La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com
Il est né à Caemlyn. Il y a passé son enfance dans les ordures et la souillure. Là où certain y voit une belle et grande cité, il y voit des coupes bourses et des raclures. Il a grandi dans le pire quartier de cette ville à l'ombre de la très honorée Reine...
- Pouah, je lui crache d'ssus à c't garce. M'en va lui faire découvrir c'que c'est qu'un homme mouai. Hein, t'en pense quoi touai. en s'adressant à l'homme ensanglanté par terre qui gémit suite à multiples coups qu'il a recu. Le pied de Krane lui broie la main. Alors t'y va payer sacrés nom de nom. Le gars qui me fait v'nir y veut son or . Ben t'a pas d'or alors y m'a dit de t'prendre un pouce. M'en va le contenter mouai. Il paie bien le zozieau. Sort un poignard et lui coupe le pouce de la main droite. Le pauvre malheureux laisse échapper un hurlement effrayant. J'reviens dans 2 jours. Qu't'y a interet à avoir c'qui faut, sinon j'te prends l'autre.
Amandor… Citée de lumière, capitale de L’Amadicia et ville aux milles merveilles. Quand on parle de ce lieu, on évoque surtout le dôme du soleil, les rues pavés et le grand palais. Mais on oublie souvent de parler de ses bas-fonds, de ses ruelles salles et de sa misère.
C’est là que j’ai grandit. Je n’ai jamais connu mon père et ma mère travaillait comme larbin dans une taverne minable des bas quartiers afin de nous nourrir. Elle est morte d’une maladie quelconque quand j’avais 12ans. A l’époque, ça m’avait laissé complètement indifférent, vu que je passait le plus clair de mon temps avec la « bande », une petite troupe de gamins de mon age qui hantaient les rues de la ville. Je n’était pas le plus agile du groupe, loin de là, mais déjà je brillait par ma ruse et mon intuition. C’était toujours moi qui dégottait les bons plants et les informations les plus précieuses. C’est ainsi que j’ai trouvé mon premier vrai boulot…
Quand j’avais quatorze ans, un type qui se prétendait ancien ménestrel est venu s’installer dans notre quartier. Comme tous ceux qui venaient vivre ici, il fuyait sans doute la justice d’un autre pays. Etrangement, il a réussi assez rapidement à ouvrir un petit commerce en tant que préteur sur gage. Et ça a fonctionné ! Le barde était plutôt bon négociateur et il s’est mis à faire de très bonnes affaires.
C’est là que ma géniale intuition s’est déclarée une nouvelle fois. Plutôt que d’aller lui chiper des trucs, ma bande et moi sommes aller le voir peu avant la fermeture de la boutique. Nous l’avons trouvé assis sur un sofa en train de fumer dans un appareil bizarre, il nous a appris plus tard qu’il s’agissait d’un narguilé venu d’un pays situé au-delà du désert.
Il nous à tout de suite demandé si nous pouvions lui rendre un « petit service ». Récupérer une potiche du peuple de la mer qu’un concurrent avait obtenu il y a peu de temps. Une fois le larcin terminé, le vieux marchant nous remis à chacun une belle pièce de monnaie.
Et ça a continué. De petits boulots en petits boulots, nous sommes passés au service du vieux ménestrel. Il nous envoyait faire du dégât dans la boutique d’un concurrent ou encore récupérer de la marchandise dans d’autres boutiques, voir même chez des nobles ou des bourgeois !
Il nous payait pour chaque service rendu. Mais la plus belle récompense qu’il m’ai faite, c’est de m’apprendre la lecture et les rudiments de l’écriture. Grâce à ça je pouvait lire les panneaux et les affiches ! C’était vraiment beaucoup pour un jeune homme des bas quartiers d’Amadicia.
Mais la roue en a décidé que mon destin était ailleurs. A seize ans, nous avions été chargés de cambrioler la maison d’un officier des blancs manteaux. Il avait dans sa bibliothèque un livre traitant des prophéties du Dragon extrêmement rare et très ancien.
Nous sommes parvenus à entrer dans son manoir sans trop de difficulté. Nous avions l’habitude de visiter ainsi quelques grandes demeures la nuit, mais celle-ci était certainement la plus luxueuse que mes yeux de petit voleur n’ai jamais vu ! Une fois la bibliothèque atteinte, notre petite troupe se mis à fouiller les lieux à la recherche du vieux livre. Alors que mes doigts parcouraient les rayons d’une étagère à la recherche de ce maudit volume, j’entendit soudain un bruit sourd : L’un de mes hommes avait trébuché sur le tapis et avait renversé une sorte de gros chandelier qui s’était écrasé sur le sol dans un terrible fracas. Quelques secondes plus tard, des pas sourds résonnaient dans l’escalier. Me saisissant du livre que j’avait sous la main, moi et les miens coururent à toute vitesse dans les couloirs en direction de la sortie. Des blancs manteaux et des gardes de la maison surgissait de partout me semblait-il et nous dûmes nous séparer. Par chance, je parvint à sortir de la demeure et à sauter le muret sans être pris. Dans ma main serrée je tenait toujours l’ouvrage que j’avait dérobé chez le blanc manteau. A la lumière d’une bougie, je déchiffrait laborieusement le titre : La voie de la lumière par Lothair Mantelar.
En rentant chez moi, j’appris que cinq des miens sont restés sur le parvis. La bande était finie. Dépité, je décidait de mettre en pratique les leçons de notre maître ménestrel et de feuilleter l’ouvrage que j’avais dérobé. Au début, c’était surtout pour tromper mon malheur et j’avais beaucoup de mal à lire les minuscules caractères étalés sur les pages, mais rapidement, je me perdit dans ce récit de morale et de valeurs que chaque être humain devrait suivre. De chacune de ces règles qui font de l’homme un homme. J’appris au fil de ma lecture que la noblesse n’est pas qu’un titre obtenu par le hasard de la naissance mais un idéal qu’il faut mériter par ses actes.
Lorsque j’ai finis ce livre, j’étais un autre homme.
Je suis resté longtemps à méditer sur ce que j’avais appris. Pour la première fois, un autre chemin que celui de voleur se présentait à moi. J’avais l’impression qu’une partie du voile recouvrant le monde s’était soulevé pour moi. J’avais l’impression d’en savoir plus que tous les habitants des bas fonds.
J’ai pris une grande décision. Désormais, je tacherais de suivre les règles annoncées par Lothair Mantelar. Je suivrais la voie de la lumière et me conformerait aux codes de l’honneur.
Quelques instants plus tard, je couru jusqu’au palais de l’officier des Enfants de la Lumière et je me rendit aux gardes. Ceux ci furent si sidérer de mes aveux qu’il appelèrent leur maître. Quand j’expliquais à celui-ci toute mon histoire, il en fut abasourdi. Il me dit de garder le livre et de m’engager chez les enfants de la lumière en guise de pénitence.
Durant cinq longues années, je fus un troufion parmi d’autres au sein de la grande famille des Enfants de la Lumière. Les épreuves et l’entraînement martial en vigueur à la caserne ont décuplé ma force et ma résistance ainsi que mes facultés martiales. J’ai appris à me battre et à me taire. J’ai acquis la discipline de fer propre aux Enfants de la Lumière ainsi que leur orgueil et leur fierté. J’ai également appris que les monstres de mon enfance, les Trollocs, les Myrdalls, les Aes Sedai, les liges et toutes les autres créatures du ténébreux existaient vraiment. J’ai pu voir de mes propres yeux la corruption et le malheur qu’apportent les amis du ténébreux et j’ai compris qu’avec ces gens là, l’honneur n’avait pas sa place.
Je fus assez rapidement remarqué par les supérieurs. D’abord par mes étranges manières et mon code d’honneur, puis par mes notions de commandement et mon intuition acquis lors de ma jeunesse aventureuse. Agé de vingt et un ans et après cinq ans de bons et loyaux services, on m’éleva au grade de lieutenant et on me confiât enfin une mission importante.
Je devais me rendre dans le Ghealdan et protéger les habitants d’une bande de pillards au service d’un faux dragon.
INQUISITEUR Je détiens la VERITE ! Tremblez, Amis du Ténébreux ! Multi d'Aelghir
Je me nomme Parsifal Melodrad. Je suis âgé de trente-cinq années. Officiellement. En fait, j'ai la sensation d'être beaucoup plus vieux. D'avoir vécu plus de choses que les autres. De bénéficier d'un regard bien plus acéré sur notre monde que les larves apeurées qui m'entourent. Ce qui me permet de les considérer de haut, sans aucun vertige, pas même celui du pouvoir. Le pouvoir que me donne sur mes semblables la voie que j'ai choisie. Je suis natif d'Andor, à l'ombre même du Trône du Lion. Etrange début dans la vie pour un Inquisiteur que de grandir au sein d'une cour inféodée aux Aes Sedai. Les habitants de Caemlyn ont un sentiment négatif à l’égard des Blancs Manteaux et leur haine des Aes Sedai. Mais très tôt, j'ai su que ces femmes, manipulatrices du Pouvoir Unique et des hommes, faisaient partie des amis du Ténébreux. J'ai appris, seul, à refuser tout compromis et toute magie. J'ai recherché en moi-même la Vérité et la Lumière et je les ai trouvées. J'avais la conviction de savoir ce qui est juste. Cette certitude brûlante qui me pousse toujours à démasquer les Amis du Ténébreux. Jusqu'à ma mort. Nul à Caemlyn ne se douta de ma conversion, ni au sein de ma famille, ni parmi mes amis au reste peu nombreux. Jusqu'au jour où je ne pus plus garder en moi ma haine envers les Aes Sedai et leurs séides et contenir mon désir bouillant de lutter contre le Mal. Je quittai l'Andor pour rallier Amador, la capitale de l'Amadicia, pays béni d'où les Aes Sedai sont bannies. Je n'avais pas encore tout à fait vingt ans. Accueilli d'abord avec circonspection du fait de mes origines, je donnai vite satisfaction à mes supérieurs et progressai rapidement au sein de l'ordre. Je choisis bientôt d'intégrer la Main de la Lumière, afin d'être à même de débusquer les Amis du Ténébreux par des disputations et des investigations menées sans faiblesse. Quelle meilleur moyen que la torture pour forcer les prisonniers à confesser une vérité que nous, Inquisiteurs, nous connaissons déjà ? Ma vie est vouée à la recherche de la Vérité et de la Lumière. Ma crosse de berger rouge sang m'octroie un pouvoir sans égal et je ne baisse le front devant personne, fût-il un membre du Conseil des Oints de la Lumière. Mon indépendance garantit la quête de la Vérité qui est le seul but de mon existence. Je ne reçois d'ordre que du Grand Inquisiteur qu'anime le même feu.
Vous me reconnaîtrez aisément. Je suis de haute taille, très mince quoique vigoureux. Mon visage ascétique enchâsse le regard intense de mes yeux pâles. On me disait beau. A Caemlyn, les jeunes filles essayaient sur moi leur vaines minauderies. Que m'importe la beauté ! Mon coeur ne brûle que de vaincre le Ténébreux !
Je suis compétent à l'épée et au couteau. Je suis bien sûr un expert en doctrine, disputations, interrogatoires et tourments. Mes réactions sont très vives, ma résistance à la douleur est admirable.
Tim Farstrecht, colporteur de renom devint amoureux fou de Âmélyse Bradour, fille aînée d’une des plus anciennes familles marchandes de la ville de Baerlon. Ils s’étaient rencontrés au marché de la Grand Place de Baerlon. Lui tentait de vendre ses tissus à la marchande qui tenait la boutique voisine du père d’Âmélyse qui, ce jour-là, aidait son père dans sa boutique de porcelaine importée. On ne peut pas dire que mes parents eurent le coup de foudre, mais en ce qui concerne les éclairs, il y en eut et spécialement après que celui qui allait devenir mon père ait brisé trois pièces de collection particulièrement affectionné (ce qui signifiait dans le langage de mon grand-père qu’il les avait payé très cher) de Gurdik Siropa, le père de Âmelyse. Bien sûr, ce fut le résultat d’un bien malencontreux accident (quand Tim et Âmelyse croisèrent le regard l’un de l’autre, Tim trébucha dans le tissu qu’il venait de dérouler pour la marchande et le reste du rouleau fit basculer la table où les pièces de collection trônaient), mais mon grand-père fut intraitable. Tim Farstrecht fut enjoint de rembourser les pièces (qui ne se seraient probablement pas vendues tant le prix était élevé, aux dires de mon père) mais Gurdik Siropa allait regretter son insistance avant la fin de l’année.
Tim dut revenir régulièrement et souvent à la boutique de Gurdik Siropa, mais je n’ai jamais pu demander à mère ce qui l’avait ému pour qu’elle en vienne à l’aimer à un point tel qu’elle finit par braver son père qui la menaça de la déshériter si elle devait suivre ce « colporteur de pacotilles ». À en croire mes tantes, Âmelyse n’aurait jamais suivi Tim si son père ne lui en avait pas donné l’idée. Quoiqu’il en soit, le lendemain de la menace, Âmelyse s’était volatilisée, tout comme Tim Farstrecht. Quand ils revinrent, un peu plus de deux ans plus tard, Tim remboursa ce qu’il devait toujours à Gurdik Siropa tout en lui annonçant qu’il avait épousé Âmelyse… qui était déjà grosse et sur le point d’accoucher. Grand-père accueillit sa fille aînée en pleurant, paraît-il, mais annonça qu’il ne parlerait plus jamais à Tim, ni à ses enfants. Ce n’était pas parce qu’on lui ramenait sa fille qu’on était pardonné. Grand-père a toujours eu des idées bizarres.
Je naquis un soir d’orage. Mes parents et mes tantes jubilèrent. Mon grand-père alla se saouler à l’auberge. Je grandis tout de même dans sa maison car père était toujours en voyage à cause de son métier. Il ne voulait pas offrir cette vie à sa femme qui l’avait vécu déjà trop longtemps, et non plus à sa fille. Grand-père tint parole. Il n’adressa jamais la parole à père. Il n’en fut pas exactement comme cela avec moi. Mes tantes m’ont raconté que durant les six premières années de ma vie, il m’ignorait, du moins en public. Plus d’une fois, l’une ou l’autre de mes tantes l’avait vu dans ma chambre, la nuit. On m’a même dit qu’il me chantait des berceuses, mais je n’en ai aucun souvenir.
Le souper se prenait toujours en silence, le soir, après le coucher du soleil. Normalement, je n’y assistais pas car on ne m’avait pas encore appris à me tenir en public, mais ce soir là, l’excitation était étrange et je pus, sans trop savoir comment, échapper à la domestique affectée à ma surveillance et me glisser dans la salle à manger. Grand-père recevait des gens importants. Assis dans sa grande chaise, il était impressionnant.
« Eminderala, viens ici tout de suite! Il est l’heure d’aller au lit. »
On m’avait retrouvé. Voulant la fuir, je m’élançai vers grand-père et grimpai sur ses genoux. Mes tantes m’ont dit que la domestique était aussi rouge qu’une tomate bien mûre quand elle se présenta devant tant de gens, et s’excusa mille fois. Mais ça n’était rien à comparer à ma mère, présente à table. Elle n’avait jamais voulu croire mes tantes, aussi était-elle grandement embarrassée de mon sans-gêne devant grand-père et elle voulait éviter un affront public. Comment aurais-je pu savoir que je n’étais pas sensée être sur les genoux d’un homme qui venait vers moi la nuit pour me consoler de mes cauchemars? Quoiqu’il en soit, grand-père me présenta à la dame assise à sa droite.
« Je vous présente Emin, ma petite-fille. Salue Soraine Sedai, Emin. »
C’était la première fois que j’étais en présence d’une Aes Sedai et ce fut une révélation à plus d’un point de vue. Je vis tout autour de la femme des images apparaître et disparaître, un peu comme des feux d’artifices, des couronnes, des éclairs, des feux-folets, mille formes qui venaient et disparaissaient. J’étais jeune et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier. Étrangement, j’étais fascinée par ses images qui venaient et disparaissaient et quand j’en parlais, personne d’autre ne semblait les voir. Je ne me souviens pas du reste de la soirée, mais par la suite, je reconnus toujours de loin Soraine Sedai, quand elle venait à Baerlon.
Grand-père mourut quand j’avais sept ans. Durant sa maladie, on m’interdit d’aller le voir, mais mère y allait et me racontait ce qu’il disait ou faisait. Il demandait souvent de mes nouvelles et je lui ai fait plusieurs dessins que mes tantes ont toujours conservés. Allez savoir pourquoi. Mère le suivit dans la tombe peu de temps après. En fait, on m’a dit que grand-père avait une maladie contagieuse et que mère, qui en avait pris tant soin, l’avait contracté. On a même craint pour ma vie. Mes tantes assumèrent mon éducation. Lorsque père revint de voyage, il rentra dans une vive colère qu’il dirigea vers mes tantes, bien sûr.
Le lendemain, il repartit et m’amena avec lui. Pour ne pas attirer trop l’attention de certaines personnes, père me coupa les cheveux et me déguisa en garçon. J’appris à cracher, à siffler, à jurer et à faire toutes sortes de trucs amusants réservés aux garçons. Au cours de ces voyages, j’ai rencontré plusieurs Aes Sedai, beaucoup de femmes, de rares hommes… Je faillis bien devenir le jouet des Aes Sedai pour un temps et père me ramena à la maison. Mes tantes furent ravies de me revoir. En leur racontant nos aventures, elles me firent comprendre qu’il serait beaucoup mieux pour tout le monde, y compris moi, de cacher ce que je pouvais bien voir autour des Aes Sedai ou de qui que ce soit d’autre, spécialement si c’était un homme. Elles avaient compris qu’une enfant avec un tel don ne serait qu’un instrument…
Plus tard, père et moi reprîmes la route et je pris garde de ne rien dire à personne de mes visions. Forcée à ne faire que de l’observation, je finis par contre par découvrir que certaines visions que j’avais se transformaient plus tard en réalité ou encore, que certains signes semblaient avoir une signification particulière. Je découvris également que je pouvais aussi avoir des visions de personnes qui n’avaient aucun lien avec le Pouvoir, mais toujours ces personnes étaient importantes… ou l’événement qu’elles allaient vivre l’était.
J’avais douze ans quand père, se sentant mal, décida de rentrer à la maison à nouveau. Il mourut peu après notre arrivée et mes tantes assumèrent mon éducation. La première chose qu’elles tentèrent fut de me faire mettre une robe. Lumière ! Y a-t-il quelque chose de moins pratique qu’une robe! Avez-vous déjà tenté de monter à cheval avec une robe ou de grimper dans un arbre ? Et courir ? Vous avez essayé de le faire sans trébucher dans vos jupes ? Qu’elles brûlent toutes ! Mais j’en ai porté… Mes tantes finirent par abandonner. Je ne cessais de les déchirer, où elles revenaient dans un tel état que même la réparation n’était pas envisageable. On abandonna les robes, mais pas le reste. On engagea des tuteurs qui venaient à la maison m’enseigner la calligraphie, les mathématiques, la géographie… et le maintien, l’étiquette… on tenta la broderie… Mais j’avais une jolie main.
À 20 ans, je décidai qu’il était temps pour moi de m’affranchir et me cherchai un emploi. Mes tantes étaient plus que suffisantes à la boutique. Un aubergiste m’offrit ma chance. Je n’ai pas travaillé là bien longtemps. Il fallait porter une robe… mais une robe, dans certaines circonstances, ne vous protègent pas tellement bien. Avez-vous besoin de précision ? Mais pourquoi devais-je porter une robe ? Plus jamais on ne m’y reprendra. Pour moi, ce sont des pantalons, un point c’est tout.
Je pris le parti de vivre de ce que je pouvais faire sans qu’il me soit nécessaire de porter une robe. Je rayais tous les métiers strictement féminins, et examinai mes aptitudes. J’avais une jolie main ? Soit, j’écrirais. Il y avait des gens qui ne savaient pas écrire, je leur serais en aide.
Un jour, une Aes Sedai se présenta à la maison. Je la reconnus aux visions que j’avais d’elle : Soraine Sedai. J’appris qu’elle était de l’Ajah Bleue et nous discutâmes bien longtemps et particulièrement de mes visions dont elle avait eu vent. Elle me questionna longuement et déclara, après m’avoir examiné, que ce n’était pas une manifestation de la Source. Je fus soulagée. Savez-vous qu’on vous force à vous vêtir d’une robe blanche quand vous êtes novice ? L’horreur ! Elle me promit d’écrire pour moi à la Tour Blanche et que je ne devrais pas m’inquiéter.
Ce soir là, j’eus un choc en me regardant dans le miroir. Autour de moi, pour la première fois, j’eus une vision dont la signification m’apparaissait claire. Le Dragon Réincarné était vivant, et ma vie, mon cœur, serait lié au sien. Je ressentis immédiatement la nécessité de savoir me défendre. Et comment combiner mon métier et cette nécessité. Après avoir discuté de la chose avec mon tuteur de calligraphie, il revint le lendemain avec la solution en me disant que c’était un excellent moyen de défense pour un écrivain. Il me présenta un stylet muni d’un tout petit mécanisme. Actionné, une fine lame, presque aussi mince qu’une aiguille en sortait. L’instrument était mortel s’il était bien utilisé. Il put m’en procurer plusieurs. Je les mis dans un joli étui de bois qui me servait d’étui à stylet. J’y avais aussi un pot d’encre. C’était parfait. Je me pratiquai à manipuler mes armes dans le secret de ma chambre et je me trouvais des manières de les placer sur diverses pochettes de mes habits ou encore dans mes manches.
Je m’appelle Petra. Je suis une Far Dareis Mai de l’enclos des neuf vallées des Aiels Taardad. Je suis née il y a vingt ans au cœur d’une famille désormais brisée.
Ma mère fut une Far Dareis Mai, mais dès le jour où son regard rencontra celui de mon père, elle abandonna la lance pour agripper de toutes ses forces l’amour.
Il aura ainsi suffit d’un simple regard pour faire fondre l’épaisse cuirasse de fierté et d’assurance de cette belle guerrière.
Il aura aussi suffit d’un simple regard pour faire naître dans le cœur de mon père le désir et l’envie.
Mais il aura seulement suffit de ma venue pour tuer ma mère alors qu’elle me mettait au monde.
Mon père s’en est trouvé abattu et inconsolable. Il a erré des jours et des jours dans le désert puis est revenu, aussi dur et ferme qu’un roc. Il m’a ensuite récupérée, allant jusqu’à m’arracher des mains des sagettes qui avaient commencé à s’occuper de moi. Il s’est alors chargé de mon éducation, m’initiant au Ji'e'Toh, à notre culture et surtout à la lecture. En effet, dans sa jeunesse, il a fait parti des nôtres qui ont traversé l’Echine du monde pour aller punir Laman et de ce voyage a rapporté quantité de livres et d’ouvrages.
Je me rappelle qu’étant âgée d’à peine quelques années, avoir passé des soirées entières sur ses genoux, écoutant ces histoires avec émerveillement. Mais je me rappelle aussi ne jamais voir vu un quelconque sourire poindre sur ses lèvres et
cela ne s’arrangea pas avec les années. Ses regards étaient toujours froids et distants, même quand ils se posaient sur moi, son unique reflet d’un passé envolé. Alors que je grandissais, le caractère de mon père se faisait de plus en plus ombrageux mais je ne l’en aimais pas moins.
Je compris vite pourquoi il me fuyait de plus en plus à mesure que le temps passait, en entendant mon entourage murmurer à quel point je ressemblais à ma mère. Les mêmes yeux verts émeraude, les mêmes cheveux châtains roux, le même port de tête. Tout en moi lui rappelait celle qui avait consumé son coeur et ce faisant ré ouvrait une plaie encore sanglante au plus profond de son être.
Cela me troublait et j’évitais de plus en plus mon père, à mon grand désespoir. Nous nous éloignions l’un de l’autre, immanquablement, irrémédiablement.
Vers l’âge de 15 ans, la situation étant devenue si insoutenable que nous ne pouvions plus vivre sous le même toit, moi lui reprochant son éloignement, lui me reprochant ce que j’étais, je décidais de devenir Far Dareis Mai. Une vierge de la lance, dévouée corps et âme au combat.
Cette enfance avait en effet distillé en moi le désir de demeurer éloigner des hommes pour toujours si ce n’était même plus. Je craignais leur effet sur moi et plus encore mon effet sur eux. J’étais belle et le savais, mais pour palier à ce
don de la nature, je me forgeais un caractère sombre et impulsif, presque sauvage. Je n’acceptais que la compagnie de mes sœurs et en leur présence me sentait rassurée et en confiance. Je devenais alors presque douce et souriante
en leur compagnie.
Jusqu’à l’âge de mes 18 ans, le monde tourna ainsi autour de mes sœurs que j’aimais et appréciais. Je me complaisais à me battre et à lancer rafles et combats, oubliant tout de mon passé.
Quand un jour, un doute s’empara de moi.
Par une chaude journée, nous étions parties, quelques sœurs et moi, en reconnaissance près de l’échine du monde, furtives et discrètes telles des ombres. Seule, je m’aventurais plus loin que prévu, me complaisant dans ce sentiment d’hébétude raffinée qu’est l’adrénaline des guerriers. Près d’un col, j’entendis un son étrange, comme une musique. Curieuse, je rassemblais mes
connaissances apprises dans les livres et en déduisis qu’une rivière ne devait pas couler très loin. Une rivière, ce mot m’était venu à l’esprit étrangement, je tentais de le prononcer tout haut mais écorchait le mot.
J’avançais toujours en me guidant au son et j’arrivais au pied d’une mince rivière qui pour moi était un torrent sacré. Tant d’eau, tant d’eau coulait près de moi. Je peinais à y croire. Silencieusement, je m’approchais et m’asseyais sur la berge, les yeux étonnés. Je penchais alors ma tête au dessus du cours
d’eau, prenant garde de ne pas toucher l’eau et vit mon reflet déformé sur la surface. Immobile, comme hypnotisée je ne bougeai pas, hébétée.
Quand soudain, un autre reflet apparut. Je ne compris pas au premier abord ce que cela pouvait signifier. Sortant de ma torpeur et de mon étonnement, je relevais la tête et surpris un jeune homme en face de moi, le regard amusé. Nulle peur ou crainte ne transparaissait dans ces yeux noirs, il apparaissait
paisible. C’était un homme des terres humides. Mon sang ne fit alors qu’un tour et sans m’inquiéter de cette eau qui nous séparait, je lui sautais dessus d’un bond, dégainant mon long poignard. Il ne bougea pas, n’esquissa pas un geste pour se défendre, ne cria même pas d’effroi de voir ainsi une aielle de si près. Assise sur lui, le couteau contre sa peau à lui trancher la gorge, j’étais prête à le tuer. Mais il continuait à me regarder, ses yeux profonds et brillants me transpercèrent le cœur. Je restais là, comme hypnotisée, muette. Il ne devait
pas avoir plus de dis sept ou dix huit ans. Je m’étais jurée de ne plus m’approcher des hommes, et encore moins ceux des terres humides, mais le mal était fait. Pourtant je les méprisais ces hommes des ces terres humides, ils n’étaient rien, mais lui semblait tout.
Je m’écartais lentement et me levais, le regard farouche, les joues en feu. Alors que je reculais pour repartir, lui laissant la vie sans savoir pourquoi, mon pied glissa sur la berge. Je faillis tomber tant j'étais troublée et désemparée mais le jeune homme me rattrapa d’un geste vif et prompt et me tint serrer dans ses bras. Je restais les bras ballants, interdite, ne comprenant plus rien, ni mon monde, ni moi-même. IL murmura à mes oreilles son nom, un simple nom :
"-Merendon Al Drenduin."
Je le répétais et lui murmurais le mien à mon tour :
"-Petra, Far Dareis Mai de l’enclos des neuf collines, des aiels Taardad."
Nous nous séparâmes simplement sans qu’un autre mot fût échangé.
Je jeta un regard de là où je venais, consciente que je devais rejoindre mes sœurs qui devaient déjà m’attendre. Je ne savais plus quoi faire, mon Toh était-il en défaut, avais je faillit en l’épargnant ? Je ne savais plus. J’étais une Far Dareis Mai et doutait. Qu’avais je fait ? Troublée au plus haut point, je me perdais.
Je reposais mon regard sur lui, les yeux perçant malgré tout, me souvenant de ce que j’étais finalement. Il sembla comprendre que je devais partir. D’une voix ferme, je lui dis :
"- Je dois retourner d’où je viens. Il le faut."
IL acquiesça de la tête, plantant toujours ce regard profond sur moi, me transperçant presque de part en part.
"- Nous nous reverrons un jour… je l’espère."
Je souris doucement et avant même qu’il n’esquisse le moindre geste pour me retenir, j’osais l’impensable en ressautant au dessus de la rivière. Je ne me retournais pas et continuais ma route en courant sans m’arrêter. Je retrouvais mes sœurs et nous retournâmes à notre camp au pas de course. Nous fimes plusieurs raids ce soir là dans le désert, ramenant du bétail et quelques
gai'shain. De toutes, je fus celle qui se montra la plus féroce et la plus sauvage, tant je désirais oublier cette rencontre qui avait fait vaciller mon cœur, moi une Far Dareis Mai.
Quand nous revînmes dans notre enclos, honteuse et ne sachant que faire, j’allais me confier à la sagette de notre enclos. Ma punition fut lourde, un homme des terres humides pensez vous ? mais rien n’effaça ce visage et ce regard, il était ancré en moi comme un souvenir. Le temps passa et bien que mon esprit garde en mémoire cette rencontre, je me dévouais corps et âme à mes sœurs, me jetant toute entière dans mon devoir. Par moment j’oubliais ce qu’il s’était passé. Au fil du temps, je m’habituais à cette pensée, loin de me gêner, elle me rassurait presque. Je ne voulais pas quitter mes sœurs, je voulais demeurer auprès d’elles, tout simplement. Je devais trouver le chemin de mon honneur.
IL y a quelques semaines, j’ai été envoyée porter un message de la part d’une sagette à sa sœur d’un autre enclos et quand je suis revenue on m’a annoncé qu’une partie des Far Dareis Mai étaient allées à Rhuidean. Ne désirant pas demeurer sans rien faire, je suis partie alors à leur suite vers les brumes.
Lige lié à Raichel Sedai Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos...Multi
La Roue du Temps tourne, les Eres se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légendes. La légende se fond en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié lorsque revient l’ère qui lui a donné naissance. Au cours d’une Ere que d’aucun appellent Troisième, une Ere encore à venir, une Ere depuis longtemps passée, du vent s'éleva dans la forteresse appelée Fal Dara.Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant, c'était un commencement.
Silan était un simple fils de maitre d'arme, il apprit tout ce qu'il pouvait avec son père au sujet du maniement des armes, se spécialisant dans le maniement de l'épée de l'arc et du baton. Sa mere quant à elle passait son temps a lui apprendre à lire, écrire, et lui inculquer des notions sur les differentes coutûmes, ou pays frontaliers.
Serviable il aidait le plus de monde possible, le plus souvent le maître forgeron, qui ne cessait de lui répéter qu'il n'y avait pas de meilleurs moyens de se forger un corps d'atlhète que de travailler à la forge.
Vers ses 19 ans, un fait marqua sa vie. Une Aes Sedai entra dans Fal Dara avec un lige..Par habitude il alla les saluer, car les Aes Sedai sont fort respectées dans les marches.
Le soir même, il finissait d'aider le maître forgeron, lorsque l'Aes Sedai lui rendit visite...Assez mature et intélligent pour son age, elle prit plaisir à parler avec lui pendant qu'il finissait sa tache, il apprit ainsi son nom, Laena..Laena Sedai...elle le taquinait lui disant que vue sa musculature, et son maniement de l'épée, il devrait se rendre à Tar Valon pour finir son instruction auprès des Gaidins, et peut être le choisirait-elle comme lige par la suite...Elle lui remit un collier, une pierre bleu turquoise montée en pendantif..Il la mit autour de son cou et jamais elle ne le quitterait...
L'Aes Sedai finit par repartir, laissant un dernier sourir à Silan avec les quelques mots " A bientot j'espere.."..
Il reprit alors sa vie travaillant sans relache, et à ses 20 ans, il partit pour Tar Valon pour suivre l'enseignement des Gaidins..
Des cris s’élevèrent du bordel. En ce froid matin d’hiver, un évènement extraordinaire venait de se produire. Après cinq heures de travail douloureux, Lilyan découvrait enfin le monde. Une joie particulière se lisait sur chaque visage. Certes de nombreuses naissances avaient eu lieu dans cet endroit peu commun, mais aucun garçon jusqu’alors, cette maison semblait prédestinée à être un toit n’abritant que des femmes. Parmi toutes ces prostituées, Lilyan ne sût jamais qui était sa mère naturelle, au grè des clients il était ballotté de bras en bras, de sein en sein. Sa jeunesse fut une période bénie entouré de tout l’amour du monde.
A l’âge de sept ans, son indépendance commença à s’affirmer de plus en plus, mais l’inquiétude de ses mères l’empêchait de suivre ses désirs. Résolu à explorer le monde, il mit donc au point un plan malicieusement concocté, et profita d’un instant d’inattention pour se faufiler hors du bordel. Son aventure s’arrêta quelques rues plus loin, une heure plus tard quand un client tomba nez à nez sur lui. L’heureux découvreur le ramena illico dans son foyer escomptant une belle récompense pour la prise qu’il venait de faire. Malgré les remontrances de ses mères, Lilyan n’en perdit pas moins son envie de liberté. Ainsi, une fois enfermé dans sa chambre, il commença à planifier une nouvelle évasion pour quitter sa maison dorée. Dés lors, il mit à profit la moindre faille dans la vigilance de ses gardiennes. Son acharnement frisant l’acte héroïque fût remarqué par les prostituées, qui comprirent, un jour, que cette indépendance innée ne serait jamais corrigée et que le cocon où elle le tenait était trop étroit pour lui à présent. Elles lui laissèrent donc peu à peu la liberté qu’il désirait si ardemment.
Sa vie prit ainsi un nouveau tournant. Le « fils des putains » comme l’appelaient les gamins des rues, subit les quolibets et les ruades de la population. Son opinion sur le monde en fut transformée. Cependant, malgré l’hostilité générale, il refusa de s’enfermer dans son refuge, il lui fallait faire son chemin seul. Il apprit ainsi à se défendre, à chaparder également. Plutôt futé et rapide, il s’avéra être un excellent voleur. Mais un jour, dans la foule il distingua un homme d’une grande prestance, son allure digne lui fit penser que sa bourse devait être à la hauteur des prétentions de son propriétaire. Néanmoins lorsqu’il tenta de dérober son butin, l’homme fit preuve d’une agilité qui laissa Lilyan admiratif, il leva la tête pour croiser son regard, et y trouva des yeux bleu acier, la dureté de son expression n’avait d’égale qu’avec l’honneur qui semblait s’en dégager. L’homme ne dit rien. Il lui relâcha la main, puis poursuivit son chemin. Lilyan le suivit. Arrivé dans une rue vide, l’étranger se retourna, lui faisant face. Lilyan lui demanda qui il était, l’autre lui répondit qu’il était lige. Une conversation s’en suivit. Le lige lui parla de la Tour, de l’honneur de sa communauté, et du devoir qu’il leur incombait. Dans ses paroles, Lilyan trouva enfin un modèle digne de respect, tous les hommes étaient auparavant, à ses yeux, dénués de bravoure et de respect, il venait enfin de faire une rencontre lui prouvant que cette idée n’était pas une vérité universelle. Il prit alors son courage à deux mains et lui demanda enfin :
« Pourrais-je moi aussi devenir lige un jour ?
- Tu es rapide et loin d’être stupide mais il te faudra changer tes manières. Rends toi à la Tour et tu pourras commencer à apprendre. »
Lilyan le sut alors, il serait lige ou bien il mourrait.
description: Volmos est un jeune homme de 18 ans qui vient du Shienar.Il est de haute taille.Ses yeux sont bleus et ses cheveux blonds.
histoire: Volmos a été élevé par son père, le preneur de larrons et ami, du roi Aesar togira.Il n'a jamais connu sa mère.C'est un bon tireur et comme tous les shienariens un excellent cavalier mais il combat rarement avec une épée.Son père lui a enseigné à se battre au baton et au poignard.Lorsque son père est mort au cours d'un accident de chasse, il est parti découvrir le monde.Au cours d'une halte dans une auberge, il rencontra une Aes Sedai ainsi qu'un lige.Au Shienar, les Aes Sedai étaient respecté et il se dit que les défendre serait une noble cause.Il partit pour Tar Valon....
funambule sur le fil de mon dessin,j' ai rendez-vous pour danser avec l'ombre.ma feuille est tombée ,mon bâton pour la venger
[i]les caravanes se consumaient,éclairant les corps de ceux qui étaient ma famille.je ne sais combien de temps a passé lorsque ce guerrier m'a trouvé enfant errant au milieu des cadavres,couvert de cendres et du sang des charognards."tu as perdu ta voie,laisse-moi t'en montré une autre"...
il m'appris le maniement des armes,la stratégie,la chasse,me poussant dans mes retranchements.je n'ai jamais su son nom et,en vérité, cela m'importait peu.je vécu dans les montagnes de la brume de nombreuses années,goutant chaque instant de cette existence.mon coeur me poussait à assimiler tout ce que cet homme pouvait m'apprendre,car il fallait que je me prépare.il faut que je sois pret!
un matin, je me suis réveillé seul dans notre campement,la seule trace de mon compagnon...un mot:
"nos voies se séparent ici,enfant,puisse le créateur t'assister dans ton destin.la feuille est tombée pour toi mais il te reste le bâton!"
mes fontes sur le dos,je suis descendu de mes montagnes.j'ai du m'acclimater aux gens,aux villages et aux villes.louant mon bras et mon bâton a des négociants en manque d'hommes.m'acquiérant une réputation qui contrastait avec mon jeune age,me liant d'amitié avec certains de mes compagnons dont témor.mais mon coeur ne s'en contentait pas,me criant que cette vie n'etait pas la mienne.témor et moi passions nos soirées à jouer aux dés et voler des soupirs à de fraiches jeunes filles.certains soirs ,nous restions aux abords du convoi,j'écoutais témor qui me parlais avec passion de cet homme...le dragon.après ce travail,il me proposa de se joindre à lui pour gagner le ghealdan où on disait que se trouvaient les partisans du dragon.
le premier village du ghealdan dans lequel nous pénétrâmes fut pour nous un choc.ces gens avaient peur.nous comprîmes pourquoi...
un rassemblement de gens entouraient une poterne au bout de laquelle pendaient une famille ,enfants compris.au pied de la poterne,une dizaine d'hommes armés en entouraient un autre qui criait aux gens que ceux qui ne soutenait pas le seigneur dragon devrait le payer.en une seconde tout bascula,un couteau jaillit dans ma main et fila dans la poitrine de l'homme.témor frappait avec toutes ses forces tout en me poussant vers les chevaux.je me retrouvai en selle sans m'en rendre compte,témor me criant de me hâter tout en me faisant jurer que je ferais payer ses fils de chèvres pour leur crimes.donnant une claque à la croupe de mon cheval,je l'entendis une dernière fois crier :"pour le seigneur dragon!".
je fuis dans le crépuscule,me joignant aux cohortes des gens fuyant les faux partisans du dragon et appris la venue d'une armèe.la bande de la main rouge...à présent,je sais où ils se trouvent.ils trouveront peut-être quoi faire de mon bâton.
Merendon Delovinde naquit il y a de cela vingt ans à Cairhien, au sein d’une maison noble proche du trone, les Delovinde. La guerre des aiels, venus punir le coupeur d’arbre et le briseur de serment vint endeuiller la ville et plus particulièrement sa famille. Son père mourut dans d’étranges circonstances, tués selon certains lors d’une embuscade Aiels. C’est ainsi qu’à peine mis au monde, Merendon était déjà en partie orphelin.
Sa mère, une femme d’autorité au caractère fort et entier, fit tout pour offrir à son fils bonheur et insouciance. Malgré sa tristesse et sa souffrance d’avoir perdu son mari, elle n’éleva pas son enfant avec le désir de vengeance au creux de ses reins. Pour éviter tous souvenirs douloureux pour un temps, elle alla se réfugier dans une de leur propriété à l’ouest de la capitale durant toute la jeunesse de son fils et s’occupa de son éducation avec dévouement et entrain. Il arrivait parfois qu’elle s’absenta quelques jours par mois pour se rendre à Cairhien mais elle revenait toujours souriante.
Ainsi, Merendon grandit, découvrant la vie et ses joies comme ses peines avec simplicité. Pourtant, il montrait une maturité précoce pour son âge, posant les questions qui dérangeaient, énonçant des vérités qui blessaient.
A l’âge de 12 ans, sa mère décida qu’il faudrait rejoindre la capitale définitivement. Sa retraire campagnarde prenait fin, le temps de Daes de Mar reprenait avec entrain. Merendon se retrouva ainsi plongé dans le jeu des maisons, mais loin de s’y perdre, il s’avéra être naturellement un habile et talentueux joueur. Parfois insouciant, il se jouait des finesses et des attentions avec hardiesse. L’éducation de sa mère avait porté ses fruits. IL suivit en même temps une formation auprès d'un maitre d'arle et brilla par son habileté et sa hardiesse
Vers l’âge de 14 ans, il devint écuyer, en récompense des services rendus par sa famille au trone. Pourtant, Merendon ne trouvait pas sa place, se sentant comme étranger à ce monde dans lequel il vivait. Quelque chose le gênait, il ne savait quoi mais un vide l’envahissait parfois. Et le temps passa et rien ne changea.
IL devint un jeune homme au charme évident, bien que n’en jouant pas suffisamment selon sa mère. Ses yeux noirs reflétaient intelligence et gentillesse. Ses cheveux châtains étaient souvent ébouriffés, car ainsi il les aimaient, n’en déplaisent au capitaine.
Un soir, sa mère lui proposa d’aller rendre visite à son oncle qui s’était retiré il y avait de cela quelques années au sud de la contrée. IL accepta, voulant découvrir plus que la cité dans toute sa vie… Le voyage fut agréable et en quelques jours il arriva en vue du château de son oncle de la famille Daganred. Le séjour s’avéra sympathique et intéressant, Merendon découvrant chez son oncle des souvenirs et un passé dont il ne connaissait rien à propos de son père. Un soir, le discussion vint à parler des aiels, ce peuple qui avait traversé les remparts du Dragon et qui avait déferlé sur le pays, ne laissant sur pied que la bibliothèque précieuse de Cairhien. Merendon écouta, curieux. Il savait que son père avoir été tué par une embuscade Aiel, du moins, c’était ce qu'il se disait. Pourtant, aucun désir de vengeance ne vint entailler son caractère pragmatique et insouciant. Au contraire.
Le séjour se poursuivit et la veille de retourner à Cairhien, il partit seul en direction du rempart du dragon par un beau matin, prétextant à son oncle de vouloir une dernière fois revoir ces paysages sauvages qui l’entouraient. Il galopa jusqu’à être au pied de l’échine du monde, certains l’auraient dit fou de s’approcher ainsi de ce peuple farouche et féroce, mais lui s’en moquait. Il voulait comprendre. IL découvrit un col facilement franchissable et s’arrêta au pied d’une rivière au chant cristallin, presque rassurant. Il s’assit près d’un rocher, pensif, rêveur. Quand soudain, une jeune femme s’approcha de l’autre rive. Elle ne pouvait le voir, ainsi dissimulé par un rocher. Il eut tout loisir de la regarder, de l’observer.
Grande et mince, habillé de gris mêlé de beige, une élégance naturelle venait habillée ses mouvements de grâce. Le visage légèrement bronzé, les yeux d’un vert poison, la chevelure rousse, elle était belle. Il su que c’était une aielle, de ce peuple craint et méprisé par le sien, pourtant, lui, ne la
craignait pas et ne la méprisait pas. Il la regarda s’avancer sur la berge et se pencher pour voir son reflet dans l’eau. Elle était comme hypnotisée. IL osa alors l’impensable et s’avança discrètement vers elle jusqu’à lui offrir son reflet en face du sien. Elle ne réagit pas tout de suite, mais dès qu’elle comprit, elle se rua sur lui, farouche, impulsive, un poignard à la main, prête à le tuer sur place. IL ne bougea pas, voulant juste comprendre, un léger sourire aux lèvres. Assise sur lui, lui la regardant de ses yeux sombres et de velours, sa volonté sembla vaciller. Elle éloigna le poignard de sa gorge et le regarda comme étonnée, blessée.
Elle se releva et esquissa un geste pour partir et le laisser en vie, mais alors qu’elle reculait, elle glissa sur la berge. Ni une, ni deux, Merendon se releva promptement et la rattrapa avant qu’elle ne tombe à l’eau puis la serra dans ses bras sans comprendre pourquoi, sans en savoir la raison. Elle demeura immobile ainsi dans ses bras. IL lui murmura son nom et elle répondit en retour. IL ne comprit pas tout ce que ces noms impliquait, et encore moins le terme de Far Dareis Mai, mais il l’accepta. Les aiels étaient craints en Cairhien, mais lui s’en moquait, il ne la craignait pas elle. Son poignard ne l’avait pas blessé mais avait griffé son cœur en y plantant sa lame avec sincérité. C’était étrange et incompressible, chacun le savait, mais ainsi cela était.
IL fallut se séparer et elle s’en alla rejoindre son peuple. Sa disparition ne dura que quelques secondes mais sa présence demeura intacte dans son esprit. IL s’en retourna, songeur et plongé dans ses pensées. Un flot de contradictions venaient s’entremêler dans son esprit, il ne savait plus que faire. Aimer une aielle…
IL rentra chez son oncle et n’en chuchota mots à personne. Puis il rentra à Cairhien, ce souvenir en tête, le rongeant presque de l’intérieur, enflammant son cœur lentement. Le temps passa et il y a quelques semaines de cela, des évènements étranges commencèrent à l’entourer, sans qu'il comprenne quoique ce soit. Au début il crut à de mauvaises blagues faites par ses amis puis au fil des jours il se rendit compte que cela n'avait rien à voir. Un porte fermée à clef s’ouvrait à son contact, une épée pouvait se briser net en duel lors d'un entrainement, une colère à son encontre devenait parfois miel et confiture, sans qu’il sache pourquoi. Le feu dans les cheminées se ravivait à son approche. IL s’en rendit compte et tenta de comprendre ce qu’il se passait tant cela le troublait. IL n’en toucha mot à personne, s’était déjà miracle que nul autre esprit que le sien ne s’en soit aperçut. Sa mère parfois fronçait les sourcils à son encontre mais ne disait rien. Il alla discrètement se documenter à la bibliothèque, ainsi tiraillé entre ce visage qui le hantait et ces évènements étranges en sa présence. Après quelques jours passés dans la bibliothèque en recherche, il finit par abdiquer, ne trouvant rien qui ne saurait expliquer ce qui lui arrivait. Alors qu’il rangeait les livres empruntés, abattu et inquiet, il avisa une petite porte dissimulée dans un couloir sombre et poussiéreux. IL s’avança et ouvrit la porte, curieux. IL découvrit une pièce où de nombreux ouvrages anciens étaient rangés. Il en feuilleta quelques uns et au fur et à mesure de sa lecture, ses yeux prirent la teinte de la terreur et de la crainte…
IL allait peut être devenir fou…
Comme hébété, il rangea les livres qu’il venait de consulter et s’en alla, le pas lent et la démarche presque triste. IL se terra dans sa chambre pendant deux jours, pensif, hésitant. Il ne comprenait pas, il ne savait même pas tout ce que ceci représentait, comment cela naissait. Il n'avait pas conscience de ce talent qui dormait en lui. La pensée même de Petra ne le réconfortait même plus, au contraire, il souffrait car il était conscient qu’il deviendrait peut être un jour fou. IL souffrait car il doutait, car il ne savait rien et ne comprenait rien. Au fond de lui il espérait se tromper.
Sa mère vint le visiter, inquiète de ne le voir paraitre en société. Elle avait compris, fine et observatrice que son enfant avait quelque chose de particulier.
Au début, il ne lui révéla rien, sombre et peiné. Puis, sous l’insistance forcée de sa mère, il lui révéla ce à quoi il pensait… Elle ne cilla pas, peut être blêmit-elle un peu, mais n’en garda pas moins son calme et son amour pour lui. Elle tourna en rond dans sa chambre, songeuse, puis alla s’asseoir près de lui et lui révéla que qu’il n’y avait pas si longtemps, un jeune homme de la maison Maravine avait cru aussi avoir un don particulier. IL était parti en quête d’une certaine Tour, ainsi se chuchotait ce nom étrange dans les couloirs du palais.
On le disait devenu fou et surement mort à présent, mais de cela elle n'en toucha aucun mot.
Elle lui révéla ce secret et distilla en lui confiance. Elle refusait de s’avouer que son fils mourrait peut être fou, le dessin décidait, mais elle mère d’un fils aimé, elle ferait tout pour l’aider. ET après tout, il ne comprenait pas et n'avait pas conscience de ce pouvoir en lui, peut être se trompait-il, peut être que c'était quelqu'un d'autre, tant de peut être dansaient dans sa tête. Elle lui conseilla cependant de demeurer discret avant d'être définitivement sur qu'il possédait ce don en lui, surtout en présence d'Aes Sedai si jamais il en croisait...
Elle le laissa alors à ses pensées pour qu’il prenne sa décision. La nuit lui porta conseil et le lendemain matin, il empaquetait ses affaires, scellait son cheval en compagnie de sa mère et s’en allait trouver ce qui le sauverait peut être, ce qui dissiperait ses doutes, quelqu'en serait la réponse. IL voulait être sur. Un visage s’imposa alors à lui qui, il le savait, saurait le rassurer et le garder de toute folie, du moins il l’espérait… IL décida de changer de nom, tant qu'il n'était sur de rien, tant qu'il ne savait pas ce que serait sa vie dans le dessin, il ne porterait plus son nom véritable. IL se renomma alors Merendon Al’Drenduin.
Bhaal fait partie de la Maison Khan de la Saldea. Il fut formé comme tout ceux de son peuple à monter à cheval pour la chasse et la guerre. Sa famille avait tout tracé son avenir. D’abord on lui apprit à lire et écrire pour l’éduquer comme tout jeune noble doit l’être. Ce qui permit ensuite à son Père à le former à la stratégie militaire. Étant de la Saldea, il devait pouvoir affronter ce qui vivait dans la Dévastation et donc savoir commander et se battre. La première chose qu’on lui apprit pouvant lui servir sur le champ de bataille est à monté à cheval. Le jeune homme mettait beaucoup de volonté à apprendre que ce soit des techniques militaires ou simplement pour acquérir de l’instruction. Il avait un profond désir de progresser non pour dépasser les autres mais pour se dépasser lui-même. Parfois, le garçon eu tendance à devenir un peu vaniteux mais sa mère s’appliqua à dégonfler sa grosse tête en l’envoyant travailler à nettoyer les écuries pour le remettre à sa place.
L’ambition de l’adolescent était d’un jour devenir Marshal-General dans l’armées. Le cadeau pour son quinzième anniversaire fut un poulain noir de bon lignage destiné à devenir sa monture de guerre plus tard. Bhaal apprit à le monter et à le diriger de toutes les manières possibles. Il en vint avec le temps à ne faire qu’un avec sa monture même si certaine acrobatie qu’il apprit lui causèrent des blessures avant d’être maîtrisé. À l’escrime, il devint un élève doué mettant à profit son agilité et à la place d’une épée classique il prit le sabre comme arme. En selle, il ne combat qu’avec son sabre mais à terre il prend aussi son poignard à longue lame comme arme secondaire pour rendre son style encore plus mortelle. Il apprit aussi à se battre avec une hache et en garde une accroché à sa selle au cas où. L’arc fut la suite logique de son entraînement devant savoir chasser et aussi abattre ses ennemies. Il fut former à tirer au sol et à cheval dans diverse condition. Il apprit par lui-même pour se mettre au défit à tirer debout sur sa selle.
Le père de Bhaal était souvent absent pour partir combattre et avait une bonne réputation. Il eu une vie heureuse jusqu’au jour où son père ne revint pas. Il jura de devenir plus fort pour se venger et empêcher par tout les moyens qu’un autre fils est a perdre son père, une femme un mari ou une mère un fils. Le jeune homme devint l’égal en équitation des cavaliers de la Saldea et à sa réputation de la meilleure cavalerie légère. Au milieu de son adolescence, le jeune homme découvrit que la vie de noble ne l’attirait en rien et aspirait seulement à combattre les engeances de l’ombre mais ne pouvait se résigner à devenir un déserteur sans honneur.
Un jour la solution se présenta d’elle-même. Une Aes Sedai et son lige vinrent en Saldea. Pendant que tous dirigeaient leur attention sur l’Aes Sedai lui observait le Gaidin, détaillant sa manière de bouger comme un véritable fauve voyant tout en même temps et marchant avec son épée comme si c’était une partie de son anatomie. Ce fut l’avenir qu’il désira sur le champ. Il voulait combattre les engeances de l’ombre de tout son cœur et de toutes ses forces et le meilleur moyen était de s’allier à la tour blanche. Le jeune combattant alla adresser la parole au Lige pour lui demander de l’amener avec lui pour le faire devenir Lige. L’homme lui rie au nez au début ce qui mit le garçon en colère. Il défia le guerrier en disant que s’il gagnait il partirait avec lui sinon il abandonnerait. Le Gaidin trouva amusant d’être défié par un garçon de 15 ans mais accepta. Bhaal n’était évidemment pas de taille et reçue une véritable humiliation en plus d’un raclée.
Le Lige fut par contre impressionné par sa détermination et décida de l’emmener tout de même. Il disait avoir perçue un grand potentiel en lui et que ce serait suffisant pour en faire quelque chose d’utile. Alors, l’Aes Sedai quitta la Saldea avec un compagnon de route de plus qu’à son arrivé. Cette décision ne fit pas l’unanimité mais sa mère finit par accepter. Il passa donc les cinq années suivante à s’entraîner aux armes au point de devenir un combattant de talent.
Ma naissance fût une grande souffrance pour mon père Reytan: son épouse Palmia perdit la vie durant l'accouchement. Je crois que mon père ne l'a jamais oublié et m'en veut pour sa mort.
Ma soeur Florine se chargea de mon éducation pendant les premières années de ma vie. Plus qu'une soeur, elle devint une mère de substitution.Néanmoins, vers ses 15 ans, elle dut rejoindre la Tour Blanche... faisant la fièreté de mon père !
A ce moment là, je me retrouva seul avec mon père qui me prie sous son aile:
" Mon fils, il est temps pour toi d'apprendre !
A partir d'aujourd'hui, je ne suis plus ton père mon ton Commandant !
Tu seras à l'avenir à mes ordres, au service des idéaux de la Tour..."
C'est ainsi que j'appris le métier de mon père: un haut officier, au ordre du Trône de l'Amyrlin, pour la sécurité de la ville de Tar Valon.
Ces années furent dures,mon père toujours plus exigeant. J'appris le maniement de l'épée à ces côtés sans jamais réussir à atteindre son niveau. Il m'enseigna les tactiques militaires et les stratégie des grandes batailles. La ville et ses recoins n'ont plus de secret pour moi ainsi que les curieuses habitantes y séjournant.
Durant mon apprentissage, jamais je ne revis ma soeur. Aucune Aes sedai ne me renseigna, alors je commença à les observer et à collecter toutes les informations que je pouvais sur les Aes Sedai et les ajah. Ma soeur avez été enlevé de mon coeur et je travaillais au service de ses kidnappeurs... Au fond de moi, une rancoeur grandissait contre la Tour blanche.
A l'âge de 21 ans, un événement changea à jamais mon existance: un faux dragon capturé fut amené à Tar Valon pour être neutraliser. C'était un jour où j'étais de garde. Je me souviens de cet homme en cage, pleurant, les yeux vides de toutes expressions, entouré par les Rouges. Un frisson parcouru toute ma peau. Cette sensation de chair de poule je l'avais déjà ressenti... Je prie ma décision devant un tel spectacle. Dans la nuit, j'ai déserté ma garnison (et mon père) en jurant de ne jamais reservir la Tour Blanche et de lutter contre elle.
Ileyana n’a jamais connue ses parents. Petite elle a été recueillit par
une bande de voleur dans les bas quartier de Caemlyn. Elle a su tirer de
nombreux atout de ses nouveaux amis et grâce a la protection de ses
bienfaiteurs, elle réussit a survivre pendant son enfance malgré les
nombreux dangers qui la guettait.
Aujourd’hui Ileyana a 18 ans, elle est maintenant respecter dans les
milieux sordides de caemlyn, surtout depuis qu’elle a tué une autres
brutes qui voulais l’envoyer dans un bordel.
C’est une jeune femme élancé aux cheveux brun et au regard triste, malgré
ce regard elle est plutôt jolie
fiche de capcité
épée: 1
Hache: -3
baton: 0
arc: 1
poignard: 2
couteau de lancer: 2
masse d'arme: -3
Je m'appelle Solena Barenton, je suis âgée de 16 ans et issue d'une riche famille de Caemlyn.
Il y a peu je fus recrutée par une Aes Sedai qui avait reconnu en moi l'étincelle.
Ce fut un honneur pour mes parents que d'envoyer leur fille unique chérie suivre sa formation à la Tour blanche. D'autant plus que l'Aes Sedai avait reconnu en moi un grand potentiel et m'avait prédit que je deviendrais une grande Aes Sedai.
C'est donc avec beaucoup de fierté que mes parents me firent escorter jusqu'à Tar Valon.
Quand à moi je compte bien devenir LA plus grande Aes Sedai que le monde ai connu depuis l'Ere des Légendes.
" aucun livre relgieux n'a été transmis par fax célexte"
Je suis Noliöme, né à Caemlyn il y a 14 ans.
Enfant, mes parents furent m'abandonnèrent dans la rue, faute de pouvoir s'occuper de moi et je fus receuillis par une bande de mendiants, dirigée par Isshinta, qui fut mon meilleur ami, jusqu'au jour où il fut assassiné sous mes yeux par son rival, Kieta,qui prit possession de la bande et m'en expulsa.
Alors que j'avais quitté Caemlyn et que je errais dans une forêt, Aôjiro, un vagabond, me prit sous son aile afin de m'apprendre l'art du combat au bâton. J'ai donc passé3 ans à m'entraîner sans relache, sous l'égide d'un maître dur, avant de sortir de mon exil, à la fin de mon apprentissage qui coïncida avec la mort de mon maître, et de prendre la route de Caemlyn, assoifé par la vengeance. Arrivé là-bas, je compris la sottise de mon acte en voyant mes anciens compagnons corrompus et sans foi. Je repartis donc sur les routes, errant en vagabond...
Caractéristique physique:
-Cheveux noirs, en bataille, un tout chti peu long
-Ne se sépare jamais des bracelets qu'il a au bras droit, cadeau d'Aojiro pour la fin de son apprentissage et comme legs
-Apprécié les hauts noirs et les pantalons larges, mais qui tiennent
je suis Bael,j'ai les cheveux bruns, taille moyenne, les yeux marron-vert, fils d'un petit seigneur de tear, à 5 ans ma mère est morte, on a jamais pu savoir comment! c'est alors que je me suis plonger dans la soif de savoir en tout genre! Mon père m'aprenais l'art de la guerre, de la chasse, et l'art diplomatique, et pleins d'autre choses! tout cela pour ne jamais laisser les gens du biens souffrir, en combattant pour leur cause je voulais devenir un protecteur ! Mais la vie de fils de seigneurs ne permet pas de faire tout ce que l'on désir! Histoire d'honneur à respecter que disait mon père! donc à mes 16 ans je me suis enfui pour découvrir le monde et les gens en difficultés à aidées ! A mes 18 ans, après de longs vagabondages et de nouvelles connaissances, des choses bizarres m'arriva, des flèches tirer par des brigands qui m'attaquais sur une petie route de campagne éclatèrent devant moi au lieu de me transpercer la poitrine! Les brigands prirent peurs et s'enfuirent pendant que moi je ne comprenais toujours pas ce qui c'était passé!
peu de temps après avoir parler a quelqu'un de cet enigme( j'aurais pas du en parler!), on me dirigea vers Caemlyn ...
La Dame Amalia reste assez discrète sur sa vie avant la Corenne, même si une partie est connue par ceux qui fréquentent les sphères du pouvoir. Noble, elle a grandi avec les membres de la famille royale, et a accepté, par piété filiale et dévouement familiale, d'épouser à 16 ans un jeune cousin de l'impératrice. Son instable de mari lui a assurée pendant une dizaine d'années une bonne position à la cours. La laissant assez libre de son temps, il l'a même laissée s'entrainer en secret au maniement de l'épée. Malgrè ses projets fantasques et ses complots incessants, quoiqu'assez discrets, il retombait toujours sur ses pieds, jusqu'à la dernière fois. Un ennemi plus puissant et plus subtile, du vin empoisonné dans sa coupe -c'est du moins ce que la Dame en a conclu, l'histoire officielle faisant état d'une maladie foudroyante soudaine- et la voilà veuve à la fin de la soirée. Le coup porté l'a atteint de plein fouet. Cette idée stupide de faire gouter aux jeunes garçons le vin de leurs parents. Pleurant plus son fils que son mari, même si elle avait fini par s'attacher à ses faiblesses, elle ne resta pas prostrée très longtemps avant de briguer une place dans la Corenne. Une porte de sortie honorable, mais surtout l'espoir d'un nouveau départ. Sa demande fut acceptée, avec un certain soulagement. Elle était devenue génante. Entre la mort de ses proches et son départ pour la Corenne, quelques uns ont également succombé à la même maladie que celle de son mari. Mais il est difficile de lire quelque chose sur son doux visage, toujours mesurée. Quoi qu'il en soit, à 27 ans, sur le pont d'un bateau, une nouvelle vie commence pour elle, et elle est prète à s'y consacrer entierement.
[b][b][i]Nuage Ombadjack est un elfe qui maîtrise le pouvoir et qui fabrique des ter'angreals.Il est a la tête d'un empire et ne se sépare jamais de sa compagne: Ermione Ombadjack.Il est d' ailleur lié d'un lien permanent avec elle est elle lui ressemble beaucoups(physiquement et mentalement).Il(et elle)est(sont) toujours accompagné(s) par une suite d'animaux(dont 2 dragons).Il se fera avec joie des amis(et des ennemis). Il échangera volontier des tactiques est des objets.[/b][/b][/i]PS: je vais faire un multi pour Ermione
Ourozz Tylmarande est un Saldaean de 20 ans.
Assez robuste, de taille moyenne, les cheveux noirs, Ourozz passe en général inaperçu, ce qui lui va très bien, n'étant pas du genre très expansif.
Né d'un père bucheron et d'une mère éleveuse de chevaux.
De par ses origines, Ourozz sait extrêmement bien monter à cheval et manie l'épée convenablement.
Ourozz était parti pour prendre la relève de son père quand il a découvert qu'il pouvait canaliser.
Il part alors malgré lui à la Tour Noire pour recevoir l'enseignement obligatoire et quitte donc sa famille ainsi que ses amis.