La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com
Alors tout d’abord mon vrai nom : Adrien, Baron de Bobsteinovik.
Ben vi, je ne suis pas Barbare de naissance même si, je vous rassure tout de suite, j’en ai le physique impressionnant et avantageux (et que mes ancêtres étaient Barbares, mais ça serait trop long à expliquer ici). Et en plus je suis noble. Mais ça je n’y peux rien, c’est la faute à mon père (paix à son âme). Mon domaine se situait dans les Marches de l’Empire, une série de territoires sans cesses en proie à des conflits sanglants avec les royaumes voisins, les clans orques et trolls, les guildes et confréries sournoises, les mages en mal de puissance, etc… enfin bref on ne s’ennuyait pas. Je précise que par chez nous, le titre de Baron signifiait qu’on était des seigneurs de guerre au service de l’Empereur.
Donc, dès mon plus jeune âge, j’ai appris à me battre (je me suis définitivement mis au marteau après avoir assommé ma nourrice à coup de hochet). Premier mort à douze ans, un orque. J’m’en souviens avec émotion. Et mon premier Troll à quatorze ans, à coup de machette (je n’avais que ça sous la main). Enfin, bref la routine quoi.
Par la suite, j’ai du partir à la capitale pour recevoir la meilleure des éducations à l’Académie Militaire Impériale. Enfin quand je dis, la meilleure… c’est tout relatif. J’y ai passé quelques années à me faire… euh… à m’ennuyer ferme à apprendre des cours d’histoire, de philosophie, de politique, etc… J’ai du apprendre aussi le maniement de l’épée et du sabre alors que je préférais de loin la subtilité et l’élégance du marteau ou du fléau. Pour tout vous dire, ma naissance faisait que j’étais obligé de participer à la vie de la cour impériale. Donc, à ma grande honte, je vous l’avoue, j’ai appris les règles de l’étiquette, l’hypocrisie des courtisans, l’art de la séduction, à danser, à déclamer des poésies, etc… (gna gna gna, c'est ça, allez-y ! rigolez!).
Enfin bref, je m’ennuyais comme un rat mort. Les seules choses qui m’intéressaient vraiment était les cours de stratégie militaire, les tavernes du port et les récits des conteurs. Heureusement, tout cela prit fin à ma majorité et je pus rejoindre ma contrée bien-aimée.
Peu de temps après, j’ai pris la succession de mon père qui, le pauvre, est décédé en chargeant avec une dizaine d’hommes une tribu de Trolls qui menaçait un de nos villages.
Je passe rapidement sur ces quelques années à guerroyer sans cesse, à ne connaître que morts et décombres, à pleurer mes compagnons d’armes tombés au combat, à être le jouet de manigances politiques, à reconstruire inlassablement nos terres dévastées.
Je fus rapidement dégoûté de tout cela. Non pas par le combat ou le sang, mais par le fait qu’au final ce sont toujours les pauvres gens qui trinquent alors qu’ils ne demandent rien à personne. Quand on est guerrier, c’est normal de mourir par l’épée. Mais pas quand on est paysan, artisan, artiste ou enfant.
Enfin bref, ce fut une ultime trahison de l’Empereur (le détail sera pour une prochaine fois) qui me poussa à partir à la recherche des Barbares.
Je fais ici une petite parenthèse : par chez moi, les Barbares sont aussi appelés Bestians de part leur férocité bien sûr mais aussi parce qu’ils entretiennent un lien particulier avec la nature. Ce sont des êtres qui sont quasiment légendaires et il serait trop long de vous expliquer qui ils sont réellement (et faut garder une petite part de mystère).
Les Barbares vivaient en clans dans les lointaines steppes situées au nord-est de l’Empire. Au cours des siècles, toutes les expéditions militaires envoyées pour prendre possession de ces terres ont terminé en sanglantes hécatombes et même les Trolls hésitent à profaner les terres des Clans. Ces vastes territoires restent inexplorés et fermés à la « civilisation ». Les pays frontaliers ont pris le soin d’ériger de puissantes forteresses pour prévenir toute tentative d’invasion tant ces êtres inspirent la peur.
Enfin bref, j’ai donc rassemblé mon armée, mes sujets, veaux, vaches et cochons et nous sommes tous partis vers les steppes des clans en se disant que de toute façon ça ne pouvait pas être pire que ce que nous vivions dans l’Empire. A la tête d’un immense convoi, nous avons traversé la moitié d’un continent. Sans vouloir me jeter des fleurs (remarque si, je m’en jette… ouais ! plein de pétales de rose !), cette migration est quasiment devenue une légende. Je passe sur toutes les péripéties qui égayèrent ce voyage.
Nous parvînmes donc enfin sur les terres des Clans et je vous livre ici, ma première rencontre avec Poing-d’acier-rugissant-du-ciel-orageux (en fait il s’appelait Beuhar, mais comme tous les Barbares s’appellent Beuhar je fais ici une petite traduction.).
- Salut à toi, puissant Barbare ! (c’est vrai qu’il était particulièrement balèze).
- Beuhar !
- Pardon ?
- Beuhaar ?
- Heu ? J’comprends pas bien…
- Beu… hum ! Salut ! Qui es-tu petit bonhomme ?
- Je m’appelle Adrien de Bobsteinovik, autrefois Baron de l’Empire. Je viens demander asile pour mon peuple.
- Quoi ? T’es fou Bobtrucmachin.
- Bobsteinovik. Oui, je suis peut-être fou. Mais qui ne l’est pas ?
- Me gonfle pas avec de la psychologie à deux sous, Bobmarley.
- Bobsteinovik. Bon d’accord. Voilà. En deux mots : on est dans la merde. En fait ça fait cinq mots.
- Et alors, Bobinettecherra ?
- Bobsteinovik. On a faim, on a soif, on a froid, on a mal aux pieds, on est malade et on est fatigué, on a traversé la moitié d’un continent, on galère depuis deux ans, on a du combattre deux armées, quelques compagnies de pillards, plusieurs clans orques, deux ou trois dragons, et je ne parle pas du nécromancien qui a voulu nous transformer en zombis ni du mago cinglé qui voulait qu’on l’aide à construire une tour plus haute qu’une montagne. Et maintenant on voudrait enfin se reposer.
- C’est tout, Bobricard ?
- Bobsteinovik. Ben vi. C’est déjà pas mal.
- Désolé, mais on ne peut pas vous accueillir, Bobsleigh.
- BEEUHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! ! ! ! ! BOB ! JUSTE BOB !
Sur le coup, j’ai pas bien compris. Le Barbare m’a attrapé et m’a serré dans ses bras en riant.
- BEUUHAAAAAAAARRRR ! ! ! Soit le bienvenu, toi et ton peuple, JustBob.
Et voilà, c’est ainsi que je suis devenu Barbare et que j’ai changé de nom.
Or donc, après avoir mis mon peuple en sécurité chez les Barbares, appris moult choses sur leurs traditions et mes propres origines, m’être imprégné de leur culture et de leur whisky, je repris la route après quelques années.
Mon objectif était de parcourir les contrées, de découvrir des cultures, de faire découvrir la culture barbare, d’apprendre de nombreuses légendes et d’en raconter. En bref, de devenir un Conteur.
Comment suis-je donc arrivé chez vous ?
Bonne question à laquelle je ne saurai répondre. La seule chose dont je me rappelle est d’une soirée très arrosée dans une taverne d’un pays appelé Erathia, de m’être endormi comme une masse et de m’être réveillé dans un bois avec une sacré gueule de bois.
A l’odeur, à la texture de l’air et un nombre infini de détails, je sus immédiatement que j’avais une fois de plus changé d’univers. Oui, une fois de plus, car ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait.
Pourquoi ? Comment ? Quel était ce destin qui me ballottait de monde en monde ? Je l’ignore. Mais je l’acceptait avec grand plaisir tant découvrir de nouvelles cultures me passionnait.
Donc j’ai voyagé de nombreux jours dans cette forêt à la recherche de mon cher majordome Jeeves que j’avais rencontré dans un voyage précédent et qui, curieusement, franchissait aussi les frontières des mondes avec moi.
Mais ce ne fut point lui que je rencontrais en premier.
Ce fut un étrange loup portant une pancarte sur laquelle était écrite « Grande joute littéraire organisée à la Pierre de Tear ! Tous les participants seront bien accueillis. » C’était un loup-sandwich. Un hot-dog, quoi.
Ce loup s’appelait Klian et m’apportait sur un plateau, enfin plutôt sur une pancarte, l’occasion idéale de découvrir ce monde et de prendre contact avec ses indigènes.
Et il en fut ainsi.
Peu après je fis connaissance d’une dame absolument ravissante qui sut conquérir mon cœur dès le premier instant. Vous connaissez les circonstances de cette rencontre ainsi que la cour assidue que j’entrepris à ce moment-là.
Voilà. Je me sens bien ici. J’ai rencontré des amis et surtout la Dame de mon cœur. Peut-être était-ce cela la raison de mes voyages ? Tout ce que j’espère, c’est que le destin n’aura pas la cruauté de m’arracher une nouvelle fois de cette terre et de m’arracher de la compagnie de celle que j’aime.
La Malkier, que la Paix honore sa mémoire et que la lumière illumine son nom.
La Malkier est tombée. Lain a conduit 5000 lances dans la dévastation, 5000 lances qui ne sont jamais revenus, 5000 lances dont elle ne pouvait se passer. Cowyn Gemallan a trahit son peuple ! Les sept Tours sont tombées. Au passage de Herot les malkieri sont morts. Le Shienar, l'Arafel et le Landor ont affrontés les demi-hommes et les trollocs au pied de l'escalier de Jehaan et les ont repoussé, mais pas aussi loin qu'autrefois.
Peu de Malkieri ont survécu.
Mon grand père qui appartenait à la maison des Al'Makian, envoya son épouse Alana au Shienar, escortée par Forgal Cargell, le capitaine de la garde. Puis suivi par son armée, brandissant fièrement l'étendard au loup gris, il accompagna son roi pour leur dernière bataille. Alana attendait un enfant, elle donna naissance à un fils, Galam Al'Makian. Il grandit à Fal Dara où il épousa une Dame du Shienar, Dame Tremera de la maison de Kadmor, une parente du seigneur de Fal Eisen. Ce sont mes parents, je suis Eltharion Al'Makian. En moi coule le sang des Malkieri, en moi coule le sang du Shienar.
Le Shienar est un lieu de forts contrastes, la dévastation au nord, le rempart du dragon à l'ouest. L'hiver il fait si froid que les arbres explosent lorsque leur sève gèle. La lutte pour la survit affecte tout les shienaran. Beaucoup d'entre eux se considèrent comme marié à la mort, pour eux la mort est certaine. Ce qui compte, c'est la qualité de la vie, l'honneur gagné, peu importe les richesses matérielles.
Ils pensent que nous venons tous de la terre et que nous devons y retourner comme nous sommes venus, nu et sans armes dans la dernière étreinte de la Mère. Les guerriers shienaran sont appelés "les lances" à cause des armes qu'ils transportent. Ils forment certainement la meilleure cavalerie lourde du monde. Ils ont toujours une arme sous la main, de nombreux guerriers portent une ou deux épées longues attachées dans le dos et une masse d'arme ou une hache attachée à la ceinture. Ceci même dans les lieux sécurisés comme les forteresses.
C'est dans cette univers que j'ai grandit. Quand j'avais huit ans, mon père parti avec ses soldats pour arrêter un groupe de trollocs qui organisait des raids dans la région. Je le vis s'en allé, l'étendard au loup flottant dans le vent. Il ne revint jamais. Les séides du ténébreux étaient bien plus nombreux et dirigés par des myrdraals. C'est en les affrontant que Galam Al'Makian perdit la vie.
Dés mon plus jeune age j'appris à monter à cheval, à manier les armes et à tuer des trollocs Comme il l'avait enseigné à mon père, Forgal m'enseignât l'art du combat. Il me raconta l'histoire de la Malkier. Je participais à de nombreuses expéditions pour repousser les créatures du ténébreux et retenir la dévastation au nord. J'ai appris par la suite que les habitants des pays du sud pensent que les trollocs sont des créatures de contes, certains ne croient même pas à la neige.
Quand je fus assez grand, je pris un cheval et je me suis enfoncé dans la dévastation. Forgal m'avait souvent parlé des milles lacs et des sept tours. Je voulais les voir par moi-même. Mais le spectacle que j'avais devant les yeux n'avait rien à voir avec les histoires de mon maître d'armes. Je me suis alors souvenu du serment de nos rois « Résister à l'Ombre aussi longtemps que le fer gardera sa dureté et que la pierre perdurera. Défendre les malkieri tant qu'il restera une goutte de sang. Venger ce qui n'a pu être défendu. » Combattre l'ombre avait jusque là été un devoir, c'était maintenant devenu ma raison de vivre. Venger la Malkier, venger les Shienaran tombés et venger mon père. Peut-être qu'un jour le dernier seigneur des sept tours brandira à nouveau notre étendard, peut-être qu'un jour la Grue Dorée prendra à nouveau son envole. Ce jour là le loup des Al'Makian sera à ses cotés.
C'est en rentrant ce jour là que j'ai décidé de quitter les marches et de parcourir le monde.
J'ai scellé Tcheran et je suis parti. Pendant cinq ans j'ai voyagé et peu importe ce que j'ai fait
Au Shienar les Aes Sedai sont très respectées. Elles ont le pouvoir de lutter contre l'ombre et les guerriers qui les accompagnent sont parmi les meilleurs qui existent. Voilà ce que je voulais être. Je pris alors la route de Tar Valon pour devenir un Lige au service de la Tour Blanche.
Un jour, alors que j'étais en mission pour la Tour, je chevauchais en direction de Tear, lorsque je vis une jeune fille poursuivie par des individus. D'après ses traits je l'identifiais comme étant originaire des marches. Je mis ses assaillants en déroute, mais elle s'enfuit avant que j'ai pu lui parler.
Je l'ai croisé de nouveau en rentrant à la Tour Blanche, elle venait suivre l'entraînement des novices. Nos regards se sont croisés et j'ai su que nos destins seraient liés.
Je suis née à Mayenne, petit territoire quasi insignifiant, dans une famille tout aussi insignifiante. J’ai eu une enfance tout à fait quelconque. Ma mère, de Mayenne même, joli femme, était on ne sait pourquoi tombée amoureuse d’un mercenaire, rencontré au hasard de ses promenades dans le port. Elle, fille de bonne famille, épousa donc cet étranger. Je n’ai jamais précisément su d’où il venait, juste de vagues allusions à « très haut dans le Nord ». Je n’ai que des souvenirs agréables de cet homme, qui, jusqu’à sa disparition, m’éleva comme un fils.
J’avais une huitaine d’années quand ma mère se remaria avec un marchand aisé, capable de subvenir à nos besoins. Il n’y eu jamais aucune entente entre nous. L’homme n’était certes pas méchant, non, mais il me méprisait ouvertement et me dédaignait. Ma mère, calcant son comportement sur le sien et désirant effacer la gène que je posais à son nouveau mari, lui fit deux autres enfants. Je m'en distinguait encore plus par mon nom, celui de mon père, Alton.
Je passai alors quelques années de pur bonheur, quasi oubliée par ma nouvelle famille. Ils me nourrissaient et m’hébergeaient, mais me laissaient à moi-même des journées entières, temps que je mettais à profit pour explorer les docks avec une bandes d’enfants de mon age.
Nous passions des heures à chahuter dans les jambes des marins, à fouiller dans les entrepôts pour nous faire des repères secrets, mais surtout à regarder les bateaux, et à essayer de monter en douce dans ceux des Athan Miere, qui nous fascinaient – notre seule réussite me laisse d’ailleurs un cuisant souvenir – en bref, nous faisions toutes les bêtises possibles et imaginables par une bande de gosses lâchée dans un port.
Ma mère ne prit des mesures, étrangement, que lorsque les hommes commencèrent à me regarder avec insistance, gamine complètement débraillée. Elle décida donc qu’était venu pour moi le temps d’apprendre à devenir une parfaite maîtresse de maison, ou plutôt un bras de plus qui pourrait l’aider à s’occuper de la marmaille et des amis de mon beau-père. Et puisque mon caractère têtu n’égalait qu’à moitié le sien, malgré mes hurlements, je dus me transformer en gentille jeune fille bien éduquée et abandonner mes amis. Heureusement pour moi, mon père m’avait aussi, en plus de son amour pour la liberté et la bagarre, laissé une inégalable capacité à faire en douce ce que l’on m’empêchait.
C’est ainsi que je pus rejoindre – au péril de nombreuses punitions pour mes disparitions – ma bande, et explorer une passion aussi dangereuse qu’incongrue : l’apnée. Nous aprimes après quelques balbutiement et un certain nombre de noyades ratées, à fabriquer de grandes poches en peaux, plus ou moins imperméables, emplies d’air. Avec le recul, je me dis d’ailleurs que nous étions profondément inconscients, mais à l’époque, ce n’était qu’une aventure de plus, en imitant les pécheurs de coquillages. Notre plus grand plaisir était de plonger dans les épaves de pécheurs, ou, encore plus glorieux ! dans les bateaux Athan’Miere. Nous ramenions ce qui était pour nous de fabuleux trésors, tessons et morceaux d’amphores, cachés dans nos repaires tant que nous étions gamins, puis avec l’âge, l’idée de commerce nous vint et nous plongions alors surtout pour récupérer des biens plus précieux, parfois engagés par des marins soucieux de retrouver leur possessions.
Tout était merveilleux. Jusqu’au jour où, trop enhardie par mes succès, je me retrouvais coincée, dans l’obscurité la plus totale. Mes poches se vidaient, lentement, mais sûrement, et la panique commença a me gagner : frigorifiée, je ne retrouvais plus la sortie, et je me cognais douloureusement dans le bois couvert d’algues. Mon tempérament repris alors le dessus, et, furibonde, je m’évertuais à détruire les parois de ma prison, sans aucuns résultats.
Et alors, je ne sais comment, apparut devant moi une boule de lumière, éclairant ma prison. Je pus alors sortir et regagner tant bien que mal la surface.
Je décidai quelques temps après de me confier à ma mère, laquelle poussa de hauts cris… Elle m’expliqua vaguement ce qu’il en était : d’après elle, j’avais canalisé… Elle me raconta d’horribles histoires sur le Pouvoir Unique, les Aes Sedai, le Ténébreux, et d’encore plus terribles sur les femmes qui canalisaient en dehors de leur protection. Elle me conseilla plus que vivement de me rendre à Tar Valon malgré ma peur naissante, et me fit très bien comprendre que je n’étais que moyennement conviée à rester, car j’allais leur apporter le mauvais œil.
C’est ainsi que, littéralement jetée dehors par ma mère et âgée seulement d’une vingtaine d’années, je dus abandonner mes amis (et mon chien !) pour un long voyage, par je ne sais quel miracle sans histoire, qui m’amena finalement dans une auberge. J’y rencontrais Barberousse Gaidin, qui m’emmena à la Tour Blanche. On verra bien…
Originaire de l'Arafel, ma famille fut décimée par une compagnie de blanc manteaux qui fit une raffle dans mon village alors que j'avais 6 ans. Alors que je me receuillai sur le corps sanglant et encore chaud de mon frère, une charette de paysans passa et me pris en pitié. Il me prirent sur leur charette et je m'endormai dans le foin, les joues brulantes à cause de mes larmes, désormais séchées. Mon coeur était trop fou de douleur et de rage pour pleurer désormais. Au bout de plusieurs mois, pendant lesquels mon coeur se ferma à toute émotion extérieure ,je réalisai, malgré mon jeune âge, la difficulté du monde, les problèmes et les souffrances que les gens enduraient. Enfin, j'arrivai à Tear, ou on me remis à une famille de pauvres marins... j'ai passé 10 ans de ma vie dans cette famille, apprivoisant le rhum, observant le monde, avec la sensation que je ne pouvais rien faire pour aider les gens et défendre les causes qui me tenaient a coeur, ce qui m'enrageait particulièrement.
Un jour que je sortai de la chaumière qui me servait de maison , voulant me réfugier dans le silence et la sérénité d'un endroit de Tear que j'étais l'une des rares a connaitre, une personne me bouscula et , furieuse car troublée dans ma méditation, me retourna vivement vers la personne pour lui demander de s'excuser. Je trébuchai alors sur une truie qui passait et tombait dans la boue. Humiliée et verte de rage, je senti la colère bouilloner en moi. D'un coup, un éclair tomba de nulle part et la truie fut brûlée, gravement blessée. L'homme me regarda fixement, interloqué et s'enfuit en hurlant: une femme qui canalise! une femme qui canalise! je réalisai alors la situation....je savais atteindre la Vraie Source, je l'avais sentie....j'avais ressenti une telle colère...
Il ne me restai plus qu'a partir, fuir, quitter Tear où je ne pouvais rester....je devais rejoindre Tar Valon au plus vite.
Je ne rentrai pas même à la chaumière, "je ne manquerai à personne me disais-je"...et puis j'avais toujours eu un caractère très indépendant. Alors que je quittai la puissante forteresse, j'entendai hurler:"elle est là! c'est elle!
l'homme avait appelé des renforts...on me traquait.
Je volais alors une jument et fuyais... fuyais pendant des jours, les hommes me traquant sans cesse.
Au bout de semaines et de semaines de fuite, traquée sans cesse, j'arrivit à Tar Valon et, après avoir été éblouie par la beauté de la cité, me rapellai que des hommes étaient à mes trousses et du pourquoi de ma venue ici, surtout que d'autres événements étranges s'étaient passés depuis mon premier contact avec la Vraie Source. De plus, j'avais rencontré en chemni un homme étrange et mystérieux qui m'avait défendu alors que l'on m'attaquait... a la fin du combat, lorsqu'il m'eu débarassé de tous mes assaillants, je partis au galop sans lui dire un mot, rien de plus qu'un merci murmuré..je ne tenai pas à devoir me justifier...et il avait un regard qui m'avait...troublé. A Tar Valon, je rencontrai alors une Aes Sedai, qui me repéra tout de suite grâce au pouvoir unique et qui me conduisit ici. En passsant par les jardins, alors que je mémorisais tous les détails des lieux où je me trouvai, je croisai a nouveau ce regard....il était donc lige...ou apprenti lige
Je suis né dans le Shienar. Ce pays maudit où le répit n’existe pas. Ceci explique le faite que mon père m’ais appris le maniement des armes dès que j’ai su marcher. Cet entrainement rigoureux m’a fait haire les armées du ténébreux. Car c’était de sa faute si moi et les miens ne pouvions pas connaître une existence paisible. Mais ma haine a encore grandit le jour où une bande de trollocs a attaqué notre ferme. Mon père, ancien soldat du roi, s’est vaillament battu ainsi que ma mère. Hélas ils sont tombés tous les deux. J’ai pu échapper aux trollocs grace a une dispute qui a éclaté en leur sein. Je n’avait alors que 15 ans et pour seul bien la hache a double tranchant que mon père m’avait acquis en tant que soldat. Les années qui suivire furent extrement dur pour moi. Car prit par un sentiment de vengeance j’ai parcourut la frontière de la dévastation pour essayer de tuer le plus de trollocs possible.
Ma vie prit un nouveau tournent le jour où je vis un humain parmi une bande trollocs. J’ai d’abord cru qu’il était leur prisonnier mais j’ai compris par la suite que cet homme, si on peu l’appeler ainsi, était un amis du ténébreux. J’ai réussi à contenir ma colère puis j’ai attendu que la nuit tombe et que cette petite bande se repose. Je me suis alors faufilé entre ces horreur et j’ai tué froidement ce traître. J’ai gardé sa tête et maintenant son crâne m’accompagne partout.
J’ai alors décidé de quitter les marches, et de laisser les trollocs a leurs habitants, et de me consacrer à la traque des amis du ténébreux Voila cinq ans que j’erre avec comme seul compagnons ma haine et ma croisade. Aujourd’hui je me retrouve à Tar Valon avec la ferme attention d’apprendre tout ce que je pourrais au sein de la tour blanche et d’y rester s’y mes objectifs corresponde à ceux de la tour.
Je mesure 1m80. Mes cheveux sont complètement blanc et ceci depuis l’attaque des trollocs. Je me promène toujours avec la hache de mon père et le crâne du traite a la ceinture sauf en ville car cela pourrai m amener des problèmes. Je ne suis pas très causant mais je me révéler au joyeux compagnon quand j’arrive a oublier mes souvenirs.
Aspect physique : Je suis une jeune fille de 19 ans pas extrêmement grande mais du fait de ma maigreur presque maladive on s’y trompe souvent. Je présente un aspect assez fragile et en effet je suis loin de posséder une grande force physique. Si l’on s’attache aux détails on remarque tout de suite que ma peau est très fine et si blanche qu’elle en parait translucide. Mes cheveux sont longs et descendent jusqu’au creux de mes reins en une cascade de mèches blanches (pour masquer leur couleur quelque peu insolite je les teins régulièrement en noirs). Quant à mon visage la seule chose marquante en dehors des signes mystiques tatoués sur mes pommettes saillantes et sur mon front, ce sont mes yeux aux reflets écarlates.
Caractère : Peut-être pour combler ma faiblesse physique j’ai fais preuve des mon plus jeune âge d’un caractère déterminé. Je sais exactement ce que je veux. Même si je ne hausse jamais la voix je sais faire preuve d’une autorité qui est chez moi assez naturelle. Mais à côté de ça, je suis timide et introvertie ; en effet je ne sourit que très rarement, mais ne suis pas pour autant encline à verser des larmes à la première occasion. Je suis également très craintive envers les autres êtres humains, préférant la solitude et fuyant le plus possible la compagnie des autres, surtout des personnes de sexe masculin.
Histoire : Les enfants handicapés ou présentant une malformation ont toujours été considérés comme des erreurs de la nature aussi qui ira s’étonner que, née albinos, j’ai été abandonnée par mes parents, dont j’ignore tout. Si j’en crois le vieil ermite qui m’a trouvée et élevée je n’avais que quelques heures quand on m’a déposé au détour d’un sentier. On ne m’avait rien laissé qui puisse déterminer de l’identité de mes géniteurs, le message était clair, je n’ai jamais cherché à les retrouver. J’ai vécu auprès de l’ermite qui m’enseigna mes lettres et le calcul, c’est là toute l’éducation que j’ai reçue, jusqu’à mes sept ans. Un jour il partit au village pour ramener de quoi manger… J’ai eu beau l’attendre plusieurs jours, il ne revint jamais. Plus tard j’appris, qu’accusé d’attirer le mauvais sort et de jeter le malheur sur la contrée il avait été tué, et je compris ainsi que j’étais en grande partie responsable de sa mort. Avant de partir, comme s’il sentait ce qui allait se passer, il me tatoua ses marques que je porte encore aujourd’hui et qui étaient sensées me protéger… De qui ? De quoi ? Peut-être tout simplement de ce monde sauvage dans lequel nous évoluons.
Me retrouvant seule je me mis à errer de villages en villages, mais partout j’étais rejetée ; les enfants me traitaient d’amie du Ténébreux et me jetaient des pierres. Malgré l’extrême pauvreté dans laquelle je me trouvais je ne pus jamais me résoudre à mendier, et préférant me priver de nourriture plutôt que de voler. Parfois je réussissais à me faire embaucher quelques jours mais j’étais traitée plus comme une esclave qu’autre chose.
Un jour, je devais avoir onze ans, je fus violée par des soldats ivres. Ils me forcèrent à aller avec eux et par la suite abusèrent de moi et me maltraitèrent régulièrement. Je n’avais pas la force de m’enfuir ni de me donner la mort, j’en étais venue à me persuader que c’était le sort qui depuis toujours m’était réservé. Mais parfois, quand quelqu’un me regardait je voyais une lueur de crainte s’allumer dans ses yeux alors qu’il s’attardait sur mes tatouages, dont aujourd’hui encore j’ignore la signification réelle. Il y a peu j’entendis parler de la Tour Blanche et de ce qu’on y faisait. Me souvenant de la sensation étrange qui m’envahissait parfois et me rappelant qu’une fois j’avais failli tuer un des hommes qui se servaient de moi par la simple pensée de le voir mourir étouffé, je me suis dis que peut-être là-bas se trouvait ma chance et qu’une autre voie m’était peut-être ouverte… Sans trop comprendre comment je réussis à m’enfuir et arrivai tant bien que mal aux portes de Tar Valon…
Mon véritable nom est Ursula Xar( nom de mon père) Libure ( nom de ma mère) mais je n'ai jamais aimé ce nom...c'est pour ça que j'ai joué avec mes initiales pour donner Lux...
Je suis née à Tear et c’est là que j’ai vécu avant de venir à la tour.
J’habitais un petit baraquement du bas quartier avec mes parents et ma soeur Kah Xar Libure ( dit XK Libure) .
A nous deux nous cumulions les ¾ des bêtises, des insolences, des persecutions de Tear( du moins c’est ce que nous affirmions fièrement !) . Dans notre société enfantine nous étions les reines, ou plutot les tyrans . Nous faisions la lois chez tous ces marmots. Mais Il a bien fallu grandir un jour, et ce jour là je ne l’ai pas choisi.
Je doit dire que ma soeur était encore plus "folle " que moi ou peut-être plus agressive…. Mais elle et moi avons toujours été très proche, d’une manière assez paradoxale…
Nous pouvions nous dire tout et gardez pour nous même l’essentiel, sœurs et étrangère à la fois. Tout le temps fourré ensemble, éprouvant l’une pour l’autre une fraternité sans borne et pourtant, un incompréhension ? et étrangement, nous nous sommes rapprochés l’une de l’autre lorsque physiquement nous avons été séparé….
Un jour que j’étais tranquillement en train de me chauffer au soleil devant chez nous tout en degustant des bonbons volés à un petits garçons de 10 ans, ma sœur a déboulé devant moi, gravement blessées. Elle saignait de partout et au début j’ai eu du mal a localiser la plaie sur son bras.Une fois que j’eu nettoyé la plaie et que je l’eu pensé, j’entrainais ma sœur dans un recoin à l’abris loin de notre habitation. Il était hors de question que notre père sache quoi que ce soit de nos activités diurnes. Je l’ai laissé l’un un moment pour allé lui chercher une couverture et de quoi s’installer plus correctement le temps qu’elel se remmette un peu. Nous avions encore la journée devant nous. Malheureusement sa plaie s’était infectée et ma sœur commença a avoir de la fièvre . De peur qu’elle s’endorme je la forceais à parler : comment s’était-elle fait cela ? Une bagarre qui avait mal tournée, ils étaient trop nombreux, juste le temps de s’échapper. Un sourire crispé, une parole soufflée incompréhensible, et elle s’évanouissait . Ma sœur a toujours été quelqu'un de solide et de rarement malade, c’est pourquoi, quand elle se mit à délirer, je commençais de mon coté à paniquer. Je n’arrivais pas à me résoudre à demander l’aide de mon père. Ma mère ? Elle était ailleur, dans son monde de chimères , elle était passive face à la vie réel, autant dire qu’elle ne vivait plus, et pour cela, naivement, je la méprisait, sans chercher à connaître la cause de son état.
Toujours est-il que j’étais là dans ce coin de rue, auprès de ma sœur, le soleil allait se coucher dans une heure ou deux, la tête de ma sœur sur les genoux. Je lui caressais machinalement les cheveux tout en souhaitant de tout mon cœur qu’elle aille mieux. Et sans le savoir j’ai failli la soigner. En effet , je crois qu’à ce moment là j’ai, il semblerait, " effleuré " la Vraie Source. Je n’ai pas canalisé mais ceci à suffit à attirer une Aes Sedai qui menait une mission dans le coin . Lorsqu’elle nous vit toutes les deux elle compris rapidement ce qui s’était passé. Elle soignat ma sœur et allait parler à mes parenst le soir même. Il fut décidé que je partirait avec elle pour la Tour Blanche.
Moi je sautait sur l'occasion, j'ai toujours été ambitieuse et partir à Tar Valon m'offrait un moyen de m'élever de ma pauvre condition . J'ai toujours été attiré par le pouvoir et le savoir.
Je ne réalisais evidemment pas ce jour là que je n’avais pas mon mot à dire quand à la décision de mon départ, je le compris qu’une fois arrivé là-bas. Aurais-je voulu rester auprès de ma sœur et de mes parents que je ne l’aurais pu.
Tar Valon……
Quand j’y suis arrivé le soleil venait à peine de se lever…..Le soleil matinal sur les batiment immaculé de la ville…. C’est à cette heure là que la ville est la plus belle.
Cependant je n’étais pas là pour visiter la ville . La femme qui m’accompagnait était pressée de rejoindre ses sœurs . Parmis ses gromellements je cru comprendre qu’elle avait d’importantes informations, rien ne me concernant, moi je n’étais qu’une nouvelle novice de plus, rencontrée au hasard de son chemin.
Nous parcourîme la ville en direction de la Tour blanche. Je du courir pour ne pas me faire distancer. C’est en passant sous un arche que j'aperçu la Tour dans son intégralité. Elle est impressionnante , et le pouvoir qu’elle représente aussi. L’idée que je vais appartenir à ce tout que forme la Tour fais diffilement son chemin dans mon esprit.
Nous continuâme, ma compagne n’avait pas de temps à perdre en contemplations futiles.
C’est presque en courant que je parcouri les derniers metres qui nous séparaient de la porte d’entrée. Je la rattrapais à temps pour entrer dans le hall avec elle .
J’eu le souffle coupé, par la majesté du lieux mais aussi car je réalisais qu’à l’instant où j’avais passé la porte , ma vie avait été irreversiblement changée. Mon enfance avait pris fin et ici commençait mon apprentissage.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je suis Noal Tharne, fils de Arlen Tharne, je suis né à Marella, en Altara, il y a 30 ans.
Mon père était capitaine du troisième bataillon des Enfants de la Lumière posté dans cette ville. Son sens de l’autorité et du devoir s’est transmit à moi et je me suis engagé à l’aube de mes 17 ans. Mais ayant reçu une éducation plus que militaire par mon père, je possède de solides bases en tactiques militaires et en maniement des armes. Ainsi qu’une foi inébranlable en la Lumière !
Je fis vite mes classes et mes preuves sur le terrain, ce qui me valut de nombreuses promotions, dont celle il y un mois de capitaine commandant du deuxième bataillon des Enfants de la Lumière, ainsi qu’un détachement de force spéciale de 200 hommes.
Ma vie de soldat, aux fils des missions, ne me laisse pas beaucoup de temps pour ma passion des oiseaux et de la culture des arbres nains. Ne parlons des femmes! Bien que j’attire les regards, je n’ai pas de temps a perdre en cours et autres simagrées.
De taille normale, bien découplé, j'ai la peau bis, à force de m'entrainer sous le soleil, le cheveux longs et blond en queue et les yeux vert azur. Je porte souvent l'uniforme et une côte de maille et ma grande épée à mon côté.
Convoqué la semaine dernière au quartier général de Amador, me voila de nouveau en train de boucler mes fontes pour une nouvelle mission !
Le capitaine commandant du premier bataillon, a fortement déçu le grand commandant en chef. Pas de rapports, pas d’avancement dans sa mission, des Enfants qui reviennent comme perdus, et des rumeurs de collaboration avec les Sorcières de Tar Vallon, lui ont valu la disgrâce et la rétrogradation. Je dois donc le retrouver, l’arrêter et le faire escorter pour qui comparaisse devant le tribunal militaire de Amador.
Quand à moi je reprendrais sa charge et sa mission.
[i]Mon nom est Eriador Karind.
Je suis originaire de l’Arafel, une contrée du nord qui longe les montagnes du Destin. Comme mon pays, ma vie est liée par le combat à la Grande Dévastation ou règnent Trolocs et autres créatures du Ténébreux. Mon père est un vassal du roi de l’Arafel et ma famille défend depuis de nombreuses générations la glorieuse cité de cet Etat contre les engeances de l’ombre qui menacent de déferler sur le monde.
Jadis, de nombreux jeunes hommes de notre famille partaient pour la Tour Blanche, dans le but de devenir lige. Cependant, cela fait de nombreuses décennies que cette coutume n’est plus adoptée : le Ténébreux brise peu à peu les liens qui le retiennent dans sa prison du Shayol-Ghul, et les attaques de Trolocs et de Myrddrals se cessent de s’intensifier. Notre petite cité fortifiée est un des premiers remparts contre la grande Dévastation, et nos forces diminuent régulièrement : nous avons besoin de tous les soldats possibles pour résister, et nous ne pouvons plus nous permettre de nous séparer d’un guerrier. Cependant, Péléas, mon père, désirait plus que tout que cette coutume reprenne vie, il décida donc après avoir consulté mon frère aîné Anor que celui-ci partirai pour Tar Valon quand il serait prêt.
Vivant dans le danger permanent d’une attaque, Anor et moi-même avions appris dès notre plus tendre enfance à manier épée et lance, et malgré tous mes efforts pour satisfaire mon père, il préféra toujours mon aîné, et affecta de m’ignorer le plus possible. Je le compris lorsqu’il commença à ne féliciter plus que lui, même quand je gagnais à l’entraînement. J’en vint moi-même à vénérer mon frère, et à envier sa chance de devenir lige, le plus puissant des guerriers.
Il arriva une année ou les raids des Trollocs devinrent tels que la citadelle ne resta aux mains des hommes qu’au prix de durs combats et de lourdes pertes. J’étais alors dans ma dix-septième année, et malgré mon naturel optimiste, je crus pendant ce long hiver que notre cité tomberais. Ce ne fut pas le cas, et cela grâce à Anor, qui chevaucha seul dans cette contrée dangereuse jusqu’à la capitale de l’Arafel pour aller chercher de l’aide. Celle-ci vint, et elle sauva de justesse notre château. Mon frère fut acclamé en héros à son retour, ce qui ne fit qu’augmenter la fierté de mon père.
L’année suivante, les attaques s’intensifièrent encore ; nous résistâmes à deux attaques, mais la troisième nous fut fatale. Les Trollocs parvinrent à entrer dans la citadelle une nuit après un âpre combat qui s’était terminé au crépuscule. Nous nous bâtîmes dans les couloirs, seulement quelques défenseurs pour plusieurs dizaines de Trollocs. Je me trouvais avec Anor, dans une aile ou les combats étaient plus âpres, quand un Myrddral apparut au bout du couloir en s’avançant de sa manière lente et menaçante vers moi. Je me défendis aussi bien que je le put, en pensant au fond de moi que si j’avais une chance de reconquérir la fierté de mon père, il fallait que je le tue. Cependant, je n’avais jamais été un combattant redoutable, et après seulement quelques minutes de combat, je fut à terre et mon ennemi pouvait m’achever sans aucun mal. Je voyais déjà la lame s’abatant sur moi quand Anor s’interposa entre le Myrddral et moi pour me protéger. Malgré sa très bonne maîtrise des armes, l’engeance de l’ombre fut plus forte, et elle vint à bout de mon vénéré frère : il mourut à ma place, en montrant une dernière fois sa valeur. La citadelle fut perdue, et seulement quelques personnes purent s’enfuir, dont mon père et moi. Nous nous réfugiâmes, dans une autre cité, chez le seigneur Garodon, qui nous proposa de rester vivre et de combattre avec lui, ce que nous acceptâmes.
Mon père était déchiré entre son désir de pleurer Anor, et celui de ne plus jamais me parler. Pour lui, j’avais encore une fois commis une faute qui cette fois avait conduis à la mort de son fils préféré. Cependant, il tomba malade à cause de son grand âge, et son état ne fit qu’empirer au cours des quatre années qui suivirent. Pendant tout ce temps et même après sa mort, je restai chez le seigneur Garodon, pour m’entraîner aux armes et méditer sur ma lâcheté. Car je m’en voulais énormément d’avoir été à la cause de la mort de mon frère, qui m’avait toujours protégé. C’est ainsi que je pris la résolution de devenir lige, pour venger la mort d’Anor, et pour enfin montrer ma valeur. Ma résolution est depuis ce temps infaillible, elle ne fait que s’enraciner dans mon âme lorsque je pense que je pourrais peut être effacer la haine qu’avait mon père pour moi. C’est ainsi que je prends aujourd’hui, à l’âge de 22 ans, la direction de la Tour, en espérant que je serrais accepté au rang de recrue…[i]
...et pourtant, il fut une époque où je ne le connaissais pas comme tel.
J'y suis né, de cela j'en ai la quasi-certitude. Pendant très longtemps, je n'y ai été qu'un être quelconque, un enfant isolé. Isolé, mais cependant tenu sous étroite garde. Je ne me sentais qu'un pauvre dont les parents, que jamais je n'avais aperçu ou connu, devaient avoir commis quelque faute envers l'un des seigneurs. Toutes ces années de jeunesse j'ai cru que ces gardes étaient là pour me tenir prisonnier.
J'étais arrivé pourtant à me faire aimer de certains d'entre eux, qui m'apprirent très tôt à me défendre. L'un même paraissait instruit, cousin d'une maison déchue et maintenant ignorée, qui finit garde pour garder l'anonymat, mais conserva l'instruction qui lui fut donnée. Il partagea avec moi cette instruction, bien que dans le monde étroit qui m'était réservé, tous ces mots étaient pour moi mystères et non réalités.
Evidemment, je ne savais pas alors à quel point au Cairhien ce qui paraît être est tellement différent de ce qui est. A quel point la réalité est toujours une chose cachée qu'il nous faut découvrir.
Les gardes m'interdisaient les sorties les plus publiques, mais pas les errances du soir dans les rues de la ville. Cependant même alors ils étaient là, s'efforçant de rester sobres malgré les tavernes où parfois je m'enivrais de mauvaise vie. Je n'avais pas de fortune et gagnais ce que je pouvais aux dés et à la flûte, qui dans ma solitude imaginaire me fut d'un grand secours.
Mon nom alors était déjà Aekar, mais les gardes préféraient m'appeler le jeune.
Les intrigues du Cairhien n'avaient pour moi pas de consistance, car ma propre histoire n'en avait pas. Mes questions sur mon passé restaient sur des non-réponses. On me parlait de parents qui m'avaient donné à un seigneur local pour couvrir une certaine dette, seigneur qui me rendrait ma liberté et m'en dirait plus une fois que je lui aurai rendu quelques services.
Ce seigneur ne vint que trop d'années plus tard, après plusieurs tentatives de fuite de ma part, dont une qui réussit seulement à me laisser blessé par un coup de poignard dans une des rues des faubourgs hors de la cité. J'avais compris alors que les gardes n'étaient pas là pour me tenir prisonnier mais bien pour me protéger des autres. Et que tout ce qu'ils m'avaient appris, n'avait pas été donné par amitié pour moi ; mais bien parce que telle était leur mission. Il suffit d'une bête dispute une fois éloigné d'eux, pour amener une rixe, dans une sordide histoire de dés. Peut-être que le seigneur estima alors que s'il n'intervenait pas, j'irai mourir avant de pouvoir lui rendre les services dont on me parlait.
Je me souviens encore de toutes ses questions et de la façon qu'il avait d'éviter les miennes. Après avoir vérifié mes aptitudes, il me lança :
"Je ne te dirai jamais quels étaient tes parents. Si je le faisais, cela te conduirait à une mort inutile et vaine. Je te dirai juste qu'ils appartenaient à une maison aujourd'hui déchue, que ta mère mourut à ta naissance et que son époux ne t'a jamais connu. Il mourut comme ton frère peu de temps après. Sache donc que ton passé n'est rempli que de tombes, et que je suis et serai seul à te donner un avenir qui n'irait pas vers elles."
J'avais cela de Cairhienin d'arriver à assimiler les choses d'une façon et de réagir d'une autre. Je lui rendis les services dont il eut besoin, tout en poursuivant ma quête à ma façon. Quête qui resta vaine, et rempli de tombes comme il disait.
Je fus garde anonyme, ménestrel sous un faux nom, ambassadeur fictif, serviteur et valet. Toujours j'ai évité les postes dont on se souvient, jamais il ne m'en a offert, à cause de la nature des missions qu'il me confiait. J'en appris sur toutes les Maisons et sur le monde entier. Je voyageais aussi au nord jusqu'au Shienar, quand je devais me faire oublier, et au sud jusqu'à Tear. Par chance, ou grâce à la qualité de la formation qu'il me donna, je survécus à toutes ces épreuves.
Ce seigneur lui-même était un secret, le serviteur d'un autre plus puissant, et n'avait pas de superbe domaine ou d'intrigue à mener pour lui-même. Je savais qu'il agissait pour un autre, que je n'étais qu'une troisième ou quatrième main. Mais mon seigneur se faisait vieux ; il me disait souvent qu'il me préparait à pouvoir le remplacer. Cependant il disparut avant de le faire.
Et je sus alors que Cairhien pouvait alors être pour moi plus dangereux que jamais, et que la personne qu'il avait servi, ou celle qui l'avait fait disparaître, ne voyait pas en moi son successeur. Et que son bras était infiniment plus long que le mien. Pour autant que ce sache, mon ancien maître pouvait tout aussi bien être le poignard dans l'ombre qui chaque instant menaçait.
Je partis de la Cité d'Or et traversa l'Andor. Fort de ma réputation acquise au Shienar dans des combats contre les Trollocs, et inspiré par ces moments où enfin je pouvais exister pour tous, en tant qu'individu et non secret, je me rendis à Tar Valon. J'espérais faire valoir cette réputation et ces actions, y trouver un rôle et une identité. Ce seigneur fut maître de mon existence, tout comme les secrets de mon passé, et j'espérais arriver à m'en détacher complètement pour quelque chose de différent.
Nul ne sait, pas même moi, si j'y suis parvenu ou si j'y parviendrai un jour.
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Mon nom est Arhym, je suis un Far Aldazar Din de l’enclos du Roc Noir des Aiels Shaarad.
Mon père, Malek, a prit part aux attaques que certains appelèrent la Guerre des Aiels. Il faisait partie de l’un des quatre clans qui ont envahi le Cairhien pour punir Laman le tueur d’arbre et ses semblables. Il est parti dans les Terres Humides peu après ma naissance en me confiant à la garde des Sagettes, ma mère étant morte en couche, je ne l’ai jamais connue. Bien qu’excellent combattant, un Shae’en M’taal, il fût grièvement blessé par une flèche reçue dans le dos. Il parvint tout de même à regagner notre demeure située très à l’est dans le Désert mais mourut peu après son arrivée.
Je passais donc une enfance solitaire, ne me mêlant que très peu aux autres, ne faisant confiance à personne, préférant le mutisme et la solitude à la compagnie de mes pairs. Dès mon plus jeune âge je décidais de devenir archer, dans le but de venger un jour la mort de mon père, portant toujours sur moi, au bout d’une ficelle pendue à mon cou sous mes vêtements, l’empennage de la flèche meurtrière : un morceau de bois de quatre pouces de long avec deux plumes blanches et une jaune. Je m’entraînais sans relâche jusqu’à devenir le meilleur tireur à l’arc de mon clan. J’apprit également le lancer de couteaux pour lequel je me débrouille assez bien. En revanche je n’ai jamais beaucoup aimé manier la lance contrairement à la plupart des Aiels, j’en garde cependant toujours une sur moi ainsi qu’un poignard que je n’utilise qu’en dernier recours car je n’excelle pas en combat rapproché.
J’ai maintenant une vingtaine d’années, je suis assez grand et, bien que peu costaud, je suis tout de même vif et endurant. J’ai les cheveux clairs et les yeux bleu-gris, je suis vêtu d’un cadin’sor selon notre tradition. D’un tempérament réservé et taciturne, je me méfie de tous et surtout de ceux des Terres Humides, de plus je suis quelque peu irascible parfois.
Pour la première fois il y a quelques temps, j’ai quitté la Terre Triple afin de découvrir les pays par delà le Rempart et d’en apprendre plus sur les briseurs de serment. Au cours de mon voyage, je fis la connaissance de Noemy Al’Aya, une Aielle qui était partie du Désert avant moi et put m’enseigner davantage sur ces contrées leurs habitants et leurs coutumes. Elle me conseilla de me rendre dans une auberge appelée le Tonneau Désincarné pour collecter plus d’informations et rencontrer d’autres personnes. Malgré ma réticence et mes hésitations je me décidai à y aller.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Mon nom est Kyrafine de l’enclos du rocher humide. Fille de la maîtresse du toit je n’ai jamais connu mon père et l’homme de la maison est donc mon premier-frère :Jushin de la société des Boucliers Rouges, il est Aethan Dor.
Lorsque je portais encore les tresses de l’enfance cela m’inquiétait : je craignait qu’il ne meurt et nous laisse seules moi et ma mère. Mais en apprenant le Ji’e’toh traditionnel j’ai réalisé qu’il gagnerait ainsi beaucoup d’honneur et que ma réaction était égoïste.
Néanmoins j’ai decidé d’épouser la lance et de devenir Far dareis mai en attendant de rencontrer l’aiel aux pieds de qui je déposerais la couronne du mariage. Je compte prouver ma valeurau combat et défendre l’honneur de mon clan en combattant l’Aveugleur jusqu'à la fin de mon rève en attendant la venue du Ca’a’carn.
Depuis mon enfance je fais preuve d’humour mais les sagettes disent que je plaisante comme les habitant des Terres humides. Je pense aussi que je n’aurais pas dût avoir les yeux bruns. Je me demande d’où je tiens cela.
Mes seules grandes batailles se limitent aux raids contre les clans voisins et à mes chasses dans le désert car je n’ai jamais quitté la Terre Triple. Pourtant j’y aspire mais chaque fois que j’en parle avec ma mère elle me regarde toujours de cet air étrange et ses seules paroles sont « Tout se transmet, même les ambitions, ma fille souviens-en toi et évite les Terres Humides».
Pourtant depuis mon adolescence j’aime parcourir les monts de l’Echine du monde, proches de mon enclos. Je ne m’aventure jamais très loin mais face à cet horizon de montagnes je me plais à rêver aux Terres Humides. Ce pays fantastique où il existe des étendues d’eaux si grandes que l’on peut s’y plonger tout entier. Il y pousse des « forêts », dont le nom et la notion me paraissent aussi incroyable que cette eau à profusion. C’est aussi le pays des mystérieuses Aes Sedai, de leur Tour Blanche et des Traîtres Coupeurs d’Arbres. Parfois je regrette le temps où dans mon innocence je croyais toutes ces histoires d’un monde plus beau ; En ce temps là on ne me reprochait pas de rêver aux Terres Humides.
Ma mère et sa sœur-épouse m’ont souvent reproché ce goût pour ces contrés elles me rappèlent que mon père est mort de la main d’un de ses habitants armé d’une épée. Bien sur je n’ai jamais songé à trahir ma terre natale mais je pense qu’il serait temps que nous rencontrions plus les autres peuples si nous ne voulons pas sombrer dans l’oubli de ceux qui oublient leur propre serment et ainsi trahissent leur honneur.
Au cours d’une de ces escapades j’ai moi-même rencontré l’un des membres de la Pierre de Tear :
Un homme aux yeux jaunes, de très petite taille (près d’un pieds de moins que moi) ; il semblait perdu et n’était pas armé. Je n’ai donc pas tenté de l’attaquer et ma shoufa est restée suspendue sur mon épaule. Après l’avoir observé, je me suis montrée.
Je l’interpellait et lui demandait s’il était colporteur ou tuath’an car seul l’un de ces statut lui aurait donné le droit de circuler su cette terre de guerriers. Mais je connaissais déjà la réponse à ma question.
Je l’ai salué et il m’a rendu mon salut ; il m’a fait comprendre qu’il fuyait un danger mais je ne comprenais pas les mots qu’il employait pour le designer. Il m’a alors parlé des Terres Humides tandis que je lui conseillait d’éviter la Terre Triple, de fuir dans une autre direction et de ne pas passer la frontière montagneuse derrière laquelle il n’était protégé par aucune loi.
Mais avant de partir je lui demandais de me raconter comment étaient REELEMENT les Terres Humides.
Il s’est alors mis a dessiner des paysages de rêve avec une sorte de plume sur une peau tannée très fine appelée « parchemin » pour me décrire ce que je croyais n’être qu’imagination destinée à faire parler les sagettes et rêver les enfants.
Il se faisait tard et alors que je me levais pour partir, il me mis les dessins dans les mains pour me les offrir. Pour le remercier je lui donnais un peu de mon eau ; en effet il m’avait tant parlé qu’il avait la gorge toute sèche. Lui se proposa de partager son repas avec moi car je n’avias pas eu le temps de chasser durant la journée. Je n’en avais pas besoin (je peux jeûner pendant plusieurs jours) mais j’ai accepté de peur de blesser ses coutumes (peut être qu’il n’y a pas plus de nourriture dans son pays que d’eau dans la Terre Triple…).
Par cet échange de temps, de vivres et d’histoire il devenait mon presque-frère.
Très peu de temps après le début du repas les créatures que j’avais guetté en entendant leur respiration et leurs mouvements mais que je n’avais pas réussis à voir apparurent enfin de derrière une façade rocheuse. Elles étaient les plus étranges que je n’aie jamais vues ; a quatre pattes avec une sombre et épaisse fourrure, un museau alongé, une gueule remplie de crocs et la langue pendante : elles étaient visiblement assoiffées. Mon amis me demanda de l’eau pour elles, et comme je m’étonnait de cette requète en faveurs d’annimaux, il ma dits que ces « loups » étaient ses frère et qu’ils l’avaient protégé alors qu’il était désarmé contre des bandits et des tueurs.
Je me posais beaucoup de questions mais décidais qu’il valait mieux donner à boire à ces bêtes et inviter mon presque-frère et ses étranges compagnons à l’ombre de mon enclos. La nuit tomba mais je ne voulais pas cesser cette discussion.
Nous parlâmes très tard ce soir-là.
C’est ainsi que je connu Perceval Blakeney.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Mon nom, Perceval Blakeney,
Je suis né au sein d'une famille de la basse noblesse de Far Madding, ma mère a plus qu'a moitié folle et mon père trop occupé par ses affaires m'avais laisser aux bons soins d'un vieux serviteur qui m'apprit tout ce que je sais ou presque. Lorsque mes parents sont morts ils me léguèrent une somme coquette et un vieux château ancestral sur les pentes des monts Kintara...
Les années s'écoulèrent et les bruits des atrocités commises par les blancs Manteaux nous parvenaient régulièrement...
Je m'ennuyais seule la chasse avais le pouvoir de me délasser, et un jour par une discussion entre amis je lançais le défi d'une chasse a l'Homme. Elle était simple a organiser et grisante a jouer l'aventure consistait, à entrer en Amadicia, à y enlever des prisonniers injustement arrêté pour quelques vagues soupçons (mais dont mes renseignements donnaient un bien autre portrait que celui d'Ami du ténébreux), et a les faire sortir du pays au nez et la barbe des Blancs Manteaux. Avec 19 amis de ma connaissances, tous des petits nobles qui comme moi recherchaient le frisson, nous avons pendant 5 ans jouer nos vies pour chasser et sauver la vies d'autres sous le pseudonyme de la Bande du Mouron Rouge dont j'était le chef. A cause d'intuition et de ma vue perçante qui allait en s'améliorant ce dont je n'était que peu attentif tant ma vie d'aventures me passionnait. A cette époque, j'avais tout juste 20 ans et ma vie bascula lorsque j'ai croisé le regard d'une jeune femme que l'on venait de sauver. Elle m'a ensorcelé mais j’étais heureux de l'être...
Nous nous épousâmes et commença pour moi les 5 plus belles années de ma vie, je partais dans mes escapades et à mon retour je retrouvais ma belle...
Mes yeux viraient peu a peu vers le jaunes d'or ce qui ne fit qu'augmenter la réputation de notre Bande pour notre plus grand plaisir, je ne m'inquiéta pas plus que cela et mes amis me connaissaient trop pour me juger sur la couleur de mes yeux...
Mais un jour froid sans nuage nous venions de sauver toute une famille et je rentrait le coeur léger vers notre château c'est alors que j'aperçu la fumée, une fumée qui n'avais rien de paisible...
Je me suis ruer vers la ruine qui s'étalant devant moi les cendres froides depuis un certain temps déjà, je n'eu pas a fouiller longtemps parmi les décombres pour trouver ce que je ne voulais pas trouver: Le joyau de mon coeur, celle qui m'avais appris l'humanité au delà du simple jeu, gisait là entourée de plusieurs cadavres d'hommes qui n'avaient rien dans leur poches rien pour m'aiguiller...
C’est alors que je l’ai vu, un cadavre trop grand pour etre un homme et avec quelque chose d’inhumain… Un Groin ?! Qu’est ce que cela ? mon esprit forma le mot « Difforme » ce fut alors que ma colère éclata et le second tournant de ma vie. La colère m’aveuglait je suis partit comme un fou dans la foret le cadavre de mon aimée dans mes bras et j’ai pleuré comme jamais… Je n’ai pas tout de suite remarquer les loups qui m’entouraient, non seulement physiquement mais aussi mentalement Ils etaient la autour de moi et je ne reagissait plus je n’etait plus qu’une envelope vide mon amour etait mort et gisait dans mes bras sans ame. C’est alors qu’une pensée m’effleura une pensée qui n’etait pas la mienne, maiselle me reconfortait me disait que quelqu’un me comprenait et partageait ma douleur. Je ne comprenais pas pourquoi mais j’ai cru cette pensée et je l’ai acceptée c’est alors que mon esprit fit le lien avec les loups m’entourant.
Je vecu dés lors pour deux choses : eux et ma froide haine qu'ils m’aiderent a assouvir. Cette haine ils la partageaient bien que pour des raisons differentes. La meute se deplacait vers des contrées plus sauvage et je les suivaient, chassait et vivait avec eux pourtant pour chaque Difforme ou jamais-né que je tuait je deposais sur la tombe de Ma Belle un petit Mouron Rouge, cette petite fleur qui representait si bien ma froide haine Rouge sang et ma faiblesse dans le seul sauvetage que j’aurai voulu reussir celui de ma femme, « my she »
Voila 25 ans que j'ere par le monde pour assouvir ma vengence...
Durant ces années j'ai appris la patience des loups et j'ai vu bien des choses pourtant trés peu d'humains... une fois petit sourire en y repensant j'ai même recontré une Aielle aux yeux bruns!! Je chassais les trollocs a la jointure entre la devastation et l'echine du monde... Et chasseurs et proies ont inversé les roles... Alors La dominante nous a "dit" que pour la survie et la vengence il nous fallait faire retraite et que le desert est plus sur... C'est la qu'elle nous a donner a boire... Elle voulait tout savoir... J'y ai je pense autant appris qu'elle...
Enfin c'est une autre histoire...
Pourtant tous ces voyages ne m'avaient pas preparé a certains de mes derniers rêves, j’appercois une louve qui me fait etrangement penser a Ma Belle..., son nom Nuage-qui-glisse-un-soir-d'été... ou Nuage-d’été, Mais ce n'est que partiel: Il s'agirai plutot de ces nuages qui sont d'un instant a l'autre soit ambrés par les derniers rayons du soleil, les plus doux du monde, soit ceux des cieux d'orages plus terribles que tous, soit ceux qui ont un air de vacances... Mais ce n'est toujours pas complet...
Je sors toujours de ces rêves fatigué mais heureux…
Petit a petit a force de voyager avec les loups j’ai perdu beaucoup de mon humanité sans m’en rendre compte si bien que je me suis reveillé un jour pensant plus comme un loup que comme un homme… De plus ces rêves de Loup des plus troublants me poussent a chercher... C’est alors que j'ai decidé de partir vers les contrées plus habitées de Tear et de sa Pierre ; Pour retrouver Perceval Blakeney petit nobliau de Far Madding et non Mouron-Rouge enfin quelque chose de plus complexe…
Je suis née de l'union d'une vierge de la Lance et d'un homme dont je n'ai jamais rien su. J'ai été confiée par les sagettes de mon enclos à un couple de tailleurs. Ils m’ont élevée en me donnant beaucoup d’amour et en m’apprenant bien toutes les règles de vie qui sont les nôtres. J'ai donc grandi dans la terre triple parmi les aiels Taardad de l'enclos des Dunes Chevauchées. Mes parents ont bien essayé de me cacher que je n'étais pas leur fille mais alors qu'ils discutaient dans leur tente et me croyaient endormie j'ai entendu ce que je n'aurai jamais du savoir : d’un coup j’ai appris que je n’étais pas leur vraie fille mais en plus j’avais une sœur quelquepart ; Ma mére semblait avoir abandonné la Lance pour se marrier avec un Chien de Pierre d’un autre enclos que le sien. Depuis lors bien qu'aimant très fort ces parents là qui étaient malgré tout miens, j'ai décidé que je serais comme ma véritable mère : une far dareis mai, et qu’un jour je retrouverai ma véritable sœur. Je me suis entraînée durement et à l'age de 15 ans, j'ai été acceptée comme vierge de la lance dans mon enclos. Nous avons toujours combattu ceux qui le méritaient et laissé en paix ceux qui devaient l'être. Puis un jour au cours d’une danse avec d’autres enclos, j’ai croisé son regard, ce devait être elle et personne d’autre : c’était ma sœur. A partir de ce moment là nous avons combattu côte à côte en tant que premiéres-sœurs. Mais voilà : ce qui devait arriver arriva : les sagettes se sont mises à me harceler de questions et harceler tout court : il n’était plus question pour moi d’être far dareis mai mais d’aller à Rhuidean ! Moi qui venait de retrouver ma premiére sœur ! J’ai dû m’executer et partir , suivre une formation d’apprentie sagette afin d’en devenir une à part entiére : pendant ce temps ma premiére-sœur Noemy est devenue maîtresse du toit de notre clan. C’est à ma sortie de Rhuidéan que tout a commencé …
J'ai eu l'occasion lors d'un voyage visant à essayer de trouver des indices sur où se trouvait celui qui vient avec l'aube, dans une auberge d’une de ces grandes villes, de rencontrer l'Amirlin qui est à ce que j’ai compris la chef des aes sedais : ces femmes des terres humides qui ont la faculté de canaliser et qui l’apprennent à la tour blanche : nous nous méfions d’elles, on dit qu’elles ne mentent pas mais elles ne disent que ce qu’elles veulent bien ne pas cacher et de plus se servent des gens comme de vulgaires objets utiles un jour et inutiles le lendemain. Et donc l’amirlin m’a paru lointaine et bien dans sa position mais tout de même gentille, elle a un regard à glacer le sang dans les veines mais elle est bien ce qu’elle est : une aes sedai telles qu’on me les a décrites ; pendant toute notre conversation elle n’a cessé de me regarder de façon étrange je me demande pourquoi… J'ai rencontré aussi un de ces hommes qui vivent avec des loups : il était fort sympathique mais je n’ai hélas pas pu en apprendre plus sur les gens comme lui : il voulait bien parler de tout sauf de ça .
Je suis né en Amadicia, mes parents étaient fermiers et travaillaient dur pour nous entretenir mes trois soeurs et moi. Mes parents étaient très croyant, ils croyaient en la vertue du créateur et de ses représentants sur terre, c'est à dire les blancs manteaux. Ces derniers ont su faire changer d'avis mes parents.
De mes propres yeux, alors que je n'avais que 7 ans, je les aient vu se faire massacrer sans pitié. Sous pretexte qu'ils avaient trop buent pour se contrôler, j'ai perdu toute ma famille. Je fus recueillis par un maître d'armes qui n'aimait que la solitude. Après 10 années d'apprentissage intense, j'appris l'arcane sûpreme de mon maître, ce qui entraîna sa mort. Je passa trois années de vagabondage pour parfaire mes techniques à l'épée et les routes que je prenais étaient sillonée du sang de mes victimes, maître d'armes, liges, soldats et surtout blancs manteaux sont passés sous le fil de mon épée. En me promenant dans un village de l'illian, je fis la connaissance de maylissa, en la voyant je su que s'était elle que j'épouserais, je ne savais pas que cette rencontre changerait mon existence, c'était une amie du ténébreux. Après m'être voué à son culte pour pouvoir rester avec elle, j'appris l'art de la dissimulation, de la discrétion, bref le monde de la nuit dans son ensemble. Après trois ans de dure labeur, j'acquis la certitude d'être devenue le meilleur assassin que le monde n'est jamais vu. Il était temps que j'exerce ma vengeance. Ma soi disant femme qui me trompait avec tous les hommes qu'elle pouvait rencontrer fut ma premiere victime. J'étais pris d'une folie meurtriére et je massacra tout le monde dans mes parages, encouragé par des visions et des cauchemars de noirs desseins. Depuis ce temps le ténébreux tente de me revendiquer, mais je ne suis la chose de personne, malgré tout nous avons un point commun, la haine de tous ceux qui aiment le créateur, liges, aes sedais, blancs manteaux créveront jusqu'au dernier. Grâce au ténébreux j'ai maintenant des capacités inimaginable pour un humain: je sens la présence des aes sedais et des liges et je perçois tout les changement d'humeurs(la peur, la joie..). Je suis recherché en andor et dans les marches, j'ai en effet liquider une centaine de blancs manteaux et 5 liges, les innocents se comptent au nombre de 500.
Et me voici à tear, tiens une auberge, rentrons....
Roi de Riva Roi des roi du Ponant et Tueur de Dieu alors faites gaffe a vous
"Je suis né à la Tranchée de Deven ,en hiver il y a maintenant plus de quinze ans.
Mon prénom -Belgarion - vient d’un récit qu’a lu ma mère et qui parlait d’un jeune garçon ,ayant combattu un dieu maléfique et qui était devenu un roi juste et respecté. Souvent elle me disait que, même si elle n’espérait pas du tout me voir devenir roi, elle espérait que plus tard je serais me montrer aussi courageux et honnêtes que l’est ce garçon de roman.
Lorsque j’étais jeune j’ai eu quelques problème avec d’autres garçons de mon village. En effet je suis assez petit pour mon âge et j’étais très chétifs. Et même si je ne tenais pas compte de leurs sarcasmes, leurs coups et leur brutalité je m’en souviens toujours.
Avec les filles aussi, cela n’a jamais vraiment bien marché. Mais là c’est de ma faute. J’étais (et je suis toujours) d’une timidité maladive et lorsqu’une jolie fille venait me voir, ma langue s’enroulait sans que j’eusse mon mot à dire et je ne pouvais plus que bredouiller!
Je fis donc sensation en quittant les deux rivières à un peu plus de treize ans. J’avais en effet décidé que la vie de paysan ne me convenait pas et j’avais comme but d’aller à Caemlyn me faire garde de la reine.
Le chemin fut très dur: je me fis dépouiller de mon sac dès la deuxième nuit et je fus obligé de dormir dans les fossés et de travailler pour gagner de quoi manger.
Pourtant d’un autre coté le voyage fut bénéfique pour deux raisons:
d’ abord travailler m’a formé: de jour en jour je devenais plus musclé et plus volontaire ( même si pour la taille je ne pouvais pas faire grand chose…)
Et surtout je fis une rencontre qui, on peut bien le dire, allait changer ma vie: pendant deux jours j’ai pu voyager avec une Aes Sedaï et son lige.
Ils m’ont surpris dans un fossé mais ne m’ont jeté qu’un coup d’œil et son repartis!
Mais moi je fus intrigué, surtout par la femme et je les ai suivis. Un peu avant la nuit ils s’arrêtèrent et firent du feu.
Moi je m’étais caché (du moins je le croyais) derrière un arbre et je les observais.
La femme était très belle mais bizarrement je ne pouvais pas dire si elle était jeune ou âgée, elle portait une longue robe de soie et un châle bleu recouvrait ses cheveux très blond.
L’homme , lui, était presque autant mystérieux que la femme. Il était assez grand avec un visage très halé à la fois honnête et pourtant dur. Il portait une longue cape mais je n’ai jamais pu décider de quelle couleur elle était. Une fois je vis qu’il portait une longue épée avec un héron sur la lame mais je n ‘en compris pas la signification.
C’est en les écoutant que j’ai compris qui ils étaient: une Aes Sedaï avec son lige! Ma première pensée fut qu’il fallait que je m’en aille: même si l’on ne m’avait jamais dit qu’elles étaient maléfiques on m’avait toujours fortement recommandé de m’en tenir à l’écart. Mais la curiosité fut plus forte que tout et je suis resté. Petit à petit, en les écoutants parler, j’ai commencé à avoir des doutes sur ce que l’on m’avait dit…
Toujours est-il qu’au bout d’un moment l’Aes Sedaï a levé les yeux exactement là où j’étais et m’a dit de venir les rejoindre au lieu de baver devant la nourriture. J’ai vu le lige sursauté mais surpris et méfiant je me suis quand même avancé vers le feu. Là elle m’a dit que je pouvais m’asseoir et profiter du repas qu’ils avaient fait.
Toujours méfiant je me suis assis et j’ai commencé à manger. En mangeant j’observais l’ Aes Sedaï et je vis qu’elle avait un petit sourire en coin ce qui me surpris beaucoup. Le lige lui était redevenue de pierre mais je le voyais lancer de temps en temps des coups d’œils interrogateur à sa maîtresse. Après avoir mangé l’Aes Sedaï a commencé à se présenter: elle s’appelait Camilla et son lige se prénommait Julian. Elles m’a ensuite demandé d’où je venais et où j’allais. Lorsqu’elle appris que je me dirigeais vers Caemlyn elle a dit que peut être je pourrais faire un bout de chemin avec eux car leur voyage les faisait se diriger vers l’est eux aussi. A ces paroles Julian a commencé à protester mais Camilla à répliquer que je ne pourrais pas leur faire de mal et que de toute façon ils n’étaient pas pressés. J’ai donc continué mon voyage ave c eux et les deux jours que j’ai passé ont complètement changé ma vision par-rapport à la Tour Blanche. Ils m’ont quitté un peu avant Caemlyn en me laissant une bourse pleine et des adresses d’auberges où je pourrais dormir. La première fois que je vis Caemlyn restera toujours gravé dans ma mémoire. La ville était immense!!! Heureusement le palais se situait en plein milieu et je n’eus pas trop de mal à m’y rendre. Devant le portail du palais deux gardes surveillait l’entrée. Je pris mon courage à deux main et j’allai leur demander où m’adresser pour devenir garde. Les deux hommes se sont regardés et ont éclatés de rire en me disant de revenir dans cinq, six ans lorsque j’aurais « du poil au menton ». Vexé je me retournai et je fis chaque entré du palais avec à chaque fois la même réponse. Les yeux pleins de larmes de rage je partis de la ville. Malheureusement je n’avais plus d ‘argent et je devais trouver un travail. Oui mais voilà, Caemlyn a beau être grand il n’y a aucun travail qui correspond à un garçon de moins de 14 ans. Néanmoins un commerçant me conseilla de me diriger vers Tar Valon où les « sorcières » avaient toujours du travail à donner. C’est donc mes rêves briser que je me dirigeais pour un très long voyage à pied qui s’annonçait encore plus dur que le premier…
Et bizarrement le voyage ne se distingua que par un fait important. Oui mais voilà le fait en question est très important pour moi.
A peu près à la moitié de mon voyage je m’étais endormi dans une clairière. Je fus réveillé par un bruit de pas tout près de moi. C’était un voleur venue prendre mon sac qui était près du feu. Dès qu’il vu que j’étais réveillé il se jeta sur moi. Nous roulâmes au sol tous les deux mais je pus prendre une pierre que je lui abattis de toutes mes forces dessus. D’un coup il s’s’ arrêta de bouger. Je m’extirpais de sous lui et lorsque je fus debout je pus voir qu’il était mort. Ma pierre l’avait frappé en plein sur le crane et il devait être mort instantanément. J’avais un peu plus de 14 ans et j’avais déjà tué un homme…
Je suis arrivé à Tar Valon au début du printemps et je me rendis compte que effectivement il y avait beaucoup de travail. Je fus tour à tour forgeron, boulanger et cuisinier dans une taverne. Oui mais cela n’ empêchait pas que tous les soirs en m’endormant je repensais à la promesse que je m’était faites de devenir chevalier et de combattre le ténébreux… Un doux rêve…
Et c’est donc par hasard qu’une opportunité à laquelle je n’aurais jamais pensé c’est présenter à moi: c’était le soir et je rentrais de la taverne où je travaillais lorsque j ‘entendis deux femmes discuter. Par réflexe je me retournais et je vis que c’était deux Aes Sedaï toutes deux de l’Ajah Verte. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai tendue l’oreille et j’ai entendue qu ‘elles se plaignaient du manque de lige à la Tour. Et là j'eus comme une révélation, comme si je m'étais enfin trouvé après toutes ces années.Je me suis souvenue de la rencontre que j’avais faites deux ans plus tôt. L’idée a peu à peu germer dans ma tête et j’ai pris la décision de devenir lige! Voilà où j’en suis aujourd’hui, demain je vais voir le maître des liges…
Il y a une chose que je n’ai pas cité dans ce texte. Pendant tout ce voyage j’ai découvert que des fois je jurais dans une autre langue ou que je savais lire une autre langue. Je ne c’est pas si c’est important mais je n’aime pas trop en parler car cela ne m’a apporter que des ennuis et on me traitait d’ami du Ténébreux…"
ceci est un resumé de mon BG et le seul truc à ce propos de disponible, mon ordi s'étant crashé sans remission (et c'est la qu'on apprecie la connexion de l'IUT...). Ayant été ecrit un matin vers 3h, il se peut qu'il présente quelques fautes malgré ma breve relecture.
Caldazar (de son vrai nom Otarin Al'Cadrion) a grandi en Ghealdean. Sa mère(et une part des autres pitchounes) meurent vers ses 9 ans dans un accident de bateau ou il est éloigné de sa famille. Il est recupéré dans un village puis "escorté" par un coporteur jusqu'à son "chez lui" (il en profite pour apprendre à manier l'arc, ayant été fortement impressioné par l'habileté d'un archer). Son pere, sculpteur, a sculpté des statuettes à l'effigie des disparus. Quelques années plus tard (+/- vers ses 16/17 ans) un vil voleur vole des statuettes (qui peuvent valoir des sous...)il decide d'aller les chercher et poursuis le messant jusqu'en la bonne ville de Caemlyn. Là, il entend parler de la proclamation de la Grande Quête du Cor et décide de se rendre à Illian (apres avoir réexpedié les statues chez lui).
Pour se faire, il se fait engager comme garde. Pendant le trajet il apprend à manier en arme de guerre la cognée dont il est équipé. Arrivé en Illian, il prête serment sous le nom de Chasseur de Caldazar avant d'aller cherhcer le fameux Cor.
edit: il manque l'apparence physique...
plutot grand pour un natif des terres humides, les yeux marrons sombres et les cheveux de meme. Des vetements plutot sombres et sobres, un arc long (à la "deux rivieres(c)" ), et une hache de guerre.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
La Roue du Temps tourne, les Ères se succèdent laissant dans leur sillage des souvenirs qui deviennent légende. Les légendes s'estompent en mythes. Et lorsque l'Ère qui leur a donné naissance revient, les mythes eux-mêmes ont depuis longtemps sombré dans l'oubli. Au cours d'une Ère que d'aucuns apellent la huitième, une Ère à venir, une Ère révolue, un vent se s'éleva dans les Montagnes de la Brume. Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. mais c'était un commencement.
Le vent souffla en direction du Nord-Ouest, par delà les montagnes toujours couvertes de nuages et continua le long du fleuve Dhagon, en Arad Doman pour venir fouetter un petit village en bordure du fleuve. Dans ce village, Seilan, le vent souffle entre les maisons et vient frapper les gens dans les rues et s'ecraser sur une maison. Le frais d'automne, vint surprendre une femme qui était en train de ramasser des herbes dehors.
Cette femme était ma mère qui venait juste d'émigrer de la Saldea avec mon père. Ma mère qui savait tirer partie des simples pour obtenir des médecines avait été bien acueillie dans ce village qui justement n'avait pas de sagesse. Elle prit donc tout naturellement cette fonction. Mon père, lui, s'occupait de modestes plantations et de quelques animaux comme les moutons qui nous procuraient de la laine pour tisser des habits pour le rude hiver.
C'est plusieurs années après que je suis née, de père et mère Saldeans mais en Arad Doman. Mes parents m'ont transmise la culture Saldeane et j'ai également été imprégnée des manières de vivre des Domanis. Mon frère, Koufou est né 3 ans parès mois. Nous avons beaucoup joués ensemble dans les bois.
Passée l'age de 13 ans, une Aes Sedai de l'Ajah Brune, Anylia Sedai qui voyagait en quête de ter'angreals, s'est arrêtée dans le village pour une nuit. J'ai été très attirée par ce couple bizarre, elle voyagait avec son lige qui avait un vêtement qui semblait toujours le rendre invisible et transparent. Je me suis donc approchée à plusieurs reprise de ces voyageurs et avec ma curiosité habituelle à cete age, je leur ai posé plein de questions. C'est ainsi qu'Anilya Sedai a découvert en moi l'étincelle qui pouvait me permettre de canaliser la Saidar.
D'un coté elle voulait continuer ses recherches sur ses ter'angreals, elle n'avait pas fait tout ce chemin juste pour ramener une novice. Cepandant, elle ne pouvait pas non plus me laisser là, surtout que ma découverte renforcerait un peu plus la position de l'Ajah Brune. C'est pour cela qu'elle ne m'a pas révélé tout de suite son don. Surtout que j'étais un peu jeune ... Elle est donc repartie quelques temps a la recherche de ses ter'angreals. Cepandant, un mois plus tard, elle a bien été contrainte de me le révéler et j'ai du me préparer à partir. Ma mère, guérisseuse du village, avait connu une femme qui canalisait et avait un profond respect pour les Aes Sedai, cela n'a donc pas été difficile pour elle de me laisser partir même si elle aurait aimé avoir plus de temps avec moi. Mon père a suivi sans difficultés, je leur ai fais mes adieux et nous sommes partis en direction de Bandar Eban en dessandant le fleuve.
Arrivés à Bandar Eban, Anylia Sedai a découvert une autre Aes Sedai : Aliane Sedai, de l'Ajah Jaune qui devait justement revenir à Tar Valon avec une autre novice qui s'appelait Mylline. Cela arrangait très bien Anylia Sedai qui préférait continuer ses recherches dans la région et elle me laissa à la charge de Aliane Sedai. Le lendemain, nous avons pris un bateau rapide du Peuple de la Mer en direction de Tear, il serait alors facile de remonter en bateau jusqu'à Tar Valon.
Arrivés à Tear nous avons alors décidés de nous arrêter quelques temps, le temps de trouver un bateau qui remontait le fleuve Erinen. C'est alors que Mylline a décidée de nous quitter. Ele était en effet une irrégulière et n'avait aucune envie de devenir Aes Sedai. Elle me l'avait dit lors de notre voyage en bateau. Aliane Sedai ne voualit pas quitter Tear sans avoir retrouvé Mylline mais elle pouvait être partie dans n'importe quelle direction et il était impossible de la retrouver. Nous avons donc pris le chemin de Tar Valon.
Arrivée à 14 ans à Tar Valon, je suis immédiatement devenue novice. Avec les cours qui m'ont été dispensés, j'ai pu découvrir mes capacités dans les 5 différents pouvoirs :
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Mes parents étaient des amis du Ténébreux.
Je fus élever dans la peur des liges, la colère envers les Blancs Manteaux et la Haine envers les Aes Sedai. Je n'avais pas de père aimant, mais un tortionnaire avec un coeur de myrdraal. Je n'avais pas de mère, mais une enveloppe charnelle que seul le ressentiment faisait vivre. J'ai appris a hair avant de marcher, appris a combattre avant le lire.
Et puis, les Blancs Manteaux sont venus
Arraché de mon nid de haine et de colère, je fus emmené avec mes parents et leurs amis a la Forteresse de la Lumière. Malgré mes treizes printemps, je fus torturé. Je n'ai pas péri, mais j'ai étét anéantis. Mes géniteurs sont devenus fous sous mes yeux, et donné en pâtures a des chiens de rues. Mes "amis" sont désormais enterré, mort sous les Fers des Inquisiteurs.Une main avec une étoile en son centre est désormais imprimé dans la chair de mon torse. Pendant quatres semaines, je ne vit que le gris de ma cellule et le rouge des instruments de torture.
C'est un Lige qui m'as sauvé. Quelle ironie, n'est-ce pas?
Pendant un ans, je l'ai suivi a travers le monde et j'ai assisté a son ébauche de tristesse, la personne avec qui il était lié n'étant plus de ce monde. A la fin, il m'a emmené a la Tour Blanche. C'est la que j'ai compléter ma formation, et vu comment ces formidables guerriers était trompés, mis en laisse par des Aes Sedai avides de pouvoir et de domination. J'ai aussi lu le Cycle de Kareathon. C'était comme si un feu s'était allumé en moi. Pour la première fois, autre chose que la haine me faisait vivre, et donnait un sens a ma vie.
Mais le Dragon ne devait pas se réincarné avant longtemps...
Ce fut un général connu, du nom de Kelenvor qui me rendit a la raison. Nous nous sommes rencontrés lorsque je fuyais Tar Valon, pour ne pas être pris comme Lige. Après avoir (difficilement) gagné ma confiance il me conduisit a leur camp. La, je pris la décision de m'engager parmis eux, car, jamais je ne vis armée aussi discipliné, aussi compétente et aussi proche. Bien sur, ils n'étaient que cinq cents, mais quelle raid efficace il ferait! C'était la cavalerie de mes rêves. je m'engagai donc car, si jamais le Dragon revenais, qu'est-ce qu'un serment de plus ou de moins bafoué?
Avec le temps, je changeai d'avis
Je suis maintenant mon chef avec passion et dévouement. Bien sur,le feu du Dragon brûle encore en moi, mais je suis également fidèle a mon général. Mes services sont acquis a une cause connu de lui seul, et tous les autres hommes le suivent avec une pareil dévotion.
Je suis maintenant un Soldat Rouge, libre de l'emprise de toutes Aes Sedai. Mes deux cimeterres pendant a mes côtés, ma cape recouvrant le moitié supérieure de mon visage et avec comme seul compagnon mon cheval. J'admire les aiels et témoigne d'une grande déférence envers Kelenvor, que je considère comme un des plus grands guerrier et tacticiens de l'histoire. J'obéis aussi sans faire d'histoire a mes supérieurs. J'espère seulement que, lorsque le Seigneur du Matin reviendra, Le général aura les même objectifs que moi
Il serait si dommage de le tuer
La Tarmon'Gaidon approche
J'aurai ma vengeance
Au Shayol Ghul, je connaitrai la paix.
Enfin, la Dernière Étreinte de la Mère m'acceuillera
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je suis né en Amadicia voilà trente-cinq ans dans un château sis non loin de Mardecin . Mais il y a déjà plusieurs années que j'ai quitté mon pays sans espoir de retour . Je vais de ci, de là, louant mon épée en tout bien tout honneur . Il m'arrive parfois de regretter n'être pas ménestrel lorsque j'en ai assez de me battre mais Vengeresse, ma lame, m'est une fidèle compagne que je ne peux me résoudre à trahir . L'Amadicia m'a vu partir voilà déjà longtemps ; j'avais à peine dix-sept ans . A Amador, se trouve la forteresse de la Lumière, quartier général de ceux qui se prétendent ses enfants . Le Seigneur Capitaine Commandant Perdron Niall dirige en fait le pays à travers le roi, son pantin . Amadicia est donc un endroit très dangereux pour ceux qui canalisent . Tel n'est pas mon cas, mais ... J'étais le plus jeune enfant et le seul fils d'une noble Maison dont je ne porte plus le nom . Mon père était un homme bon, ma mère, sa digne épouse . Lorsqu'il s'est avéré que deux de mes soeurs étaient dotées de pouvoirs, ces pouvoirs que l'on craint et dont on éradique les détenteurs, mes parents ont tenté de les protéger mais nous avons été trahis par celui que mon père tenait pour un ami . Comme mon père refusait de livrer les " sorcières ", les Blancs Manteaux ont donné l'assaut . Nul parmi nos voisins ne nous est venu en aide, certains même ont participé à la curée . Le massacre des miens, le pillage de nos biens, je ne les ai point vus car j'ai été grièvement blessé dès le début de l'attaque, m'étant trop exposé, plus par témérité que courage ." Réfléchis avant de te jeter dans la bataille, me disait mon père, Tu fonces comme un taureau, cornes en avant, sur le premier qui te défie . " Un vieux maître d'armes de mon père m'a sorti des décombres, à demi-mort . Ma guérison a été laborieuse, surtout parce que je n'avais pas envie de survivre aux miens . La haine que je vouais et que je voue toujours à leurs assassins m'a poussé toutefois à rester en vie . Plus tard, mon vieil ami m'a conduit hors d'Amadicia . Il m'a appris à bien me servir d'une épée et d'un poignard . Depuis, je loue mes services, fournissant à des inconnus la protection que je n'ai pas su offrir à ma famille . Celui à qui je dois la vie, pour autant qu'elle vaille grand chose, je ne l'ai pas revu et j'ignore même s'il vit toujours . J'ai conscience que j'ai témoigné à son égard une noire ingratitude mais il fait partie malgré lui de mes pires cauchemars . Tous les Blancs Manteaux sont le réceptacle de ma mortelle aversion pour les meurtriers des miens . La colère est mauvaise conseillère et m'a souvent conseillé . J'agis sous l'impulsion et réfléchis ensuite, ainsi que me le reprochait mon père . Mais, même après coup, je ne regrette pas d'avoir traqué et tué en combat loyal un nombre assez important de Blancs Manteaux . Je n'ai jamais été soupçonné, ce qui démontre qu'avec le temps, je deviens moins imprudent . Ma vie a pris un nouveau tournant lorsque Galldrenn s'est trouvé en travers de ma route . Il avait choisi de servir le Ténébreux et voulait, je ne sais pourquoi, que je fasse allégeance à son maître . J'ai aimé sa peur et sa douleur . J'ai aimé faire éclore la fleur rouge de son sang sous ma lame inclémente . J'ai découvert en moi une part d'ombre qui me fait horreur et me fascine . Avant Galldrenn, j'étais ombrageux, coléreux, prompt à la bagarre, certes, mais désormais la haine m'entraine sur des chemins sombres dont j'ignore l'issue . Ma joue marquée suite à un combat contre des Trollocs me remémorera toujours celui qui en est responsable, Galldrenn le maléfique . Je l'ai senti mourir, mon presque frère par les combats que nous avons mené l'un contre l'autre et qui nous avaient liés aussi étroitement qu'une amitié . Il m'a laissé un difficile héritage . Je suis sur le fil de l'épée entre la Lumière et l'Ombre . Pourrais-je échapper à ce que les Blancs Manteaux et Galldrenn ont fait de moi, un homme sans attache et sans pardon ?
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
bon eh bien, après moult corrections et changements ( Dorilys), voici enfiin mon BG
Mon nom entier est Isaeda Din Sarina Ecume-de-l’Aube. Je suis née il y presque seize ans de cela parmi les Atha’an Miere, le Peuple de la Mer. Mais avant de parler de moi, il faut bien sûr parler de mes parents.
Ma mère d’abord. Ma mère, la Lumière ait son âme, était l’Atha’an Miere par excellence : la peau foncée, des yeux sombres dont j’ai hérité ainsi qu’une longue chevelure noire qu’elle laissait souvent battre au gré du vent lui donnaient cet attrait que moi-même je ne possédais pas et que je lui ai parfois envié. C’était une femme digne et fière, qui forçait le respect et incarnait la force, et je garde d’elle un tendre mais lointain souvenir.
Pour mon père c’était autre chose. C’était un homme plutôt taciturne, fils d’un Maître-du-Fret qui l’avait poussé à devenir ce qu’il est à présent : Maître de l’Epée de notre clan Ecume-de-l’Aube. Peu bavard mais d’une habileté inégalée dans les connaissances maritimes, il ne m’a pourtant jamais apparu comme quelqu’un de très sympathique. A la vérité, il m’ignore et ne m’a jamais donné son amour en excès. Il n’a rien d’un père exemplaire mais au moins ne me fait-il pas accomplir des corvées comme d’autres peuvent en imposer à leurs enfants.
Ma mère était fille d’une Pourvoyeuse-de-Vent sachant canaliser mais elle-même en était incapable. Elle a rencontré mon père sur un bateau dont le nom m’est resté inconnu ; ils étaient du même équipage. Ma mère en est tombée amoureuse aussitôt. Pas mon père. Il la considérait comme une amie, voire une sœur, mais ça n’est jamais allé plus loin pour lui. Je crois que c’est mon sens de l’observation hérité de lui qui m’a mené à cette conclusion dont je suis à présent certaine. Mais reprenons : quand ma grand-mère mourut, ma mère reçut son bateau en héritage et fut ainsi nommée Maîtresse-des-Voiles du rakeur Brise-Tempête. Elle a proposé à mon père d’être son Maître-du-Fret, quoique celui-ci n’ait véritablement pas de talent pour le marchandage. Néanmoins il fit du bon travail. Il a accepté par principe, tout comme il a accepté d’épouser ma mère alors qu’il ne l’aimait pas. Je n’ai pas à lui en vouloir pour cela, tous les couples ne sont pas forcément heureux, je lui en veux pour autre chose. On ne peut pas dire que celui-ci était d’une harmonie parfaite, du moins étaient-ils en assez bonne entente la plupart du temps, ce qui a permis au Brise-Tempête de faire de bonnes affaires.
Et puis, ce qui devait arriver (enfin, pas vraiment) arriva. Ma mère attendait un enfant. Ma mise au monde fut, paraît-il, une épreuve pour elle, et elle fut faible et amaigrie mais, je le pense, heureuse, quand je me mis à crier dans ses bras. Je ne sais dire si mon père fut réellement ému de ma naissance ; je peux presque me souvenir de son regard neutre sur moi quand il vint me voir dans la cabine de la Maîtresse-des-Voiles, de son haussement d’épaules quand ma mère a demandé comment j’allais m’appeler. Il me semble que c’est à ce moment qu’elle a réalisé qu’il ne l’aimait pas, qu’il l’avait épousée parce qu’elle, elle l’avait voulu. Ils ont eu des discussions violentes ; j’étais petite mais je m’en rappelle encore. Ma mère, malgré sa blessure intérieure, m’a élevé avec amour, me racontant de merveilleuses histoires, le plus souvent au sujet du Coramoor qui, selon la légende, changerait le monde.
J’eus une enfance paisible à voyager sur la mer malgré les disputes de mes parents. Je n’aimais rien tant que me percher en haut du mât et humer l’air du large. La mer était mon univers, mon seul univers, et je ne descendais du bateau lors des escales que pour me promener hors de la surveillance de mes parents dans les vastes rues entourées de maisons dont le style variait selon l’endroit où nous accostions. Pourtant je ne m’éloignais jamais beaucoup du port dans ces villes-là ; à vrai dire jusqu’à mes dix ans environ j’avais du mal à ne pas garder la mer dans mon champ de vision pendant plus d’une après-midi. J’éprouvais de la fierté d’être la fille de la Maîtresse-des-Voiles même si je n’espérais pas un jour suivre ses traces. J’avais trop peu de personnalité, j’étais trop rêveuse selon ma mère, trop feignante pour mon père. Trop indisciplinée surtout. Et puis un beau jour tout bascula : ma mère fut emportée par une maladie inconnue qui avait décimé presque tout l’équipage. Mon père survécut. Je lui en voudrai toujours de ce que son visage resta inexpressif et ses yeux secs en apprenant la mort de ma mère. Je pensais qu’au moins il paraîtrait un peu triste, juste un peu, mais il n’en montra rien. De ce moment je me suis persuadée qu’il n’avait pas de sentiments, et je l’ai détesté. Il se remaria avec la nouvelle Maîtresse-des-Voiles, une pimbêche sans beauté qu’il n’aimait pas plus que ma mère, et il m’oublia totalement. La chaleur et l’amour de ma mère me manquaient énormément, et j’avais le sentiment d’être seule au monde.
Ma vie aurait dû rester ainsi, pâle et monotone, sans rien faire d’autre que contempler l’horizon bleu azur de la mer ou explorer les villes de ces terres où l’on ne voyait pas toujours la mer, à moins d’habiter sur la côte. Je ne pouvais alors pas imaginer vivre ailleurs qu’au bord de la mer malgré ma curiosité pour ces terres de l’intérieur que bon nombre des miens n’avait jamais visitées. Mais ma vie changea une nouvelle fois, peut-être trop à mon goût. Je venais d’avoir treize ans et mon père venait d’être nommé Maître à l’Epée de notre clan. Son épouse, la nouvelle Maîtresse-des-Vagues, avait reçu un skimmeur, navire plus grand mais aussi plus lent, et ils s’y étaient installés. Mon père ne pensait plus à moi ; je me demandais s’il se souvenait encore qu’il avait eu une fille. J’aurais aimé rester sur le Brise-Tempête où j’étais née et qui était le seul lien que j’avais encore avec ma mère, mon enfance, mais le destin en décida autrement. On m’envoya sur un autre rakeur nommé le Vogue-sur-le-Vent où l’on ne fit pas attention à moi autrement que pour me donner des ordres. De fille de la Maîtresse-des-Voiles du rakeur Brise-Tempête, j’étais devenue une simple mousse en quelque sorte orpheline. La Pourvoyeuse-de-Vent était la chef de toutes celles de l’Atha’an Miere, me dit-on.
Un beau jour donc, le Vogue-sur-le-Vent vit monter à son bord un long et impressionnant cortège. Une belle jeune femme, accompagnée de serviteurs qui maintenait trois imposantes ombrelles bleues au-dessus d’elles et de toute une suite, fut accueillie par la Maîtresse-des-Voiles puis par la Pourvoyeuse-de-Vent. A en juger par leur familiarité, elles devaient se connaître, en réalité elles étaient sœurs de lait comme je l’appris plus tard. Cette jeune femme reçue avec effusions et respect était la Maîtresse-des-Navires de l’Atha’an Miere, équivalente d’une reine pour les continentaux. Je ne pus m’empêcher de dévisager celle qui régnait sur nous tous. Elle ne m’adressa même pas un regard, ce à quoi je ne m’attendais pas, et disparut dans ses appartements avec sa sœur et la Maîtresse-des-Voiles, toutes trois l’air grave. Le lendemain, alors que j’appris que la Maîtresse-des-Navires allait rester à bord, nous mîmes brusquement le cap sur Cairhien.
Ce fut la Pourvoyeuse-de-Vent qui m’ouvrit la voie. Alors que je la croisai sur le pont un matin en conversation avec la Maîtresse-des-Navires, je réalisais pour la première fois qu’elle était entourée d’un halo lumineux. Une sorte de magie qui me fit m’arrêter et écarquiller les yeux. Le plus étrange était que personne à part moi ne semblait la voir. La mer était agitée Elle se tourna vers moi ; un frisson me parcourut l’échine. On aurait dit qu’elle savait ce que j’avais vu et que je n’étais pas censée le voir. Son regard se durcit sans que je sache pourquoi, ni d’ailleurs la raison qui l’avait fait s’arrêter pour me dévisager. Sans prévenir, le rayonnement disparut et elle s’avança vers moi à grands pas, l’expression aussi neutre qu’une pierre. Elle me dévisagea des pieds à la tête et d’une voix sèche me dit de la suivre après un mot à la Maîtresse-des-Navires qui hocha la tête et, après un coup d’œil froid vers moi, s’éloigna. Elle me conduit à sa cabine d’une démarche rapide, me fit entrer rapidement et, une fois dans cet endroit dont j’avais autre chose en tête pour en examiner le luxe incomparable à ma petite cellule exiguë. Ensuite elle me déclara sans ambages que je savais canaliser, que j’aurais dû le lui dire plus tôt et que c’était extrêmement important pour moi. Abasourdie, je l’écoutais sans comprendre, comme si elle m’adressait un sermon. Le Pouvoir, je maîtrisais le Pouvoir, et pas en petite quantité, me dit-elle. Je ne comprenais pas la moitié de ce qu’elle me racontait ; tout ce que je retins ce fut que cela devait rester secret pour le bien de notre peuple.
En tout cas le comportement de Sylointe (c’était le nom de la Pourvoyeuse-de-Vent) envers moi changea. Elle me prit sous son aile en quelque sorte et me considéra non plus comme une simple mousse mais comme son apprentie et elle me convoquait parfois sur le pont à ses côtés pour l’aider à manipuler des flots d’Air pour aider la manœuvre du navire, flots que j’étais encore loin de savoir utiliser aisément. Néanmoins, si cela était beaucoup plus intéressant que le récurage de pont ou d’amener les voiles, cela m’épuisait tout autant. Moi qui n’avais aucune importance pour personne à part moi-même, je me découvrais un pouvoir qui me fascinait et me donnait une soif de savoir jusqu’alors inconnue. J’étais fière de la confiance que Sylointe avait en moi et, depuis ce jour, je n’ai jamais voulu la décevoir.
Je m'appeller Lyne Sword et j'ai 19 ans. Je suis brune aux yeux noir et j'ai un fort caractère ; je suis très susceptible et je m'énerve vite. J'ai un go^t assez prononcer de l'aventure mais je n'y participe pas tout le temps.
J’appartient à une grande lignée guerrière de la Saldaea et je suis parente
avec Zarine Bashere. Je n’appartient pas à la lignée du trône, fort
heureusement. J'adore me battre et j'ai le don de canaliser, simplement je suis irrégulière et je ne sais pas bien me servir du Pouvoir ; j'aimerais aller me former à la Tour Blanche. La seule chose que je sais faire, c'est fair edes étincelles sur une brindille !
J’attache beaucoup d’importance à la défense de mon pays et de moi-même et
je ne voudrais pas gâcher ce talent que j’ai alors que je peux en faire bon
usage, de plus ce talent du Pouvoir est assez rare donc je suis extrêmement
chanceuse. J’aimerai faire connaissance avec le monde nouveau dans lequel
vivent les Aes Sedai. Si je deviens Aes Sedai un jour, je ferais tout pour être de l'Ajah Verte ! J'adore les hommes ....
Mon père se nomme Anthon Sword et ma mère Jaïna Bashere.
Je viens de Saldaea mais mon pays natal est l’Arad Doman, mes parents
voyagent beaucoup. J’attache beaucoup d’importance à la Saldaea et je
déteste l’Arad Doman, d’ailleurs je ne suis pas une Domanie ; je trouve que la manière de s'habiller des femmes de là-bas est assez désinvolte et très provocatrice.
Je suis arrivée à la Tour par le biais de la conseillère de la reine, qui
est une Aes Sedai.
Je n'aime pas trop parler de mon enfance car elle était assez mouvementée et nous avons beaucoup voyagé avec ma famille pour quelconque affaires. Je restais quelquefois à la maison (qui se trouve non loin du Palais, la raison pour laquelle je connais la conseillère de la Reine de la Saldaea).
Mon portrait n'est pas très riche mais mes aventures le sont, même si je n'en parle pas.
Je suis née il y a vingt-deux ans, dans la modeste ferme de mes parents, à quelques lieues de Caemlyn. Il y faisait bon vivre, même si je m'y sentais un peu seule. Je n'avais ni frère, ni soeur, car en me donnant naissance, ma mère faillit mourir; après cela, il lui fut impossible d'avoir d'autres enfants. En fait, je dois dire que dans un sens, être fille unique me plaisait: tout l'amour de mes parents se déversait sur moi. Je me sentais bien au chaud...
Mais les corvées étaient bien fatigantes: je devais m'occuper des chèvres: les traire tous les matins, les emmener sur la colline, et les surveiller pendant des heures. Au fond, cela ne me déplaisait pas. Pour combler le silence, je chantais des comptines que mon père récitait le soir pour m'endormir. En grandissant, j'en ai inventé d'autres. Et puis un jour, j'ai demandé à ma mère de m'apprendre le luth. Je la regardais souvent jouer sans jamais lui demander si je pouvais toucher son bel instrument; j'avais l'impression que jamais je ne pourrai jouer aussi bien qu'elle. Alors je m'asseyais à ses pieds, et j'écoutais. Quand enfin elle m'appris à en jouer, je l'emmenais pour m'exercer, tellement concentrée que j'en oubliais de surveiller ces maudites chèvres! Plus d'une fois l'une d'entre elles s'échappa.
A l'âge de quinze ans, alors que j'accompagnais mon père au marché de Caemlyn, nous avons rencontré un homme qui marchait sur la route. Nous lui avons proposé de monter dans notre charrette, car il n'était plus tout jeune. Il n'était pas bavard, alors je me suis permis de jouer du luth. Il semblait ravi de m'entendre, et me dit que plus tard, je pourrai faire une grande ménestrelle! Le mot m'interloqua; je lui demandais alors ce que cela voulait dire. Il m'expliqua tout de ce métier, qui d'ailleurs était le sien. Je le regardais avec des yeux écarquillés. En quelques minutes, je savais ce que j'allais faire de ma vie.
Arrivés à Caemlyn, je découvrais enfin cette ville gigantesque dont mon père m'avait tant parlé. Mais la nuit tombait, et nous devions vite trouver une auberge. Le ménestrel nous en indiqua une, en me faisant un clin d'oeil. Je compris bien vite pourquoi: toute la soirée, dans la salle commune, il chanta et joua de la flûte. Tout le monde dansait en riant. Pour moi, il n'y avait plus de doute: je voulais faire comme lui, et voyager à travers le monde.
Je ne suis jamais rentrée chez mes parents. Mon père m'amena chez sa grande tante qui habitait là. Elle était très vieille et pas très commode, mais je m'en fichais bien! J'étais à Caemlyn, et grâce au ménestrel qui devint mon maître, je pourrais réaliser mon rêve.
Bien sûr, mes parents venaient me rendre visite régulièrement. Mais un jour ils ne revinrent plus. Je me doutais bien de ce qu'il leur été arrivé, mais je ne voulais pas y penser. Ils me manquaient énormément.
Mais ma passion de la musique prenait le dessus. Je m'exerçais encore et encore.
Aujourd'hui, je suis toujours apprentie. Bien sûr, j'ai hâte d'être indépendante, mais il en faut du temps pour apprendre! Je reste patiente. Mon maître, à cause de son grand âge, ne peut plus voyager comme il le faisait avant. Alors j'attends de finir mon apprentissage pour partir seule sur les chemins, à l'aventure!
Bon bé voivi mon BG . Merci à Isaeda et Shaevar pour leur aide
Je m’appelle Karion. Je suis né il y a 19 ans au Shienar. Mon père est un guerrier comme tous les Shienariens, et ma mère s’occupait de mon éducation et de celle de mes frères et sœurs. C’est elle qui m’a élevé au milieu de ce peuple de guerriers car mon père passait son temps entre la dévastation à repousser les trollocs et la citadelle de Fal Dara avec les autres guerriers. Elle a bercé mon enfance de contes et légendes au sujet du Dragon qui semblait exercer sur elle une certaine fascination. J’ai d’ailleurs hérité de ma mère cet attrait pour le Dragon qui pourtant semble faire peur à tout le monde. Peut-être est-ce parce que sa venue sera synonyme de retour du Ténébreux. Pourtant je suis persuadé que le Dragon sera la pour sauver le monde et non pour l’amener à sa perte.
Durant mon enfance, j’ai été mis à l’écart des autres enfants de mon âge. En effet j’étais différent d’eux sur plusieurs points. Malgré le fait que j’ai été formé pour devenir un guerrier dur et fait pour le combat, j’ai choisi une voie différente. Comme je suis assez chétif et que j’ai semble t-il hérité d’un don pour la dissimulation et la furtivité, il m’arrivait souvent d’espionner les gens pour m’exercer. Je pense que j’ai un bon niveau dans ce domaine. Pour m’accompagner dans cette activité, j’ai choisi une arme plus légère et plus maniable : le sabre.
Ce sabre a d’ailleurs une valeur symbolique pour moi. Un jour où j’étais dans l’auberge du village, attablé seul, un homme est arrivé, il avait l’air fatigué, affaibli, mais marchait quand même d’une démarche souple et agile. Il s’est assis à une table voisine. Et a posé son sabre contre sa chaise. J’ai été tout de suite fasciné par cette arme que je n’ai plus quitté des yeux. Voyant l’attraction que sa lame exerçait sur moi, l’homme est venu me parler. Il m’a demandé pourquoi je la fixais. Je lui ai répondu que je pensais que le sabre était une arme des plus adaptées à la furtivité et à l’espionnage. J’ai vu une lueur s’allumer dans ses yeux et il m’a dit : « Je pense que ce sabre ne me servira plus beaucoup ; j’ai reçu une blessure mortelle et je vis en ce moment mes dernières heures. Je n’ai aucune descendance et j’ai l’impression que tu as suivi la même voie que moi. Si ce sabre t’intéresse et que tu me promets d’en faire bon usage il est à toi. Sur le coup je ne pouvais pas accepter un cadeau de cette manière mais puisque ce sabre risquait de se perdre, j’ai décidé de le garder. Aujourd’hui, j’ai appris à le manier et je peux être très dangereux avec. Il m’accompagne partout.
Ayant du mal à m’intégrer avec les autres, arrivé à l’âge de 19 ans, mon père a décidé de m’envoyer suivre une formation chez les liges. Il espérait ainsi me donner le goût du combat et faire de moi un vrai guerrier. Mais je n’avais pas du tout envie de suivre cet entraînement qui à l’air très contraignant et surtout d’être lié à une Aes Sedai ayant tout pouvoir sur moi. Je suis donc parti vers Tar Valon avec la ferme intention de m’enfuir dès que possible pour aller visiter le monde et prêter mes services d’espion… Et l’occasion s’est présentée en arrivant dans la ville. Un bateau partait en direction du Cairhien. J’ai facilement faussé compagnie aux Shienariens qui devaient me conduire à Tar Valon et je suis monté sur le pont sans vraiment savoir où j'allais en quête d'aventure. Je suis maintenant en route vers Cairhien pour trouver une cause à défendre ...
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Mieremulti intra-comm
Bon ben vala je mets ici le bg de Yarine (merci de me signaler toute incohérence rp)
Je suis Yarine Din Tinandra Tremalking, née voici environ trente-cinq ans déjà dans le port de la plus grande île de l’Atha’an Miere. Si mes parents et grands-parents étaient Atha’an Miere purs, un peu de sang Amayar coulait et coule toujours dans mes veines, provenant sans doute d’un très ancien croisement entre nos deux peuples, chose en réalité assez courante pour les Atha’an Miere de Tremalking qui côtoient les Amayar. Je tiens de ma mère, simple membre d’équipage sur le rakeur de l’ancienne Maîtresse-des-Vagues de notre clan, une attitude hautaine et un regard sévère qui troubla souvent les personnes qui le croisaient. Mon père n’avait pas plus d’importance que ma mère ; il chargeait et déchargeait à bord du navire les précieuses porcelaines dont faisait commerce le rakeur Pourfendeur-des-Lames.
Ainsi, d’origine modeste, j’étais destinée à suivre le même chemin que mes parents, mais le sort en voulut autrement. Vers mes vingt ans, j’étais devenue une femme sérieuse et je servais notre Maîtresse-des-Vagues avec dévouement, ce dont elle finit par s’apercevoir. Je fus récompensée de ma fidélité quand, l’année d’après, je me vis offrir par elle le magnifique rakeur Pourfendeur-des-Lames, devenant ainsi sa Maîtresse-des-Voiles. La Maîtresse-des-Vagues quant à elle, trop âgée désormais pour posséder un navire de commerce, entra en possession d’un skimmer, plus grand et moins apte au commerce, qui resta le plus souvent dans le port et d’où elle pouvait diriger plus facilement la grande île.
Je nommai comme mon Maître-du-Fret un homme qui avait été jadis un ami d’enfance puis mon amant et un habile négociant, et que j’avais toujours en estime ; il accepta avec le sourire et devint mon mari en même temps que mon collaborateur. Cette position de Maîtresse-des-Navires m’aurait sans doute suffi pour un temps si, neuf ans plus tard, à l’approche de mes trente ans, la Maîtresse-des-Vagues à qui je devais mon rang, n’avait décédé de vieillesse. Une fois le deuil achevé, il fallut nommer une nouvelle Maîtresse-des-Vagues pour Tremalking. Ce fut sans grande surprise que je fus choisie par les autres Maîtresses-des-Voiles de Tremalking pour lui succéder, moi qui lui avais été d’une fidélité exemplaire et qui connaissais cette île mieux que personne puisque j’y étais née.
Une fois parvenue à ce rang, avec une chaîne bien garnie de médaillons sur la joue et suivie par deux serviteurs portant une ombrelle rouge, je me rendis compte que je pouvais aller encore plus haut si je le désirais. Maîtresse-des-Navires, la position la plus enviée par toutes les Maîtresses-des-Vagues. Et cette position était à ma portée. De plus, cinq ans après, la Maîtresse-des-Navires devait mourir sur son rakeur, en pleine mer. Mais à ma grande stupeur, alors que je figurais en bonne candidate de par mon expérience et mon influence, ce fut une toute jeune Maîtresse-des-Vagues du nom de Dorilys, Amayar de surcroît et d’à peine trente années, qui fut élue à ce poste. Nous avions déjà fait connaissance lors de réunions entre Maîtresses-des-Vagues, et elle m’apparaissait comme une sympathique jeune femme, quoiqu’un peu jeune à mes yeux. Elle avait été mon amie, et voilà qu’elle prétendait au plus grand honneur dont puisse rêver une Maîtresse-des-Vague ! Ce fut un affront pour moi, qui étais de loin la candidate la plus acceptable, mais je dus m’incliner devant la nouvelle Maîtresse-des-Navires et ravaler mon ambition. J’étais Maîtresse-des-Vagues à vie, cela me laissait peut-être une autre chance ?
Dorilys décida un jour de se lancer dans des négociations avec ces femmes très influentes chez les continentaux que l’on nomme Aes Sedai. Je désapprouvais cette décision car elle dévoilerait notre secret sur les jeunes filles sachant canaliser qui naissaient parmi nous. Elle me chargea de la remplacer le temps de sa mission dans le continent, ce qui s’avéra une chance. Et cette chance, qui somme toute ne m’a jamais quittée, vient de se présenter voici quelques jours à peine, quand un messager est venu m’annoncer la mort de Dorilys…
Histoire:
Mon grand-père était un petit seigneur de l'Arafel, dont les terres étaient situées très près de la frontière avec la Grande Dévastation. Mais la frontière a avancé, et ces territoires ont été engloutis. De très nombreux soldats sont morts pour permettre aux femmes de rejoindre Shol Arbela et si ma grand-mère survécut, elle perdit son honneur, car mon grand-père l'avait accompagné afin de la protéger, au lieu d'accompagner ses hommes à la bataille.
Les années passèrent, et ma grand-mère, qui vivait dans le sud de l'Arafel avec son mari, anonymes, donna naissance à un fils, simplement nommé Gill (un nom andoran). Devenu un homme, Gill s'engagea dans l'armée du roi de l'Arafel et grâce à son courage, il fut bientôt nommé officier, regagnant un peu de l'honneur perdu vingt ans plus tôt par sa famille.
Il épousa une femme du Kandor de petite noblesse, Kiruna. Ce sont mes parents. Le nom souillé de mon grand-père ayant été barré des listes, je ne le prononcerai que lorsque j'aurai regagné l'honneur de ma famille, et porte juste celui d'Owyn.
Les années passèrent, et je compris que je ne pourrais retrouver l'honneur en restant en Arafel. Je quittai donc mon pays à l'âge de dix-sept ans, avec une certaine maîtrise de l'épée et de l'arc, pour rejoindre Tar Valon, que je considérais alors simplement comme la première étape d'un long voyage.
Là, je compris que je n'aspirais pas uniquement à une quête personnelle et égoïste, mais que je voulais défendre et mon pays, et les Marches, du pouvoir grandissant de l'Ombre. Les Aes Sedai œuvrent principalement dans ce but, je choisis de me mettre à leur service.
Cela fait maintenant près de cinq ans que je suis apprenti Lige. Au cours d'une brève aventure en Cairhien, du temps où j'étais encore recrue, j'ai rencontré Eléa, qui est maintenant Acceptée à la Tour et une amie très chère. Et aussi, je l'espère, celle qui me liera.
Description:
Agé de vingt-deux ans, de taille moyenne(1m73), j'ai les cheveux noirs et le teint clair.
Je suis né... quelque part sans doute mais je ne sais pas ou.
Je me suis réveillé sans mémoire il y a quelques années dans la campagne Andorienne.Je mesure environ 1m80,et pèse environ 80Kg, je suis brun et ai des yeux marrons.Je pense que je m'apelle Shimrod car c'est le nom qui m'est tout de suite venu quand je ma suis réveillé,mais peut être est ce le nom de mon père ,de mon frère ou,plus inquiétant de celui qui m'a laissé sans mémoire.
Je me suis retrouvé seul dans un monde dont j'avais peu de souvenirs,je conaissais la géographie du monde,l'histoire mais je ne savais pas ou j'avais des amis ,des conaissances ou même des ennemis,j'ai du me débrouiller seul durant de nombreuses années.Jusqu'à ce que la roue me porte jusqu'à la masure d'un viel homme qui délirait,il pleuvait et bien que je ne sois pas un saint je décidais de faire ce que je pouvais pour lui car j'avais besoin de m'abriter dans sa masure et il avait besoin de soins,il se trouve que je conaissais un remède relativement efficace contre la fièvre,au bout de quelques heures la fièvre est retombée.Au matin il a voulu savoir qui j'étais,nous avons discuté et j'ai appris qu'il était natif du shienar,je me pris d'amitié pour lui et décidais de rester un peu avec lui.Nous allions chasser ensemble et,un jour il me proposa de nous mesurer a l'épée et,constatant ma technique déplorable qui m'avais tout juste permis de survivre jusque la,il décida de m'enseigner ce qu'il savais.
Au bout de deux mois il fit de moi un epéiste passable,maisce ne fus qu'après pres de deux ans et demie qu'il me jugea prêt a affronter le monde.Je le quittais donc et parcourus le monde a la recherche d'un fragment de mon ancienne vie.
Ma quete infructueuse me mena dans tous les royames en dessous de la dévastation,je ne m'y suis jamais aventuré,ni par dela l'échine du monde d'ailleurs,je rendait visite régulièrement a mon maitre lui racontant mes voyages.Jusqu'au jour ou je ne le trouvais plus dans sa maison,je me rendis au village proche pour me renseigner,mais je ne trouvais que des ruines,elles étaient froides,le village avait été completement rasé,au milieu des centaines de villageois mors je pus voir quelques tête difformes ressemblant a des boucs.Ce fut ma première mais indirecte confrontation avec des trollocs que je ne conaissait a ce moment la que par les récits des atrocités qu'ils faisaient subir au peuple de mon maitre,je le cherchais en vain dans les alentours du village et de sa maison,je dus me faire a l'iddée qu'il était mort.
Ma colère se mua en haine envers les trollocs et autres engeances de l'ombre j'avais entendu parler d'une armée de soldats qui vouaient leur vie a l'extermination de ces créatures mais en me renseignant sur eux je me rendais compte que ma définition engeance de l'ombre et la mienne différait trop,ayant eu pour maitre un Shienarien je respecte les Aes Sedai et leur Liges.je décidais donc de me joindre a un groupe,je trouvais celui ci dans un petit village nommé google ou j'entendis parler de deux frères loups gardiens d'une pierre.Je me suis a présent a peu près intégré dans ce groupe et je me sens bien dans la Pierre de Tear Néamoins seul je ne pouvais rien contre les trollocs et autre et,dépité je repris mes voyages au cours de ceux ci j'accumulai des contacts avec de nombreuses personnes qui voulaient eux aussi lutter contre les egeances de l'ombre.C'est ainsi que je me fis des amis avec lesquels je voyage actuellement pour préparer la venue du Dragon,j'ai eu quelques contacts avec les Aes Sedai mais elles n'aiment pas envisager la venue du dragon réincarné,il faut qu'il soit soutenu quand il arrivera et c'est ce a quoi je travaille.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je suis une fille de Caemlyn. Unique enfant de mes parents et aujourd’hui âgée de 19 ans. J’ai toujours été timide, à la fois proche et loin des miens. Différente. Mais mon attachement pour eux était sans commune mesure. De ma mère j’ai reçu mes cheveux noirs et mes yeux bleus. Mon père m’a fait don de son amour des livres et des chevaux. Ma vie s’écoulait ainsi, entre le travail de la terre et mon monde imaginaire .
Nous menions une vie calme , loin du Ténébreux. Nous n’avons jamais cité son nom. Et pourtant, lors de la nuit la plus éprouvante de ma vie, l’Ombre s’est abattue sur nous. Le cri d’un Myrdraal a déchiré la nuit puis les Trollocs ont fondu sur nous. Je ne sais ce qu’ils voulaient mais de nos terres, il ne reste rien. Mes parents ont été massacré par ces monstres, je sens cette déchirure en moi. Je ne sais comment j’ai pu me sauver. Il semble que les souvenirs de cette nuit se soient égarés dans ma mémoire. Je me vois chevauchant à travers bois. Je vois l’auberge. Je suis sauvée, et calme à nouveau.
Mon nom est Stered. Je dois avoir environ vingt deux ans: je suis une jeune fille aux longues boucles couleur chataigne et aux yeux verts. De taille et de corpulence moyenne, plus musclée que ma robe de voyage ne le laisse paraître. J'ignore qui sont mes parents et quelle est mon ascendance: un vieil homme m'a trouvée enfant, cachée dans la forêt proche des Deux Rivières, non loin de deux corps mutilés par les Trollocs. C'est ce vieil ermite qui a fait mon éducation et m'a appris le maniement des armes durant mes vingt premières années.J'ignore qui il était vraiment, mais sans nul doute bien plus qu'un vieil homme parlant aux loups.
A sa mort, j'ai hérité de ses armes, de ses livres et de quelques objets qu'il avait trouvés sur les corps de mes parents. Je suis partie, sans autre but que celui de me venger de ceux qui ont tué ma famille et de tous les Amis du Ténébreux.Histoire de faire bonne mesure... Peut-être pourrais-je savoir qui je suis...
Mon éducation a l'écart du monde me vaut une grande timidité qui peut faire penser que je suis une jeune fille fragile et sans défense. Il n'en est rien...Et le premier qui me marche sur les pieds va le découvrir! Non mais...
De mon père adoptif, j'ai hérité une démarche souple, que je perds en public, car je passe mon temps à tenter de passer inaperçue. Et donc, fatalement, à tribucher et à renverser tout objet à ma portée avant de m'empourprer bêtement...Je suis assez bonne au tir à l'arc, mais c'est surtout vers les armes blanches que me portent mes talents.
Je pense important de mentionner ici que mon cheval, Ebène (*Si l'aubergiste le voit noir, pourquoi pas...Mais Noiraud, c'est un peu trop crétin comme nom, tout de même...*), Ebène donc est doté d'un caractère assez irascible et d'une propension innée à tenter de mordre tout individu passant à sa portée, sans distinction de sympathie pour le Ténébreux ou non.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Le Grand Seigneur de l’Ombre vaincra! Oui, vous pouvez trembler, il sera bientôt de retour! Le Jour du Retour et la Tarmon Gai’don sont proches… et je serai de ceux qui lèveront l’étendard du Shayol Ghul et du Ténébreux!
Qui suis-je? Où suis-je né? Quel est mon vrai nom? Ou même qui sont mes parents? Tant de questions sans réponse… Je sais néanmoins que mon passé n’a pas été… plaisant : effectivement, si j’ai voué ma vie à servir le Ténébreux, si j’ai voulu oublier mon passé, c’est qu’il ne devait pas être souhaitable et enviable… D’ailleurs, les meurtrissures qui ornaient mon corps lors de mon « réveil » pour cette Nouvelle Vie en sont les preuves. Kror, « Renaissance »… oui, c’est ainsi qu’on me nomme au Shayol Ghul, c’est ainsi que m’a nommé le Maître.
Je me suis donc « réveillé », il y a de cela cinq ans, au Shienar, où nul ne m’avait encore jamais vu. J’étais couvert de blessures. J’ai été soigné à Fal Moran, où j’ai résidé pendant plusieurs mois. A la fin de ce délai, où avait été blessures ne se trouvait plus que cicatrices, ma guérison ayant été rapide. Je suis donc parti un soir, laissant la famille qui m’avait accueilli sans nouvelle, et abandonnant mon travail temporaire de Garde du Palais Royal.
J’ai alors parcouru le monde : Cairhien, Caemlyn, Aringill, puis Tear, Illian, de nouveau Tear puis enfin Lugard, dans le Murandy. Un voyage qui m’emplit de connaissances, d’expériences et d’aventures, mais qui ne m’apprit rien sur mon « Ancienne Vie », sur mon passé. Je me suis installé à Lugard, où je suis devenu « traqueur-de-voleurs » pour une durée de près d’un an, où finalement, un Demi-Homme, un Myrddraal, fut envoyé pour me donner une mission. Guère la première depuis ma « Nouvelle Vie », mais la plus importante sans aucun doute. Le Chef d’un petit Clan Trolloc avait été tué lors d’une escarmouche dans les montagnes. Je devais les réorganiser. Je m’y rendis et réussis avec succès ma mission : ces lâches et charognards de Trollocs avaient retrouvés leur vrai nature, la destruction et la guerre. J’y ai gagné une lame, une lame forgée dans le Shayol Ghul même, à Thakan’Dar, comme celle des Myrddraals, symbole de chef. Une lame qui ne blesse pas, qui tue. Mais un humain ne peut « gouverner » des Trollocs; je rendis donc le commandement au meilleur d’entre eux. Cette expérience, ces mois passés dans les Montagnes de la Dévastation m’ont forgé un caractère de pierre et un moral à toute épreuve : voir des Trollocs manger de la chair humaine tout en « vivant » avec eux a effectivement de quoi!
Je repartis ensuite pour une traversée du monde, toujours en quête de mon passé. Quelques fois, des émissaires, des Sectateurs du Puissant Seigneur, me contactaient, pour me donner des missions : assassiner un officier Blanc-Manteau par exemple, ou obtenir des informations sur les intentions d’une Noble Maison du Cairhien…
Mais un jour, qui n’est pas si lointain, j’ai ressenti de nouveau son appel, l’appel de mon Maître! Il met apparu en rêve, dans le Tear. Un rêve que je savais réel, bien que ce soit dur à expliquer. Quelle sensation de puissance de le revoir, lui, le Grand Seigneur des Ténèbres, le seul qui mérite de mourir pour lui. J’avais l’impression d’être la vie même, lorsque sa voix résonna dans ma tête, écrasant toutes pensées, tous sentiments.
« KROR, REJOINS LA COMMUNAUTE ‘LES ELUS’… DEPECHE-TOI, JE SERAI BIENTÔT DE RETOUR, BIENTÔT… DRAGONSLAYER, LE NAE’BLIS, POURRA T’AIDER. N’OUBLIES PAS « RENAISSANCE », SERS MOI LOYALEMENT ET TU AURAS… POUVOIR ET IMMORTALITE… »
Il ordonne et j’obéis. Désormais, je sors de l’ombre et de mon « inactivité ». Et c’est dans une auberge, que ma vie a une fois de plus basculé…
Mon destin va changer… en mieux! Je serai enfin récompensé de mes loyaux services…
Vella al’Garath est une jeune fille de 17 ans, originaire de l’Arad Doman. Elle a les yeux verts, de longs cheveux blonds-roux ondulés, une petite taille et l’air plutôt chétive. C’est quelqu'un d’intelligent, de volontaire, d’assez têtue, et comme toutes les Domanie c’est une séductrice accomplie. Elle maîtrise parfaitement l’art de la danse et de la séduction…
Son histoire
Elle vécut avec sa mère -son père étant mort avant sa naissance et n’ayant pas d’autre famille- dans la capitale : Bandar Eban. Sa mère, Mayassera, était une femme très belle, très séduisante, et tout aussi riche. Elle veillait à ce que sa fille unique ait l’existence la plus facile possible.
Sa fille, Vella, était -et est toujours- une personne raffinée et presque aussi jolie et tentante que sa mère. Elle partageait avec cette dernière un secret, qui eut une importance capitale dans sa vie. En effet Vella avait un "comportement étrange" dès l'âge de 13 ans. Il se passait toutes sortes de phénomènes inexpliqués lorsqu'elle était très joyeuse. Elle était aussi victime de migraines et de nosés quotidiennes. Mais elle refusait depuis toujours d’aller à la Tour Blanche pour demander conseil aux AS -expertes dans ce genre de problèmes.
Puis à l’age de seize ans Vella se retrouva seule : sa mère fut assassinée par un vide gousset. Cet accident l’affligea au plus haut point. Elle était la tristesse et la solitude incarné malgré les pressantes attentions des jeunes hommes qu’elle avait jadis séduit.
C’est alors que lors d’une soirée passée dans une taverne -elle avait pris la fâcheuse habitude d’aller danser pour les hommes, histoire de combler le vide que sa mère avait laisser dans son cœur- elle remarqua un homme particulièrement étrange. Il semblait taillé dans le marbre et avait une cape qui changeait au gré de ses mouvements.
Lorsqu’il remarqua qu’elle le regardait, il se dirigea droit vers elle, l’empoigna par le bras et la traîna hors de la taverne malgré ses protestations -et celle des clients. Une femme les attendait au dehors. Le visage lisse et sans age, ses yeux d’un bleus glacial…
« Jeune fille, je sais que tu es seule et malheureuse mais tu va te ressaisir parce que je t’emmène à la Tour Blanche -je sais et je sens que tu peux canaliser- que ça te plaise ou non ! » c’est ce que Vella retint du discours de celle ci.
C’est ainsi qu’elle se retrouva attachée sur un cheval -elle avait tenté de se sauver de trop nombreuses fois-, en train d’essayer de séduire l' homme qui la gardait pour qu’il la libère… sans succès. *cet homme est incorruptible !* Puis ils arrivèrent dans une ville magnifique. Elle était faite de tours toutes plus belles les unes que les autres et de ponts suspendus, tout ceci taillé dans une pierre d'une blancheur... étincellante ! Vella fut éblouie par la beauté de la ville -mais elle tenta de ne pas le montrer, la femme aurait été trop contente de la surprendre avec un air niais de paysanne !-. Là, elle fut détachée et un peu moins surveillée. L'homme partit seul en avant et Vella resta -en fait fut contrainte à rester- avec la femme. Profitant d’un moment d’inattention de cette dernière, Vella talonna son cheval, s’enfuit à quelques rues de la -elle fut surprise de voir que sa gardienne ne l’ait pas poursuivi- et décida d’attendre un jour ou deux pour repasser le pont le temps que son visage -surtout sa tenue en fait !- s’efface de la mémoire des garde du pont.
Trois jours plus tard, elle tenta de s’échapper mais les gardes de tous les ponts avaient son signalement et l’ordre de ne pas la laisser passer.
*Par la lumière, je suis coincée ici alors que je pourrais être en train de m’amuser avec un beau jeune homme à Bandar Eban !* Elle aperçu alors une auberge : Le tonneau Désincarné, et décida d’y élire domicile pour le moment.
Compétence dans le PU :
+1 pour l'esprit
+1 pour le feu
-1 pour l'eau
Voila longtemps que vous m'attendiez ? J'en suis navré mais des obligations me retenaient, vous savez ce que c'est...la routine... A ce propos un conseil: la fuir comme la peste!
Je me rappelle d'une époque ou je pouvais vaquer à mes occupations tout en sachant qu'une place au chaud m'était réservé, auprès de personnes qui m'étaient chères. Mais on s'en lasse je vous assure. Regardez moi, je vous parle et suis à des lieux de mon "foyer", les poches trouées et vides mais la tête pleine de toutes ces images fantastiques. Croyez moi, notre maison doit se trouver dons notre tête, faites de murs emplis des tableaux de nos souvenirs. Et des souvenirs....si vous saviez...Je me suis échappé de chez moi très tôt emportant seulement ma flutte et ce que j'avais pu faucher a ma tendre mère, pensant gagner moi même mon pain, la tête emplis de contes. Pour vous dire chaque pas qui me menaient hors de mon village me procurait de la fierté.
Hélas j'ais été vite désabusé….la liberté bien sur je l’ai acquise mais à quel prix ? Combien de nuits passées à me lamenter à la belle étoile ou à chanter dans des auberges malfamées ?
Mais la roue tisse d’une façon bien étrange et après s’être joué d’un pauvre bougre comme moi, elle m’a envoyé mon salut.
C’était un soir, alors que je m’exhiber pour un sempiternel spectacle sans succès, un homme est monté sur scène dans une envolées de cape aux couleurs chatoyantes. Il s’est placé à côté de moi et s’est mis à jouer de sa flûte, un air simple mais emprunt d’une certaine majesté qui se diffusait dans la pièce et éveillé l’attention de tous…Dès ce moment je ne l’ai pas quitté , il m’a appris ce qu’il savait, comment captiver un auditoire en fonction du lieux ou l’on se trouvait, quelle intonation prendre et a quel moment…..Puis un jour il m’a dit au revoir comme ça sans autre forme de procès, il m’a annoncé que j’avais trop de choses à découvrir pour rester avec un vieux ménestrel comme lui et après un de ces sourires mélodramatiques il disparut, me laissant seul pour la deuxième fois. Cependant a ce moment je n’étais plus désarmé et avait la ferme intention d’arpenter ce monde de long en large , de connaître les cultures propres a chaque régions et d’apprendre d’eux ce que je pouvais…et c’es ainsi que je me retrouve devant vous entrain de vous exposer ma vie, mais j’en suis désolé revenons plutôt à notre affaire.
Combattante émérite, originaire de la province reculée du Saldaea, Méliane a été repérée tardivement par la Tour blanche. Membre de la garde d’élite de Maradon, dont faisait parti jadis son père, elle canalisa longtemps sans vraiment sans rendre compte ; son usage du pouvoir unique se manifestant lors des combats par des phénomènes inexpliqués : force accrue, adversaires foudroyés sans raison, … L’utilisation « sauvage » de la Vraie Source entraina chez cette irrégulière les premiers signes d’une étrange maladie que personne au sein de son entourage ne savait soigner. C’est pour la sauver que les Aes Sédaï l’emmenèrent à la Tour contre son gré. Elles eurent bien du mal à dompter son caractère impulsif : ses 20 premières années de vie rude mais libre ne l’avait guère préparées à mener la vie rangée et disciplinée d’une Novice de la Tour. 5 ans d’enseignement intensifs lui permirent d’améliorer sa maîtrise de l’art difficile du canalisage et de bénéficier d’un enseignement général satisfaisant, qui combla en partie ses lacunes passées. Petit à petit, elle abandonna ses préjugés envers les Aes Sédaïs et découvrit leurs motivations profondes qui étaient finalement celles qui l’avait toujours animée depuis son engagement au sein de la garde de Maradon : lutter contre le Ténébreux et ses sbires.
Aujourd’hui, elle souhaite de son plein gré progresser autant que possible dans la maîtrise du Pouvoir Unique, se rendant compte, l’age aidant, qu’elle serait ainsi plus utile pour les siens que sur un champ de bataille.
Risquer sa vie pour l’honneur n'est plus une preuve de courage mais d’arrogance. Attaquer de front un adversaire n'est plus l’unique façon de le combattre. Construire un réseau de relations, conseiller les grands de ce monde, infiltrer des groupes d’influence peut se révéler plus payant. La patience devient une vertu plus noble que la témérité.
Toutefois cette dualité entre le combat par les armes et la maîtrise du pouvoir est toujours présente en elle. De son passé guerrier, il lui reste un farouche goût pour la liberté qui lui rend parfois pesant la structure rigide de la Tour. Bon vivant, elle apprécie beaucoup les moindres menus plaisirs de la vie, comme de partager une choppe de bière avec ses compagnons de forum ou d’écouter les vers parfois impertinents des Ménestrels.
Ses aptitudes et son goût pour le combat la pousse naturellement à souhaiter rejoindre l’Ajah verte.
Durandal
L'histoire du Menestrel Durandal est pour la moins obscure.
Né dans le grand desert d'Aiel, ce jeune homme de bel consistance, prends des sa jeunesse la voie des mots. Prechant à la grande joie de certaines "la Danse des mots". L'Intelectuel dans son clan, n'est pas une chose extraordinaire, en effet la place forte des Aiels Goshiens contient une grande Biblioteque renfermant de nombreux ouvrages derobés a Tar Valon, mais egalement dans nombreuses cités lors de la Guerre appellée dans les Terres-Humides, la guerre contre les Aiels. Comme il a été dit, tout jeune il commenca a jouer avec les mots, et meme avec certains instruments de Patre. Des sa majorité, et la permission de porter les armes, il choisi la voie la plus pacifique et se declara "Chercheur d'eau", n'ayant pas ainsi a se battre, et a se delecter de la danse. Il passa ainsi de nombreuses années, a etudier le soir sous la tente de ses freres, de grandes saga, ainsi que les grands Cycles... Mais vint un jour, ou une caravane de marchands fit arret pres du campement, et il rencontra un menestrel du nom de Domar, ce dernier remarqua le jeune aiel, comme different des autres. Et lui raconta comment la fonction de menestrel s'exercait dans les terres humides.
On peut bien remarquer combien ce jeune homme est singulier. Un aiel deteste quitter son enclos et son desert, mais lui avait envie de voir le monde de ses propres yeux. Cette entrevue avec un menestrel, lui fit franchir le cap, et apres une semaine de marche et de chasse, il passa l'echine du monde, pour se diriger vers Caemlyn, ou il fit ses premières armes, en montrant dans une troupe de Theatre le "feroce aiel", de la "plus feroce tribu du desert d'aiel" En verité cela lui permit de se payer une petite flute de bois chanté, (qu'il avait acheté a un negociant tarabonnais) et de se confectionner sur la base de son manteau de route, une cape de menestrel...
Aujourd'hui Durandal par sa singulière origine, mais aussi par un gout certain dans la confection de chants et de balades, a obtenu une petite renommé dans la region du Tear, on ne sait pourquoi d'ailleurs, mais les Teariens apprecient une certaine forme d'exotisme... Il vit donc aujourd'hui aupres du seigneur de Tear, le dragon reincarné, heureux de servir la Lumière et d'aimer sa compagne, l'arbre de vie de ses chansons...
Hey, peut etre que vous le rencontrerez par ici, il aime a se promener dans la Pierre, pour faire partager a ces gentes dames et seigneurs, les grandes chansons de jours meilleurs...
Le petit nain qui contait l'histoire disparait dans un nuage de fumée
Lirkae
Pour ma part je viens du Nord, entre la Saldaea et l'Arad Doman, d'un petit village situé sur les bords d'une des rivière se jetant dans l'Arinelle. J'y ai vécu les 16 premières années de ma vie. Ma maison était très grande et très ancienne, de nombreux bâtiments en ruines, les dépendances, rajoutaient à son charme. Ma soeur, plus âgée, était une fille emplie de sagesse, très obéissante, toujours sérieuse...et, je le conçois à présent, elle n'était pas la compagne de jeu idéale, toujours empressée à rendre service, même si cela lui était pénible. Je passais mes journées à parler aux nuages, aux insectes, aux fleurs, très solitaire. Je contemplais la Lune la nuit, ainsi que les étoiles, exepté les jours de pleine lune, (qui m'ont toujours effrayés)où je restais cloitrée dans chambre, en compagnie de ma famille.
La forêt se situait à une centaine de mètres de la maison, toujours j'empruntais ce sentier, et toujours je passais devant une cabane, couverte de lierre, mais qui, je le supposais, était sans doute très belle. Le chemin passant sous des sapins plus noirs que noirs m'effrayait, ils dessinaient sur la terre des ombres redoutables.Jamais je n'ai emprunté ce sentier !
Mon histoire commence où se termine une autre...
Un jour, j’étais en train de taper discut avec un ruisseau. Pas très bavard ce jour-là, j’en conviens. un louveteau vint s’abreuver à ce ruisseau. il était adorable, ses petits yeux semblaient me supplier. je sortis alors la baballle ! Le petit loup devenu tout foufou me sautait tout autour ! Je lançai la balle, il la rappportait ! Lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter,, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter, lancer, apporter…
Mais la nuit était tombée..et la lune brillait. Je laissais le louveteau épuisé, pour sortir de dessous les arbres….la pleine lune ! un frisson me parcourut le long de l’échine, je décidai de vite retourner auprès du ptit loup ! Quelle ne fut pas ma surprise d ‘apercevoir un homme debout, à l’endroit ou je me trouvais quelques instants auparavant ! Je ne pouvais que voir sa silhouette, à l’ombre des arbres, ma peur ancienne de la pleine lune commmençait à se justifier…Mon sang fut glacé lorsque je remarquais une femme à ses côtés ! Elle devait porter uen longue toge, suele sa taille fine pouvait la différencier…trop d’obscurité…L’homme s’effaça et elle s’approcha de moi…un mouvement perçu à droite me fit tourner la tête, ah mais c’est pas vrai ! un autre homme, encore, cette fois-ci agenouillé, près du ruisseau, et près de mon compagnon de jeu !!! La peur qu’il lui fasse du mal m’envahit, je regardais le ruisseau, puis l’homme à genoux…des jets en sortirent et vinrent l’éclabousser ! mon étonnement était à son comble. L’homme se redressa d’un bond, je remarquais qu’il avait les cheveux longs, il me dit, avec un accent de colère : « De toute façon, tu l’as tué, par épuisement ou autre, il est mort ! ». Quel choc ! Plus choquée qu’attristée ! Je gardais la bouche ouverte, sans rien dire. entre temps la femme s’était avancée plus près. Une boule de lumière dans la main, cela éclairait son visage, je pû constater qu’ele était d’une grande beauté, une des plus belles femmes que j’ai jamais vue, les hommes devaient se retourner sur elle dans la rue…une deuxième chose était qu’elle regardait plus les alentours proches de moi que moi^-même..je me retournais vivement, au cas où un autre être apparaitrait encore, comme par magie ! elle posa enfin son regard plein de mystères sur moi…et elle commença à parler…à un débit de parole formidable !! Elle disait tant de choses que j’avais les plus grandes peines du monde à la suivre ! je me souviens avoir compris que, à cause de ce que j’avais fait (je n’ai jamais su si elle parlait du loup ou des jets d’eau), j’allais tomber malade, à en mourir, et qu’il me fallait l’accompagner pour que j’apprenne à vivre avec…trop de choses se bousculaient dans ma tête, ue idée saugrenue et têtue me vint, je voulais le louveteau ! je ne partirai pas sans le louveteau !! L’hommme prit alors le corps tout raidi dans ses bras et me l’apporta. il était plus jeune que ce que je pensais, un jeune homme en fait…mais néanmoins plus âgé que moi. Je pris le petit corps dans mes bras, et la marche commença. on se dirigeait vers le sentier si sombre, aboutissant sur la cabane abandonnée….La belle dame prit une feuille, qui se révéla ne pas en être une et la plaça sur la porte…après un chemineent de feuilles et de lianes, une entrée noire apparue. (cf plsu de descriptions dans la rdt) Il faydrait donc passer par là ? Mais ou est ce qu’on allait excatement ? Au sud me repondit-on. La dame prit la parole : « Si tu te perds ou te trouves face à un danger, appellr aramina, Klian ou Elann, et tu seras secourue ». Echanges de regards avec les trois, les hommes, à peine plus agés que moi, et Celle qu’il fallait nommer Dame Aramina, au visage si net et sans âge. Chacun son tour nous franchissames l’entrée. (cf sensations ds la rdt). Après une seconde, ou uen éternité, j’étais dans la plus profonde obscurité…je serrais le loup contre moi « Toutou », dis-je tout bas pour me rassurer..il tenait encore la balle dans la gueule. et puis la panique me submergea, je ne pouvais pas faire demi tour, je ne distinguais rien du tout ! « Elann ! », je criais ce nom presque au hasard. Une lueur, non deux lueurs apparurent. OUf ! Bientôt un halo de lumière entoura le petit groupe de 4. Nous commença^mes à marcher, on me dit que l’on se trouvait dans une voie…cela ne m’a guère avancée. je ne sais si c’était les instructiosn reçues, mais elann sembalit être tj à mes côtés, même s’il était loin, prêt à intervenir…Aramina et Klian échnageaient qq paroles, à voix basse.
Bientôt un an plus tard, le voilà telle que je suis : novice à la tour blanche. et si j’avais sû que ‘lon me forcerait à récurrer les marmites !!! J’ai hâte de pouvoir sortir de cette condition, hâte de savoir tout faire avec ce qu’on appelle le pouvoir unique. beaucoup de questions que je me posais eurent des réponses…mais pas toutes. par exemple, que faisait notre Amyrlin presque seule dans cette foret la nuit ?
Dernièrement, j’ai recroisé Elann dans un couloir(come ça, paf ! gaiement !), une novice a faillit nous surpendre ! Il était caché par un mur, elle a du me considérer comme folle ! Elann m’a alors demandé à être mon protecteur, officiellement…désormais, lorsque je revois Toutou (cf forum libre topic concours pour le voir) (je l'ai empaillé dès que nous sommes arrivés) je repense à mon village, mais il me permet aussi d’entrer en contact avec Elann…
† Galldren
On m’appelle Galldrenn. Je suis un Goshien de l’Enclos de la Rivière aux Cailloux. On raconte que je suis né d’une Vierge de la Lance et que les sagettes m’ont donné, comme la coutume l’exige, à une autre femme qui dès lors est devenue ma mère…C’est faux, bien entendu. Ma mère est et restera toujours Surena, et toute cette histoire d’adoption n’est qu’un tissu de mensonges inventé par Darelle des Shaido. C’est elle qui me l’a appris, voilà bien longtemps. Sa première-sœur était l’un des sagettes qui m’ont emmené après l’accouchement, m’a-t-elle déclaré…Et pour couronner le tout, j’aurais une première-sœur qui elle aussi aurait été confiée aux sagettes…Mais aussi bien, on ne peut pas faire confiance à une Shaido. Même les Sharaads ont plus d’honneur que ceux-là. J’ai posé la question à Surena, mais elle a affirmé que ce n’était que pure invention…Je n’aime pas réfléchir à la raison pour laquelle elle parlait si vite, ni pourquoi elle lissait sans même sans rendre compte sa vieille robe brune usée…
Mon père est mort dans un raid contre les Sharaads il y a près de huit ans. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de lui, si ce n’est qu’il n’était pas très souvent présent mais qu’il aimait ma mère plus que tout. Ma mère (oui ma mère ! Impossible qu’elle m’ait adopté !) s’est remariée avec un Goshien de la place forte de Shende quand j’ai atteint mes quinze ans. Elle est partie vivre avec lui, et je ne l’ai pas suivie. C’est ici ma maison à présent. Ici que se trouve ma famille…
Je suis un Aiel plutôt buté aux dires des sagettes, ce que je ne comprends pas, étant donné que quoi que je dise ou fasse elles finissent toujours par obtenir ce qu’elles veulent, sauf si leurs ordres sont en contradiction avec ceux de mon chef de Clan ou de ma société… En effet, ici chacun fait partie d’une société guerrière. Je suis un Aethan Dor : un Bouclier Rouge. Je me charge généralement avec mes frères de régler les conflits qui apparaissent au sein de l’Enclos.
Je n’ai pas bataillé beaucoup depuis ce jour. Je sais chasser , trouver de l’eau dans le Désert que nous appelons notre Terre Triple, et j’ai participé à plusieurs razzias contre les Clans ennemis, comme n’importe quel autre Aiel.
Il y a dix mois, j’ai été envoyé avec quelques uns de mes frères à la recherche du Car’a’carn. Nous avons franchi le Rempart du Dragon sans encombre, mais nous évitons les villes. Les Hommes des Terres Humides se rappellent trop bien le Péché de Laman et la guerre qui en a résulté, et nous ne sommes pas là pour tuer...
Je découvre peu à peu les paysages des Terres Humides…ici on peut trouver ce que ces gens nomment "rivières". La première fois que nous sommes tombés sur l'une de ces "choses", nous sommes restés interdit quelques bonnes minutes. Dans la Terre Triple, il est même impensable de trouver autant d’eau. Des rumeurs entendus dans un village par un de mes frères camouflé parlent d’eau qui tombe du ciel…je ne suis pas inquiet, mais j’espère tout de même que ce ne sont véritablement que des ragots de villageois…
J’ai rencontré un homme bizarre il y a quelque temps, accompagné d’une jeune fille sur la route de Tear. Je me suis approché pour les écouter, afin de vérifier si je ne pouvais pas avoir le fin mot de cette histoire de "pluie", comme j’ai entendu des gens désigner ce phénomène étrange…L’homme m’a repéré et a porté la main à son épée, moi qui pensait être bien camouflé…Je me suis voilé mais il m’a demandé si j’étais l’un de ceux que l’on nommait les Aiels, et après mon acquiescement plein de méfiance, il a remit sa lame dans son fourreau. Je me suis alors dévoilé (je ne tue pas si je peux l’éviter), et nous avons fait connaissance. L’homme a prétendu s’appeler Eltharion et la jeune fille Althéa…De bien étranges voyageurs par ces temps troublés, ai-je remarqué, et ils m’ont annoncé qu’ils se rendaient à Tar Valon…Ils n’ont pas précisé pourquoi, mais si je parierai mon bouclier de capar que l’homme au moins veut devenir lige, et la fille a un regard trop pesant pour être autre chose qu’une femme qui canalise…Je reste méfiant à l’égard des Hommes des Terres Humides, mais ces jeunes personnes semblent en contradiction totale avec ce qu’on en dit…
Nous sommes arrivés à Tear hier, mais nous ne nous approchons pas de la ville pour l’instant. Toujours pas de traces de Celui Qui Vient avec l’Aube, mais je ne perds pas espoir. Si tant est qu’il y ait encore un espoir pour mon peuple, puisque sa venue nous détruira…
Tear est une ville étrange : le ciel y est toujours gris et il n’est pas rare que l’on entende les grondements du tonnerre. Il n’y a pas encore eu de pluie, et j’espère qu’il n’y en aura pas. Cela dit, ce ne serait pas la seule chose surprenante que nous ayons rencontré sur ces terres…Ici,les hommes portent des culottes amples, qui se resserrent à la cheville. Certains ont de drôles de chapeaux de paille coniques sur la tête, et tous ou presque marchent sur de petites plate-formes de bois fixées à la semelle de leurs chaussures… Oui, une ville bien étrange que Tear. Un port apparemment, bien que j’ignore ce que cela signifie. Ceci dit, cet endroit aurait été un emplacement parfait pour l’un de nos Enclos : la cité est en effet située à coté de la plus grande nappe d’eau que j’ai jamais vue !! J’ai entendu certains appeler cette chose la "Mer des Tempêtes". Etrange nom...
Nous faisons toujours en sorte que personne ne nous voit, bien que cela freine nos recherches. Il y a deux jours, nous avons croisé sur la route un groupe de cairhiennins . J’ai essayé d’empêcher mes frères de les abattre, mais quand les hommes nous ont aperçu ils ont tiré l’épée…et après tout, ce ne sont que des Tueurs d’Arbre. Les briseurs de serments n’ont pas d’honneur. Ils méritent la mort. Quoi qu’il en soit, nous évitons les rixes autant que possible : nous ne devons pas révéler notre présence tant que nous ne connaîtrons pas l’identité du Car’a’carn. Celui-ci ne semble pas être dans la ville. Cela fait trop longtemps que nous sommes partis de la Terre Triple : nous n’avons pas vu des nôtres depuis des mois, et ma terre natale me manque terriblement….
Des rumeurs de Trollocs et autres Engeances de l’Ombre de retour dans le Désert me troublent : la Terre Triple ne serait elle plus pour eux "la Terre où l’on meurt" ? Nous devrions rentrer et vérifier ce qu’il en est…et cependant notre honneur nous pousse à continuer…Tear est agitée depuis quelque jours, on dirait qu’il se trame quelque chose…
Des rumeurs courent à Tear, de tant de bouches que cela ne peut qu’être vrai. L’Amyrlin n’est plus. Cela nous a profondément choqué. La Tour Blanche a toujours été symbole d’unité, même pour nous dans notre Terre Triple, et nous espérons que cela au moins ne changera pas. Je n’ai pas connu Aramina Sedai. Nous ne nous sommes jamais rendus à Tar Valon, et cependant je regrette sa perte. J’ai rencontré des Aes Sedai dans les terres Humides et toutes s’accordaient à dire qu’elle était une bonne dirigeante. C’est une grande perte pour le monde. Les temps changent cependant, et la Dernière Bataille approche. Nous devons retrouver Celui Qui Vient avec l’Aube. Seul cela compte à présent.
L’ Amyrlin est morte. Son héritière est une femme stricte, cassante. Je ne suis pas sûr d’avoir voulu connaître Aramina Sedai de son vivant si elle ressemblait un tant soit peu à sa remplaçante. Quoiqu’il en soit, nous n’avons plus rien à faire ici. Le Dragon n’est pas en Tar Valon, nos recherches ne nous ont mené qu’à un homme saoul qui prétendait canaliser en lançant des fléchettes sur des bouteilles.
Je me sens nostalgique ces temps-ci. Relia m’apparaît plus souvent. Je retrouve son visage sur ceux de mes frères et sœurs, sur des passants qui parfois même me sont inconnus. J’ai parfois le sentiment qu’elle veut me prévenir de quelque chose, d’autre fois il semble qu’elle veuille me foudroyer de son regard azur. Je me souviens encore de son parfum….J’espère que cela s’arrêtera bientôt, je n’aime pas être comme ça, j’ai la sensation d’avoir encore son sang sur mes mains.
Nous n’avons toujours rien découvert, et l’ennui commence à atteindre mes frères. J’ai beau les inciter à continuer mes paroles sonnent fausses et j’ai l’impression de tenter de me convaincre moi-même. Le Dragon n’est pas là, c’est évident. Pourtant je ne le recherche plus. J’ai rencontré une femme ce matin, une cairhiennine qui s’est révélée être une amie de l’Ombre elle aussi. Je l’apprécie beaucoup, elle me rappelle Relia par certains cotés. Elle a la même fougue et le même orgueil. Ses cheveux roux flamboyants scintillent parfois sous les reflets du soleil. C’est assez troublant. Elle sera une parfaite alliée. Aes Sedai à présent, elle me permet d’avoir des informations importantes et d’éviter les ennuis avec la Tour. Nous verrons bien où nous mènera cette histoire….
La semaine est passée à une vitesse incroyable. J’ai vu à mon grand désarroi l’eau tomber du ciel. Nous sommes restés silencieux à regarder ce que les gens d’ici appellent la « pluie ». Ce phénomène nous a tous fasciné et nous avons décidé de ne pas rechercher le Car’a’carn aujourd’hui. Nous retournerons à nos recherches demain, lorsque le temps se sera amélioré. Maelia (la jeune Aes Sedai de l’Ajah Noire) est revenue ce soir : elle voulait me prévenir qu’Aelghir est blessé. Elle prend trop d’initiatives seule, cela ne me plait guère, pourtant elle arrive à mener des missions que je pensais trop ardues pour elle et elle m’est très utile. Aelghir…j’ai rencontré cet homme il n’y a pas très longtemps, il me rappelle moi-même quand j’étais encore jeune. Il semble qu’il y ait beaucoup de haine et de rancœur dans son âme, et une tristesse indicible. Je ne prétends pas pouvoir le comprendre, mais je pense qu’il pourrait trouver ce qu’il cherche s’il rejoignait les ténèbres. Il a planté son couteau dans ma chair et fait coulé mon sang et j’ai vu son regard : celui d’un homme qui prend conscience de sa nature. Il est fait du même bois que moi, un bois plus sombre que l’ébène…
"Elle" est revenue, et ensemble nous sommes allés à la rencontre d’Aelghir. Il y a deux jours je suis entré dans son auberge et je lui ai parlé. Il me rejoindra bientôt je pense. En tous les cas, je me dois d’essayer.
Nous sommes arrivés au camp et une bataille rangée s’est engagée entre nous et Aelghir. Le bruit a alerté les Blancs Manteaux et eux ont alerté les liges et la garde de Tar Valon. En moins de deux c’est toute une armée qui est apparue à nos cotés , pour nous emmener moi et Maelia; et peut être Aelghir.
J’ai vu la mort en face de moi à cet instant, mais une horde de trollocs est a alors surgi des bois. J’ignore comment cela est possible, ni même qui les a envoyés, mais dans le chaos que leur attaque a engendré j’ai volé un cheval et emmené Maelia avec moi...
Je ne suis pas allé loin. Lors d’une halte, Maelia m’a parlé de Relia…La vérité est dure à entendre. Trop dure ? Peut être bien. Dans un accès de rage, j’ai tué cette femme et tout ce qu’elle représentait. Je suis las de la vie. La Roue qui a vu la mort de Relia aurait du disparaître, pourtant elle tourne toujours et je souffre toujours autant. Dans mon orgueil, j’ai cru bon de refouler au plus profond de moi la peine que m’inspirait sa mort, cette fin que je lui ai moi-même offerte. Elle n’aurait pas du me dire ces choses, elle n’aurait pas du découvrir ma nature…
Relia…Maelia…Elles sont mortes de la même manière, toutes les deux pour la même raison : savoir qui j’étais réellement, et me mettre à nu en toute franchise. C’est leur sincérité qui les ont tué ; l'une comme l'autre elles n’auraient pas du me placer en face de la réalité. Il est des hommes qui ne peuvent accepter leur propre façon d’être, qui préfèrent se voiler la face et ignorer leur coté sombre. Je ne suis pas fou. Je ne l’ai jamais été. Ce que j’ai fait, je l’ai fait en toute conscience, en sachant que ce n’était pas humain. Rien ne pourra me faire revenir en arrière. Rien ne pourra jamais me rendre mon âme.
Accroupi près du corps de Maelia, j’ai écouté le vent m’apporter les nouvelles de la bataille. Les trollocs sont probablement morts à présent, mais ça n’a pas d’importance. Rien n’a plus d’importance maintenant. Maelia me suivait peut être uniquement parce que j’avais promis qu’Il guérirait sa maladie que nulle Aes Sedai n’avait jamais pu éliminer, pourtant j’avais l’impression qu’elle acceptait de m’aider pour autre chose... Illusion ou vérité ? Je ne le saurais jamais à présent.
Le vent a balayé mon visage et a pris la forme d’une jeune femme. Relia….Dans un ultime murmure, elle a semblé m’avertir une nouvelle fois. Jibrille, ma presque sœur est sortie des profondeurs des bois. Cette odeur, ce parfum….La seule personne qui garde encore une place dans mon cœur, la seule qui puisse jamais m’apporter le repos. Elle sait. Elle a planté sa lance dans ma poitrine et je ne l’en ai pas empêchée. Elle m’a apporté une paix que je n’espérais plus, et pour ça je la remercierai toujours. Elle est la seule qui ait jamais connu toute l’histoire, celle qui porte en elle les restes de mon âme, les vestiges d’une vie qui fut une joie comme une souffrance.
Alors qu’elle levait son arme dans un ultime geste de délivrance, je n’ai pas eu le courage de lui révéler la vérité, celle que Saria du clan Goshien, la sagette qui nous mit au monde, me révéla un soir de tempête, et que j’avais promis de ne jamais dévoiler. Jibrille, ma presque-sœur…Ma sœur véritable, ma sœur de sang.
Nés d’une Vierge de la Lance, deux enfants furent jadis séparés. Elle fut confiée aux sagettes qui avait vu en elle un talent potentiel. Un an plus tard, je venais au monde. On me donna à Surena des Goshien, lui faisant promettre qu’elle m’élèverait comme son propre fils…
Le sang appelle le sang… Ironie du sort, je meurs de la main de ma propre sœur, ce sans même avoir pu le lui dire.
Mon histoire prend fin ici. Elle débuta dans la joie par un soir d’été et finis par une nuit semblable dans la souffrance. Je n’ai pas tout narré, pourtant il y aurait tant à ajouter. Qu’il suffise de dire que je n’ai pas toujours été cet aiel sombre au passé torturé, et que jadis j’aimais ma Terre Natale comme mon propre enfant…
Et si jamais vous pénétrez en Terre Triple, peut être verrez vous danser dans la tempête les âmes de Galldrenn et Relia, les amants du désert…Ce sera un bon présage, dit la légende, car dans la mort ils retrouvèrent leur humanité et leur amour…
Elann
Mon père était un soldat. Je ne suis pas sûr qu'il ait vraiment eu le choix, mais lors de la Guerre Aielle, tous les jeunes hommes ont été sollicités. Toujours est il qu'il s'est engagé au côté de l'armée de Laman. Je ne sais pas tout à fait comment il a rencontré ma mère, mais ils ont eu un fils. Ma mère a continué à suivre l'armée en marche avec bien d'autres femmes de soldats.
C'est dans le sillage de différentes armées que j'ai passé mon enfance. Après la Guerre Aielle, mon père n'a pas eu le courage de revenir à son village dévasté par les combats, et il est devenu une sorte de mercenaire. Avec le temps, il est devenu le chef d'un petit groupe qui loue ses services aux puissants de ce monde.
Quand j'ai eu 12 ans, il a décidé que je ne devais plus le suivre, parce qu'il ne voulait pas que je devienne soldat comme lui. Il faut dire qu'avec les autres enfants de soldats, on passait notre temps à jouer à se battre, avec des épées en bois ou des lances faites de bâtons. Il m'a placé chez un marchand Kandori veuf qui cherchait un apprenti pour lui succéder.
J'y ai appris la vie à proximité de la Désolation, la vigilance permanente et le goût de la vie. J'y ai aussi appris beaucoup sur la nature humaine, ironique sachant ce qui allait m'arriver peu après.
Il commençait à me confier des missions importantes d'approvisionnement de son commerce quand j'ai découvert mon étrange don. J'ai d'abord craint que cela ait à voir avec le Pouvoir, la malédiction suprême pour les jeunes hommes comme moi. Je ne me suis pas confié à lui, malgré sa confiance en moi. Un jour j'ai fini par fuir, en lui laissant une lettre où je lui expliquais que je ne pouvais pas rester, mais sans préciser pourquoi. Il a du être terriblement déçu.
J'ai erré quelque temps sans vrai but. Je vivais à moitié comme un sauvage dans les forêts des Marches, cherchant et fuyant tour à tour la compagnie des loups, mes frères. Tour à tour, je dépérissais chez les hommes, et je reprenais des forces chez les loups.
Soudain, j'ai perçu chez mes amis, mes frères, ma meute, un nouvel étonnement, proche de celui que je ressentais chez les loups à qui je me présentais. Un autre frère comme moi, un humain qui est à moitié loup, un autre homme aux yeux jaunes entrait en contact avec ma meute. Je ne pouvais pas le contacter moi même, mais le chef de la meute me traduisait ce que lui disait cet humain.
C'est ainsi que j'ai rencontré Klian pour la première fois, quelque part dans les forêts du Nord, au milieu d'une meute de loups à la fois intrigués et amusés. Les loups comme moi avions été tellement surpris que je n'avais pas prêté attention au fait qu'il n'était pas seul.
Klian, mon frère, était accompagné d'une Aes Sedai. Je fus d'abord pétrifé de rencontrer une de celles qu'on traitait parfois de sorcières dans le Sud, mais que l'on respectait énormément dans le Nord. Je ne savais comment me comporter devant elle. Mais Klian m'a rassuré, elle savait ce que nous pouvions tout deux faire et ne nous considérait pas comme dangereux. Cela n'avait rien à voir avec le Pouvoir Unique, donc les Aes Sedai pouvaient accepter notre existence. Elle nous conseillait pourtant la plus grande discrétion, car elle avait découvert ce don avec Klian, elle n'en avait jamais entendu parler avant, sans doute quelque chose de vieux comme le monde, mais qui avait presque disparu.
Rassuré, je devins plus curieux et leur demandait la raison qui les faisait voyager ensemble. Aramina Sedai expliqua qu'elle cherchait actuellement des jeunes filles et des jeunes hommes pouvant canaliser, les premières pour les amener à la Tour Blanche, les seconds, pour les neutraliser avant qu'ils ne deviennent dangereux. En temps normal, elle avait deux Liges qui l'accompagnaient et la protégeaient, mais pour ce genre de mission, elle préférait se présenter seule, sans montrer qu'elle était Aes Sedai, pour ne pas effrayer les jeunes filles et leurs parents, tandis que ses Liges s'intéressaient discrètement aux jeunes hommes trop chanceux, ou ayant un comportement curieusement changeant. Elle avait rencontré Klian par hasard tandis qu'elle traversait une région peu peuplée. Ils avaient sympathisé et il avait décidé de l'accompagner dans ses déplacements qu'il jugeait hasardeux aussi près de la Désolation.
Leur relation me sembla quelque peu ambïgue, mais je ne fis aucun commentaire. Je les accompagnais quelques miles vers la lisière de la forêt quand Klian et moi ressentîmes un appel de détresse d'un jeune louveteau. Simulatément, Aramina Sedai eut une réaction bizarre, à la fois d'inquiétude et de triomphe, comme si elle avait trouvé quelque chose qu'elle cherchait depuis longtemps. Nous arrivâmes au bord d'une rivière, trop tard pour le louveteau, mais à temps pour aider la jeune fille cause de la réaction de l'Aes Sedai.
Je me précipitais vers le louveteau tandis qu'Aramina Sedai, flanquée de Klian, se tournait vers la cause de tout ceci. Je me rendis bien vite compte que le pauvre petit était mort d'épuisement. Cela m'étonna profondémment. Je connaissais maintenant bien les moeurs des loups et de leur progéniture et il est rare qu'ils laissent les humains s'approcher et encore plus qu'ils jouent. Comment cette jeune fille avait elle pu développer une affinité avec un loup, sans pour autant avoir notre don ?
C'est là que je me souvins de la réaction de l'Aes Sedai. Sans doute avait elle utilisé le Pouvoir Unique, inconsciemment, pour attirer ce pauvre louveteau. Vu son âge, c'était certainement la première fois qu'elle s'en servait, et cela expliquait qu'elle l'ait tué sans le vouloir.
Soudain je fus violemment arrosé par la rivière, comme si elle avait pris vie. Je me redressais brusquement, énervé par la mort du louveteau et l'inconscience de la jeune fille et l'informais sans ménagement de ce qu'elle avait fait.
Je ne pus pas poursuivre, car l'Aes Sedai s'était approchée et parlait à la future Novice. Elle lui raconta de nombreuses choses sur le Pouvoir Unique, le danger qu'elle courait si elle ne venait pas avec elle, etc. J'écoutais d'une oreille distraite ce discours tout en observant la jeune fille, qui se révéla s'appeler Claire, une des seules choses qu'elle put dire au milieu du monologue d'Aramina Sedai. En la voyant confrontée à la volonté et au pouvoir d'une Aes Sedai, j'eus pitié d'elle. Elle allait être emmenée qu'elle le veuille ou non à la Tour Blanche "pour son bien".
C'est pourquoi je lui répondis plus gentiment lorsqu'elle me demanda d'une petite voix (wink.gif) de lui donner le louveteau. Je m'en saisis et déposais délicatement dans ses bras le malheureux. Elle semblait vraiment horrifiée de ce qu'elle avait fait malgré elle.
Ensuite, tout se passa très vite. Aramina Sedai souhaitait rentrer le plus vite possible à Tar Valon. J'ignore si le potentiel de Claire était la cause de cette précipitation ou si elle avait des raisons secrètes pour ramener une recrue à la Tour ou si elle n'aurait pas du en sortir, qui sait les raisons cachées d'une Aes Sedai ? Toujours est il qu'elle nous emmena par les Voies. Rien que d'y repenser j'en ai un frisson. Ce vide oppressant, ce sentiment permanent d'être suivi dans les ténèbres ... Bien entendu elle était la seule de notre petit groupe à connaître ne serait-ce que le terme Voies, étant donné l'abandon total de celles-ci.
Vous me demanderez "pourquoi donc es-tu parti avec eux ?" Je ne saurais le dire. Il est vrai que j'aurai pu rester dans ma forêt, avec mes frères, mais cette jeune fille livrée aux Aes Sedai m'avait touché. Même si j'avais eu instantanément confiance en Klian, je savais qu'il ne s'opposerait en rien à Aramina Sedai. Je sentais confusément que peut être, elle pourrait avoir besoin de moi.
Et dès notre entrée dans les Voies, mon sentiment s'avéra justifié. En effet, Aramina Sedai s'était avancée sur le Chemin, sans attendre la future Novice pétrifiée devant la Porte, qui commençait déjà à se refermer. Je restais un peu en arrière des deux autres et à ce moment, Claire m'appela par mon prénom. L'obscurité profonde des Voies était telle qu'elle ne pouvait déjà plus nous discerner. Ma vision très sensible de frère loup me permettait à peine de voir une ombre frêle devant la Porte. Je rappelais les deux autres et nous pûmes ensuite voyager de concert.
Je passerai vite sur notre voyage dans les Voies. Nous étions tous deux effrayés derrière l'Aes Sedai qui elle ne laissait rien paraître. Même Klian, qui la connaissait depuis assez longtemps semble t'il, osait à peine lui adresser la parole. Nous arrivâmes à Tar Valon au bout de ce qui nous sembla une éternité. Vint le moment des adieux. Je n'aime pas tellement me retrouver dans une ville, entouré d'une foule de gens et séparé des loups, le sentiment d'absence est alors tellement grand !
Je pensais ne jamais revoir la jeune Novice, désormais cloîtrée dans l'immense Tour Blanche. Mais plusieurs mois plus tard, tandis que je me trouvais près du lieu de notre première rencontre, les loups m'interrogèrent sur ce qu'ils percevaient chez moi, un certain doute sur mon attitude. Je pris alors une décision qui peut paraître quelque peu insensée mais la situation de Claire m'avait profondément touché, me rappelant sans doute ma fuite à la découverte de mon don. Je me dis qu'elle devait se sentir terriblement seule et prisonnière de cette Tour glacée.
C'est ainsi que je pris de gros risques en m'infiltrant dans la Tour pour la rencontrer, et lui proposer mon soutien en toute circonstance. Depuis, je rôde aux abords de Tar Valon, en compagnie d'une meute ou d'une autre, jamais loin de Claire, guettant ses rares sorties de la Tour.
† Aldevir
Où et de qui je suis né ? Après tout peut importe... Quand je serai morte, quand mes os blanchis viendront rejoindre la terre dont je suis issue, qui se souviendra encore de moi ? Que serais-je pour toutes les générations à venir de plus qu’un nom oublié, un visage depuis longtemps effacé des mémoires ? Mais puisqu’il faut en passer par là, je vais vous parler de moi... Du moins, je vais essayer...
Je n’ai pour ainsi dire pas connu ma mère, morte alors que je n’étais encore qu’une enfant pas encore en âge de tenir une lance. En fait tout ce dont je me souviens d’elle c’est sa voix... Une voix qui me fredonnait d’étranges et mélodieuses paroles dans des langues inconnues pour m’endormir le soir. C’était une menestrelle et tout ce qu’elle m’a laissé c’est le son de ses paroles qui me reviennent en mémoire quand je me sens seule. Je fus élevée par mon père, un fier Shae’en M’taal, dans le plus strict respect du Ji’e’toh.
La Terre Triple est un endroit dangereux et fascinant à la fois... Et si beaucoup d’adultes en ont peur, imaginez ce qu’il doit en être pour un enfant. Mais le désert ne m’a jamais inquiétée, je suis Aielle quoi qu’il arrive... Et il n’y a que dans cette étendue désertique, dépourvue d’eau, que je me sens bien.
J’eus une enfance insouciante, comme devrait l’être l’enfance de tout un chacun, jusqu’à un certain jour... J’avais dix ans et je m’en souviendrai toute ma vie. Il y eut une bataille entre deux clans rivaux, ce n’est pas une chose rare mais ce fut la première fois où je pris réellement conscience de ce que pouvait être une guerre. J’ai vu les hommes et les Far Dareis Mai se préparer, j’ai vu les lances se dresser et les shoufas s’abaisser, j’ai vu des ombres danser sous le soleil meurtrier... J’ai vu mon peuple danser, tournoyant en une ronde sanglante, sous la musique lancinante du fracas des lances, et mon cœur vibrait au rythme des attaques. Je crois que c’est ce jour là que j’ai compris que quoi qu’il arrive je ne pourrai partir d’ici, que je serai toujours inlassablement attirée vers cette terre inhospitalière et meurtrière qui coule dans mes veines et qui guide chacun de mes pas. Cachée derrière une dune, je regardais le combat comme si c’était un spectacle, et réellement c’en était un. La Danse... La Mort... C’est un spectacle dangereux mais qui dégage une sensualité et une force que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, et je ne pouvais en détacher mes yeux... Puis certaines formes ont cessées de tournoyer et se sont affaissées au sol pendant que des lances se brisaient. Le sable s’est teinté de rouge, mais je regardais toujours... Et même quand j’ai vu mon père choir sur le sol meuble je n’ai pas fais un geste... De toutes façons il allait bien finir par se lever, ils allaient tous se lever, et la vie reprendrait comme avant... Mais il ne s’est plus jamais relever, et tant d’autres avec lui... Et depuis cette époque j’ai ressenti un funeste attrait pour la Danse ; il n’y a vraiment qu’une lance à la main que je me sens vivre, et depuis cette époque, qui me paraît si lointaine, je n’ai cessé de m’entraîner. Je n’ai pas pleuré, j’ai enfoui mes émotions tout au fond de moi et j’ai continué à vivre comme si de rien était. Mais ce jour-là, en comprenant que mon père resterait lâchement au sol dans cette position ridicule avec tout ce sang grotesque qui maculait son dos et sa main à jamais ouverte comme pour tenter d’attraper une dernière fois sa lance qui gisait, en miettes, à quelques mètres de lui, je me suis jurée que je ne finirai jamais comme ça. Moi aussi je Danserai, moi aussi je sentirai que ma vie ne tient plus qu’à la lance qui est au bout de ma main, comme une prolongation naturelle de mon bras, et à la terre sous mes pieds, mais je ne finirai jamais comme lui !
Et depuis cette époque j’ai passé tout mon temps libre à manier la lance et toutes les armes qui étaient à ma disposition, dansant dès que l’occasion se présentait, mais en sortant toujours victorieuse.
Je ressens un dégoût profond pour la guerre mais plus que tout c’est mon mépris pour la défaite qui me pousse à avancer. Je ne veux pas spécialement être la plus forte mais je ne pourrai accepter d’être un jour vaincue. Et si cela m’arrivait je pense que sans hésiter je me donnerai la mort plutôt que de subir une telle humiliation.
Les autres membres de mon clan s’occupèrent de moi, je n’étais alors plus qu’une orpheline vivant au crochet des autres et je ne pouvais le supporter. Je ne me plaignais pas mais gardant mes rancoeurs au fond de moi je me suis tue, préférant souvent répondre par le biais de ma lance. Chaque parole est une faiblesse qui en nous dévoilant laisse une chance à l’adversaire. La petite fille gaie et rêveuse a fait peu à peu place à une jeune femme renfermée. Mais jusqu’à présent j’ai toujours su me montrer forte quoi qu’il m’arrive.
Mes paroles rares étaient autant de flèches acérées qui, lancées avec justesse, frappaient l’adversaire en plein cœur. J’ai étudié et lu autant que je l’ai pu. Et au fil des années j’ai commencé à douter et à m’interroger, ce qui me fit m’éloigner encore plus de mes frères aïels... Je ne reniai pas mon clan mais je l’ai toujours ressenti différemment de mes compagnons.
J’ai beaucoup voyagé, toujours seule, pour tenter de trouver la paix avec moi-même, mais j’ai toujours fini par revenir dans le Désert d’où je viens. Mes idées arrêtées sur beaucoup de sujets m’ont values pas mal de Danses improvisées, mais je n’ai jamais cherché à penser autrement simplement pour plaire aux autres.
La Mort m’a prit mon père et ma mère alors que j’avais encore besoin d’eux, c’est pour ça que chaque jour je la traque et la défie. Chacune de mes victoires me conforte dans cette quête, dans ce jeu...
J’aime choque les gens, car j’aime les voir ensuite se remettre en question sur leurs propres idées et leur comportement. Le Ji’e’toh coule dans mes veines mais j’ai choisi de lui donner ma propre interprétation.
Libre et déterminée quoi qu’il arrive, je sais que la seule personne à qui je pourrai jamais me fier c’est à moi-même. J’ai depuis longtemps perdu foi en l’humanité et j’erre où ma lance me porte en tentant de réveillé un monde déjà mort...
Nayla Al'Teamor
Je cueillais des baies pour le dessert, nous étions au printemps et elles pullulaient en masse. Mon père m'appela soudain, pas sur le ton enjoué habituel comme quand il m'appelle pour aller manger, mais sur un ton qui me figea sur place. Il me rappela comme je tardais, et je finis par bouger et lentement, très lentement, je marchais en direction de la maison. Quand je sortis des buissons qui me cachaient, je vis, à mon grand étonnement, une femme qui se tenait juste a coté de mon père, qui me transperça du regard dès qu'elle m'aperçut. Mon père vivait seul depuis ma naissance : ma mère ne survécu pas a l'accouchement et il ne se remaria jamais, son amour pour ma mère étant beaucoup trop présent malgré les années passant. Nous avions une coquette petite ferme au bord du Fleuve Blanc, tout au sud des Deux Rivières, nous étions loin des villages mais nous partagions cet amour tout spécial pour les bois, les animaux, le manque tout simple de gens, d'humains. Nous étions heureux. Et si j'avais su que cette femme allait m'emmener si loin, et que je ne reverrais jamais mon pays natal, avec mes moutons, mes volailles, mes arbres, ma ferme et surtout le pire, mon père, je ne crois pas que j'aurais consentis à la suivre. Je devais savoir plus tard, qu'elle était à la recherche de femmes comme moi, et qu'en cherchant dans ce pays qui disait-elle, possédait un sang fort, elle comptait bien trouver en quelques unes au moins. Elle avait fouillé tout le pays et en avait trouvé certaines qu'elle avait ramené comme elle me ramena. J'étais la dernière qu'elle avait trouvé donc je ferais le voyage avec elle au lieu d'être escorté par un de ses hommes de main. C'était une femme rondelette, plutôt jolie, et bizarrement, je n'arrivais pas à lui fixer un age, elle paraissait jeune, à peine plus vieille que moi d'après sa peau lisse, sans rides. Mais quelque chose dans son maintien, la profondeur de ses yeux, et les quelques cheveux blancs qui perçaient sur ses tempes, me dit qu'elle possédait bien plus que moi, surtout en sagesse. Je m'approchais, la femme me sourit. Je le lui rendis faiblement, elle me terrifiait, je ne savais comment. Mon père, m'expliqua calmement ce qu'elle voulait, et qui elle était. Au nom d'Aes Sedaï, je sursautais, on en racontait tant sur elles, dans les contes, que les anciens me narraient quand j'étais plus jeune, au coin du feu. Nous allâmes nous installer dans les confortables fauteuils de la maison. Je trébuchais au moins cinq fois en y allant d'un pas hésitant.
Elle prit toute l'après midi et les deux jours suivant pour m'expliquer ce que j'étais et en fin de soirée du troisième jour, je préparais mon voyage. Elle m'avait convaincue, mais quitter mon père, me criblait le cœur de flèches. Mais elle m'avait expliqué que pour quelqu'un qui avait le don de canaliser le pouvoir unique comme moi, de naissance, il était impératif que je suive un enseignement, pour m'empêcher de succomber à la puissance de Pouvoir. Je pense que c'est ça qui me décida.
Je fis un long voyage, très désagréable, l'Aes Sedaï me fit des cours tous les soirs tout le long du voyage. Et à chaque cours, je m'émerveillais du savoir que possédait cette femme, et de plus en plus une envie de devenir un jour aussi sage et savante qu'elle, grandit. Ainsi que l'envie de maîtriser cette chose que une fois j'arrivais à faire, une minuscule petite fumée, à l'endroit préparé, avec du bois pour prendre feu. Je voulais arriver à contrôler ce Pouvoir magnifique, je me rendais compte, peu à peu, de l'immensité que c'était. Plus tard vers la fin je réussis à allumer une brève flamme qui s'éteint tout de suite après. Mais en arrivant à la Tour, je voulais plus que tout, devenir Aes Sedaï.
En arrivant à Tar Valon, je fus éblouis devant cette cité légendaire, et je commençais tout de suite à suivre mon enseignement. Une autre Aes Sedaï vint et pris le relais. Elle entreprit de m'installer dans une petite cellule vide et froide, m'expliqua deux, trois choses joyeusement et me laissa, en prétendant devoir mettre mon nom sur une liste ou quelque chose comme ça que je ne compris pas tout à fait.
Je me retrouvais seule. Je déposais mes maigres possessions, quelques habits pris à la va-vite, et ma bague, qui venait de ma mère, accrochée a une chaînette autour de mon cou. Mais je n'eu guerre le temps de me reposer du voyage qu'on toquait déjà à ma porte. Je bredouillais quelque chose et la porte s'ouvrit.
Une jeune femme, d'à peu près mon âge, entra. Elle souriait, elle était plutôt jolie, elle m'expliqua qu'elle était Novice, elle aussi, que cela faisait un mois qu'elle était à la Tour Blanche, car c'est ainsi que se nomme l'endroit ou je devais suivre mes cours.
Elle s'appelait Althéa, nous fîmes connaissance, et même nous devînmes rapidement amies. Plus tard, je fis la connaissance de plusieurs autres filles, qui devinrent aussi mes amies. Nous formions comme un petit cercle de Novices nous étions toutes arrivées à peu près en même temps, étrangement. Il y avait donc Althéa, Akasha, Hévéa, Feldwyn, Claire, et bien d'autres encore.
Mais ensuite je me lassais bien vite de faire les corvées de ménage, et le récurage des marmites, heureusement, entre Novices, nous nous soutenions chacune ensemble.
Lors d'une exeptionnelle sortie de tar Valon, ou j'accompagnais l'Amirlyn de l'epoque *baisse la tete* nous sommes allés proche de l'Echine du Monde, pour négocier une paix avec les Aiels, j'y ai rencontré plusieurs Aiels, dont Galldrenn, Gondar, Aldevir, Durandal, et surtout Jibrille, qui devint par la suite, ma deuxieme soeur. Je me suis liés d'amitié avec eux, si on peux dire qu'un aiel peux être un ami...
Sur le voyage du retour, je rencontrai quelqu'un qui changea toute ma vie. c'etait un ex- blanc manteau,un peu perdu, mais il nous accompagna, inutile de vous expliquer ma surprise, mais ma Mère, le prit, et il s'engagea chez les liges, il avait le nom d'Hargol autrefois, son vrai nom est Ezekiel.
Celui ci serai devennu surement mon lige plus tard... Seulement il me trompa et me gava d'illusions... bref point de Lige pour l'instant...
Je porte une bague, accrochée à une chainette, qui me vient de ma mère, et qui m'aide à m'ouvrir à la Saïdar. Je sais me déplacer silencieusement, et sans faire de trace, je suis colèreuse, impulsive.
Je projete de devenir une Verte. Mes deux pouvoirs dominant sont : L'Air et le Feu.
Je suis en général assez colèreuse mais la Tour m'apporte au moin ... que j'arrive maintenant a plus me maitriser ... smile.gif
Aptitudes particulieres : je connais la science des simples, et je sais tirer à l'arc.
† McCoy
Des heures, des jours voire même des semaines que McCoy chevauchait sous une pluie battante. Le visage encapuchonné dans une long manteau et sous un chapeau en feutre ruisselant, son regard bien que déterminé semblait signifier une certaine absence vis-à-vis des éléments qui se déchaînés autour de lui. Seul le souffle haletant de sa monture, épuisée par tant de marche, rythmait le silence mystérieux qui recouvrait cette plaine baignée par une brume épaisse. Nul doute que beaucoup aurait renoncé à pareille chevauchée mais c'était sans compter la détermination de cet énigmatique personnage. Enigmatique! Aucun autre adjectif ne pouvait mieux le qualifier. On ne savait pas grand-chose de lui, certains doutaient même de son existence! On a cru le voir quelques années à Cairhien dans les coulisses du pouvoir, puis du côté de Caemlyn à la recherche d'un fabuleux trésor dit-on, on pense également qu'il a joué un rôle actif dans La guerre de succession entre les maisons du Cairhien après la mort de Galldrian Sue Riatin Rie, mais personne n'a pu le prouver. C'est un fin diplomate et il excelle dans l'utilisation de son sabre Katana dont il a appris le maniement auprès des guerriers du Shienar en cas d'échec dans ses négociations... Ensuite, on a perdu sa trace pendant des années... Et là, le voilà ressurgir du passé, tel un spectre décidé à accomplir une vengance!!
Soudain, au milieu de la brume, à la croisée des chemins, une fière échoppe apparût tel un vaisseau fantôme à la fois pleine de majesté et inquiétante au possible.
Suspendue par des chaînes à un portant, une plaque en bois, battue par le vent, laissée entendre un couinement strident. Gravée dans le bois, une inscription : l'Auberge du Tonneau Désincarné!
Il l'avait trouvé. Enfin!!
En posant pied à terre, il se jura que ce maudit Cairhienin le paierai de sa vie pour lui avoir donné de fausses informations quant à la localisation de l'auberge.
Les chevaux devant la porte et la fumée qui s'échappait de la vieille cheminée en pierre ne laissaient aucun doute. La maison était habitée et des clients certainement attablés. Lentement, il releva l'un des pants de son long manteau afin de laisser glisser sa main sur la tsuba, la garde de son arme. Comme tous les hommes en fuite, McCoy était quelqu'un de prudent et préférait frapper d'abord et poser les questions ensuite.
Lentement, il poussa l'épaisse porte en bois bardée de pointes en fer. Le vent s'engouffra dans l'ouverture poussant les pants de son manteau vers l'intérieur. Surpris par une telle silhouette, par la bourrasque glaciale qui pénétrait dans l'établissement et par le regard noir du cavalier, l'assemblée stoppa nette les conversations en cours pour jeter un regard attentif dans sa direction. Ce moment de silence sembla durer une éternité! D'un coup, la porte se referma, littéralement claquée par le vent. Aussitôt, les clients et le personnel de l'auberge se remirent en route comme une boîte musicale que l'on vient de remonter. Ce lieu était le repaire de bien des communautés, il y avait à boire et à manger, c'était le moins que l'on pouvait dire!
McCoy, s'approcha d'une table et s'assit lourdement, le poids du voyage se faisait ressentir sur tout son corps. Dans l'obscurité, derrière les tables chargées de viandes saoules, il cru apercevoir une silhouette qui n'avait rien à voir avec la faune ambiante. Il cherchait du regard quand sa quête fut brusquement interrompu par un aubergiste qui posa un pichet de vin en terre cuite sur table."
Et voilà mon brave! Je vous apporte pitence!
Hum... la couleur du vin à la surface du pichet ne lui inspirait que dégoût et résignation.
Alors que l'aubergiste lui apporter enfin de quoi se restaurer, il apercevait enfin distinctement la silhouette mystérieuse. Il s'agissait d'une jeune femme qui travaillait pour l'auberge. Elle avait un corset pourpre qui laisser passer une grande robe blanche lumineuse. Ses cheveux bruns, longs et fins reflétaient magnifiquement les lueurs des bougies. Ses grands yeux, sa peau fine et douce, ses petites lèvres... Ou là! Le narrateur s'égare!!
Hum... Bref, la petite était follement désirable!
† Barberousse
Je suis né il y a 22 ans en Amadécia, dans un petit village près d’Amador dont je n’ai plus souvenance du nom.
Mon père était un forgeron et je me rappelle qu’il était apprécié dans la petite communauté pour la qualité de son travail.
Je crois avoir eu une enfance normale babas, avec mon père pour subvenir à nos besoin, ma mère pour s’occuper de moi et des amis de mon âges avec qui jouer.
Seulement nous étions dans le pays maudit des Blancs Manteaux, et je ne sais pas si c’est un de nos voisins envieux qui nous dénonça, ou si mon père refusa de plier l’échine devant un ces rebuts de l’humanité avec la tête trop gonflée par le pouvoir de vie ou de mort qu’il lui avait été arbitrairement donné; mais le fait est que ma vie bascula à l’âge de 6 ans, quand par une pluvieuse journée d’automne, une troupe de ces êtres infâmes arrivèrent chez nous et prétendirent que mon père avait fait les pires ignominies.
Mon père s’en défendit, mais allé savoir pourquoi, il est plus facile de convaincre un Trolloc de devenir végétarien qu’un blanc manteaux que vous n’êtes pas un ami du ténébreux.
Ils tentèrent de nous emmener de force, mes parents et moi, mais mon père était encore jeune et une vie passer à travailler à la forge avait fait de lui un homme pour le moins massif. Ce jour là, je voyais pour la première fois mourir un homme et c’était des mains de mon père. J’appris plus tard qu’il était mort sous le dôme de vérité des inquisiteurs, et j’imagine aujourd’hui que son seul réconfort durant ses dernières heures de vie, furent que son sacrifice nous permirent à ma mère et à moi de nous échapper.
Après une course éperdue, ma mère réussie à nous faire quitter l’Amadécia et avec les maigres possessions que nous avions sur nous en quittant notre demeure, nous traversâmes le continent pour enfin échouer dans les Marches, là où les blancs manteaux ne nous retrouveraient pas.
Nous vécûmes ainsi pendant quelques temps à Shol Arbela en Arafel, assez misérablement je dois dire. Ma mère due travailler dans une taverne malfamée pour arriver à subvenir à nos besoins. Mais peut-être était-ce pour le mieux car c’est dans cette taverne qu’elle rencontra l’homme qui allait changer nos vies à tous les deux.
La raison de la venue du Seigneur Al’Torean dans un bouge pareil était totalement due au hasard, son cheval ayant perdu un de ses fers il n’avait eu d’autre choix pour s’abriter de la pluie que d’entrer dans la première auberge venue.
Ma mère lui servit un verre d’ale et le soir même nous partions sous sa protection en direction de son domaine, situé à la frontière de la Dévastation et il épousa ma mère seulement quelques jours après notre arrivée.
Il m’éleva comme son fils et me donna l’éducation d’un seigneur des marches. Ainsi j’appris à respecter les Aes Sedais pour leur combat éternel contre l’Ombre, à gérer son domaine mais aussi à manier l’épée.
Je me souviendrais toujours de mon véritable père, cependant ce fut Al’Torean qui m’éleva et je finis par l’appelé père, pour son plus grand plaisir.
Le jour de mon quinzième anniversaire, il m’emmena dans la dévastation avec ses hommes pour que je sache de quel danger nous protégions le reste du continent. Durant cette campagne je tuais mon premier trolloc.
Ce fut à ce moment que je décidais que l’épée ferait partie intégrante de ma vie. Et ce fut à peu près à cette époque aussi qu’on me trouva le surnom de Barberousse. Ce ne fut pas vraiment une preuve d’imagination débordante de la part de celui qui le lança en premier ce sobriquet, car une fois que les premiers poils aussi roux que mes cheveux apparurent sur mon visages, je fus loin de passer inaperçu dans une région ou tout les hommes ont des cheveux aussi noir que le charbon.
Enfin il y a quelques temps, il m’est apparu que combattre le ténébreux ne devait pas se limiter à de simples escarmouches avec des trollocs, quelques plaisirs que je prenne à les voir se tordre de douleur en essayant de récupérer leurs boyaux dégoulinants sur le sol après une éviscération.
Il est évident pour moi, comme ça l’est pour tout habitants des marches, que le plus grandes épines dans le pied du ténébreux est la Tour Blanche.
Aussi, avec la bénédiction de mon père, je fis mon balluchon et direction Tar Valon pour apporter ma contribution dans la bataille qui sauvera le monde.
† Ezékiel
Le couteau la transperça .Elle heurta le mur .De ses yeux livides miroitaient des larmes , glissant sur ses joues rougies .La lame blanche pénétrait sa chair, la plaie laissait s’échapper le précieux liquide rougeoyant . Appuyée contre le mur , elle tomba sur le sol .Ses mains couvertes par la vie ,essayaient vainement de retirer cette lame, fermement tenue par L’homme .
Peu à peu , la lutte perdait de sa vigueur , ses yeux se fermèrent ,ses mains lâchèrent le couteau .Ce dernier fut alors retiré avec une douceur remplie de plaisir , de délectation .Par la suite , L’homme transperça par deux fois le corps rougie et sans vie de ma mère.
Je chevauchais péniblement ,la neige vierge mettait en difficulté mon destrier .A cette époque , mes traits durcis par les années témoignaient de la dureté de ma vie depuis la mort maternelle ….vingt ans s’étaient écoulés. Enfin …des pas apparaissaient sur la blancheur , Je savais que mon impatience était mon principal défaut ,pourtant dans les cas semblables à celui-ci , j’atteignais un état de plénitude .Rien ne semblait pouvoir m’arrêter ou du moins me faire reculer …Des buissons frémirent à mon approche …Je retirais l’épée de son fourreau , il ne restait plus qu’à attendre …je le savais , je connaissais le refrain par cœur .Brusquement ,un homme vêtu de haillons se précipita en dehors de son abri et couru sans s’arrêter, sans affronter mon regard. Je laissais alors apparaître un sourire victorieux et fis tournoyer mon épée ,l’air siffla. Oui ! Cours ! Mon plaisir n’en sera que décuplé !.Sans plus tarder je me mis a la poursuite de ce paysan , ma lame rougie foudroya l’homme dans le dos , lui brisant la colonne vertébrale . Alors , je mis pied a terre ,regardant le pauvre diable se démener ,rampant sur la neige souillée . Pourquoi avait il cru pouvoir échapper à notre armée ? Croyait t’il vraiment survivre , alors que tout son village avait péri sous les flammes ? La mort que je lui donnait , m’apparue alors comme un acte qui m’était inconnu , celui de la compassion .Ne valait t’il pas mieux mourir rapidement plutôt que de souffrir dans ce froid infernal , pire encore , il aurait du reprendre sa misérable vie si la colère de l’hiver n’avait pas eut raison de lui . L’épée lui prit la vie , transperçant la nuque. La vie se mêlait à La blancheur.
Alors j’entendis une voix au loin , celle d’un éclaireur : « Sire , le Grand Commandeur vous demande , d’autres villageois ont pu fuir du village. »
Je sentais que mes forces m’abandonnaient , personne ne pourrait me venir en aide .Mon habit blanc , celui des Blancs manteaux, usé par le temps m’encombrait plus qu’il me protégeait du vent . Il était lacéré de toutes parts ,aussi mal au point que mon avenir qui semblait s’assombrir à chaque seconde .Mais ne dit-on pas que c’est durant les moments les plus pénibles qu’ une lueur d’espoir naît ? En tout cas , mon histoire me fit rencontrer un groupe de personnes , jamais je n’aurais penser un jour prédire ce qui m’arriva .
Faites le monter sur un de nos cheval , son état n’est pas alarmant mais il nécessite des soins …
Arrêtons nous ici , déposez le sur le sol , je vais l ‘examiner ….
Dame l’Amyrlin , serais je obliger de vous rappeler que c’est un Blanc Manteau , regardez ses habits ….
Taisez vous , et exécutez mes ordres ! ….Vous , Nayla chargez vous de soigner cet homme .
Je sentais l’eau sur mon visage , et découvrit une jeune femme brune , aux gestes si doux et si habiles pour nettoyer mon corps salis …sans le savoir , elle m’aidera à retrouver une vie honorable , et cette fois , elle purifiera avec effort mon âme …cependant tout son amour sera vain face à tout mon passé qui finira par me rattraper , un passé de souffrance , de douleur et de violence. Mais avant tout cela , j’empruntais pour elle , le chemin du liage, elle représentait alors tout pour moi .Elle seule me fit ressentir ce bonheur apaisant, contrairement à tout ce que je connus auparavant .Chaque jour sa pensée m’accompagnait lors de mes séances d’entraînement dans le Cours des Liges . Pourtant, tôt ou tard, je savais que tous les distractions qu’elle m’apportaient cèderaient face à ma cruauté , à ma nature de Roi sans divertissement .Je combattais cette idée , mais je compris l’inutilité de mes efforts lorsque je rencontrais Sire Aeldrinae .La personne qui ramena à moi tout ce qui m’avait construit auparavant , c’est à dire le spectacle de mon enfance , les traques durant mon service chez les Blanc manteaux , tout était voué à recommencer. Il dégageait cette qualité , cette pureté du sang qui m’interpellait, qui m’attirait . Jamais, je n’avais rencontré une âme aussi parfaite .D’autant plus que je sentais en lui une force qui le submergeait, une force opposée à la Lumière .Il représentait la proie idéale, la dernière , celle qui me fera totalement chaviré vers ce que j’avais toujours combattu .Ma nature se réveilla .
† Maelia
Maelia, Haut Siège de la Maison de Myneas en Cairhien. Unique fille de Tilen Myneas, le frère du roi. Découverte par Aria Sedai dans sa demeure seigneuriale, qui l’incita à se rendre à Tar Valon auprès de l’Amyrlin et de la Tour Blanche. Aria Sedai était une femme au regard dur et à l’expression sévère, mais lorsqu’elle parlait elle affichait toujours cet air soucieux, presque compatissant. Elle exigea que Maelia se rende à la Tour. Elle aurait voulu l’accompagner, mais apparemment ses propres affaires étaient de la plus haute importance. Ses paroles restèrent cependant gravée dans l’esprit de Maelia : « Si vous n’êtes pas novice à la Tour lorsque je reviendrai de mon voyage, vous saurez ce qu’il en coûte de braver les Aes Sedai ».
Maelia n’avait certes pas l’habitude qu’on adopte ce ton avec elle, elle était une fille noble, pas une quelconque paysanne, elle entendait qu’on lui voue le respect auquel elle avait droit.
Mais Aria était une Aes Sedai, et on ne discute pas avec ces femmes. De plus, apprendre à maîtriser ses dons était une occasion qui ne se représenterait pas de son avis à elle, et sa tête était pleine des mythes sur les prodiges accomplies pas les Aes Sedai au temps de l’Ere des Légendes. Elle partit donc, suivie de son escorte, et entra dans Tar Valon quelques mois plus tard. Elle avait beaucoup à faire ici, et son premier devoir était de trouver l’Amyrlin. La Tour Blanche se dressait fièrement dans un ciel aux couleurs d’été. La chaleur étouffante l’accablait, pourtant elle ne transpirait pas. Sa mère lui avait appris tout ce qu’elle savait. Les nobles ne pouvaient pas transpirer, c’était tout à fait impossible et intolérable. Incroyable que cette faculté n’ait rien à voir avec le Pouvoir. Juste un effort de volonté, disait sa mère. Ce n’avait pas été l’unique chose qu’elle avait eu à connaître, bien sûr. En tant que Cairhienine, elle connaissait toutes les ficelles du Daes Dae’mar, et le Jeu des Maisons l’avait sauvée de nombre de situations dangereuses. D’autres choses aussi, qu’on se serait plutôt attendu des Domanies. Comment s’assurer qu’un homme fera ce que vous lui ordonnez, au lieu de n’en faire qu’à sa tête. Comment adopter une démarche provocante mais pas trop, et attirer l’attention sur vous de façon à ce qu’ils ne puissent réfléchir convenablement. Des choses dont elle n’avait pas cru qu’elles seraient efficaces. Elle avait été détrompée. L’homme qui avait demandé sa main était certes un fils de seigneur, mais un imbécile bornée incapable de subtilité et qui avait traversé l’Amadicia, son pays, dans le but de demander sa main. Son père aurait probablement accepté, dans sa hâte qu’elle se marie et assure la succession de la lignée des Myneas. Une bonne chose que cet homme soit mort. Un accident lors d’une chasse, abattu par un sanglier, à ce qu’on lui en avait rapporté. Elle n’avait pas souhaité sa mort, juste sa fuite du pays. La lettre au Seigneur Brend n’était peut être pas assez explicite, il prenait trop d’initiatives seul. Elle devrait se méfier de lui, à l’avenir. Enfin, elle n’avait plus à redouter son père à présent. Tar Valon l’attendait, la Tour Blanche l’acceptait en son sein et elle allait enfin être utile…
† Aliséa
Du plus loin que je me souvienne, je ne me rappelle pas d’avoir été entourée par une personne sincère et aimante. J’ai été abandonnée quand je n’avais encore que quelques jours devant la porte d’un orphelinat ( plus tard j’appris que mes parents avaient été assassinés par des Myrrdraals et qu’un voisin m’avait emmenée à l’orphelinat du Fond de l’Etang). Dans cet établissement les femmes y régnaient en maîtresses de maison acariâtres. Elles prenaient un malin plaisir à terroriser les nouvelles venues et faisaient appliquer une discipline de fer à leur entourage enfantin. J’ai passé plusieurs années à essayer de m’affirmer, d’avoir une personnalité qui m’était propre. Seulement les intendantes de l’orphelinat prenaient cela pour de la rébellion et me le faisaient payer cher. J’ai connu les tortures physiques et morales alors que je n’étais qu’une enfant. J’ai mûri trop vite. Puis j’ai commencé à apercevoir le bout du tunnel car un jeune couple m’a adoptée. Ils ont eu une fille unique Sarah qui avait fuguée et avait été assassinée par un Myrrdraal. On m’avait toujours appelée Aliséa, ce prénom vient de l’elfe du printemps, celui-ci est la saison qui m’a vu naître. Mais cette femme me prénomma Sarah. Cette femme voyait à travers moi une réminiscence de sa fille disparue. Alors pour que je « ne meurs pas une seconde fois », elle m’enferma à double tour dans la chambre de sa défunte fille et avec moi tous mes espoirs d’une vie normale. La plus grande peur de cette femme était que je ne m’enfuis. Un jour j’ai essayé de lui faire entendre raison et je lui ai demandé de me laisser sortir. Elle me regarda étrangement et je vis un rictus amer se former au coin de sa bouche et là je sus qu’elle allait me punir de mon effronterie. Elle me dit que je n’étais pas une gentille fille et qu’une enfant qui n’était pas sage devait être punie.
Quand elle me punissait , elle choisissait avec soin son instrument de torture. Au début elle n’utilisait qu’un martinet, un fouet ou une ceinture puis elle s’essaya à des « engins » de sa composition… Je perdis la notion du temps, en restant isolée du reste du monde extérieur. Mais un jour, en m’apportant ma maigre pitance elle commit une faute d’inattention car elle me tourna le dos un bref instant. Cela m’a suffit pour attraper un vieux vase et l’assommer. Je courus dans l’escalier aussi vite que mes jambes me le permettaient, mon cœur battait la chamade, mes yeux étaient éblouis par l’aveuglante lumière du soleil. Néanmoins je poursuivis ma course en dehors de la maison et je trouvai refuge dans la forêt en compagnie des animaux et des éléments. J’appris à dompter la nature sauvage de certaines espèces et à m’aider de la matière que m’offrait cet abri opportun. Je vivais en harmonie avec l’eau, la terre, le feu, l’air et la Nature (ma mère nourricière).
Un jour, je fus interpellée alors que j’étais à la lisière du bois pour cueillir des baies sauvages. Une belle femme vint à moi, au début j’étais sur la défensive car les humains et particulièrement les femmes m’avaient beaucoup fait souffrir. Au fur et à mesure de nos rencontres, je compris qu’elle ne me voulait aucun mal et je commençai à la questionner sur l’anneau qu’elle portait . Et c’est à partir de ce moment-là qu’un nouveau monde s’ouvrit à moi : celui de la Tour Blanche, celui des Aes Sedaïs. J’ai réussi grâce à cette belle âme à me réconcilier avec la gente féminine et avec moi-même. Je pris la décision de combattre le monde des ténèbres, celui des Myrrdraals qui ne m’ont laissée aucune chance de vivre heureuse. Ils m’ont privée de mon enfance , de mes origines, de ma vie. Je ne retrouvais pas le repos tant que personne ne m’affirmera que nous n’avons plus rien à craindre du monde des ténèbres.
Liliana
Aussi loin que mes souvenirs prennent naissance, seul un sourire apparaît à mes yeux, celui de Rosana. Rosana…ce prénom résonne comme un écho à mes oreilles, bruit creux, sans sens pour moi, qui l’ai toujours appelé mère.
J’ai grandi dans un village longeant les cotes séparant Tear de la Mayenne, non loin de Godan. Rosana y exerçait ses talents de guérisseuse, mais sa réputation rayonnait dans tous les environs. Ainsi nombreux étaient les voyageurs qui parcouraient maintes lieues afin d’être soigné par elle. Certains seigneurs de Tear, après avoir entendu ses louanges au détour d’une conversation, souhaitèrent même qu’elle vienne auprès d’eux prodiguer ses soins, mais elle désirait, plus que tout, aider les plus nécessiteux. Mes journées s’écoulaient donc à la regarder tantôt soigner, tantôt conseiller ou écouter, et parfois, même, prier. Toujours marchant dans l’empreinte de ses pas, j’était son apprentie. Toutes ses années à être son ombre, me permirent d’apprendre énormément sur les simples mais aussi sur le cœur des hommes. La vie et la mort s’enlaçaient autour de chaque malade et j’assistais souvent à ce duel, sans merci, ou même Rosana ne connaissait pas la fin. Peu à peu, elle me laissa panser des plaies, puis appliquer des baumes, et enfin à prescrire des remèdes .
Mes rares moments de solitude, je les passais accompagnée de mon archet, à la recherche d’un son toujours plus mélodieux, recommençant inlassablement les mêmes morceaux, oubliant tout le reste et vibrant à l’unisson avec les cordes. Cette passion m’avait été transmise par un ami ménestrel de Rosana, qui, chaque année, venait nous rendre visite. Ces instants, en sa compagnie, étaient pour moi des moments d’évasion, plus libre que le vent il voguait au son de sa flûte, sans contraintes.
Un jour, elle me fit venir auprès d’elle, afin que nous puissions converser seules. Elle m’expliqua que malgré mon jeune âge, elle ne pouvait plus me garder comme apprentie car j’étais devenue une guérisseuse moi-même. Son savoir, immense à mes yeux, n’avait pas fini de m’être transmis, j’était indigne d’un tel titre. Mais avant que je n’ai pu prononcer le moindre mot, elle commença un long récit qui fut pour moi une révélation.
Sa route et la mienne s’étaient croisées alors que j’étais âgée, semblait-t-il, d’à peine 3 ans. La roue avait lié nos destins en me déposant auprès d’elle. Elle m’avait ainsi trouvé, seule, dans une de ses chambres, simplement vêtue, le regard hagard. Elle tenta, d’abord de comprendre comment j’avais pu apparaître en ses lieux, cherchant autour d’elle, nulle réponse ne lui fut donnée. Puis, me tenant par la main, elle arpenta, inlassablement les rues, afin de retrouver mes parents, mais aucun indice n’était resté, personne ne me reconnaissait. Elle décida donc de me garder auprès d’elle, puisque la lumière m’avait déposé sur sa route. Cette annonce, comme le levé d’un voile qui obscurcissait le jour, éclaircit bien des choses. J’avais vécu entourée d’adultes, ne croisant que rarement d’autres enfants, sauf quand ils étaient souffrants. Certaines de leurs paroles, que j’avais mises sur le compte de la fièvre, étaient justes en réalité.
Après un long silence, Rosana me tendit un pendentif, que je portais le jour où elle me trouva. Des initiales y étaient gravées. L-P, c’était le seul lien qui me retenait à mon passé. Elle n’en savait guère plus, et son regard, empli de tristesse, m’observait. Si je voulais tenter d’apporter des réponses, il me fallait partir.
Mon nom est Manro.
Je suis né à Pont Blanc en Andor. Mon père y était maréchal ferrand. Après quelques années passées à apprendre le métier (s'occuper des animaux, les soigner...), je décidai de partir découvrir le monde. Je voyageai queques mois en Andor et au Cairhien. Mes voyages me menèrent jusqu'à Fal Dara, au Shienar où je devins maitre d'écuries au service du seigneur Agelmar. Pendant les deux années passées au Shienar, je devins ami avec le maitre d'armes de la cité qui m'apprit à me battre et avec un homme du nom de Dahlian qui avait pour projet de devenir ménestrel. Puis vint pour moi le temps de reprendre la route. je décidai de redescendre vers le sud en direction de Tar Valon pour devenir Lige. Enfin, un soir je m'arrétai passer la nuit à l'auberge du tonneau désincarné. La suite, vous la connaisez ,mes amis.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Je me nomme Tarlic Haïgata. Aujourd’hui, je rentre dans ma 30e année. 29 ans et déjà si haut gradé. J’observe en ce moment même le Grand Port, où sont ancrés les puissants vaisseaux Seanchans. Je partirai avec eux, dans quelques semaines, quand tous les bateaux, tous les soldats et toute l’armada seront prêts. Bientôt, nous reprendrons les Terres qui nous sont dues, les Terres que nous avait légué le grand Artur Paendrag Tanreall, dit Artur Aile-de-Faucon. Bientôt nous serons de Retour…
Mon enfance fut plutôt dur : mon père, Noble Seanchan de Haut Rang, était jadis un Officier Supérieur, lui aussi, et il était à la tête de la –Prison– des Damanes de Seandar, la sublime capitale. Il a naturellement voulu que je suive ses traces, et c’est pour cela qu’il m’a entraîné toute mon enfance à cette tâche, faisant de moi un véritable athlète sur le plan physique comme moral. Mon éducation était basée sur un seul point : faire de moi le meilleur. J’appris le maniement de l’épée, de la lance et bien sûr de la petite arbalète, mon arme favorite car étant à la fois destructrice et furtive. A l’âge de 18 ans, j’étais déjà Officier. Mon père, tout comme ma mère, étaient fiers de moi, mais ils demandaient toujours plus et m’obligèrent à me séparer de ma compagne, Calenda, disant que je passais plus de temps à lui faire la cour qu’à m’entraîner et que j’oubliais les choses essentielles : être le plus grand et honorer le Sang.
Je peux les en remercier; grâce à eux, je n’ai jamais cessé de m’améliorer. Gagnant concours, duels, arrêtant la révolte de Famarald, où je me suis fait une réputation en tant que second Officier de Terre. On me demandait partout… lors de la campagne d’arrestation des Contrebandiers du Nord, ou même pour apprendre le maniement des armes au fils unique d’un membre de la Cour des Neuf Lunes. Mais toutes ces réussites, ces félicitations, font des envieux et des jaloux…
Il y a moins d’un an, j’ai été victime, un soir alors que je rentrais chez moi avec uniquement deux soldats, d’un attentat –il n’y a guère d’autres mots pour décrire pareil acte sur un membre du Sang-. Mes gardes du corps furent tués et, quant-à-moi, je m’en sortis avec une terrible blessure au flanc. Les trois mercenaires coupables de cette folie, furent arrêtés le lendemain même et condamné à mort. Je me souviendrais toujours de leur regard lorsque j’ai abaissé le pouce pour qu’on les guillotine : un regard qui signifiait « nous avons échoué ». Mais je dois encore et toujours me méfier, car aucun Chercheur de la Vérité n’a trouvé qui avait commandité cet assassinat.
Depuis, je suis monté en grade et me voilà Officier Supérieur et Capitaine de Vaisseaux. Prêt à partir pour le Corenne. Seulement, je ne devais pas être envoyé là-bas, pas en tant que Hailène. Le Haut et Puissant Seigneur Maliebris, désigné chef des Hailènes par la Cour des Neuf Lunes elle-même, ne voulait pas m’y envoyer. Il me disait trop jeune, inexpérimenté, chanceux et il prétendait que je devais ma place à mon Rang seigneurial. Et lui donc! Mais une fois de plus, le vent à tourné en ma faveur : le Haut et Puissant Seigneur Maliebris, paix à son âme, est décédé il y a dix jours. Oui, il était expérimenté mais âgé. C’est donc le Haut et Puissant Seigneur Thalame, ami de mon père ainsi que mon ancien mentor, qui a pris la tête de « l’Avant-Garde ». Lui, m’a pris comme aide de camp, ce que je n’avais même jamais espéré! Je suis donc le Seigneur Tarlic, Capitaine Seanchan, soutien de Thalame… Non, je suis bien plus! Je suis le Commandant des Hailènes, le grade juste légèrement en dessous de celui qui jadis m’appelait « élève »…
« Mon Seigneur Tarlic, le Haut et Puissant Seigneur vous fait demander. Le Navire Amiral est prêt et il aimerait que vous l’inspectiez avec lui. Si vous voulez bien me suivre. » Sortant de mes pensées, je pars sur le pont, à la suite du serviteur, où un remue-ménage d’hommes faisant des courbettes indique la présence du Puissant Seigneur Thalame.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Hum, hum ...
Mon nom est Antonius, Marcus Antonius.
Tonin pour les intimes, ceux-là se comptant sur les doigts de la main d'un manchot, donc ne vous avisez pas de m'appeler ainsi. Et baissez d'un octave lorsque vous vous adressez à moi.
Mon père était lui aussi, par un étrange hasard, un Antonius de son surnom Toine et comme il avait beaucoup d'intimes, on ne l'appelait plus autrement que Grand Toine, ça l'a marqué. Ma mère qui l'avait amère partit sur la mer avec son jules et nous laissa tous deux seuls à Caemlyn où mon père enseignait à de jeunes godeluraux à se battre à l'épée. Parfois il en saignait aussi si on le payait suffisamment pour ça. Pendant quelques années, mon père et moi, nous fîmes la paire mais comme il tomba amoureux d'une jeune fille au pair dont le père voulut lui couper sa paire, à lui, mon paternel a mis les bouts pour protéger le sien, de bout, et moi je suis parti en laissant la clé au pâtre. Comme j'aime l'action, je me suis engagé comme officier sur un navire qui chavira et je fus viré. Le virus de l'action m'ayant repris après un verre de rhum, plusieurs en fait, en fête, je me fis soldat mais être commandé après avoir commandé, comment donc ! très peu pour moi ! Je mis les voiles, au sens figuré cette fois et me voilà déserteur et déserté par toute ambition patriotique.
Aubergiste ! Ne dessers pas la table ! Je reprendrai bien un dessert après ma traversée du désert.
Où en étais-je ? A la case départ, comme un serpent qui se mord la queue ! Mais pour autant je ne me suiciderai pas, hein ! Comme j'aime l'action, j'attends juste qu'elle me déclare à nouveau sa flamme !
Je me nomme Elora et j’ai 17 ans. Mes origines je ne les connais pas. D’aussi loin que remonte mon souvenir, j’avais toujours vécu à l’orphelinat de Cairhien. Si je devais décrire en un mot mon enfance là-bas, ce serait solitude. J’ai toujours été mise à l’écart. J’étais rousse alors que toutes étaient brunes, j’avais les yeux gris alors que les leurs étaient noirs, j’étais grande alors qu’elles étaient petites. J’ai donc eu le droit à toute sorte de railleries et d’acte de « malveillance » : le vol de mes habits, des serpents dans mon lit … Mais elles apprirent très vite à ne plus me chercher querelles puisque mes vengeances étaient à la hauteur sinon plus de leurs attaques. Bref je passais mon temps à surveiller mes arrières et à envoyer des poings à celles qui me provoquaient. Evidemment lorsque j’étais surprise à me battre par une des surveillante ou par la directrice, c’était moi qui me faisais invariablement punir. Et lorsque dans un accès de rage je demandais pourquoi j’étais la seule à être punie, la seule réponse que j’obtins de la part de la directrice : « J’ai perdu mes fils lors de la guerre contre les Aiels ». Néanmoins j’étais nourrie, logée, blanchie, instruite et j’avais toute une ville comme terrain d’exploration les jours où j’escaladais en catimini le mur de l’arrière cour. Je me disais alors que je n’avais qu’à être patiente, attendre ma majorité pour pouvoir partir de ce lieu. Peu avant ma fuite de l’orphelinat à l’âge de 15 ans, des choses étranges se produisirent lorsque je me trouvais dans une pièce. Des bouteilles éclataient sans raison quand j’étais en colère, et lorsque je souhaitais qu’une des filles changent les mots méchants qu’elles venaient de dire, cette dernière était prise d’une migraine atroce. Un soir, alors qu’une fois de plus je me retrouvait au prise avec mes deux charmantes compagnes de chambrée pour une stupide histoire de chemise de nuit volée, l’une des deux réussi à m’attraper les bras tandis que l’autre eu l’audace de me pointer un couteau sur la gorge. Sans avoir aucune idée de la façon dont je m’y suis prise, toutes les deux furent projetées en l’air et allèrent s’écraser contre le mur d’en face. Stupéfaite et désorientée par ce qui venait de se passer, je mis quelques instants avant de m’apercevoir qu’elles ne bougeaient plus. En m’approchant je vis avec horreur qu’une marre de sang était apparue sous celle qui tenait le couteau. En la retournant je vis que son propre ventre avait servi de fourreau à son couteau. Je me mis à alors trembler de tout mon corps en me rendant compte de ce que j’avais fait. Jetant un regard vers l’autre fille, je constatais que celle-ci au moins respirait encore. Je ne sais pas combien de temps je restais là à trembler. Mais je finis par me relever et comme je savais que personne ne me croirai si je disais que c’était un accident, je pris mes maigres possessions, et partit sans un regard en arrière de cet endroit.
Pendant deux ans, j’ai voyagé de ville en ville, travaillant soit comme servante dans une maison noble, soit comme serveuse dans les auberges. Je finis par atterrir chez une dame qui vivait seul et qui avait besoin de quelqu’un pour l’aider à gérer son domaine. Avec le temps nous devînmes amies et lorsque que je lui racontai ce qu’il s’était passé à l’orphelinat, elle me dit alors que j’avais vraisemblablement la capacité d’utiliser le Pouvoir Unique. Elle m’expliqua qu’elle-même avait fait un séjour à la tour mais qu’elle avait renoncé à devenir Aes Sedai. J’avais enfin l’explication aux choses étranges qui m’arrivaient. Ma décision fût prise rapidement de partir pour Tar Valon, même si je regrettais de quitter la seule personne qui m’a témoigné un tant soit peu d’affection.
Me voici donc aux portes de Tar Valon, le cœur empli d’une détermination farouche à l’idée d’apprendre à utiliser le Pouvoir Unique.
Physique: environ 1m80, svelte, grands yeux gris, tâches de rousseur sur le nez et les joues, long cheveux roux ondulés jusqu'à la taille.
Capacité Pouvoir Unique
Esprit +
Feu +
Air neutre
Eau neutre
Terre -
Amyria Alton, Aes Sedai de l'Ajah Brune. Son Lige est Danner, le précédent, Olver.
Légèrement enrobée et de petite taille, elle a un fin visage (avatar) encadré d'une abondante chevelure châtain parsemée de fils d'argent.
Elle apparaît souvent lunatique et plongée dans des recherches sans importances, masquant un caractère insisif et purement axé sur les éléments pouvant avoir un lien avec le Dragon. Elle peut être maternelle et chaleureuse, comme extrèmement froide et sans concessions.
Elle reste Novice pendant cinq ans et Acceptée pendant six ans avant de devenir Aes Sedai. Elle était déjà Aes Sedai depuis de nombreuses années quand une toute jeune Méliane est arrivée à la Tour.
Certain pensent qu'elle est Aes Sedai depuis plus d'un siècle.
Pendant ses voyages, elle a découvert un certain nombre de petits angreals et de ter'angreals en tout genre.
Suite à une sombre histoire de "vol" de son futur Lige par une Verte, elle déteste cordialement tout ce qui se rapporte à cette Ajah et à ses membres, sentiment qui peut l'ammener à des décisions idiotes simplement pour humilier l'une d'entre elles.
Lieu où votre personnage vit actuellement : La Lumière en a besoin
Métier : Soldat
Famille : Une petite sœur, Lila, vivant encore a Far Madding chez les parents de Gauvyn , elle est apprenti d’une couturière .
Le père Deglaial est un Forgeron a Far Madding , sa forge appartient a l’auberge des Fetches tandis que sa mère est serveuse dans cette auberge .
Gauvyn a aussi un Grand Frère mort à la guerre contre l’Illian.
Il a aussi une femme a Amador , Ildra .
Histoire : Voilà bientôt Huit longues années que Gauvyn c est engagée dans l’ordre des Enfant de la Lumière non par dépit ou haine comme la plupart des autres mais comme visionnaire voulant changé le monde en mieux . A 22 ans après quatre ans de service il a épousé une Amadicienne nommée Ildra , il pensait pourvoir l aimé mais ses multiples campagnes font de lui un amant absent et un mari indisponible . Gauvyn fait souvent des rêves étranges ou un homme sans visage le regarde les yeux dans le vide puis tend la mains arrachant le cœur d’un homme puis rit aux éclats puis le visage du tueur apparaît révélant le visage de Gauvyn. Plusieurs personne trouve bizarre c est que lon accepte dans les enfants de la lumière cet homme qui fur autrefois un apprenti Lige une Aes Sedai ayant tenté de le tuer et se révelant etre une amie du tenebreux il prit la fuite après l avoir mis a mort a regret .
Physique : Gauvyn n’est pas a proprement dit un colosse comme la nature aurait voulu qu’il le soit , fils de forgeron , il a le teint basanée et buriné par la chaleur de la forge , ses yeux noir comme l’onyx s’harmonisent avec sa bouche fine et pale et son nez est long et pointu , il frétille quand Gauvyn sent une bonne affaire . Des sourcils fins et noir comme ses cheveux qui lui arrive a mi-nuque ceux-ci sont nattés et regroupé quelque fois en chignon pour les rencontres officielles . Du haut de son mètre quatre-vingt cinq bien des gens paraissent frêle a ses cotés . Des bras musculeux et un torse large , il a une longue cicatrice de l’oreille au menton qui n arrive pourtant pas a l enlaidir .
Personnalité :Gauvyn est quelqu’un de civilisé , il a pour habitude de parler avec délicatesse malgré sont physique de brute paysanne il en ressort un homme doux et sympathique et tandis que certain pense que les Enfants de la Lumière sont des Fanatiques ils se trompent bien souvent car c est un homme sans préjugé aucun , il a seulement constaté certaine chose au fil des ans qui l’on rendu imperméable a certaine souffrance de la vie , sa femme est pour lui qu’une vague silhouette et des mains douce plutôt qu’un être a aimé , il a pour mauvaise habitudes de sous estimés certaines personnes pour ne pas en avoir entendu parler mais il a pour lui une capacité a analyser une situation rapidement ce qui l aide considérablement dans sa voix. Le plus clairs de sont temps libre a jouer aux mérelles avec ses amis car pour lui se jeu ressemble étonnement a l art de la guerre . Il est souvent dégoûté par ses supérieurs imbu de pouvoir ou borné par des a priori et espèrent un jour peut etre pouvoir changé au mieux ce qui ne va pas dans ce monde .
Animal de compagnie : Son cheval « Pinacles » est son plus fidèles alliés dans la bataille .
Possessions de base : Possède une arme , un peu particulière , sa Claymore ( épée a deux mains ) est plus longue que les autres dessus est inscrit un certain nombre de chose dont une en ancienne langue . Donné quand il devint Lige , il la conserve en souvenir de ses erreurs passés .
Hadrien , seigneur capitaine des blancs manteaux (ça reste a voir )
Âgé de 45 ans , Hadrien est au service des enfants de la lumiéres depuis plus de 25 ans . contrairement a la majorité de ces collégue , il a des opinions trés peu extrémiste en ce qui concerne les Aes sedai , c'est pour cela qu'il demande lui-même de traiter la majorité des affaires entre les BM et elles .
Il est Originaire de l'Andor , de Caemlyn plus particuliérement . Il s'engagea chez les BM a la suite d'une histoire désastreuse avec des amis du ténébreux qui coutat la vie de toute sa famille .il mesure un métre quatre-vingt sept , a une carrure moyenne et porte un épée qui lui a couté bombon ( 1500 marcs d'Andor )
Au bout de 5 ans de bons et loyaux services , il fut promus lieutenant par son seigneur capitaine ; et quand celui-ci mourut 4ans plus tard , il ne faisait aucun doute sur la personne qui avait été choisie pour lui succéder .
Hadrien est quelqu'un de réservé , trés peu promp a s'emporter , mais qui attends que l'on execute immédiatement les ordres qu'il donne ; il a horreur de se faire em**** par les inquisiteurs , et est prêt a les faire pendre si besoin s'en fait sentir , ou s'il se montrent trop réticent a certain de ces ordres .
actuellement en route our Tar Vallon accompagné de 1000 hommes . le seigneur capitaine commandant ayant entendu des rumeurs a propos d'une "ombre" , il a dépéché un contingent d'intensifier la surveillance de TAr valon juste au cas ou ; et il s'est porté volontaire , pour éviter tout incidents
Cette histoire remonte en un temps si reculé qu’il est devenu irréel pour beaucoup, la où la mémoire de bien des hommes s’arrête, seule la légende persistant, demeurant comme unique témoignage de cette époque. En cette ère révolue, certaines vies prirent un chemin qui allaient changer le dessein du monde, voici l’une d’entre elle.
Loin de toutes les haines, elle grandit entourée et protégée dans un foyer qui ne connaissait ni la faim ni la peur du lendemain. Ses parents, issus tous deux d’une petite famille noble du Cairhien, vivaient loin des intrigues et des complots, qui animaient si vivement leur royaume, ne s’affairant qu’à tirer le meilleur fruit de leurs terres et à combler le bonheur de leur unique fille, qu’ils jouaillaient de toutes leurs attentions.
Un jour, une Aes Sedai, que la roue avait conduit jusqu’à leur demeure, décela en elle une étincelle, laissant à présager d’immenses capacités. Elle expliqua alors le potentiel énorme de la jeune fille et surtout les risques qu’elle pouvait encourir à rester chez elle. Ses parents si fiers de voir en elle un destin hors du commun, acceptèrent de la laisser partir. Les séparations furent douloureuses des deux cotés, mais plus encore pour la jeune fille qui quittait son foyer si chaleureux, mais également Hugo, l’homme qu’elle aimait depuis l’ enfance et à qui elle était destinée ; ils étaient issus du même milieu, et une tendresse immense les unissaient depuis toujours. Il lui promit d’attendre son retour lorsqu’elle serait elle-même devenue une sœur de la Tour. La tristesse l’emplissait, mais elle se promit d’apprendre vite, afin de rejoindre les êtres qu’elle aimait tant et de combler les espoirs placés en elle.
Ainsi durant de nombreuses années, elle travaillât sans relâche, afin de progresser. Les rares lettres, qu’elle recevait de ses proches, la rassuraient, et l’incitaient à poursuivre ses efforts. Ses aptitudes émerveillèrent toutes les Aes Sedai, lorsqu’elle dut choisir la couleur du châle qu’elle porterait, toutes la poussèrent à choisir leur ajah, mais la verte l’emporta au plus grand dam des autres. Elle passa ainsi toutes les étapes de son enseignement à une vitesse encore jamais atteinte, et devint la plus jeune sœur que la Tour est connue. Elle regagna alors quelques temps le Cairhien, afin de retrouver ses proches ; ses instants furent emplis de bonheur, Hugo et elle décidèrent de s’unir enfin. Elle repartit à Tar Valon pour quelques temps, mais à son retour chez elle, elle ne découvrit que la mort. Son père avait été empoisonné et la tristesse avait eu raison de sa mère. Une douleur immense l’envahit : elle ne devait plus la quitter. Elle chercha sans cesse avec l’homme qu’elle aimait, les coupables de son malheur, mais son devoir de sœur l’amenait par moment à laisser seul Hugo. Ce dernier lui envoya un jour une missive, dans laquelle il lui expliquait qu’il avait enfin retrouvé les meurtriers. Elle s’empressa de le rejoindre, mais arrivée sur place, elle le retrouva souffrant, luttant contre la mort à son tour. Elle usa de tout le pouvoir dont elle était capable mais rien n’y fut, il la quitta trois jours plus tard emmenant avec lui son secret. Persephone repartit à la Tour avec une peine qui la submergeait, ne l’abandonnant que lorsqu’elle canalisait. Ainsi, elle se noya dans le pouvoir pour ne pas sombrer dans le désespoir, mais sa puissance effrayait ses sœurs qui étaient incapables de l’égaler. Durant de nombreuses années, elle partit de mission en mission, afin d’oublier sa tristesse.
Cependant un jour, elle fit une rencontre qui modifia sa vie. Elle apprit par un inconnu que son père avait été tué à cause d’une guerre de pouvoir intestine qui rongeait le Cairhien, et que la Tour utilisait afin de mieux gérer le contrôle du royaume. De toute son existence, elle ne s’était jamais sentie trahie à ce point, l’unique attache qui lui restait, venait de disparaître en un instant, l’ abandonnant seule face sa douleur. Elle lâcha prise, laissant la source l’envahir jusqu’à la limite de non retour, puis grisée par cette sensation de plénitude, elle reprit peu à peu conscience. Elle décida alors de demander des comptes auprès des Aes Sedai, mais aucune ne l’écouta, son attitude alerta certaine d’entre elles, qui tentèrent de profiter de cette occasion pour assouvir des jalousies passées. Ainsi, Persephone surprit une conversation, certaines soeurs tentaient de persuader les autres qu’elle avait perdue la raison, et donc qu’ il fallait la désactivée au plus vite. La source était la seule chose qui lui restait dans l’existence, en être séparée lui paraissait impensable. Elle prit alors la résolution de quitter la Tour, qui ne lui avait apporté que du malheur, qui avait changé sa vie pour l’emplir de tristesse et de peine. La gangrène de la haine naissait dans son cœur, chassant peu à peu toutes joies. Seule la source et sa puissance l’emplissait de plaisir. Durant sa fuite, elle rencontra un homme qui lui proposa une autre vie.
Très grande, blonde clair et avec des yeux d'un bleu glacial, Ryoko aurait pu être belle si elle n'aborait pas constamment un air de supériorité figée, et si ses lèvres n'était pas éternellement pincées sur une profonde rancoeur.
Très faible dans le Pouvoir, elle n'a réussi à atteindre le Châle que de justesse, après de longues années dans le blanc des Novices et des Acceptées.
Considérée que de justesse comme une Aes Sedai, et bien moins forte que certaines Novices, ses "Soeurs" la dédaignent et l'utilisent comme une servante, de haut niveau certes, mais pas du leur !
Elle en a retiré la facheuse manie de toujours s'habiller avec le plus grand soin et les étoffes les plus nobles, et de ne jamais quitter son Châle blanc, pour rappeler qui elle est, aux Aes Sedai, mais surtout aux gens "normaux", auxquels elle en impose, par tous les moyens.
Sa vivacité d'esprit a été endormie par des années de brimade, mais elle est toujours là, endormie
Il y a peu à dire sur moi, j'ai entre vingt-cinq et trente ans, je ne sais pas très bien, je suis orphelin. Ma mère est morte en me mettant au monde et mon père, un soldat, est mort au combat.
Aujourd'hui je suis la propriété de l'Impératrice, puisse-t-elle vivre pour toujours. Je suis devenu un Chercheur de la Vérité, la police secrète du Trône de Cristal. Je traque les amis du ténébreux et les traîtres. Lorsque je conduis quelqu'un à la Tour des Corbeaux (s'il ne s'est pas suicidé avant) il finit par avouer ses crimes...
Aujourd'hui j'ai une nouvelle mission, me rendre sur nos terres d'origine et apprendre si les informations concernant les marath'damanes sont vraies et dans quelle proportion. Je dois réussir, c'est une question d'honneur, plutôt mourir que de devenir sei'mosiev.
Né dans le Tarabon, Stephan est le fils d’un soldat de Tanchico. Il comptait suivre la même voie que son père, mais des Blancs Manteaux, nombreux dans la capitale à cette époque, l’accusèrent d’être un Ami du Ténébreux. Il avait eu la mauvaise idée, dans un élan de colère, d’aider un pauvre homme, celui-ci ayant « offensé » un officier.
Il dut alors fuir le Tarabon pour échapper aux Inquisiteurs, et partit vers le nord-est, évitant ainsi et l’Amadicia et l’Arad Doman. Très tôt, sur sa route, il croisa le chemin des Nomades. Les Tuatha’an l’accueillirent chaleureusement, après quelques regards désapprobateurs vers son épée, et il passa de longs mois avec eux, ne sachant trop où aller. Il avait alors dix-huit ans à peine. Parmi eux, il apprit à respecter la vie, mais les enseignements militaires de son père l’empêchèrent de rejoindre la Voie de la Feuille, malgré une naïveté presque handicapante. Il ne pouvait accepter de ne pas se défendre.
Puis, un jour, des brigands attaquèrent les Rétameurs. Cela faisait presque un an alors que Stephan était avec eux. Lui seul en réchappa. Et pour cause, lui seul avait combattu. Le spectacle de ces gens si joyeux et amicaux, égorgés, tous morts, l’éprouva cruellement, mais il continua sa route malgré tout, jusqu’à la Tar Valon, sans que ce mélange de rage, de désespoir, et d’incrédulité le quitte. Il ne parvenait pas encore à croire tout à fait ce qui s’était passé.
À Tar Valon, ses préjugés sur les Aes Sedai s’effacèrent rapidement, et il en vint vite à voir en elles le symbole de la justice et de la Lumière. Elles seules n’avaient pas été corrompues par l’Ombre. Quel meilleur moyen pour lutter contre les Ténèbres que de se mettre à leur service ? Et puis qu’avait-il de mieux à faire ?
Ayant pris sa décision, il fut vite accepté parmi les recrues des Liges.
À l’âge de vingt-deux ans, il est maintenant Apprenti chez les Liges, et n’a pas encore trouvé l’Aes Sedai qui le liera. Assez grand (1,80), brun aux yeux bleus, il entretient un amour profond pour une jeune novice, Vella, qui curieusement se trouve être Domanie.
Bon le mien il est pas du totu à jour. Il est même très vieux. Et puis je sais pas trop à quoi ça sert de le mettre à jour vu que je n'utilise plus ce perso...
M'enfin Sihaya me l'a demandé, ça doit avoir une quelquonque importance quelquepart pour someone.
Bon.
Nayla Al'Teamor
Je cueillais des baies pour le dessert, nous étions au printemps et elles pullulaient en masse. Mon père m'appela soudain, pas sur le ton enjoué habituel comme quand il m'appelle pour aller manger, mais sur un ton qui me figea sur place. Il me rappela comme je tardais, et je finis par bouger et lentement, très lentement, je marchais en direction de la maison. Quand je sortis des buissons qui me cachaient, je vis, à mon grand étonnement, une femme qui se tenait juste a coté de mon père, qui me transperça du regard dès qu'elle m'aperçut. Mon père vivait seul depuis ma naissance : ma mère ne survécu pas a l'accouchement et il ne se remaria jamais, son amour pour ma mère étant beaucoup trop présent malgré les années passant. Nous avions une coquette petite ferme au bord du Fleuve Blanc, tout au sud des Deux Rivières, nous étions loin des villages mais nous partagions cet amour tout spécial pour les bois, les animaux, le manque tout simple de gens, d'humains. Nous étions heureux. Et si j'avais su que cette femme allait m'emmener si loin, et que je ne reverrais jamais mon pays natal, avec mes moutons, mes volailles, mes arbres, ma ferme et surtout le pire, mon père, je ne crois pas que j'aurais consentis à la suivre. Je devais savoir plus tard, qu'elle était à la recherche de femmes comme moi, et qu'en cherchant dans ce pays qui disait-elle, possédait un sang fort, elle comptait bien trouver en quelques unes au moins. Elle avait fouillé tout le pays et en avait trouvé certaines qu'elle avait ramené comme elle me ramena. J'étais la dernière qu'elle avait trouvé donc je ferais le voyage avec elle au lieu d'être escorté par un de ses hommes de main. C'était une femme rondelette, plutôt jolie, et bizarrement, je n'arrivais pas à lui fixer un age, elle paraissait jeune, à peine plus vieille que moi d'après sa peau lisse, sans rides. Mais quelque chose dans son maintien, la profondeur de ses yeux, et les quelques cheveux blancs qui perçaient sur ses tempes, me dit qu'elle possédait bien plus que moi, surtout en sagesse. Je m'approchais, la femme me sourit. Je le lui rendis faiblement, elle me terrifiait, je ne savais comment. Mon père, m'expliqua calmement ce qu'elle voulait, et qui elle était. Au nom d'Aes Sedaï, je sursautais, on en racontait tant sur elles, dans les contes, que les anciens me narraient quand j'étais plus jeune, au coin du feu. Nous allâmes nous installer dans les confortables fauteuils de la maison. Je trébuchais au moins cinq fois en y allant d'un pas hésitant.
Elle prit toute l'après midi et les deux jours suivant pour m'expliquer ce que j'étais et en fin de soirée du troisième jour, je préparais mon voyage. Elle m'avait convaincue, mais quitter mon père, me criblait le cœur de flèches. Mais elle m'avait expliqué que pour quelqu'un qui avait le don de canaliser le pouvoir unique comme moi, de naissance, il était impératif que je suive un enseignement, pour m'empêcher de succomber à la puissance de Pouvoir. Je pense que c'est ça qui me décida.
Je fis un long voyage, très désagréable, l'Aes Sedaï me fit des cours tous les soirs tout le long du voyage. Et à chaque cours, je m'émerveillais du savoir que possédait cette femme, et de plus en plus une envie de devenir un jour aussi sage et savante qu'elle, grandit. Ainsi que l'envie de maîtriser cette chose que une fois j'arrivais à faire, une minuscule petite fumée, à l'endroit préparé, avec du bois pour prendre feu. Je voulais arriver à contrôler ce Pouvoir magnifique, je me rendais compte, peu à peu, de l'immensité que c'était. Plus tard vers la fin je réussis à allumer une brève flamme qui s'éteint tout de suite après. Mais en arrivant à la Tour, je voulais plus que tout, devenir Aes Sedaï.
En arrivant à Tar Valon, je fus éblouis devant cette cité légendaire, et je commençais tout de suite à suivre mon enseignement. Une autre Aes Sedaï vint et pris le relais. Elle entreprit de m'installer dans une petite cellule vide et froide, m'expliqua deux, trois choses joyeusement et me laissa, en prétendant devoir mettre mon nom sur une liste ou quelque chose comme ça que je ne compris pas tout à fait.
Je me retrouvais seule. Je déposais mes maigres possessions, quelques habits pris à la va-vite, et ma bague, qui venait de ma mère, accrochée a une chaînette autour de mon cou. Mais je n'eu guerre le temps de me reposer du voyage qu'on toquait déjà à ma porte. Je bredouillais quelque chose et la porte s'ouvrit.
Une jeune femme, d'à peu près mon âge, entra. Elle souriait, elle était plutôt jolie, elle m'expliqua qu'elle était Novice, elle aussi, que cela faisait un mois qu'elle était à la Tour Blanche, car c'est ainsi que se nomme l'endroit ou je devais suivre mes cours. Je fus conduit tout de suite en cours, après avoir enfilé une robe blanchâtre...
voilà j'ai juste changer la fin. C'est moche tout moche. Mais tout le monde s'en fout. Et j'ai suprimé donc un peu la fin, vu que je dois pas non plus raconter ma vie... juste comment je suis arrivé à la TOur. Ensuite ah bah eh hein bon. Mais ne supprime pas mon truc s'il te plait Sihaya, même si je l'ai recopié ici...
Bref.
Ala.
L'homme qui apparait mystérieusement d'entre les ombres de la nuit noire pour tomber en plein sur Vella al'Garath et ses amies novices dans une ruelle obscure de Tar Valon !
Physiquement, Alsandair est plutôt grand (environ 1m85, dirons-nous). Il a les cheveux noirs portés légèrement en bataille, et des yeux anthracite profond. Des épaules larges et de grandes mains complètent un physique de guerrier puissant, mais pas barbare (les muscles culturistes de Conan, non merci). Vêtu assez sobrement et simplement, il porte son fourreau en bandoulière sur son dos, et on peut donc voir la garde de son épée bâtarde dépasser par dessus son épaule. Il est aussi doté d'un coutelas de chasse à la ceinture, et possède un étalon noir un brin ombrageux qui lui sert de fidèle destrier.
Côté caractère, eh bien découvrez le donc par vous-mêmes ! En quelques mots, on dira que la première chose qui se remarque très (trop ?) vite chez ce monsieur est le petit sourire fin qui orne si souvent ses lèvres sensuelles, dénotant une certaine arrogance et un éventuel penchant pour les douces moqueries.
Enfin, on voudra bien vous confier qu'Alsandair a reçu son entraînement dans les Marches, et connu ses premières batailles là-bas, à la frontière de la Dévastation. Sa jeunesse (environ 22 - 23 ans) n'empêche donc pas une certaine expérience du combat.
Je me nomme Shinje, ma mère m'a élévé seule.Elle ne m'a jamais parlé de mon père. Je suis natif d'Andor, le peuple fier. Ma mère mourut d'une maladie rare quand j'avais 9 ans. Sur son lit de mort, elle m'apprit qu'elle était une Aes sedai, une de ces femmes sachant canaliser,et qu'elle s'était faite réjétée de la Tour quand les autres ont découvert qu'elle était enceinte.Mais elle continuai à les défendre partout où elle allait,à vanter leur mérite.C'était toujours une Aes Sedai dans son coeur. Je lui jurai alors de servir les Aes sedai, maitresse du pouvoir unique.
Laissant ma mère sur son lit, la mort ayant enfin pris le dessus sur elle, je mis feu à la maison, et m'en alla en n'ayant rien pris à part quelques vêtements.Pendant des jours, je marchais, du lever du soleil à son coucher, dormant dans des buissons ou si la lumière était avec moi, je trouvais une grange où passer la nuit. Quelque fois un fermier me prenais dans sa charrette et je pouvais alors discuter de ce qui se passais dans le monde ,des différentes rumeurs plus ou moins vraies...
Un soir alors que j'étais paisiblement installé au milieu de foin dans une grange d'un fermier, un homme vient voir ce fermier, un homme d'une apparence étrange, un long manteau noir descendant jusqu'a ses chevilles, sa cape rabattue par-dessus sa tête. Je me souviens avoir vu les deux hommes en grande discussion,le fermier faisant de grands gestes avec ses bras, gesticulant, l'homme en noir, impassible. Je me rapprochais discrètement vers un endroit qui me permettrais de comprendre la conversation. C'est alors que j'entendis le fermier qui disait qu'il ne voulait plus faire ça, que l'on commençait à avoir des doutes, et qu'il fallait que cela cesse.L'homme en noir demanda alors, d'une voix sifflante, qui me glaça le sang :"Ainsi vous ne servez plus le grand seigneur des ténêbres..." A ces mots, mon sang ne fit qu'un tour et la peur me paralysa..."Un ami du ténebreux!Non, deux! Et si je reste ici, c'est la mort assurée". Je me préparais à repartir quand je vis une lueur bleue étinceler dans la nuit, et je n'eus que le temps d'entendre l'homme crier que sa tête arrivait à mes pieds... Je poussais un cri de terreur, et l'homme en noir se retourna et leva la tête vers moi. Un rictus découvrit ses dents blanches, et il s'avança à ma rencontre, une grâce viperine dans ses mouvements "je n'aime pas les curieux" fut tout ce qu'il me dit avant de retirer son capuchon quand il ne fut plus qu'à quelques pas de moi...Je fus stupéfais de voir qu'il n'avait pas d'yeux...Rien à part de la chair. Je fus secoué d'un immense frisson et la peur m'envahit, clouant mes pieds sur place, empêchant mes jambes de bouger. C'est alors que l'homme (j'appris par la suite que c'était un myrdraal), sembla humer l'air, poussa un grognement et disparut subitement dans la nuit noire, son corps semblant se fondre dans la nuit.
J'entendis un cavalier s'approcher , et quand je levais les yeux, il était là, à me regarder, tremblant, la tête du fermier à mes pieds. Ses habits dénotaient une certaine richesse quoique je ne me souviens pas les avoir revus sur quelques nobles que ce soit, des fils d'or et d'argent luisant à la lune. Je ne pouvais distinguer que quelques traits de son visage,la nuit étant trop noire et il me demanda alors d'une voix impérieuse:"dis-moi jeunôt, n'as-tu pas vu un homme qui est passer par là, une cape noire sur lui?" Je ne pus répondre, la peur étant encore trop présente. Je sentis alors une immense douleur en moi, des flammes brulaient, me consumaient de l'intérieur. "Réponds-moi maraud"...Les flammes s'en allèrent comme elles étaient venues, et je prononcais d'une voix faible :"non, je n'ai vu personne cette nuit" Haletant, le regard perdu, je tombais à genoux. Quand je relevais la tête je ne vis qu'une faible lueur, une sorte de porte de lumière,suspendue à 1mètre du sol, qui se refermait... Quand j'en parlais à une Aes Sedai à mon arrivée à la Tour, celle-ci sursauta et m'ordonna de retourner étudier et je la vis s'éloigner rapidement vers une autre Aes Sedai non loin de là.
Suite à cette nuit forte en émotion, je pris la résolution de ne dormir que sous les buissons, et de plus, ma détermination pour aller m'entrainer afin de combattre les engeances de l'ombre n'en fut que plus forte.
Au bout de 4 mois de voyage, j'atteignis la cité de Tar valon. Je me présentais directement à la tour comme recrue et les Aes sedai, étonnée mais intéressée par mon audace m'ont acceptée. Voilà plus de 8ans que j'apprends la maniement des armes et les différents codes régissant la vie d'un lige pour être,un jour un de ces guerriers d'élite, comme le souhaitais ma mère.Il y a une dizaine de jours, sentant que le moment était venu, je suis aller voir Eltharion Gaidin pour lui demander de m'intronisé en tant que recrue lige. Ce qu'il accepta et me voici maintenant, en tant que recrue, arpentant la Tour, m'entrainant sans relâche, avec pour espoir de devenir un jour, enfin, un lige...
Shinje est plutôt grand ,les yeux bleus,les cheveux châtains clairs.Il est dans l'ensemble bien bâti sans être "bourré de muscles" pour garder une certaine rapidité ainsi qu'une bonne agilité. Il est taillé par des années d'entrainement (notamment à l'épée (Katana surtout^^)).
Shinje est un homme fier,mais sans être orgueilleux. Il est têtu et persévérant. Il n'est pas DU TOUT ( vella^^) influençable ,encore MOINS MANIPULABlE ( vella^^).Il est fidèle et se bat pour des causes qu'il sait juste. Il aime ses moments de solitudes, cela lui permet de réfléchir et de prendre des décisions, posément et en ayant bien peser le pour et le contre avant. Il peut réagir de manière spontanée quand il n'a pas le temps de réfléchir et ainsi, n'agit pas toujours de la meilleure façon. Il est mélancolique et se perd parfois dans de vieux souvenirs qu'il veut oublier. Il essaye de ne pas montrer cette partie de lui, et la cache par les moyens qu'il peut. C'est un homme qui sait qu'il ne trouvera la paix que lorqu'il sera lige car alors il aura accompli son serment envers sa mère. Ce qu'il désire par dessus-tout, c'est revoir sa mère un jour mais il sait que c'est impossible et cela est pour lui est une grande souffrance car sa mère a toujours été là et il n'a connut qu'elle.IL fera tout pour la revoir, ou ,tout simplement^^ la faire revivre...
Je viens du Tarabon. Elevée par ma mère, ma grand-mère et mes 4 tantes, et une absence d'hommes dont on ne dira rien me pousse à quelques penchants. D'abord ultra féministe, féminine (quoique), mangeuse/savoureuse/voleuse/rieuse d'hommes et puis surtout, une facheuse tendance à prendre la fuite une nuit et ne plus jamais reparaitre. J'ai en effet été éduquer à cela, principalement. Même si voler les hommes n'y était pas inclu, ni le fait de vagabonder. Tout en se sentant étouffer avec ses tutelles, j'appliquais beaucoup de soin à suivre leur préceptres. Un jour je les ai réunis, leurs ai dis aurevoir, les a remercié, et suis partie vite fait avant qu'elles ne se rendent réélement compte que je les abandonnais. J'ai éré longtemps sur les routes, m'arretant à presque tous les bourgs, villes, cités. Je reperai l'homme le mieux bati et le plus séduisant, le draguais et l'emportais dans mon lit. Le lendemain ou le surlendemain (ou même le sursurlendemain s'il était vraiemnt bien) je fuyais, emportant la bourse du jeune homme, plus ou moins pleine. Bien sur j'avais emporté la décoction horriblement infecte de mes tantes qui garantissais de ne pas avoir d'enfant. Peu à peu, j'ai silloné les terres vers l'est et suis tombée sur Tar Valon, par un mélange d'hazard et de curiosité. Là je me suis faite embauchée comme quelques fois déjà, à éspionner, pour le compte d'untel ou untel, et gagnais ainsi plus de sous.
Physiquement, je suis belle ( = grande, élancée, brune/noir, une peau satinée, les yeux bleu sombre et des mains fines ), sexie, bondissante, aguicheuse. Sinon, je suis chiante, moqueuse, grinçante, profiteuse.
Mais si vous lisez depuis le début mes avantures, vous verrez que ma rencontre avec Karion a changé pas mal de choses en moi .
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Jeune homme de 23 ans, 1m86 (physique = avatar).
J'ai perdu mes parents très tôt, et j'ai vécu comme un vagabond, en étant recueilli par des truands, des marchands, ou des artisans au plus ou moins bon coeur. D'où une formation diversifiée, avec des connaissances de cuisine, de bricolage, d'artisanat (maçon, forgeron, charpentier...), et même quelques bases intellectuelles de part des accès à la lecture notamment.
Après avoir alterné vie sauvage et séjours en ville au gré de mes... voyages, j'ai trouvé une stabilité près de Tar Valon, grâce à l'amûr et à l'amitié (dont la musique est la clé comme le chantaient les ménestrels Nicole et Tah). Même si parfois, une sorte de dépendance pour l'action et la liberté s'exprime encore .
Je suis donc arrivé il y a quelques années dans la région de Tar Valon en même temps qu'Eltharion Al'Makian. Nous avons eu le temps de fraterniser avant qu'il entre rapidement à la Tour, du temps d'Aramina Sedai.
Je me suis installé en dehors de l'île, dans la campagne environnant la cité, en construisant moi-même une maison (ou plutôt deux, car la première fut détruite), voisine de la grotte ou habitait JustBob.
Ce dernier devient rapidement un ami, et c'est lors d'une de nos promenades dans la forêt pour chasser le sanglier... euh... enfin je ne sais plus exactement pour quoi... Bref, c'était un jour où il m'avait invité à déjeûner. Nous retrouvant brusquement à court de boire et de manger (le comble pour un barbare), nous décidâmes de sortir prendre l'air. Nous étions en plein périple, partis à l'aventure depuis au moins 200 mètres, lorsque JB me laissa profiter d'un éclair de sa lumineuse pensée :
"J'ai soif."
Chboum.
"EH MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ?!"
Il venait de rentrer dans un mur en pierre, tout ce qu'il y avait de plus banal. Sauf que bâtiment le plus proche était censé être ma modeste maison, en bois, et surtout à encore quelques empans.
Nous reculâmes pour contempler ce prodige ô druide, et nous vîmes alors...
"Une boônne aubêêrge !"
Surpris de n'avoir jamais repéré ce lieu auparavant, nous entrâmasses. Un accueil, un bar, une salle commune, des tables, des chaises, des buffets, des assiettes et des couverts dans les placards, des chopes, des tonneaux remplis de bières diverses et d'autres boissons, une cuisine pleine de victuailles... et personne nulle part. Tout était prêt à l'emploi, mais un silence incroyable pesait dans la pièce (si on excepte le plic ploc de bave de JB).
Il était temps de réfléchir à ce problème. Enfin après une bonne bouffe bien arrosée, parce que bon, les périples ça creuse.
Bref, je réfléchissais pendant que JB mangeait, et je ne voyais pas d'explication rationnelle à cette apparition. D'autant que l'apparition n'avait pas de nom. Aucun panneau, aucune enseigne, aucun menu affiché... rien. Par contre, une poussièèèèère ! Nan parce que faut bien vous rendre compte que toutes les histoires qu'on entend où le héros arrive dans un grand château où tout semble l'attendre dans un décor nickel sans qu'il voit personne etc. c'est de la CONNERIE ! Les trucs ils apparaissent peut-être, mais c'est cradingue ! Alors si on veut s'en servir, bah faut brosser ! Les légendes ne sont plus ce qu'elles étaient...
Donc poliment on a décidé d'adopter ce lieu mystérieux, puisqu'apparemment il avait fait le premier pas, certes de manière peu prévenante et discourtoise. Mais comme a dit JB depuis :
"Vaut mieux qu'elle apparaisse devant que dessus."
Alors c'est parti pour le ménage, la mise en place, tout ça tout ça. On était motivé, JB rêvait d'ouvrir une auberge, et il nous en tombe une du ciel.
A ce sujet, nous avons vite compris qu'il y avait quelque magie là-dessous. Et après enquête, notamment en interrogeant certains clients qui entraient avec une tête partagée entre la surprise et la joie, nous avons découvert que l'Auberge avait le pouvoir d'apparaître à ceux qui désiraient boire, manger, ou se reposer. Elle semblait s'être réveillée à notre contact, sans que nous ayons jamais su pourquoi. Elle a sa volonté propre, et nous sommes tous les 3 liés à elle d'une manière qui nous échappe.
"Tous les 3 ?" vous entends-je vous étonner. Eh oui, car à peine avions-nous terminé le ménage et décidé d'ouvrir l'Auberge au public qu'arriva Ciryon, que nous acceptâmes parmi nous (malgré sa nullité en cuisine et sa faible maîtrise des tâches ménagères, c'était quand même un pote et puis de toute façon l'Auberge avait visiblement choisi de nous le fourrer dans les pattes ).
L'Auberge trouva rapidement une clientèle régulière et hétéroclite, triée sur le volet par sa magie sélective. Si elle semble une réalité principalement ancrée à Tar Valon, personne ne sait véritablement où elle se trouve. Est-elle dans la cité, est-elle dans un domaine à l'extérieur, ou a-t-elle sa propre dimension ? Personne ne peut le dire avec certitude.
Elle trouvit également un nom : le Tonneau Désincarné.
Elle fut le cadre qui m'amenut à nouer de nombreux contacts avec les habitants de la région (et même au delà donc), dont une Ménestrelle célèbre entre toutes, la sublime Ysandell, l'Oiseau-Lyre. Après quelques rebondissements un peu compliqués, nous avons entamé une relation à 3 avec Ciryon (décidément toujours incrusté quelque part ), également fan des... arts de la jeune femme.
L'Auberge a également tissé des liens assez étroits avec la Tour Blanche, de part les relations privées des membres de la direction des deux organisations. En effet, JB entretenait une relation intime avec Méliane Sedai, l'Amyrlin de l'époque en personne. Quant à moi, j'avais toujours d'excellents rapports avec Eltharion Gaidin, le Maître des Liges Protecteur de la Tour en personne aussi .
C'est ainsi que tout ce beau monde et bien plus encore s'engagea dans une grande quête lorsque Méliane disparassut. Nous partûmes en Cairhien, des indices nous ayant mené sur cette piste, .
Pour les détails, voir le topic concerné.
En résumé, JB révélassa ses talents d'homme de contact, Ciryon son sens tactique, Noal Tharne sa droiture morale, Ysandell ses charm... son sens lyrique , et moi-même une maîtrise parfaite de l'arc (je passe les autres personnagess, c'est MON BG ICI après tout).
Bref, une aventure parsemée de batailles, de pluies de sang aux sens propre, sale, et figuré, de pleurs et finalement conclutée par un retour triomphalissime.
Je m'arrête là, sinon j'entre dans le NowGround.
Bref, vous l'aurez compris, c'est autant un BG qu'un résumé de mes principaux faits et gestes depuis mes débuts en RP. De quoi j'oublie une partie ? Je vois pas quoi voyons ...
Pour répondre à la demande de Sihaya, qui s'est donné tant de mal pour récupérer les BG, je copie/colle le mien ici (mwarf, il est pas tout jeune, ce BG, faudrait peut-être qu'un jour je l'actualise, hein) sous mon login:
Je suis originaire du Royaume d'Andor, issue d'un milieu relativement aisé (j'y suis pour rien, pas taper).
Mon avenir était tout tracé: je devais épouser un riche godelureau et lui donner de beaux héritiers. Pfffftttt... Et voilà le hic: assez tardivement il faut l'avouer, "on" s'est aperçu que... je savais canaliser. Ouch.
Je n'en voulais pas de ce fichu pouvoir, merde alors! Je voulais mener une petite vie pépère! Mais une Aes Sedai m'a vite repérée. La Tour ayant du mal à trouver des nouvelles recrues, cette maudite sorcière s'est mise à me harceler. Oh elle était habile la diablesse: avec force manipulations, mensonges et traitrises, elle a fini par convaincre ma famille que ça "ferait bien" d'avoir une Aes Sedai dans la famille.
On m'a pas demandé mon avis. On m'a poussée de force dans une sinistre cellule de la Tour Blanche. Damnées sorcières, je les haïssais.... et je les craignais. J'ai vite compris que la Tour Blanche, c'est pas le Club Med. Marmittes à récurer, humiliations incessantes... Le désespoir aurait pu s'emparer de moi, mais... ma haine envers Tar Valon était trop forte. C'est à ça que je carburais: la haine. Envie de me venger un jour de ces ensorceleuses et de ma famille, qui m'avait jetée là sans embages.
Et puis... l'insoupçonnable est arrivé. Novice, ce n'est pas seulement nettoyer des marmites à longueur de journée, c'est aussi APPRENDRE. J'ai goûté aux délices de s'ouvrir à la Source. Et... j'ai aimé ça. C'était devenu une véritable obsession, presque un besoin physique: il FALLAIT que je canalise, j'en avais besoin. Voilà que j'avais un point commun avec ces sorcières que je haïssais tant: le Pouvoir. Alors, je me suis mise à moins les haïr. Je les ai observées. Je les ai comprises. Je les ai admirées.
Je ne les voyais plus comme des sorcières manipulatrices. Ce qu'elles représentent va bien au-delà de cela.
Peu à peu, je ne les appelais plus "sorcières". Elles sont devenues mes "Soeurs", mes amies, ma famille.
Oh ce n'est pas devenu la Petite maison dans la prairie pour autant. Les restes d'une vieille rancoeur faisaient de temps en temps surgir en moi des excès de colère et d'insolence. Moi, petite novice incapable de maîtriser son once de Pouvoir, je me permettais de répondre à l'Amyrlin, de faire la grande gueule en brandissant un éventail vengeur.
Vilain petit canard de sa communauté. Forte tête... à tel point que... Oh et puis, sang et cendres, elle aurait pu fermer à clé la porte de son bureau l'Amyrlin, non? Il était là, dans son bureau. Il n'attendait qu'une chose: être exploré. C'est de sa faute à lui après tout... non?
Quand tout le monde ou presque dormait dans la Tour Blanche, j'ai ouvert cette maudite porte. Je sais, j'avais pas le droit de rentrer dans le bureau d'Aramina, mais c'était plus fort que moi. Un Ter'Angreal. Fascination. Appel irrésistible. J'ai pas pu m'en empêcher.
Ce que j'ai ressenti par la suite... peut difficilement s'exprimer. Puissance. Force... Terreur. Douleur. Puis, plus rien. Le vide.
J'ai voulu jouer. J'ai perdu.
Je n'arrive plus à m'ouvrir au Pouvoir. La Source... n'est plus qu'un souvenir. Cela porte un nom: DESACTIVEE .
Que faire? Faire comme si rien ne s'était passé? Mes Soeurs ne sont pas aveugles.
Alors... partir.
Je suis là, toute seule. Au pied de la Tour Blanche.
J'ai dit au revoir à tout le monde. J'ai rassemblé mes affaires dans un petit baluchon ridicule.
Un dernier regard ému vers la Tour Blanche... c'est fini.
Un chant de Feu et de Glace, une sorte d'épée au féminin, ce qui tombe bien car elle est de l'Ajah Verte. Tranchante, incisive, un peu rêche d'abord mais toute dévouée à la Lumière. Sa spécialité ? Les boules de feu ! Deux liges à ce jour (tartempion et piontentar, j'ai pas choisi de noms, ils sont encore des... virtualités bien sûr). Révélée à la face de la Pierre dans un combat épique contre Nicilia et Menoly, deux Noires acharnées sur lesquelles finira par triompher la Lumière.
**
La version plus développée mais avec son lot d'intrigues pour me permettre de vous réserver quelques surprises au fil des mois.
**
Personne ne sait d’où vient Cersei : elle se présenta un jour à la Tour, visage aux traits fins impénétrables, cheveux blonds rebelles aux reflets agressifs, yeux d’émeraude où semble dominer, au prime abord, une rage froide constante. Seuls ses liges, peut-être, savent y lire la douceur voilée qu’elle retient et réserve, et la douleur d’un passé meurtri que peu de gens connaissent : des rumeurs courent, chuchotent qu’un membre de sa famille se serait voué au Ténébreux et que la jeune fille, révulsée, désespérée par cette découverte, l’aurait tué dans une manifestation de fureur solaire qui aurait définitivement lié son destin à la Tour et au combat contre l’Ombre. Une chose est sûre : la jeune femme a une haine quasi-viscérale pour les ennemis de la Tour et se battra pour la Lumière sans s’épargner. Le mystère de ses origines contribue à forger autour de la dame comme un fourreau d’énigmes la tenant à distance des divers personnages qu’elle peut croiser, imposante et majestueuse.
Ses dehors de Diane chasseresse, de vierge froide et nue comme une lame, cachent un tempérament bouillonnant (dont la part douce et vive est réservée aux quelques personnes en qui elle place sa confiance) donnant parfois lieu à de célèbres démonstrations de colère rageuse lui valant une réputation d’Aes Sedai dure et tranchante, aux lisières de la méchanceté, quand elle ne tente que de défendre, même verbalement, la toute puissance de l’ordre (et) de la Lumière.
Ce n’est sans doute pas par hasard qu’elle aime autant manier le feu… et l’eau, affinité assez révélatrice de la dualité de son caractère : deux éléments à fonction purificatrice, en somme. C’est une sorte de colère perpétuelle contre les dérives de ce monde manquant cruellement de lumière qui l’anime, une colère moteur qui la fait se dresser, droite et fière, sur le chemin de ceux qui tentent de manier compromis et mensonges. On peut en somme dire que les trois serments (et tout particulièrement celui concernant le fait de ne pas mentir) ne sont qu’un aboutissement de la conduite de toute une vie.
Cersei a un caractère très entier, des avis bien tranchés (une Brune à la tête de la Tour ? Une aberration), déteste les faux-semblants, les personnalités filoutes et flottantes, la dissimulation (on peut dire qu’elle aspire à tout mettre en lumière, dans tous les sens du terme), et n’est jamais aussi heureuse que quand elle peut agir. Elle a donc des côtés assez caricaturaux (c’est un peu l’AS type ), voire extrêmes pour qui ne la connaît pas et ne verra pas, sous la personnalité en apparence si entière, les failles et les blessures (liées à son passé si trouble, donc ).
Elle se méfie des Brunes depuis son entrée à la Tour aux côtés d’une certaine Menoly, personnalité insaisissable qui lui a toujours inspiré la plus profonde défiance : cette fille de libraires, évaporée comme un manuscrit tombant en poussière, dont les manières lunatiques semblaient en totale contradiction avec la puissance fabuleuse qu’elle dégageait, l’a toujours mise mal à l’aise. Cersei est sans doute trop entière : elle n’a jamais apprécié de « devoir » rivaliser avec une compagne qui, bien que semblant complètement hors du monde, l’égalait sans effort. (quant à Menoly, elle jalousait la prestance naturelle de Cersei et le respect qu’elle réussissait à imposer aux autres d’un seul regard. Que dire de sa jalousie face aux deux séances de liage ?). Ce manque de « franchise » dans la conduite de Menoly l’a toujours agacée : découvrir que la dite dame était Noire ne l’aidera pas à se réconcilier avec les Brunes et les personnalités ambiguës.
Ses liges, Jaime et Squall, l’adorent comme on adore le soleil et voient en elle une sorte d’allégorie du Combat et de la Lumière. Ce qu’elle est aux yeux de sa créatrice
**
Pour les bonus, sachant que c’est une guerrière :
Une épée, Destynée. (+2)
Deux poignards, répondant aux noms de Tizona et Balmung (+1 pour chaque attaque et par poignard) (*)
hache: 0 (trop lourd)
bâton: +1 (Jaime et Squall lui ont appris)
lance: +1 (de bâton à lance, il n’y a qu’un pas)
arc: 0 (madame préfère envoyer des boules de feu plutôt que des flèches)
couteau de lancer: +1
masse d'arme: -2 (trop lourd et pas assez classe à son goût)
Pour les bonus PU :
Feu +3
Eau +2
Air & Esprit +1
Terre -1
Caractéristique particulière : un curieux collier (jaspe océan) autour du cou. Peut-être un souvenir de son passé, peut-être pas…
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Ysandell fut d’abord une légende, celle de l’Oiseau Lyre, ménestrelle composant au fil de ses voyages une célèbre géographie musicale de Randland qui l’amena à l’Auberge du Tonneau Désincarné. Certaines de ses chansons sont disponibles sur la page des Ménestrels : voici un extrait de la dite géographie musicale.
Au chevalier Aelghir qui lui demandait de lui parler de son pays et de sa naissance, elle répondit par une chanson :
Dans la salle muette, une ménestrelle fredonne
pour son public et pour elle aussi
Je connais vos attentes, à vous autres hommes
Je les ai chantées, bien loin d'ici...
Un soir de tempête je suis née
mon dieu sous quelles étoiles insensées !
J'ai ouvert les yeux, chanté et souri
Déjà ménestrelle, me croiras-tu ami ?
Je suis une femme, oiseau et lyre
Je module le monde d'un seul de mes soupirs
Mon chant vient d'ailleurs, si loin d'ici
En un pays de brume et de magie
Traversant le monde, éclair de musique
Je vogue de royaume en fêtes féériques
J'ai trouvé la lumière au coin d'un vers
Pour enchanter et iriser la terre
Je viendrai vous prendre un soir à la brume
quand le ciel s'accroche au silence meurtri
Et vous conterai les landes, les écumes
Le reflet lointain de mon cher pays
D'un doux souffle mon chant vous enchantera
et de vos soucis vous libèrera
Et la première note qui s'envolera
fera régner la paix et la joie
dans la salle muette, une ménestrelle fredonne
pour son public et pour elle aussi
Je connais vos attentes, à vous autres hommes
Je les ai chantées, bien loin d'ici...
Ne pas parler de son passé est comme une façon d’entretenir sa légende et de demeurer la silhouette insaisissable et enchanteresse, le rêve qui s’étire et s’oublie dans les petites lueurs de l’aube, que suggère ce curieux surnom d’Oiseau-Lyre : on raconte qu’il lui fut offert par quelque haut personnage dont l’Histoire a voilé le nom et auquel la dame aurait été très liée. Une façon de symboliser cette curieuse façon qu’elle a de disparaître à tire d’ailes et de ne s’offrir qu’à travers des harmoniques lancinantes et pures. Ysandell, c’est une page de poésie ambulante, les chants de brume qu’apporte le vent, une sorte de fée qui disparaît après voir déposé quelques particules de Lumière dans le cœur de ses auditeurs. Insaisissable et fascinante. Elle en joue.
Il semble que les hommes qu’elle aime soient les seuls à savoir la tirer un peu de ce carcan de brumes qu’elle tisse autour d’elle au fil de ses voyages : outre ce forgeur de nom, on lui connaît une relation plus que poussée avec Tasilien Sylath, maître ménestrel renommé, qui fit d’elle la chanteuse et la musicienne (et pourquoi pas la femme, selon la légende) que l’on connaît. Tasilien est selon son élève « un homme merveilleux, transmettant l’histoire de nos terres et leurs légendes comme la lumière... sur les affaires les plus sordides et les travers des Grands. Un passeur de mots, une fine plume et ardente lame. Mémoire du peuple et son guide. Prêt à tout pour partager son savoir et sa foi, un peu d'espoir et de joie. Un ménestrel, un barde, peu importe le mot ». LE Ménestrel en somme (librement inspiré par le personnage et la personne de Don Lope ). La dame fut marquée par son assassinat, à la suite d’une altercation due à une chanson un peu trop piquante relatant les trafics douteux d’un comte... natif du Cairhien. Catelan, propriétaire de l’Auberge du Chaudron, est peut-être l’un des rares personnages du RP à avoir connu la jeune femme avant qu’elle ne s’efface pour devenir la légende que l’on sait et avant qu’elle ne sillonne le pays d’un bout à l’autre en laissant derrière elle chants et contes.
C’est en Cairhien que semblent se nouer les fils tissant la personnalité de la ménestrelle, ce pays natal aux couleurs floues d’intrigues, aux mots aiguisés virevoltant comme des épées... Entre fascination et répulsion, attirance et rejet, Ysandell passe son temps à le fuir et à le retrouver, pour y tisser pamphlets (qui lui valurent notamment une blessure au bras gauche, source d’un retour mythique à l’Auberge qui donna lieu à la naissance d’un ménage à trois avec Gablebo et Ciryon) et complots, pour s’y ressourcer et y quérir informations et contacts. Comment refuser de parler à cette averse multicolore de douceur et de gaieté ? Peu de gens résistent à son charisme, et la douce dame en profite : sous le masque entêtant de la légende se cache un bout d’espionne ayant juré, à la mort de son maître, de célébrer à sa façon la Lumière. Cela passe tant par le chant que par le daes dae mar, la première facette étant son arme favorite, ne serait-ce que parce que les esprits parlent plus quand ils sont détendus et qu’il lui est bien doux d’offrir des bouts de rêves pour la beauté du geste (et de la geste). La dame-oiselle joue donc tant de la lyre que de la flûte sarbacane, de sa voix comme de ses diverses influences pour arriver à ses fins : faire triompher l’espoir. Il est donc dangereux de ne voir en elle qu’une charmante chanteuse : elle a conquis au fil du temps certains appuis qu’il ne vaut mieux pas croiser au détour d’une ruelle…
Son charme tient tant à l’élégance forgée par une vie en musique qu’à sa beauté : sous une cascade de boucles brunes se niche un visage adorable, dont les yeux vert sombre en ravissent plus d’un (puisqu’ils sont au moins deux et qu’elle a « maîtrise des yeux du Chat Potté » + 4). Ses 168 centimètres agrémentés des courbes les plus ravissantes qu’il soit vibrent d’une joie, d’une énergie et d’une douceur communicatives. Elle parle beaucoup avec ses mains (fines et fort expertes, aux dires de deux zoziaux), et, autre tic, a tendance à jouer avec ses boucles. Deux signes distinctifs, une cicatrice sur le bras gauche, due à une mauvaise rencontre, et un grain de beauté sur le menton (à gauche, toujours, évidemment).
Que dire de plus si ce n’est : Vive les ménestrels ?
Dernier détail, une chanson de route (empruntée à Tolkien) marque ses entrées et sorties du RP :
The Road goes ever on and on
Down from the door where it began.
Now far ahead the Road has gone,
and I must follow, if I can,
Pursuing it with eager feet,
Until it joins some larger way
Where many paths and errands meet.
And whither then ? I cannot say...
Caractéristiques particulières : une canne-épée forgée par Gablebo (Lionesse), un vieux bandana au bleu passé par le temps niché entre les seins, une cape multicolore bourrée de poches secrètes, et une chevalière portant un curieux sigle (son sceau, que Liliana a pu observer de près sur des partitions que l’Oiseau-Lyre lui a offert et que je n’ai pas encore dessiné) à l’annulaire gauche.
Voici le recit qu'Akasha a fait a Meliane Sedai, a l'époque Amyrlin:
se leve et fais une reverance. Mon histoire n'est pas aussi extraordianire que je l'aurais voulu, mais voici pourquoi et en quelles circonstances je me suis trouvée ici, a Tar Valon.
Comme je Vous l'ai deja dit dans ma premiere lettre petite inclination de la tete j'habitais dans le Tear.Ma famille est depuis longtemps habituée a voir certains de sesmembres entrer dans la Tour Blanche. En effet, nombreuses sont mes parentsqui sont parties a Tar Valon.
La Sagette de mon village a décelé chez moi un pouvoir qui pourrait predire
la capacité de canaliser. En effet, lors de la soirée de l'été, fete tres appreciée de mon village, Erim Beth ( mon ami d'enfance) avait décidé de me jouer une farce... Je me rappelle l'avoir vu faire des allés et venus, mais bien entendu je ne m'etais préoccupée de rien. En allant chercher les desserts, j'appercu Erim qui venait de la cuisine.. J'ai encore du mal a raconter cette histoire sans sourrire sourrire en coin Quoiqu'il en soit je me suis retrouvée avec un gros gateau a la creme dans le bras qui m'a explosé la la figure et sous l'effet de ma surprise, j'ai (j'analyse maintenant cela avec ce que j'ai comme connaissance) tissé l'air et retenu momentanément le gateau de tomber.. Bine entendu a l'epoque je ne me suis mm pas demandée ce que j'avais fait.. Et c'est donc Antha Jamth ,la sagette, qui m'a conseillée de vous envoyer une lettre. J'ai peu de choses a dire sur mon voyage, mais je tiens tout de meme a dire que l'année que j'ai passé ici m'a permis de m'interresser plus a certain sujet et a definir plus ou moins mes capacitées, qui ne sont certes pas definies tres nettement, mais tout de mm.
s'incline
Apres un temps
J'ai ommis de vous dire queles membres de ma famille qui sont entrés la la Tour ne sont pas tous ressortis Aes Sedai. En effets, Mary Be, ma grande tante, n'a pas été plus loin que le stade de Novice, Deriam, sa grand Mere est partie qques emaines apres etre rentrée, car on avait besoin d'elle a la ferme.
Par contre, une de mes cousine éloignée (du coté de ma mere), Aglae Jamth est devenue Aes Sedai, elle est de l'Ajah Jaune. Je ne doute pas que vous la connaissiez, mais en ce moment, et ce depuis deux ans, elle est partie opur une mission de notre ancienne baisse la tete Amyrlin.
J'ai pour ma part eu un grand pere très present qui m'a apris a lire et ecrire, et m'a enseigné les bases de la medecine a base de plantes. Ayant été soldat lorsque tres jeune, il m'a raconté d'ancienne "rumeurs" et contes qui m'ont interréssé et qui ont fait de moi une jeune Novice ayant pour ambition prmiere de devenir Aes Sedai de l'Ajah brune. Pour cela, j'ai appris avec les livres d'une Aes Sedai de l'Ajah brune, qques mots de l'ancienne langue. "Inde muaghe Aes Sedai misain ye zemai far e mael hei" Cela veut a peu pres dire " je ne suis pas encore Aes Sedai mais j'ai toujours de l'espoir." Malgres tout je ne suis pas tres forte....
Krystel Sedai est une Aes Sedai de l'Ajah Rouge. Elle n'est pas méchante. Elle est froide, calculatrice et prête à faire des choses pas jolies-jolies pour ce qu'elle considère être le bien de la Tour, mais elle ne fera jamais de mal gratuitement.
Jeune garçon de 20 ans, 1m70, yeux bleus et cheveux blonds. Pahdvil Cheveux d'Or a été le compagnon de Caerun, mystérieux ménestrel ami de JustBob qui a pris part à l'Enquête en Cairhien. Son maître ayant quitté la compagnie peu avant de revenir à Tar Valon, il se retrouva seul, ses deux amis connus ayant été tués lors de la bataille du Manoir. Proche de Gablebo dès leur première rencontre à l'Auberge du Tonneau Désincarné, il continue de le voir régulièrement.
Sa taille modeste et son visage d'enfant le font paraître plus jeune encore qu'il l'est réellement, en outre sa capacité à détendre l'atmosphère et à attirer la sympathie tendent à endormir la méfiance.
Hennar est le Maîtres d'armes de la Tour Blanche, lié à Daendra Sedai de l'Ajah Blanche. Il enseigne aux recrues et apprentis Liges. Assez peu amène, il n'a pas le compliment aisé.
Il est marqué par les ans mais on ne décelle aucune faiblesse en lui.
je me souviens de mon enfance dans un petit village qui s'appelle Marundi, près de Chachin. J'ai été élevé par mes grands parents maternel, les Garonda, après la mort de ma mère, j'avais deux ans. La veille de mes 4 ans, mon grand-père s'est disputé avec sa femme (sa deuxième épouse,elle ne m'aimait pas, une bouche de plus à nourrir!) et il m'a enfilé mon manteau et m'a mis dans le chariot pour sortir. Nous avons rouler toute l'après-midi pour arriver
dans la ville de Canluum. Il s'est arrêté devant la porte de la caserne des gardes, et a frappé à la porte. Le capitaine des gardes est sorti pour voir ce qu'il voulait, et je l'ai entendu lui dire : « je rapporte le gamin à son père, sa mère est morte et les temps sont trop dur pour nourrir un marmot qui ne rapporte rien! ». Sur ces paroles, il donna un paquet au capitaine
me prit dans ses bras, il me regarda dans les yeux un moment et me dit:
« peut être ici tu sera mieux, mon garçon. »
et il me donna au capitaine, il repartit au petit trop, me laissant perdu avec cet homme que je ne connaissait pas.
Il me fit traverser la cour du château et après avoir traversé de nombreux couloirs, me fit attendre dans une petite pièce. Au bout de quelques minutes, un homme est venu, il m'a dit:« je suis Milan, le frère de Varan Marcasiev, il parait que tu es son fils illégitime et d'après cette médaille
(qu'il tenait dans sa main) cela est vrai. Mais tu n'es qu'un bâtard et tu ne peux pas prétendre au rang de ton père. Aussi je vais te trouvé un maître, tu apprendra un métier et tu suivra des cours pour lire et écrire. C'est tout ce que je puis te donner. »
Il me tendit la médaille, et il ajouta: « passe voir la couturière et le coiffeur et repasse me voir me voir demain matin! nous irons te présenter à ton maître. »
Ainsi je fus ballotté dans le château, habillé, nourrit, nettoyé et je dormais dans un dortoir avec les soldats de la garde.
Le lendemain, Milan me convoqua dans son bureau et après avoir fini de se raser, me fit signe de le suivre.
Il m'emmena vers les écuries, traversant les box, et autre chenils, et volières, vers un tout petit appartement.
Il tapa 3 fois et une voix rauque nous autorisa a entrer.
Milan me présenta mon maître, maître Emerin . Celui ci était très connu du château et très respecté. Il avait du être un grand guerrier étant jeune.
Et mon apprentissage commença, avec les chevaux, et le soir je dormais dans un box libre, et c'est comme ça qu'une chienne berger et toute sa portée, sont venu habiter avec moi. Elle avait dû croiser la route d’un loup, car ses petits avaient l’ai mi-chien, mi-loup.Avec un des chiot que je baptisais Joce, je jouais à cache-cache et à se battre en se mordillant les oreilles. Une grande amitié nous liait.
Jusqu'au jour ou Emerin repéra se manège et qu'il me dise: « tu n'es pas un cabot, petit, arrête de te rouler dans la paille avec ce chien! je ne veux plus te voir dormir comme un animal, je vais te donner une chambre. »
Et mon apprentissage repris de plus belle, j'appris a dresser les chevaux et les faucons, je devais avoir un don pour cela, car j'y arrivais facilement et avec de superbes résultats. J ‘apprenais aussi à lier et a écrire et a me battre, à l’épée ou au bâton de combat, (que je préfère !).
Mais je gardais mon amitié secrète avec Joce, et nos méthodes avaient changés, pour ne plus être vu!
Un signe de tête, un clin d'œil, et même des fois sans se voir, nous arrivions à communiquer! Je mettais cela sur le compte de l'habitude.
Vers l'age de 8 ans, alors que j'étais sensé brosser un cheval, mon maître me surprit en train de me concentrer,comme en train de rêver, mais en voyant débarquer Joce d'un seul coup sur moi, son regard se mua en deux trous sombres! « Arrête cela tout de suite, espèce de bâtard ingrat, faire cela, ici, avec moi!! tu veux me faire honte!! »,
il m'attrapa d'une de ses mains de forgeron et de l'autre Joce et me jeta dans ma chambre et la ferma à clef!
Mais au travers de la cloison j'entendis le crissement d'une épée qui sort du fourreau et un rapide glapissement, mais plus que tout, je sentis ce manque en moi, ce lien tranché à vif, Joce n'existait plus, comme une partie de moi disparue.
Mon existence repris néanmoins, au bout de quelques mois, mon maître oublia, et me ré enseigna. Mais moi je n'oubliais pas et je n'osais pas poser de question sur cet étrange pouvoir que je devais avoir, vu qu'apparemment ce don était mal vu.
Un jour de ma 12eme année, Emerin m'envoya au marché, acheter des herbes médicinal pour des cataplasmes qu'il devait faire à une jument. Je flânait donc sur la place du marché, les yeux émerveillés par certains étales de marchands criant que leurs bijoux venait de plus loin que la mer des tempêtes, ou que ces étoffes étaient tissées de l'autre coté de l’échine du monde!!
Quand tout à coup, je m’arrêtais devant l’étale d’un vendeur d’animaux, attiré par ce regard de haine pure que je lisais sur ce jeune loup dans la cage !
Je me bouchais les oreilles :
« mordre ! ! ! ! ! !sang ! ! ! ! ! !faire mal ! ! ! ! » ces mots, ces hurlements étaient dans ma tête ! !
alors avec mon esprit j’essayais de le parer,
« tais toi ! ! ! ! ! ! arrête ! ! tais toi ! ! » et en même temps que ces mots des images dans ma tête,
je plaquais ce loup à terre en lui mordant la gorge ! !
Et le loup stoppa son assaut, et il glapit dans le coin de sa cage !
J’étais haletant, complètement perdu, mais je ne relâchais pas l’image. Le loup repris plus bas :
« mordre, sang…. » et je lui envoyais l’image de mes ongles dans son pelage ! !et il se tue.
Je vais t’aider lui dis-je !
Sur l’étale, il y avait aussi des cages avec divers oiseaux dont je n’avais jamais entendu parler !
Alors je demandais au vendeur, combien coûte celui-là ? et combien celui-là ?
Je repérais le plus cher et je fis semblant de taquiner l’oiseau au travers des barreau et je fis sauter le loquet qui retenait sa cage fermée !
Tout en occupant le vendeur,je vis l’oiseau ouvrir sa cage, et sauter à terre. Je m’écriais : « l’oiseau ! ! il s’échappe ! ! »
Et l’oiseau commença à sautillé en s’éloignant, avant de se dégourdir les ailes, toujours en allant plus loin, le vendeur le poursuivant !
Avec mon poignard, je fis sauter le loquet de la cage du loup et celui-ci se sauva a travers le marché, en créant une hystérie totale ! ! et moi je ne tardais pas non plus ! !
Sur la route du retour au château, j’aperçu le loup au loin, il me regardait. Je ne ressentais rien.
Mais quel est ce don étrange ? Je peux entrer en contact avec les loups ?
Je me fis disputer pour avoir oublier les herbes, mais je n’oubliais pas ce loup !
2 jours plus tard je m’aventurais dans la campagne où j’avais aperçu le loup pour la dernière fois.
J’entendis une longue plainte, et je me dirigeais vers le son. Une vielle cabane, lui servais d’abri, il était tapis en dessous du planché et défendait l’entrée. Je sentais et j’entendais : « ennemi, mordre ! ! ! ! », je lui répondais, ami, aider toi, viande ?
Il répondit, viande, manger ! !
Alors pendant plusieurs jour, je lui apportais des restes de mes repas, mais je m’aperçu que cela n’était pas suffisant pour nourrir un loup mal en point et en pleine croissance, et je commençais a voler des morceaux plus gros dans les cuisines.
Au fils du temps notre lien se renforça, ce n’était pas de l’amitié, mais il me respectait, je méritais sa confiance.
Quand il fut de nouveau sur pied, capable de courir, je lui dit de se sauver que c’était dangereux de rester aux abord du château !
Mais, j’entendis, qui manger ? ? ou viande ? ? Un loup élevé en captivité, ne sais pas se nourrir tout seul, je devais lui apprendre, mais comment faire ? je lui appris a chassé, comme un homme, en lui disant de se servir de son odorat en plus ! !
Mais son apprentissage, fut le mien aussi, plus je chassais avec lui, plus mon odorat était développé, plus je percevais finement les sons et je perfectionnais ma vision nocturne ! !
Après 3 mois, il savait se débrouiller sans mon aide et perfectionnait ses techniques de chasse.
Nous jouions de longues heures a nous battre comme des chiffonniers .
Plus je passais de temps avec lui, et plus je me sentais loup, je finissais par partager les lapins avec Hustler
J’avais de plus en plus de mal a resté moi, il me fallait du temps pour retrouver mes habitudes d’homme ! !
Un soir que je rentrais trop tard après une chasse, mon maître m’attendait à la porte de l’écurie.
Sa tête se transforma, lorsque, arrivant dans la lueur de sa torche, il vit ma figure et mes chausses couvertes de sang et de poils ! ! Il m’attrapa, me traîna dans un box, m’arracha ma chemise, et sorti son ceinturon de ses chausses, pour me donner une correction ! « les gars comme toi, on les pends et on les brûle pour être sur qu’ils ne se transforme pas en loup ! ! !
Mes cris durent alerter Hustler, qui hurla dans la plaine proche de la cabane, et de l’entendre, il fallait que je le rejoigne ! !
Je poussais de cris horribles et des hurlements digne du loup et les chevaux alentours commencèrent a ruer et a démolir les portes de leurs box ! Emerin jetant un regard à ce qui ce passait, j’en profitais pour le pousser et me sauver dans l’écurie. Je sautais sur le dos d’un étalon et avec le reste de l’énergie qui me restait, je fonçais dans la nuit.
Par la petite porte dérobée par laquelle je rejoignais Hustler d’habitude, je débouchais dans la plaine en contrebas du château et ce dernier me rejoignit. « On va vivre une grande chasse mon frère » me dit-il. Mon frère ! il était ma seule famille désormais. On ne s’arrêta qu’au petit matin, pour dormir, et je laissais l’étalon repartir, pour ne pas être recherché pour vol en plus de mon don ! ! Nous avons dormis toute la journée dans un roncier et chassé la nuit, avant de nous remettre en route vers le sud. Hustler voulait me ramener vers son pays, vers sa meute.
Nous avons voyagé comme ça, pendant des jours, mais je n’avais jamais faim et jamais froid avec lui !
Une fois que nous faisions une pose près d’un étang, je vis mon reflet dans l’eau calme! J’étais sale, crasseux, mes habits déchirés et une drôle de lueur dans les yeux. Il faudrait faire attention, sinon je ne pourrais plus jamais passer dans un village, ou parmis les hommes. J’essayais donc de me laver et d’arranger mes habits, au mieux on me prendrait pour un mendiant.
Et voilà comment à 13 ans je me retrouvais errant sur les routes, sans d’autres affaires que ce que j’avais sur moi et Hustler. Mais ne sachant où aller, nous sommes allé en direction du sud, toujours pour s’éloigner de ce pays que je voulais oublier ! ! Nous avons traversé tout le Kandor et nous avons croisé la route pour Tar Valon.
Pendant que nous longions cette route, à l’abri des sous-bois, je vis au loin un chariot et je décidais de demander au conducteur de me prendre à son bord, le plus loin possible dans la direction qu’il suivait.
Celui ci accepta et je me retrouvais sur un tas de pommes de terre , Hustler suivant facilement le train du chariot.
C’est comme cela que nous arrivions en vue de Tar Valon avant la fin de la journée. Le paysan me lança : « c’est là que j’m’arrête gamin, j’espère que tu trouvera un autre moyen pour poursuivre ta route ! ! ».
Je le remerciais et m’éloignais en marchant, et dès que je fus hors de sa vue, je m’élançais vers les sous-bois rejoindre mon loup.
Il va falloir que je trouve du travail lui dis-je, pour pouvoir continuer à voyager. Je vais essayé de trouvé une place de garçon d’écurie le temps de gagner assez d’argent, je te retrouverais tous les soirs ici !
Hustler ne compris pas pourquoi j’avais besoin de travailler ! Mais c’était aussi une manière de m’accrocher à mon humanité !
Je m’élançais donc vers la ville, en ce début de soirée, la pénombre cachera un peu mes yeux si un quelconque aubergiste me regarde de plus près !
Je marche encore et toujours. Mon manteau gris, usé jusqu’à la corde, enveloppe étroitement mes épaules et mes bras, ma tête, mais le vent malgré tout me glace jusqu’aux os et frappe sauvagement mon visage.
Brr, je n’ai plus l’habitude qu’il fasse froid. Toute petite, mes parents et moi vivions à Caemlyn, seulement la ruine de mon père (je n’ai jamais trop su ce qu’il faisait alors, du commerce apparemment…) nous a contraints à quitter la cité… et l’Andor. Là aussi, j’ignore pourquoi il nous fallut partir si loin… jusqu’à Tear.
Quoi qu’il en soit, une fois là-bas, mes parents reprirent une auberge miteuse, non loin du port, à la clientèle aussi sale et malodorante que l’établissement lui-même. Mon père semblait satisfait ; il engagea deux serveuses et son affaire se mit assez vite en marche. Ma mère, quant à elle, passait ses journées en cuisine, comme si elle ne voulait avoir aucun contact avec l’extérieur. Elle se taisait, par peur de son époux je crois, mais il me paraissait évident que cette existence lui déplaisait.
Pour ma part, j’étais plus ou moins livrée à moi-même, ce qui signifie que je passais le plus clair de mon temps dans la minable bibliothèque, dont l’auberge se trouvait mystérieusement dotée. Un vieillard de passage m’avait appris à lire et à écrire, et j’y trouvais une possibilité d’évasion assez plaisante. Et, surprise des surprises, je découvris un violon, vieux et abîmé, dans un coin poussiéreux, entre deux étagères. J’en jouais régulièrement, jusqu’à obtenir un bon petit niveau, sans que ce soit non plus exceptionnel.
Mais à dix ans, je dus aider au service dans la salle commune. A seize, alors que j’apportais sa commande à un client, un homme agrippa ma jupe, et m’attira sur ses genoux, avant de fourrer quelques pièces dans ma main. Sa question « ça ira pour la nuit ? » me laissa perplexe.
Alerté par le bruit de vaisselle brisée, mon père arriva très peu de temps plus tard, un petit sourire aux lèvres. Un simple coup d’œil lui suffit pour comprendre la situation, et, se tournant vers moi, il me parla comme à une petite fille :
- Ery, donne-moi l’argent et sois gentille avec ce brave homme, d’accord ?
Je le regardai sans comprendre. Il fallut que le « brave homme » en question glisse sa main sur ma cuisse pour que je saisisse enfin. Horrifiée, je criai, giflai le client, puis me dégageai de son étreinte, avant de traverser la salle commune en courant, sous un torrent de rires vulgaires. La porte claqua derrière moi.
…
Je restai un instant sans bouger, haletante, terrifiée, à écouter mon père se confondre en excuses auprès de ses clients. Puis, lentement, je me mis en marche, plongée dans un curieux brouillard. Qu’avais-je ? Quelques piécettes… rien… mes vêtements… rien, rien.
Une porte qui s’ouvre et se referme, derrière moi.
- Ery ! Erylin !
Je me figeai en entendant la voix de ma mère. Elle allait vouloir me retenir, m’empêcher de partir… Mais non. Elle se contenta de me tendre un vieux manteau gris, une petite bourse et… le violon trouvé par hasard dans un coin poussiéreux de la petite bibliothèque. « Je sais que tu aimes en jouer… » Un baiser, et elle était partie.
Depuis, j’ai l’impression de n’avoir jamais cessé de marcher. Ca ne fait que quelques mois pourtant. J’ai fait pas mal de chemin, et traverse désormais le Murandy. Pour gagner ma vie, j’ai souvent fait office d’écrivain public dans de petits villages, où beaucoup sont illettrés, joué du violon pour payer mes repas dans les coins plus riches.
A seize ans bien comptés, je mesure bien un mètre soixante-dix (bon, soixante-huit) mais reste assez mince et frêle pour mon âge. De longs cheveux auburn, que ma mère comparait souvent à de la soie, encadrent mon visage ovale, relativement blême (j’entends encore les « tu ne sors pas assez ! » exaspérés de mes parents devant mon teint pâle). Un nez droit, des yeux bruns, une bouche fine, j’ai des traits réguliers, assez classiques somme toute…
Oh, ce froid… Je resserre mon vieux manteau gris sur ma tête, affirme ma prise sur la poignée de l’étui à violon. La nuit va bientôt tomber, il va falloir que je trouve un endroit pour dormir.
Coporteuse et Citoyenne libre...de tous liens Multi
Je m’appelle Inaylline. Je suis née il y a une petite vingtaine d’année au cœur de l’Andor, dans un village proche de Caemlym. Mes parents, riches merciers, y avaient leur maison des champs. J’ai grandi dans cette campagne verdoyante sans véritable encombre, et j’ai pu bénéficier de quelques rudiment d’instruction. On m’appris surtout le calcul, car, fille unique, je devais prendre la succession de mes parents à la mercerie. La gouvernante qui s’occupait de moi lors des nombreuses absences de ma mère m’appris aussi les différentes étoffes, la façon de les couper, de les approprier, et de les transformer en de riches parures pour nobles dames et seigneurs. Lorsque j’eu 12 ans, mes parents décidèrent que je devais les aider à la mercerie, et c’est ainsi que deux semaines par mois, je vivais dans la petite maison au dessus de la boutique. C’était agréable de vivre en ville, de servir des pratiques riches et élégantes, de voir cette formidable agitation, et de se savoir à proximité de la Reine. Mes parents appréciaient cette protection, mais pour ma part, si je levais parfois le nez sur les gardes de la Reine, qui étaient de grands et forts gaillards ; je me méfiais d’eux lorsqu’ils passaient pour aller boire à la taverne; certains avaient de fâcheuses tendances à me lancer d’indiscrètes œillades. Au fur et à mesure, j’avais tendance à mener deux vies distinctes : j’appréciais la campagne, et j’y étais une jeune fille délurée et rieuse ; mais en ville, je devenais plus austère, attentionnée à mon travail. Lorsque j’eu 17 ans, mes parents me proposèrent d’accompagner leur voyageuse de commerce, qui traversait l’Andor pour y vendre des rubans, des colifichet, et de la lingerie, que je confectionnais avec la gouvernante. Je partais donc avec la voyageuse, et fis 4 ou 5 voyages, dont deux très longs. Je me familiarisais avec ma monture, avec les grands chemins, et je tentais de rester prudente. Un vieux soldat, voisin de notre maison des champs, avait accepté de m’enseigner le maniement de la dague, en échange de jolis rubans pour sa femme.
Lors d’un de nos voyages, en arrivant dans un village, le cheval de ma compagne prit peur, et la jeta à terre, la malheureuse se cassant la jambe. Fort affectée par cet accident, elle décida de se retirer, me laissant seule pour colporter partout les fanfreluches dont raffolent les villageoises. C’est ainsi qu’à 19 ans, je pris seule la route, sur mon cheval, avec mes marchandises. Mes parents avaient peur, un peu au début, mais le royaume étant tranquille, et mon chemin suivant les grandes routes, ils prirent le partis de me faire confiance. Je découvrait que les gens parlent beaucoup, et attendent aussi d’une colporteuse qu’elle leur amène des informations, des ragots. Bavarde de nature, je me faisais un plaisir de raconter ce que je savais, et les gens me pressaient de questions chaque fois que j’arrivais. Aujourd’hui, je connais bien les routes, et je passe dans certains villages jusqu’à 6 ou 7 fois l’an, apportant dans mes bagages rubans et nouvelles, et m’arrêtant dans les auberges, ou j’en apprend souvent beaucoup. Avec le temps, je n’ai plus eu peur des coup d’œil des hommes, et je prend même parfois plaisir à les susciter. De taille moyenne, brune aux discrets yeux vert, je sais que ce n’est point tant mon physique qui attire, mais mon grand air de jeune fille libre. Je m’en sert avec modération, car je sais que mes parents ont d’autres informateurs dans les villes que je traverse, surtout des marchands comme eux. Mais j’apprécie d’être colporteuse, je profite de l’air de la campagne, et je suis une demoiselle attendue par ce que j’amène.
J'habitait dans une petite famille bourgeoise près des deux rivières, mon père était commerçant et bucheron à ses heures. Ma mère, elle, restait à la maison et nous préparait toujours un bon petit repas à mon grand frère et à moi.
Mais à 6 ans, l'innimaginable se produit, nous fûmes attaqué par une horde de trolloc en furie... Et dire que nous nous croyons bien à l'abris, quelle dérision...
Lors de l'attaque de la ferme, mon frère, avant de s'enfuir avec moi décida de prendre la hache à double tranchant de mon père(il s'en servait pour couper du bois) en pensant que cela pourrait toujours lui servir. Nul ne sait comment elle est entrer en sa possession........
Mon frère et moi sommes ensuite allés dans les environs de Baerlon où il me laissa à un vieil homme qui accepta de s'occuper de moi. Mon frère, lui, décida donc de s'engager dans l'armée de la reine pour éviter à d'autres d'avoir à subir ce qui nous étaient arriver, et il me laissa la hache afin que jamais je ne les oublies, lui et notre famille.
Le vieil homme était un ancien chasseur et avant de mourir il m'appris les rudiments du combat à la hache. J'aimais beaucoup aller dans la forêt et je préférait largement la companie des animaux à celle des hommes. Quand il s'en fut aller dans l'autre monde, je fus chassé par les villageois qui me traitait de monstre simplement à cause de mes affinités avec les animaux(tous spécialement les loups que j'arrivais à "dompter") et parceque mes yeux avait, pour une raison qui m'était inconnue changés de couleur et était devenues d'un jaune éclatant.
Je me mis donc à errer dans la forêt en mangeant ce que la forêt daignait me donner et en chassant avec les loups que j'apréciais tant.
Pendant ces longue années de solitude, je continuais à m'entraîner comme me l'avait appris celui que j'appelais "grand-père" (l'homme qui avait accepter de me recueillir.)avec l'espoir qu'un jour, je me servirais de ces connaissances pour me venger de tous ces trollocs et autres infames créatures du ténébreux.
Aujourd'hui, à 31 ans, je suis près à prendre ma revanche...
Je suis née il y a 23 ans sur les bords des Montagnes du souvenir. Ma mère, qui était elle-même une Vierge de la Lance, m'a confié à une sagette dès ma naissance car elle ne souhaitait pas abandonner la lance. Je lui en ai voulu pendant très longtemps mais les années m'ont permis de relativiser et je comprends aujourd’hui son geste, étant moi même devenue une Vierge.
Mon enfance est celle de tout Aiel, enfin je pense. Les sagettes se sont occupées de mon éducation, elles m'ont appris les règles du ji’e’toh, de l’honneur, du maniement des armes. Je garde un très bon souvenir de mon enfance.
La vie aurait pu être parfaite ainsi. A cette époque, mon presque-frère, Jaolyn était considéré comme un guerrier extraordinaire et un fin tacticien. N’importe quelle personne de mon enclos était près à le suivre. Tout le désigné pour être notre futur chef de clan à la mort de Téhom.
Seulement, Jaolyn pouvait canaliser. Il essaya de me le cacher mais en vain… une information comme celle-ci est assez dur à dissimuler. J'étais une jeune Vierge de la Lance quand la nouvelle est arrivée jusqu'à moi.
Un matin, il est parti dans la Dévastation, pour cracher dans l’œil de l’Aveugleur. C'est le sort qui est réservé aux hommes sachant canaliser. Je suis partie avec lui, prétextant que c'était pour mon entraînement en tant que Vierge. Il n'a pas voulu de ma compagnie, peut être de peur de me faire tuer, ou parce qu'il ne voulait pas que je le vois sombrer dans la folie.
Au bout de plusieurs jours de marches, les ennemis devenaient de plus en plus nombreux, de plus en plus coriaces. Durant l'un des ces combats, nous avons était séparés en peu de temps, et je ne me souviens que de quelques brèves moments de batailles. Mais une chose que je me remémore clairement est la présence pendant un de mes combats, d'un guerrier Shienarien, portant deux épées sur ces épaules, ces yeux sans expressions (et oui, déjà à l’époque et un visage mal dessiné ) et ces cheveux noirs aux reflets bleutés. Le soir arriva et il n'y avait plus que nous deux dans la Dévastation. Chose étrange, il ne se méfié pas de moi. J'ai appris après qu'il s'entraînait pour être lige et qu'il connaissait mon peuple. A ma grande surprise, il avait quelques connaissances, bien que très vagues, du Ji'e'toh. Car, il a beau être une personne des Terres Humides, j’avais un Toh envers moi.
Il partit comme une flèche, presque aussi vite qu'il n'apparu. Je continuai pendant deux jours mes recherches afin de trouver Jaolyn, mais en vain.
Je ne voulais rentrer chez moi (dans tous les cas, j’en aurais été incapable pour de bien étranges raisons que je cache au plus profond de moi), et, à vrai dire, je ne pensais pas rentrer du tout. Mais ce Shienarien avait attisé ma curiosité. Donc, je me suis dirigée au delà du Mur du Dragon afin de "visiter" cet étrange pays. En chemin, j'ai rencontré quelques ménestrels et marchands qui sont devenus par la suite des compagnons de route. Ils ont semblé très intéressés par mes coutumes et mes histoires et vis et versa. J'ai essayé de leur apprendre le fondement du ji'e'toh mais en vain. En échange, ils m'emmenèrent au-delà de l’Echine du Monde. Il s'avéra que le ménestrel que j'accompagnais avait ces entrées dans les plus beaux palais. C'est d'ailleurs peut être pour cette raison qu'il souhaita obtenir ma protection. Il faut dire qu'il n’était pas facile de se promener sans effrayer la moitié de la place. Pourquoi ne comprennent-ils pas que mes intentions ne sont pas mauvaises ? Jamais je n'ai cherché à les troubler !
Je pris beaucoup de plaisir à connaître leur mode de vie. J'ai connu la "plui", les "bato avec des ponts et des cabines" et beaucoup d'autres choses de ce genre. J’ai traversé une grande partie des Terres Humides. Les comtés d’Andor et du Caihirien, ou encore Tear. C’est d’ailleurs dans cette ville que j’ai rencontré de nombreux Aiels, dont ma presque-sœur, Arwen de l’enclos des Dunes Chevauchées qui comme moi, souhaitait voir le Monde.
Mon séjour dans le Caihirien a été la goutte d'Oosquai qui a fait déborder la jarre. Il s'avéra que le ménestrel que j'accompagnais fut assassiné lors d'un stupide "Jeu des tentes" ou quelque chose comme ça. Je ne pu malheureusement que le regretter, après l'avoir vengé. La situation m'a finalement poussée à revenir dans les terres triples : mon pays après tout.
C'est après de nombreuses années de voyages que je retrouvais mon village.
Les quelques croquis réalisés lors de mon périple ont fait la joie des enfants de mon enclos ainsi qu’attisé la curiosité des anciens.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi
Alias de Kyr
Samiane... un prénom qu'elle n'avait jamais aimé et le fait que ce soit sa mère qui le lui avait donné devait avoir une grande part dans cette affaire.
Elle se faisait appellé Sam' par ses amis et en dehors de tout ce qui était officiel. Ainsi disait elle, lorsqu'on l'appellait par son prénom, elle savait qu'il ne s'agissait plus de loisir.
Elle s'était enfuie de chez ses parents assez tôt et afin d'échapper aux représailles de sa mère et de pouvoir continuer a voir son père, elle s'engagea dans l'armée. Le seul corps capable de lui fournir une protection suffisante.
Elle travaillait avec acharnement car elle était du Sang mais de plutot faible condition comme le rappellait souvent sa mère en se lamentant. Sam', elle, avait nourrit le voeux de faire partie de l'élite de l'armée. Ou en tout cas, de ce qu'elle considerait comme le meilleur poste : Morat'raken.
Le fait qu'elle soit plutot de petite carrure lui avait souvent attiré les rires de ses supérieurs lorsqu'elle déclarait son souhait haut et fort et le jour de l'examen, elle bluffa les examinateurs qui lui confièrent une monture, a contre coeur.
Ira', c'est ainsi qu'elle avait batisé le Raken, raccourci de Irania. Elle l'aimait comme une amie et lui accordait toute l'attention nécessaire.
Sa mère avait vite retrouvé sa trace mais, ne pouvant la reprendre a l'armée, elle avait manigancé pour la faire envoyer dans les missions les plus périlleuses espérant qu'elle y perdrait la vie ou au moins, ne serait plus en mesure de combattre et serait réenvoyé chez elle.
C'est en réalité ces "mesures" qui permirent a Sam' de se faire remarquer par les Chercheurs de Vérité. Ils avaient réquisitionné un élément de chaque corps d'armée pour une expédition et c'était Sam' qui représentait les ailés. Ils parlèrent un peu avec elle et se rendirent compte que non seulement elle était ambitieuse, mais aussi, dévouée et acharnée, fidele et qu'elle tenait parole.
Quelques semaines après son retour, Sam' fut conduite devant l'impératrice en récompense au succès de la mission. Samiane, prenant son audace a deux mains demanda la permission d'obtenir Ira, permission qui lui fut accordée.
A présent, elle vole la moitié du temps, et passe le reste de son temps avec les rares hommes qui n'ont pas fini avec une cote cassée après l'avoir abordée d'une façon qui ne lui plaisait pas et qui étaient ainsi devenus ses amis. En règle générale ils trouvent qu'après tout, elle aurait fait un très bon garcon.
Orphelin depuis ma plus tendre enfance, je traînais dans le vieux port de tear en vivant de ce que m'offrait les pêcheurs, en mendiant ou en fouillant dans les ordures. J'avais quelques compagnons qui partageaient mon infortune. Très vite nous nous sommes mis à voler dans le vieux quartier en détroussant les clients des tavernes trop ivres pour s'en rendre compte ou les voyageurs trop naïfs qui suivaient les prostituées. Bientôt je fus le coursier d'une prostitué qui se prit d'affection pour moi. Après deux années à courir dans le quartier, j'étais reconnu partout et avait mes entrées dans toutes les tavernes. C'est là que je fis la connaissance de Azalée qui me surveillait depuis quelques temps. Après m'avoir fait asseoir à sa table il me proposa de quitter la prostitué qui m'élevait et de rentrer à son service dans les domaines du puissant seigneur Torean. Il était un simple soldat dans la vieille garde du puissant seigneur le jour et la nuit il prenait son temps pour m'apprendre les rudiments des armes. J'avais une prédilection pour l'épée et il m’apprit tout ce qu'il savait. Après avoir atteint mes 20 ans, il me fit passer l'examen organisé tous les ans, pour dénicher les nouveaux talents à l'épée et leur offrir l'honneur de rentrer chez les "Défenseurs de la Pierre". Je passa l'examen avec succès et ne tarda pas à monter en grade. Je fis partis de la division qui empêcha le tear de perdre la bataille des neufs collines contre l'Illian, ce qui me permis d'être reconnu par mes supérieurs, "maître ès armes". Depuis je vis comme un mercenaire et l'on emploie mon épée dans différentes guerres.
Je m'appelle Alienor Gwilhamet. Je suis âgée d’environ dix-huit ans et suis originaire de la Saldaea.
J'ai été élevée comme la plupart des gens par mon père et ma mère dans un petit village pas très loin de la capitale.
A l'age de quinze ans je me suis mise au service d'une noble dame qui m'a prise sous son aile et m'a enseigner comment évoluer dans le monde des nobles.
Un ans plus tard, lors d'un violent raid Trolloc, le village de mes parents fut totalement ravagé. Mon père, ma mère, mon frère et mes deux sœurs y ont laissé la vie.
Depuis je ne pense qu'à une seule chose : combattre les engeances de l'Ombre !
Après ce terrible évènement, j’avais décidé de voyager un peu et de voir le monde et éventuellement joindre une faction qui combattait les Engeances de l’Ombre. J’ai donc quitté le service de ma noble dame en lui promettant de revenir un jour et suis partie sur la route en direction du sud.
Quelques temps plus tard, alors que je chevauchai seule sur une route déserte loin de tout, un homme m’a abordée me disant qu’il était dangereux pour une jeune femme comme moi de voyager seule et qu’il pouvait m’offrir sa protection.
Après lui avoir bien fait comprendre que je ne souhaitais ni sa compagnie ni son aide, il finit par me dire que dans ce cas il pourrait peut être m’apprendre à me défendre et à me battre car après tout les femmes de la Saldeae sont aussi combative que les hommes.
Après quelques hésitations j’ai finalement accepté et ce qui était au départ quelques leçons données sur la route est devenu un entraînement intensif qui a duré près d’un an.
Un jour, cet homme, dont je n’ai jamais su le nom ni quoi que ce soit d’autre, si ce n’est qu’il était autrefois chevalier, m’a dit que ma formation était terminée et que je pouvais poursuivre seule ma route. Il est partit sans un mot. Je doute de ne jamais le revoir un jour.
J’ai alors décidé de retourner dans la Saldaea car je savais que les gens dans mon pays se battent continuellement contre les Trollocs.
J’ai retrouvé ma noble dame qui m’a reprise pour un temps à son service en essayant de me dissuader de combattre avec les hommes, jusqu’à ce que j’atteigne mes vingt ans.
Un beau jour d'été, des Aes Sedai sont venues rendre visite à la Reine. Je me trouvais à ce moment dans son palais car j'accompagnais ma maîtresse.
Et je me suis retrouvée par hasard face à face dans un couloir avec une Aes Sedai.
Lorsqu'elle m'a regardée j'ai senti qu'elle était étonnée mais n'en a évidemment rien laissé voir. C'est alors qu'elle m'a déclaré qu'elle avait perçu en moi l'étincelle. Que si je le voulais je pouvais fort bien devenir une grande Aes Sedai!
Ce fut pour moi un choc ! Une Aes Sedai ! Moi ! Vraiment ?
Elle m'a très clairement fait comprendre que je devais tout abandonner et la suivre à Tar Valon dès que la délégation repartirait et qu'il n'en serait pas autrement.
Et c’est ce que j’ai fais. Je me suis dis que depuis le temps que je cherchais moyen d’assouvir ma vengeance voilà qu’une femme totalement inconnue m’en donnait les moyens.
Je l’ai donc suivie jusqu’à Tar Valon pour suivre la formation de la tour et je compte bien arriver au bout et pouvoir être acceptée par l'Ajah Verte pour exécuter ma vengeance et détruire les Engeances de l'Ombre !
BG de Maèlyne ( un peu d’attention pour l’orthographe SVP !!!)
Maèlyne était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus normale. Elle se destinait à la passementerie comme sa mère, tissant des rubans avec lesquels elle jouait a la grande dame malgré les réprimandes. Mais elle passait aussi beaucoup de temps avec son père, l’aidant à affûter les outils qu’ils préparait pour les artisans du village de Gué-Sec, près de la Terre Triple, là où ils avaient toujours habité. Ce qu’elle préférait, c’était les couteaux volant utilisés par les saltimbanques ou dans les cirques :ils devaient être parfaitement équilibrés et elle devait les tester et les limer jusqu’a ce qu’ils soit parfaits… et elle était assez fière de la technique qu’elle avait acquise !
Mais la lumière décida que sa vie serait autrement… Des évènements étranges se produisirent de plus en plus souvent dans le village : la grange du voisin brûla après une partie mouvementé de cache-cache, la foudre tomba sur l’école après un serment de la maîtresse, un loup qui allais attaquer un groupe d’enfant dont elle faisait partie fut prit de combustion spontanée… Personne de comprenait vraiment ce qui se passait et il en ait une qui ne voulait pas comprendre. Elle avait déjà vue le feu de la forge de son père se rallumer tout seul quand elle en avait besoin, mais refusait de voir un lien avec ses évènements. Pourtant, les villageois ne tardèrent eux pas le faire. Déjà des traces de crocs étaient dessinées sur la porte de leur maison et des rumeurs circulaient sur leur famille. Bientôt, le conseil se réunit et demanda qu’elle soit exilée du village.
Un soir, sa mère en larme lui remit un paquet et quelques sous, et la supplia de partir ce soir, loin, disant qu’elle inventerait une histoire demain pour expliquer sa disparition. Que c’était mieux qu’elle parte avant que cela empire, qu’elle ferait de beau rubans et une vie nouvelle dans un autre village. Sans vraiment comprendre, elle s’enfuie vers le village voisin, derrière la colline, maudissant les rubans et ce village qui la renie sans raison. Quand elle se retourna en haut de la colline, elle vit un panache de fumée monter de derrière les champs… de son village… Prise de peur qu’elle ne soit réellement une sorcière ou habitée par le ténébreux, elle se promit d’aller le plus loin possible et d’éviter toutes zones habitées pour ne plus causer de tord. Un soir, du coin d’une auberge déserte, elle vit entrer une dame en tenue de voyage et 2 hommes en noir qui la suivait de près. Quand la femme se renseigna sur elle auprès de l’aubergiste il lui répondit que la petite était sans doute folle et qu’elle refusait de parler mais que ces rubans intéressait la femme de l’aubergiste. La dame après l’avoir longtemps observée se dirigea vers elle pour lui demander son nom.
-Je me nomme Maèlyne Madame.
-Et moi, je suis Moréa Sedai. Je pense que tu devrais faire le voyage avec nous.
-Vous êtes bien bonne Madame mais je ne préfère pas, je fait « des bêtises » vous savez…
-Justement…
Puis d’un signe aux hommes en noir et sur un ton sans appel :-Elle vient avec nous.
C’est ainsi qu’elle arriva sous bonne escorte a la Tour Blanche, dont elle n’avait entendue parler que dans les histoires pour envoyer les enfants au lit, les histoires qui parlait d’Aes Sedai, de Trolloc, d’Aiel, d’Ogiers, du Ténébreux… Toutes ces choses qui n’existaient pas jusqu'à ce qu’elle apprenne qu’elle en faisait bel et bien partie.
Les évènements lui ont tracés deux grand traits de caractère : autant elle peut être impétueuse, autant elle est parfois très réservée, souvent boudeuse.
Maèlyne est aujourd’hui une jeune fille de 23 ans, brune et frisée, de taille moyenne, novice à la Tour et fière de l’être, bien décidée à réussir !
Identité : Je me nomme Amélissane Darshiva. J’ai 16 ans. Je suis originaire d’Amador.
Je suis une Novice.
Je suis petite : 1m59. J’ai les cheveux bruns et les yeux verts.
Je ne suis pas une femme belle au sens exceptionnelle du terme. Je suis même plutôt quelconque. Lorsqu’on me croise dans la rue, les hommes ne se retournent pas sur son passage. Mais, elle a quelque chose quand même. Le mot qui viendrait aux hommes quant à sa beauté serait : « mignonne ». Mais les mâles ne peuvent se demander ce que j’ai d’attirante. J’attire les hommes par ma présence. Il se dégage de moi un petit quelque chose qui fait que je ne suis pas anodine mais pas non plus exceptionnelle.
Background : Je suis née dans la ville d’Amador, il y a de cela dix-seize ans. Mon père est un petit soldat de la garde du Roi d’Amadicia et ma mère une servante de la Forteresse des Blancs Manteaux. J’ai un frère de deux ans mon aîné. Il se nomme Bran. Ma famille est tout ce qu’il y a de plus modeste. Ils n’ont jamais eu de grand moyen, mais j’ai vécu dans un environnement rempli d’amour. Il ne m’a jamais rien manqué et mes parents ont toujours été proches de moi et de mon frère. Ma mère me faisait souvent visiter le palais en douce. Souvent, pendant ses heures de travail, elle me permettait de venir avec elle et c'est ainsi qu’à l’âge de cinq ans, je suis entrée dans la grande Salle du Dôme de la Vérité. Ce dôme m’en a émerveillée. Je crois que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que ce dôme. Même Tar Valon ne m’a pas fait cette impression. Peut-être est-ce dû aux souvenirs merveilleux qui y sont liés. Lors de cette visite, je me rappelle avoir vu des personnages bien habillés venus demander de l’aide au Seigneur Commandant des Enfants de la Lumière. Je ne rappelle plus ce qui a été dit ce jour là mais je revois nettement ma mère sourire en voyant mon air ébahi. Sur le chemin du retour, nous avons croisé mon père dans son bel uniforme de soldat. Il était beau. Lui aussi souriait.
Pendant mon enfance, beaucoup de monde venait chez moi. Mes parents semblaient très appréciés. Beaucoup de personnes que ma mère me disait être des voisins venaient leur rendre visite. J’avais rarement le droit d’aller leur dire bonjour. On m’envoyait dans ma chambre avec mon frère. Il m’arrivait quelque fois de désobéir et d’aller écouter aux portes. Je ne comprenais pas toujours ce que ses hommes, femmes racontaient. Ils parlaient bizarrement. Plus tard, je reconnus des accents d’autres contrées. Mes parents avaient donc des amis venant de loin. Les allées venues de ses étrangers étaient chose courantes. Il arrivait même à mon père de sortir à la nuit tombée. Parfois, j’entendais maman pleurer le soir en attendant mon père.
Mes parents ont été laxistes dans leur éducation pour une famille d’Amador. Ils ne m’ont pas inculqué cette haine et cette peur si profonde qui existe dans cette ville. Les Blancs Manteaux sont partout. Souvent, des rafles sont effectuées contre les Amis des Ténébreux. Malheureusement, pour eux, c’est la vie dans cette ville qui m’a contaminé. Je ne parlerais pas de haine mais plutôt de peur. Ses femmes qui sont liées à Celui-qu’il-ne-faut-pas-nommer. Des suppôts du Mal.
Mon frère a aussi été contaminé. Il a été embrigadé par les Blancs Manteaux. A l’âge de 16 ans, il obtient le droit de porter le Manteaux Blanc. Je les ai entendu parler de lui avec nos voisins, mes parents semblaient fiers de lui. Mais le soir venu, ma mère pleurait lorsque mon père évoquait Bran.
Puis, à peine âgée de 14 ans, je fus rattrapée par une maladie qui me cloua au lit pendant plusieurs jours. La fièvre me faisait délirer totalement. Mes parents avaient fait venir une femme utilisant des herbes pour me guérir. Malgré la douleur, j’avais comme une conscience étendue. J’avais toujours été très bonne psychologue. Il arrivait souvent que je sache ce que ressentait une femme ou un homme rien qu’en les regardant. Mais là, leurs sentiments semblaient s’inscrire en moi. Je pouvais ressentir une certaine anxiété de la part de la guérisseuse et de l’inquiétude provenant de mes parents. Tout cela se mêlait à la douleur si bien qu’une fois rétablie, j’en oubliais mes perceptions. Ma vie pouvait reprendre de plus belle. De temps en temps, j’étais sujette à des petits troubles de santé mais globalement cela allait bien.
Alors âgé de 15 ans, je fis la découverte de l’amour. Il se nommait Ethan. Il était beau comme un cœur et fort. Nous devenions inséparable et après plusieurs mois de réflexion, nous avions décidé de nous marier. Ethan était apprenti forgeron. Il aurait fini dans quelques mois. Nous attendions ce moment pour nous marier. Il pourrait alors travailler et subvenir à nos besoins. Mes parents trouvaient Ethan sympathique mais ne l’appréciait pas plus que cela. Ils ne me l’ont jamais dit ouvertement mais je pense qu’il n’était pas tellement d’accord pour notre mariage. A chaque fois que Ethan venait à la maison, je pouvais ressentir l’hostilité ambiante. Mais mes parents m’adoraient alors si ce mariage pouvait me rendre heureuse, ils ne s’y opposèrent pas.
Un soir, une femme et un homme frappèrent chez nous. La femme était encapuchonnée. Son visage était inapparent. Elle semblait soutenir l’homme. Celui-ci saignait abondamment d’une blessure au côté. Mon père soulagea la femme et emmena l’homme dans la chambre de mes parents. L’homme blessé avait très mal, je pouvais le ressentir malgré l’absence de signe sur son visage. Un visage taillé dans la pierre et sûrement pas habitué à sourire. Ma mère installa la femme à table et alla fermer tous les rideaux de la maison en regardant dehors avant de les clore.
L’inconnue alla s’asseoir à la table et ma mère lui proposa du thé que l’étrangère accepta. Je pouvais entendre un petit râle de douleur provenant de la pièce d’à côté où l’homme était. Les deux femmes restèrent silencieuses un moment avant que l’étrangère dit :
« Je sais que venir chez vous à l’improviste est une chose que vous devez trouver désagréable mais je n’avais pas le choix. Personne n’aurait accepté de m’héberger. »
« Vous avez bien fait. J’espère juste que l'on ne vous aura pas vu entrer ici »
Alors que la femme s’apprêtait à dire quelque chose, elle tourna la tête vers moi. J’étais pourtant bien cachée mais elle me vit. Je vis un visage sans âge. Elle était belle et effrayante à la fois. Beaucoup d’histoires entendues me revinrent alors en mémoire. La peur étreignit mon cœur. Mes membres étaient paralysés. J’avais la bouche sèche rien qu’en voyant cette Sorcière.
« Je crois que votre fille est un peu curieuse. »
Ma mère suivit le regard de l’inconnue et me vit. Je pouvais ressentir l’angoisse de ma mère et la froideur de la femme. Je me sentais si bien mais paradoxalement, leurs sentiments me frappaient avec tant de pertinence. Le regard de l’inconnue se fit plus insistant comme si elle fouillait dans mon passé. Je crus même ressentir un peu de joie provenant de l’Aes Sedaï.
Ma mère m’ordonna de remonter dans ma chambre. Je ne me fis pas prier pour remonter. Pourquoi une sorcière était présente dans notre demeure ? Mes parents fricottaient avec la Tour Blanche. Pourquoi ma mère était angoissée ? Elle doit pourtant savoir que les Sorcières sont interdites ici ?
Je ne sais pas exactement pourquoi mais une part inconsciente de moi me disait de fuir cette maison où rodaient des Aes Sedaï. Son regard à mon égard avait été tel que j’en pris peur. Qu’avais-je qui pouvait inspirer de la joie à une Sorcière ? Rien. Mais son regard et cette joie qu’était-ce ?
Je décidais de partir par la fenêtre et de me rendre chez le seul être qui pouvait me comprendre. Ethan. J’entrais chez son maître et le réveillais en faisant bien attention de ne pas éveiller les autres apprentis. Ethan descendit avec moi dans la forge pour que nous soyons plus tranquille pour discuter. Je me blottis dans les bras de mon Ethan. Puis :
« Que fais-tu ici aussi tard ? Tu devrais être chez toi. Tes parents vont s’inquiéter. »
« Oh non, ils ont forts à faire à raffistoler un… » et plus bas je dis « … un Lige. »
« Quoi ? » dit-il à haute voix.
« Chut ! Tu veux réveiller les autres. »
« Tu dois aller voir les Blancs Manteaux. Si un Lige est chez toi, sa Sorcière ne dois pas être très loin. Tes parents sont en danger. »
« Euh… je crois que ça va aller. Je ne veux pas que mes parents aient des ennuis. »
« Des ennuis, ils n’en auront pas à moins que… Attends, tu veux dire qu’ils savent qui sont ces deux personnes et qu’ils n’ont rien fait. Tu te rends compte que tes parents sont peut-être des Amis du Ténébreux. »
« Non, ils ne le sont pas. Ils ne peuvent pas l’être. Si on les arrête, ils vont finir en prison ou pire. Je ne le veux pas. »
« Amélissane, nous parlons de Sorcières. Il faut les dénoncer. Elles peuvent nous faire du mal à toi comme à moi. Elles doivent être capturées. »
« Non, Ethan, il ne faut pas. Ce sont mes parents, je ne peux pas faire cela. »
« Moi, je peux et je le ferais. »
« Si tu m’aimes, tu ne le feras pas. Ethan s’il te plait. » La peur au cœur, je sentis qu’Ethan était résolu.
« Je ne te laisserais pas faire. Je te l’interdis et je t’en empêcherais. »
Ethan commença à partir mais je réussis à le retenir. Il se retourna pour se dégager de mon étreinte et me gifla si fort que je ressentis une douleur intense et que je perdis connaissance.
A mon réveil, j’avais du sang à l’arrière du crâne, j’avais cogné contre la forge. Je partis en courant vers chez moi. Je me fis attrapé par la Sorcière juste avant d’arriver chez moi. Je me débattis tant bien que mal mais elle ne me lâchait pas et des liens invisibles semblaient m’interdire tout mouvement. J’étais terrifiée, j’étais entre les mains d’une Sorcière.
« Petite calme toi. Tes parents ont été trahis. Ton frère Bran est venu les arrêter sous le motif d'Amis du Ténébreux. Regarde. »
Effectivement, la Sorcière avait raison : des Blancs Manteaux sortaient mes parents enchaînés de chez moi. Je reconnu mon frère Bran parmi les capes blanches.
« Tes parents connaissaient les risques. Ils se sont faits prendre. »
C’était de ma faute. Si j’étais resté chez moi, rien de tout cela ne se serait produit. Il me fallait trouver un moyen de les libérer. Malgré ma peur, je dis :
« Pouvez-vous les libérer ? »
« Je pense que tu pourrais les libérer. Si tu me suis, dans quelques temps, tu pourrais revenir pour les sauver. Pour cela, il te faudra me suivre jusqu’à la Cité des Aes Sedaï et apprendre à devenir l’une d'entre elles. »
« Dans combien de temps pourrais-je être à la hauteur ? Pourquoi ne pas y aller maintenant ? »
« Tu es recherchée tout comme moi. Les Blancs Manteaux vont ratisser la campagne pour nous retrouver. Nous sommes des Amies du Ténébreux à leurs yeux. Penses-tu que tes parents en étaient ? »
« Ils disent que même le personnes les plus innocentes peuvent être des êtres maléfiques. Pourtant, je pense qu’ils sont bons dans le fond. Je ne sais pas pourquoi ils vous ont aidé mais ils devaient avoir leurs raisons. Mais je ne vous fais pas confiance pour autant. J’ai entendu trop de chose pour vous faire confiance. »
« Sont-elles vraies ces choses que tu as entendues sur moi ? Tu ne le découvriras qu’en venant avec moi à la Tour Blanche. »
Voilà comment, je partis en compagnie de Arianna Sedaï et de son Lige vers Tar Valon. Durant le trajet, Arianna Sedaï a essayé de m’apprendre à Canaliser mais en vain. Malgré tous mes efforts, je ne ressentais que du vide là où je devais trouver la Saidar. Là, la Sorcière m’a apprit que j’étais une Irrégulière. Qu’elle m’avait vu faire la première fois que je l’avais rencontré dans le salon de ma mère. Mais malgré toutes ses recommandations, en arrivant à la Tour, je n’avais jamais vraiment ressenti la Saidar.
Je suis une petite fille de 9ans, complètement paumée. J'habitais dans une petite masure dans les montagnes du sud ouest de Tar Valon et le Mont Dragon (perdu ?) avec mes heureux et chalheureux parents. Ils m'aimaient beaucoup, mais par un automne suspect, arriva un vent porteur de maladies. Mon frère, Ylan, avait deux ans de plus que moi, il m'embetait souvent, mais je l'aimais bien quand même, est mort le premier. Ensuite mon père a succombé, après des souffrances insupportables. Ma mère enfin, même après maintes précautions, n'avait su se sauvegarder mieux que moi, et clôtura le trio de la mort tragique. Moi, j'étais seule, l'hiver approchait et... je ne savais quoi faire de moi, d'eux.
Je décidais de marcher, tout simplement, la douleur ne m'avait pas atteinte, j'étais trop étonnée de toutes ces choses nouvelles, je ne les comprennaient pas. Puis par chance, ou malchance je ne sais pas, notre lointain voisin avait besoin d'un près deux quelques balles de foin, à ce moment là. Il me vit sur la route, et n'approcha pas la maison, même pas du hangard où était le foin. Je ne sais pas pourquoi mais comme j'avais survécu, il me jugeait innofensive. Il m'a ramené chez lui, sa femme m'a fait à manger, puis quelques jours plus tard une femme arriva, elle avait était employée pour m'emmener quelque part, ailleurs, loin, pour que je fusse adopter, pour me trouver une situation, pour ma vie.
Mais semblable à une employée de bureau au regard bovin, elle m'abandonna au pied d'un pont de Tar Valon, avec quelques vivres, mais pas de sous.
Je marchais, marchais, marchais. Par hazard, je butais sur un mur, complêtement déboussolée, érintée, épuisée, sale, gelée, ahurie, et toujours étonnée... j'étais une ombre. Je longeais ce mur... j'arrivais à une porte. Je décidais, indifférement, d'entrer.
Toute jeune encore, Miesko Inskha vit arriver dans son petit village des hommes de l’Impératrice, accompagnés d’étranges femmes vêtues de robes aux panneaux décorés d’éclairs. Elle ne se doutait pas alors qu’elle deviendrait l’une d’entre elles.
C’était des Sul’dam, des porteuses de bracelet. Elles commencèrent par réunir toutes les filles du village, puis les testèrent, une à une. Miesko frémit lorsque l’a’dam se referma sur son cou, mais uniquement d’anticipation. Elle ne ressentit rien. Alors que le bracelet…
Le bracelet éveilla en elle une multitude de sensations, toutes plus troublantes les unes que les autres. Son intérêt pour cette… chose qu’elle ne comprenait pas encore s’éveilla immédiatement, aussi ne versa t-elle aucune larme lorsqu’on l’emmena loin de sa famille, pour commencer son enseignement.
Et elle apprit. Avec ardeur, au début, puis avec plus de retenue, mais elle demeurait toujours si avide d’en savoir davantage. À l’aide de l’a’dam, elle pouvait désormais contraindre les damanes à lui obéir. Elle disposait de leur puissance.
Cependant, toute à sa fascination du Pouvoir Unique, elle ne parvenait pas à voir les damanes comme des animaux, les jalousait même de posséder cette force en elles. Pour Miesko, les dominer était une chose rassurante, car ainsi elle ne risquait pas de devenir leur proie, elle s’en servait comme on se sert d’une arme. Voilà tout.
Malgré cela, elle sut rapidement tout ce qu’elle avait à savoir et, devenue une Sul’dam confirmée, commença à son tour à arpenter Seanchan à la recherche de damanes, ou de porteuses de bracelet potentielles. Elle retourna même dans son ancien village, des années après, et c’est là qu’elle découvrit Jaëlle. La jeune fille était une Marath’damane ! Elle lui passa le collier et entreprit de commencer son dressage, après l’avoir renommée Ria.
C’est peu de temps après que l’appel pour le Corenne eut lieu, et qu’elles partirent toutes deux avec les Hailènes. On avait dit à Miesko que les Marath’damanes qui vivaient de l’autre côté de la mer étaient laissées en liberté, cela l’intriguait et la terrifiait plus qu’elle ne voulait bien se l’admettre…
Agée de trente-cinq ans, Miesko est une femme de taille moyenne, mince et anguleuse. Son visage aux traits réguliers semble émacié en raison de ses pommettes trop hautes, effet accentué par sa pâleur. Des yeux étirés, d’un bleu pâle, des sourcils arqués et une bouche pincée lui donnent un air supérieur et constamment méprisant. Ses cheveux sont blonds, sa démarche assurée. Pas spécialement belle, elle ne passe cependant pas inaperçue, et pas seulement en raison de son statut.
Je suis née pour être au coté de la Reine. Ma mère avait elle même dévouée sa vie à cette terre. Quand il fut découvert que je pouvais canaliser on décida de m'envoyer à Tar Valon mais je ne voulais pas quitter Ethenielle, celle qui était destinée a être Reine mais qui était a mes yeux ma soeur, ma soeur de lait.
J'ai tenté de dissimuler mes aptitudes aux Aes Sedai, en ne réussissant pas volontairement mes exercices. Je me disais qu'elles trouveraient une novice plus douée ailleurs et qu'elles se détourneraient de moi. Mais il ne faut pas espérer cela des Aes Sedai, elles n'étaient pas dupes et cela confirma à leurs yeux la puissance de mon don. De plus ma détermination me valu une réputation de forte tête, ce qui, je dois bien l'avouer, n'est pas loin de la réalité. Je peux être d'une infinie douceur envers ceux que j'estime mais je ne suis pas pour autant quelqu'un de faible. Voyant que je ne cèderai pas, les Aes Sedai m'assurèrent que je reverrai Shor Arbela, et c'est a cette seule condition que j'acceptais de les suivre à la Tour Blanche et de poursuivre mon apprentissage de bonne grâce.
Pendant des années, je developpais mes capacités a canaliser... je travaillais avec sérieux et rigueur en vue de diminuer mon temps a Tar Valon. Finalement l'on me proposa le Châle. Cela fut fait l'année du sacre de ma Reine. Ce n'est pas une coincidence le hasard n'existe pas chez les Aes Sedai. L'on m'envoya a Shor Arbela auprès de la Reine, pour assurer sa protection. A cette époque je ne comprenais pas. Rien ne menaçait Shor Arbela. Mais maintenant que l'on a attenté a la vie d' Ethenielle, je sais pourquoi j'ai intégré l'Ajah jaune.
Je suis née dans un petit village assez éloigné de la capitale où règne l’Impératrice. Mes parents étaient d’humbles paysans traitant leur terre avec respect et vivant de leurs récoltes. Très tôt je dus les aider aux durs travaux de la ferme. Je me dépêchais alors de les finir pour partir en escapade dans la région environnante et m’inventer un millier d’aventures toutes plus palpitantes les unes que les autres. Tour à tour j’étais l’Impératrice en personne régnant sur la cour des Neuf Lunes, une Chercheuse de vérité ou encore une guerrière de renom.
En grandissant, je laissai tomber ces jeux pour d’autres bien plus amusants. Mes grands yeux noirs frangés de longs cils, ma bouche bien dessinée et mes formes féminines naissantes me permettaient de profiter de la candeur de jeunes puceaux à qui la seule promesse d’un baiser faisait faire n’importe quoi. Mais aucun d’entre eux ne réussit à me séduire et à 20 ans mes parents se désespéraient de me voir mariée.
Et puis un jour, elle vint. Accompagnée d’hommes de l’Impératrice pour tester toutes les jeunes filles, elle nous réunit sur la place du village. Elle passa le collier puis le bracelet à chacune des jeunes filles alignées devant elle. Au bout de la file, j’attendais mon tour l’estomac noué. Elle arriva à ma hauteur, visiblement contrariée qu’aucune des jeunes filles n’ait réagi à l’a’dam, et me passa le collier. Je sus à l’instant où il se referma sur mon cou que la liberté dont je jouissais jusqu’à présent avait pris fin. Un air de satisfaction s’afficha sur le visage de la sul’dam. Miesko. Son nom me revint alors en mémoire. Je la laissai m’emmener sans réagir, jetant un dernier regard à mes parents, la fierté de voir leur fille choisie pour servir l’Impératrice inscrite sur leur visage.
Durant le trajet m’amenant dans un lieu inconnu, je sortis de ma catatonie et tentai de m’enfuir. La leçon administrée me laissa sans force pendant plusieurs jours et je compris enfin avec horreur toutes les implications de l’a’dam…Miesko me renomma alors Ria. Pendant plusieurs jours, je lui criai mon vrai nom mais les tourments qu’elle m’infligea finirent par avoir raison de ma volonté.
Au milieu de toutes ses souffrances, elle commença mon apprentissage du Pouvoir Unique et malgré moi, j’aimais de plus en plus les leçons et le plaisir que je te ressentais quand je laissais la saidar m’envahir. Ma soif d’apprendre grandissait de jour en jour, bataillant dans mon esprit avec ma soif de liberté.
Aujourd’hui la peur de sombrer dans la folie me transperce les entrailles. Ne pas oublier qui je suis est devenue une nécessité. Inlassablement je murmure tous les soirs dans le noir : « Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle… »
j'ai passé mes plus jeunes années dans la salle commune de l'auberge tenue par mes parents, à rêver aux vantadises des clients un peu avinés et aux histoires des ménestrels de passage, le dos réchauffé par le feu qui brûlait dans l'âtre, puis lorsque la soirée s'avançait, caché sous l'escalier au lieu d'aller dormir. Quelques années plus tard, j'aidais mes parents, en cuisine ou parmi les clients, mais toujours en laissant traîner mon oreille du côté de l'estrade sur laquelle se produisait la plupart du temps un artiste de passage.
J'étais donc le désespoir de mes parents, perpétuellement à moitié endormi pendant la journée et très peu assidu dans mes tâches quotidiennes. J'avais réussi à me confectionner des balles avec lesquelles je m'exerçais, l'esprit alors plus vif pour une activité qui m'intéressait bien plus que le métier d'aubergiste que tentaient de m'inculquer mes parents, ou que l'apprentissage des armes auquel s'adonnaient la plupart de mes amis. La seule personne qui manifestait un peu d'indulgence à mon égard était la sagesse du village, qui m'avait appris à lire dans les livres de la modeste bibliothèque familiale amassée au fil des années par mon père. je me souviens encore de son demi-sourire lorsqu'elle me regardait dévorer Les Voyages de Jain Farstrider, tout en affrontant du regard ma mère qui cherchait à me faire accomplir un travail plus productif.
Mon enfance est bien la seule période de ma vie dont j'apprécie le souvenir. A la mort de la sagesse, j'ai quitté mon village qui était devenu un peu étriqué pour mes appétits de grands espaces, après une dispute avec mes parents qui ne comprenaient pas mes désirs et qui auraient bien voulu me voir reprendre l'affaire familiale. "Comme mon père et son père avant lui!!", ce furent les dernières paroles que j'entendis de mon père, avant que la porte de l'auberge se referme sur sa colère et sur les pleurs de ma mère.
Je pourrais vous raconter les semaines et les mois que j'ai passés, errant à travers le pays, tentant de remplir mon ventre avec les chansons que j'avais apprises et avec les tours que j'arrivais à exécuter. Je pourrais vous narrer ma rencontre avec...
Mais je parle, je parle, et vous avez fini votre chopine! Allez, laissez moi vous en payer une autre, et buvez à ma santé, je pense que l'aubergiste aimerait mieux que je joue un air de flûte plutôt que je boive son vin.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
Je me nomme Aenor et je suis âgée d’environ 25 ans. J’ignore tout de mon passé. J’ignore qui je suis, d’où je viens, ni qui étaient mes parents que je n’ai jamais connus.
Le premier souvenir que j’ai c’est celui du village dans lequel j’habitais, vers l’age de 8 ans, à feu et à sang.
Je suppose que des personnes devaient s’occuper de moi mais je n’en ai plus aucun souvenir. Ce que je me rappelle c’est que lorsque le village fut totalement réduit en cendre j’étais la seule survivante.
Je me suis réfugiée dans une forêt pas très éloignée du village et là j’ai appris à vivre seule et à me nourrir tant bien que mal.
Après quelques temps j’ai découvert que je possédais un don très particulier et qui m’effrayait : celui de communiquer avec les loup. Lorsque je me suis aperçue de cette capacité j’étais pétrifiée de peur et d’appréhension. Mais avec le temps j’ai fini par m’habituer et j’ai finalement été recueillie par une louve et ses petits qui sont devenus ma mère et mes frères. Ils m’ont appris à vivre comme eux, à penser comme eux… et à chasser comme eux.
Je me suis vite aperçue que la part de loup en moi tentait de prendre le pas sur la part humaine mais j’ai toujours réussi à résister et à rester un tant soit peu une femme. A l’age de 18 ans environ j’ai décidé de quitter pour un temps ma famille et d’aller voir ce qui se passait dans le monde des deux-pates. J’ai fait le tour du monde. J’ai rencontré toutes les races.
Trois ans plus tard je suis retournée vers ma famille et un jour alors que je chassais, ma mère m’a averti qu’un autre deux-pates était dans la forêt où nous vivions et que lui aussi pouvait nous parler. Je suis donc allé le voir pour lui parler car je n’avais encore jamais rencontré quelqu’un comme moi. Il m’a dit s’appeler Erwan, qu’il était un ancien guerrier à la retraite et qu’il souhaitait terminer sa vie parmi ses frères. Il est resté quelques années avec notre meute et curieusement il s’est pris d’affection pour moi, comme un père envers sa fille.
Pendant le temps qu’il lui restait à vivre il m’a appris tout ce qu’il savait sur le monde des Hommes et m’as transmis son savoir des armes et du combat.
Puis avant de mourir il m’a confié que le monde allait changer, que l’ombre commençait déjà à s’étendre sur la terre des Hommes et que nous aurions à combattre une nouvelle fois le Ténébreux. Il m’a dit que je devais retourner dans le monde des Hommes pour trouver d’autres frères-loups et combattre l’ombre. Puis il est mort paisiblement.
Je suis donc partie à la recherche de mes frères pour accomplir la dernière volonté d’Erwan.
Mon nom est Jehane. Autrefois j'avais une famille, un foyer. J'ai grandi dans un petit village proche de l'Amadicia. Ma mère, dans d'autres parties du monde, aurait été la Sagesse de notre village. Elle savait soigner avec les malades avec les plantes, elle aidait les femmes en couches … D'ailleurs, elle me formait à lui succéder un jour. Mon fiancé était menuisier. Nous venions de nous marier quand tout a basculé. Notre maison n'était pas terminé aussi habitions-nous chez mes parents. Une femme est morte en couches et son enfant n'a pas vécu. Son époux était fou de rage et il est allé voir ces chiens de Blancs Manteaux et nous a dénoncé comme amis des ténèbres. J'étais sortie cueillir des plantes, ce jour-là. A mon retour, mon mari et mes parents étaient morts et des Blancs Manteaux brûlaient notre maison. Une voisine m'a vu revenir et m'a empêchée de me jeter sur eux, me sauvant ainsi la vie.
J'ai enterré les miens et je suis partie. Six hommes doivent mourir, peu m'importe où ils sont, ce qu'ils sont devenus, ils mourront de ma main ou moi de la leur. Depuis plusieurs mois je les cherche. Je ne connais que le nom de leur chef, Ehoral Alazur, mais leurs visages à tous sont gravés dans ma mémoire
Dans mes errances, j'ai appris à manier bâton et poignard. Un ménestrel, compagnon de route d'un temps, a bien essayé de m'apprendre son métier mais je chante comme une casserole et je n'ai guère d'oreille. Par contre, le jonglage et les acrobaties qu'il m'a enseigné me permettent de gagner de quoi vivre. Et ainsi, de village en village, je poursuis ma route.
Le monde change, je le sens. Ces rumeurs de Dragon dans le Murandy, la guerre est proche.
La guerre. J'ai toujours adoré ça. Depuis mon plus jeune âge, j'admirais les défilés des Enfants de la Lumière à Amador, lorsque mon père m'y emmenait. De la tribune des plus hauts nobles d'Amadicia, nous nous imaginions à la place de tous ces glorieux soldats, mon cousin Ehoral et moi. Parfois, lors des départs en campagne, l'armée de la Lumière passait par nos terres, à quelques lieues à l'ouest de la capitale. Nous nous précipitions pour les acclamer, et profitions du retour pour nous amuser avec nos gens dans les villages que nous traversions, des reflets d'armures étincelantes plein les yeux. Que de fois avons-nous ri en voyant ces paysans nous supplier d'épargner leurs récoltes ! Souvent je me félicite que mon âme si pure ait été récompensée en naissant chez une famille noble, dans un corps parfait. Mon enfance fut véritablement heureuse, et j'en garde aujourd'hui un fier souvenir.
L'adolescence me permit de développer ce corps exceptionnel qui est le mien. J'avais commencé à m'entrainer très jeune, et j'appris rapidement à me servir d'autres armes en plus de la simple épée. La puissance me plaisait beaucoup plus que la précision, car après tout, que l'on tranche un bras ou une jambe, quelle différence ?
Si je ne manquais pas de succès auprès des jeunes filles nobles, j'aimais à piocher parmi les classes sociales inférieures. Les jeunes gueuses de la région trouvaient entre mes cuisses de quoi remplir le ventre qu'elle prétendait vide. Les paysans ne semblaient toutefois pas souvent comprendre la chance qu'avaient leurs enfants. Aujourd'hui, la plupart de ces bâtards sont valets de ferme voire écuyers au château. Je n'ai jamais laissé les filles survivre à l'accouchement, afin de rendre service à la famille. Il est bien connu qu'une femme est moins rentable pour la même portion de nourriture.
Je suis entré chez les Enfants de la Lumière à l'âge de 14 ans, d'une part grâce aux recommandations de mon père et de mon oncle, d'autre part grâce à mon physique spectaculaire. A cet âge, je dépassais déjà la plupart des adultes, et ma force impressionnait tous les observateurs.
Mes premiers enseignements ne furent cependant pas si aisés que je ne l'avais pensé. En effet, j'appris vite qu'un minimum de réflexion tactique était nécessaire pour assurer une victoire au combat, en plus de la pure puissance de frappe.
Je me révélais finalement assez doué pour ce genre de choses, et je grimpais rapidement au grade de Caporal, dès l'âge de 18 ans. J'avais pris mon cousin Ehoral sous mon aile dès son arrivée, et nos chemins dans l'armée furent aussi liés qu'ils l'étaient dans notre jeunesse. J'impressionnais mes camarades par ma bravoure au combat et la justesse de mes décisions, souvent conseillées par Ehoral, qui fut toujours pour moi un solide appui.
Mon charisme commençait à s'affirmer de plus en plus, et je gagnais rapidement l'estime de la majorité de ma promotion. Je ne pouvais cependant éviter les jalousies, aussi certains couards firent-ils courir d'infâmes rumeurs sur ma mère, au sujet de ma ressemblance frappante avec mon cousin. En comptant sur mon pouvoir de persuasion, j'incitai alors les moins chaleureux de mes partisans à me dire qui était à l'origine de ces ignobles racontars. Les deux responsables ainsi désignés cessèrent leur carrière militaire dans les jours suivants pour rentrer chez eux, où je doute qu'ils furent reconnus.
J'appris dès lors l'efficacité d'une telle méthode, qui est celle que je privilégie encore aujourd'hui. Promu Sergent peu de temps après la réussite de cette affaire, je connus enfin mes premières campagnes. Il s'agissait d'une répression préventive contre les pillards des montagnes au nord, ces brutes qui vandalisaient nos terres et brutalisaient sans vergogne nos paysans. Nous leur fîmes payer ces exactions, et depuis le vent d'altitude n'apporte plus que des cendres qui fertilisent nos prairies. Juste retour.
J'ai gravi les échelons jusqu'au niveau de Seigneur Capitaine, Ehoral étant bien entendu mon premier Lieutenant. Depuis trop longtemps nous attendons de retrouver le parfum d'une véritable bataille. Les troubles à l'Est semblent enfin sonner le glas d'une décennie passée à purifier l'Amadicia et les terres environnantes du fléau des Amis du Ténébreux. Il est temps de frapper notre ennemi au coeur. Les villages à épurer ne seront que les petits plaisirs supplémentaires, et non plus le plus gros de notre occupation. Ehoral adore ce genre de petites disctractions, et même si j'avoue m'y ennuyer un peu, j'aime encore à l'accompagner de temps en temps, en souvenir de notre enfance heureuse.
<a href="http://www.pierre-de-tear.com/~amador/fiches/ehoral.php">Seigneur Lieutenant des Blancs manteaux </a>Multi
Depuis mon plus jeune âge, la guerre a toujours été mon occupation favorite. Bien avant d’avoir eu une épée en main je contemplais les hommes qui s’entraînaient dans la cours du château. Un peu plus tard lorsque j’ai eu l’occasion d’aller a Amador avec mon cousin Haesur et mon oncle, j’ai pu contempler de vrais soldats qui travaillent dans l’ordre et la discipline : les Enfants de la Lumière. Ce fût une révélation et à partir de ce jour j’ai su quelle était ma voie. Certaines fois, lorsqu’ils déplaçaient leurs troupes, nous avions l’opportunité d’aller les voir passer près de notre château et nous ne loupions jamais cette occasion.
Plus tard, vers l’age de 5,6 ans, je fus autorisé à suivre les nobles ainsi que mon cousin lorsqu’ils allaient inspecter le travail des paysans. J’ai très vite compris qu’ils sont pour la plupart bons à rien et qu’il faut sans arrêt les punir si l’on veut qu’il travaille. Au même moment j’ai commencé à m’entraîner avec mon cousin. Il était plus grand, plus âgé et plus fort que moi et je perdais la plupart de nos combats mais je n’en demeurai pas moins motivé pour apprendre. Je sus rapidement maîtriser mon épée aussi bien que la plupart des jeunes soldats de la garnison.
Mais mon avenir n’était pas de rester toute ma vie dans ce château. Ainsi lorsque mon cousin Haesur s’engagea chez les Enfants de la Lumière je n’ai pas hésité une seule seconde à la suivre.
Malgré mon jeune âge j’arrivai facilement à trouver ma place grâce notamment au fait que je réfléchissais plus que la plupart des autres recrues. Ainsi, conseillant toujours fidèlement Haesur, et profitant de son charisme, je montais en grade aussi vite que lui bien que restant toujours à un poste inférieur. Cependant ceci me convenais très bien car je savais qu’il avait besoin de mes conseils.
Un moment, je craignis pour notre réputation au sein du camp suite à certaines rumeurs propagées par des jaloux. Heureusement Haesur trouva le moyen de faire taire toutes les personnes qui parlaient de sa mère. Je pris d’ailleurs un certain plaisir à le regarder infliger le châtiment qu’ils méritaient à ces traîtres.
Ayant ainsi exercé une certaine pression sur les autres hommes, Haesur n’hésitait pas à menacer nos adversaires lorsqu’il voulait monter en grade. Ainsi il gravit les échelons pour arriver au grade de capitaine et me nomme son lieutenant pour le conseiller. Une fois à ce poste j’eu le privilège de diriger ma première expédition punitive auprès d’amis du ténébreux. Je me rappelle encore cette merveilleuse journée. Le ciel était bleu, et il n’y avait pas de nuages. Une sorcière nous avait été dénoncée par le mari de sa dernière victime ; une femme qu’elle avait lâchement assassinée durant sa grossesse. Je me suis donc dirigé vers cette maison avec quelques hommes, puis, après avoir assassiné les 3 occupants qu’elle comportait, nous avons fait un beau feu. Je crois que le meilleur moment de cette mission a été de voir la peur dans le regard de deux femmes qui observaient notre acte. J’ai hésité à aller les tuer elles aussi mais j’ai pensé qu’elles pourraient raconter la punition que reçoivent les Amis du ténébreux.
Depuis ce jour j’ai mené bien d’autres opérations mais je n’ai pas encore retrouvé ce sentiment de plaisir. Cependant je ne désespère pas. D’autant plus que nous faisons marche vers le nord pour en apprendre plus sur des rumeurs d’un faux-dragon. Cela sera sûrement une magnifique occasion de remettre dans le droit chemin de nombreux AdT.
Petit... *Grincement de dents fort sinistre* Petit et maladroit... *Le même, mais en plus fort, donc perceptible pour un natif des Terres Humides* Sous pretexte que j'ai parfois du mal à regarder les femmes de mon Clan dans les yeux sans avoir à lever les miens, et que je n'ai manifestement aucune chance de jongler tel un Menestrel, on s'est moqué de moi, et ce, depuis mon enfance... Mais j'ai d'autres atouts pour garder mon Ji, ce qui est la chose la plus précieuse que j'ai, à l'instar de tous les Aiels...
Mon Ji, et mon Toh envers mon Peuple, mon Clan, et mon Enclos... Personne de l'enclos Musara des Aiels Reyn n'est aussi robuste et fort que moi.
Et je ne me risquerais pas à perdre mon Toh pour me vanter...
M'enfin, ces quelques qualités, normales pour un Aiel, ainsi que mon obstination à rendre jalouses toutes les Pierres () de notre Terre Triple font que je ne dépare nullement sous le Toit de mes pairs, les Chiens de Pierre.
***
En bref : Shae'en M'taal (Chien de Pierre ) de l'enclos Musara des Aiels Rheyn, roux, yeux gris foncé, plutôt petit pour un Aiel (et donc d'une taille moyenne pour un habitant des Terres Humides)...
Le Lige d'Amyria, Danner, d'une quarantaine d'années, est un petit homme courtaud - plus petit qu'Amyria - mais extrèmement massif et musclé. La grâce mortelle des Liges ne s'exprime que quand il le veut bien, ou quand il manie une épée contre un adversaire de sa trempe.
Je suis Leara de l’enclos Haido du clan des Aiels Sharaad. Ma mère est une Sagette et je n’ai jamais mon connu mon père. Il est mort lors d’un règlement de compte avec ces chiens de Shaido.
Je n’étais pas une enfant facile d’après ma mère. Toujours à faire des bêtises avec les autres enfants et à son grand désespoir j’étais bien souvent la meneuse. Au fil du temps mes relations avec elle sont devenues difficiles, nous nous aimions mais nous étions trop différente. Elle voulait que je devienne une sagette et moi une Vierge de la Lance comme sa presque soeur. Je lui vouais une admiration sans borne et la suivait partout où je pouvais l’accompagner. A 15 ans ce fut chose faite, j’ai reçu ma première lance et depuis elle ne m’a plus quitté depuis. Un cadeau de ma mère…
Pourtant mon tempérament ne s’est pas calmé. Je continue à vouloir me battre avec n’importe qui dès que l’occasion se présente. J’éprouve le besoin irrésistible de me mesurer à un adversaire, et bien souvent ce dernier est un homme…
Aujourd’hui j’ai la chance d’accompagner mon clan et son chef dans les Terres Humides à la recherche du Car’a’carn…Peut-être que cette expérience permettra de m’apaiser…
Je suis née, il y a bientôt 18 ans. J'appartiens au peuple Voyageur, les Thutha'ans. Nous sommes parfois appelé les rétameurs. Je vis dans cette caravane selon la voie de la Feuille. Je chante, je danse, je suis heureuse, je crois. Nous cherchons le Chant, je me demande s'il existe vraiment.
Mais parfois, tard dans la nuit, je m'interroge. Pourquoi les hommes ne peuvent-ils suivre tous la même voie que nous ? Pourquoi nous craignent-ils ? Nous ne les menaçons pas. Notre voie est celle de la paix. Ce monde est-il voué à la violence ?
Né dans les bas-fonds d’Amador, je ne me destinais pas franchement au blanc des Enfants de la Lumière. Ma mère étant morte lorsque j’avais huit ans, je vivais seul avec mon père, médiocre tanneur que je méprisais au moins autant que les rats, dont notre pitoyable habitation était envahie. Et lui ne devait pas m’avoir en plus haute estime, puis qu’il ne s’adressait à moi que pour m’insulter ou me maudire. Aussi, dès mes treize ans, je passais le plus clair de mon temps dehors, avec les jeunes voyous qui rôdaient dans les coins mal famés du quartier. Bien vite d’ailleurs, je forçais leur respect grâce à mon esprit d’initiative et mon inventivité en matière de vol. Je ne rentrais chez mon père que pour dormir, et quelque fois pour le déjeuner lorsque je n’avais rien réussi à grappiller sur l’étal d’un marchand.
À quinze ans, la profession de tire-laine perdit de son intérêt à mes yeux, on se lasse de tout. Et comme aucun métier ne m’attirait, je finis assez vite par avoir besoin d’argent. Une fois, mon cher père m’ayant flanqué à la porte depuis quelques jours déjà, je fus cependant contraint de trouver un travail presque honnête dans une auberge miteuse. Il faut dire que je crevais trop de faim pour refuser le moindre sou.
Pendant près de cinq ans, je hantai les quartiers pauvres, allant de petits boulots en petits boulots sans jamais durer plus de quelques semaines. Mes patrons me trouvaient tous trop insolent pour vouloir me garder auprès d’eux bien longtemps, et beaucoup témoignèrent un besoin chronique de me taper dessus. Je pense qu’ils ne supportaient pas d’avoir un employé nettement plus brillant qu’eux, tant physiquement que spirituellement. Quoiqu’il en soit, je venais tout juste de me faire virer, et arborais un joli bleu au coin de la bouche quand une troupe de Blancs Manteaux me désigna volontaire pour une campagne dans le Murandy. C’est ainsi que je me retrouvai sous les ordres du Seigneur Capitaine Haesur Lassadar, en tant que soldat de deuxième classe. Et cet univers, loin de me déplaire autant que je le craignais, me parut assez proche de celui de mon adolescence. Restait à m’imposer de la même manière, ce que je fis sans trop de difficulté, au point d’être nommé Caporal plus rapidement que je ne m’y attendais.
Désormais âgé de vingt ans (plus ou moins, pour ce que j’en sais), je suis de taille et de carrure tout à fait normales, mais ma rapidité et mon agilité le compense largement. Quant à ma beauté, mes cheveux de lin et mes yeux d’un vert lumineux ont souvent attiré le regard des filles, et j’ai réussi par je ne sais quel miracle à garder intactes toutes mes dents ainsi que mon nez, malgré quelques bonnes rafales de coups.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi
Alias de Kyr
PNJ de l'armée aérienne du Corenne, sous le commandement de Samiane.
Julain
Il est chef d'équipe dans l'escadron de Samiane de l'armée aérienne du Corenne.
Il s'est toujours montré curieux et avide de savoir. Il aime se faire ses propres opinions et selon Sam', son plus grave défaut serait d'être un peu trop intéressé par les femmes.
Il chevauche Raiv, un Raken vert-bronze assez grand mais pas spectaculaire avec lequel il entretient une amitié très forte tout en gardant a l'esprit qu'il ne s'agit que d'un animal.
Ces temps ci, il se pose des questions a propos des sul'dam et damanes... Ces dernières sont elles vraiment uniquement des armes ? Il a fait la connaissance de Miesko et sa damane et compte bien comprendre le pourquoi du comment.
Jaline
Elle est seconde dans l’escadron de Sam. C’est la personne en qui cette dernière a le plus confiance.
Elle est disciplinée et pourtant très autonome. Elle sait commander efficacement ses troupes mais son coté « amour » est ce qui dérange sa supérieure. En effet, elle a tendance a attiser les envies de ses compagnons d’arme. C’est comme la petite sœur de Sam, elle est également un peu « garçon manqué » mais prend tout de même plus soin de son apparence. Elle a un caractère de raken enragé lorsqu’elle le souhaite mais reste un excellent soldat.
Elle chevauche Ky, un raken aux reflets jaunes qui se distingue des autres par une dentition impressionnante.
Elle compte sur le Corenne pour lui permettre de gagner du galon et prendre le commandement d’un escadron sans comprendre que Sam la garde volontairement avec elle.
Mara
Chef d’équipe dans l’escadron de Sam, elle a tendance a se laisser aller a ses pulsions charnelles, beaucoup trop au gout de Sam, mais en dehors de ca, c’est un bon élément, il suffit de faire attention à la composition de son équipe et rien ne la détourne de son devoir.
Néanmoins, Sam a un peu de mal à l’apprécier.
Miok
Second dans l’escadron numéro 2 de l’armée du Corenne.
Il est un peu prétentieux mais surtout, sur d’être indispensable ce qui le rend parfois exaspérant.
Mais il est vrai que grâce à son raken de petite taille : Buni, il est très utile pour les missions d’observation car en prenant suffisamment de hauteur il peut passer pour un simple grand oiseau. Surtout que la robe argentée de sa monture permet un camouflage naturel plutôt efficace.
Il a fait une formation d’espion chez les chercheurs de la vérité ce qui lui a valut des « connaissances ».
Kayly
C’est le jeunot de l’équipe de Miok, lui aussi, sur de lui, il peut être arrogant. Mais son sourire charmeur et ses attitudes agréables avec tous le font pardonner pour ca.
Il chevauche Jhu, un raken plus grand que celui de Miok mais a la robe également argenté et peut être plus « réfléchissante » encore que celle de Buni.
Grace à son animal, il compte bien prendre rapidement du gallon mais ce que lui reproche Sam justement, c’est de ne pas aimer réellement sa monture.
Hylom
Chef d’équipe dans l’escadron de Sam.
L’un des plus anciens des chefs d’équipe, il a une bonne expérience et est de bon conseil, son raken est assez âgé et bien qu’expérimenté, seul Hylom parvient à le chevaucher efficacement.
Hylom est balafré de l’oreille à la pommette, sourd d’une oreille, cela ne l’empêche pas d’être très utile durant les affrontements.
Moko
Chef d’escadron aerien dans l’armée du Corenne.
Nul ne sait grand-chose de son passé, elle n’a pas d’amour connu et se bat avec une telle hargne à chaque affrontement qu’elle donne l’impression de vouloir mourir.
Quand on a recruté les meilleurs pour le Corenne, il ne faisait aucun doute qu’elle serait de l’expedition. Elle ne se mêle que rarement au reste de la troupe mais est respectée par tous.
Elle chevauche Jaen, un gris cendré qui n’a rien d’extraordinaire mais qu’elle aime et dont elle prend extrêmement soin. Animal qui n’a pas peur lorsqu’elle le lance dans les pires combats et vole avec confiance.
Kail
Membre de l’équipe de Sam en tant que jeunot.
Un homme a l’ambition qui devrait l’étouffer, sur de lui et désagréable, il est du Sang et le revendique. Il est certain de son charme et de ses capacités, et il est le seul. Il chevauche un To’raken (ce qu’il vit très mal… Il est vexé le pauvre) et on dit que si Sam l’a placé dans son équipe c’est pour pouvoir garder un œil sur lui. Il est joueur mais peu buveur, il ne se mêle que rarement au reste des hommes sauf pour leur faire partager ses sarcasmes et tout le monde s’en porte bien.
Tisc
Chef d’équipe dans l’escadron de Sam.
C’est un excentrique, il doit surtout son grade à ses prouesses en vol, très habile, son raken est extrêmement bien dressé et efficace. Mais il est peu probable qu’il prenne encore du galon vu qu’il chevauche plus pour le plaisir et l’ivresse du vol que pour le service de l’impératrice. Il est tout de même discipliné et ne discute jamais un ordre même si il préfère que ce soient les autres qui aient a bosser.
En dehors du « boulot », c’est l’un des meilleurs amis de Sam qui apprécie sa franchise et sa légèreté, mais sur le terrain, son comportement l’a parfois poussée à bout.
Guabi
Chef d’escadron 2, il chevauche un grand bleu : Foén.
On raconte parfois que Sam et lui s'aimèrent. Mais rien n’a jamais été prouvé et aucuns des deux n’a montré de signes. La légende qui se transmet dans les airs est qu’il est toujours amoureux d’elle. Toujours est il qu’il est la voix de la raison, qu’elle tient (presque) toujours en compte ses conseils sur le plan militaire. Il lui est arrivé quelques anicroches avec la garde mais le fait qu’il soit un excellent guerrier au sol comme en vol, autant que sa lignée lui ont épargné d’être réformé ou dégradé.
Luji
Chef de l’escadron 4, il est imbu de sa personne et très fier.
Excellent soldat, discipliné et irréprochable au combat, il n’est pas spécialement agréable a fréquenter. Assez rustre mais considérant toujours qu’il est « haut dessus de ca », il est respecté mais peu aimé, ce qui semble lui convenir.
Il doit sa place à sa ligné, mais a déjà plusieurs fois prouvé qu’il était digne fils de son père.
Il chevauche Fenré, un raken imposant et violent a l’image de son maitre. L’animal est plutôt brutal pourtant Luji l’aime plus que tout semble t il.
Bon c'est plus pour le plaisir que par pure nécessité, mais on m'a signalé que j'étais difficile à suivre avec tous les noms de mes hommes.
Je suis Tormac, Ogier du Stedding Tsofu. Les Anciens m’ont surnommé « l’Impétueux », à cause de l’ardeur et de la fougue que je mets dans tout ce que j’entreprends.
Je crois en l’idéal et en l’héroïsme. Et j’ai envie de partir. Partir du Stedding Tsofu, et découvrir le monde ; les bons côtés comme les mauvais.
Je suis né ici-même, à Tsofu. Toute ma vie, je l’ai passé dans la monotonie de ce paysage. Évidemment, j’aime les arbres, j’aime le vent, j’aime également sentir cette rosée sur mon visage hirsute le matin ou le soir. Seulement je me dis que si le Stedding peut contenir tant de merveilles, alors le monde –oh combien plus vaste!- doit être au moins aussi beau que sur les gravures de mes livres ou que dans mes rêves si répétitifs. Et surtout, il doit valoir la peine d’affronter la si crainte Nostalgie…
On me compte, parmi les miens, comme un jeune Ogier, et les Anciens disent d’ailleurs que ça doit être pour ça que je suis si impulsif, et que je gagnerai en sagesse en vieillissant. La sagesse, je veux effectivement la gagner ; mais je ne souhaite pas celle des autres Ogiers, qu’il m’est arrivé d’appeler lâcheté. Je veux plus que tout rassembler connaissances, expériences, et donc savoir. Grâce à ces trois mots et à tout ce qu’ils impliquent, je deviendrai alors sage.
Je suis né à Tanchico. Mon père y était ferrailleur et ma mère est morte en me mettant au monde. Mon père vécut toute sa vie avec le souvenir de ma mère et son travail. J’ai donc toujours été livré à moi-même, les rues de Tanchico étaient ma seule famille. Très tôt je suis parti de chez moi, je voulais fuir l’image de mon père se tuant à la tâche, fuir cette vie et découvrir l’aventure.
Mes pas m’ont conduis jusqu’à Lugard dans le Murandy. J’y ai survécu en commettant quelques menus larcins. C’est en tout cas là-bas que je rencontra Blik, un gosse des rues comme moi, avec qui je me liai d’amitié. Nous sommes même très vite devenus comme des frères. A vingt ans à peine, la ville était à nous, autant de jours que d'aventures. Notre quotidien était rempli de femmes, de jeu, et de rapines. Nous nous jouions constamment des autorités, rien ne nous arrêtait. Jusqu’au jour où le Destin nous rattrapa ; personne n’échappe à la Toile tissée par la Roue.
Un soir nous nous étions tous deux introduits dans le manoir d’un noble de la ville. Ce-dernier avait une réputation d’homme mystérieux. Si il faisait tant de mystère c’est qu’il devait cacher quelque chose et pourquoi pas d’énormes richesses dans lesquelles nous pourrions nous servir… Malheureusement cet homme était en fait un ami du Ténébreux. Sans le sacrifice de Blik je n’aurais jamais pu me sauver. Par contre il eu moins de chance, je ne le revis qu’une semaine plus tard et je n’oublierai jamais les marques qui ornaient son cadavre ainsi que l’expression de souffrance qui marquait son visage. Le fameux noble, quant à lui, avait disparu sans laisser aucune trace. Je suis alors tombé dans une déchéance totale, la culpabilité me rongeait de l’intérieur. Le jeune homme insouciant et plein d’entrain des rues de Lugard était mort. Je décidai alors de quitter le Murandy et de remonter la pente petit à petit. Mes pérégrinations me menèrent jusqu’en Arafel, dans les Marches. Cette région convenait à mon humeur du moment, le climat rude, la Grande Dévastation à portée de main, je pouvais mener ma vengeance contre L’Ombre qui avait tué mon « frère ».
Je servis alors quelques années dans l’armée à Shol Arbela, la ville aux 10 000 cloches. J’étais de toutes les excursions en territoire ennemi. Mon agilité et ma vitesse me furent d’une aide précieuse et j’acquis une bonne maîtrise de l’épée ainsi qu’une bonne formation tactique. Mais la discipline et l’autorité régnant dans les Marches ont eu raison de moi, j’avais eu une vie trop décousue pour m’y habituer. Je repris donc mes quelques affaires et repartit sur les routes. J’errai désormais de tavernes en auberges. J’offrais mes services à ceux qui pouvaient se les payer. Escorte de négociants, un temps preneur-de-larrons dans l’Arad Doman et dernièrement mercenaire dans Cairhien, je vais où la Roue m’emmène. Mon sourire et ma gaieté sont revenus mais seulement en façade, pour mieux cacher ma seul attache : une haine implacable envers l’Ombre et ses représentants.
PNJ:
Roger
Ambassadeur de Tanchico
Petit homme humble et discret, Roger a débuté comme simple fonctionnaire. C'est grâce à sa pugnacité et son amour pour son pays que Roger a su gagner sa place parmi l'élite de la négociation dans son pays, il est désormais prêt à tout pour défendre les intérêts de Tanchico.
Alaïs : Aes Sedai de l'Ajah Rouge participant à l'expédition en Arafel. Brune de taille moyenne, avec un visage qui aurait pu être magnifique, sans les cicatrices le couturant résultat de vieilles tortures par les AdT. (Arg)
Colérique, nerveuse.
Capitaine Aloran:
Aloran est le capitaine en charge de la garde de la reine Ethénielle. C'est un guerrier d'environ quarante cinq ans.
Aesar Togita : Roi du Shienar. Un homme d'une cinquantaine d'année. Il est bon, fier et courageux, il a passer plus de temps en selle que sur son trône.
Alesune Chulin :
Conseilère de Ragan. Un dame du shienar d'une quarantaine d'année, elle est trés intelligente et le prince Ragan la prise comme conseillère.
Agrippine Sedai :Aes Sedai acariâtre de l'Ajah Jaune.
Brenna : Aes Sedai de l'Ajah Rouge participant à l'expédition en Arafel. Brune commune, particulièrement hypocrite. Elle déteste les Vertes et toutes les femmes ayant un quelconque rapport avec un homme (qui à dit gudu ? )
Souvenir d'une balade dans Tar Valon : Maître Catelan, aubergiste (une fille, Catrina, une femme colérique non-encore nommée) à Tar Valon, propriétaire du Chaudron (enseigne verte, lettres blanches). Doué informateur de dame Ysandell, dont il a connu les débuts scéniques au côté de son maître Tasilien. Fin amateur de bière et de vers. Un peu jaloux du Tonneau Désincarné depuis que sa ménestrelle préférée y passe le plus clair de son temps. Gros faible pour les jeunes et jolies jeunes femmes reprenant leur souffle de façon particulièrement expressive entre deux couplets.
Daendra Sedai
Aes Sedai de l'Ajah Blanche, originaire de Tear. Une brune au teint sombre et aux yeux noirs sévères, qui ne sourit jamais, froide et forte comme le doit une Soeur Blanche. Liée à Hennar Gaidin.
Seigneur Doranel:
Seigneur arafelin proche du trône.
Ethenielle Cosaru Noramaga:
Reine de l'Arafel. Elle a une quarantaine d'année. (je sais que dans le livre c'est le nom de la reine du Kandor, ce n'est pas une erreur, c'est fait exprés.)
Forgal Cargell :
Vieux maître d'arme d'Eltharion. Il a plus de 60 ans, mais on ne devine aucune trace de faiblesse en lui.
Kaelyn : Guerrier Aiel des Boucliers Rouges (Aethan Dor) d'une vingtaine d'années, meilleur à la lance qu'à l'arc, grand, roux aux yeux bleus.
Il lit beaucoup (trop), et donc un peu dans la lune par moment.
Keldrim Gaidin:
Lige de Masuri Sedai. Vieux Lige qui a joué un rôle important dans la vie d'Eltharion Gaidin.
Leara : Vierge de la Lance d'une vingtaine d'année de l'enclos Haido du clan Shaarad. Cheveux courts indisciplinés, yeux gris. Elle a tendance à chercher la bagarre dès que l'occasion se présente.
Masuri Sedai :
Aes Sedai de l'Ajah Verte, même force dans le PU qu'Amyria. Elle est arafelin comme son Lige Keldrim Gaidin.
Menoly Scydeines Sedai : étourdie comme une Brune... fourbe comme une Noire. Avide de savoir et de pouvoir. Une sorte de nonchalance et de distraction étonnantes et angoissantes dans sa façon de manipuler celui-ci, qui augmente avec la colère (mode Berserk, pouvant aller jusqu'à Berserkissime dans les batailles ultimes). Pousse des gollum gollum dès qu'elle a un angreal dans les mains. A disparu dans une débauche de pouvoir aux effets très scéniques... sans que l'on comprenne exactement ce qu'elle a fait pour disparaître en claquant des doigts, d'ailleurs... La Vilaine Méchante court toujours. Avec des bonus en air, feu, et esprit (oui, elle est aussi forte que lunatique. C'est dire).
Finalement, elle mourru, tuée par BatGab
Morwen Sedai:
Aes Sedai de l'ajah bleue amie d'Althéa Sedai.
Nicilia et Geldar, le couple maudit, les Bonnie and Clyde du Ténébreux : une Bleue- Noire et son Adt. Surpris en pleine romance par une novice et son futur Lige, facteurs déclencheurs de la célèbre bataille des cachots de la Tour (plus connue sous le nom de "Le Chaos de la Tour"). Spécialités ? L'Air, les craquements de doigts et les coups de boule. Geldar, s'il ne crève pas avant, finira borgne.
Finalement, Charon les a conduit à leur place.
Olivier Manfeld : Jeune seigneur de la région proche de Tar Valon. Son frère aîné, auquel il manque toujours un prénom, est Capitaine de la Garde de la ville. Il fait d'ailleurs partie de l'armée en route vers l'Arafel, et a donc laissé la gestion du domaine à son jeune frère, aidé de sa mère.
La trentaine, brun ténébreux et taciturne. Généreux mais discret.
Leur famille n'est pas la plus puissante de la région, mais elle jouit d'un profond respect. La réussite de l'aîné éclipse l'isolement du cadet, mais depuis que ce dernier a pris les armes pour de bon pour aller en Cairhien avec l'expédition, ça a claqué le beignet aux mauvaises langues qui restaient. Leur père a grandement contribué en son temps au développement de ses terres et au bien être de ses paysans (qui avaient été bien bousculés par le grand-père, un bon tyran comme il faut). Le domaine est principalement rural. Leur chateau est isolé au sommet d'une colline (avec des vignes sur les coteaux, et un village en bas), et aucune ville importante n'est sur leurs terres, seulement des villages plus ou moins grands (du hameau au bourg). Leur prospérité vient du fait qu'ils apportent énormément de produits agricoles aux seigneurs voisins qui pourraient en manquer.
Oniki Sedai :
Aes Sedai de l'Ajah Jaune, Acceptée en même temps qu'Amyria Sedai.
Ragan Togita : fils d'Aesar Togita, le roi du Shienar. Un homme du même age qu'Eltharion et un de ses amis d'enfance.
Renna :
Renna est une sul'dam qui accompagne le Corenne. Âgée d'une trentaine d'années, ses épais cheveux bruns et ses lèvres charnues lui donneraient l'air séduisant, si elle n'avait cette lueur dangereuse dans ses yeux très noirs, assombris par des sourcils fournis. Elle semble proche de Miesko.
Sahiro Hasegawa :
Seigneur de Fal Dara. Comme Forgal il plus de 60 ans. C'est un guerrier et un génie en stratégie militaire.
Setalle Anan
Coutirière/Lavandière en chef, responsable des tenues des Novices et Acceptées.
Jolie femme d'une cinquantaine d'années.
Shaigan Gaidin:
Lige de Morwen Sedai.
Dame Silvia XXX : Soeur de la première de Mayenne. Depuis la disparition de sa nièce, elle parcourt le monde pour récolter des informations.
Elle est une excellente diplomate, et un espion trés doué. Elle est claireemnt la voix de Mayenne pour tous, mais elle reste trés discrête, peu de personnes savent quel est son statut.
Sylaine Sedai:
Aes Sedai de l'Ajah Rouge participant à l'expédition en Arafel. Petite blonde boulotte, aimable.
Sylointe din Eira Deux Lunes : Pourvoyeuse-de-Vent de l'Atha'an Miere, 28 ans, conseillère de la Maîtresse-des-Navires (équivalente à la Gardienne des Chroniques pour l'Amyrlin)
Tamalia Sedai:
Aes Sedai de l'Ajah Rouge et Noire Conseillère de la Reine d'Andor.
Le Haut et Puissant Seigneur Thalame :
Chef des Hailènes, il préfère de loin s'occuper de lui-même que de plonger dans des plans de batailles. Il est âgé, et respecté chez les Seanchans, même parmis les autres membres du Sang, peut-être parce qu'il fait parti de la famille Royale - d'où sa tête entièrement rasée.
Il a un rôle assez décoratif dans le Corenne ; on sait que c'est en fait le Commandant Tarlic qui commande.
Torgen : un des capitaines de la garde de la Reine.
Vaihere Sedai :
Aes Sedai de l'Ajah Brune. Les Rouges pensaient qu'elle choisirait leur Ajah, mais à la surprise de toutes, elle se décida pour la Brune.
Un physique banal, des cheveux chatain et des yeux assortis encadrent un visage aigu, mélange de lunatisme et d'âpreté. Vaihere est plutôt caractérielle et cassante, surtout quand il s'agit d'hommes. Cependant, elle est *relativement* agréable avec les Novices et Acceptées.
Vaneva Sedai Aes Sedai de l'Ajah Brune, elle a été nommée Maîtresse des Novices. Elle est juste mais sévère, et croit en la vertu des punitions physiques.
Kylahn a été formé pour être espion, il est plutot maigrelet et pas un combatant exceptionnel bien que comme tous les enfants de la lumière, il est bon dans le maniement de l'épée, son arme de prédilection reste la dague (dans le dos des AdT par exemple) et le poignard de lancer.
Il connait quelques plantes qui empoisonnent et la facon de les utiliser mais cela se limite aux plus communes.
En dehors de cela, sa bonne éducation et son sens de l'observation font de lui un individu capable de se mêler aussi bien chez les bouseux qu'a la cour.
Il a le visage fin et pourrait être beau garcon si on ne lisait pas en permanence de la défiance et du mépris dans ses yeux.
En bon enfant de la lumière, il execute n'importe quel ordre qui lui est donné mais son orgueil est parfois ce qui le perd.
Cela fait environ 7 ans qu'il est engagé chez les BM et il semble avoir entre 25-28 ans.
Il a renié sa famille depuis longtemps et plus rien ne l'attache au monde a part peut être ce médaillon qu'il traine partout bien que peu sachent ce qu'il signifie.
Pépé Djak est le surnom que m’ont donné mes frères d’armes, mes compagnons dès mon jeune âge jusqu’aux guerriers de l’escadron dans lequel je suis aujourd’hui. Mon vrai nom est en réalité Parath Per Jakuth. Je suis né dans la cité de Seandar en 1972 N.E. Ma mère est décédée peu après ma naissance, elle était relativement fragile, atteinte d’une maladie inconnue d’après ce que m’a raconté mon père. Mais j’en ai déduit aussi que l’accouchement a dû épuiser ses dernières forces. Mon père, Shirath Per Jakuth, de Sang, était un conseiller auprès de l’Impératrice. Il lui était très dévoué et les privilèges dont il bénéficiait me laissent penser que l’Impératrice l’appréciait. Le décès de ma mère l’a beaucoup affecté. Je n’avais que 11 ans lorsqu’il a disparu, écrasé par un troupeau de grolms rendus fous par je ne sais quoi. Sur ordre de l’Impératrice, j’ai alors été intégré à la Garde de la Cours des Neuf Lunes pour y être pris en charge et formé parmi les enfants du plus Haut Sang. J’avais déjà un physique impressionnant et ma force laissait aussi déjà augurer beaucoup de promesses. Trois ans plus tard j’ai intégré la Garde Impériale pour y être entraîné aux armes, et pour développer mon physique et ma force. J’avais des qualités exceptionnelles au combat, l’épée devenait un véritable prolongement de mon bras puissant. Mes maîtres d’arme étaient impressionnés par mes capacités guerrières une arme à la main, ce qui m’a amené dès l’âge de 15 ans à prêter serment devant l’Impératrice. C’est un moment fort dans la vie d’un soldat, l’honneur de servir l’Impératrice, la Nation, et surtout pour moi, l’espoir du privilège de participer au Corenne. J’ai rejoint l’armée Impériale comme simple guerrier. Outre l’entraînement aux armes, je m’occupais de l’entretien de deux rakens, avant d’être amener peu à peu à être formé au vol. Là aussi, fortes impressions. Deux ou trois fois, pour une manœuvre trop brusque, j’ai failli être désarçonné et plongé dans le vide. Dans le monde militaire, voler sur un raken est une fierté autant qu’une distinction. Il m’a fallu des années pour maîtriser ma bête et, avec le temps, elle et moi dans le ciel sommes devenus « un ». Je l’ai nommé Cérès, je la respecte et elle m’est très docile. J’ai vécu ensuite avec beaucoup d’émotion l’annonce de notre affectation à un escadron de Hailènes. Pour moi, cela signifiait que je me rapprochais encore un peu plus du Corenne. Le chef de cet escadron, dans lequel je suis encore, se nomme Luji, c’est un homme dur. Mais peut-il en être autrement pour diriger des hommes vers la Reconquête ? La cohésion est forte entre soldats de notre escadron et ceux-ci m’ont rapidement adopté. Nous partageons tous cette flamme pour le Corenne. Marcher sur le continent et le réunifier pour l’Impératrice est une obsession, comme celle de regagner le rang de mon père par la bravoure et les actes militaires héroïques. Quelle occasion plus merveilleuse que la Reconquête pour exprimer par les armes cette ambition ?
Enfin, le grand jour est arrivé, nous embarquons sur le Navire Amiral. Avant d’appareiller, l’ensemble de l’équipage, tourné vers le quai, la main sur le cœur, regardant en direction de la Tour du Trône de Cristal, crie sa fidélité à l’Impératrice et à la Nation, ainsi que les trois serments.
Autres Compétences:
Equitation: +3 (il est Saldaean)
Flute : -3
Chant : -2
Cuisine +1
Grand et massif (1m95 pour 110 kilos), Harfang Vormorden a de longs cheveux noirs qui lui tombent jusqu'au milieu du dos, des yeux sombres et un visage plutot rude. Il ne sourie que tres rarement, et quand il le fait, cela a tendance a ne pas trop plaire a ceux auquels il sourie.
Il s'habille en general en noir, avec une grande cape a capuchon.
Etant Saldaean, il monte trés bien a cheval, et possede un étalon a robe noire, adapté à sa taille.
Il est agé d'une trentaine d'années
Harfang reste plutot discret sur son passé
Il lui arrive d'avouer etre un ancien seigneur Saldean, (Comte de Sayne)
Il dirigeait une citadelle située dans les contreforts des Monts de Dhoom, à World's end.
Chassé par une révolte de ses sujets, qu'il menait trop durement, il a deja vu deux fois le Croc du Dragon dessiné sur sa porte (d'ou 3 cadavres quelques jours plus tard)
Il explique ces crocs par la dureté de ses méthodes de commandement.
Etant prudent, et ayant de justesse vu le vent tourner, il est parti de ses terres avec une somme plutot coquette en pieces d'or.
Aujourd'hui, bien qu'a l'abri des difficultés monetaires, il peut accepter des jobs ponctuels comme assassin ou mercenaire (Contrat allant de la durée d'un raid a celle d'une campagne, mais toujours pour des actions ponctuelles et precises)
Pour visualiser plus precisement le personnage (physique et caractére), imaginez un "cocktail":
1/3 Kurgan dans Highlander (le 1er film, pas la série)
1/3 Chef des hommes-corbeau dans la BD "Le Troisiéme Testament"
1/3 l'Assassin dans le film chinois "l'Empereur et l'Assassin" (voir en particulier la scéne dans la forge)
La Roue du Temps tourne, les Eres se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légendes. La légende se font en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié lorsque revient l’ère qui lui a donné naissance. Au cours d’une Ere que d’aucun appellent Troisième, une Ere encore à venir, une Ere passée depuis longtemps, un vent se leva dans les plaines du Shienar. Ce vent n’était pas le commencement. Il n’y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant c’était un commencement.
C’est là que je suis née, il y a de ça un peu moins de quinze ans et que j’ai grandi heureuse, du moins autant que l’on puisse l’être aussi prêt de la Dévastation. J’ai passé mon enfance à Fal Dara, où mon père était capitaine de la garde. Pendant qu’il combattait, partant parfois des semaines, les hordes de trollocs qui périodiquement passaient la Brèche de Tarvin, ma mère nous élevaient mes cinq ainées et moi-même. Mon père était de toute petite noblesse shienarienne, les Alvorn, et avait épousé ma mère huit ans avant ma naissance, par amour alors même qu’elle était de naissance plébéienne, dentellière à Fal Dara. Quand mon père perdit son bras dans une escarmouche, nous nous retirâmes dans le domaine familial, un petit donjon et quelques fermes, proche de la Dévastation, trop proche hélas, comme nous en eûmes la confirmation quelques années plus tard.
J’avais onze ans lorsque nous nous sommes installés, et ne l’avons plus quittée depuis lors. Mon père dirigeait son domaine, entraînait les hommes à résister aux attaques trolloques tandis que ma mère faisait de mes sœurs et moi de jeunes demoiselles, nous apprenant, à broder, faire de la tapisserie,… même si dans le même temps mon père nous apprenait aussi à savoir tenir une arme. Le seul drame qui ponctua notre vie là-bas fut la mort d’une de mes sœurs dans de fortes fièvres qu’elle attrapa après avoir réussi par miracle à sauver mon jeune frère, né deux ans plus tôt, de la noyade dans la rivière gonflée par la fonte des neiges. Nous ne comprîmes jamais comment elle avait réussi à le sortir de là alors qu’elle même n’était pas mouillée, mais toujours est-il que si mon frère survécu, ma sœur mourut dans des fièvres telles qu’elle ne reconnaissait aucun d’entre nous.
Après cela, la vie repris son cours quotidien. Hélas, il y a quelques semaine tout cet univers familier fut détruit. La mi-journée approchait lorsqu’un des paysans est accouru en hurlant l’avertissement trop familier TROLLOCS ! Nous nous sommes précipités sur toutes les armes à portées de mains pour nous défendre, mais ce n’était pas un raid d’une dizaine de trollocs mais presque un Poing entier qui nous a attaqué. Horrifiée, j’ai vu tour à tour s’effondre mes parents et mes sœurs sans pouvoir rien faire pour les aider, trop éloignée d’eux par le combat. Cependant, alors que tous tombaient autour de moi, les trollocs semblaient ne pas me voir, ils passaient à côté de moi sans m’attaquer, sans même me regarder. J’hurlais de peur et d’horreur devant le spectacle qui s’offrait à ma vue lorsque je fus assommée par une poutre du toit de notre maison qui s’écroulait sous les flammes trolloques. Je sombrais en même temps que j’entendais commencer les cris de victoire des trollocs : leur festin pouvait commencer.
Lorsque je reviens à moi, j’était environnée des cadavres des miens à moitié dévorés, la tête et le tronc de mon petit frère à côté de moi semblant me demander pourquoi il était mort. Les Trollocs étaient partis continuer leur œuvre de destruction, s’enfonçant d’avantage encore dans le Shienar. Il n’en restait que leurs cadavres et quelques moribonds, portants sur eux des traces de griffures et morsures, les entrailles leur sortant du corps, la ripaille ayant dégénérée en combat comme souvent avec ces créatures. Aveuglée par les larmes, ma force décuplée par mon chagrin, je saisis une lance et achevait les moribonds, transperçant les morts, jusqu’au moment où je m’effondrais. Je remis les corps des paysans et de ma famille à la Terre, sortit des ruines de la maison ce qui pouvait m’être utile et partit, sans me préoccuper de la direction, ne cherchant qu’à fuir le plus loin de ces horreurs et de ces cadavres qui m’accusaient d’être encore en vie lorsque tous étaient morts. J’interrompis ma marche terrassée par la fatigue et une fièvre dévastatrice, qui me fit délirer trois jours durant puis repris mon avancée toujours plus loin, sans me préoccuper de la faim et la fatigue… Je devais fuir….
Equipement : épée bâtarde (à une main et demi) en acier dont la poignée est entaillée.
Arc cours d’Amadicia
Petite lance de cavalerie légère.
12 pièces d’argent et 20 de cuivres.
« Je m’appelle Zyred. Je suis né quelque part en Andor, dans un pauvre village dont vous n’avez jamais entendu parlé. Mon père était bûcheron et ma mère couturière. Nous n’étions guère riches mais nous vivions. J’ai travaillé très tôt dans les champs afin d’améliorer la recette de la famille ce qui explique mon endurance particulière. Notre voisin, Mr Tregor était l’un des chasseurs de notre village et il nous échangeait toujours de la viande contre les tissus bas marchés de ma mère ou les services de mon père. Parfois, il nous la donnait. C’était quelqu’un de bien Mr Trégor, c’est lui qui ma appris à chasser les bêtes et à suivre les pistes. J’étais assez doué, je dois l’avouer surtout dans la traque. J’adorais poursuivre le gibier pendant de longues heures et, lorsque le moment de la curée arrivait, j’étais toujours un peut déçu que ce soit si simple. Plus la traque était longue et complexe, plus j’étais heureux.
Je ne connaissais rien du monde extérieur et je n’imaginais même pas quitter mon village et ma vie misérable.
Mais la roue en à décidée autrement. Un jour, mon père est rentré en courant, terroriser. Il nous hurla de préparer nos affaires le plus rapidement possible, de nous préparer à nous enfuir. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu du ton le plus sérieux possible que Trégor, le Trégor qui m’a tout appris, qui nous a toujours aidé, était un amis du ténébreux.
J’ignore comment il l’a su, mais quand je vis les yeux fous de terreur de mon père, je sus qu’il disait vrais. Je couru à la remise, pris mon arc et mon poignard en os mais, quand je revint, il était trop tard. Trégor était là dans la cuisine, penché sur le cadavre de mon père, le fouillant, sûrement à la recherche d’un quelconque message indiquant son allégeance. Surmontant les larmes, j’utilisais les techniques de discrétion que cet ami des ténèbres m’avait appris et le poignarda d’un coup de mon couteau. IL se retourna au dernier moment et mon poignard se ficha sans ses poumons. Son visage était toujours celui du Trégor que je connaissais, mais déformé par la haine. « C’est impossible ! » avait il dit avant de mourir, « le grand seigneur de l’ombre m’a promis l’immortalité ! » Sur ces mots, je me jetais sur son épée et poignarda mon voisin jusqu'à ce que son corps ne soit plus qu’une masse de chair sanglante.
Puis, calmement, je me saisis de mon couteau et entailla la garde de son épée. Mon premier serviteur des ténèbres abattu, me dis je.
Et ce ne seras pas le dernier.
Car ce jour, je me suis jurer de traquer et d’éliminer tous les serviteurs des ténèbres. Ils périront tous par l’épée qui à ôter la vie à mes parents.
Je voyageais à la recherche de serviteurs de l’ombre. Toujours sur les routes, traqueur sans le sous. Au début, la tache était ardue. J’ignorais tout du monde extérieur et les amis des ténèbres sont souvent des gens puissants. Mais au fur et à mesure de mes escapades, j’ai découvert un don latent que j’ignorais posséder : je peux sentir les actions violentes. Je connais l’odeur d’un meurtre, d’un viol ou d’une bagarre. Les plus farouches amis du ténébreux possèdent même une odeur particulière. Durant trois longues années, j’ai traqué les serviteurs du ténébreux dont je pouvais détecter l’odeur et je les aie tués. Pour chaque adepte ainsi tué, je faisais une nouvelle entaille sur mon épée.
Je voyageais ainsi de hameaux en bourg, de bourg en village puis finalement de villages en villes jusqu'à ce que j’entende parler des Enfants de la lumière. C’était dans la ville de Salidar, une troupe de blancs manteaux patrouillait dans la ville. J’interrogeais l’aubergiste chez qui je logeais et il m’expliqua que les Enfants étaient une organisation extrêmement puissante et respectée qui traquaient et exterminaient les amis du ténébreux.
J’ai alors compris où était mon destin. Je me suis rendu en Amandor où je me suis engagé comme éclaireur des blancs manteaux.
Durant trois mois je me suis acquitter de ma tache. Je me sentais à ma place, à cheval, traquant les amis des ténèbres. En 3mois, j’ai gravé plus d’entaille sur mon épée qu’en cinq ans de traque.
Mais il y avait une chose qui me posait problème : Mon dont de flaireur. J’étais terrifier à l’idée que mes « frères » le découvrent et pensent que j’étais touché par le ténébreux. Cela m’a posé de nombreux problèmes. Quand on abandonnait la traque d’un ami des ténèbres, faute de trace, alors que je pouvais flairer sa piste. Où encore, quand je repairais un serviteur du Shayol Ghul dans une ville et que je ne pouvais le dénoncer, fautes de preuves. Finalement, un jour, je n’en tenais plus et je pris le risque d’en parler à mon supérieur. Après lui avoir énoncé la vérité, je me voyais déjà torturé par les inquisiteurs, et, je suis sur, cette idée lui traversa la tête un moment, mais il me regarda et me déclara d’un ton paternel que ce don était un cadeau du créateur et que, grâce à cela, aucun serviteur du ténébreux ne pourra nous échapper. Le soir, il en fit l’annonce aux autres frères.
J’avais conquis une partie de leur respect, et, le soir même, je fit la tournée des tavernes de la ville, enfin débarrasser de la peur de tout raconter une fois ivre.
Le lendemain, j’ai compris que mon destin était ici, j’avais retrouvé chez les enfants de la lumière ce que j’avais perdu : La confiance et une famille. »
Le devoir est plus lourd qu'une montagne, la mort plus légère qu'une plume.
Je me nomme Brihbald Gildedhelm, je suis un Enfant de la Lumière.
Je suis originaire de Tanchico au Tarabon, mon père Brihter Gildedhelm à fait partit de la garde de la Panarche à laquelle il a voué plus sa vie qu’a sa propre famille (il est mort dernièrement lors d’une émeute) et ma mère Jaena était une simple femme de soldat qui exerçait le métier de d’herboriste. Ayant souffert de la non considération de mon père, je m’exerçais à devenir aussi fort que lui pour qu’il me remarque. J’ai grandis en ayant une éducation basique pour ce qui est de la vie de tous jours, mais aussi en autodidacte en me confrontant avec la racaille qui peuple les rue sordides de Tanchico pour le reste.
Proche de l’Amadicia, les groupe d’Enfants de la Lumière était nombreux. Sur leur passage l’ordre était rétablit, et la chasse aux Ami du Ténébreux était mené. Mon enfance fut ainsi enjolivait par la vue des tenue immaculées de justiciers sans peur traquant l’Ombre. A l’âge de 15 ans, les Blanc Manteaux sont venus recruter dans la ville cherchant de nouveaux bras. Je me suis présenté et fut accueillit par les Enfants de la Lumière. Grâce à eux, j’ai appris la discipline et la rigueur, j’ai enfin eu l’attention d’un groupe qui est devenue ma famille. A partir de ce jour je me suis voué à la Lumière et la destructions de l’Ombre.
Je vais sur mes 18 ans et cela fait 2 ans que je chasse, j’ai découvert que les Trollocs et autre engeances de l’Ombre ne sont pas que des contes, raffermissant mon ardeur au combat. Mais les récents évènements comme l’annonce de la Résurrection du Dragon, il se trouverai dans le Murandy, ma profondément marqué. Je commence à me questionner. Ai-je fait le bon choix, pris le bon chemin, les personnes que nous avons purifié étaient-elles vraiment des traîtres à Lumière ? Je pers ma foi envers le Blanc Manteau après avoir vue les massacres perpétrés par la Main de la Lumière. Si le Dragon est vraiment réincarné, alors la Grande Bataille est proche, serais-je prêt ? Je me fait peur d’avoir c’est pensées et craint que mes compagnons ne le découvre ou pire la Main de la Lumière. Je continue de servir, mais sans conviction. Que la Lumière me vienne en aide.
Apparence : 17 ans – 1m80 – 75kg – cheveux noir tombant aux épaules – les yeux vert sombres. Un air de félin dans l’action, mais pour qui apprend à le connaître dans la vie aimable et avenant. Le regard perdu vers l’horizon. D’aspect plus qu’agréable à regarder, il a la peau légèrement bronzée et les muscles bien découpés.
Je suis née il y a à 18 ans sur la table de la cuisine de la sagesse d’un village du village du Nord de Kandor où mes parents s’étaient arrêtés pour que ma mère puisse accoucher. Mes parents fuyaient Amadicia et ses persécutions ; ce pays consacré à la lumière haïssant tout ce qui touchais à la sorcellerie, le fait que ma mère s’occupe de plantes leur avait paru toucher de trop près au pouvoir des Sorcières de Tar Valon.
Ils s’aménagèrent au Nord du village, tout près de la Dévastation, espérant pouvoir y vivre tranquille. Nous y vécûmes heureux pendant 10 ans. Ce fût l’année de mes 10 ans que ma vie fut détruite. Un jour de printemps, nous fûmes attaqués par des chiens noirs. Pris pars surprise, mes parents n’eurent pas le temps de se défendre. Les chiens se précipitèrent sur mes parents avec une vitesse fulgurante et leurs ouvrirent le ventre de leurs dents acérées. J’eut la chance de me trouver dans le grenier à ce moment là, et je dû assister à ce massacre sans rien pouvoir faire. Je vit les tripes de mes parents déchiquetées et d’autres organes multiples à moitié dévorés, et ces maudites bêtes se disputant les morceaux de ma mère…Je savais que les chiens s’en prendraient à moi, mais, par une chance que je jugeais incroyable à l’époque, les loups d’une meute de la forêt voisine arrivèrent au galop et il s’engagea un terrible combats entre loups et chiens. Je contemplait avec horreur ce massacre, voyant ces amis inespérés tomber les uns après les autres. Cependant, ils finirent quand même par vaincre, bien que forts réduits en nombre.
Moi, je restait là à pleurer devant les cadavres, lorsque le meneur de la meute me parla, m’appelant par mon nom de louve: Flaque de sang sur la neige les nuits où la lune est haute et que le vent fait craquer les arbres gelés. Il me demandais si je voulais rester ou suivre la meute dans la forêt. Je décidais donc de prendre un peu de nourriture et d’autres choses essentielles et partit avec les loups survivants m’abriter dans les bois. Là, j’y vécu 6 ans de manière très précaire, me nourrissant du résultat de nos chasses et apprenant à me servir de ce don.
Aujourd’hui, j’ai 18 ans et il y a 2 ans, le contact des hommes me manquant, je décidais de quitter mon refuge pour retrouver la civilisation. C’a m’enivrais et me faisait peur, mais je m’y suis habituée, et suis bien décidée à venger la mort de mes parents, accompagné de ma meute. Engeances des Ténèbres et Blancs manteaux prenez garde à vous ! Car si les premiers ont tués mes parents, les seconds en les chassant et désirant les brûlez vite sont tout aussi coupable et j’ai une dent contre eux. Ils payeront.
Histoire :
Je m’appelle Cagalli al’Mira, j’ai grandi avec ma famille dans les Marches mais mes parents sont parmi les rares survivants originaires de la Malkier dont il me conte souvent l’histoire et celle de son souverain. Mon père et mes 2 frères sont des guerriers tandis que ma mère est d’origine paysage. Je n’ai jamais connu rien d’autres qu’un paysage désertique et qu’un climat rude me forgeant ainsi un caractère solide. Voyant jour après jour, les ravages dus aux diverses incursions Trollocs, je me suis jurée de tout faire pour aider les gens dans le besoin en leur donnant des soins. Je suis aussi une redoutable pisteuse et pars souvent seule en forêt à la recherche de mes Simples.
A l’âge de 15 ans, je suis devenue l’apprentie de ce que les femmes du Sud appellent Sagette ou Guérisseuses, ayant acquis au fil des ans, une connaissance approfondis des Simples ou Plantes grâce à un don survenue suite à un malaise, c’est Jealla, une femme d’une quarantaine d’âgé aux cheveux blancs à l’air très dure mais avec un cœur en or qui me sauva à l’âge de 12 ans et qui me forma comme apprentie pour la remplacer dans le futur. C’est là que je fis la connaissance d’Asran, un jeune seigneur de mon âge. Fin tacticien et futur maître es Armes destiné à porter une épée avec un héros. Suite à cela, nous nous revîmes à plusieurs reprises et finîmes par tombés amoureux.
A 19 ans, une Aes Sedai du nom de Jealla de l’Ajah Bleue et son Lige Kira, après avoir entendu différentes rumeurs sur une jeune fille réalisant des miracles, me rencontre lors d’une de ses expéditions à la recherche de novices pour la Tour Blanche. Détectant un grand pouvoir, elle devine que je suis une Irrégulière et elle me demande alors de la suivre à la Tour Blanche. Après une hésitation et aussitôt encouragée par Asran et ma famille, j’accepte en me jurant de revenir dans mon pays.
Deux ans après, Asran arrive à Tar Valon pour poursuivre sa formation et dans l’espoir non-dit de devenir mon lige. Aujourd’hui âgée de 24 ans, j’espère très prochainement accéder au titre d’Acceptée.
Liste des PNJ
Asran al’Mira
Agé du même âge que Cagalli, Asran est un natif du Shienar. Guerrier et tacticien doué dès son plus jeune âge, tous ses maîtres voient déjà en lui, un jeune homme portant une épée avec un héron. Il doit la vie à Cagalli qui l’a sauvé de blessures mortelles dus à une bataille contre des Trollocs dans la Grande Dévastation. Récalcitrant au départ, il ne pourra résister à la détermination de cette jeune fille.
Il ira même à Tour Valon dans le but de se perfectionner en devenant Lige tout en la gardant dans l’ombre. Il est près à sacrifier sa vie pour elle sans hésiter.
Depuis tout petit, j’ai toujours vécu à la ferme. C’était une belle et grande ferme que la famille possédait depuis quelques générations déjà. Tout autour, il y avait des bâtiments plus ou moins grands. Nous nous situions dans les régions au sud des Marches. Nous étions assez isolés et ça nous convenait très bien. Aucun problème, ni avec les monstres au Nord des Marches, ni avec les humains. Tout le monde avait une tâche dans l’organisation et s’en acquittait sans rechigner. Avec les tantes, les oncles et les anciens, nous formions une communauté heureuse. Et tout cela dura de nombreuses années sans soucis, d’aucune sorte. Puis j’ai pris pour femme, la jolie Rosy. Nous nous étions rencontrés lors d’une fête au village le plus proche. Les fêtes étaient l’une des rares occasions ou nous pouvions rencontrés nos « voisins », et Rosy et moi ça a été le coup de foudre. Elle est venue habitée avec moi un an plus tard. Et il ne nous fallu pas longtemps avant de concevoir une jolie petite fille. Nous avons choisie de l’appeler Ménalie, qui était le prénom de la grand-mère, de Rosy. Et la Roue continua à tourner comme elle l’avait toujours fait, en nous laissant à l’écart des affaires du grand monde.
Mais la quiétude ne pouvait pas durer. Un été particulièrement chaud, un incendie à ravager nos terres. C’était la Nature, personne n’y pouvait rien. Il ne restait quasiment rien de nos habitations. La plupart des gens de ma famille et de notre communauté (qui s’était bien agrandie depuis toutes ces années) décidèrent de rester et de tout reconstruire. J’aurai fait certainement de-même, mais Rosy pensait qu’on pouvait en profiter pour rejoindre sa famille qui lui manquait. Ces-derniers avaient déménagé du village natal de Rosy pour aller dans une ville plus grande. Le père de Rosy s’y était vu proposé une place de forgeron. C’est ainsi que Rosy et moi, et Ménalie qui avait maintenant 14 ans, partîmes pour Denhuir. J’avais du mal à m’habituer à la vie citadine mais Rosy et Ménalie étaient toutes deux employées chez un tisserand et y étaient heureuses.
Un soir, alors que je rentrais d’une journée passé en forêt, je trouvais Rosy et Ménalie en train de prendre le thé avec une dame que je n’avais jamais vu auparavant. Rosy et Ménalie avaient l’air tendues. Cette dame était en fait une Aes Sedai, elle avait découvert un potentiel chez Ménalie et celle-ci devait la suivre à la Tour Blanche pour y suivre une formation. Alors Ménalie partie. Nous ne pouvions pas nous opposés à la volonté d’une Aes Sedai et sans formation Ménalie risquait de ne pas survivre à son pouvoir. Rosy ne se remit jamais de se départ. J’avais beau lui expliquer et la rassurer sur l’avenir de notre fille unique ça n’y changeait rien.
Jusqu’au jour où Rosy s’en alla à son tour. Je suis rentré un soir et je n’ai trouvé d’elle qu’un seul mot, disant qu’elle allait ramener notre fille. Je partît à sa recherche mais elle avait toujours un temps d’avance sur moi. Et un jour je l’ai enfin rattrapé. C’était dans une petite ville fluviale à mi-chemin de Tar Valon. On l’avait retrouvée le matin même, morte dans une ruelle près du port. La cause est encore, à ce jour, inconnue. Encore une fois le destion s’abattait su r notre famille. Je décidai alors de laisser ma fille aux bons soins des Aes Sedai, elles la protégerai mieux que moi de toute façon, et je partît. C’était un voyage sans but ni destination. J’allai par plaines et forêts sans jamais m’arrêter. Je vivais des produits de la Nature et depuis lors j’erre toujours…
Multie pourvoyeuse de vents. Damane rétive et rebelle
Mon nom est Seheine. Je suis née dans le clan Catelar, il y a de cela 17 ans. J’ai grandi comme tous les enfants de l’Athaan Miere, sur les bateaux en faisant mon apprentissage de mousse. Ma mère était d’un rang assez peu élevé sur le skimmer où nous vivions. Je n’ai jamais connu mon père. Ma mère ne m’en parlait qu’avec réticence mais de ce que j’ai réussi à lui soutirer et des conversations que j’ai surprises à bord, j’ai cru comprendre qu’il état étranger, d’un de ces pays où nous faisions régulièrement relâche. D’après les traits de visage des étrangers et les miens, j’ai déduit qu’il était sans doute de la côte est d’Arad Doman ou du Tarabon. Ma mère est morte alors que j’avais dix ans et j’ai grandi seule sur le vaisseau, travaillant comme mousse.
Dès mon enfance je me suis montrée travailleuse, exécutant tout le travail qu’on demande aux jeunes mousses sans rechigner. De par ma position particulière, sans famille et recueillie par le navire, je me sentais une obligation d’accomplir plus de travail que les autres en remerciement et en compensation de mon hébergement. Mon travail et mon désir de réussir m’ont fait remarquer de l’équipage qui apprécie cette volonté. Petit à petit, on m’a confié des devoirs plus difficiles, des tâches plus ardues.
Lorsque j’ai atteint l’âge de 14 ans, la pourvoyeuse de vents a commencé à me regarder d’un air étrange, à m’observer du coin de l’œil. Enfin au bout de deux jours à m’observer et me jauger du regard, elle s’est levée et m’a demandé de la suivre dans sa cabine. Elle s’est installée sur son siège et m’a regardée silencieusement pendant quelques minutes effroyables –qu’est ce que j’avais fait ?-. Enfin elle a pris la parole « A partir de demain tu ne sera plus mousse. » Mon sang s’est figé dans mes veines durant quelques secondes. « Tu sera mon apprentie et tu deviendra une Pourvoyeuse de vent. Tu as la capacité de canaliser le Pouvoir Unique en toi, ce qui fait de toi une Pourvoyeuse de vents. Mais ne le révéle à personne ».
Depuis ce moment, durant deux ans j’ai poursuivi mon apprentissage, devenant de plus forte chaque jour. Aujourd’hui, nous rentrons de Mayenne où nous avons vendu des porcelaines fabriquées par l’Amanyar et rentrons à Tremalking pour réparer le Vent-d’Ouest qui a récolté quelques avaries lors d’une tempête et nous recharger en cargaison. Les côtes sont en vues mais la Maîtresse des Voiles est inquiète. Depuis deux jours d’étranges oiseaux nous ont croisés et l’île est maintenant entourée de vaisseaux qui ne sont pas les nôtres, autant qu’il me semble à cette distance… Que sont ils ?
Kin shaa a été élevée selon la voie de la feuille par son père adoptif. Elle a vécu de façon insouciante au milieu de chant et de danse, tout en manifestant une grande prédilection pour soigner les gens et surtout les animaux.
Malheureusement sa caravane a été attaquée par une bande de trollocs qui ont déferlé un soir sans avertissement. Femmes, enfants, tous ont été massacrés. Son père et son copain/amant ont été tués sous ses yeux avec leur meilleur chien. Elle en a réchappé mais ne garde aucun souvenir. Elle a tout refoulé.
Depuis, elle a refabriqué un chariot avec les restes et malgré le choc et l'affaiblissement, elle a réuni et soigné les quelques animaux qu'elle a pu retrouvés. Elle a gardé un objet appartenant à chacun des membres de sa caravanes tués pour se les rappeler puis a repris le chemin une fois rétablie.
Triste et traumatisée, elle se pose des tas de questions. Si elle ne peux renier la voie de la feuille, elle pense à trouver le chant de manière plus "offensive" ne s'arrêtant jamais avant de l'avoir trouver.
Outre Sama, l'unique cheval de son chariot, elle est accompagné de Binette, vieux chien agé d'une quinzaine d'année, en syncope lors de l'attaque, ce qui l'a sauvé. Sourd et presque aveugle, il reste dans le chariot. Le deuxième rescapé, Valmar, est un corniaud un peu plus actif. Enfin, depuis quelques jours elle a recueilli un louveteau mourrant. Elle s'est mis en tête de le guérir et de lui apprendre à être pacifique, preuve que l'action des Tuatha'an marque le monde.
Elle recherche d'autres Tuatha'an, parce que danser seule au son de Binette, qui hurle à la mort des qu'il essaye de sentir quelque chose, c'est glauque. Elle a besoin de son peuple pour retrouver le gout de vivre et pour commencer plus activement sa recherche du chant
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Mon nom est Tristan Tallan. Je suis natif d'Amadicia. Je ne connais pas la date précise de mon jour de naissance. je pense avoir entre dix-sept et dix-neuf ans. Ma mère ne m'a jamais révélé le nom de mon père mais je pense que la bague que je porte au majeur de ma main droite lui appartenait. Il doit être mort... comme l'est ma mère, Douriane. J'avais quatre ou cinq ans lorsque des brigands ont investi le hameau où nous vivions, ma mère et moi. Elle a eu le temps de me cacher mais j'ai assité à tout ce qu'ils lui ont fait subir. Depuis je n'ai pas prononcé un seul mot. Quelques jours plus tard, un vieil homme est venu au village. Il avait entendu parler du massacre et venait voir si sa fille avait survécu. Il n' a trouvé que son petit-fils, prostré, à demi mort, près du cadavre de celle-ci.
Mon grand-père s'est donc chargé de mon entretien et de mon éducation. Il n'était pas riche mais c'était un ancien guerrier. Il m'a enseigné l'art de l'épée. Il m'a dit une fois que j'étais aussi bon que mon père mais il a refusé ensuite de m'en dire plus sur lui, sinon qu'il était mort. Un de ses amis, musicien, m'a appris à jouer de la flûte. "La musique est un langage souvent plus expressif que les mots" m'a t-il dit.
Mon grand-père a suivi la loi commune aux humains et a rejoint sa fille dans la tombe. je me suis retrouvé seul voici quelques mois. J'ai quitté la petite maison où nous vivions tous deux dans les faubourgs de Tallan et comme je n'avais pas de nom, j'ai adopté celui de la cité. J'ai vendu nos quelques biens pour m'acheter un bon cheval et avoir suffisamment d'argent pour une année, sans être gourmand. Je n'ai gardé que mon épée et celle de mon grand-père. J'ai quitté l'Amadicia pour voyager.
Ellishanor, 19 ans: Je suis native d'un petit village d'Andor ou ma mère, ancienne femme "légère" du village avait une réputation spéciale auprès des villageois et des clients de l'auberge. Elle s'est ensuite rangée auprès d'un honorable marchand en oubliant tout ce qui faisait partie de son ancienne vie, ma soeur et moi comprise. Objet de mépris de la part des villageois, j'ai très tôt appris à me battre et à me venger en délestant les gens de leurs biens et cela me sert bien depuis que notre mère nous a virées du village. Ma soeur et moi avons pris des chemins différents et je n'ai pas plus de nouvelles d'elle que de ma charmante mère. Ne sachant pas trop ou aller, j'ai décidé de retrouver le père qui nous avait abandonnés, responsable pour moi du sort de ma mère. Selon ses dire, c'était "un crétin qui se pavanait avec une épée avec un oiseau dessiné dessus. Ridicule." Je n'avais même jamais pensé à lui demander son nom si bien qu'à part un pendentif, je n'ai pas d'indice.
J'erre donc par ci par la, sans trop de but que de voler les gens au hasard. C'est une méthode toute personnelle pour classer les gens que je rencontre, entre aveugles qui ne remarquent rien et autres un peu plus fréquentables. Je n'aime pas beaucoup la gente masculine (gros lourds qui paradent avec des épées, gros lourds clients radins de filles d'auberges, gros lourds marchands...) et je n'ai confiance en pratiquement personne. Pourtant, si je voie quelqu'un que j'estime dans la panade, je suis prète à l'aider, rien de mieux à faire en vérité.
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
-Qui suis-je ?
En voilà une question, manant. Qui ne connaît pas le seigneur Penaguila ? Maître de Keraguil. Sachez, jeune cerf, que je suis connu du Tarabon au Cairhien pour mes conquêtes féminines. Il faut dire que la nature à été généreuse avec moi en me confèrant ce charme, cette prestance, ce magnétisme sur les femmes, que certains apparentent presque à de la magie. Les sots !
J’ai grandi dans une famille aisée d’Andor, une famille dans les faveurs de la reine. J’ai d’ailleurs été envoyé à la cour dès mon plus jeune age pour y recevoir mon éducation. Je n’ai jamais manqué de rien. Ayant été initié aux armes avec les enfants princiers, j’ai longtemps cru ne pas avoir de talents dans se domaine. Par la suite, je me suis rendu compte que le fait de m’entraîner avec le prince lui-même, oui monsieur, y était pour beaucoup.
En effet, mes rapports avec certaines femmes m’ont valut de devoir croiser le fer un nombre relativement important de fois. Je dois reconnaître sans faire usage de vantardise, que j’ai rarement été malmené dans un duel. Je ne prétends pas être un guerrier, je ne connais rien de la guerre, si se n’est les figurines avec lesquels je jouais étant enfant, mais en combat singulier je suis largement capable de tirer mon épingle du jeu.
Enfin vous l’aurez compris, une vie rêvée, jusqu’au jour, (oui il y en a toujours un, personne n’y échappe), où les premiers maux de tête firent leurs apparitions. Je ne fis dans un premier temps que très peu de cas de ce mal de tête, mais cela allait en s’accentuant, jusqu'à ce que j’entende des voix. Enfin, non, pas des voix plutôt des impressions, des sentiments, de manière très prononcée.
Je me crus malade et pris quelques jours de repos dans mes appartements. Le mal ne passât pas, au contraire il s’accentuât encore un peu plus ; ce fut comme un appel dans mon esprit, un appel m’ordonnant de partir, de rejoindre des proches, ma familles, mes frères. Je n’ai pas de frère, mes plus proches parents sont près de moi au quotidien. Je ne comprenais pas se qui m’arrivait.
Je pris ma décision, j’allais partir, seul, à la recherche de mon mal. Je fis l’annonce de mon départ à la cour. Le jeu des maisons le veut, tous les hommes mariés loin de leur femme engagèrent des mercenaires pour s’assurer que ce ne serait pas leurs femmes que je m’en irais rejoindre. Les autres firent des hypothèses quand à qu’elle courtisane me suivrait. Toujours est il que je partis avec comme seul baguage, mon épée et une bourse largement garnie. Je ne pris pas mon cheval, je suis un cavalier passable mais je n’aime pas particulièrement les chevaux et je n’étais pas pressé.
Après seulement deux jours de marche, alors que j’entrais dans une forêt, ma tête me fit mal. « Aide-moi » « cours » j’entendais ses phrases émanant d’une autre personne. Je percevais également son état d’esprit, il était paniqué, il sentait la fin arriver mais il gardait l’espoir et sa fierté. J’eus fugitivement de l’admiration pour cet homme, il était tellement fier et en accord avec lui même. Je courus, tout en courant je me rendis compte que je savais que je courrais vers lui.
Je débouchai dans une clairière, où trois hommes à cheval encadraient un loup qui semblait être épuisé et avoir beaucoup courut. Se qui me sidérât c’est qu’il me regardait avec l’air de me connaître et d’ailleurs moi aussi je le connaissais, « aide-moi ». C’est a se moment que je compris.
« Bien le bonsoir, mes seigneurs puis-je savoir pourquoi vous donnez la chasse à mon chien ? »
Ce n’était effectivement pas très crédible à la vue de cette bête de près d’un mètre de haut avec des crocs de la taille de petits poignards et des yeux luisants jaune-or.
« De quoi nous parlez vous voilà bien trois heures que nous pourchassons cette bête au travers la forêt » me répondit un des hommes. Alors que celui le plus éloigné de moi lançait sa pique en direction du loup. Le loup qui lui tournait le dos ne pouvait pas le voir. Je criais, pas à haute voix mais dans ma tête et c’est alors que quelques chose d’extraordinaire se passât, le loup m’entendit. Je le vis dans ses yeux, il comprit et fit un bon sur le coté. Je déguainai et nous nous mîmes a danser le loup et moi. Je dis danser car j’ai entendu dire que certaines personnes appellent leurs combats, des danses. Dans ce cas de figure c’était une danse en duo, certains disent que quand deux frères se battent ensemble ils entrent en symbiose, ce fut pareil, le loup et moi nous dansions dans une harmonie parfaite. Ce fut une tornade pour nos adversaires, aucun n’eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait.
C’est ainsi que j’appris que j’étais « un frère loup ».
Celui-ci me dit s’appeler Nuit.
Je suis une Perdue. Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas choisi, même si je me dis que tout ce qui fait ma vie n’est pas arrivé entièrement par ma faute. Mes parents sont ceux que vous appelez avec mépris des Rétameurs. J’ai des souvenirs du mépris des villageois à notre encontre et de la peine que j’éprouvais alors, sans comprendre. Déjà je me posais plus de questions que la plupart de mes insouciantes amies.
Un jour, mon frère et moi sommes partis cueillir des baies dans la forêt où notre caravane s’était arrêtée. Nous avons du trop nous éloigner car nous nous sommes perdus. C’est là qu’un chien errant m’a semblé débouler de nulle part, nous menaçant en aboyant. Mon tuatha’an de frère s’est mis devant moi, les mains ouvertes, dans le but de s’offrir au chien pour me protéger. Le chien s’est jeter à sa gorge. Je sais que, selon la voie de la feuille, j’aurais du fuir. Sans réfléchir, j’ai mis la main sur un gros bout de bois et j’ai commencé à frapper la bête. D’abord sans conviction, puis, effrayée par les cris de l’animal, de plus en plus fort. La bête s’est retrouvée morte, et moi couverte de sang, sous le regard horrifié de mon frère. Je devinais sans mal ses pensées. Mieux vaut être tué que de se servir d’une arme. Dans mes mains, le bâton ensanglanté reflétait toute l’horreur de cette transgression. Mon frère en parla au Madhi et à mes parents et j’eus droit à des leçons et de beaux discours teintés de mots de réconfort. Mais pour mon frère, j’avais empêché le sort de le faire mourir en bon tuatha’an, j’avais tué, je n’étais donc plus sa sœur. Quelque chose se brisa en moi cette année là, l’année de mes onze ans. Ils oublièrent vite cette aventure, tous préoccupés par le Chant, mais moi, je ne pus jamais oublié se sentiment de pestiféré qui m’avait envahi ce jour là. J’étais une mauvaise tuatha’anne et je grandis en mauvaise tuatha’anne.
Quand j’ai eu seize ans, mon frère s’est marié et est très vite devenu père. Mes parents et moi sommes allés dans sa roulotte, il tenait alors sa petite fille dans ses bras avec un sourire radieux. Je ne l’avais jamais vu si heureux. C’est la que j’ai compris que j’avais fait quelque chose de bien en lui sauvant la vie. Leela n’existerait pas et n’aspirerait pas la vie à belles dents. Ma poitrine fut libérée d’un poids pesant depuis trop longtemps. J’ai senti que ma caravane avait tort, et que je n’hésiterai pas à tuer une seconde fois pour protéger ceux que j’aime. Je quittais la caravane le lendemain, devenant pour ma famille et mes amis une Perdue. Une perdue… Qui erre depuis, de villages en villages, à la recherche d’une certaine sérénité. De mon éducation tuatha’anne, je retiens l’envie de sauver les autres, pas en recherchant un hypothétique chant, mais en agissant concrètement.
Je suis un bon artisan, ce qui me permet de gagner ma vie malgré la méfiance des villageois, mais pas de me sentir à l’aise au point de m’installer. Je me sens mieux avec les rares frères loups ou les autres errants que j’ai rencontré au hasard de mes pérégrinations. Les rumeurs de guerre et de dragon réincarné que j’ai glané dans les villages me disent que je dois prendre part activement à la lutte contre le ténébreux afin que le monde soit sauvé. Ainsi je gagnerais le droit de me poser, de revoir ma famille et de vivre ma vie.
Alback est né en Amadicia. Fils unique d’un couple de nobles provinciaux, il eu malgré tout la chance de faire son éducation au château à la cour du roi.
Malheureusement doté d’un physique plutôt ingrat, il réussit néanmoins à devenir la coqueluche de ses tuteurs et la mascotte des courtisans grâce à ses capacités intellectuelles et son charisme. Dès son adolescence il se fit un cercle d’amis très influents et acquis à l’âge de 19 ans autant de pouvoir qu’un aussi jeune homme pouvait en obtenir. Il devint même un des plus jeune conseillers du roi.
Les activités physiques ne l’ont jamais vraiment attiré mais il cultivait tout de même aussi bien le corps que l’esprit. C’était d’ailleurs un excellent cavalier et peu de gens pouvaient lui tenir tête quand il était armé de sa rapière et de sa dague.
Cependant son ascension vers les sommets connu un triste arrêt. Il était de notoriété publique qu’Alback avait toujours fait preuve de chance. Mais lorsqu’il fut miraculeusement sauvé d’une chute de cheval c’en était trop pour les Blancs Manteaux qui commencèrent à le traiter d’Ami du Ténébreux. C’est au même moment qu’Alback compris que son don allait beaucoup plus loin qu’une simple chance : il avait le pouvoir de canaliser ! Depuis lors il disparu sans laisser de traces. Il choisit l’exil par peur de son pouvoir et on entendit plus parler de lui en Amadicia.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Bien que le titre de Iarl (Comte dans l’ancienne langue) ait indubitablement été porté par ce jeune gradé des enfants de la lumière, on ignore son vrai prénom.
Selon les informations que nous avons pu rassembler, il fut un le fils d’un petit comte possédant quelques terres en Tear.
Voilà son histoire tel qu’il nous l’a conté :
Je suis né dans la modeste villa de mon père. Ma mère est morte en me mettant au monde. Malgré cela, j’ai vécu une existence paisible durant toute mon enfance, mon père ayant rapidement surmonter son chagrin. J’étais très proche de mon père. Je n’étais pas l’aîné, j’avais une grande sœur, mais étant le premier enfant mâle de ma famille, c’est moi qui aurais du hériter des terres de mon père.
Mais la roue en a décidé autrement.
J’avais treize printemps quand mon père s’est découvert le don de canaliser. A l’époque, je ne comprenais pas encore tout ce que cela impliquait mais ma sœur était terrifiée. Mon père m’a fait jurer de ne rien dire à personne.
Mais petit à petit, l’état de mon géniteur s’est aggravé. Il lui arrivait de plus en plus souvent de parler tout seul et, souvent le soir, de rire à haute voix d’un rire puissant et dément. Il lui arrivait aussi d’appeler ma sœur par le nom de ma mère.
Mais dans ses rares moments de lucidité, il nous faisait jurer de ne rien dire, de garder le secret.
Petit à petit, ma sœur et moi avons du apprendre à gérer les terres, à mentir pour que personne ne se rende compte de rien et à supporter les crises de folies de plus en plus fréquentes de mon géniteur.
Jusqu’au jour où, je venais d’avoir 17 ans, ma sœur 19, des femmes en rouges sont venus pour mon père. Des Aes Sedai. Elles ont demandé à mon père de l’accompagner afin qu’elles mettent fin à ses souffrances mais il à refuser. Elles ont tenté de l’emmener de force mais mon père s’est débattu. Il était assez fort pour se dégager mais pas pour les vaincre. J’ai assisté à l’étrange combat de ma cachette, trop terrifier pour oser intervenir, jusqu’au moment où, visiblement comprenant que le combat était perdu d’avance, mon père s’est suicidé à l’aide du saidin. Incapable de discerner les flux du pouvoir, je crus que les Aes Sedai l’avaient éliminé.
Sortant de ma cachette discrètement, je suis parvenu à m’enfuir dans les bois proches avec mon cheval.
A 17 ans, je venais d’assister à la mort de mon père.
Ne sachant où aller, je me suis rendu à ma « cachette » connu seulement de ma sœur et moi afin d’attendre ma frangine.
Elle était déjà là bas.
Je me souviens m’être jeter dans ses bras en pleurant, bredouillant l’histoire de meurtre de mon père entre des crises de larmes.
Mais je me souviens surtout de sa voie assurée, du moins en apparence, de son ton décidé lorsqu’elle m’a appris qu’elle avait rencontré ces Aes sedai en ville et qu’elle avait trahi son serment en dénoncent mon père, qu’elle avait eu peur qu’il ne devienne fou et détruise toute la maison et ses alentours, qu’elle avait guidé ces Aes sedai jusqu’ici…
Et pire que tout, elle me révéla d’un ton excité que l’une des femmes en rouge l’avait testée et qu’elle avait reconnu en ma sœur une femme capable de canaliser qui avait le potentiel pour devenir une Aes Sedai très puissante et qu’elle avait l’intention de partir à la tour blanche afin d’être formée ! Et elle eut même l’audace de me proposer de l’accompagner afin de devenir lige !
J’en restais bouche bée. Je refusais d’y croire. Le monde s’effondrait autour de moi, toutes mes certitudes envolées. Mon père mort, tué par les Aes Sedai. Ma sœur qui avait dénoncé mon père volontairement et qui désirait plus que tout devenir l’une de ces sorcières…
S’en était trop. En moi, la stupeur fis place à la rage et je frappai ma sœur si fort qu’elle en est tombée par terre.
Je me souviens de l’avoir insultée de sorcière, de traînée et de parricide avant de monter sur mon cheval et de m’enfuir.
Je me suis rendu en Amadicia, chez l’un de mes oncles. Peut désireux de m’accueillir, il fut soulagé quand je lui appris que je désirais entrer chez les Enfants. Il me paya même mes cours à l’école militaire.
Au cours de mes « études », j’appris par mon oncle que mes terres étaient désormais bien de la tour blanche et que les Aes Sedai y faisaient halte de temps en temps.
J’ai également reçu une lettre de ma sœur. Une très belle lettre, pleine d’amour et vide de tout reproche, me demandant de lui pardonner et me promettant de récupérer mes terres.
Je l’ai lue en travers et l’ais renvoyé avec écrit dessus : « Je n’ai plus de sœur, vous avez tué ma famille et voler mes terres et je n’aurais de répit que lorsque justice seras faite ! »
Aujourd’hui j’ai achevé ma formation et je suis entré chez les enfants. Car ce sont les seuls qui luttent contre les Aes Sedai à visage ouvert. Peut m’importent leurs moyens et leur but, c’est la vengeance que je recherche.
Elendil, 20ans:je suis né a Caemlyn, dans une des Maisons les plus riches. Je fus nommé Hérunumen par mes parents. Mais la vie oisive de noble ne me plaisait pas; aussi, à chaque fois que je le pouvais, je me sauvais de la maison familiale et allais jouer dehors, avec les fils de paysans. Devenu plus grand, je dus apprendre à me défendre contre les malandris, présent partout dans les rues. Mes premières leçons de combat me furent donné par un ami paysan, qui maitrisait parfaitement le combat au baton d'escrime. Mais ça ne me suffisait pas.
Aussi, lorsque lors d'un combat dans une auberge, où je dus défendre ma vie, la Garde Rouge entra pour calmer e jeu, je leur demandai de m'apprendre le maniement de l'épée. Mon nom m'aida, mais je crois que c'est surtout le fait que, seul avec mon baton contre deux malandrins bien charpenté que j'ai réussi a terrasser, qui me fit entrer dans la cour d'entrainement. J'y passais deux ans; c'est alors qu'un evenement changea ma vie. Un jour que je m'entrainait avec d'autres gardes, une aes Sedai vint rendre visite à la reine, accompagné de son lige. Beaucoup de vétérans connaissaient ces deux là, et le lige vint souvent s'entrainer avec eux. Son art me plut tout de suite, et je revais bientot de le maitriser aussi bien que lui: L'Hirondelle-prend-son-vol, La-Lune-sur-l'eau, tout ces noms de mouvement me plaisait. Je fus déçu lorsqu'il partit.
Cependant, deux semaines après son départ, je prit ma décision: j'irais m'entrainer a la Tour Blanche, et deviendrais lige. Cette décision ne plut pas a mes parents; ils me renièrent, et je dus partir de chez moi, non sans avoir pris une somme d'argent assez conséquente.
C'est ainsi que je devins Elendil de Nulle Part, et que je me mit en route vers Tar Valon, et vers le destin que je m'était choisi.
Je m’appelle Tetsunoke mais on m’appelle en général Tetsu. J’ai dix-sept ans. Mes parents appartenaient au Sang et notre famille est ancienne même si elle est peu puissante. Mes ancêtres accompagnaient Luthair Pandreag quand il est venu sur ces terres. Depuis nous avons toujours servi le Trône des neuf Lunes. Nous sommes des guerriers, des soldats au service de l’Impératrice, puisse-t’elle vivre éternellement. Nous étions trois enfants : Tatsunoke mon aîné de dix ans, Hinamori, ma soeur, cinq ans plus jeune, et moi le petit dernier. Tous nous avons servi l’Impératrice. Mon père était officier dans l’armée avant d’épouser ma mère. Mon frère était soldat et ma soeur est une sul’dam très douée
J’ai toujours rêvé d’une vie de guerrier. Je me souviens qu’un soir, je devais avoir quatre ans, je me suis glissé dans la salle d’armes. J’ai pris une des anciennes épées fixées au mur. Une arme étrange, très courte par rapport aux autres et sans garde. Elle faisait la paire avec une autre plus longue. Les deux lames étaient d’un acier presque noir avec la lame marquée d’un héron. J’ai commencé à m'entraîner avec. Mon frère ainé, Tatsu, m’a trouvé endormi à coté de cette lame, à l’aube. Il m’a réveillé et a commencé à me former. C’est ainsi que très jeune, j’ai pris l’épée et j’ai commencer à apprendre. A douze ans, je pouvais affronter un adversaire expérimenté, à quinze ans; plusieurs. Mon rêve est de recevoir une épée marquée du héron ou plutôt deux, celles que j’avais choisies si jeune. Je porte deux lames proches au combat mais sans marques et nul ne peut me vaincre. Toute ma jeunesse, j’ai fait la fierté de mon maître d’armes et le désespoir de mon précepteur. Je suis incapable de réciter un poème ou de faire la comptabilité du domaine mais je suis incollable sur toute l’histoire militaire du Seanchan. Les pères du voisinage me maudissaient car j'entraînai leurs fils dans des équipées parfois dangereuses et leurs filles dans des aventures ... Mais un homme d’honneur ne mentionne pas le temps qu’il passe dans la chambre d’une dame. Les servantes et les filles légères connaissaient bien notre petite bande. Nous étions tous amoureux d’elles le soir, les oubliant au matin. Je menais une vie de rêve.
Tout à basculé l’année dernière.
Mon frère ainé, Tatsu était la fierté et l’honneur de notre famille. Combattant émérite et homme irréprochable, il avait été promu officier à vingt ans et sa carrière aurait dû le mener aux plus hauts rangs de l’armée. Mais je ne me souciais guère de tout cela. Il avait pris une permission pour mon anniversaire et je me réjouissais de le revoir. Un soir, j’étais dans la demeure familiale, réfléchissant à mes projets pour la soirée quand j’ai entendu une dispute entre mon père et mon frère. Je me suis caché derrière un rideau pour écouter. Ils se disputaient sur l'opportunité de commencer le Corenne maintenant ou d'attendre encore quelques années. Finalement, énervé, Tatsu a voulu faire un tour à cheval pour se calmer. Mais il a fait une chute mortelle. On ne l'a retrouvé que le lendemain. Mon père est mort le lendemain des funérailles dans son sommeil.
J’ai rejoint les rangs de l’armée, avec une dispense pour mon jeune âge grâce à mon talent. Je suis le meilleur combattant de mon unité et aussi le plus réprimandé. Le protocole et la hiérarchie ne sont que des problèmes. Ils ne font que nous ralentir dans les combats. Qui est le plus à même de décider de ce qu’il faut faire ? Celui qui combat en première ligne ? ou un planqué de l’arrière ? Et puis est-ce ma faute si je suis si souvent défié en duel ? Ou si je me retrouve mêlé à des bagarres dans des tavernes ?
Depuis que je suis soldat, j’entends toujours parler du Corenne. Ma joie a été si grande quand mon unité a été choisi. Même si avec mon dossier disciplinaire, j'aurai dû ne pas en faire partie, ces stupides histoires de duels et de rixes, mais mon talent à l’épée m’a permis de partir quand même. Le Commandant Tarlic ne semble pas trop mal comme officier et maintenant que tout commence vraiment, je vais pouvoir montrer ce que je vaux vraiment ...
Ma vie fu rythmée par les raids et les chasses. Mon arme de prédilection étant l'arc, j'ai développé ce talent, delaissant quelque peu trop les lances au gout de mes frères et soeurs. J'ai très vite appris à aimer la nature et à la respecter au plus haut point.
Depuis l'enfance, comme tous les aiels, j'ai été instruit dans le ji'e'toh et la haine des habitant Caihiriens des terres humides briseurs de serments. Mon père, considérer comme étant un valeureux guerrier parmis les aïels s'était mariés à ma mère, une ancienne vierge de la lance lance; ce qui m'a vallu, dès mon plus jeune âge, d'être instruit avec une grande sévérité à l'art gracieux de la guerre.
Ma plus grande espérance est de voir le jour de l'avenement du Car'a'carn, celui qui sera le facteur de réalisation des prophéties et de la destruction de l'ombre.
Alors, lorsque Arhym, nouvellement chef de mon clan : les Shaarads, a appellé aux volontaires pour partir a la recherche du Car'acarn, j'ai été parmis les premiers à s'avancer.
Je suis né il y a 27 ans à Maradon, où j'ai grandi au milieu des copeaux de bois de l'atelier de mon père... un véritable artiste. Grâce à son talent, transmis sur quatre générations, ma famille n'a jamais manqué de rien. Mais le fait de côtoyer la Dévastation de si près ne pouvait me laisser en paix. Ce tracas permanent, ce sentiment d'impuissance face à un ennemi fait de peurs enfantines, presque iréelles, provoqua en moi, et cela très jeune, l'envie d'affronter ce mal de manière concrète. Mes parents avaient toujours essayé de nous préserver de cette crainte permanente, mon frère et moi. Ils étaient en quelque sorte différents des gens de la région: simples artisans, ils semblaient vouloir se couper du "monde des Marches". Mon père n'avait jamais tenu une épée de sa vie, chose incroyable par ici.
A mes dix ans, j'ai commencé à travailler en livrant les oeuvres de mon père aux quatre coins de Maradon, et c'est là que j'ai vraiment compris toute l'ampleur de la situation dans laquelle j'avais toujours vécu. D'échoppes en riches maisons, j'entendais ce qu'il se passait au dehors de l'atelier de mon père... Peu de temps plus tard, j'avais pris ma décision: celle de me battre.
A quinze ans, je fis part de ma décision à ma famille; inutile de m'attarder sur leur réaction. Ils n'ont pas compris, tout simplement. Moi non plus, en un sens. Je devais le faire, ma réflexion s'arrêtait là.
Douze années plus tard, après avoir appris à me battre et à monter, après tant de temps à garder les frontières contre les attaques perpétuelles... Je suis fatigué. Mais déterminé.
Enfoncer des lames dans les ventres n'a jamais fait que faire reculer le problème. Je me sens aussi impuissant que lorsque j'étais livreur... Je dois faire quelque chose d'utile. Parti seul sur les routes depuis plusieurs mois, je fais profil bas. J'écoute, je ne pose pas de questions. J'ai entendu. Lugard. Le Dragon. C'est ce que je voulais savoir.
D'un naturel très calme, j'ai l'air froid et solitaire. Mais au fond, ma seule faiblesse est de trop croire en la bonté humaine. Ce qui ne m'empêche pas d'être méfiant.
Pardon, en fait j'ai envoyé un MP au conseil, je pensais que ça revenait au même, non? Je suis Shen an Calhar, donc si quelqu'un pouvait m'ajouter dans la liste...
*Kendra Sedai*
Kendra est plutot petite et menue. Quelques fils argentés parsèment ses boucles auburn. Ses yeux marrons prennent différentes teintes selon son humeur.
Elle n'est pas tres puissante en ce qui concerne le Pouvoir, mais elle a compensé cette faiblesse en amassant le plus de connaissances possibles. Néanmoins son domaine de prédilection reste l'Ere des Légendes, des connaissances perdues jusqu'au Réprouvés en passant par l'Ancienne Langue.
Ma vie n’a aucun intérêt d’être racontée tellement mon histoire est simple et banale. J’ai vécu avec mes parents, cultivateurs, avant d’étudier à contrôler le Pouvoir Unique, un don qui s’était réveillé en moi bien tard.
Ma vie est devenue plus mouvementée lorsque, le lendemain de mon passage à Rhuidean, le jeune chef e Clan Arhym, ainsi que ces compagnons de voyages vinrent visiter un des Sagettes qui me servait de professeur. Il y avait avec eux une jeune Vierge dont le nom m’était inconnu. Je n’ai pas assisté à leur entretien, mais tout le monde s’en souvient encore. La Sagette est morte à la suite d’une crise inexpliquée, d’un traumatisme où elle vit le Car’a’Carn renaître, Celui-qui-vient-avec-l’aube à notre portée.
Depuis ce jour, j’ai tout fait pour faire partie du premier groupe qui traverserait l’Echine du Monde. Ma vie a toujours était trop monotone et je ne laisserai pas cette occasion ne passer sous le nez ! Je me suis promise de venger sa mort, non pas contre la Vierge qui elle-même a faillit mourir mais plutôt de faire mon possible pour le retrouver !
PU + 1
Eau : 0
Feu : 0
Terre 3
Air : 0
Esprit : 1
Je ne maîtrise que des peu de techniques. Je cache en faite sans le savoir une grande puissance mais je ne peux m’en servir car les Sagettes n’interviennent pas dans les combats.
Mon nom est Murmure. Enfin pas tout à fait. Je m’appelle en vérité Velkyn Galanodel mais on m’a toujours appelé Murmure parce que j’ai commencé à parler bien plus tard qu’un enfant normal. Très en retard à ce niveau je n’en étais pas moins précoce pour me tenir debout et marcher.
Mon histoire n’est pas très passionnante car je n’ai jamais rien vécu d’extraordinaire au sens propre du terme. Mais elle a été jalonnée depuis le début par les Liges.
Né de riches parents tisserands, j’ai toujours vécu non loin de Tar Valon, pour autant que je m’en souvienne. C’est pourquoi depuis ma plus tendre enfance j’ai vu défiler nombres d’Aes Sedai et de Liges. Petit garçon passionné d’histoires, j’aimais beaucoup écouter les grands récits du passé et j’ai écoulé une bonne partie de mon temps à observer et à admirer les Liges. Le reste du temps je partais vadrouiller seul dans la campagne, m’imaginant que moi aussi j’en étais un.
Voué à prendre la succession de mes parents, je dois malheureusement avouer que leur domaine ne m’a jamais vraiment intéressé. J’ai toujours préféré en laisser le soin à ma soeur aînée et il en a résulté certaines frictions avec ma famille. Devenu persona non grata sous mon propre toit, je suis parti et j’ai vécu de menus travaux dans diverses fermes. C’est d’ailleurs au cours d’une nuit passée dans l’une de ces fermes que m’est venue la vocation. En effet, deux voleurs se sont introduits dans les bâtiments et j’ai risqué ma vie pour leur faire face. J’ai réussi à les mettre en fuite mais, blessé à la tête, j’ai rapidement sombré dans l’inconscience. En m’écroulant, je suis sûr d’avoir vu un homme de haute taille qui marchait vers moi, l’épée à la main, l’air souriant, comme pour me signifier que je m’étais bien battu.
Je n’ai jamais revu cet homme, mais je suis certain de ne pas l’avoir imaginé. Depuis ce jour, je sais que je suis fait pour servir et protéger, protéger ou mourir. Je veux devenir un Lige, c’est mon voeu le plus cher, et je ferai tout pour y parvenir. Alors je me suis finalement décidé. C’est seul et animé d’une fervente motivation que j’ai tout abandonné et laissé ma vie derrière moi pour me rendre à la Tour.
Mieux vaut tard que jamais, j'ai trainé en chemin ,pardon aux familles tout ca pour le retard:
Edit: en plus j'ai le 100ème post !
Edit 2: mise à jour... suppression de caractéristiques génantes.
Pin'shae:
Mon enfance au sein du clan des aiels Goshien fut trop souvent marquée par le malheur. Lorsque j'avais 13 ans, Joris mon frère ainé, gagné par la folie, partit dans la Dévastation pour donner la chasse au Ténébreux. Je ne l'ai jamais revu. Un an après son départ, le malheur frappa à nouveau ma famille. Ma soeur Saelha, alors tout juste agée de 6 ans fut tuée lors d'un raid Trolloc sur notre campement.
Depuis ce jour, j'ai voué ma vie à combattre les engeances de l'Ombre. Dès que je fus en âge de manier la Lance, j'ai rejoint mes soeurs, les Far Dareis Mai. Mes proches n'y ont tout d'abord pas cru. Premièrement, je suis de frêle constitution, et petite, mais ma volonté est de fer (certains me disent entêtée) et ma petite taille me permet de me déplacer rapidement pendant une Danse. D’autre part ma maladresse est légendaire et m’a causé bien du toh. Je ne manque malheureusement jamais une occasion de me ridiculiser en public. Mais jamais encore une de mes Lances n’a manqué son but… Une arme entre les mains, je deviens bien plus adroite, et beaucoup plus sure de moi et j’oublie ma petite taille.
Avant que j’embrasse la Lance, les Sagettes avaient coutume de dire que mes hanches étaient faites pour porter des enfants et mon coeur pour aimer une famille, mais pour moi aucun homme ne vaudra jamais la peine d'abandonner la Lance pour tresser une couronne de mariage. Ce ne sont qu’un ramassis de chiens prétentieux, qui se croient meilleurs au combat et se montrent stupidement protecteurs.
Actuellement j’ai 20 ans et je participe à ma première mission dans ces étranges Terres Humides…
Tant que j'y suis je rajoute une fiche de capas:
Constitution : 6 (très petite et pour une aielle)
Agilité : 9 (l'avantage d'être petite...)
Force : 6 (petite mais costaud!)
Réflexes : 8
Intuition : 4 (plutôt désastreuse, explique partiellement ses bourdes à répétition)
Perception : 8
Agile et rapide, plutôt malchanceuse et gaffeuse, sauf avec les lances en main, méprise profondément les hommes
Armes :
Epée -3
Lance 3
Poignard 2
Arc 0 (parce que malhabile de ses mains)
j'avais oublié de rajouter:
Combat à mains nues : 1 (pas supra douée, vu ma maladresse, mais bon, chuis quand même Aielle hein!)
« Kashim ... tel est mon nom, tel est mon fardeau, tel est mon destin ... »
Je viens de l'enclos des Larmes de Terre Triple. Petit enclos dont le seul bien était son puit, d'une centaine de pieds de hauteur, qui nous permettait de puiser l'eau de notre terre nourricière
Nous étions assez éloignés des autres clans pour ne pas avoir à craindre une attaque surprise. Les jours passaient et ce se ressemblaient au rythme des raids et des chasses jusqu'a à cette nuit la ...
J’étais partit en chasse pour rapporter du gibier a l’enclos, durant deux jours et deux nuit je traquais dans les dunes de terres triples … a mon retour, l’enclos avait été réduit en cendres … les survivants d'un poing de Coureurs des Ombres se trouvait encore sur place, dévorant et torturant mes quelques frères, amis et sœurs qui n'avaient pas encore péri … Une dizaine de ces engeances de l’Ombre pillaient et saccageaient les ruines de l’enclos tandis que leurs confrères étaient déjà repartis vers la Désolation.
Je connu ce jours quel était le sentiments de rage, de fureur, de vengeance, le souhait de voir que cela n’étais qu’un rêve, une illusion … un horrible cauchemar dont j’allais me réveillé ..
Ce n’en étais malheureusement pas un … et je fut repéré …
Cinq coureurs des ombres fonçaient sur moi, leurs armes fendant l’air au dessus de leurs têtes difformes.
Je saisis mes lances, mes chères lances, celles qui ne m’avaient jamais abandonnée ni trahies et leur criai alors :
- « Je suis Kashim, Shae'en M'Taal de l’enclos des Larmes de Terre Triple, Dansez avec moi Coureurs des ombres ! »
Une lance dans chaque mains et la shoufa voilée, je laissa choir le gibier a terre et m’élançai seul contre les coureur des ombres. La rage s'empara de tout mon être… tuer… tuer ces engeances de l'ombre…
Je n’étais plus moi-même, je ne se souciais plus guère de mon corps, je n’étais que le prolongement de mes lances, rien d’autre qu’une lance perforant un a un les coureurs des ombres qui avançait et s’écroulait après s’être approché de moi.
Les coups pleuvait sur moi, les entailles me saillaient de tout coté mais mon corps ne s’arrêtait pas de danser pour autant, laissant mort et désolation dans les rangs de l’Aveugleur…
… Quand tout les Coureur des Ombres furent au sols, gisant dans leur sang et le mien, je m’immobilisais … Des larmes coulaient sur mon visage, mon corps, lacéré d’entailles plus ou moins profonde ne me soutenait presque plus… je levais mon visage vers le ciel, et hurlais, si fort que tout les grains de sable de Terre Triple résonnèrent avec moi d’un écho de douleur et d’impuissance…
Les quelques survivants à l’attaque moururent peu après, de leur blessure, de faim, et de soif … le sang versé sur l’enclos avait pollué le sol et l’eau du puit … laissant le village pour mort …
Je rendis mes frères et sœurs à la terre nourricière. Puis me mis en marche, laissant l’enclos en cendre derrière moi, pour expier ma faute, celle de n’avoir pu sauver mon enclos, celle d’être le dernier survivant… celle d’être encore en vie…
Quelques jours plus tard, je me retrouvais seul progressant dans le désert, avec pour seuls compagnons mes lances et ma gourde depuis longtemps aussi sèche que ma gorge. Je continuais à marcher, ayant renoncé à la course, traînant les pieds, vers une lumière au loin… Il faisait sombre, je ne voyais que peu de chose compréhensible et les hallucinations étaient mon lot quotidien. Cette fois ci, je vis un feu, des femmes, des hommes, puis le noir…
…
Je l’appris ensuite, j’avais rejoint le groupe qui partirait à la rencontre du Car’a’carn. N’ayant plus rien à perdre, voulant cracher une dernière fois dans l’Oeil du Ténébreux et bien que craignant que les prophéties ne s’accomplissent sous mes yeux, je demandais a partir avec eux.
Durant le voyage je me suis montré taciturne, mon cadin’sor témoignant encore de la tragédie que fut mon histoire.
Je suis le fruit d'une union entre une gentille chienne rétameuse et un corniaud des rues d'une ville dont je n'ai jamais su le nom. Né à l'ombre d'une roulotte, ma maîtresse a voulu m'enseigner tout l'art d'être un chien rétameur: surveiller les roulottes, aboyer pour mettre en fuite les intrus. Cela tombait bien au début : j'aime aboyer. J'aboies quand je vois mes amis le matins, j'aboies quand je vois ma maîtresse, j'aboies quand je vois des gens, pour leur dire bonjours, j'aboie aussi quand les feuilles tombent des arbres, pour jouer avec elles. Bof, c'est vite nul, les feuilles, et pour chasser, c'est pas le top. Je sais, je ne dois pas chasser, juste manger la bouillie verte de ma maîtresse. Mais pour tout vous dire, depuis que j'ai changé de maîtresse,rien n'est plus pareil.
Depuis qu'un jour, en rentrant de balade prénuptiale, une odeur de sang rêgnait dans le camp. Je me suis approché de ma maîtresse qui reposait, là, j'ai aboyé, en vain. Elle sentait le sang, la mort et une odeur indistincte d'êtres que je ne connaissais pas. Mes cris ne l'on pas troublée, mais il ont reveillé une autre fille, non loin, une voisine. Cette dernière était couverte de sang mais restait vivante. Elle a fini par me nourrir. Depuis, c'est ma maîtresse et il faut faire avec. Comme elle ne pense pas assez souvent à m'apporter à manger, j'ai découvert la chasse. A moi lapins, loutres et petits lérots. J'adore les lapins, ils courent vite, mais ça me fait de l'exercice. Le soir je reviens dans ma nouvelle roulotte, bien au chaud, avec les autres.
Pourtant, depuis quelques jours, je dois recommencer les boullies d'herbes salées. On a rejoint une autre caravane. OUaf, bon, la bouffe n'est pas tout dans la vie, il y a aussi des avantages: je peux aboyer avec d'autres humains, je peux macher les roues des autres roulottes, j'ai rencontrer deux ou trois chiennes interessantes. La vie reprend son cours. Je ressens les effluves de la ville proche, même si la nouvelle caravane retient encore tout mon interet. Tout est nouveau, j'explore
Rien de bien glorieux dans ma vie... je suis une simple fille, employée comme serveuse dans une auberge populaire de Caemlyn.
Quelques années ont passées depuis que les rétameurs m'ont trouvé, affamée, et pratiquement morte suivant ce qu'ils m'ont décrit par la suite, au bord d'une obscure forêt, éloignée semble-t'il de toute habitation. De ma vie avant celà, il ne me reste absolument aucun souvenir. Lorsqu'on tente de m'interroger là-dessus, il me semble voir un voile rouge orangé, puis quand j'ouvre les yeux, ce sont des visages effarés qui me contemplent, et ceux qui ont tenté une fois n'ont jamais réessayé ensuite. Le seul témoin de mon passé est cette marque en forme de serpent que je porte à l'épaule, manifestement marquée au fer rouge.
J'ai suivi ces gens, sans but, pendant deux années, puis lorsqu'ils passèrent proche de la ville, je leur fis mes adieux pour aller rejoindre un monde ou j'allais tenter de me construire une place. Je trouvai rapidement un poste de serveuse dans cette petite auberge, où le patron plutôt rondouillard, comme tout aubergiste se doit d'être, me prît rapidement sous son aile, me laissant parfois vagabonder des après-midi entières à la découverte de l'immense cité.
Je passais là trois années formidables. Mais quelques semaines après avoir fêté mes 17 ans, une femme... maintenant que je tente de la décrire, je ne saurais pas lui donner un âge, elle avait l'apparence de la jeunesse, mais son regard me figea comme si je contemplais une reine... qui logeait dans l'auberge depuis quelques jours s'adressa à moi, et me demanda de prendre la route de Tar Valon, et de m'adresser à la Tour Blanche. Elle me fournit même quelques pièces, autant que ce que je gagne en un mois de travail, bien que je lui ai affirmé que je ne manquais de rien pour entreprendre le voyage.
Cette femme m'impressiona tellement que je décidai d'y aller autant par curiosité que pour tenter de la revoir. Et puis l'aubergiste, une fois passé son chagrin de me voir partir, m'a fourni tout un nécessaire et des vivres pour me rendre là-bas, donc je n'ai plus qu'à apprécier l'accueil qu'on m'y fera...
Mon nom est Tad al’Caar. Je viens d’un petit village des deux rivières, où mon p’pa élève des chevaux. Depuis toujours je l’ai aidé dans cette tâche et je l’ai accompagné régulièrement à Baerlon pour y vendre les bêtes. Dans ces occasions j’observais les transactions, et depuis mes seize ans je participe à la vente, ce qui m’a permis d’acquérir une certaine assurance et un peu de son talent de conviction (les mauvais esprits nous disent baratineurs, mais ma mère nous trouve carrément « Impossibles »). J’ai acquis une grande affinité avec les chevaux. J’aurai dix huit ans à Beltine, et j’espère que mon père me laissera alors faire seul le voyage jusqu’à la foire de Baerlon.
Depuis quelques temps, le village me semble en effet bien trop petit pour moi. Inspiré par « les Voyages de Jain Farstrider », j’ai envie de découvrir le vaste monde. Je ne manque d’ailleurs jamais une occasion de courir les bois avoisinant notre ferme, accompagné par mon ami Dann. Ensemble, nous nous entraînons au tir à l’arc (les lapins de la région en ont fait les frais) et à combattre au bâton, uniquement dans le but d’impressionner les filles lors des démonstrations, les jours de fête au village. Avec, je dois le reconnaître, pas mal de succès.
Enfin surtout moi, car mes bons réflexes et mon agilité me donnent un certain avantage sur Dann, qui est bien plus massif et plus lent. Il y a aussi surement mon charme naturel qui entre en jeu
Edit n°2 a la demande de Perceval
Je suis né il y a 21 ans dans la ville de Tar Valon. J'ai très tôt montré plus de dispositions pour les herbes, faisant ainsi la joie de ma mère, guérisseuse assez réputée. Mon père lui était forgeron; je l'aidai de temps en temps, et surtout je livrai ses objets a ses clients. Un jour, je dus livrer une épée crantée a un de ses clients; celui ci ne voulant plus de cette lame, mon père m'autorisa à la garder après avoir remarquer mon intérêt pour elle.
A 21 ans, je suis assez grand, environ 1m80 et large de poitrine.J'ai de long cheveux noirs descendant aux épaules, ramené en une queue de cheval partant du haut du crane;je suis considéré comme beau garçon par les filles de Tar Valon . Mais les filles ne m'intéresse pas trop. Ce que je préfère, c'est faire de longue balades en foret, cueillant des plantes pour ma mère, du bois mort pour mon père, mais surtout flânant.
Je menai une existence tranquille, jusqu'à ce qu'un jour, dans un bois où j'avais décidé de chasser, je fus interrompu dans ma chasse par l'arrivée de deux loups, l'air complètement affamés. Je décidai de ne pas les brusquer: j'avais entendu suffisamment de récits, quand j'aidais ma mère, pour savoir qu'il est dangereux de provoquer un loup. Alors là, deux loups, qui plus est affamés, je ne bougerais même pas un cil! Tout doucement, j'ai sorti une flèche de mon arc, l'encochait me préparai a viser. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, a ma vue, les deux loups s'assoient et me regarde dans les yeux! Surpris par cet étrange phénomène, je décide de ne pas tirer, on ne sait jamais. Mais en fixant les loups dans les yeux, j'eus l'impression de percevoir leurs émotions. Cette éventualité me stupéfia, si bien que au mépris de la prudence je fis demi tour et gagnait Tar Valon à toute vitesse. Pendant deux jour, j'ai ruminé mes pensées,jusqu'à me dire que j'avais sûrement eut trop peur et que cela avait troublé ma perception.
J'avais presque réussi à oublier cet incident. Seulement, deux mois plus tard, il s'est reproduit, et cette fois en présence de ma mère, ce qui m'ôta mes doutes quant à mon état d'esprit.
Ce jour là, j'accompagnais ma mère dans sa cueillette d'herbes médicinales, pour connaître les bons coins et parfaire ma connaissance. Soudain j'entendis un bruit dans les fourrés. Me plaçant immédiatement devant ma mère, je bandais mon arc, prêt à tirer. Mais ce ne fut pas des voleurs qui en sortirent: ce fut une louve blessée qui en sortit, accompagné de son louveteau. J'entendis le petit cris de terreur de ma mère, mais ne réagit pas car j'avais fort à faire: regardant la louve dans les yeux, j'eus l'impression qu'elle me demandait de la soigner. En tout cas, elle avait confiance en moi, et me permit de m'approcher d'elle pour soigner sa patte, qu'elle avait cassée. Ma mère, bizarrement, ne pouvais pas s'approcher, car alors la louve montrait les dents; elle semblait n'accepter que ma présence.Une fois sa patte pansée, elle retourna dans la forêt avec son louveteau, non sans avoir lancé un grognement que j'interprétai immédiatement, sans savoir comment, comme un merci.
A la suite de cet incident, je me suis senti profondément troublé, et c'est pourquoi j'ai décidé d'aller à la Tour demander conseil. J'ai pris cette décision lorsque, revenant de chez un client à mon père, j'ai du traverser la forêt. En chemin, je m'aperçut que j'étais suivi par un jeune loup,celui là même qui accompagnait la louve que j'avais soigné. Je crois que sa mère s'est fait tuer. J'ai donc pris le louveteau avec moi, et je suis retourner à Tar Valon. Mais en approchant de la ville, le louveteau à commencé a remuer et à vouloir s'échapper. J'ai réussi a le calmer. Lorsque je suis parti à la Tour, il n'a pas arrété de me suivre, et je percevais sa peur. J'espère que les Soeurs brunes trouveront une solution à mon problème..
Neri Pasan est une marchande de tissus. Installée à Falme depuis plusieurs années déjà, elle mène une vie simple depuis la mort de son mari, un charpentier tué à la suite d’un accident durant la construction d’un navire. Elle n’a jamais quitté Falme, sauf lorsque la blessure de son mari s’infecta et que tout le monde le déclarait condamné. Alors elle ferma boutique, emballa sa marchandise et emmena son mari à Tar Valon, espérant l’aide des femmes de la Tour Blanche. Elle en revint quelques mois plus tard, veuve, mais munie d’un petit pécule amassé par la vente de ses marchandises et un nouveau stock.
Les gens s’accordent à penser qu’elle est une des meilleures commerçantes de Falme, ses produits étant les meilleurs pour un coût somme toute assez juste. Vive et enjouée, c’est une femme avide de potins mais connue pour garder les secrets qu’on lui confie.
Hadnan est très discret sur son passé. A l'en croire, il n'est arrivé ici, quel que soit cet endroit, qu'il y a quelques jours, voire quelques heures. Il ne souffre néanmoins que rarement de la curiosité de ses interlocuteurs; une grimace assortie d'un regard mauvais suffit à dissuader même les plus curieux.
Cependant si vous insistez, et lui payez à boire, Hadnan pourra vous vendre n'importe quoi: la pièce de ferronnerie qu'il vous manquait, le collier serti de perles qui vous fera pardonner par votre femme, une bouteille d'alcool du Désert des Aiels. Et s'il ne l'a pas en stock, il a rendez-vous dans deux ou trois heures avec un contact dont il ne peut révéler le nom et auquel il glissera un mot pour vous, moyennant une avance sur paiement bien entendu. C'est une occasion unique, il quitte la ville dans quelques heures! Vous ne le regretterez pas!
Je suis Sharyakin de l'enclos Haute plaine du clan Goshien. J'ai vécu une enfance banale auprès de mon père, fabriquant de bijoux, de ses deux femmes, de mes premières soeurs et des autres. Contrairement à mes premières soeurs, qui passaient leur temps à chercher un mâle pour pouvoir tresser une couronne de fleurs, je me serais bien vue Vierge de la Lance. En fait je voulais seulement échapper à une vie morne et toute faite. Quand j'en avais parlé à ma mère, elle avait seulement ri. Bon, je ne suis pas son enfant le plus costaud, et alors? Il n'empêche que je n'ai plus reparlé de combat ou de soif d'aventures. J'aurai sûrement oublié ces rêves pour suivre le chemin de mes soeurs et de mes parents, si, quelques temps auparavant, ma dernière première soeur n'était tombé gravement malade. Toute la famille s'est relayé pour la veiller, mais elle allait de plus en plus mal malgrè les soins quotidiens de notre sagette. Quand mon tour vint, elle agonisait. J'étais seule avec elle, sans savoir quoi faire. J'aurais pu pleurer si ne n'avais pas craint qu'on me voit ainsi. J'ai passé des heures à lui agripper sa petite main tout en lui caressant le front. Quand mes parents sont revinrent, elle allait mieux. Quand la sagette passa le soir, ma soeur allait bien et tout le monde était ravi. La sagette nous a tous regardé de son air étrange. Je m'en fichais, ma soeur allait bien. Mais le lendemain, elle est venu me trouver. Selon elle, je devrais devenir sagette. Ayant déjà assez d'apprenties, elle me conseillait de quitter mon enclos pour un clan voisin, afin de trouver une sagette capable de m'instruire. Ravie à l'idée de quitter mon enclos pour un petit moment, j'acceptait avec joie sa proposition
Théo est un jeune garçon de 13 ans, vendu par ses parents trois ans plus tôt dans une lugubre ferme d'Ebou Dar, avec sa petite soeur Lunéa, de 4 ans sa cadette, les indigents parents Livingston étant trop démunis pour subvenir aux besoins alimentaires de leurs tendres bambins. C'est à ce moment précis que pour le jeune Théotim commença une furieuse lutte pour la survie et pour celle de sa soeur, qui devint aussi précieuse à ces yeux dans son malheur qu'une tâche d'ombre au milieu du désert des Aiels. La vie chez le tres estimé Sir Grimble, veuf de son état, était des plus douloureuse, puisque les enfants, considérés comme une force de travail bien utile, n'arrivaient pourtant pas à satisfaire leur tres irrascible bienfaiteur dans les tâches quotidiennes qu'il exigeait d'eux, et leurs faisait comprendre d'une manière qu'il estimait être juste, à savoir certains sévices corporels qu'il ne serait pas bon de décrire ici.
Le jeune garçon, qui demeurait malgré tout fort loyal envers celui qui l'avait aimablement receuilli et sans qui, il leur rappelait sans cesse, " il serait surement déjà mort de faim et de froid ", fut néanmoins poussé dans ses plus sombres retranchements lorsqu'il appercut la petite Lulu recroquevillée dans un coin de sa royale paillasse, sanglotant à cause de quelques nouvelles brulures sur son petit dos de porcelaine.
Au milieu de cette même nuit, prenant la précieuse enfant sous un bras, et tout ce qu'il pu voler de précieux et de leger dans l'humble demeure Grimble sous l'autre, il s'en fût rejoindre sous une pluie battante, apres plusieurs lieues d'une marche difficiles, le coeur de la ville de tous les délis, où, il le savait bien, la vie ne serait pas forcément plus aisée.
En aussi peu de temps qu'il en faut pour le dire, il troquait déjà sur la place du marché les objets dérobés contre des habits neufs, un fin poignard, et de la nourriture en suffisance qui permettrait sa subsistance pour les quelques semaines à venir. C'est ainsi qu'au bout d'un mois seulement, il fut vétu assez convenablement pour passer pour un valet d'une nobliette du palais de Tarasin, mais qu'il n'eut plus de quoi remplir son estomac, pas plus que celui de Lunea.
A contre-coeur mais poussé par la faim, il volait son premier jambon-beurre, et de fil en aiguille, tout ce qui lui passait par la main, protégé par son adorable silhouette au dessus de tous soupçons. Pourtant, il ne passait pas inaperçu au yeux de tous comme il se plaisait à l'imaginer, car un matin, alors qu'il s'appretait a commettre de nouveau un terrible forfait, plongeant sa main devenue agile dans la poche d'un passant dans l'espoir certain de delester celui ci de quelque précieuse fortune, son fin poignet fut saisi dans sa lancée par quelque main étrangère, au geste bien plus leste et rapide que jamais ne l'avaient été les siens. Son regard noisette se leva alors en direction du jeune homme qui le tirait maintenant en arrière un large sourire aux lèvres, avec force désappointement.
Il s'agissait d'un dénommé Peter-le-rusé, qui apres l'avoir observé quelques temps, agissant sur son propre territoire de chasse, lui proposait ravi de rejoindre sa terrible société secrete " les mains de velours " composée d'une bande hétéroclite de jeunes Ebou Darien mettant leur intelligence, discretion et agilité au service de... eh bien de qui voulait bien de leurs services. Et cela ne manquait pas, puisque qu'apres avoir fait ses preuves au sein de la joyeuse communauté, il reçu pour mission de s'infiltrer au sein même de l'entourage du Prince Beslan d'Altara, dans le but de récolter quelques précieuses informations, pour un client anonyme mais qui paya ce service aussi cher qu'un sacré roi Tearien.
Les années passèrent ainsi, entre vol, cambriolage et espionnage (mais rien de plus, il se refusait à ôter la vie de qui que ce soit malgré les sommes que cela lui eut rapporté) jusqu'au jour ou bévue il commit en se faisant piéger, " comme un débutant " lui avait dit le Rusé affolé, par une des servantes de la reine qui, s'étant vu refuser la somme pour son silence, avait laissé aller ses perfides paroles à qui voulait bien les écouter. Il n'en fallu pas plus à Théo pour quitter la ville de la même façon qu'il en était venu, non sans avoir volé deux chevaux cette fois, et conservant les biens qu'il avait amassé en ces trois années d'abondance, evidement suivi de sa soeur qui de toutes façons le suivrait où qu'il aille.
[(non validé) C'est apres de nombreuses semaines de voyage, alors qu'il faisait halte dans une taverne sur demande de sa soeur, et qu'il était sur le point de delester de ses deniers un homme vêtu de noir d'apparence assez noble, que son destin changea de nouveau de cours.
Sa main cette fois ne fut pas arrêtée par une autre mais par... Rien. Il ne pouvait simplement plus bouger. Ce fut sa premiere rencontre un Asha'man, terme qu'il ne saisissait pour l'instant que tres abstraitement. Ce qui le surpris d'avantage que d'avoir été figé, fut que l'homme lui intima d'un ton froid de s'installer en face de lui pour.. discuter. Celui ci croyait avoir décelé en Théotim la capacité de canaliser, et lui fit comprendre qu'il était dès à présent de son devoir de le suivre, dans un endroit où se trouvaient " d'autres hommes comme lui, capables de faire bien plus que de figer quelqu'un dans des flots d'air ". ]
Je m’appelle Liessa. Je suis née dans le sept Eaux Noires des Aiels Nakai. Ma vie y a été celle de toute enfant aielle, jouant, apprenant, et regardant avec envie les Vierges de la Lance. Depuis toute petite je désire les rejoindre, comme l’a fait ma mère. Celle-ci a abandonné la lance pour mon père après qu’ils soient revenus des Terres Humides où ils étaient partis punir Laman de son péché. J’ai grandi en écoutant des histoires sur les Terres Humides –dont je n’ai longtemps cru que la moitié-. Dès que je l’ai pu, j’ai rejoint la Far Dareis Mai que je ne quitterait pour rien au monde. Parmi elles j’ai rencontré celle qui devint ma presque-sœur, Suondhe, une Vierge de la Lance Shaido. Nos clans se faisaient alors la guerre mais les Vierges ne combattent pas contres celles d’autres clan durant une guerre. Jeunes éclaireuses toutes deux nous nous sommes liées d’amitié alors que je l’avais capturée comme Gai’shain. Après qu’elle ait fait son temps, nous avons combattu nous protégeant l’une l’autre alors que des trollocs imbéciles attaquaient un de nos camps . Aujourd’hui, les rumeurs courent que le Car’a’carn va bientôt apparaître. Nous avons décidé de nous mettre en route vers les Terres Humides pour le trouver. Je suis impatiente de retrouver ceux qui nous ont précédé sur cette route et d’en découvrir plus sur les habitants et coutumes de cette terre.
Je suis Suondhe, Vierge de la Lance des Shaido. Née dans l’enclos Jumai, j’ai rejoint la lance très tôt. Je sais que j’ai un caractère emporté et qui m’attire des ennuis mais c’est le mien. Parmi mes sœurs-de-la-lance, je trouve le moyen de me défouler et je n’envisage pas de jamais abandonner la lance, surtout pour un mari. Les hommes ne sont qu’amusement et j’aime les amener à chanter. Après plusieurs années à combattre dans le désert, j’ai quitté le désert avec ma presque-sœur, Liessa. Je me demande parfois ce qu’elle fait parmi les Vierges car elle est plus réservée et pondérée que la plupart de nos Sœurs et assez intéressée par les livres et les Terres Humides pour devenir une sagette. Si je l’écoutais, nous nous serions arrêté à chaque mètre depuis que nous avons quitté l’Echine du Monde, pour la laisser regarder tout en détail. Elle est même rentrée dans une de ces ‘rivières’ alors que autant d’eau me fait peur. Nous devrions bientôt rejoindre ceux qui nous ont précédés dans notre recherche du Car’a’Carn. J’espère qu’il nous amènera de nombreux combats.
Je m’appelle Lunessan Tervuren. Je suis la fille unique d’un marchand de soierie de Cairhien. Mon père s’absentait souvent pour ses affaires et j’ai grandi de manière un peu vague, entre les mains d’une mère peu intéressée par sa fille et par les ouvrières de mon père. Celui-ci étant le meilleur marchand de soierie de la ville, nous avions la clientèle de nombreuses Maisons, dont celle du Palais du Soleil.
Je n’ai pas de bon souvenir de mon enfance. Je n’aimais que mon père et celui-ci était souvent absent et lorsqu’il était présent, c’était des disputes sans fin entre lui et ma mère. Ma mère est issue d’un milieu un peu plus noble que mon père et ses parents ruinés l’ont mariée à lui pour payer les brevets de ses frères. Elle passe ses journées à regretter son enfance et à reprocher à mon père sa bourgeoisie. Elle a toujours vu en moi la fille du marchand et ne commença à s’intéresser à moi que lorsque j’atteints l’adolescence. Ses parents l’avaient mariée à un marchand pour sa richesse, et à travers moi elle espérait regagner les rangs de la haute société, me trouvant assez jolie. Je n’ai que quatorze ans, mais je sais ce que veulent dire ces réceptions où ma mère me présente à des noble issus des plus grandes raisons, et ce que veulent dire ces cours de maintien, ces séances de maquillage et ces belles toilettes.
Mais moi je n’en veut pas. C’est pourquoi j’ai décidé de m’enfuir pour une autre ville. Mes nourrices m’en ont parlé et j’en ai vu une de loin. Les Aes Sedai. J’ai décidé de rejoindre la Tour Blanche et de suivre leur enseignement. Moi seule décide de ce que je serais.
Des voiles différentes sur le port. Ils sont venus nous réquisitionner et nous voilà désormais soumis, prèts à naviguerpour le bon vouloir de ces guerriers. Et pourtant, je dois toujours me réveiller, tous les matins, et faire les mêmes gestes qu'avant, le même travail, comme si rien n'avait changé. Mais tout a changé.
Je m'appelle Tanaquyll, du clan Somarin, et cette année là, j'allais feter mes 10 ans à bord du même navire. J'y est trouvé ma place, d'abord comme mousse, puis depuis quelques temps, comme marin confirmé. J'ai vécu heureuse et en paix, apprenant les bases du métier auprès de gens respectables que je cotoie toujours. J'avais des amis, des compagnons, du travail à rendre compte à mes supérieurs, et cette vie me convenait parfaitement. Ces dix ans sont passés rapidement, bien trop vite à mon gout. Surtout depuis l'arrivée des autres. Je sais ce que j'ai perdue, mon inscouciance, mes certitudes. Je n'ai plus de nouvelle d'une de mes amis, apprentie pourvoyeuse de vent sur ce navire. Quand je pense à ma soeur, elle même pourvoyeuse de vent, la seule et la fierté de notre famille, je tremble. Et quand je songe que notre navire de commerce est réquisitionné pour faire la guerre à d'autres peuples, afin qu'il subisse le même sort que les mien, j'enrage.
Mais il faut continuer. Et je dois dire que ce nouveau peuple, s'il m'effraye, aiguise en moi beaucoup de curiosité. Je ne sais pas très bien ce qu je veux faire. J'obéis, je regarde, j'attends, espérant que mon peuple retrouvera toute sa liberté d'avant...
Endric Palassal, de la maison Tarabonnaise Palassal, est né dans une famille riche de Tanchico. Depuis tout jeune il a été formé et éduqué pour parfaitement remplir son rôle de noble. A l’adolescence, accompagné de son frère, il a pu approfondir son goût pour les voyages en devenant secrétaire de son oncle qui était diplomate. Il a voyagé à Tear, à Illian, en Andor et à de nombreuses reprises en Arad Doman. Entre deux voyages, il restait à la cour ou se retirait avec des amis dans ses pavillons sur la côte de l’océan d’Aryth.
C’est avec la mort prématuré de son père que sa vie bascula. Amené à remplir des fonctions importantes dans l’entourage du roi, c’est presque avec logique que l’Assemblée des Seigneurs le désigna pour succéder à ce dernier. Depuis il continua à améliorer le commerce, fer de lance du Tarabon, et s’employa à développer son domaine de prédilection : la diplomatie. Il signa d’ailleurs des accords importants avec les Atha’an miere.
Il règne désormais depuis quelques années sans avoir connu de problèmes insurmontables. Son entente avec la Panarche est plutôt bonne et mis-à-part quelques heurts avec l’Arad Doman sur le sujet épineux de la plaine d’Almoth, son règne ne connaît pas de points négatifs.
Co-resp. de la Comm. des Seanchans. [small]De retour! Pour vous jouer un mauvais tour... Multimégalo - Kror[/small]
Nouveaux PNJ seanchans :
- l'Officier Liräch Korgatoth
Militaire de carrière, Liräch Korgatoth avoisine maintenant les 45 ans. Désormais meilleur autour d'une table à élaborer des plans que sur le terrain à combattre, il n'a rien perdu de son mauvais caractère. En effet celui-ci n'a d'égal que son talent pour commander des hommes.
Officier d'infanterie depuis de nombreuses années, il est respecter même parmi les plus gradés.
- Le Seigneur Doroibet
Membre du Sang, il est à la tête de la garnison seanchane de Tremalking. Compétent et autoritaire, voilà ses principaux qualificatifs.
L'Officier Liräch et le Seigneur Doroibet sont actuellement joués par moi-même, mais si d'autres veulent s'en charger, je n'y vois aucune objection.
D'autres PNJ pourraient suivre.
Le shiennar, dernier rempart avant la dévastation. Notre quotidien est fait de trollocs et de Myrdralls. Ici, on apprend à se battre avant de marcher. Et moi, j'apprenais avec encore plus d'ardeur, dans l'espoir un jour de venger mes parents morts lors d'un raid trollocs. Venger contre qui ? vous allez me dire qu'il est evident que je retrouverai jamais le trolloc responsable, après tout un trolloc ne ressemble à rien de plus qu'un autre trolloc. Je n'ai vraiment répondu, à part en mentant moi-même, mais j'ai nourri une haine qui n'as fait que s'amplifier au cours du temps contre tous ce qui avait attrait à l'ombre. De constitution pourtant moyenne, j'acquis très vite uen dextérité à l'épée que beaucoup de mes compagnons m'envièrent.16 ans, aujourd'hui, ma première expédition dans la dévactation. On était un petit groupe, tous mes frères d'armes étaient expérimentés. Aucun ne sentaient la peur. Et pourtant...quelques heures plus tard, à peine aprés avoir installé les couches, des trollocs nous tombérent dessus. Des cris d'agonies commencérent à s'élèvées et le tintement des épées devinrent de plus en faibles. Je ne sais pas comment j'ai fais pour m'échapper, mais revenu au camp, je ne pus m'empêcher de m'interogger. On était les meiileures épéistes, du camps, on avait été justement été chosis pour cela, et on avait quasiment tous péris ...là ou une aes sedaï aurait suffi. Le soir, sans un mot à mes proches, j'aime pas les adiuex, je partis pour tar valon...
Constitution: 6
Agilité:6
Force : 6
Réflexe: 7
intuition: 3 ( l'intuition masculine est très réputé tongue2.gif)
perception: 7
* Epée: +2
* Hache: +1
* Baton: 0
* Lance: -2 ( ca ressemble à quoi ;p)
* Poignard: 1 (juste parce que ca sert à découper la viande tongue2.gif)
* Couteau de lancer: -1
* Masse d'arme : +2
Le vent ne fouette plus mon visage. Le Tempête chantante ne glisse plus sur l’eau. Je suis Ataroa din Temirin Longue Vague, maîtresse des Voiles d’un navire à quai. Ils sont arrivés il y a une lune, aussi nombreux que les vagues de l’océan. Allez y ! Traitez moi de menteuse ! Mais le fait est qu’ils ont pris possession de nos îles et qu’ils nous retiennent loin de l’océan. Je parle des Seanchan, ces envahisseurs venus d’au-delà des mers, envoyés par leur impératrice gouvernée par Sha… Non. Le mauvais sort qui s’abat sur nous est déjà suffisamment important pour ne pas rajouter cela.
Reprenons.
Je suis née il y a presque vingt cinq ans sur ce bateau. Il venais à peine d’être mis à flot et ma mère, sa maîtresse des voiles a tenu à y accoucher alors même que les coups de marteau résonnaient encore. Lui et moi sommes nés ensemble, deux jumeaux, l’un de chair, l’autre de bois. Et vingt deux ans après, c’est moi qui en pris le commandement, après que ma mère meurt de fièvres malignes en rentrant de Sharra. Je suis reconnue par mon clan comme une bonne maîtresse des navires, sur un bateau réputé difficile à manœuvrer, tout comme celle qui le dirige. Mais je n’ai rien pus faire contre ces gens venus de l’ouest. Nous revenions de nos îles les plus septentrionales lorsque un de leur vaisseaux éclaireurs nous à arraisonné. Nous avons décidé de résister, bien mal nous en a pris. Andron est là dans une maison du port et des femmes de l’Amanyar le soignent. Il vivra, mais ne naviguera plus jamais. Est-ce vivre que vivre à quai ? Mon cœur et le sien sont unis mais il restera à terre et je serais sur l’eau. Quand à Resay… elle a crié longtemps jusqu’à crier grâce et je ne l’ai pas revue. Ces sul’dams…
Mon cœur se refuse à accepter cela. J’ai prêté leurs serments du bout des lèvres et je n’accepterais jamais leur domination. Yarine la Maîtresse des Navires viens de nous annoncer que nos vaisseaux vogueront de concert. Comment peut elle ordonner cela ? Mais voilà qu’elle me confie une autre mission. Oh j’obéirais ! J’obéirais à celui là !
Je me nomme Isebel Anhion. Je suis née à Tanchico, dans un des petits palais qui bordent le Cercle du Roi. Il est vrai que c’est avec le statut de bâtarde que j’y suis née, et non pas en temps que fille légitime de la maison, quelque désir que j’ai que ce soit ainsi que cela se soit passé. Mon père le seigneur Tanshin n’aimait pas son épouse. Belle mais acariâtre. Ils se détestaient et moi fille bâtarde d’un seigneur sans héritier d’une femme stérile, j’était un pion dans l’éternelle bataille qu’ils menaient.
A peine remarquée dans les périodes d’accalmie, méprisée par les servantes de la dame du lieu, frappée parfois, je devenais sitôt la reprise des conflits une enfant choyée par l’un et l’autre camp. Maridra, l’épouse de mon père m’appelais alors près d’elle, m’habillait, me coiffait, m’apprenais mes lettres, le chant, la danse, l’art de parler, mon père me racontait ses récits de bataille, contre les Aiels ou l’Arad Doman et m’apprenait les armes, à monter à cheval et à jurer, chacun s’efforçant de saper le travail de l’autre.
J’ai grandit ainsi tiraillée entre deux partis, travaillant comme une servante, éduquée comme une princesse et un soldat. Somme toute, j’ai vécue jusqu’ici à ma guise, malgré ce statut de pion que j’ai acquis dans la maison. La mort de l’un ou de l’autre de ces partis remettrait tout en cause. A tout moment je puis être éjectée ou plus improbable, propulsée héritière des biens paternels.
Mais je commence à en avoir assez de tout cela . L’éducation de mon père a sans doute plus déteint sur moi car ce que je désire désormais, c’est ne plus obéir et vivre enfin comme je l’entends. Je n’en peux plus.
Histoire: Terein est né à Caemlyn, capitale d'Andor, peu de temps après la guerre contre les Aiels. Fils d'un soldat et maître d'arme vétéran de ces même guerres, il fut entraîné dès son plus jeune âge dans les voies de l'épée. Il fut choisi à l'âge de treize ans, comme champion de Caemlyn dans un tournoi annuel, et en ressorti deuxième. Alors que tout les enfants de son âge s'amusaient à se battre, lui s'entraînait pour devenir plutart un maître d'arme, et recevoir une lame marquée du héron. Profondément attaché à Andor, il ne la quitta qu'avec regrès quand, à quinze ans il partit pour Tar Valon afin de devenir lige. Accompagnant sa soeur qui partait pour être Aes Sedai. Il passa cinq ans à la tour, passant ses journées à s'entraîner. Possèdant un talent que l'on ne retrouva que plutart chez Galad, le fils de Morgase. Moins de trois ans après son arrivée, il dépassa ses maîtres dans le maniement de l'épée, et reçu en cadeau, une lame forgée pendant l'age des légendes, marquée du signe du héron. Il ne se lia pas avec une Aes Sedai, ce qui lui sauva la vie. A l'age de vingt ans, il découvrit qu'il possèdait la capacité de canaliser le Pouvoir. Il s'enfuit de la Tour, et se dirigea vers Caemlyn, où il avait entendut que se trouvat Rand Al'thor, la réincarnation du Dragon, ainsi que la Tour Noire.
Description: De grande taille, Terein a des cheveux longs et bruns. Une jeune barbe sur les joues, et un air constament impassible. Il est calme, et précautieux dans ses choix, et à le regarder, on lui donnerait une trentaine d'année en plus.
équipement: sa cape de lige, et son épée sont ses principaux biens. Il possède également un cheval noir nommé Ardell "qui va vite" dans l'ancienne langue (j'invente un peu), et un arc long pour chasser ou tuer le trolloc depuis sa maison.
capacité:
épée: +3 (il est pas éduqué depuis son plus jeune age pour rien hein...)
Arc: +3
Main nue: +3
hache: -3 (trop vulgaire pour être d'un interêt quel quonque)
lance: -2 (trop encombrant)
couteau: +1
Couteau de lancé: -3(à quoi sa sert quand on peut avoir son enemi avec une flêche, ou le tuer par derrière avant qu'il ne nous voit?)
bouclier(je rajoute): -2 (préfère parer avec son épée batarde)
baton: +2 (l'arme la plus disponible)
Force: 8
Constitution: 8
Réflexes: 7
Perception: 8
Intuition: 6
Agilité: 7 (logique avec les réflexes)
<center>Multi</center>Sagette shaido<hr><small> <i>De l'amour assassiné naît la haine...</i></small>
Je m'aperçois que j'avais oublié de le poster:
Le péché de Laman... notre histoire sera à jamais marquée par l'acte méprisable du coupeur d'Arbre. Je suivais alors mon entrainement pour devenir Sagette et je vis les guerriers et les Vierges de mon clan partir pour les terres humides. Tant ne sont pas revenus. Laman a payé son crime, mais désormais ces chiens des terres humides ne sont plus les bienvenus dans la Terre Triple. S'ils parviennent à y entrer, ils n'en sortiront jamais. Je le jure.
Le temps à passé, et je suis devenue une Sagette respectée. Oh bien sur, mes instructrices ont du me dresser comme un animal rétif, mais l'entrainement m'a endurcie. Les larmes versées sur ceux que j'aimais, morts pour laver le péché du coupeur d'Arbre ont été séchées par le vent et le sable du Désert, pendant les longues nuits de course autour des tentes des Sagettes et mon coeur s'est changé en pierre. Je ne m'encombre plus de sentiments inutiles, et c'est ce qui me permet d'obtenir ce que je veux. Toujours.
J'ai également le don d'Exploratrice de Rêves. Et je suis forte. Plus forte que ne l'étaient mes instructrices. Mais celà je le garde pour moi, c'est un atout. Et un atout n'a de valeur que si on ne le révèle qu'au bon moment.
Mise au point physique et mentale:
Sorindhra est blonde, plutot séduisante et proche de la quarantaine d'années.
Elle connait particulièrement bien le TAR.
Ne maitrise pas le PU.
Déteste les wetlanders du plus profond de son coeur, surtout depuis depuis que l'expédition contre Laman lui a enlevé celui à qui elle tenait.
Bloc de glace ambulant.
Rhéane est nee dans une famille modeste de Cairhien. Elle a deux soeurs, plus jeunes qu'elle, et un grand frere. Son pere exerce le metier de charpentier, tandis que sa mere travaille comme servante au palais. Vers quinze ans, sa mere l'emmena au palais pour qu'elle y devienne aussi une servante. Rhéane avait d'autres ambitions, mais sa famille ne lui laissa pas le choix. Elle devint donc servante.
Elle epuisa assez vite toutes les possibilites de sa nouvelle vie, et chercha activement un moyen de s'en echapper. Ce moyn lui fut donne quelques mois plus tard, par une Aes Sedai de l'Ajah grise qui passait au chateau. Celle-ci declara que Rhéane pouvait apprendre a canaliser le Pouvoir unique, et devait se rendre a la Tour blanche pour y faire son apprentissage.
Rhéane sauta sur l'occasion. Elle avait enfin une chance de s'elever dans la societe ! Elle se mit en route le plus vite possible, apres de (tres)brefs adieux a sa famille.
Precisions sur le physique et le caractere :
Rhéane a une silhouette fine, mais reste petite de taille, environ 1m55. Elle est d'ailleurs assez susceptible en ce qui concerne sa taille.
Elle a les cheveux longs, d'une couleur brune assez terne, sauf sous la lumiere su soleil: ils prennent alors des reflets blonds et roux. Elle les yeux bruns aussi. Sinon, elle a le visage fin et delicat. Elle se sait belle, et n'hesite pas a s'en servir. D'ailleurs, pas grand-chose ne la ferait hesiter, si cela lui permettait de satisfaire son ambition.
Me voici, Mylgaria. Mon nom et les vêtements que je porte, voilà tout ce qu'il me reste. J'étais déjà en âge de me marier, j'étudiais auprès de la guérisseuse de mon quartier, à Tear, lorsque ma famille m'a reniée. Ma nation elle-même me pousse à l'exil, me fourrant de force dans une charrette en direction de Tar Valon et de la Tour Blanche, La cité des sorcières et leur pouvoir maudit! Je n'ai pourtant rien fait de mal! Mais autour de moi, des événements étranges se sont toujours produits : guérisons inexpliquées, jaillissement d'une source d'eau douce... A force les gens se sont mis à me soupçonner. Même mon fiancé a peur de moi aujourd'hui. J'ai peur de ce que je vais devenir, mais ai-je le choix?
Présentation physique et mentale : Le teint ambré, les cheveux sombres et bouclés, les yeux verts émeraude, Mylgaria est plutôt petite, d'aspect frêle, mais tenace, volontaire, énergique et pleine de joie de vivre. Elle vient d'atteindre son dix-neuvième printemps et sa vie est totalement bouleversée, tous ses projets sont remis en question. Il s'agit d'une irrégulière qui a survécu sans aide au pouvoir unique. Son blocage : la douleur physique ou morale.
Voilà dix neuf années déjà qu’un cri déchira le silence de mort installé les pieds en éventail et les bras en croix dans la cuisine d’une ferme Arafeline non loin entre Shol Arbela et l’affluent de l’Erinin. Allongée sur la table, aussi morte que le silence, une femme d’une quarantaine d’années, les traits tétanisés dans un rictus de douleur. Seul les braillements incessants de l’enfant venant de naître brise le mal aise des personnes observant le corps, une femme d’âge avancé et assez forte sans compter ses épaules a rivaliser avec un forgeron emplissait bien la salle pour deux personnes. Visiblement sage femme, elle donnait des ordres a deux jeunes filles ressemblant assez à la défunte pour être leur filles, les deux jeunes filles stoppèrent leurs sanglots et commencèrent a s’occuper du corps tandis que la sage femme s’éloignait de la cuisine avec le bébé toujours en train de cracher ses poumons dans les bras de la guérisseuse.
Dans le salon, deux hommes, un assis sur une chaise en bois simple avait le regard dans le vague, lui aussi ressemblant assez à la défunte pour être son frère ou un parent proche, plus jeune approchant la trentaine d’années environs, habillé comme un soldat des Lances d’Arafel, il a le regard dans le vide et mâchonne un morceau de tabac en marmonnant. L’autre debout faisant les cents pas dans la pièce est habillé en fermier de taille élevé pour un homme des marches, ses cheveux charbon lui coulent dans le dos, un nez aquilin barre son visage et ses yeux bleus se baladent furieusement dans la salle puis tombent sur la sage femme, l’enfant dans les bras.
Le regard bleuté de l’homme semble interrogé celui more doré de la guérisseuse, celle-ci baisse les yeux un moment étrangement honteuse et fais signe de négation de la tête. Les yeux bleus se remplissent de larmes contenues et le fermier se rue vers la cuisine renversant presque la sage femme, le nouveau né se remet à pleurer. En quelques pas, l’oncle fut près de l’enfant, de ses yeux noirs coulent lentement quelques larmes qu’il essuie du revers de sa manche, un index caresse la joue de l’enfant qui cesse de pleurer captivé par le regard de son oncle.
« Melian. Il s’appellera Melian. »
****
Le miroir a pivot sur la commode tourna sur lui-même en grinçant furieusement quand Melian le fit pivoter d’un léger coup de main, main qui se porta aussitôt à la bouche du jeune homme pour réprimer un bâillement digne d’Arthur Paendrag lui-même. Le jeune homme se contempla dans le miroir vieillot pigmenté d’éclat de verre brisé, allure dégingandé, chausse débraillée, chemise froissée avec laquelle il avait dormi, moitié ouverte plus par manque de bouton que par fainéantise. Trop grand pour se voir dans le miroir, Melian réprimant un autre bâillement ravageur, il pencha sa tête sur le côté pour voir l’étendu des dégâts de la fête de Beltaine.
Les traits fins, le teint pâle, Melian regarda son visage, Elanie, la fille du boucher disait qu’il était mignon bien qu’il soupçonnait cette peste de retenir ses compliments et de les donner au compte goûte pour mieux faire de lui sa chose. Repoussant ses long cheveux châtains désordonnés par-dessus ses épaules, Melian fit quelques pas en arrière et s’écroula a nouveau sur son lit et pesta un instant mentalement envers le prêteurs sur gages qui rembourrait ses matelas avec des noyaux de pêches.
Les yeux noirs du jeune homme fixèrent un moment les poutres du plafond de sa chambre dans la mansarde que lui avait dégotté son oncle. Oncle qui l’avait plus ou moins élevé entre quelques missions avec les Lances de l’Arafel, enfin élevé ou plutot confié a une aubergiste plus revêche qu’une Aes Sedaï avec une rage de dent. Obligé de travailler comme « commis » dans cette auberge pouilleuse, bien sur travail remboursant a peine son logement. Roulant sur lui-même, il se saisit d’un livre affalé au milieu de ses vêtements sur le sol de la chambre, « Arthur Paendrag et l’Echine du Dragon ».
Melian commença négligeament a chercher son marque page quand une voix perçante criant son nom surgit du bas de l’escalier et vint lui retourner la cervelle en prenant soin de broyer ses appareils auditif. Le jeune homme qui avait acquis la faculté de passer de la position d’affalement a celle du garde a vous en moins de quelques seconde sauta sur la porte avant que Maîtresse Jana, l’aubergiste eut le temps de voir sa chambre approchant plus d’un dépotoir que d’une mansarde. Se retrouvant face à la propriétaire des cordes vocales les plus aigues de Shol Arbela a la mer des Tempêtes, il attendit patiemment essayant ne pas avoir trop l’air de celui qui savait qu’il allait passer un mauvais quart d’heure. L’aubergiste tenait un mouchoir dans sa main droite et s’épongeait frénétiquement les yeux avant de lâcher le trolloc dans la Tour Blanche de sa voix de fausset contrastant avec sa taille pour le moins impressionnante.
« Paerd est mort dans la nuit, une tuile du « Vase Plein » lui est tombé dessus et lui a fendu le crâne. »
Melian ouvrit aussi grand qu’il put ses yeux en amendes et se laissa tomber contre la porte et prit sa tête entre ses mains et ne se rendit même pas compte quand Maîtresse Jana s’assit à côté de lui le prenant par les épaules. Paerd avait été un palefrenier de l’auberge, un ami de Melian, un bon ami, seulement la veille, ils s’étaient disputés pour les faveurs d’Elanie et Paerd était mort. Rien ne prouvait que Melian y fût pour quelque chose mais on murmurait qu’il portait malheur. Tena, Derdr, Balian, Ferd, Jini et combien d‘autre encore étaient mort dans des conditions pour le moins étrange a chaque fois après s’être disputé avec Melian. Une nuit, on avait gravé le croc du dragon sur la porte de l’auberge mais malgré cela Maîtresse Jana l’avait gardé que ce soit pour la pension versée par son Oncle ou par affection.
Melian lui-même croyait des fois qu’il portait malheur mais il y avait eut d’autre chose, plus jeune il avait renversé la soupière en argent de Maîtresse Jana et alors qu’elle aurait du être bosselée, elle était intacte. Il y avait aussi la fois ou le chaton de la fille de Linia une serveuse avait été brisé a la patte et Melian triste pour la jeune fille avait passé la nuit avec le chaton et le lendemain celui-ci gambadait a nouveau alors qu’il n’aurait jamais du remarcher. Il y avait eu de nombreux autres détails qui étaient passés inaperçus aux yeux de Melian, il ne savait pas si il était touché par le ténébreux ou par le Créateur mais ce qui était sur c’est que rien ne se passait comme il faut avec lui.
Se relevant en écartant doucement Maîtresse Jana, Melian rentra dans sa chambre et se maudit d’avoir les yeux sec et de penser que Paerd avait peut être mérité son sort. Un coup de pied rageur renversa le miroir qui se brisa au sol en centaines d’éclat de verres reflétant le jeune homme sous tous les angles. Saisissant des fontes, il fourra ses affaires dedans et commença à réunir les affaires qui pouvaient lui servir bien décidé à s’éloigner de Shol Arbela et des gens qu’il aime.
*****
Un an a défilé depuis que Melian a quitté l’auberge de la capitale en laissant un mot à son oncle et en prenant le cheval de Paerd. Le jeune homme s’est malgré tout endurci, obligé de vivre sur ses réserves travaillant tantôt dans une ferme tantôt faisant quelques rapines pour se nourrir mais le plus souvent de pêche et de chasse. Quittant Fal Moran, il y a un mois, Tar Valon la cité des Aes Sedaï plus éblouissante que le soleil lui-même est déjà en vue.
L’histoire de Deus est plus banale qu’il ni paraît. Fils d’un modeste fermier, rien ne prédestinait à un destin hors du commun. Hors, un jour sa petite communauté fut attaquer par des enfants de la Lumière. Un ami du Ténébreux avait semble-il été repérer dans la région de son village, et les Enfants avaient tout passer par le fil de l’épée. Sauf une poignée de survivants, comprenant Deus. Celui-ci faisait montre d’une certaine capacité. En effet après une enfance et une adolescence passée dans une région boisée, et giboyeuses, il avait appris à pister et a se fondre dans la nature. Grâce à cette capacité, il put échapper à l’assaut des enfants. En son fort intérieur, le jeune garçon de 20 ans se jura qu’il vengerait ses parents des atrocités des Enfants.
Après la destruction de son village, Deus partis donc en foret. Il passa prêt une année seule, a chasser et a aiguisé ses talents de pisteur. Au bout d’un an il retourna à la civilisation. Il voyagea et arriva dans la grande ville de Caemlyn. Le retour a la civilisation ne se fit pas sans heurt ( surtout parce qu’il n’avait pas un sous sur lui}, mais il finit par entrer en ville.
Et c’est dans une auberge de la ville qu’il appris les problèmes que connaissait le monde.
Ne pouvant rester les bras croisés, et certains que c’est talents pourraient être utiles aux champions de la lumière, il se mit en quête du groupe qu'il savait lui être déstinée:
La bande de la main Rouge
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Mieremulti intra-comm
[big]Premiers PNJ de l'Atha'an Miere [/big]
Zaryna Deux-voiles du Clan Shodein Maîtresse des Voile et coordinatrice de la flotte Atha'an Miere auprès des Seanchans.
Maîtresse-des-voiles depuis près de 30 ans, maîtresse des vaguies depuis 10, c'est une des plus habiles négociatrices des Atha'an Miere. Elle a plusieurs fois servi d'intermédiaire pour signer des traités avec les pays côtiers dans des buts commerciaux. C'est pour cela qu'elle est désignée par Yarine pour mener la flotte AM vers le continent et la représenter auprèsdes Seanchans.
Le navire d'Ataroa:
Revern nouveau maître du fret, Andron le mari et ancien MduF d'Ataroa. Agé d'une trentaine d'années c'est un marin expérimenté et un maître du fret respecté. Il est dôté d'une légère boiterie son accident dans les voilures.
Resay jeune pourvoyeuse des vents du Tempête-chantante. Agée de 23 ans, c'est son premier poste. Trés douée pour les flots d'eau, mais assez faible dans le Pouvoir (eau +2, air+1 esprit0 terre0 feu-2). Douée d'un caractère assez faible, elle semble déjà avoir perdu toute capacité de révolte.
Vélinda, maîtresse des voiles
Vélinda a servi sur différents bateaux avant de reprendre celui de sa mère, à la mort de celle-ci. Son jeune âge et sa fougue ont pu lui faire commettre quelques erreurs de jugement, notamment dans le choix de ses maîtres de frets, mais l'experience vient en apprenant. Comme son vaisseau est maniable, elle a pu satisfaire son envie de découvrir de nouvelles routes, afin de gagner du temps et de l'efficacité. Elle connait donc bien certaines parties de la mer, surtout près du continent. Celà lui permet de dire des choses pertinentes dans les réunions entre maîtresses des voiles, qui lui pardonnent son caractère emporté. Elle ne maîtrise pas souvent sa colère et a la réputation de parler franchement et de souvent commencer les hostilité lors des réunions avec les autres maîtresses des voiles.
Treya, maîtresse des voile
Treya est une maîtresse des voile depuis une vingtaine d'année. Ses paroles sont réputées sages. Elle a soutenu la nomination contreversée de Yarine, car elle apprécie ses décisions et ne pense pas que son âge soit un désavantage. La prise de son bateau par les envahisseurs seanchans l'a profondément bouleversée. La mission confiée par Yarine aussi. Elle se doit d'agir.
Le ciel était de ceux qui ne présageaient rien de bon. Les nuages masquaient le soleil qui dardait rarement depuis ces derniers mois des rayons chauds et rassurants. Une journée normale en ces temps d’inquiétude constante. Kellen languissait quelque peu dans la cour du château de Fal Dara, le dos ankylosé par le fait de porter ces lourds paniers d’osier tressé.
"- Va les étendre. Ces linges sont à faire sécher de suite, pour le seigneur. Vite."
Sa mère donnait toujours des ordres de façon rude, mais elle était une femme de devoir et consciente que les temps présents étaient de ceux qui forgent les consciences. Kellen n’avait que 15 ans mais en paraissait quelques de plus. Les cheveux noirs de jais, la peau blanche perlée de quelques taches de rousseur
mutines sur le nez, elle était dotée des faveurs de la nature, grande et mince, les regards des gardes se posaient souvent sur elle, pétillants. Elle jouait de ses petits atouts avec grâce et parfois effronterie, son caractère était empreint de joie de vivre et de rébellion. Elle était une jeune fille que chacun
appréciait, acceptant ces quelques petits écarts de conduite avec gentillesse, riant même de cette facilité qu’elle avait de se tirer toujours des maladresses qu’elle commettait.
Mais ce matin, Kellen se sentait, en plus d’être fatiguée par le travail, gênée et mal à l’aise. Sa tête la faisait souffrir par intermittence, elle n’avait pas bien dormi la nuit dernière. Se retournant et grommelant dans son sommeil, elle n’avait pas réussit à trouver le repos qui estompe les douleurs et évacue les soupirs. Du plus loin qu'elle se souvenait, elle dormait mal, mais la nuit dernière avait été plus que difficile, presque indescriptible. Et voilà que maintenant, elle tentait de se débarrasser de cette migraine qui minait son moral. Mais rien n’y faisait. Elle tentait de se concentrer sur son travail, ne
pensant à rien d’autre que son labeur. Elle avisa un massif de fleurs près d’elle. Leur parfum était enivrant, envoûtant. Elle respira à plein poumon pour s’imprégner de cette agréable senteur, pour oublier le présent. Ces fleurs étaient si belles.
Etrangement, son mal de tête se calma, elle se sentit quelque peu soulagée, mais attribua cette trêve au hasard qui faisait parfois bien les choses. Bien qu’au Shienar, le hasard n’était qu’un mot parmi tant d’autres, plus personne n’y croyait à ce hasard qui finalement n’était rien. Mais soulagée, elle reprit le panier d’osier dans ses mains et s’en alla pour étendre le linge délicat. Quelques solides fils étaient tendus derrière la cour principale. Arrivée à destination, elle posa son panier et commença à démêler les draps de lin, doucement, avec délicatesse.
Son mal de tête reprit de plus belle, la laissant pantois, figée. Prête à tomber à terre, elle lâcha le drap qu’elle tenait, le faisant trainer dans la terre souillée.
Elle enserra sa tête entre ses mains tremblantes, ne sachant quoi faire pour oublier cette douleur qui la terrassait.
Elle réussit à relever quelque peu la tête et entrevit au travers de ces larmes le massif de fleurs odorantes. Elle les fixa tant bien que mal, beauté naturelle en ce monde désespéré. Une fleur à peine éclose, un simple bouton de rose attira
son attention, ou du moins captura son regard assez longtemps pour s’imprimer en son esprit. La vision de ce bouton distilla en elle un souffle de paix, un instant d’épanouissement. Son mal de tête se dissipa légèrement. Elle continua à fixer tant bien que mal le bouton de fleur, l’imaginant dans son esprit, pensant
qu’une fleur ne pouvait rien ressentir, ne pouvait pas souffrir. Elle tenta d’être un bouton de fleur, d’oublier la douleur. Elle fermait les yeux maintenant, mais voyait dans son esprit ce qui la ferait moins souffrir. Un sentiment l’envahit, elle ne pu déterminer quoi et puis s’effondra sur le sol, près du panier de linge humide, le visage pâle.
Elle rouvrit les yeux lentement. Au début, elle ne pu que distinguer quelques contours, quelques couleurs, puis sa vision se fit plus claire. Elle était allongée sur son lit, dans sa chambre. Elle entrevit sa mère, penchée sur elle, inquiète. Elle se réveilla petit à petit, consciente que celle-ci discutait avec une autre personne, mais ne comprenant pas un traire mot de ce qui était dit.
"- Elle se réveille."
"- Kellen, ma fille. Comment te sens tu ?"
Kellen peina à articuler quelques mots, sa bouche était pâteuse. Mais déterminée et têtue comme elle l’était, elle parvint à s’exprimer.
"- Je me sens fatiguée, mère. Etrangement fatiguée."
"- Te rappelles tu quelque chose ?"
"- Pourquoi que s’est-il passé ?"
Kellen ne gardait aucun souvenir de ce qu’il s’était passé. Un vague souvenir d’un mal de tête insupportable fit surface dans sa mémoire mais rien de plus.
Sauf peut être une fleur, oui une fleur, belle, douce.
"- Nous t’avons retrouvé évanouie dans la cour est. Pale, si pâle… Et…"
Kellen sentit que quelque chose n’allait pas. Que sa mère lui cachait quelque chose. Quelque chose d’important.
"- Qu’est ce qu’il y a ? Maman ?"
L’autre personne prit la parole. Kellen la reconnut, il s’agissait de la Shatayan.
"- Le linge était sec, plié… Dans le panier d’osier. Il n’a pas été déplié, Kellen."
"- Nous t’avons trouvé quelques minutes après que tu sois parti. Un cri a alerté les gardes. Tu as crié Kellen. Pourquoi ?"
Kellen ne pu dissimuler sa surprise. De vagues souvenirs refirent encore surface, oui elle se rappelait maintenant.
"- Je n’ai pas plié le linge, je n’ai pas eu le temps. J’avais tant mal à la tête, si mal. J’ai du crier en tombant."
Elle ne comprenait pas bien ce qu’il s’était passé. Et au vu des visages qui lui faisaient face, l’inquiétude se mêlait à l’incompréhension.
"- Kellen. Ce n’est pas la première fois que cela t’arrive. Jamais cela n’a été aussi grave, jamais avant ne t’étais tu évanouie."
Elle se rappela alors les fois où les tartes une fois posées sur la table, à peine sorties du four avait tout simplement refroidies à une vitesse incroyable. Kellen se brulait souvent d’ailleurs en les sortant. Les fois où les fenêtres se
nettoyaient avec une facilité déconcertante à son contact, et ses rêves, ses nuits, rarement reposantes... Et toujours près d’elle, elle se rappelait les fleurs. Si belles, si réconfortantes.
"- Je… J’ignore ce qu’il se passe."
Sa mère affecta un air inquiet. Son regard se teintait de peine. Elle continua :
"- Ma Kellen. Tu vas devoir nous quitter. Il te faut aller à Tar Valon."
"- Tar Valon ? Mais…"
Sa mère afficha un visage déterminé. La femme de poigne redevenait ce qu’elle avait toujours été. Une femme de devoir.
"- Oui, Tar Valon. Le seigneur de Fal Dara est au courant et a déjà envoyé un message à la Tour blanche. Tu pars demain. Tu seras escorté par un garde. Une jeune fille de ton âge même servante doit être accompagnée pour aller à la Tour blanche. Certes, tu ne vas pas jusqu’en Tarabon, mais cela sera nécessaire. Demain."
Sa mère quitta la pièce, non sans lui avoir déposé un baiser sur le front. La Shatayan suivit les pas de sa mère, son regard triste. Kellen pleura longtemps dans sa chambre. Sa mère l’abandonnait. Tout s’écroulait. A force de larmes et de soupirs, elle sombra dans un sommeil sans rêve. Du moins n’en garda t-elle pas de souvenirs.
Le lendemain matin, elle se leva avec le soleil. Un brin de toilette, un dernier regard à sa chambre et là voilà qui quittait ce qu’elle avait toujours connu. Un foyer.
Un garde à cheval attendait déjà dans la cour. Un cheval bai l’attendait en piétinant à coté. Ses affaires empaquetés dans des fontes simples mais solides. Sa mère discutait avec le garde. Kellen s’approcha, la nuit avait effacé toute
sa peine, ne demeurait que regret. Elle sourit à sa mère, déposa un baiser sur sa joue, prit la lettre qu’on lui tendait, envoya en l’air milles baisers aux personnes qui s’affairaient déjà dans la cour et monta à cheval, avec élégance.
Bien que servante, Kellen était fine observatrice et ce qu’elle voyait faire une fois, lui suffisait pour le refaire avec aisance. De plus, elle était de nature gracieuse et élégante même en habit humble de servante du château. Elle était
surprenante, cette jeune fille d’à peine 15 ans.
Le garde lui fit signe de la suivre. Un vieux garde plein d’assurance et source de confiance. Il saurait la protéger et l’escorter jusque Tar Valon. Rigan s’appelait-il.
Il fit un signe de la main, et partit au galop, Kellen le regarda partir et avant même qu’elle ne pu dire un mot, son cheval partait au galop suivant le garde, impatient. Elle se maintint en selle au départ difficilement puis de plus
en plus facilement, jusqu'à ne faire plus qu'un avec sa monture.
Son voyage se fit sans embuche. Le rythme était soutenu, quelques pauses pour manger et se reposer. Un rythme de campagne effréné qui laissa Kellen quelque peu courbaturée.
Au terme du voyage, elle écarquilla les yeux. Ebahie par la beauté de la cité. Son regard passait de demeures et demeures, capturant un détail, captant un chef d’œuvre. Elle en avait le souffle coupé. Elle fut conduite à la Tour blanche.
Là, Rigan lui fit ses adieux et lui souhaita bonne chance. La lumière te protège furent ses derniers mots.
Elle grimpa les marches de l’entrée et arriva dans la hall de la tour. Quelque peu intimidée, elle resta là, époustouflée. Tar Valon. Les Aes Sedai.
Elle arriva près d’une jeune femme, habillée tout de blanc, 7 liserés de couleurs marquaient le bas de sa robe, un anneau au majeur de sa main droite.
Kellen salua la jeune femme avec élégance quoique quelque peu de maladresse.
"- Mon enfant ? Que puis je faire pour vous aider ?"
Kellen lui tendit la lettre que sa mère lui avait remise. Bien qu’intimidée, elle était impatiente. Un léger sourire s’esquissa sur son visage. La joie de vivre reprenait le dessus.
Il est né à Caemlyn. Il y a passé son enfance dans les ordures et la souillure. Là où certain y voit une belle et grande cité, il y voit des coupes bourses et des raclures. Il a grandi dans le pire quartier de cette ville à l'ombre de la très honorée Reine...
- Pouah, je lui crache d'ssus à c't garce. M'en va lui faire découvrir c'que c'est qu'un homme mouai. Hein, t'en pense quoi touai. en s'adressant à l'homme ensanglanté par terre qui gémit suite à multiples coups qu'il a recu. Le pied de Krane lui broie la main. Alors t'y va payer sacrés nom de nom. Le gars qui me fait v'nir y veut son or . Ben t'a pas d'or alors y m'a dit de t'prendre un pouce. M'en va le contenter mouai. Il paie bien le zozieau. Sort un poignard et lui coupe le pouce de la main droite. Le pauvre malheureux laisse échapper un hurlement effrayant. J'reviens dans 2 jours. Qu't'y a interet à avoir c'qui faut, sinon j'te prends l'autre.
Amandor… Citée de lumière, capitale de L’Amadicia et ville aux milles merveilles. Quand on parle de ce lieu, on évoque surtout le dôme du soleil, les rues pavés et le grand palais. Mais on oublie souvent de parler de ses bas-fonds, de ses ruelles salles et de sa misère.
C’est là que j’ai grandit. Je n’ai jamais connu mon père et ma mère travaillait comme larbin dans une taverne minable des bas quartiers afin de nous nourrir. Elle est morte d’une maladie quelconque quand j’avais 12ans. A l’époque, ça m’avait laissé complètement indifférent, vu que je passait le plus clair de mon temps avec la « bande », une petite troupe de gamins de mon age qui hantaient les rues de la ville. Je n’était pas le plus agile du groupe, loin de là, mais déjà je brillait par ma ruse et mon intuition. C’était toujours moi qui dégottait les bons plants et les informations les plus précieuses. C’est ainsi que j’ai trouvé mon premier vrai boulot…
Quand j’avais quatorze ans, un type qui se prétendait ancien ménestrel est venu s’installer dans notre quartier. Comme tous ceux qui venaient vivre ici, il fuyait sans doute la justice d’un autre pays. Etrangement, il a réussi assez rapidement à ouvrir un petit commerce en tant que préteur sur gage. Et ça a fonctionné ! Le barde était plutôt bon négociateur et il s’est mis à faire de très bonnes affaires.
C’est là que ma géniale intuition s’est déclarée une nouvelle fois. Plutôt que d’aller lui chiper des trucs, ma bande et moi sommes aller le voir peu avant la fermeture de la boutique. Nous l’avons trouvé assis sur un sofa en train de fumer dans un appareil bizarre, il nous a appris plus tard qu’il s’agissait d’un narguilé venu d’un pays situé au-delà du désert.
Il nous à tout de suite demandé si nous pouvions lui rendre un « petit service ». Récupérer une potiche du peuple de la mer qu’un concurrent avait obtenu il y a peu de temps. Une fois le larcin terminé, le vieux marchant nous remis à chacun une belle pièce de monnaie.
Et ça a continué. De petits boulots en petits boulots, nous sommes passés au service du vieux ménestrel. Il nous envoyait faire du dégât dans la boutique d’un concurrent ou encore récupérer de la marchandise dans d’autres boutiques, voir même chez des nobles ou des bourgeois !
Il nous payait pour chaque service rendu. Mais la plus belle récompense qu’il m’ai faite, c’est de m’apprendre la lecture et les rudiments de l’écriture. Grâce à ça je pouvait lire les panneaux et les affiches ! C’était vraiment beaucoup pour un jeune homme des bas quartiers d’Amadicia.
Mais la roue en a décidé que mon destin était ailleurs. A seize ans, nous avions été chargés de cambrioler la maison d’un officier des blancs manteaux. Il avait dans sa bibliothèque un livre traitant des prophéties du Dragon extrêmement rare et très ancien.
Nous sommes parvenus à entrer dans son manoir sans trop de difficulté. Nous avions l’habitude de visiter ainsi quelques grandes demeures la nuit, mais celle-ci était certainement la plus luxueuse que mes yeux de petit voleur n’ai jamais vu ! Une fois la bibliothèque atteinte, notre petite troupe se mis à fouiller les lieux à la recherche du vieux livre. Alors que mes doigts parcouraient les rayons d’une étagère à la recherche de ce maudit volume, j’entendit soudain un bruit sourd : L’un de mes hommes avait trébuché sur le tapis et avait renversé une sorte de gros chandelier qui s’était écrasé sur le sol dans un terrible fracas. Quelques secondes plus tard, des pas sourds résonnaient dans l’escalier. Me saisissant du livre que j’avait sous la main, moi et les miens coururent à toute vitesse dans les couloirs en direction de la sortie. Des blancs manteaux et des gardes de la maison surgissait de partout me semblait-il et nous dûmes nous séparer. Par chance, je parvint à sortir de la demeure et à sauter le muret sans être pris. Dans ma main serrée je tenait toujours l’ouvrage que j’avait dérobé chez le blanc manteau. A la lumière d’une bougie, je déchiffrait laborieusement le titre : La voie de la lumière par Lothair Mantelar.
En rentant chez moi, j’appris que cinq des miens sont restés sur le parvis. La bande était finie. Dépité, je décidait de mettre en pratique les leçons de notre maître ménestrel et de feuilleter l’ouvrage que j’avais dérobé. Au début, c’était surtout pour tromper mon malheur et j’avais beaucoup de mal à lire les minuscules caractères étalés sur les pages, mais rapidement, je me perdit dans ce récit de morale et de valeurs que chaque être humain devrait suivre. De chacune de ces règles qui font de l’homme un homme. J’appris au fil de ma lecture que la noblesse n’est pas qu’un titre obtenu par le hasard de la naissance mais un idéal qu’il faut mériter par ses actes.
Lorsque j’ai finis ce livre, j’étais un autre homme.
Je suis resté longtemps à méditer sur ce que j’avais appris. Pour la première fois, un autre chemin que celui de voleur se présentait à moi. J’avais l’impression qu’une partie du voile recouvrant le monde s’était soulevé pour moi. J’avais l’impression d’en savoir plus que tous les habitants des bas fonds.
J’ai pris une grande décision. Désormais, je tacherais de suivre les règles annoncées par Lothair Mantelar. Je suivrais la voie de la lumière et me conformerait aux codes de l’honneur.
Quelques instants plus tard, je couru jusqu’au palais de l’officier des Enfants de la Lumière et je me rendit aux gardes. Ceux ci furent si sidérer de mes aveux qu’il appelèrent leur maître. Quand j’expliquais à celui-ci toute mon histoire, il en fut abasourdi. Il me dit de garder le livre et de m’engager chez les enfants de la lumière en guise de pénitence.
Durant cinq longues années, je fus un troufion parmi d’autres au sein de la grande famille des Enfants de la Lumière. Les épreuves et l’entraînement martial en vigueur à la caserne ont décuplé ma force et ma résistance ainsi que mes facultés martiales. J’ai appris à me battre et à me taire. J’ai acquis la discipline de fer propre aux Enfants de la Lumière ainsi que leur orgueil et leur fierté. J’ai également appris que les monstres de mon enfance, les Trollocs, les Myrdalls, les Aes Sedai, les liges et toutes les autres créatures du ténébreux existaient vraiment. J’ai pu voir de mes propres yeux la corruption et le malheur qu’apportent les amis du ténébreux et j’ai compris qu’avec ces gens là, l’honneur n’avait pas sa place.
Je fus assez rapidement remarqué par les supérieurs. D’abord par mes étranges manières et mon code d’honneur, puis par mes notions de commandement et mon intuition acquis lors de ma jeunesse aventureuse. Agé de vingt et un ans et après cinq ans de bons et loyaux services, on m’éleva au grade de lieutenant et on me confiât enfin une mission importante.
Je devais me rendre dans le Ghealdan et protéger les habitants d’une bande de pillards au service d’un faux dragon.
INQUISITEUR Je détiens la VERITE ! Tremblez, Amis du Ténébreux ! Multi d'Aelghir
Je me nomme Parsifal Melodrad. Je suis âgé de trente-cinq années. Officiellement. En fait, j'ai la sensation d'être beaucoup plus vieux. D'avoir vécu plus de choses que les autres. De bénéficier d'un regard bien plus acéré sur notre monde que les larves apeurées qui m'entourent. Ce qui me permet de les considérer de haut, sans aucun vertige, pas même celui du pouvoir. Le pouvoir que me donne sur mes semblables la voie que j'ai choisie. Je suis natif d'Andor, à l'ombre même du Trône du Lion. Etrange début dans la vie pour un Inquisiteur que de grandir au sein d'une cour inféodée aux Aes Sedai. Les habitants de Caemlyn ont un sentiment négatif à l’égard des Blancs Manteaux et leur haine des Aes Sedai. Mais très tôt, j'ai su que ces femmes, manipulatrices du Pouvoir Unique et des hommes, faisaient partie des amis du Ténébreux. J'ai appris, seul, à refuser tout compromis et toute magie. J'ai recherché en moi-même la Vérité et la Lumière et je les ai trouvées. J'avais la conviction de savoir ce qui est juste. Cette certitude brûlante qui me pousse toujours à démasquer les Amis du Ténébreux. Jusqu'à ma mort. Nul à Caemlyn ne se douta de ma conversion, ni au sein de ma famille, ni parmi mes amis au reste peu nombreux. Jusqu'au jour où je ne pus plus garder en moi ma haine envers les Aes Sedai et leurs séides et contenir mon désir bouillant de lutter contre le Mal. Je quittai l'Andor pour rallier Amador, la capitale de l'Amadicia, pays béni d'où les Aes Sedai sont bannies. Je n'avais pas encore tout à fait vingt ans. Accueilli d'abord avec circonspection du fait de mes origines, je donnai vite satisfaction à mes supérieurs et progressai rapidement au sein de l'ordre. Je choisis bientôt d'intégrer la Main de la Lumière, afin d'être à même de débusquer les Amis du Ténébreux par des disputations et des investigations menées sans faiblesse. Quelle meilleur moyen que la torture pour forcer les prisonniers à confesser une vérité que nous, Inquisiteurs, nous connaissons déjà ? Ma vie est vouée à la recherche de la Vérité et de la Lumière. Ma crosse de berger rouge sang m'octroie un pouvoir sans égal et je ne baisse le front devant personne, fût-il un membre du Conseil des Oints de la Lumière. Mon indépendance garantit la quête de la Vérité qui est le seul but de mon existence. Je ne reçois d'ordre que du Grand Inquisiteur qu'anime le même feu.
Vous me reconnaîtrez aisément. Je suis de haute taille, très mince quoique vigoureux. Mon visage ascétique enchâsse le regard intense de mes yeux pâles. On me disait beau. A Caemlyn, les jeunes filles essayaient sur moi leur vaines minauderies. Que m'importe la beauté ! Mon coeur ne brûle que de vaincre le Ténébreux !
Je suis compétent à l'épée et au couteau. Je suis bien sûr un expert en doctrine, disputations, interrogatoires et tourments. Mes réactions sont très vives, ma résistance à la douleur est admirable.
Tim Farstrecht, colporteur de renom devint amoureux fou de Âmélyse Bradour, fille aînée d’une des plus anciennes familles marchandes de la ville de Baerlon. Ils s’étaient rencontrés au marché de la Grand Place de Baerlon. Lui tentait de vendre ses tissus à la marchande qui tenait la boutique voisine du père d’Âmélyse qui, ce jour-là, aidait son père dans sa boutique de porcelaine importée. On ne peut pas dire que mes parents eurent le coup de foudre, mais en ce qui concerne les éclairs, il y en eut et spécialement après que celui qui allait devenir mon père ait brisé trois pièces de collection particulièrement affectionné (ce qui signifiait dans le langage de mon grand-père qu’il les avait payé très cher) de Gurdik Siropa, le père de Âmelyse. Bien sûr, ce fut le résultat d’un bien malencontreux accident (quand Tim et Âmelyse croisèrent le regard l’un de l’autre, Tim trébucha dans le tissu qu’il venait de dérouler pour la marchande et le reste du rouleau fit basculer la table où les pièces de collection trônaient), mais mon grand-père fut intraitable. Tim Farstrecht fut enjoint de rembourser les pièces (qui ne se seraient probablement pas vendues tant le prix était élevé, aux dires de mon père) mais Gurdik Siropa allait regretter son insistance avant la fin de l’année.
Tim dut revenir régulièrement et souvent à la boutique de Gurdik Siropa, mais je n’ai jamais pu demander à mère ce qui l’avait ému pour qu’elle en vienne à l’aimer à un point tel qu’elle finit par braver son père qui la menaça de la déshériter si elle devait suivre ce « colporteur de pacotilles ». À en croire mes tantes, Âmelyse n’aurait jamais suivi Tim si son père ne lui en avait pas donné l’idée. Quoiqu’il en soit, le lendemain de la menace, Âmelyse s’était volatilisée, tout comme Tim Farstrecht. Quand ils revinrent, un peu plus de deux ans plus tard, Tim remboursa ce qu’il devait toujours à Gurdik Siropa tout en lui annonçant qu’il avait épousé Âmelyse… qui était déjà grosse et sur le point d’accoucher. Grand-père accueillit sa fille aînée en pleurant, paraît-il, mais annonça qu’il ne parlerait plus jamais à Tim, ni à ses enfants. Ce n’était pas parce qu’on lui ramenait sa fille qu’on était pardonné. Grand-père a toujours eu des idées bizarres.
Je naquis un soir d’orage. Mes parents et mes tantes jubilèrent. Mon grand-père alla se saouler à l’auberge. Je grandis tout de même dans sa maison car père était toujours en voyage à cause de son métier. Il ne voulait pas offrir cette vie à sa femme qui l’avait vécu déjà trop longtemps, et non plus à sa fille. Grand-père tint parole. Il n’adressa jamais la parole à père. Il n’en fut pas exactement comme cela avec moi. Mes tantes m’ont raconté que durant les six premières années de ma vie, il m’ignorait, du moins en public. Plus d’une fois, l’une ou l’autre de mes tantes l’avait vu dans ma chambre, la nuit. On m’a même dit qu’il me chantait des berceuses, mais je n’en ai aucun souvenir.
Le souper se prenait toujours en silence, le soir, après le coucher du soleil. Normalement, je n’y assistais pas car on ne m’avait pas encore appris à me tenir en public, mais ce soir là, l’excitation était étrange et je pus, sans trop savoir comment, échapper à la domestique affectée à ma surveillance et me glisser dans la salle à manger. Grand-père recevait des gens importants. Assis dans sa grande chaise, il était impressionnant.
« Eminderala, viens ici tout de suite! Il est l’heure d’aller au lit. »
On m’avait retrouvé. Voulant la fuir, je m’élançai vers grand-père et grimpai sur ses genoux. Mes tantes m’ont dit que la domestique était aussi rouge qu’une tomate bien mûre quand elle se présenta devant tant de gens, et s’excusa mille fois. Mais ça n’était rien à comparer à ma mère, présente à table. Elle n’avait jamais voulu croire mes tantes, aussi était-elle grandement embarrassée de mon sans-gêne devant grand-père et elle voulait éviter un affront public. Comment aurais-je pu savoir que je n’étais pas sensée être sur les genoux d’un homme qui venait vers moi la nuit pour me consoler de mes cauchemars? Quoiqu’il en soit, grand-père me présenta à la dame assise à sa droite.
« Je vous présente Emin, ma petite-fille. Salue Soraine Sedai, Emin. »
C’était la première fois que j’étais en présence d’une Aes Sedai et ce fut une révélation à plus d’un point de vue. Je vis tout autour de la femme des images apparaître et disparaître, un peu comme des feux d’artifices, des couronnes, des éclairs, des feux-folets, mille formes qui venaient et disparaissaient. J’étais jeune et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier. Étrangement, j’étais fascinée par ses images qui venaient et disparaissaient et quand j’en parlais, personne d’autre ne semblait les voir. Je ne me souviens pas du reste de la soirée, mais par la suite, je reconnus toujours de loin Soraine Sedai, quand elle venait à Baerlon.
Grand-père mourut quand j’avais sept ans. Durant sa maladie, on m’interdit d’aller le voir, mais mère y allait et me racontait ce qu’il disait ou faisait. Il demandait souvent de mes nouvelles et je lui ai fait plusieurs dessins que mes tantes ont toujours conservés. Allez savoir pourquoi. Mère le suivit dans la tombe peu de temps après. En fait, on m’a dit que grand-père avait une maladie contagieuse et que mère, qui en avait pris tant soin, l’avait contracté. On a même craint pour ma vie. Mes tantes assumèrent mon éducation. Lorsque père revint de voyage, il rentra dans une vive colère qu’il dirigea vers mes tantes, bien sûr.
Le lendemain, il repartit et m’amena avec lui. Pour ne pas attirer trop l’attention de certaines personnes, père me coupa les cheveux et me déguisa en garçon. J’appris à cracher, à siffler, à jurer et à faire toutes sortes de trucs amusants réservés aux garçons. Au cours de ces voyages, j’ai rencontré plusieurs Aes Sedai, beaucoup de femmes, de rares hommes… Je faillis bien devenir le jouet des Aes Sedai pour un temps et père me ramena à la maison. Mes tantes furent ravies de me revoir. En leur racontant nos aventures, elles me firent comprendre qu’il serait beaucoup mieux pour tout le monde, y compris moi, de cacher ce que je pouvais bien voir autour des Aes Sedai ou de qui que ce soit d’autre, spécialement si c’était un homme. Elles avaient compris qu’une enfant avec un tel don ne serait qu’un instrument…
Plus tard, père et moi reprîmes la route et je pris garde de ne rien dire à personne de mes visions. Forcée à ne faire que de l’observation, je finis par contre par découvrir que certaines visions que j’avais se transformaient plus tard en réalité ou encore, que certains signes semblaient avoir une signification particulière. Je découvris également que je pouvais aussi avoir des visions de personnes qui n’avaient aucun lien avec le Pouvoir, mais toujours ces personnes étaient importantes… ou l’événement qu’elles allaient vivre l’était.
J’avais douze ans quand père, se sentant mal, décida de rentrer à la maison à nouveau. Il mourut peu après notre arrivée et mes tantes assumèrent mon éducation. La première chose qu’elles tentèrent fut de me faire mettre une robe. Lumière ! Y a-t-il quelque chose de moins pratique qu’une robe! Avez-vous déjà tenté de monter à cheval avec une robe ou de grimper dans un arbre ? Et courir ? Vous avez essayé de le faire sans trébucher dans vos jupes ? Qu’elles brûlent toutes ! Mais j’en ai porté… Mes tantes finirent par abandonner. Je ne cessais de les déchirer, où elles revenaient dans un tel état que même la réparation n’était pas envisageable. On abandonna les robes, mais pas le reste. On engagea des tuteurs qui venaient à la maison m’enseigner la calligraphie, les mathématiques, la géographie… et le maintien, l’étiquette… on tenta la broderie… Mais j’avais une jolie main.
À 20 ans, je décidai qu’il était temps pour moi de m’affranchir et me cherchai un emploi. Mes tantes étaient plus que suffisantes à la boutique. Un aubergiste m’offrit ma chance. Je n’ai pas travaillé là bien longtemps. Il fallait porter une robe… mais une robe, dans certaines circonstances, ne vous protègent pas tellement bien. Avez-vous besoin de précision ? Mais pourquoi devais-je porter une robe ? Plus jamais on ne m’y reprendra. Pour moi, ce sont des pantalons, un point c’est tout.
Je pris le parti de vivre de ce que je pouvais faire sans qu’il me soit nécessaire de porter une robe. Je rayais tous les métiers strictement féminins, et examinai mes aptitudes. J’avais une jolie main ? Soit, j’écrirais. Il y avait des gens qui ne savaient pas écrire, je leur serais en aide.
Un jour, une Aes Sedai se présenta à la maison. Je la reconnus aux visions que j’avais d’elle : Soraine Sedai. J’appris qu’elle était de l’Ajah Bleue et nous discutâmes bien longtemps et particulièrement de mes visions dont elle avait eu vent. Elle me questionna longuement et déclara, après m’avoir examiné, que ce n’était pas une manifestation de la Source. Je fus soulagée. Savez-vous qu’on vous force à vous vêtir d’une robe blanche quand vous êtes novice ? L’horreur ! Elle me promit d’écrire pour moi à la Tour Blanche et que je ne devrais pas m’inquiéter.
Ce soir là, j’eus un choc en me regardant dans le miroir. Autour de moi, pour la première fois, j’eus une vision dont la signification m’apparaissait claire. Le Dragon Réincarné était vivant, et ma vie, mon cœur, serait lié au sien. Je ressentis immédiatement la nécessité de savoir me défendre. Et comment combiner mon métier et cette nécessité. Après avoir discuté de la chose avec mon tuteur de calligraphie, il revint le lendemain avec la solution en me disant que c’était un excellent moyen de défense pour un écrivain. Il me présenta un stylet muni d’un tout petit mécanisme. Actionné, une fine lame, presque aussi mince qu’une aiguille en sortait. L’instrument était mortel s’il était bien utilisé. Il put m’en procurer plusieurs. Je les mis dans un joli étui de bois qui me servait d’étui à stylet. J’y avais aussi un pot d’encre. C’était parfait. Je me pratiquai à manipuler mes armes dans le secret de ma chambre et je me trouvais des manières de les placer sur diverses pochettes de mes habits ou encore dans mes manches.
Je m’appelle Petra. Je suis une Far Dareis Mai de l’enclos des neuf vallées des Aiels Taardad. Je suis née il y a vingt ans au cœur d’une famille désormais brisée.
Ma mère fut une Far Dareis Mai, mais dès le jour où son regard rencontra celui de mon père, elle abandonna la lance pour agripper de toutes ses forces l’amour.
Il aura ainsi suffit d’un simple regard pour faire fondre l’épaisse cuirasse de fierté et d’assurance de cette belle guerrière.
Il aura aussi suffit d’un simple regard pour faire naître dans le cœur de mon père le désir et l’envie.
Mais il aura seulement suffit de ma venue pour tuer ma mère alors qu’elle me mettait au monde.
Mon père s’en est trouvé abattu et inconsolable. Il a erré des jours et des jours dans le désert puis est revenu, aussi dur et ferme qu’un roc. Il m’a ensuite récupérée, allant jusqu’à m’arracher des mains des sagettes qui avaient commencé à s’occuper de moi. Il s’est alors chargé de mon éducation, m’initiant au Ji'e'Toh, à notre culture et surtout à la lecture. En effet, dans sa jeunesse, il a fait parti des nôtres qui ont traversé l’Echine du monde pour aller punir Laman et de ce voyage a rapporté quantité de livres et d’ouvrages.
Je me rappelle qu’étant âgée d’à peine quelques années, avoir passé des soirées entières sur ses genoux, écoutant ces histoires avec émerveillement. Mais je me rappelle aussi ne jamais voir vu un quelconque sourire poindre sur ses lèvres et
cela ne s’arrangea pas avec les années. Ses regards étaient toujours froids et distants, même quand ils se posaient sur moi, son unique reflet d’un passé envolé. Alors que je grandissais, le caractère de mon père se faisait de plus en plus ombrageux mais je ne l’en aimais pas moins.
Je compris vite pourquoi il me fuyait de plus en plus à mesure que le temps passait, en entendant mon entourage murmurer à quel point je ressemblais à ma mère. Les mêmes yeux verts émeraude, les mêmes cheveux châtains roux, le même port de tête. Tout en moi lui rappelait celle qui avait consumé son coeur et ce faisant ré ouvrait une plaie encore sanglante au plus profond de son être.
Cela me troublait et j’évitais de plus en plus mon père, à mon grand désespoir. Nous nous éloignions l’un de l’autre, immanquablement, irrémédiablement.
Vers l’âge de 15 ans, la situation étant devenue si insoutenable que nous ne pouvions plus vivre sous le même toit, moi lui reprochant son éloignement, lui me reprochant ce que j’étais, je décidais de devenir Far Dareis Mai. Une vierge de la lance, dévouée corps et âme au combat.
Cette enfance avait en effet distillé en moi le désir de demeurer éloigner des hommes pour toujours si ce n’était même plus. Je craignais leur effet sur moi et plus encore mon effet sur eux. J’étais belle et le savais, mais pour palier à ce
don de la nature, je me forgeais un caractère sombre et impulsif, presque sauvage. Je n’acceptais que la compagnie de mes sœurs et en leur présence me sentait rassurée et en confiance. Je devenais alors presque douce et souriante
en leur compagnie.
Jusqu’à l’âge de mes 18 ans, le monde tourna ainsi autour de mes sœurs que j’aimais et appréciais. Je me complaisais à me battre et à lancer rafles et combats, oubliant tout de mon passé.
Quand un jour, un doute s’empara de moi.
Par une chaude journée, nous étions parties, quelques sœurs et moi, en reconnaissance près de l’échine du monde, furtives et discrètes telles des ombres. Seule, je m’aventurais plus loin que prévu, me complaisant dans ce sentiment d’hébétude raffinée qu’est l’adrénaline des guerriers. Près d’un col, j’entendis un son étrange, comme une musique. Curieuse, je rassemblais mes
connaissances apprises dans les livres et en déduisis qu’une rivière ne devait pas couler très loin. Une rivière, ce mot m’était venu à l’esprit étrangement, je tentais de le prononcer tout haut mais écorchait le mot.
J’avançais toujours en me guidant au son et j’arrivais au pied d’une mince rivière qui pour moi était un torrent sacré. Tant d’eau, tant d’eau coulait près de moi. Je peinais à y croire. Silencieusement, je m’approchais et m’asseyais sur la berge, les yeux étonnés. Je penchais alors ma tête au dessus du cours
d’eau, prenant garde de ne pas toucher l’eau et vit mon reflet déformé sur la surface. Immobile, comme hypnotisée je ne bougeai pas, hébétée.
Quand soudain, un autre reflet apparut. Je ne compris pas au premier abord ce que cela pouvait signifier. Sortant de ma torpeur et de mon étonnement, je relevais la tête et surpris un jeune homme en face de moi, le regard amusé. Nulle peur ou crainte ne transparaissait dans ces yeux noirs, il apparaissait
paisible. C’était un homme des terres humides. Mon sang ne fit alors qu’un tour et sans m’inquiéter de cette eau qui nous séparait, je lui sautais dessus d’un bond, dégainant mon long poignard. Il ne bougea pas, n’esquissa pas un geste pour se défendre, ne cria même pas d’effroi de voir ainsi une aielle de si près. Assise sur lui, le couteau contre sa peau à lui trancher la gorge, j’étais prête à le tuer. Mais il continuait à me regarder, ses yeux profonds et brillants me transpercèrent le cœur. Je restais là, comme hypnotisée, muette. Il ne devait
pas avoir plus de dis sept ou dix huit ans. Je m’étais jurée de ne plus m’approcher des hommes, et encore moins ceux des terres humides, mais le mal était fait. Pourtant je les méprisais ces hommes des ces terres humides, ils n’étaient rien, mais lui semblait tout.
Je m’écartais lentement et me levais, le regard farouche, les joues en feu. Alors que je reculais pour repartir, lui laissant la vie sans savoir pourquoi, mon pied glissa sur la berge. Je faillis tomber tant j'étais troublée et désemparée mais le jeune homme me rattrapa d’un geste vif et prompt et me tint serrer dans ses bras. Je restais les bras ballants, interdite, ne comprenant plus rien, ni mon monde, ni moi-même. IL murmura à mes oreilles son nom, un simple nom :
"-Merendon Al Drenduin."
Je le répétais et lui murmurais le mien à mon tour :
"-Petra, Far Dareis Mai de l’enclos des neuf collines, des aiels Taardad."
Nous nous séparâmes simplement sans qu’un autre mot fût échangé.
Je jeta un regard de là où je venais, consciente que je devais rejoindre mes sœurs qui devaient déjà m’attendre. Je ne savais plus quoi faire, mon Toh était-il en défaut, avais je faillit en l’épargnant ? Je ne savais plus. J’étais une Far Dareis Mai et doutait. Qu’avais je fait ? Troublée au plus haut point, je me perdais.
Je reposais mon regard sur lui, les yeux perçant malgré tout, me souvenant de ce que j’étais finalement. Il sembla comprendre que je devais partir. D’une voix ferme, je lui dis :
"- Je dois retourner d’où je viens. Il le faut."
IL acquiesça de la tête, plantant toujours ce regard profond sur moi, me transperçant presque de part en part.
"- Nous nous reverrons un jour… je l’espère."
Je souris doucement et avant même qu’il n’esquisse le moindre geste pour me retenir, j’osais l’impensable en ressautant au dessus de la rivière. Je ne me retournais pas et continuais ma route en courant sans m’arrêter. Je retrouvais mes sœurs et nous retournâmes à notre camp au pas de course. Nous fimes plusieurs raids ce soir là dans le désert, ramenant du bétail et quelques
gai'shain. De toutes, je fus celle qui se montra la plus féroce et la plus sauvage, tant je désirais oublier cette rencontre qui avait fait vaciller mon cœur, moi une Far Dareis Mai.
Quand nous revînmes dans notre enclos, honteuse et ne sachant que faire, j’allais me confier à la sagette de notre enclos. Ma punition fut lourde, un homme des terres humides pensez vous ? mais rien n’effaça ce visage et ce regard, il était ancré en moi comme un souvenir. Le temps passa et bien que mon esprit garde en mémoire cette rencontre, je me dévouais corps et âme à mes sœurs, me jetant toute entière dans mon devoir. Par moment j’oubliais ce qu’il s’était passé. Au fil du temps, je m’habituais à cette pensée, loin de me gêner, elle me rassurait presque. Je ne voulais pas quitter mes sœurs, je voulais demeurer auprès d’elles, tout simplement. Je devais trouver le chemin de mon honneur.
IL y a quelques semaines, j’ai été envoyée porter un message de la part d’une sagette à sa sœur d’un autre enclos et quand je suis revenue on m’a annoncé qu’une partie des Far Dareis Mai étaient allées à Rhuidean. Ne désirant pas demeurer sans rien faire, je suis partie alors à leur suite vers les brumes.
Lige lié à Raichel Sedai Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos...Multi
La Roue du Temps tourne, les Eres se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légendes. La légende se fond en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié lorsque revient l’ère qui lui a donné naissance. Au cours d’une Ere que d’aucun appellent Troisième, une Ere encore à venir, une Ere depuis longtemps passée, du vent s'éleva dans la forteresse appelée Fal Dara.Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant, c'était un commencement.
Silan était un simple fils de maitre d'arme, il apprit tout ce qu'il pouvait avec son père au sujet du maniement des armes, se spécialisant dans le maniement de l'épée de l'arc et du baton. Sa mere quant à elle passait son temps a lui apprendre à lire, écrire, et lui inculquer des notions sur les differentes coutûmes, ou pays frontaliers.
Serviable il aidait le plus de monde possible, le plus souvent le maître forgeron, qui ne cessait de lui répéter qu'il n'y avait pas de meilleurs moyens de se forger un corps d'atlhète que de travailler à la forge.
Vers ses 19 ans, un fait marqua sa vie. Une Aes Sedai entra dans Fal Dara avec un lige..Par habitude il alla les saluer, car les Aes Sedai sont fort respectées dans les marches.
Le soir même, il finissait d'aider le maître forgeron, lorsque l'Aes Sedai lui rendit visite...Assez mature et intélligent pour son age, elle prit plaisir à parler avec lui pendant qu'il finissait sa tache, il apprit ainsi son nom, Laena..Laena Sedai...elle le taquinait lui disant que vue sa musculature, et son maniement de l'épée, il devrait se rendre à Tar Valon pour finir son instruction auprès des Gaidins, et peut être le choisirait-elle comme lige par la suite...Elle lui remit un collier, une pierre bleu turquoise montée en pendantif..Il la mit autour de son cou et jamais elle ne le quitterait...
L'Aes Sedai finit par repartir, laissant un dernier sourir à Silan avec les quelques mots " A bientot j'espere.."..
Il reprit alors sa vie travaillant sans relache, et à ses 20 ans, il partit pour Tar Valon pour suivre l'enseignement des Gaidins..
Des cris s’élevèrent du bordel. En ce froid matin d’hiver, un évènement extraordinaire venait de se produire. Après cinq heures de travail douloureux, Lilyan découvrait enfin le monde. Une joie particulière se lisait sur chaque visage. Certes de nombreuses naissances avaient eu lieu dans cet endroit peu commun, mais aucun garçon jusqu’alors, cette maison semblait prédestinée à être un toit n’abritant que des femmes. Parmi toutes ces prostituées, Lilyan ne sût jamais qui était sa mère naturelle, au grè des clients il était ballotté de bras en bras, de sein en sein. Sa jeunesse fut une période bénie entouré de tout l’amour du monde.
A l’âge de sept ans, son indépendance commença à s’affirmer de plus en plus, mais l’inquiétude de ses mères l’empêchait de suivre ses désirs. Résolu à explorer le monde, il mit donc au point un plan malicieusement concocté, et profita d’un instant d’inattention pour se faufiler hors du bordel. Son aventure s’arrêta quelques rues plus loin, une heure plus tard quand un client tomba nez à nez sur lui. L’heureux découvreur le ramena illico dans son foyer escomptant une belle récompense pour la prise qu’il venait de faire. Malgré les remontrances de ses mères, Lilyan n’en perdit pas moins son envie de liberté. Ainsi, une fois enfermé dans sa chambre, il commença à planifier une nouvelle évasion pour quitter sa maison dorée. Dés lors, il mit à profit la moindre faille dans la vigilance de ses gardiennes. Son acharnement frisant l’acte héroïque fût remarqué par les prostituées, qui comprirent, un jour, que cette indépendance innée ne serait jamais corrigée et que le cocon où elle le tenait était trop étroit pour lui à présent. Elles lui laissèrent donc peu à peu la liberté qu’il désirait si ardemment.
Sa vie prit ainsi un nouveau tournant. Le « fils des putains » comme l’appelaient les gamins des rues, subit les quolibets et les ruades de la population. Son opinion sur le monde en fut transformée. Cependant, malgré l’hostilité générale, il refusa de s’enfermer dans son refuge, il lui fallait faire son chemin seul. Il apprit ainsi à se défendre, à chaparder également. Plutôt futé et rapide, il s’avéra être un excellent voleur. Mais un jour, dans la foule il distingua un homme d’une grande prestance, son allure digne lui fit penser que sa bourse devait être à la hauteur des prétentions de son propriétaire. Néanmoins lorsqu’il tenta de dérober son butin, l’homme fit preuve d’une agilité qui laissa Lilyan admiratif, il leva la tête pour croiser son regard, et y trouva des yeux bleu acier, la dureté de son expression n’avait d’égale qu’avec l’honneur qui semblait s’en dégager. L’homme ne dit rien. Il lui relâcha la main, puis poursuivit son chemin. Lilyan le suivit. Arrivé dans une rue vide, l’étranger se retourna, lui faisant face. Lilyan lui demanda qui il était, l’autre lui répondit qu’il était lige. Une conversation s’en suivit. Le lige lui parla de la Tour, de l’honneur de sa communauté, et du devoir qu’il leur incombait. Dans ses paroles, Lilyan trouva enfin un modèle digne de respect, tous les hommes étaient auparavant, à ses yeux, dénués de bravoure et de respect, il venait enfin de faire une rencontre lui prouvant que cette idée n’était pas une vérité universelle. Il prit alors son courage à deux mains et lui demanda enfin :
« Pourrais-je moi aussi devenir lige un jour ?
- Tu es rapide et loin d’être stupide mais il te faudra changer tes manières. Rends toi à la Tour et tu pourras commencer à apprendre. »
Lilyan le sut alors, il serait lige ou bien il mourrait.
description: Volmos est un jeune homme de 18 ans qui vient du Shienar.Il est de haute taille.Ses yeux sont bleus et ses cheveux blonds.
histoire: Volmos a été élevé par son père, le preneur de larrons et ami, du roi Aesar togira.Il n'a jamais connu sa mère.C'est un bon tireur et comme tous les shienariens un excellent cavalier mais il combat rarement avec une épée.Son père lui a enseigné à se battre au baton et au poignard.Lorsque son père est mort au cours d'un accident de chasse, il est parti découvrir le monde.Au cours d'une halte dans une auberge, il rencontra une Aes Sedai ainsi qu'un lige.Au Shienar, les Aes Sedai étaient respecté et il se dit que les défendre serait une noble cause.Il partit pour Tar Valon....
funambule sur le fil de mon dessin,j' ai rendez-vous pour danser avec l'ombre.ma feuille est tombée ,mon bâton pour la venger
[i]les caravanes se consumaient,éclairant les corps de ceux qui étaient ma famille.je ne sais combien de temps a passé lorsque ce guerrier m'a trouvé enfant errant au milieu des cadavres,couvert de cendres et du sang des charognards."tu as perdu ta voie,laisse-moi t'en montré une autre"...
il m'appris le maniement des armes,la stratégie,la chasse,me poussant dans mes retranchements.je n'ai jamais su son nom et,en vérité, cela m'importait peu.je vécu dans les montagnes de la brume de nombreuses années,goutant chaque instant de cette existence.mon coeur me poussait à assimiler tout ce que cet homme pouvait m'apprendre,car il fallait que je me prépare.il faut que je sois pret!
un matin, je me suis réveillé seul dans notre campement,la seule trace de mon compagnon...un mot:
"nos voies se séparent ici,enfant,puisse le créateur t'assister dans ton destin.la feuille est tombée pour toi mais il te reste le bâton!"
mes fontes sur le dos,je suis descendu de mes montagnes.j'ai du m'acclimater aux gens,aux villages et aux villes.louant mon bras et mon bâton a des négociants en manque d'hommes.m'acquiérant une réputation qui contrastait avec mon jeune age,me liant d'amitié avec certains de mes compagnons dont témor.mais mon coeur ne s'en contentait pas,me criant que cette vie n'etait pas la mienne.témor et moi passions nos soirées à jouer aux dés et voler des soupirs à de fraiches jeunes filles.certains soirs ,nous restions aux abords du convoi,j'écoutais témor qui me parlais avec passion de cet homme...le dragon.après ce travail,il me proposa de se joindre à lui pour gagner le ghealdan où on disait que se trouvaient les partisans du dragon.
le premier village du ghealdan dans lequel nous pénétrâmes fut pour nous un choc.ces gens avaient peur.nous comprîmes pourquoi...
un rassemblement de gens entouraient une poterne au bout de laquelle pendaient une famille ,enfants compris.au pied de la poterne,une dizaine d'hommes armés en entouraient un autre qui criait aux gens que ceux qui ne soutenait pas le seigneur dragon devrait le payer.en une seconde tout bascula,un couteau jaillit dans ma main et fila dans la poitrine de l'homme.témor frappait avec toutes ses forces tout en me poussant vers les chevaux.je me retrouvai en selle sans m'en rendre compte,témor me criant de me hâter tout en me faisant jurer que je ferais payer ses fils de chèvres pour leur crimes.donnant une claque à la croupe de mon cheval,je l'entendis une dernière fois crier :"pour le seigneur dragon!".
je fuis dans le crépuscule,me joignant aux cohortes des gens fuyant les faux partisans du dragon et appris la venue d'une armèe.la bande de la main rouge...à présent,je sais où ils se trouvent.ils trouveront peut-être quoi faire de mon bâton.
Merendon Delovinde naquit il y a de cela vingt ans à Cairhien, au sein d’une maison noble proche du trone, les Delovinde. La guerre des aiels, venus punir le coupeur d’arbre et le briseur de serment vint endeuiller la ville et plus particulièrement sa famille. Son père mourut dans d’étranges circonstances, tués selon certains lors d’une embuscade Aiels. C’est ainsi qu’à peine mis au monde, Merendon était déjà en partie orphelin.
Sa mère, une femme d’autorité au caractère fort et entier, fit tout pour offrir à son fils bonheur et insouciance. Malgré sa tristesse et sa souffrance d’avoir perdu son mari, elle n’éleva pas son enfant avec le désir de vengeance au creux de ses reins. Pour éviter tous souvenirs douloureux pour un temps, elle alla se réfugier dans une de leur propriété à l’ouest de la capitale durant toute la jeunesse de son fils et s’occupa de son éducation avec dévouement et entrain. Il arrivait parfois qu’elle s’absenta quelques jours par mois pour se rendre à Cairhien mais elle revenait toujours souriante.
Ainsi, Merendon grandit, découvrant la vie et ses joies comme ses peines avec simplicité. Pourtant, il montrait une maturité précoce pour son âge, posant les questions qui dérangeaient, énonçant des vérités qui blessaient.
A l’âge de 12 ans, sa mère décida qu’il faudrait rejoindre la capitale définitivement. Sa retraire campagnarde prenait fin, le temps de Daes de Mar reprenait avec entrain. Merendon se retrouva ainsi plongé dans le jeu des maisons, mais loin de s’y perdre, il s’avéra être naturellement un habile et talentueux joueur. Parfois insouciant, il se jouait des finesses et des attentions avec hardiesse. L’éducation de sa mère avait porté ses fruits. IL suivit en même temps une formation auprès d'un maitre d'arle et brilla par son habileté et sa hardiesse
Vers l’âge de 14 ans, il devint écuyer, en récompense des services rendus par sa famille au trone. Pourtant, Merendon ne trouvait pas sa place, se sentant comme étranger à ce monde dans lequel il vivait. Quelque chose le gênait, il ne savait quoi mais un vide l’envahissait parfois. Et le temps passa et rien ne changea.
IL devint un jeune homme au charme évident, bien que n’en jouant pas suffisamment selon sa mère. Ses yeux noirs reflétaient intelligence et gentillesse. Ses cheveux châtains étaient souvent ébouriffés, car ainsi il les aimaient, n’en déplaisent au capitaine.
Un soir, sa mère lui proposa d’aller rendre visite à son oncle qui s’était retiré il y avait de cela quelques années au sud de la contrée. IL accepta, voulant découvrir plus que la cité dans toute sa vie… Le voyage fut agréable et en quelques jours il arriva en vue du château de son oncle de la famille Daganred. Le séjour s’avéra sympathique et intéressant, Merendon découvrant chez son oncle des souvenirs et un passé dont il ne connaissait rien à propos de son père. Un soir, le discussion vint à parler des aiels, ce peuple qui avait traversé les remparts du Dragon et qui avait déferlé sur le pays, ne laissant sur pied que la bibliothèque précieuse de Cairhien. Merendon écouta, curieux. Il savait que son père avoir été tué par une embuscade Aiel, du moins, c’était ce qu'il se disait. Pourtant, aucun désir de vengeance ne vint entailler son caractère pragmatique et insouciant. Au contraire.
Le séjour se poursuivit et la veille de retourner à Cairhien, il partit seul en direction du rempart du dragon par un beau matin, prétextant à son oncle de vouloir une dernière fois revoir ces paysages sauvages qui l’entouraient. Il galopa jusqu’à être au pied de l’échine du monde, certains l’auraient dit fou de s’approcher ainsi de ce peuple farouche et féroce, mais lui s’en moquait. Il voulait comprendre. IL découvrit un col facilement franchissable et s’arrêta au pied d’une rivière au chant cristallin, presque rassurant. Il s’assit près d’un rocher, pensif, rêveur. Quand soudain, une jeune femme s’approcha de l’autre rive. Elle ne pouvait le voir, ainsi dissimulé par un rocher. Il eut tout loisir de la regarder, de l’observer.
Grande et mince, habillé de gris mêlé de beige, une élégance naturelle venait habillée ses mouvements de grâce. Le visage légèrement bronzé, les yeux d’un vert poison, la chevelure rousse, elle était belle. Il su que c’était une aielle, de ce peuple craint et méprisé par le sien, pourtant, lui, ne la
craignait pas et ne la méprisait pas. Il la regarda s’avancer sur la berge et se pencher pour voir son reflet dans l’eau. Elle était comme hypnotisée. IL osa alors l’impensable et s’avança discrètement vers elle jusqu’à lui offrir son reflet en face du sien. Elle ne réagit pas tout de suite, mais dès qu’elle comprit, elle se rua sur lui, farouche, impulsive, un poignard à la main, prête à le tuer sur place. IL ne bougea pas, voulant juste comprendre, un léger sourire aux lèvres. Assise sur lui, lui la regardant de ses yeux sombres et de velours, sa volonté sembla vaciller. Elle éloigna le poignard de sa gorge et le regarda comme étonnée, blessée.
Elle se releva et esquissa un geste pour partir et le laisser en vie, mais alors qu’elle reculait, elle glissa sur la berge. Ni une, ni deux, Merendon se releva promptement et la rattrapa avant qu’elle ne tombe à l’eau puis la serra dans ses bras sans comprendre pourquoi, sans en savoir la raison. Elle demeura immobile ainsi dans ses bras. IL lui murmura son nom et elle répondit en retour. IL ne comprit pas tout ce que ces noms impliquait, et encore moins le terme de Far Dareis Mai, mais il l’accepta. Les aiels étaient craints en Cairhien, mais lui s’en moquait, il ne la craignait pas elle. Son poignard ne l’avait pas blessé mais avait griffé son cœur en y plantant sa lame avec sincérité. C’était étrange et incompressible, chacun le savait, mais ainsi cela était.
IL fallut se séparer et elle s’en alla rejoindre son peuple. Sa disparition ne dura que quelques secondes mais sa présence demeura intacte dans son esprit. IL s’en retourna, songeur et plongé dans ses pensées. Un flot de contradictions venaient s’entremêler dans son esprit, il ne savait plus que faire. Aimer une aielle…
IL rentra chez son oncle et n’en chuchota mots à personne. Puis il rentra à Cairhien, ce souvenir en tête, le rongeant presque de l’intérieur, enflammant son cœur lentement. Le temps passa et il y a quelques semaines de cela, des évènements étranges commencèrent à l’entourer, sans qu'il comprenne quoique ce soit. Au début il crut à de mauvaises blagues faites par ses amis puis au fil des jours il se rendit compte que cela n'avait rien à voir. Un porte fermée à clef s’ouvrait à son contact, une épée pouvait se briser net en duel lors d'un entrainement, une colère à son encontre devenait parfois miel et confiture, sans qu’il sache pourquoi. Le feu dans les cheminées se ravivait à son approche. IL s’en rendit compte et tenta de comprendre ce qu’il se passait tant cela le troublait. IL n’en toucha mot à personne, s’était déjà miracle que nul autre esprit que le sien ne s’en soit aperçut. Sa mère parfois fronçait les sourcils à son encontre mais ne disait rien. Il alla discrètement se documenter à la bibliothèque, ainsi tiraillé entre ce visage qui le hantait et ces évènements étranges en sa présence. Après quelques jours passés dans la bibliothèque en recherche, il finit par abdiquer, ne trouvant rien qui ne saurait expliquer ce qui lui arrivait. Alors qu’il rangeait les livres empruntés, abattu et inquiet, il avisa une petite porte dissimulée dans un couloir sombre et poussiéreux. IL s’avança et ouvrit la porte, curieux. IL découvrit une pièce où de nombreux ouvrages anciens étaient rangés. Il en feuilleta quelques uns et au fur et à mesure de sa lecture, ses yeux prirent la teinte de la terreur et de la crainte…
IL allait peut être devenir fou…
Comme hébété, il rangea les livres qu’il venait de consulter et s’en alla, le pas lent et la démarche presque triste. IL se terra dans sa chambre pendant deux jours, pensif, hésitant. Il ne comprenait pas, il ne savait même pas tout ce que ceci représentait, comment cela naissait. Il n'avait pas conscience de ce talent qui dormait en lui. La pensée même de Petra ne le réconfortait même plus, au contraire, il souffrait car il était conscient qu’il deviendrait peut être un jour fou. IL souffrait car il doutait, car il ne savait rien et ne comprenait rien. Au fond de lui il espérait se tromper.
Sa mère vint le visiter, inquiète de ne le voir paraitre en société. Elle avait compris, fine et observatrice que son enfant avait quelque chose de particulier.
Au début, il ne lui révéla rien, sombre et peiné. Puis, sous l’insistance forcée de sa mère, il lui révéla ce à quoi il pensait… Elle ne cilla pas, peut être blêmit-elle un peu, mais n’en garda pas moins son calme et son amour pour lui. Elle tourna en rond dans sa chambre, songeuse, puis alla s’asseoir près de lui et lui révéla que qu’il n’y avait pas si longtemps, un jeune homme de la maison Maravine avait cru aussi avoir un don particulier. IL était parti en quête d’une certaine Tour, ainsi se chuchotait ce nom étrange dans les couloirs du palais.
On le disait devenu fou et surement mort à présent, mais de cela elle n'en toucha aucun mot.
Elle lui révéla ce secret et distilla en lui confiance. Elle refusait de s’avouer que son fils mourrait peut être fou, le dessin décidait, mais elle mère d’un fils aimé, elle ferait tout pour l’aider. ET après tout, il ne comprenait pas et n'avait pas conscience de ce pouvoir en lui, peut être se trompait-il, peut être que c'était quelqu'un d'autre, tant de peut être dansaient dans sa tête. Elle lui conseilla cependant de demeurer discret avant d'être définitivement sur qu'il possédait ce don en lui, surtout en présence d'Aes Sedai si jamais il en croisait...
Elle le laissa alors à ses pensées pour qu’il prenne sa décision. La nuit lui porta conseil et le lendemain matin, il empaquetait ses affaires, scellait son cheval en compagnie de sa mère et s’en allait trouver ce qui le sauverait peut être, ce qui dissiperait ses doutes, quelqu'en serait la réponse. IL voulait être sur. Un visage s’imposa alors à lui qui, il le savait, saurait le rassurer et le garder de toute folie, du moins il l’espérait… IL décida de changer de nom, tant qu'il n'était sur de rien, tant qu'il ne savait pas ce que serait sa vie dans le dessin, il ne porterait plus son nom véritable. IL se renomma alors Merendon Al’Drenduin.
Bhaal fait partie de la Maison Khan de la Saldea. Il fut formé comme tout ceux de son peuple à monter à cheval pour la chasse et la guerre. Sa famille avait tout tracé son avenir. D’abord on lui apprit à lire et écrire pour l’éduquer comme tout jeune noble doit l’être. Ce qui permit ensuite à son Père à le former à la stratégie militaire. Étant de la Saldea, il devait pouvoir affronter ce qui vivait dans la Dévastation et donc savoir commander et se battre. La première chose qu’on lui apprit pouvant lui servir sur le champ de bataille est à monté à cheval. Le jeune homme mettait beaucoup de volonté à apprendre que ce soit des techniques militaires ou simplement pour acquérir de l’instruction. Il avait un profond désir de progresser non pour dépasser les autres mais pour se dépasser lui-même. Parfois, le garçon eu tendance à devenir un peu vaniteux mais sa mère s’appliqua à dégonfler sa grosse tête en l’envoyant travailler à nettoyer les écuries pour le remettre à sa place.
L’ambition de l’adolescent était d’un jour devenir Marshal-General dans l’armées. Le cadeau pour son quinzième anniversaire fut un poulain noir de bon lignage destiné à devenir sa monture de guerre plus tard. Bhaal apprit à le monter et à le diriger de toutes les manières possibles. Il en vint avec le temps à ne faire qu’un avec sa monture même si certaine acrobatie qu’il apprit lui causèrent des blessures avant d’être maîtrisé. À l’escrime, il devint un élève doué mettant à profit son agilité et à la place d’une épée classique il prit le sabre comme arme. En selle, il ne combat qu’avec son sabre mais à terre il prend aussi son poignard à longue lame comme arme secondaire pour rendre son style encore plus mortelle. Il apprit aussi à se battre avec une hache et en garde une accroché à sa selle au cas où. L’arc fut la suite logique de son entraînement devant savoir chasser et aussi abattre ses ennemies. Il fut former à tirer au sol et à cheval dans diverse condition. Il apprit par lui-même pour se mettre au défit à tirer debout sur sa selle.
Le père de Bhaal était souvent absent pour partir combattre et avait une bonne réputation. Il eu une vie heureuse jusqu’au jour où son père ne revint pas. Il jura de devenir plus fort pour se venger et empêcher par tout les moyens qu’un autre fils est a perdre son père, une femme un mari ou une mère un fils. Le jeune homme devint l’égal en équitation des cavaliers de la Saldea et à sa réputation de la meilleure cavalerie légère. Au milieu de son adolescence, le jeune homme découvrit que la vie de noble ne l’attirait en rien et aspirait seulement à combattre les engeances de l’ombre mais ne pouvait se résigner à devenir un déserteur sans honneur.
Un jour la solution se présenta d’elle-même. Une Aes Sedai et son lige vinrent en Saldea. Pendant que tous dirigeaient leur attention sur l’Aes Sedai lui observait le Gaidin, détaillant sa manière de bouger comme un véritable fauve voyant tout en même temps et marchant avec son épée comme si c’était une partie de son anatomie. Ce fut l’avenir qu’il désira sur le champ. Il voulait combattre les engeances de l’ombre de tout son cœur et de toutes ses forces et le meilleur moyen était de s’allier à la tour blanche. Le jeune combattant alla adresser la parole au Lige pour lui demander de l’amener avec lui pour le faire devenir Lige. L’homme lui rie au nez au début ce qui mit le garçon en colère. Il défia le guerrier en disant que s’il gagnait il partirait avec lui sinon il abandonnerait. Le Gaidin trouva amusant d’être défié par un garçon de 15 ans mais accepta. Bhaal n’était évidemment pas de taille et reçue une véritable humiliation en plus d’un raclée.
Le Lige fut par contre impressionné par sa détermination et décida de l’emmener tout de même. Il disait avoir perçue un grand potentiel en lui et que ce serait suffisant pour en faire quelque chose d’utile. Alors, l’Aes Sedai quitta la Saldea avec un compagnon de route de plus qu’à son arrivé. Cette décision ne fit pas l’unanimité mais sa mère finit par accepter. Il passa donc les cinq années suivante à s’entraîner aux armes au point de devenir un combattant de talent.
Ma naissance fût une grande souffrance pour mon père Reytan: son épouse Palmia perdit la vie durant l'accouchement. Je crois que mon père ne l'a jamais oublié et m'en veut pour sa mort.
Ma soeur Florine se chargea de mon éducation pendant les premières années de ma vie. Plus qu'une soeur, elle devint une mère de substitution.Néanmoins, vers ses 15 ans, elle dut rejoindre la Tour Blanche... faisant la fièreté de mon père !
A ce moment là, je me retrouva seul avec mon père qui me prie sous son aile:
" Mon fils, il est temps pour toi d'apprendre !
A partir d'aujourd'hui, je ne suis plus ton père mon ton Commandant !
Tu seras à l'avenir à mes ordres, au service des idéaux de la Tour..."
C'est ainsi que j'appris le métier de mon père: un haut officier, au ordre du Trône de l'Amyrlin, pour la sécurité de la ville de Tar Valon.
Ces années furent dures,mon père toujours plus exigeant. J'appris le maniement de l'épée à ces côtés sans jamais réussir à atteindre son niveau. Il m'enseigna les tactiques militaires et les stratégie des grandes batailles. La ville et ses recoins n'ont plus de secret pour moi ainsi que les curieuses habitantes y séjournant.
Durant mon apprentissage, jamais je ne revis ma soeur. Aucune Aes sedai ne me renseigna, alors je commença à les observer et à collecter toutes les informations que je pouvais sur les Aes Sedai et les ajah. Ma soeur avez été enlevé de mon coeur et je travaillais au service de ses kidnappeurs... Au fond de moi, une rancoeur grandissait contre la Tour blanche.
A l'âge de 21 ans, un événement changea à jamais mon existance: un faux dragon capturé fut amené à Tar Valon pour être neutraliser. C'était un jour où j'étais de garde. Je me souviens de cet homme en cage, pleurant, les yeux vides de toutes expressions, entouré par les Rouges. Un frisson parcouru toute ma peau. Cette sensation de chair de poule je l'avais déjà ressenti... Je prie ma décision devant un tel spectacle. Dans la nuit, j'ai déserté ma garnison (et mon père) en jurant de ne jamais reservir la Tour Blanche et de lutter contre elle.
Ileyana n’a jamais connue ses parents. Petite elle a été recueillit par
une bande de voleur dans les bas quartier de Caemlyn. Elle a su tirer de
nombreux atout de ses nouveaux amis et grâce a la protection de ses
bienfaiteurs, elle réussit a survivre pendant son enfance malgré les
nombreux dangers qui la guettait.
Aujourd’hui Ileyana a 18 ans, elle est maintenant respecter dans les
milieux sordides de caemlyn, surtout depuis qu’elle a tué une autres
brutes qui voulais l’envoyer dans un bordel.
C’est une jeune femme élancé aux cheveux brun et au regard triste, malgré
ce regard elle est plutôt jolie
fiche de capcité
épée: 1
Hache: -3
baton: 0
arc: 1
poignard: 2
couteau de lancer: 2
masse d'arme: -3
Je m'appelle Solena Barenton, je suis âgée de 16 ans et issue d'une riche famille de Caemlyn.
Il y a peu je fus recrutée par une Aes Sedai qui avait reconnu en moi l'étincelle.
Ce fut un honneur pour mes parents que d'envoyer leur fille unique chérie suivre sa formation à la Tour blanche. D'autant plus que l'Aes Sedai avait reconnu en moi un grand potentiel et m'avait prédit que je deviendrais une grande Aes Sedai.
C'est donc avec beaucoup de fierté que mes parents me firent escorter jusqu'à Tar Valon.
Quand à moi je compte bien devenir LA plus grande Aes Sedai que le monde ai connu depuis l'Ere des Légendes.
" aucun livre relgieux n'a été transmis par fax célexte"
Je suis Noliöme, né à Caemlyn il y a 14 ans.
Enfant, mes parents furent m'abandonnèrent dans la rue, faute de pouvoir s'occuper de moi et je fus receuillis par une bande de mendiants, dirigée par Isshinta, qui fut mon meilleur ami, jusqu'au jour où il fut assassiné sous mes yeux par son rival, Kieta,qui prit possession de la bande et m'en expulsa.
Alors que j'avais quitté Caemlyn et que je errais dans une forêt, Aôjiro, un vagabond, me prit sous son aile afin de m'apprendre l'art du combat au bâton. J'ai donc passé3 ans à m'entraîner sans relache, sous l'égide d'un maître dur, avant de sortir de mon exil, à la fin de mon apprentissage qui coïncida avec la mort de mon maître, et de prendre la route de Caemlyn, assoifé par la vengeance. Arrivé là-bas, je compris la sottise de mon acte en voyant mes anciens compagnons corrompus et sans foi. Je repartis donc sur les routes, errant en vagabond...
Caractéristique physique:
-Cheveux noirs, en bataille, un tout chti peu long
-Ne se sépare jamais des bracelets qu'il a au bras droit, cadeau d'Aojiro pour la fin de son apprentissage et comme legs
-Apprécié les hauts noirs et les pantalons larges, mais qui tiennent
je suis Bael,j'ai les cheveux bruns, taille moyenne, les yeux marron-vert, fils d'un petit seigneur de tear, à 5 ans ma mère est morte, on a jamais pu savoir comment! c'est alors que je me suis plonger dans la soif de savoir en tout genre! Mon père m'aprenais l'art de la guerre, de la chasse, et l'art diplomatique, et pleins d'autre choses! tout cela pour ne jamais laisser les gens du biens souffrir, en combattant pour leur cause je voulais devenir un protecteur ! Mais la vie de fils de seigneurs ne permet pas de faire tout ce que l'on désir! Histoire d'honneur à respecter que disait mon père! donc à mes 16 ans je me suis enfui pour découvrir le monde et les gens en difficultés à aidées ! A mes 18 ans, après de longs vagabondages et de nouvelles connaissances, des choses bizarres m'arriva, des flèches tirer par des brigands qui m'attaquais sur une petie route de campagne éclatèrent devant moi au lieu de me transpercer la poitrine! Les brigands prirent peurs et s'enfuirent pendant que moi je ne comprenais toujours pas ce qui c'était passé!
peu de temps après avoir parler a quelqu'un de cet enigme( j'aurais pas du en parler!), on me dirigea vers Caemlyn ...
La Dame Amalia reste assez discrète sur sa vie avant la Corenne, même si une partie est connue par ceux qui fréquentent les sphères du pouvoir. Noble, elle a grandi avec les membres de la famille royale, et a accepté, par piété filiale et dévouement familiale, d'épouser à 16 ans un jeune cousin de l'impératrice. Son instable de mari lui a assurée pendant une dizaine d'années une bonne position à la cours. La laissant assez libre de son temps, il l'a même laissée s'entrainer en secret au maniement de l'épée. Malgrè ses projets fantasques et ses complots incessants, quoiqu'assez discrets, il retombait toujours sur ses pieds, jusqu'à la dernière fois. Un ennemi plus puissant et plus subtile, du vin empoisonné dans sa coupe -c'est du moins ce que la Dame en a conclu, l'histoire officielle faisant état d'une maladie foudroyante soudaine- et la voilà veuve à la fin de la soirée. Le coup porté l'a atteint de plein fouet. Cette idée stupide de faire gouter aux jeunes garçons le vin de leurs parents. Pleurant plus son fils que son mari, même si elle avait fini par s'attacher à ses faiblesses, elle ne resta pas prostrée très longtemps avant de briguer une place dans la Corenne. Une porte de sortie honorable, mais surtout l'espoir d'un nouveau départ. Sa demande fut acceptée, avec un certain soulagement. Elle était devenue génante. Entre la mort de ses proches et son départ pour la Corenne, quelques uns ont également succombé à la même maladie que celle de son mari. Mais il est difficile de lire quelque chose sur son doux visage, toujours mesurée. Quoi qu'il en soit, à 27 ans, sur le pont d'un bateau, une nouvelle vie commence pour elle, et elle est prète à s'y consacrer entierement.
[b][b][i]Nuage Ombadjack est un elfe qui maîtrise le pouvoir et qui fabrique des ter'angreals.Il est a la tête d'un empire et ne se sépare jamais de sa compagne: Ermione Ombadjack.Il est d' ailleur lié d'un lien permanent avec elle est elle lui ressemble beaucoups(physiquement et mentalement).Il(et elle)est(sont) toujours accompagné(s) par une suite d'animaux(dont 2 dragons).Il se fera avec joie des amis(et des ennemis). Il échangera volontier des tactiques est des objets.[/b][/b][/i]PS: je vais faire un multi pour Ermione
Ourozz Tylmarande est un Saldaean de 20 ans.
Assez robuste, de taille moyenne, les cheveux noirs, Ourozz passe en général inaperçu, ce qui lui va très bien, n'étant pas du genre très expansif.
Né d'un père bucheron et d'une mère éleveuse de chevaux.
De par ses origines, Ourozz sait extrêmement bien monter à cheval et manie l'épée convenablement.
Ourozz était parti pour prendre la relève de son père quand il a découvert qu'il pouvait canaliser.
Il part alors malgré lui à la Tour Noire pour recevoir l'enseignement obligatoire et quitte donc sa famille ainsi que ses amis.