis une jeune fille aux longues boucles couleur chataigne et aux yeux verts. De taille et de corpulence moyenne, plus musclée que ma robe de voyage ne le laisse paraître. J'ignore qui sont mes parents et quelle est mon ascendance: un vieil homme m'a trouvée enfant, cachée dans la forêt proche des Deux Rivières, non loin de deux corps mutilés par les Trollocs. C'est ce vieil ermite qui a fait mon éducation et m'a appris le maniement des armes durant mes vingt premières années.J'ignore qui il était vraiment, mais sans nul doute bien plus qu'un vieil homme parlant aux loups.
A sa mort, j'ai hérité de ses armes, de ses livres et de quelques objets qu'il avait trouvés sur les corps de mes parents. Je suis partie, sans autre but que celui de me venger de ceux qui ont tué ma famille et de tous les Amis du Ténébreux.Histoire de faire bonne mesure... Peut-être pourrais-je savoir qui je suis...
Mon éducation a l'écart du monde me vaut une grande timidité qui peut faire penser que je suis une jeune fille fragile et sans défense. Il n'en est rien...Et le premier qui me marche sur les pieds va le découvrir! Non mais...
De mon père adoptif, j'ai hérité une démarche souple, que je perds en public, car je passe mon temps à tenter de passer inaperçue. Et donc, fatalement, à tribucher et à renverser tout objet à ma portée avant de m'empourprer bêtement...Je suis assez bonne au tir à l'arc, mais c'est surtout vers les armes blanches que me portent mes talents.
Je pense important de mentionner ici que mon cheval, Ebène (*Si l'aubergiste le voit noir, pourquoi pas...Mais Noiraud, c'est un peu trop crétin comme nom, tout de même...*), Ebène donc est doté d'un caractère assez irascible et d'une propension innée à tenter de mordre tout individu passant à sa portée, sans distinction de sympathie pour le Ténébreux ou non.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Le Grand Seigneur de l’Ombre vaincra! Oui, vous pouvez trembler, il sera bientôt de retour! Le Jour du Retour et la Tarmon Gai’don sont proches… et je serai de ceux qui lèveront l’étendard du Shayol Ghul et du Ténébreux!
Qui suis-je? Où suis-je né? Quel est mon vrai nom? Ou même qui sont mes parents? Tant de questions sans réponse… Je sais néanmoins que mon passé n’a pas été… plaisant : effectivement, si j’ai voué ma vie à servir le Ténébreux, si j’ai voulu oublier mon passé, c’est qu’il ne devait pas être souhaitable et enviable… D’ailleurs, les meurtrissures qui ornaient mon corps lors de mon « réveil » pour cette Nouvelle Vie en sont les preuves. Kror, « Renaissance »… oui, c’est ainsi qu’on me nomme au Shayol Ghul, c’est ainsi que m’a nommé le Maître.
Je me suis donc « réveillé », il y a de cela cinq ans, au Shienar, où nul ne m’avait encore jamais vu. J’étais couvert de blessures. J’ai été soigné à Fal Moran, où j’ai résidé pendant plusieurs mois. A la fin de ce délai, où avait été blessures ne se trouvait plus que cicatrices, ma guérison ayant été rapide. Je suis donc parti un soir, laissant la famille qui m’avait accueilli sans nouvelle, et abandonnant mon travail temporaire de Garde du Palais Royal.
J’ai alors parcouru le monde : Cairhien, Caemlyn, Aringill, puis Tear, Illian, de nouveau Tear puis enfin Lugard, dans le Murandy. Un voyage qui m’emplit de connaissances, d’expériences et d’aventures, mais qui ne m’apprit rien sur mon « Ancienne Vie », sur mon passé. Je me suis installé à Lugard, où je suis devenu « traqueur-de-voleurs » pour une durée de près d’un an, où finalement, un Demi-Homme, un Myrddraal, fut envoyé pour me donner une mission. Guère la première depuis ma « Nouvelle Vie », mais la plus importante sans aucun doute. Le Chef d’un petit Clan Trolloc avait été tué lors d’une escarmouche dans les montagnes. Je devais les réorganiser. Je m’y rendis et réussis avec succès ma mission : ces lâches et charognards de Trollocs avaient retrouvés leur vrai nature, la destruction et la guerre. J’y ai gagné une lame, une lame forgée dans le Shayol Ghul même, à Thakan’Dar, comme celle des Myrddraals, symbole de chef. Une lame qui ne blesse pas, qui tue. Mais un humain ne peut « gouverner » des Trollocs; je rendis donc le commandement au meilleur d’entre eux. Cette expérience, ces mois passés dans les Montagnes de la Dévastation m’ont forgé un caractère de pierre et un moral à toute épreuve : voir des Trollocs manger de la chair humaine tout en « vivant » avec eux a effectivement de quoi!
Je repartis ensuite pour une traversée du monde, toujours en quête de mon passé. Quelques fois, des émissaires, des Sectateurs du Puissant Seigneur, me contactaient, pour me donner des missions : assassiner un officier Blanc-Manteau par exemple, ou obtenir des informations sur les intentions d’une Noble Maison du Cairhien…
Mais un jour, qui n’est pas si lointain, j’ai ressenti de nouveau son appel, l’appel de mon Maître! Il met apparu en rêve, dans le Tear. Un rêve que je savais réel, bien que ce soit dur à expliquer. Quelle sensation de puissance de le revoir, lui, le Grand Seigneur des Ténèbres, le seul qui mérite de mourir pour lui. J’avais l’impression d’être la vie même, lorsque sa voix résonna dans ma tête, écrasant toutes pensées, tous sentiments.
« KROR, REJOINS LA COMMUNAUTE ‘LES ELUS’… DEPECHE-TOI, JE SERAI BIENTÔT DE RETOUR, BIENTÔT… DRAGONSLAYER, LE NAE’BLIS, POURRA T’AIDER. N’OUBLIES PAS « RENAISSANCE », SERS MOI LOYALEMENT ET TU AURAS… POUVOIR ET IMMORTALITE… »
Il ordonne et j’obéis. Désormais, je sors de l’ombre et de mon « inactivité ». Et c’est dans une auberge, que ma vie a une fois de plus basculé…
Mon destin va changer… en mieux! Je serai enfin récompensé de mes loyaux services…
Vella al’Garath est une jeune fille de 17 ans, originaire de l’Arad Doman. Elle a les yeux verts, de longs cheveux blonds-roux ondulés, une petite taille et l’air plutôt chétive. C’est quelqu'un d’intelligent, de volontaire, d’assez têtue, et comme toutes les Domanie c’est une séductrice accomplie. Elle maîtrise parfaitement l’art de la danse et de la séduction…
Son histoire
Elle vécut avec sa mère -son père étant mort avant sa naissance et n’ayant pas d’autre famille- dans la capitale : Bandar Eban. Sa mère, Mayassera, était une femme très belle, très séduisante, et tout aussi riche. Elle veillait à ce que sa fille unique ait l’existence la plus facile possible.
Sa fille, Vella, était -et est toujours- une personne raffinée et presque aussi jolie et tentante que sa mère. Elle partageait avec cette dernière un secret, qui eut une importance capitale dans sa vie. En effet Vella avait un "comportement étrange" dès l'âge de 13 ans. Il se passait toutes sortes de phénomènes inexpliqués lorsqu'elle était très joyeuse. Elle était aussi victime de migraines et de nosés quotidiennes. Mais elle refusait depuis toujours d’aller à la Tour Blanche pour demander conseil aux AS -expertes dans ce genre de problèmes.
Puis à l’age de seize ans Vella se retrouva seule : sa mère fut assassinée par un vide gousset. Cet accident l’affligea au plus haut point. Elle était la tristesse et la solitude incarné malgré les pressantes attentions des jeunes hommes qu’elle avait jadis séduit.
C’est alors que lors d’une soirée passée dans une taverne -elle avait pris la fâcheuse habitude d’aller danser pour les hommes, histoire de combler le vide que sa mère avait laisser dans son cœur- elle remarqua un homme particulièrement étrange. Il semblait taillé dans le marbre et avait une cape qui changeait au gré de ses mouvements.
Lorsqu’il remarqua qu’elle le regardait, il se dirigea droit vers elle, l’empoigna par le bras et la traîna hors de la taverne malgré ses protestations -et celle des clients. Une femme les attendait au dehors. Le visage lisse et sans age, ses yeux d’un bleus glacial…
« Jeune fille, je sais que tu es seule et malheureuse mais tu va te ressaisir parce que je t’emmène à la Tour Blanche -je sais et je sens que tu peux canaliser- que ça te plaise ou non ! » c’est ce que Vella retint du discours de celle ci.
C’est ainsi qu’elle se retrouva attachée sur un cheval -elle avait tenté de se sauver de trop nombreuses fois-, en train d’essayer de séduire l' homme qui la gardait pour qu’il la libère… sans succès. *cet homme est incorruptible !* Puis ils arrivèrent dans une ville magnifique. Elle était faite de tours toutes plus belles les unes que les autres et de ponts suspendus, tout ceci taillé dans une pierre d'une blancheur... étincellante ! Vella fut éblouie par la beauté de la ville -mais elle tenta de ne pas le montrer, la femme aurait été trop contente de la surprendre avec un air niais de paysanne !-. Là, elle fut détachée et un peu moins surveillée. L'homme partit seul en avant et Vella resta -en fait fut contrainte à rester- avec la femme. Profitant d’un moment d’inattention de cette dernière, Vella talonna son cheval, s’enfuit à quelques rues de la -elle fut surprise de voir que sa gardienne ne l’ait pas poursuivi- et décida d’attendre un jour ou deux pour repasser le pont le temps que son visage -surtout sa tenue en fait !- s’efface de la mémoire des garde du pont.
Trois jours plus tard, elle tenta de s’échapper mais les gardes de tous les ponts avaient son signalement et l’ordre de ne pas la laisser passer.
*Par la lumière, je suis coincée ici alors que je pourrais être en train de m’amuser avec un beau jeune homme à Bandar Eban !* Elle aperçu alors une auberge : Le tonneau Désincarné, et décida d’y élire domicile pour le moment.
Compétence dans le PU :
+1 pour l'esprit
+1 pour le feu
-1 pour l'eau
Voila longtemps que vous m'attendiez ? J'en suis navré mais des obligations me retenaient, vous savez ce que c'est...la routine... A ce propos un conseil: la fuir comme la peste!
Je me rappelle d'une époque ou je pouvais vaquer à mes occupations tout en sachant qu'une place au chaud m'était réservé, auprès de personnes qui m'étaient chères. Mais on s'en lasse je vous assure. Regardez moi, je vous parle et suis à des lieux de mon "foyer", les poches trouées et vides mais la tête pleine de toutes ces images fantastiques. Croyez moi, notre maison doit se trouver dons notre tête, faites de murs emplis des tableaux de nos souvenirs. Et des souvenirs....si vous saviez...Je me suis échappé de chez moi très tôt emportant seulement ma flutte et ce que j'avais pu faucher a ma tendre mère, pensant gagner moi même mon pain, la tête emplis de contes. Pour vous dire chaque pas qui me menaient hors de mon village me procurait de la fierté.
Hélas j'ais été vite désabusé….la liberté bien sur je l’ai acquise mais à quel prix ? Combien de nuits passées à me lamenter à la belle étoile ou à chanter dans des auberges malfamées ?
Mais la roue tisse d’une façon bien étrange et après s’être joué d’un pauvre bougre comme moi, elle m’a envoyé mon salut.
C’était un soir, alors que je m’exhiber pour un sempiternel spectacle sans succès, un homme est monté sur scène dans une envolées de cape aux couleurs chatoyantes. Il s’est placé à côté de moi et s’est mis à jouer de sa flûte, un air simple mais emprunt d’une certaine majesté qui se diffusait dans la pièce et éveillé l’attention de tous…Dès ce moment je ne l’ai pas quitté , il m’a appris ce qu’il savait, comment captiver un auditoire en fonction du lieux ou l’on se trouvait, quelle intonation prendre et a quel moment…..Puis un jour il m’a dit au revoir comme ça sans autre forme de procès, il m’a annoncé que j’avais trop de choses à découvrir pour rester avec un vieux ménestrel comme lui et après un de ces sourires mélodramatiques il disparut, me laissant seul pour la deuxième fois. Cependant a ce moment je n’étais plus désarmé et avait la ferme intention d’arpenter ce monde de long en large , de connaître les cultures propres a chaque régions et d’apprendre d’eux ce que je pouvais…et c’es ainsi que je me retrouve devant vous entrain de vous exposer ma vie, mais j’en suis désolé revenons plutôt à notre affaire.
Combattante émérite, originaire de la province reculée du Saldaea, Méliane a été repérée tardivement par la Tour blanche. Membre de la garde d’élite de Maradon, dont faisait parti jadis son père, elle canalisa longtemps sans vraiment sans rendre compte ; son usage du pouvoir unique se manifestant lors des combats par des phénomènes inexpliqués : force accrue, adversaires foudroyés sans raison, … L’utilisation « sauvage » de la Vraie Source entraina chez cette irrégulière les premiers signes d’une étrange maladie que personne au sein de son entourage ne savait soigner. C’est pour la sauver que les Aes Sédaï l’emmenèrent à la Tour contre son gré. Elles eurent bien du mal à dompter son caractère impulsif : ses 20 premières années de vie rude mais libre ne l’avait guère préparées à mener la vie rangée et disciplinée d’une Novice de la Tour. 5 ans d’enseignement intensifs lui permirent d’améliorer sa maîtrise de l’art difficile du canalisage et de bénéficier d’un enseignement général satisfaisant, qui combla en partie ses lacunes passées. Petit à petit, elle abandonna ses préjugés envers les Aes Sédaïs et découvrit leurs motivations profondes qui étaient finalement celles qui l’avait toujours animée depuis son engagement au sein de la garde de Maradon : lutter contre le Ténébreux et ses sbires.
Aujourd’hui, elle souhaite de son plein gré progresser autant que possible dans la maîtrise du Pouvoir Unique, se rendant compte, l’age aidant, qu’elle serait ainsi plus utile pour les siens que sur un champ de bataille.
Risquer sa vie pour l’honneur n'est plus une preuve de courage mais d’arrogance. Attaquer de front un adversaire n'est plus l’unique façon de le combattre. Construire un réseau de relations, conseiller les grands de ce monde, infiltrer des groupes d’influence peut se révéler plus payant. La patience devient une vertu plus noble que la témérité.
Toutefois cette dualité entre le combat par les armes et la maîtrise du pouvoir est toujours présente en elle. De son passé guerrier, il lui reste un farouche goût pour la liberté qui lui rend parfois pesant la structure rigide de la Tour. Bon vivant, elle apprécie beaucoup les moindres menus plaisirs de la vie, comme de partager une choppe de bière avec ses compagnons de forum ou d’écouter les vers parfois impertinents des Ménestrels.
Ses aptitudes et son goût pour le combat la pousse naturellement à souhaiter rejoindre l’Ajah verte.
Durandal
L'histoire du Menestrel Durandal est pour la moins obscure.
Né dans le grand desert d'Aiel, ce jeune homme de bel consistance, prends des sa jeunesse la voie des mots. Prechant à la grande joie de certaines "la Danse des mots". L'Intelectuel dans son clan, n'est pas une chose extraordinaire, en effet la place forte des Aiels Goshiens contient une grande Biblioteque renfermant de nombreux ouvrages derobés a Tar Valon, mais egalement dans nombreuses cités lors de la Guerre appellée dans les Terres-Humides, la guerre contre les Aiels. Comme il a été dit, tout jeune il commenca a jouer avec les mots, et meme avec certains instruments de Patre. Des sa majorité, et la permission de porter les armes, il choisi la voie la plus pacifique et se declara "Chercheur d'eau", n'ayant pas ainsi a se battre, et a se delecter de la danse. Il passa ainsi de nombreuses années, a etudier le soir sous la tente de ses freres, de grandes saga, ainsi que les grands Cycles... Mais vint un jour, ou une caravane de marchands fit arret pres du campement, et il rencontra un menestrel du nom de Domar, ce dernier remarqua le jeune aiel, comme different des autres. Et lui raconta comment la fonction de menestrel s'exercait dans les terres humides.
On peut bien remarquer combien ce jeune homme est singulier. Un aiel deteste quitter son enclos et son desert, mais lui avait envie de voir le monde de ses propres yeux. Cette entrevue avec un menestrel, lui fit franchir le cap, et apres une semaine de marche et de chasse, il passa l'echine du monde, pour se diriger vers Caemlyn, ou il fit ses premières armes, en montrant dans une troupe de Theatre le "feroce aiel", de la "plus feroce tribu du desert d'aiel" En verité cela lui permit de se payer une petite flute de bois chanté, (qu'il avait acheté a un negociant tarabonnais) et de se confectionner sur la base de son manteau de route, une cape de menestrel...
Aujourd'hui Durandal par sa singulière origine, mais aussi par un gout certain dans la confection de chants et de balades, a obtenu une petite renommé dans la region du Tear, on ne sait pourquoi d'ailleurs, mais les Teariens apprecient une certaine forme d'exotisme... Il vit donc aujourd'hui aupres du seigneur de Tear, le dragon reincarné, heureux de servir la Lumière et d'aimer sa compagne, l'arbre de vie de ses chansons...
Hey, peut etre que vous le rencontrerez par ici, il aime a se promener dans la Pierre, pour faire partager a ces gentes dames et seigneurs, les grandes chansons de jours meilleurs...
Le petit nain qui contait l'histoire disparait dans un nuage de fumée
Lirkae
Pour ma part je viens du Nord, entre la Saldaea et l'Arad Doman, d'un petit village situé sur les bords d'une des rivière se jetant dans l'Arinelle. J'y ai vécu les 16 premières années de ma vie. Ma maison était très grande et très ancienne, de nombreux bâtiments en ruines, les dépendances, rajoutaient à son charme. Ma soeur, plus âgée, était une fille emplie de sagesse, très obéissante, toujours sérieuse...et, je le conçois à présent, elle n'était pas la compagne de jeu idéale, toujours empressée à rendre service, même si cela lui était pénible. Je passais mes journées à parler aux nuages, aux insectes, aux fleurs, très solitaire. Je contemplais la Lune la nuit, ainsi que les étoiles, exepté les jours de pleine lune, (qui m'ont toujours effrayés)où je restais cloitrée dans chambre, en compagnie de ma famille.
La forêt se situait à une centaine de mètres de la maison, toujours j'empruntais ce sentier, et toujours je passais devant une cabane, couverte de lierre, mais qui, je le supposais, était sans doute très belle. Le chemin passant sous des sapins plus noirs que noirs m'effrayait, ils dessinaient sur la terre des ombres redoutables.Jamais je n'ai emprunté ce sentier !
Mon histoire commence où se termine une autre...
Un jour, j’étais en train de taper discut avec un ruisseau. Pas très bavard ce jour-là, j’en conviens. un louveteau vint s’abreuver à ce ruisseau. il était adorable, ses petits yeux semblaient me supplier. je sortis alors la baballle ! Le petit loup devenu tout foufou me sautait tout autour ! Je lançai la balle, il la rappportait ! Lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter,, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter…
Mais la nuit était tombée..et la lune brillait. Je laissais le louveteau épuisé, pour sortir de dessous les arbres….la pleine lune ! un frisson me parcourut le long de l’échine, je décidai de vite retourner auprès du ptit loup ! Quelle ne fut pas ma surprise d ‘apercevoir un homme debout, à l’endroit ou je me trouvais quelques instants auparavant ! Je ne pouvais que voir sa silhouette, à l’ombre des arbres, ma peur ancienne de la pleine lune commmençait à se justifier…Mon sang fut glacé lorsque je remarquais une femme à ses côtés ! Elle devait porter uen longue toge, suele sa taille fine pouvait la différencier…trop d’obscurité…L’homme s’effaça et elle s’approcha de moi…un mouvement perçu à droite me fit tourner la tête, ah mais c’est pas vrai ! un autre homme, encore, cette fois-ci agenouillé, près du ruisseau, et près de mon compagnon de jeu !!! La peur qu’il lui fasse du mal m’envahit, je regardais le ruisseau, puis l’homme à genoux…des jets en sortirent et vinrent l’éclabousser ! mon étonnement était à son comble. L’homme se redressa d’un bond, je remarquais qu’il avait les cheveux longs, il me dit, avec un accent de colère : « De toute façon, tu l’as tué, par épuisement ou autre, il est mort ! ». Quel choc ! Plus choquée qu’attristée ! Je gardais la bouche ouverte, sans rien dire. entre temps la femme s’était avancée plus près. Une boule de lumière dans la main, cela éclairait son visage, je pû constater qu’ele était d’une grande beauté, une des plus belles femmes que j’ai jamais vue, les hommes devaient se retourner sur elle dans la rue…une deuxième chose était qu’elle regardait plus les alentours proches de moi que moi^-même..je me retournais vivement, au cas où un autre être apparaitrait encore, comme par magie ! elle posa enfin son regard plein de mystères sur moi…et elle commença à parler…à un débit de parole formidable !! Elle disait tant de choses que j’avais les plus grandes peines du monde à la suivre ! je me souviens avoir compris que, à cause de ce que j’avais fait (je n’ai jamais su si elle parlait du loup ou des jets d’eau), j’allais tomber malade, à en mourir, et qu’il me fallait l’accompagner pour que j’apprenne à vivre avec…trop de choses se bousculaient dans ma tête, ue idée saugrenue et têtue me vint, je voulais le louveteau ! je ne partirai pas sans le louveteau !! L’hommme prit alors le corps tout raidi dans ses bras et me l’apporta. il était plus jeune que ce que je pensais, un jeune homme en fait…mais néanmoins plus âgé que moi. Je pris le petit corps dans mes bras, et la marche commença. on se dirigeait vers le sentier si sombre, aboutissant sur la cabane abandonnée….La belle dame prit une feuille, qui se révéla ne pas en être une et la plaça sur la porte…après un chemineent de feuilles et de lianes, une entrée noire apparue. (cf plsu de descriptions dans la rdt) Il faydrait donc passer par là ? Mais ou est ce qu’on allait excatement ? Au sud me repondit-on. La dame prit la parole : « Si tu te perds ou te trouves face à un danger, appellr aramina, Klian ou Elann, et tu seras secourue ». Echanges de regards avec les trois, les hommes, à peine plus agés que moi, et Celle qu’il fallait nommer Dame Aramina, au visage si net et sans âge. Chacun son tour nous franchissames l’entrée. (cf sensations ds la rdt). Après une seconde, ou uen éternité, j’étais dans la plus profonde obscurité…je serrais le loup contre moi « Toutou », dis-je tout bas pour me rassurer..il tenait encore la balle dans la gueule. et puis la panique me submergea, je ne pouvais pas faire demi tour, je ne distinguais rien du tout ! « Elann ! », je criais ce nom presque au hasard. Une lueur, non deux lueurs apparurent. OUf ! Bientôt un halo de lumière entoura le petit groupe de 4. Nous commença^mes à marcher, on me dit que l’on se trouvait dans une voie…cela ne m’a guère avancée. je ne sais si c’était les instructiosn reçues, mais elann sembalit être tj à mes côtés, même s’il était loin, prêt à intervenir…Aramina et Klian échnageaient qq paroles, à voix basse.
Bientôt un an plus tard, le voilà telle que je suis : novice à la tour blanche. et si j’avais sû que ‘lon me forcerait à récurrer les marmites !!! J’ai hâte de pouvoir sortir de cette condition, hâte de savoir tout faire avec ce qu’on appelle le pouvoir unique. beaucoup de questions que je me posais eurent des réponses…mais pas toutes. par exemple, que faisait notre Amyrlin presque seule dans cette foret la nuit ?
Dernièrement, j’ai recroisé Elann dans un couloir(come ça, paf ! gaiement !), une novice a faillit nous surpendre ! Il était caché par un mur, elle a du me considérer comme folle ! Elann m’a alors demandé à être mon protecteur, officiellement…désormais, lorsque je revois Toutou (cf forum libre topic concours pour le voir) (je l'ai empaillé dès que nous sommes arrivés) je repense à mon village, mais il me permet aussi d’entrer en contact avec Elann…
† Galldren
On m’appelle Galldrenn. Je suis un Goshien de l’Enclos de la Rivière aux Cailloux. On raconte que je suis né d’une Vierge de la Lance et que les sagettes m’ont donné, comme la coutume l’exige, à une autre femme qui dès lors est devenue ma mère…C’est faux, bien entendu. Ma mère est et restera toujours Surena, et toute cette histoire d’adoption n’est qu’un tissu de mensonges inventé par Darelle des Shaido. C’est elle qui me l’a appris, voilà bien longtemps. Sa première-sœur était l’un des sagettes qui m’ont emmené après l’accouchement, m’a-t-elle déclaré…Et pour couronner le tout, j’aurais une première-sœur qui elle aussi aurait été confiée aux sagettes…Mais aussi bien, on ne peut pas faire confiance à une Shaido. Même les Sharaads ont plus d’honneur que ceux-là. J’ai posé la question à Surena, mais elle a affirmé que ce n’était que pure invention…Je n’aime pas réfléchir à la raison pour laquelle elle parlait si vite, ni pourquoi elle lissait sans même sans rendre compte sa vieille robe brune usée…
Mon père est mort dans un raid contre les Sharaads il y a près de huit ans. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de lui, si ce n’est qu’il n’était pas très souvent présent mais qu’il aimait ma mère plus que tout. Ma mère (oui ma mère ! Impossible qu’elle m’ait adopté !) s’est remariée avec un Goshien de la place forte de Shende quand j’ai atteint mes quinze ans. Elle est partie vivre avec lui, et je ne l’ai pas suivie. C’est ici ma maison à présent. Ici que se trouve ma famille…
Je suis un Aiel plutôt buté aux dires des sagettes, ce que je ne comprends pas, étant donné que quoi que je dise ou fasse elles finissent toujours par obtenir ce qu’elles veulent, sauf si leurs ordres sont en contradiction avec ceux de mon chef de Clan ou de ma société… En effet, ici chacun fait partie d’une société guerrière. Je suis un Aethan Dor : un Bouclier Rouge. Je me charge généralement avec mes frères de régler les conflits qui apparaissent au sein de l’Enclos.
Je n’ai pas bataillé beaucoup depuis ce jour. Je sais chasser , trouver de l’eau dans le Désert que nous appelons notre Terre Triple, et j’ai participé à plusieurs razzias contre les Clans ennemis, comme n’importe quel autre Aiel.
Il y a dix mois, j’ai été envoyé avec quelques uns de mes frères à la recherche du Car’a’carn. Nous avons franchi le Rempart du Dragon sans encombre, mais nous évitons les villes. Les Hommes des Terres Humides se rappellent trop bien le Péché de Laman et la guerre qui en a résulté, et nous ne sommes pas là pour tuer...
Je découvre peu à peu les paysages des Terres Humides…ici on peut trouver ce que ces gens nomment "rivières". La première fois que nous sommes tombés sur l'une de ces "choses", nous sommes restés interdit quelques bonnes minutes. Dans la Terre Triple, il est même impensable de trouver autant d’eau. Des rumeurs entendus dans un village par un de mes frères camouflé parlent d’eau qui tombe du ciel…je ne suis pas inquiet, mais j’espère tout de même que ce ne sont véritablement que des ragots de villageois…
J’ai rencontré un homme bizarre il y a quelque temps, accompagné d’une jeune fille sur la route de Tear. Je me suis approché pour les écouter, afin de vérifier si je ne pouvais pas avoir le fin mot de cette histoire de "pluie", comme j’ai entendu des gens désigner ce phénomène étrange…L’homme m’a repéré et a porté la main à son épée, moi qui pensait être bien camouflé…Je me suis voilé mais il m’a demandé si j’étais l’un de ceux que l’on nommait les Aiels, et après mon acquiescement plein de méfiance, il a remit sa lame dans son fourreau. Je me suis alors dévoilé (je ne tue pas si je peux l’éviter), et nous avons fait connaissance. L’homme a prétendu s’appeler Eltharion et la jeune fille Althéa…De bien étranges voyageurs par ces temps troublés, ai-je remarqué, et ils m’ont annoncé qu’ils se rendaient à Tar Valon…Ils n’ont pas précisé pourquoi, mais si je parierai mon bouclier de capar que l’homme au moins veut devenir lige, et la fille a un regard trop pesant pour être autre chose qu’une femme qui canalise…Je reste méfiant à l’égard des Hommes des Terres Humides, mais ces jeunes personnes semblent en contradiction totale avec ce qu’on en dit…
Nous sommes arrivés à Tear hier, mais nous ne nous approchons pas de la ville pour l’instant. Toujours pas de traces de Celui Qui Vient avec l’Aube, mais je ne perds pas espoir. Si tant est qu’il y ait encore un espoir pour mon peuple, puisque sa venue nous détruira…
Tear est une ville étrange : le ciel y est toujours gris et il n’est pas rare que l’on entende les grondements du tonnerre. Il n’y a pas encore eu de pluie, et j’espère qu’il n’y en aura pas. Cela dit, ce ne serait pas la seule chose surprenante que nous ayons rencontré sur ces terres…Ici,les hommes portent des culottes amples, qui se resserrent à la cheville. Certains ont de drôles de chapeaux de paille coniques sur la tête, et tous ou presque marchent sur de petites plate-formes de bois fixées à la semelle de leurs chaussures… Oui, une ville bien étrange que Tear. Un port apparemment, bien que j’ignore ce que cela signifie. Ceci dit, cet endroit aurait été un emplacement parfait pour l’un de nos Enclos : la cité est en effet située à coté de la plus grande nappe d’eau que j’ai jamais vue !! J’ai entendu certains appeler cette chose la "Mer des Tempêtes". Etrange nom...
Nous faisons toujours en sorte que personne ne nous voit, bien que cela freine nos recherches. Il y a deux jours, nous avons croisé sur la route un groupe de cairhiennins . J’ai essayé d’empêcher mes frères de les abattre, mais quand les hommes nous ont aperçu ils ont tiré l’épée…et après tout, ce ne sont que des Tueurs d’Arbre. Les briseurs de serments n’ont pas d’honneur. Ils méritent la mort. Quoi qu’il en soit, nous évitons les rixes autant que possible : nous ne devons pas révéler notre présence tant que nous ne connaîtrons pas l’identité du Car’a’carn. Celui-ci ne semble pas être dans la ville. Cela fait trop longtemps que nous sommes partis de la Terre Triple : nous n’avons pas vu des nôtres depuis des mois, et ma terre natale me manque terriblement….
Des rumeurs de Trollocs et autres Engeances de l’Ombre de retour dans le Désert me troublent : la Terre Triple ne serait elle plus pour eux "la Terre où l’on meurt" ? Nous devrions rentrer et vérifier ce qu’il en est…et cependant notre honneur nous pousse à continuer…Tear est agitée depuis quelque jours, on dirait qu’il se trame quelque chose…
Des rumeurs courent à Tear, de tant de bouches que cela ne peut qu’être vrai. L’Amyrlin n’est plus. Cela nous a profondément choqué. La Tour Blanche a toujours été symbole d’unité, même pour nous dans notre Terre Triple, et nous espérons que cela au moins ne changera pas. Je n’ai pas connu Aramina Sedai. Nous ne nous sommes jamais rendus à Tar Valon, et cependant je regrette sa perte. J’ai rencontré des Aes Sedai dans les terres Humides et toutes s’accordaient à dire qu’elle était une bonne dirigeante. C’est une grande perte pour le monde. Les temps changent cependant, et la Dernière Bataille approche. Nous devons retrouver Celui Qui Vient avec l’Aube. Seul cela compte à présent.
L’ Amyrlin est morte. Son héritière est une femme stricte, cassante. Je ne suis pas sûr d’avoir voulu connaître Aramina Sedai de son vivant si elle ressemblait un tant soit peu à sa remplaçante. Quoiqu’il en soit, nous n’avons plus rien à faire ici. Le Dragon n’est pas en Tar Valon, nos recherches ne nous ont mené qu’à un homme saoul qui prétendait canaliser en lançant des fléchettes sur des bouteilles.
Je me sens nostalgique ces temps-ci. Relia m’apparaît plus souvent. Je retrouve son visage sur ceux de mes frères et sœurs, sur des passants qui parfois même me sont inconnus. J’ai parfois le sentiment qu’elle veut me prévenir de quelque chose, d’autre fois il semble qu’elle veuille me foudroyer de son regard azur. Je me souviens encore de son parfum….J’espère que cela s’arrêtera bientôt, je n’aime pas être comme ça, j’ai la sensation d’avoir encore son sang sur mes mains.
Nous n’avons toujours rien découvert, et l’ennui commence à atteindre mes frères. J’ai beau les inciter à continuer mes paroles sonnent fausses et j’ai l’impression de tenter de me convaincre moi-même. Le Dragon n’est pas là, c’est évident. Pourtant je ne le recherche plus. J’ai rencontré une femme ce matin, une cairhiennine qui s’est révélée être une amie de l’Ombre elle aussi. Je l’apprécie beaucoup, elle me rappelle Relia par certains cotés. Elle a la même fougue et le même orgueil. Ses cheveux roux flamboyants scintillent parfois sous les reflets du soleil. C’est assez troublant. Elle sera une parfaite alliée. Aes Sedai à présent, elle me permet d’avoir des informations importantes et d’éviter les ennuis avec la Tour. Nous verrons bien où nous mènera cette histoire….
La semaine est passée à une vitesse incroyable. J’ai vu à mon grand désarroi l’eau tomber du ciel. Nous sommes restés silencieux à regarder ce que les gens d’ici appellent la « pluie ». Ce phénomène nous a tous fasciné et nous avons décidé de ne pas rechercher le Car’a’carn aujourd’hui. Nous retournerons à nos recherches demain, lorsque le temps se sera amélioré. Maelia (la jeune Aes Sedai de l’Ajah Noire) est revenue ce soir : elle voulait me prévenir qu’Aelghir est blessé. Elle prend trop d’initiatives seule, cela ne me plait guère, pourtant elle arrive à mener des missions que je pensais trop ardues pour elle et elle m’est très utile. Aelghir…j’ai rencontré cet homme il n’y a pas très longtemps, il me rappelle moi-même quand j’étais encore jeune. Il semble qu’il y ait beaucoup de haine et de rancœur dans son âme, et une tristesse indicible. Je ne prétends pas pouvoir le comprendre, mais je pense qu’il pourrait trouver ce qu’il cherche s’il rejoignait les ténèbres. Il a planté son couteau dans ma chair et fait coulé mon sang et j’ai vu son regard : celui d’un homme qui prend conscience de sa nature. Il est fait du même bois que moi, un bois plus sombre que l’ébène…
"Elle" est revenue, et ensemble nous sommes allés à la rencontre d’Aelghir. Il y a deux jours je suis entré dans son auberge et je lui ai parlé. Il me rejoindra bientôt je pense. En tous les cas, je me dois d’essayer.
Nous sommes arrivés au camp et une bataille rangée s’est engagée entre nous et Aelghir. Le bruit a alerté les Blancs Manteaux et eux ont alerté les liges et la garde de Tar Valon. En moins de deux c’est toute une armée qui est apparue à nos cotés , pour nous emmener moi et Maelia; et peut être Aelghir.
J’ai vu la mort en face de moi à cet instant, mais une horde de trollocs est a alors surgi des bois. J’ignore comment cela est possible, ni même qui les a envoyés, mais dans le chaos que leur attaque a engendré j’ai volé un cheval et emmené Maelia avec moi...
Je ne suis pas allé loin. Lors d’une halte, Maelia m’a parlé de Relia…La vérité est dure à entendre. Trop dure ? Peut être bien. Dans un accès de rage, j’ai tué cette femme et tout ce qu’elle représentait. Je suis las de la vie. La Roue qui a vu la mort de Relia aurait du disparaître, pourtant elle tourne toujours et je souffre toujours autant. Dans mon orgueil, j’ai cru bon de refouler au plus profond de moi la peine que m’inspirait sa mort, cette fin que je lui ai moi-même offerte. Elle n’aurait pas du me dire ces choses, elle n’aurait pas du découvrir ma nature…
Relia…Maelia…Elles sont mortes de la même manière, toutes les deux pour la même raison : savoir qui j’étais réellement, et me mettre à nu en toute franchise. C’est leur sincérité qui les ont tué ; l'une comme l'autre elles n’auraient pas du me placer en face de la réalité. Il est des hommes qui ne peuvent accepter leur propre façon d’être, qui préfèrent se voiler la face et ignorer leur coté sombre. Je ne suis pas fou. Je ne l’ai jamais été. Ce que j’ai fait, je l’ai fait en toute conscience, en sachant que ce n’était pas humain. Rien ne pourra me faire revenir en arrière. Rien ne pourra jamais me rendre mon âme.
Accroupi près du corps de Maelia, j’ai écouté le vent m’apporter les nouvelles de la bataille. Les trollocs sont probablement morts à présent, mais ça n’a pas d’importance. Rien n’a plus d’importance maintenant. Maelia me suivait peut être uniquement parce que j’avais promis qu’Il guérirait sa maladie que nulle Aes Sedai n’avait jamais pu éliminer, pourtant j’avais l’impression qu’elle acceptait de m’aider pour autre chose... Illusion ou vérité ? Je ne le saurais jamais à présent.
Le vent a balayé mon visage et a pris la forme d’une jeune femme. Relia….Dans un ultime murmure, elle a semblé m’avertir une nouvelle fois. Jibrille, ma presque sœur est sortie des profondeurs des bois. Cette odeur, ce parfum….La seule personne qui garde encore une place dans mon cœur, la seule qui puisse jamais m’apporter le repos. Elle sait. Elle a planté sa lance dans ma poitrine et je ne l’en ai pas empêchée. Elle m’a apporté une paix que je n’espérais plus, et pour ça je la remercierai toujours. Elle est la seule qui ait jamais connu toute l’histoire, celle qui porte en elle les restes de mon âme, les vestiges d’une vie qui fut une joie comme une souffrance.
Alors qu’elle levait son arme dans un ultime geste de délivrance, je n’ai pas eu le courage de lui révéler la vérité, celle que Saria du clan Goshien, la sagette qui nous mit au monde, me révéla un soir de tempête, et que j’avais promis de ne jamais dévoiler. Jibrille, ma presque-sœur…Ma sœur véritable, ma sœur de sang.
Nés d’une Vierge de la Lance, deux enfants furent jadis séparés. Elle fut confiée aux sagettes qui avait vu en elle un talent potentiel. Un an plus tard, je venais au monde. On me donna à Surena des Goshien, lui faisant promettre qu’elle m’élèverait comme son propre fils…
Le sang appelle le sang… Ironie du sort, je meurs de la main de ma propre sœur, ce sans même avoir pu le lui dire.
Mon histoire prend fin ici. Elle débuta dans la joie par un soir d’été et finis par une nuit semblable dans la souffrance. Je n’ai pas tout narré, pourtant il y aurait tant à ajouter. Qu’il suffise de dire que je n’ai pas toujours été cet aiel sombre au passé torturé, et que jadis j’aimais ma Terre Natale comme mon propre enfant…
Et si jamais vous pénétrez en Terre Triple, peut être verrez vous danser dans la tempête les âmes de Galldrenn et Relia, les amants du désert…Ce sera un bon présage, dit la légende, car dans la mort ils retrouvèrent leur humanité et leur amour…
Elann
Mon père était un soldat. Je ne suis pas sûr qu'il ait vraiment eu le choix, mais lors de la Guerre Aielle, tous les jeunes hommes ont été sollicités. Toujours est il qu'il s'est engagé au côté de l'armée de Laman. Je ne sais pas tout à fait comment il a rencontré ma mère, mais ils ont eu un fils. Ma mère a continué à suivre l'armée en marche avec bien d'autres femmes de soldats.
C'est dans le sillage de différentes armées que j'ai passé mon enfance. Après la Guerre Aielle, mon père n'a pas eu le courage de revenir à son village dévasté par les combats, et il est devenu une sorte de mercenaire. Avec le temps, il est devenu le chef d'un petit groupe qui loue ses services aux puissants de ce monde.
Quand j'ai eu 12 ans, il a décidé que je ne devais plus le suivre, parce qu'il ne voulait pas que je devienne soldat comme lui. Il faut dire qu'avec les autres enfants de soldats, on passait notre temps à jouer à se battre, avec des épées en bois ou des lances faites de bâtons. Il m'a placé chez un marchand Kandori veuf qui cherchait un apprenti pour lui succéder.
J'y ai appris la vie à proximité de la Désolation, la vigilance permanente et le goût de la vie. J'y ai aussi appris beaucoup sur la nature humaine, ironique sachant ce qui allait m'arriver peu après.
Il commençait à me confier des missions importantes d'approvisionnement de son commerce quand j'ai découvert mon étrange don. J'ai d'abord craint que cela ait à voir avec le Pouvoir, la malédiction suprême pour les jeunes hommes comme moi. Je ne me suis pas confié à lui, malgré sa confiance en moi. Un jour j'ai fini par fuir, en lui laissant une lettre où je lui expliquais que je ne pouvais pas rester, mais sans préciser pourquoi. Il a du être terriblement déçu.
J'ai erré quelque temps sans vrai but. Je vivais à moitié comme un sauvage dans les forêts des Marches, cherchant et fuyant tour à tour la compagnie des loups, mes frères. Tour à tour, je dépérissais chez les hommes, et je reprenais des forces chez les loups.
Soudain, j'ai perçu chez mes amis, mes frères, ma meute, un nouvel étonnement, proche de celui que je ressentais chez les loups à qui je me présentais. Un autre frère comme moi, un humain qui est à moitié loup, un autre homme aux yeux jaunes entrait en contact avec ma meute. Je ne pouvais pas le contacter moi même, mais le chef de la meute me traduisait ce que lui disait cet humain.
C'est ainsi que j'ai rencontré Klian pour la première fois, quelque part dans les forêts du Nord, au milieu d'une meute de loups à la fois intrigués et amusés. Les loups comme moi avions été tellement surpris que je n'avais pas prêté attention au fait qu'il n'était pas seul.
Klian, mon frère, était accompagné d'une Aes Sedai. Je fus d'abord pétrifé de rencontrer une de celles qu'on traitait parfois de sorcières dans le Sud, mais que l'on respectait énormément dans le Nord. Je ne savais comment me comporter devant elle. Mais Klian m'a rassuré, elle savait ce que nous pouvions tout deux faire et ne nous considérait pas comme dangereux. Cela n'avait rien à voir avec le Pouvoir Unique, donc les Aes Sedai pouvaient accepter notre existence. Elle nous conseillait pourtant la plus grande discrétion, car elle avait découvert ce don avec Klian, elle n'en avait jamais entendu parler avant, sans doute quelque chose de vieux comme le monde, mais qui avait presque disparu.
Rassuré, je devins plus curieux et leur demandait la raison qui les faisait voyager ensemble. Aramina Sedai expliqua qu'elle cherchait actuellement des jeunes filles et des jeunes hommes pouvant canaliser, les premières pour les amener à la Tour Blanche, les seconds, pour les neutraliser avant qu'ils ne deviennent dangereux. En temps normal, elle avait deux Liges qui l'accompagnaient et la protégeaient, mais pour ce genre de mission, elle préférait se présenter seule, sans montrer qu'elle était Aes Sedai, pour ne pas effrayer les jeunes filles et leurs parents, tandis que ses Liges s'intéressaient discrètement aux jeunes hommes trop chanceux, ou ayant un comportement curieusement changeant. Elle avait rencontré Klian par hasard tandis qu'elle traversait une région peu peuplée. Ils avaient sympathisé et il avait décidé de l'accompagner dans ses déplacements qu'il jugeait hasardeux aussi près de la Désolation.
Leur relation me sembla quelque peu ambïgue, mais je ne fis aucun commentaire. Je les accompagnais quelques miles vers la lisière de la forêt quand Klian et moi ressentîmes un appel de détresse d'un jeune louveteau. Simulatément, Aramina Sedai eut une réaction bizarre, à la fois d'inquiétude et de triomphe, comme si elle avait trouvé quelque chose qu'elle cherchait depuis longtemps. Nous arrivâmes au bord d'une rivière, trop tard pour le louveteau, mais à temps pour aider la jeune fille cause de la réaction de l'Aes Sedai.
Je me précipitais vers le louveteau tandis qu'Aramina Sedai, flanquée de Klian, se tournait vers la cause de tout ceci. Je me rendis bien vite compte que le pauvre petit était mort d'épuisement. Cela m'étonna profondémment. Je connaissais maintenant bien les moeurs des loups et de leur progéniture et il est rare qu'ils laissent les humains s'approcher et encore plus qu'ils jouent. Comment cette jeune fille avait elle pu développer une affinité avec un loup, sans pour autant avoir notre don ?
C'est là que je me souvins de la réaction de l'Aes Sedai. Sans doute avait elle utilisé le Pouvoir Unique, inconsciemment, pour attirer ce pauvre louveteau. Vu son âge, c'était certainement la première fois qu'elle s'en servait, et cela expliquait qu'elle l'ait tué sans le vouloir.
Soudain je fus violemment arrosé par la rivière, comme si elle avait pris vie. Je me redressais brusquement, énervé par la mort du louveteau et l'inconscience de la jeune fille et l'informais sans ménagement de ce qu'elle avait fait.
Je ne pus pas poursuivre, car l'Aes Sedai s'était approchée et parlait à la future Novice. Elle lui raconta de nombreuses choses sur le Pouvoir Unique, le danger qu'elle courait si elle ne venait pas avec elle, etc. J'écoutais d'une oreille distraite ce discours tout en observant la jeune fille, qui se révéla s'appeler Claire, une des seules choses qu'elle put dire au milieu du monologue d'Aramina Sedai. En la voyant confrontée à la volonté et au pouvoir d'une Aes Sedai, j'eus pitié d'elle. Elle allait être emmenée qu'elle le veuille ou non à la Tour Blanche "pour son bien".
C'est pourquoi je lui répondis plus gentiment lorsqu'elle me demanda d'une petite voix (wink.gif) de lui donner le louveteau. Je m'en saisis et déposais délicatement dans ses bras le malheureux. Elle semblait vraiment horrifiée de ce qu'elle avait fait malgré elle.
Ensuite, tout se passa très vite. Aramina Sedai souhaitait rentrer le plus vite possible à Tar Valon. J'ignore si le potentiel de Claire était la cause de cette précipitation ou si elle avait des raisons secrètes pour ramener une recrue à la Tour ou si elle n'aurait pas du en sortir, qui sait les raisons cachées d'une Aes Sedai ? Toujours est il qu'elle nous emmena par les Voies. Rien que d'y repenser j'en ai un frisson. Ce vide oppressant, ce sentiment permanent d'être suivi dans les ténèbres ... Bien entendu elle était la seule de notre petit groupe à connaître ne serait-ce que le terme Voies, étant donné l'abandon total de celles-ci.
Vous me demanderez "pourquoi donc es-tu parti avec eux ?" Je ne saurais le dire. Il est vrai que j'aurai pu rester dans ma forêt, avec mes frères, mais cette jeune fille livrée aux Aes Sedai m'avait touché. Même si j'avais eu instantanément confiance en Klian, je savais qu'il ne s'opposerait en rien à Aramina Sedai. Je sentais confusément que peut être, elle pourrait avoir besoin de moi.
Et dès notre entrée dans les Voies, mon sentiment s'avéra justifié. En effet, Aramina Sedai s'était avancée sur le Chemin, sans attendre la future Novice pétrifiée devant la Porte, qui commençait déjà à se refermer. Je restais un peu en arrière des deux autres et à ce moment, Claire m'appela par mon prénom. L'obscurité profonde des Voies était telle qu'elle ne pouvait déjà plus nous discerner. Ma vision très sensible de frère loup me permettait à peine de voir une ombre frêle devant la Porte. Je rappelais les deux autres et nous pûmes ensuite voyager de concert.
Je passerai vite sur notre voyage dans les Voies. Nous étions tous deux effrayés derrière l'Aes Sedai qui elle ne laissait rien paraître. Même Klian, qui la connaissait depuis assez longtemps semble t'il, osait à peine lui adresser la parole. Nous arrivâmes à Tar Valon au bout de ce qui nous sembla une éternité. Vint le moment des adieux. Je n'aime pas tellement me retrouver dans une ville, entouré d'une foule de gens et séparé des loups, le sentiment d'absence est alors tellement grand !
Je pensais ne jamais revoir la jeune Novice, désormais cloîtrée dans l'immense Tour Blanche. Mais plusieurs mois plus tard, tandis que je me trouvais près du lieu de notre première rencontre, les loups m'interrogèrent sur ce qu'ils percevaient chez moi, un certain doute sur mon attitude. Je pris alors une décision qui peut paraître quelque peu insensée mais la situation de Claire m'avait profondément touché, me rappelant sans doute ma fuite à la découverte de mon don. Je me dis qu'elle devait se sentir terriblement seule et prisonnière de cette Tour glacée.
C'est ainsi que je pris de gros risques en m'infiltrant dans la Tour pour la rencontrer, et lui proposer mon soutien en toute circonstance. Depuis, je rôde aux abords de Tar Valon, en compagnie d'une meute ou d'une autre, jamais loin de Claire, guettant ses rares sorties de la Tour.
† Aldevir
Où et de qui je suis né ? Après tout peut importe... Quand je serai morte, quand mes os blanchis viendront rejoindre la terre dont je suis issue, qui se souviendra encore de moi ? Que serais-je pour toutes les générations à venir de plus qu’un nom oublié, un visage depuis longtemps effacé des mémoires ? Mais puisqu’il faut en passer par là, je vais vous parler de moi... Du moins, je vais essayer...
Je n’ai pour ainsi dire pas connu ma mère, morte alors que je n’étais encore qu’une enfant pas encore en âge de tenir une lance. En fait tout ce dont je me souviens d’elle c’est sa voix... Une voix qui me fredonnait d’étranges et mélodieuses paroles dans des langues inconnues pour m’endormir le soir. C’était une menestrelle et tout ce qu’elle m’a laissé c’est le son de ses paroles qui me reviennent en mémoire quand je me sens seule. Je fus élevée par mon père, un fier Shae’en M’taal, dans le plus strict respect du Ji’e’toh.
La Terre Triple est un endroit dangereux et fascinant à la fois... Et si beaucoup d’adultes en ont peur, imaginez ce qu’il doit en être pour un enfant. Mais le désert ne m’a jamais inquiétée, je suis Aielle quoi qu’il arrive... Et il n’y a que dans cette étendue désertique, dépourvue d’eau, que je me sens bien.
J’eus une enfance insouciante, comme devrait l’être l’enfance de tout un chacun, jusqu’à un certain jour... J’avais dix ans et je m’en souviendrai toute ma vie. Il y eut une bataille entre deux clans rivaux, ce n’est pas une chose rare mais ce fut la première fois où je pris réellement conscience de ce que pouvait être une guerre. J’ai vu les hommes et les Far Dareis Mai se préparer, j’ai vu les lances se dresser et les shoufas s’abaisser, j’ai vu des ombres danser sous le soleil meurtrier... J’ai vu mon peuple danser, tournoyant en une ronde sanglante, sous la musique lancinante du fracas des lances, et mon cœur vibrait au rythme des attaques. Je crois que c’est ce jour là que j’ai compris que quoi qu’il arrive je ne pourrai partir d’ici, que je serai toujours inlassablement attirée vers cette terre inhospitalière et meurtrière qui coule dans mes veines et qui guide chacun de mes pas. Cachée derrière une dune, je regardais le combat comme si c’était un spectacle, et réellement c’en était un. La Danse... La Mort... C’est un spectacle dangereux mais qui dégage une sensualité et une force que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, et je ne pouvais en détacher mes yeux... Puis certaines formes ont cessées de tournoyer et se sont affaissées au sol pendant que des lances se brisaient. Le sable s’est teinté de rouge, mais je regardais toujours... Et même quand j’ai vu mon père choir sur le sol meuble je n’ai pas fais un geste... De toutes façons il allait bien finir par se lever, ils allaient tous se lever, et la vie reprendrait comme avant... Mais il ne s’est plus jamais relever, et tant d’autres avec lui... Et depuis cette époque j’ai ressenti un funeste attrait pour la Danse ; il n’y a vraiment qu’une lance à la main que je me sens vivre, et depuis cette époque, qui me paraît si lointaine, je n’ai cessé de m’entraîner. Je n’ai pas pleuré, j’ai enfoui mes émotions tout au fond de moi et j’ai continué à vivre comme si de rien était. Mais ce jour-là, en comprenant que mon père resterait lâchement au sol dans cette position ridicule avec tout ce sang grotesque qui maculait son dos et sa main à jamais ouverte comme pour tenter d’attraper une dernière fois sa lance qui gisait, en miettes, à quelques mètres de lui, je me suis jurée que je ne finirai jamais comme ça. Moi aussi je Danserai, moi aussi je sentirai que ma vie ne tient plus qu’à la lance qui est au bout de ma main, comme une prolongation naturelle de mon bras, et à la terre sous mes pieds, mais je ne finirai jamais comme lui !
Et depuis cette époque j’ai passé tout mon temps libre à manier la lance et toutes les armes qui étaient à ma disposition, dansant dès que l’occasion se présentait, mais en sortant toujours victorieuse.
Je ressens un dégoût profond pour la guerre mais plus que tout c’est mon mépris pour la défaite qui me pousse à avancer. Je ne veux pas spécialement être la plus forte mais je ne pourrai accepter d’être un jour vaincue. Et si cela m’arrivait je pense que sans hésiter je me donnerai la mort plutôt que de subir une telle humiliation.
Les autres membres de mon clan s’occupèrent de moi, je n’étais alors plus qu’une orpheline vivant au crochet des autres et je ne pouvais le supporter. Je ne me plaignais pas mais gardant mes rancoeurs au fond de moi je me suis tue, préférant souvent répondre par le biais de ma lance. Chaque parole est une faiblesse qui en nous dévoilant laisse une chance à l’adversaire. La petite fille gaie et rêveuse a fait peu à peu place à une jeune femme renfermée. Mais jusqu’à présent j’ai toujours su me montrer forte quoi qu’il m’arrive.
Mes paroles rares étaient autant de flèches acérées qui, lancées avec justesse, frappaient l’adversaire en plein cœur. J’ai étudié et lu autant que je l’ai pu. Et au fil des années j’ai commencé à douter et à m’interroger, ce qui me fit m’éloigner encore plus de mes frères aïels... Je ne reniai pas mon clan mais je l’ai toujours ressenti différemment de mes compagnons.
J’ai beaucoup voyagé, toujours seule, pour tenter de trouver la paix avec moi-même, mais j’ai toujours fini par revenir dans le Désert d’où je viens. Mes idées arrêtées sur beaucoup de sujets m’ont values pas mal de Danses improvisées, mais je n’ai jamais cherché à penser autrement simplement pour plaire aux autres.
La Mort m’a prit mon père et ma mère alors que j’avais encore besoin d’eux, c’est pour ça que chaque jour je la traque et la défie. Chacune de mes victoires me conforte dans cette quête, dans ce jeu...
J’aime choque les gens, car j’aime les voir ensuite se remettre en question sur leurs propres idées et leur comportement. Le Ji’e’toh coule dans mes veines mais j’ai choisi de lui donner ma propre interprétation.
Libre et déterminée quoi qu’il arrive, je sais que la seule personne à qui je pourrai jamais me fier c’est à moi-même. J’ai depuis longtemps perdu foi en l’humanité et j’erre où ma lance me porte en tentant de réveillé un monde déjà mort...
Nayla Al'Teamor
Je cueillais des baies pour le dessert, nous étions au printemps et elles pullulaient en masse. Mon père m'appela soudain, pas sur le ton enjoué habituel comme quand il m'appelle pour aller manger, mais sur un ton qui me figea sur place. Il me rappela comme je tardais, et je finis par bouger et lentement, très lentement, je marchais en direction de la maison. Quand je sortis des buissons qui me cachaient, je vis, à mon grand étonnement, une femme qui se tenait juste a coté de mon père, qui me transperça du regard dès qu'elle m'aperçut. Mon père vivait seul depuis ma naissance : ma mère ne survécu pas a l'accouchement et il ne se remaria jamais, son amour pour ma mère étant beaucoup trop présent malgré les années passant. Nous avions une coquette petite ferme au bord du Fleuve Blanc, tout au sud des Deux Rivières, nous étions loin des villages mais nous partagions cet amour tout spécial pour les bois, les animaux, le manque tout simple de gens, d'humains. Nous étions heureux. Et si j'avais su que cette femme allait m'emmener si loin, et que je ne reverrais jamais mon pays natal, avec mes moutons, mes volailles, mes arbres, ma ferme et surtout le pire, mon père, je ne crois pas que j'aurais consentis à la suivre. Je devais savoir plus tard, qu'elle était à la recherche de femmes comme moi, et qu'en cherchant dans ce pays qui disait-elle, possédait un sang fort, elle comptait bien trouver en quelques unes au moins. Elle avait fouillé tout le pays et en avait trouvé certaines qu'elle avait ramené comme elle me ramena. J'étais la dernière qu'elle avait trouvé donc je ferais le voyage avec elle au lieu d'être escorté par un de ses hommes de main. C'était une femme rondelette, plutôt jolie, et bizarrement, je n'arrivais pas à lui fixer un age, elle paraissait jeune, à peine plus vieille que moi d'après sa peau lisse, sans rides. Mais quelque chose dans son maintien, la profondeur de ses yeux, et les quelques cheveux blancs qui perçaient sur ses tempes, me dit qu'elle possédait bien plus que moi, surtout en sagesse. Je m'approchais, la femme me sourit. Je le lui rendis faiblement, elle me terrifiait, je ne savais comment. Mon père, m'expliqua calmement ce qu'elle voulait, et qui elle était. Au nom d'Aes Sedaï, je sursautais, on en racontait tant sur elles, dans les contes, que les anciens me narraient quand j'étais plus jeune, au coin du feu. Nous allâmes nous installer dans les confortables fauteuils de la maison. Je trébuchais au moins cinq fois en y allant d'un pas hésitant.
Elle prit toute l'après midi et les deux jours suivant pour m'expliquer ce que j'étais et en fin de soirée du troisième jour, je préparais mon voyage. Elle m'avait convaincue, mais quitter mon père, me criblait le cœur de flèches. Mais elle m'avait expliqué que pour quelqu'un qui avait le don de canaliser le pouvoir unique comme moi, de naissance, il était impératif que je suive un enseignement, pour m'empêcher de succomber à la puissance de Pouvoir. Je pense que c'est ça qui me décida.
Je fis un long voyage, très désagréable, l'Aes Sedaï me fit des cours tous les soirs tout le long du voyage. Et à chaque cours, je m'émerveillais du savoir que possédait cette femme, et de plus en plus une envie de devenir un jour aussi sage et savante qu'elle, grandit. Ainsi que l'envie de maîtriser cette chose que une fois j'arrivais à faire, une minuscule petite fumée, à l'endroit préparé, avec du bois pour prendre feu. Je voulais arriver à contrôler ce Pouvoir magnifique, je me rendais compte, peu à peu, de l'immensité que c'était. Plus tard vers la fin je réussis à allumer une brève flamme qui s'éteint tout de suite après. Mais en arrivant à la Tour, je voulais plus que tout, devenir Aes Sedaï.
En arrivant à Tar Valon, je fus éblouis devant cette cité légendaire, et je commençais tout de suite à suivre mon enseignement. Une autre Aes Sedaï vint et pris le relais. Elle entreprit de m'installer dans une petite cellule vide et froide, m'expliqua deux, trois choses joyeusement et me laissa, en prétendant devoir mettre mon nom sur une liste ou quelque chose comme ça que je ne compris pas tout à fait.
Je me retrouvais seule. Je déposais mes maigres possessions, quelques habits pris à la va-vite, et ma bague, qui venait de ma mère, accrochée a une chaînette autour de mon cou. Mais je n'eu guerre le temps de me reposer du voyage qu'on toquait déjà à ma porte. Je bredouillais quelque chose et la porte s'ouvrit.
Une jeune femme, d'à peu près mon âge, entra. Elle souriait, elle était plutôt jolie, elle m'expliqua qu'elle était Novice, elle aussi, que cela faisait un mois qu'elle était à la Tour Blanche, car c'est ainsi que se nomme l'endroit ou je devais suivre mes cours.
Elle s'appelait Althéa, nous fîmes connaissance, et même nous devînmes rapidement amies. Plus tard, je fis la connaissance de plusieurs autres filles, qui devinrent aussi mes amies. Nous formions comme un petit cercle de Novices nous étions toutes arrivées à peu près en même temps, étrangement. Il y avait donc Althéa, Akasha, Hévéa, Feldwyn, Claire, et bien d'autres encore.
Mais ensuite je me lassais bien vite de faire les corvées de ménage, et le récurage des marmites, heureusement, entre Novices, nous nous soutenions chacune ensemble.
Lors d'une exeptionnelle sortie de tar Valon, ou j'accompagnais l'Amirlyn de l'epoque *baisse la tete* nous sommes allés proche de l'Echine du Monde, pour négocier une paix avec les Aiels, j'y ai rencontré plusieurs Aiels, dont Galldrenn, Gondar, Aldevir, Durandal, et surtout Jibrille, qui devint par la suite, ma deuxieme soeur. Je me suis liés d'amitié avec eux, si on peux dire qu'un aiel peux être un ami...
Sur le voyage du retour, je rencontrai quelqu'un qui changea toute ma vie. c'etait un ex- blanc manteau,un peu perdu, mais il nous accompagna, inutile de vous expliquer ma surprise, mais ma Mère, le prit, et il s'engagea chez les liges, il avait le nom d'Hargol autrefois, son vrai nom est Ezekiel.
Celui ci serai devennu surement mon lige plus tard... Seulement il me trompa et me gava d'illusions... bref point de Lige pour l'instant...
Je porte une bague, accrochée à une chainette, qui me vient de ma mère, et qui m'aide à m'ouvrir à la Saïdar. Je sais me déplacer silencieusement, et sans faire de trace, je suis colèreuse, impulsive.
Je projete de devenir une Verte. Mes deux pouvoirs dominant sont : L'Air et le Feu.
Je suis en général assez colèreuse mais la Tour m'apporte au moin ... que j'arrive maintenant a plus me maitriser ... smile.gif
Aptitudes particulieres : je connais la science des simples, et je sais tirer à l'arc.
† McCoy
Des heures, des jours voire même des semaines que McCoy chevauchait sous une pluie battante. Le visage encapuchonné dans une long manteau et sous un chapeau en feutre ruisselant, son regard bien que déterminé semblait signifier une certaine absence vis-à-vis des éléments qui se déchaînés autour de lui. Seul le souffle haletant de sa monture, épuisée par tant de marche, rythmait le silence mystérieux qui recouvrait cette plaine baignée par une brume épaisse. Nul doute que beaucoup aurait renoncé à pareille chevauchée mais c'était sans compter la détermination de cet énigmatique personnage. Enigmatique! Aucun autre adjectif ne pouvait mieux le qualifier. On ne savait pas grand-chose de lui, certains doutaient même de son existence! On a cru le voir quelques années à Cairhien dans les coulisses du pouvoir, puis du côté de Caemlyn à la recherche d'un fabuleux trésor dit-on, on pense également qu'il a joué un rôle actif dans La guerre de succession entre les maisons du Cairhien après la mort de Galldrian Sue Riatin Rie, mais personne n'a pu le prouver. C'est un fin diplomate et il excelle dans l'utilisation de son sabre Katana dont il a appris le maniement auprès des guerriers du Shienar en cas d'échec dans ses négociations... Ensuite, on a perdu sa trace pendant des années... Et là, le voilà ressurgir du passé, tel un spectre décidé à accomplir une vengance!!
Soudain, au milieu de la brume, à la croisée des chemins, une fière échoppe apparût tel un vaisseau fantôme à la fois pleine de majesté et inquiétante au possible.
Suspendue par des chaînes à un portant, une plaque en bois, battue par le vent, laissée entendre un couinement strident. Gravée dans le bois, une inscription : l'Auberge du Tonneau Désincarné!
Il l'avait trouvé. Enfin!!
En posant pied à terre, il se jura que ce maudit Cairhienin le paierai de sa vie pour lui avoir donné de fausses informations quant à la localisation de l'auberge.
Les chevaux devant la porte et la fumée qui s'échappait de la vieille cheminée en pierre ne laissaient aucun doute. La maison était habitée et des clients certainement attablés. Lentement, il releva l'un des pants de son long manteau afin de laisser glisser sa main sur la tsuba, la garde de son arme. Comme tous les hommes en fuite, McCoy était quelqu'un de prudent et préférait frapper d'abord et poser les questions ensuite.
Lentement, il poussa l'épaisse porte en bois bardée de pointes en fer. Le vent s'engouffra dans l'ouverture poussant les pants de son manteau vers l'intérieur. Surpris par une telle silhouette, par la bourrasque glaciale qui pénétrait dans l'établissement et par le regard noir du cavalier, l'assemblée stoppa nette les conversations en cours pour jeter un regard attentif dans sa direction. Ce moment de silence sembla durer une éternité! D'un coup, la porte se referma, littéralement claquée par le vent. Aussitôt, les clients et le personnel de l'auberge se remirent en route comme une boîte musicale que l'on vient de remonter. Ce lieu était le repaire de bien des communautés, il y avait à boire et à manger, c'était le moins que l'on pouvait dire!
McCoy, s'approcha d'une table et s'assit lourdement, le poids du voyage se faisait ressentir sur tout son corps. Dans l'obscurité, derrière les tables chargées de viandes saoules, il cru apercevoir une silhouette qui n'avait rien à voir avec la faune ambiante. Il cherchait du regard quand sa quête fut brusquement interrompu par un aubergiste qui posa un pichet de vin en terre cuite sur table."
Et voilà mon brave! Je vous apporte pitence!
Hum... la couleur du vin à la surface du pichet ne lui inspirait que dégoût et résignation.
Alors que l'aubergiste lui apporter enfin de quoi se restaurer, il apercevait enfin distinctement la silhouette mystérieuse. Il s'agissait d'une jeune femme qui travaillait pour l'auberge. Elle avait un corset pourpre qui laisser passer une grande robe blanche lumineuse. Ses cheveux bruns, longs et fins reflétaient magnifiquement les lueurs des bougies. Ses grands yeux, sa peau fine et douce, ses petites lèvres... Ou là! Le narrateur s'égare!!
Hum... Bref, la petite était follement désirable!
† Barberousse
Je suis né il y a 22 ans en Amadécia, dans un petit village près d’Amador dont je n’ai plus souvenance du nom.
Mon père était un forgeron et je me rappelle qu’il était apprécié dans la petite communauté pour la qualité de son travail.
Je crois avoir eu une enfance normale babas, avec mon père pour subvenir à nos besoin, ma mère pour s’occuper de moi et des amis de mon âges avec qui jouer.
Seulement nous étions dans le pays maudit des Blancs Manteaux, et je ne sais pas si c’est un de nos voisins envieux qui nous dénonça, ou si mon père refusa de plier l’échine devant un ces rebuts de l’humanité avec la tête trop gonflée par le pouvoir de vie ou de mort qu’il lui avait été arbitrairement donné; mais le fait est que ma vie bascula à l’âge de 6 ans, quand par une pluvieuse journée d’automne, une troupe de ces êtres infâmes arrivèrent chez nous et prétendirent que mon père avait fait les pires ignominies.
Mon père s’en défendit, mais allé savoir pourquoi, il est plus facile de convaincre un Trolloc de devenir végétarien qu’un blanc manteaux que vous n’êtes pas un ami du ténébreux.
Ils tentèrent de nous emmener de force, mes parents et moi, mais mon père était encore jeune et une vie passer à travailler à la forge avait fait de lui un homme pour le moins massif. Ce jour là, je voyais pour la première fois mourir un homme et c’était des mains de mon père. J’appris plus tard qu’il était mort sous le dôme de vérité des inquisiteurs, et j’imagine aujourd’hui que son seul réconfort durant ses dernières heures de vie, furent que son sacrifice nous permirent à ma mère et à moi de nous échapper.
Après une course éperdue, ma mère réussie à nous faire quitter l’Amadécia et avec les maigres possessions que nous avions sur nous en quittant notre demeure, nous traversâmes le continent pour enfin échouer dans les Marches, là où les blancs manteaux ne nous retrouveraient pas.
Nous vécûmes ainsi pendant quelques temps à Shol Arbela en Arafel, assez misérablement je dois dire. Ma mère due travailler dans une taverne malfamée pour arriver à subvenir à nos besoins. Mais peut-être était-ce pour le mieux car c’est dans cette taverne qu’elle rencontra l’homme qui allait changer nos vies à tous les deux.
La raison de la venue du Seigneur Al’Torean dans un bouge pareil était totalement due au hasard, son cheval ayant perdu un de ses fers il n’avait eu d’autre choix pour s’abriter de la pluie que d’entrer dans la première auberge venue.
Ma mère lui servit un verre d’ale et le soir même nous partions sous sa protection en direction de son domaine, situé à la frontière de la Dévastation et il épousa ma mère seulement quelques jours après notre arrivée.
Il m’éleva comme son fils et me donna l’éducation d’un seigneur des marches. Ainsi j’appris à respecter les Aes Sedais pour leur combat éternel contre l’Ombre, à gérer son domaine mais aussi à manier l’épée.
Je me souviendrais toujours de mon véritable père, cependant ce fut Al’Torean qui m’éleva et je finis par l’appelé père, pour son plus grand plaisir.
Le jour de mon quinzième anniversaire, il m’emmena dans la dévastation avec ses hommes pour que je sache de quel danger nous protégions le reste du continent. Durant cette campagne je tuais mon premier trolloc.
Ce fut à ce moment que je décidais que l’épée ferait partie intégrante de ma vie. Et ce fut à peu près à cette époque aussi qu’on me trouva le surnom de Barberousse. Ce ne fut pas vraiment une preuve d’imagination débordante de la part de celui qui le lança en premier ce sobriquet, car une fois que les premiers poils aussi roux que mes cheveux apparurent sur mon visages, je fus loin de passer inaperçu dans une région ou tout les hommes ont des cheveux aussi noir que le charbon.
Enfin il y a quelques temps, il m’est apparu que combattre le ténébreux ne devait pas se limiter à de simples escarmouches avec des trollocs, quelques plaisirs que je prenne à les voir se tordre de douleur en essayant de récupérer leurs boyaux dégoulinants sur le sol après une éviscération.
Il est évident pour moi, comme ça l’est pour tout habitants des marches, que le plus grandes épines dans le pied du ténébreux est la Tour Blanche.
Aussi, avec la bénédiction de mon père, je fis mon balluchon et direction Tar Valon pour apporter ma contribution dans la bataille qui sauvera le monde.
† Ezékiel
Le couteau la transperça .Elle heurta le mur .De ses yeux livides miroitaient des larmes , glissant sur ses joues rougies .La lame blanche pénétrait sa chair, la plaie laissait s’échapper le précieux liquide rougeoyant . Appuyée contre le mur , elle tomba sur le sol .Ses mains couvertes par la vie ,essayaient vainement de retirer cette lame, fermement tenue par L’homme .
Peu à peu , la lutte perdait de sa vigueur , ses yeux se fermèrent ,ses mains lâchèrent le couteau .Ce dernier fut alors retiré avec une douceur remplie de plaisir , de délectation .Par la suite , L’homme transperça par deux fois le corps rougie et sans vie de ma mère.
Je chevauchais péniblement ,la neige vierge mettait en difficulté mon destrier .A cette époque , mes traits durcis par les années témoignaient de la dureté de ma vie depuis la mort maternelle ….vingt ans s’étaient écoulés. Enfin …des pas apparaissaient sur la blancheur , Je savais que mon impatience était mon principal défaut ,pourtant dans les cas semblables à celui-ci , j’atteignais un état de plénitude .Rien ne semblait pouvoir m’arrêter ou du moins me faire reculer …Des buissons frémirent à mon approche …Je retirais l’épée de son fourreau , il ne restait plus qu’à attendre …je le savais , je connaissais le refrain par cœur .Brusquement ,un homme vêtu de haillons se précipita en dehors de son abri et couru sans s’arrêter, sans affronter mon regard. Je laissais alors apparaître un sourire victorieux et fis tournoyer mon épée ,l’air siffla. Oui ! Cours ! Mon plaisir n’en sera que décuplé !.Sans plus tarder je me mis a la poursuite de ce paysan , ma lame rougie foudroya l’homme dans le dos , lui brisant la colonne vertébrale . Alors , je mis pied a terre ,regardant le pauvre diable se démener ,rampant sur la neige souillée . Pourquoi avait il cru pouvoir échapper à notre armée ? Croyait t’il vraiment survivre , alors que tout son village avait péri sous les flammes ? La mort que je lui donnait , m’apparue alors comme un acte qui m’était inconnu , celui de la compassion .Ne valait t’il pas mieux mourir rapidement plutôt que de souffrir dans ce froid infernal , pire encore , il aurait du reprendre sa misérable vie si la colère de l’hiver n’avait pas eut raison de lui . L’épée lui prit la vie , transperçant la nuque. La vie se mêlait à La blancheur.
Alors j’entendis une voix au loin , celle d’un éclaireur : « Sire , le Grand Commandeur vous demande , d’autres villageois ont pu fuir du village. »
Je sentais que mes forces m’abandonnaient , personne ne pourrait me venir en aide .Mon habit blanc , celui des Blancs manteaux, usé par le temps m’encombrait plus qu’il me protégeait du vent . Il était lacéré de toutes parts ,aussi mal au point que mon avenir qui semblait s’assombrir à chaque seconde .Mais ne dit-on pas que c’est durant les moments les plus pénibles qu’ une lueur d’espoir naît ? En tout cas , mon histoire me fit rencontrer un groupe de personnes , jamais je n’aurais penser un jour prédire ce qui m’arriva .
Faites le monter sur un de nos cheval , son état n’est pas alarmant mais il nécessite des soins …
Arrêtons nous ici , déposez le sur le sol , je vais l ‘examiner ….
Dame l’Amyrlin , serais je obliger de vous rappeler que c’est un Blanc Manteau , regardez ses habits ….
Taisez vous , et exécutez mes ordres ! ….Vous , Nayla chargez vous de soigner cet homme .
Je sentais l’eau sur mon visage , et découvrit une jeune femme brune , aux gestes si doux et si habiles pour nettoyer mon corps salis …sans le savoir , elle m’aidera à retrouver une vie honorable , et cette fois , elle purifiera avec effort mon âme …cependant tout son amour sera vain face à tout mon passé qui finira par me rattraper , un passé de souffrance , de douleur et de violence. Mais avant tout cela , j’empruntais pour elle , le chemin du liage, elle représentait alors tout pour moi .Elle seule me fit ressentir ce bonheur apaisant, contrairement à tout ce que je connus auparavant .Chaque jour sa pensée m’accompagnait lors de mes séances d’entraînement dans le Cours des Liges . Pourtant, tôt ou tard, je savais que tous les distractions qu’elle m’apportaient cèderaient face à ma cruauté , à ma nature de Roi sans divertissement .Je combattais cette idée , mais je compris l’inutilité de mes efforts lorsque je rencontrais Sire Aeldrinae .La personne qui ramena à moi tout ce qui m’avait construit auparavant , c’est à dire le spectacle de mon enfance , les traques durant mon service chez les Blanc manteaux , tout était voué à recommencer. Il dégageait cette qualité , cette pureté du sang qui m’interpellait, qui m’attirait . Jamais, je n’avais rencontré une âme aussi parfaite .D’autant plus que je sentais en lui une force qui le submergeait, une force opposée à la Lumière .Il représentait la proie idéale, la dernière , celle qui me fera totalement chaviré vers ce que j’avais toujours combattu .Ma nature se réveilla .
† Maelia
Maelia, Haut Siège de la Maison de Myneas en Cairhien. Unique fille de Tilen Myneas, le frère du roi. Découverte par Aria Sedai dans sa demeure seigneuriale, qui l’incita à se rendre à Tar Valon auprès de l’Amyrlin et de la Tour Blanche. Aria Sedai était une femme au regard dur et à l’expression sévère, mais lorsqu’elle parlait elle affichait toujours cet air soucieux, presque compatissant. Elle exigea que Maelia se rende à la Tour. Elle aurait voulu l’accompagner, mais apparemment ses propres affaires étaient de la plus haute importance. Ses paroles restèrent cependant gravée dans l’esprit de Maelia : « Si vous n’êtes pas novice à la Tour lorsque je reviendrai de mon voyage, vous saurez ce qu’il en coûte de braver les Aes Sedai ».
Maelia n’avait certes pas l’habitude qu’on adopte ce ton avec elle, elle était une fille noble, pas une quelconque paysanne, elle entendait qu’on lui voue le respect auquel elle avait droit.
Mais Aria était une Aes Sedai, et on ne discute pas avec ces femmes. De plus, apprendre à maîtriser ses dons était une occasion qui ne se représenterait pas de son avis à elle, et sa tête était pleine des mythes sur les prodiges accomplies pas les Aes Sedai au temps de l’Ere des Légendes. Elle partit donc, suivie de son escorte, et entra dans Tar Valon quelques mois plus tard. Elle avait beaucoup à faire ici, et son premier devoir était de trouver l’Amyrlin. La Tour Blanche se dressait fièrement dans un ciel aux couleurs d’été. La chaleur étouffante l’accablait, pourtant elle ne transpirait pas. Sa mère lui avait appris tout ce qu’elle savait. Les nobles ne pouvaient pas transpirer, c’était tout à fait impossible et intolérable. Incroyable que cette faculté n’ait rien à voir avec le Pouvoir. Juste un effort de volonté, disait sa mère. Ce n’avait pas été l’unique chose qu’elle avait eu à connaître, bien sûr. En tant que Cairhienine, elle connaissait toutes les ficelles du Daes Dae’mar, et le Jeu des Maisons l’avait sauvée de nombre de situations dangereuses. D’autres choses aussi, qu’on se serait plutôt attendu des Domanies. Comment s’assurer qu’un homme fera ce que vous lui ordonnez, au lieu de n’en faire qu’à sa tête. Comment adopter une démarche provocante mais pas trop, et attirer l’attention sur vous de façon à ce qu’ils ne puissent réfléchir convenablement. Des choses dont elle n’avait pas cru qu’elles seraient efficaces. Elle avait été détrompée. L’homme qui avait demandé sa main était certes un fils de seigneur, mais un imbécile bornée incapable de subtilité et qui avait traversé l’Amadicia, son pays, dans le but de demander sa main. Son père aurait probablement accepté, dans sa hâte qu’elle se marie et assure la succession de la lignée des Myneas. Une bonne chose que cet homme soit mort. Un accident lors d’une chasse, abattu par un sanglier, à ce qu’on lui en avait rapporté. Elle n’avait pas souhaité sa mort, juste sa fuite du pays. La lettre au Seigneur Brend n’était peut être pas assez explicite, il prenait trop d’initiatives seul. Elle devrait se méfier de lui, à l’avenir. Enfin, elle n’avait plus à redouter son père à présent. Tar Valon l’attendait, la Tour Blanche l’acceptait en son sein et elle allait enfin être utile…
† Aliséa
Du plus loin que je me souvienne, je ne me rappelle pas d’avoir été entourée par une personne sincère et aimante. J’ai été abandonnée quand je n’avais encore que quelques jours devant la porte d’un orphelinat ( plus tard j’appris que mes parents avaient été assassinés par des Myrrdraals et qu’un voisin m’avait emmenée à l’orphelinat du Fond de l’Etang). Dans cet établissement les femmes y régnaient en maîtresses de maison acariâtres. Elles prenaient un malin plaisir à terroriser les nouvelles venues et faisaient appliquer une discipline de fer à leur entourage enfantin. J’ai passé plusieurs années à essayer de m’affirmer, d’avoir une personnalité qui m’était propre. Seulement les intendantes de l’orphelinat prenaient cela pour de la rébellion et me le faisaient payer cher. J’ai connu les tortures physiques et morales alors que je n’étais qu’une enfant. J’ai mûri trop vite. Puis j’ai commencé à apercevoir le bout du tunnel car un jeune couple m’a adoptée. Ils ont eu une fille unique Sarah qui avait fuguée et avait été assassinée par un Myrrdraal. On m’avait toujours appelée Aliséa, ce prénom vient de l’elfe du printemps, celui-ci est la saison qui m’a vu naître. Mais cette femme me prénomma Sarah. Cette femme voyait à travers moi une réminiscence de sa fille disparue. Alors pour que je « ne meurs pas une seconde fois », elle m’enferma à double tour dans la chambre de sa défunte fille et avec moi tous mes espoirs d’une vie normale. La plus grande peur de cette femme était que je ne m’enfuis. Un jour j’ai essayé de lui faire entendre raison et je lui ai demandé de me laisser sortir. Elle me regarda étrangement et je vis un rictus amer se former au coin de sa bouche et là je sus qu’elle allait me punir de mon effronterie. Elle me dit que je n’étais pas une gentille fille et qu’une enfant qui n’était pas sage devait être punie.
Quand elle me punissait , elle choisissait avec soin son instrument de torture. Au début elle n’utilisait qu’un martinet, un fouet ou une ceinture puis elle s’essaya à des « engins » de sa composition… Je perdis la notion du temps, en restant isolée du reste du monde extérieur. Mais un jour, en m’apportant ma maigre pitance elle commit une faute d’inattention car elle me tourna le dos un bref instant. Cela m’a suffit pour attraper un vieux vase et l’assommer. Je courus dans l’escalier aussi vite que mes jambes me le permettaient, mon cœur battait la chamade, mes yeux étaient éblouis par l’aveuglante lumière du soleil. Néanmoins je poursuivis ma course en dehors de la maison et je trouvai refuge dans la forêt en compagnie des animaux et des éléments. J’appris à dompter la nature sauvage de certaines espèces et à m’aider de la matière que m’offrait cet abri opportun. Je vivais en harmonie avec l’eau, la terre, le feu, l’air et la Nature (ma mère nourricière).
Un jour, je fus interpellée alors que j’étais à la lisière du bois pour cueillir des baies sauvages. Une belle femme vint à moi, au début j’étais sur la défensive car les humains et particulièrement les femmes m’avaient beaucoup fait souffrir. Au fur et à mesure de nos rencontres, je compris qu’elle ne me voulait aucun mal et je commençai à la questionner sur l’anneau qu’elle portait . Et c’est à partir de ce moment-là qu’un nouveau monde s’ouvrit à moi : celui de la Tour Blanche, celui des Aes Sedaïs. J’ai réussi grâce à cette belle âme à me réconcilier avec la gente féminine et avec moi-même. Je pris la décision de combattre le monde des ténèbres, celui des Myrrdraals qui ne m’ont laissée aucune chance de vivre heureuse. Ils m’ont privée de mon enfance , de mes origines, de ma vie. Je ne retrouvais pas le repos tant que personne ne m’affirmera que nous n’avons plus rien à craindre du monde des ténèbres.
Liliana
Aussi loin que mes souvenirs prennent naissance, seul un sourire apparaît à mes yeux, celui de Rosana. Rosana…ce prénom résonne comme un écho à mes oreilles, bruit creux, sans sens pour moi, qui l’ai toujours appelé mère.
J’ai grandi dans un village longeant les cotes séparant Tear de la Mayenne, non loin de Godan. Rosana y exerçait ses talents de guérisseuse, mais sa réputation rayonnait dans tous les environs. Ainsi nombreux étaient les voyageurs qui parcouraient maintes lieues afin d’être soigné par elle. Certains seigneurs de Tear, après avoir entendu ses louanges au détour d’une conversation, souhaitèrent même qu’elle vienne auprès d’eux prodiguer ses soins, mais elle désirait, plus que tout, aider les plus nécessiteux. Mes journées s’écoulaient donc à la regarder tantôt soigner, tantôt conseiller ou écouter, et parfois, même, prier. Toujours marchant dans l’empreinte de ses pas, j’était son apprentie. Toutes ses années à être son ombre, me permirent d’apprendre énormément sur les simples mais aussi sur le cœur des hommes. La vie et la mort s’enlaçaient autour de chaque malade et j’assistais souvent à ce duel, sans merci, ou même Rosana ne connaissait pas la fin. Peu à peu, elle me laissa panser des plaies, puis appliquer des baumes, et enfin à prescrire des remèdes .
Mes rares moments de solitude, je les passais accompagnée de mon archet, à la recherche d’un son toujours plus mélodieux, recommençant inlassablement les mêmes morceaux, oubliant tout le reste et vibrant à l’unisson avec les cordes. Cette passion m’avait été transmise par un ami ménestrel de Rosana, qui, chaque année, venait nous rendre visite. Ces instants, en sa compagnie, étaient pour moi des moments d’évasion, plus libre que le vent il voguait au son de sa flûte, sans contraintes.
Un jour, elle me fit venir auprès d’elle, afin que nous puissions converser seules. Elle m’expliqua que malgré mon jeune âge, elle ne pouvait plus me garder comme apprentie car j’étais devenue une guérisseuse moi-même. Son savoir, immense à mes yeux, n’avait pas fini de m’être transmis, j’était indigne d’un tel titre. Mais avant que je n’ai pu prononcer le moindre mot, elle commença un long récit qui fut pour moi une révélation.
Sa route et la mienne s’étaient croisées alors que j’étais âgée, semblait-t-il, d’à peine 3 ans. La roue avait lié nos destins en me déposant auprès d’elle. Elle m’avait ainsi trouvé, seule, dans une de ses chambres, simplement vêtue, le regard hagard. Elle tenta, d’abord de comprendre comment j’avais pu apparaître en ses lieux, cherchant autour d’elle, nulle réponse ne lui fut donnée. Puis, me tenant par la main, elle arpenta, inlassablement les rues, afin de retrouver mes parents, mais aucun indice n’était resté, personne ne me reconnaissait. Elle décida donc de me garder auprès d’elle, puisque la lumière m’avait déposé sur sa route. Cette annonce, comme le levé d’un voile qui obscurcissait le jour, éclaircit bien des choses. J’avais vécu entourée d’adultes, ne croisant que rarement d’autres enfants, sauf quand ils étaient souffrants. Certaines de leurs paroles, que j’avais mises sur le compte de la fièvre, étaient justes en réalité.
Après un long silence, Rosana me tendit un pendentif, que je portais le jour où elle me trouva. Des initiales y étaient gravées. L-P, c’était le seul lien qui me retenait à mon passé. Elle n’en savait guère plus, et son regard, empli de tristesse, m’observait. Si je voulais tenter d’apporter des réponses, il me fallait partir.
Mon nom est Manro.
Je suis né à Pont Blanc en Andor. Mon père y était maréchal ferrand. Après quelques années passées à apprendre le métier (s'occuper des animaux, les soigner...), je décidai de partir découvrir le monde. Je voyageai queques mois en Andor et au Cairhien. Mes voyages me menèrent jusqu'à Fal Dara, au Shienar où je devins maitre d'écuries au service du seigneur Agelmar. Pendant les deux années passées au Shienar, je devins ami avec le maitre d'armes de la cité qui m'apprit à me battre et avec un homme du nom de Dahlian qui avait pour projet de devenir ménestrel. Puis vint pour moi le temps de reprendre la route. je décidai de redescendre vers le sud en direction de Tar Valon pour devenir Lige. Enfin, un soir je m'arrétai passer la nuit à l'auberge du tonneau désincarné. La suite, vous la connaisez ,mes amis.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Je me nomme Tarlic Haïgata. Aujourd’hui, je rentre dans ma 30e année. 29 ans et déjà si haut gradé. J’observe en ce moment même le Grand Port, où sont ancrés les puissants vaisseaux Seanchans. Je partirai avec eux, dans quelques semaines, quand tous les bateaux, tous les soldats et toute l’armada seront prêts. Bientôt, nous reprendrons les Terres qui nous sont dues, les Terres que nous avait légué le grand Artur Paendrag Tanreall, dit Artur Aile-de-Faucon. Bientôt nous serons de Retour…
Mon enfance fut plutôt dur : mon père, Noble Seanchan de Haut Rang, était jadis un Officier Supérieur, lui aussi, et il était à la tête de la –Prison– des Damanes de Seandar, la sublime capitale. Il a naturellement voulu que je suive ses traces, et c’est pour cela qu’il m’a entraîné toute mon enfance à cette tâche, faisant de moi un véritable athlète sur le plan physique comme moral. Mon éducation était basée sur un seul point : faire de moi le meilleur. J’appris le maniement de l’épée, de la lance et bien sûr de la petite arbalète, mon arme favorite car étant à la fois destructrice et furtive. A l’âge de 18 ans, j’étais déjà Officier. Mon père, tout comme ma mère, étaient fiers de moi, mais ils demandaient toujours plus et m’obligèrent à me séparer de ma compagne, Calenda, disant que je passais plus de temps à lui faire la cour qu’à m’entraîner et que j’oubliais les choses essentielles : être le plus grand et honorer le Sang.
Je peux les en remercier; grâce à eux, je n’ai jamais cessé de m’améliorer. Gagnant concours, duels, arrêtant la révolte de Famarald, où je me suis fait une réputation en tant que second Officier de Terre. On me demandait partout… lors de la campagne d’arrestation des Contrebandiers du Nord, ou même pour apprendre le maniement des armes au fils unique d’un membre de la Cour des Neuf Lunes. Mais toutes ces réussites, ces félicitations, font des envieux et des jaloux…
Il y a moins d’un an, j’ai été victime, un soir alors que je rentrais chez moi avec uniquement deux soldats, d’un attentat –il n’y a guère d’autres mots pour décrire pareil acte sur un membre du Sang-. Mes gardes du corps furent tués et, quant-à-moi, je m’en sortis avec une terrible blessure au flanc. Les trois mercenaires coupables de cette folie, furent arrêtés le lendemain même et condamné à mort. Je me souviendrais toujours de leur regard lorsque j’ai abaissé le pouce pour qu’on les guillotine : un regard qui signifiait « nous avons échoué ». Mais je dois encore et toujours me méfier, car aucun Chercheur de la Vérité n’a trouvé qui avait commandité cet assassinat.
Depuis, je suis monté en grade et me voilà Officier Supérieur et Capitaine de Vaisseaux. Prêt à partir pour le Corenne. Seulement, je ne devais pas être envoyé là-bas, pas en tant que Hailène. Le Haut et Puissant Seigneur Maliebris, désigné chef des Hailènes par la Cour des Neuf Lunes elle-même, ne voulait pas m’y envoyer. Il me disait trop jeune, inexpérimenté, chanceux et il prétendait que je devais ma place à mon Rang seigneurial. Et lui donc! Mais une fois de plus, le vent à tourné en ma faveur : le Haut et Puissant Seigneur Maliebris, paix à son âme, est décédé il y a dix jours. Oui, il était expérimenté mais âgé. C’est donc le Haut et Puissant Seigneur Thalame, ami de mon père ainsi que mon ancien mentor, qui a pris la tête de « l’Avant-Garde ». Lui, m’a pris comme aide de camp, ce que je n’avais même jamais espéré! Je suis donc le Seigneur Tarlic, Capitaine Seanchan, soutien de Thalame… Non, je suis bien plus! Je suis le Commandant des Hailènes, le grade juste légèrement en dessous de celui qui jadis m’appelait « élève »…
« Mon Seigneur Tarlic, le Haut et Puissant Seigneur vous fait demander. Le Navire Amiral est prêt et il aimerait que vous l’inspectiez avec lui. Si vous voulez bien me suivre. » Sortant de mes pensées, je pars sur le pont, à la suite du serviteur, où un remue-ménage d’hommes faisant des courbettes indique la présence du Puissant Seigneur Thalame.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Hum, hum ...
Mon nom est Antonius, Marcus Antonius.
Tonin pour les intimes, ceux-là se comptant sur les doigts de la main d'un manchot, donc ne vous avisez pas de m'appeler ainsi. Et baissez d'un octave lorsque vous vous adressez à moi.
Mon père était lui aussi, par un étrange hasard, un Antonius de son surnom Toine et comme il avait beaucoup d'intimes, on ne l'appelait plus autrement que Grand Toine, ça l'a marqué. Ma mère qui l'avait amère partit sur la mer avec son jules et nous laissa tous deux seuls à Caemlyn où mon père enseignait à de jeunes godeluraux à se battre à l'épée. Parfois il en saignait aussi si on le payait suffisamment pour ça. Pendant quelques années, mon père et moi, nous fîmes la paire mais comme il tomba amoureux d'une jeune fille au pair dont le père voulut lui couper sa paire, à lui, mon paternel a mis les bouts pour protéger le sien, de bout, et moi je suis parti en laissant la clé au pâtre. Comme j'aime l'action, je me suis engagé comme officier sur un navire qui chavira et je fus viré. Le virus de l'action m'ayant repris après un verre de rhum, plusieurs en fait, en fête, je me fis soldat mais être commandé après avoir commandé, comment donc ! très peu pour moi ! Je mis les voiles, au sens figuré cette fois et me voilà déserteur et déserté par toute ambition patriotique.
Aubergiste ! Ne dessers pas la table ! Je reprendrai bien un dessert après ma traversée du désert.
Où en étais-je ? A la case départ, comme un serpent qui se mord la queue ! Mais pour autant je ne me suiciderai pas, hein ! Comme j'aime l'action, j'attends juste qu'elle me déclare à nouveau sa flamme !
Je me nomme Elora et j’ai 17 ans. Mes origines je ne les connais pas. D’aussi loin que remonte mon souvenir, j’avais toujours vécu à l’orphelinat de Cairhien. Si je devais décrire en un mot mon enfance là-bas, ce serait solitude. J’ai toujours été mise à l’écart. J’étais rousse alors que toutes étaient brunes, j’avais les yeux gris alors que les leurs étaient noirs, j’étais grande alors qu’elles étaient petites. J’ai donc eu le droit à toute sorte de railleries et d’acte de « malveillance » : le vol de mes habits, des serpents dans mon lit … Mais elles apprirent très vite à ne plus me chercher querelles puisque mes vengeances étaient à la hauteur sinon plus de leurs attaques. Bref je passais mon temps à surveiller mes arrières et à envoyer des poings à celles qui me provoquaient. Evidemment lorsque j’étais surprise à me battre par une des surveillante ou par la directrice, c’était moi qui me faisais invariablement punir. Et lorsque dans un accès de rage je demandais pourquoi j’étais la seule à être punie, la seule réponse que j’obtins de la part de la directrice : « J’ai perdu mes fils lors de la guerre contre les Aiels ». Néanmoins j’étais nourrie, logée, blanchie, instruite et j’avais toute une ville comme terrain d’exploration les jours où j’escaladais en catimini le mur de l’arrière cour. Je me disais alors que je n’avais qu’à être patiente, attendre ma majorité pour pouvoir partir de ce lieu. Peu avant ma fuite de l’orphelinat à l’âge de 15 ans, des choses étranges se produisirent lorsque je me trouvais dans une pièce. Des bouteilles éclataient sans raison quand j’étais en colère, et lorsque je souhaitais qu’une des filles changent les mots méchants qu’elles venaient de dire, cette dernière était prise d’une migraine atroce. Un soir, alors qu’une fois de plus je me retrouvait au prise avec mes deux charmantes compagnes de chambrée pour une stupide histoire de chemise de nuit volée, l’une des deux réussi à m’attraper les bras tandis que l’autre eu l’audace de me pointer un couteau sur la gorge. Sans avoir aucune idée de la façon dont je m’y suis prise, toutes les deux furent projetées en l’air et allèrent s’écraser contre le mur d’en face. Stupéfaite et désorientée par ce qui venait de se passer, je mis quelques instants avant de m’apercevoir qu’elles ne bougeaient plus. En m’approchant je vis avec horreur qu’une marre de sang était apparue sous celle qui tenait le couteau. En la retournant je vis que son propre ventre avait servi de fourreau à son couteau. Je me mis à alors trembler de tout mon corps en me rendant compte de ce que j’avais fait. Jetant un regard vers l’autre fille, je constatais que celle-ci au moins respirait encore. Je ne sais pas combien de temps je restais là à trembler. Mais je finis par me relever et comme je savais que personne ne me croirai si je disais que c’était un accident, je pris mes maigres possessions, et partit sans un regard en arrière de cet endroit.
Pendant deux ans, j’ai voyagé de ville en ville, travaillant soit comme servante dans une maison noble, soit comme serveuse dans les auberges. Je finis par atterrir chez une dame qui vivait seul et qui avait besoin de quelqu’un pour l’aider à gérer son domaine. Avec le temps nous devînmes amies et lorsque que je lui racontai ce qu’il s’était passé à l’orphelinat, elle me dit alors que j’avais vraisemblablement la capacité d’utiliser le Pouvoir Unique. Elle m’expliqua qu’elle-même avait fait un séjour à la tour mais qu’elle avait renoncé à devenir Aes Sedai. J’avais enfin l’explication aux choses étranges qui m’arrivaient. Ma décision fût prise rapidement de partir pour Tar Valon, même si je regrettais de quitter la seule personne qui m’a témoigné un tant soit peu d’affection.
Me voici donc aux portes de Tar Valon, le cœur empli d’une détermination farouche à l’idée d’apprendre à utiliser le Pouvoir Unique.
Physique: environ 1m80, svelte, grands yeux gris, tâches de rousseur sur le nez et les joues, long cheveux roux ondulés jusqu'à la taille.
Capacité Pouvoir Unique
Esprit +
Feu +
Air neutre
Eau neutre
Terre -
Amyria Alton, Aes Sedai de l'Ajah Brune. Son Lige est Danner, le précédent, Olver.
Légèrement enrobée et de petite taille, elle a un fin visage (avatar) encadré d'une abondante chevelure châtain parsemée de fils d'argent.
Elle apparaît souvent lunatique et plongée dans des recherches sans importances, masquant un caractère insisif et purement axé sur les éléments pouvant avoir un lien avec le Dragon. Elle peut être maternelle et chaleureuse, comme extrèmement froide et sans concessions.
Elle reste Novice pendant cinq ans et Acceptée pendant six ans avant de devenir Aes Sedai. Elle était déjà Aes Sedai depuis de nombreuses années quand une toute jeune Méliane est arrivée à la Tour.
Certain pensent qu'elle est Aes Sedai depuis plus d'un siècle.
Pendant ses voyages, elle a découvert un certain nombre de petits angreals et de ter'angreals en tout genre.
Suite à une sombre histoire de "vol" de son futur Lige par une Verte, elle déteste cordialement tout ce qui se rapporte à cette Ajah et à ses membres, sentiment qui peut l'ammener à des décisions idiotes simplement pour humilier l'une d'entre elles.
Lieu où votre personnage vit actuellement : La Lumière en a besoin
Métier : Soldat
Famille : Une petite sœur, Lila, vivant encore a Far Madding chez les parents de Gauvyn , elle est apprenti d’une couturière .
Le père Deglaial est un Forgeron a Far Madding , sa forge appartient a l’auberge des Fetches tandis que sa mère est serveuse dans cette auberge .
Gauvyn a aussi un Grand Frère mort à la guerre contre l’Illian.
Il a aussi une femme a Amador , Ildra .
Histoire : Voilà bientôt Huit longues années que Gauvyn c est engagée dans l’ordre des Enfant de la Lumière non par dépit ou haine comme la plupart des autres mais comme visionnaire voulant changé le monde en mieux . A 22 ans après quatre ans de service il a épousé une Amadicienne nommée Ildra , il pensait pourvoir l aimé mais ses multiples campagnes font de lui un amant absent et un mari indisponible . Gauvyn fait souvent des rêves étranges ou un homme sans visage le regarde les yeux dans le vide puis tend la mains arrachant le cœur d’un homme puis rit aux éclats puis le visage du tueur apparaît révélant le visage de Gauvyn. Plusieurs personne trouve bizarre c est que lon accepte dans les enfants de la lumière cet homme qui fur autrefois un apprenti Lige une Aes Sedai ayant tenté de le tuer et se révelant etre une amie du tenebreux il prit la fuite après l avoir mis a mort a regret .
Physique : Gauvyn n’est pas a proprement dit un colosse comme la nature aurait voulu qu’il le soit , fils de forgeron , il a le teint basanée et buriné par la chaleur de la forge , ses yeux noir comme l’onyx s’harmonisent avec sa bouche fine et pale et son nez est long et pointu , il frétille quand Gauvyn sent une bonne affaire . Des sourcils fins et noir comme ses cheveux qui lui arrive a mi-nuque ceux-ci sont nattés et regroupé quelque fois en chignon pour les rencontres officielles . Du haut de son mètre quatre-vingt cinq bien des gens paraissent frêle a ses cotés . Des bras musculeux et un torse large , il a une longue cicatrice de l’oreille au menton qui n arrive pourtant pas a l enlaidir .
Personnalité :Gauvyn est quelqu’un de civilisé , il a pour habitude de parler avec délicatesse malgré sont physique de brute paysanne il en ressort un homme doux et sympathique et tandis que certain pense que les Enfants de la Lumière sont des Fanatiques ils se trompent bien souvent car c est un homme sans préjugé aucun , il a seulement constaté certaine chose au fil des ans qui l’on rendu imperméable a certaine souffrance de la vie , sa femme est pour lui qu’une vague silhouette et des mains douce plutôt qu’un être a aimé , il a pour mauvaise habitudes de sous estimés certaines personnes pour ne pas en avoir entendu parler mais il a pour lui une capacité a analyser une situation rapidement ce qui l aide considérablement dans sa voix. Le plus clairs de sont temps libre a jouer aux mérelles avec ses amis car pour lui se jeu ressemble étonnement a l art de la guerre . Il est souvent dégoûté par ses supérieurs imbu de pouvoir ou borné par des a priori et espèrent un jour peut etre pouvoir changé au mieux ce qui ne va pas dans ce monde .
Animal de compagnie : Son cheval « Pinacles » est son plus fidèles alliés dans la bataille .
Possessions de base : Possède une arme , un peu particulière , sa Claymore ( épée a deux mains ) est plus longue que les autres dessus est inscrit un certain nombre de chose dont une en ancienne langue . Donné quand il devint Lige , il la conserve en souvenir de ses erreurs passés .