La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com
Hadrien , seigneur capitaine des blancs manteaux (ça reste a voir )
Âgé de 45 ans , Hadrien est au service des enfants de la lumiéres depuis plus de 25 ans . contrairement a la majorité de ces collégue , il a des opinions trés peu extrémiste en ce qui concerne les Aes sedai , c'est pour cela qu'il demande lui-même de traiter la majorité des affaires entre les BM et elles .
Il est Originaire de l'Andor , de Caemlyn plus particuliérement . Il s'engagea chez les BM a la suite d'une histoire désastreuse avec des amis du ténébreux qui coutat la vie de toute sa famille .il mesure un métre quatre-vingt sept , a une carrure moyenne et porte un épée qui lui a couté bombon ( 1500 marcs d'Andor )
Au bout de 5 ans de bons et loyaux services , il fut promus lieutenant par son seigneur capitaine ; et quand celui-ci mourut 4ans plus tard , il ne faisait aucun doute sur la personne qui avait été choisie pour lui succéder .
Hadrien est quelqu'un de réservé , trés peu promp a s'emporter , mais qui attends que l'on execute immédiatement les ordres qu'il donne ; il a horreur de se faire em**** par les inquisiteurs , et est prêt a les faire pendre si besoin s'en fait sentir , ou s'il se montrent trop réticent a certain de ces ordres .
actuellement en route our Tar Vallon accompagné de 1000 hommes . le seigneur capitaine commandant ayant entendu des rumeurs a propos d'une "ombre" , il a dépéché un contingent d'intensifier la surveillance de TAr valon juste au cas ou ; et il s'est porté volontaire , pour éviter tout incidents
Cette histoire remonte en un temps si reculé qu’il est devenu irréel pour beaucoup, la où la mémoire de bien des hommes s’arrête, seule la légende persistant, demeurant comme unique témoignage de cette époque. En cette ère révolue, certaines vies prirent un chemin qui allaient changer le dessein du monde, voici l’une d’entre elle.
Loin de toutes les haines, elle grandit entourée et protégée dans un foyer qui ne connaissait ni la faim ni la peur du lendemain. Ses parents, issus tous deux d’une petite famille noble du Cairhien, vivaient loin des intrigues et des complots, qui animaient si vivement leur royaume, ne s’affairant qu’à tirer le meilleur fruit de leurs terres et à combler le bonheur de leur unique fille, qu’ils jouaillaient de toutes leurs attentions.
Un jour, une Aes Sedai, que la roue avait conduit jusqu’à leur demeure, décela en elle une étincelle, laissant à présager d’immenses capacités. Elle expliqua alors le potentiel énorme de la jeune fille et surtout les risques qu’elle pouvait encourir à rester chez elle. Ses parents si fiers de voir en elle un destin hors du commun, acceptèrent de la laisser partir. Les séparations furent douloureuses des deux cotés, mais plus encore pour la jeune fille qui quittait son foyer si chaleureux, mais également Hugo, l’homme qu’elle aimait depuis l’ enfance et à qui elle était destinée ; ils étaient issus du même milieu, et une tendresse immense les unissaient depuis toujours. Il lui promit d’attendre son retour lorsqu’elle serait elle-même devenue une sœur de la Tour. La tristesse l’emplissait, mais elle se promit d’apprendre vite, afin de rejoindre les êtres qu’elle aimait tant et de combler les espoirs placés en elle.
Ainsi durant de nombreuses années, elle travaillât sans relâche, afin de progresser. Les rares lettres, qu’elle recevait de ses proches, la rassuraient, et l’incitaient à poursuivre ses efforts. Ses aptitudes émerveillèrent toutes les Aes Sedai, lorsqu’elle dut choisir la couleur du châle qu’elle porterait, toutes la poussèrent à choisir leur ajah, mais la verte l’emporta au plus grand dam des autres. Elle passa ainsi toutes les étapes de son enseignement à une vitesse encore jamais atteinte, et devint la plus jeune sœur que la Tour est connue. Elle regagna alors quelques temps le Cairhien, afin de retrouver ses proches ; ses instants furent emplis de bonheur, Hugo et elle décidèrent de s’unir enfin. Elle repartit à Tar Valon pour quelques temps, mais à son retour chez elle, elle ne découvrit que la mort. Son père avait été empoisonné et la tristesse avait eu raison de sa mère. Une douleur immense l’envahit : elle ne devait plus la quitter. Elle chercha sans cesse avec l’homme qu’elle aimait, les coupables de son malheur, mais son devoir de sœur l’amenait par moment à laisser seul Hugo. Ce dernier lui envoya un jour une missive, dans laquelle il lui expliquait qu’il avait enfin retrouvé les meurtriers. Elle s’empressa de le rejoindre, mais arrivée sur place, elle le retrouva souffrant, luttant contre la mort à son tour. Elle usa de tout le pouvoir dont elle était capable mais rien n’y fut, il la quitta trois jours plus tard emmenant avec lui son secret. Persephone repartit à la Tour avec une peine qui la submergeait, ne l’abandonnant que lorsqu’elle canalisait. Ainsi, elle se noya dans le pouvoir pour ne pas sombrer dans le désespoir, mais sa puissance effrayait ses sœurs qui étaient incapables de l’égaler. Durant de nombreuses années, elle partit de mission en mission, afin d’oublier sa tristesse.
Cependant un jour, elle fit une rencontre qui modifia sa vie. Elle apprit par un inconnu que son père avait été tué à cause d’une guerre de pouvoir intestine qui rongeait le Cairhien, et que la Tour utilisait afin de mieux gérer le contrôle du royaume. De toute son existence, elle ne s’était jamais sentie trahie à ce point, l’unique attache qui lui restait, venait de disparaître en un instant, l’ abandonnant seule face sa douleur. Elle lâcha prise, laissant la source l’envahir jusqu’à la limite de non retour, puis grisée par cette sensation de plénitude, elle reprit peu à peu conscience. Elle décida alors de demander des comptes auprès des Aes Sedai, mais aucune ne l’écouta, son attitude alerta certaine d’entre elles, qui tentèrent de profiter de cette occasion pour assouvir des jalousies passées. Ainsi, Persephone surprit une conversation, certaines soeurs tentaient de persuader les autres qu’elle avait perdue la raison, et donc qu’ il fallait la désactivée au plus vite. La source était la seule chose qui lui restait dans l’existence, en être séparée lui paraissait impensable. Elle prit alors la résolution de quitter la Tour, qui ne lui avait apporté que du malheur, qui avait changé sa vie pour l’emplir de tristesse et de peine. La gangrène de la haine naissait dans son cœur, chassant peu à peu toutes joies. Seule la source et sa puissance l’emplissait de plaisir. Durant sa fuite, elle rencontra un homme qui lui proposa une autre vie.
Très grande, blonde clair et avec des yeux d'un bleu glacial, Ryoko aurait pu être belle si elle n'aborait pas constamment un air de supériorité figée, et si ses lèvres n'était pas éternellement pincées sur une profonde rancoeur.
Très faible dans le Pouvoir, elle n'a réussi à atteindre le Châle que de justesse, après de longues années dans le blanc des Novices et des Acceptées.
Considérée que de justesse comme une Aes Sedai, et bien moins forte que certaines Novices, ses "Soeurs" la dédaignent et l'utilisent comme une servante, de haut niveau certes, mais pas du leur !
Elle en a retiré la facheuse manie de toujours s'habiller avec le plus grand soin et les étoffes les plus nobles, et de ne jamais quitter son Châle blanc, pour rappeler qui elle est, aux Aes Sedai, mais surtout aux gens "normaux", auxquels elle en impose, par tous les moyens.
Sa vivacité d'esprit a été endormie par des années de brimade, mais elle est toujours là, endormie
Il y a peu à dire sur moi, j'ai entre vingt-cinq et trente ans, je ne sais pas très bien, je suis orphelin. Ma mère est morte en me mettant au monde et mon père, un soldat, est mort au combat.
Aujourd'hui je suis la propriété de l'Impératrice, puisse-t-elle vivre pour toujours. Je suis devenu un Chercheur de la Vérité, la police secrète du Trône de Cristal. Je traque les amis du ténébreux et les traîtres. Lorsque je conduis quelqu'un à la Tour des Corbeaux (s'il ne s'est pas suicidé avant) il finit par avouer ses crimes...
Aujourd'hui j'ai une nouvelle mission, me rendre sur nos terres d'origine et apprendre si les informations concernant les marath'damanes sont vraies et dans quelle proportion. Je dois réussir, c'est une question d'honneur, plutôt mourir que de devenir sei'mosiev.
Né dans le Tarabon, Stephan est le fils d’un soldat de Tanchico. Il comptait suivre la même voie que son père, mais des Blancs Manteaux, nombreux dans la capitale à cette époque, l’accusèrent d’être un Ami du Ténébreux. Il avait eu la mauvaise idée, dans un élan de colère, d’aider un pauvre homme, celui-ci ayant « offensé » un officier.
Il dut alors fuir le Tarabon pour échapper aux Inquisiteurs, et partit vers le nord-est, évitant ainsi et l’Amadicia et l’Arad Doman. Très tôt, sur sa route, il croisa le chemin des Nomades. Les Tuatha’an l’accueillirent chaleureusement, après quelques regards désapprobateurs vers son épée, et il passa de longs mois avec eux, ne sachant trop où aller. Il avait alors dix-huit ans à peine. Parmi eux, il apprit à respecter la vie, mais les enseignements militaires de son père l’empêchèrent de rejoindre la Voie de la Feuille, malgré une naïveté presque handicapante. Il ne pouvait accepter de ne pas se défendre.
Puis, un jour, des brigands attaquèrent les Rétameurs. Cela faisait presque un an alors que Stephan était avec eux. Lui seul en réchappa. Et pour cause, lui seul avait combattu. Le spectacle de ces gens si joyeux et amicaux, égorgés, tous morts, l’éprouva cruellement, mais il continua sa route malgré tout, jusqu’à la Tar Valon, sans que ce mélange de rage, de désespoir, et d’incrédulité le quitte. Il ne parvenait pas encore à croire tout à fait ce qui s’était passé.
À Tar Valon, ses préjugés sur les Aes Sedai s’effacèrent rapidement, et il en vint vite à voir en elles le symbole de la justice et de la Lumière. Elles seules n’avaient pas été corrompues par l’Ombre. Quel meilleur moyen pour lutter contre les Ténèbres que de se mettre à leur service ? Et puis qu’avait-il de mieux à faire ?
Ayant pris sa décision, il fut vite accepté parmi les recrues des Liges.
À l’âge de vingt-deux ans, il est maintenant Apprenti chez les Liges, et n’a pas encore trouvé l’Aes Sedai qui le liera. Assez grand (1,80), brun aux yeux bleus, il entretient un amour profond pour une jeune novice, Vella, qui curieusement se trouve être Domanie.
Bon le mien il est pas du totu à jour. Il est même très vieux. Et puis je sais pas trop à quoi ça sert de le mettre à jour vu que je n'utilise plus ce perso...
M'enfin Sihaya me l'a demandé, ça doit avoir une quelquonque importance quelquepart pour someone.
Bon.
Nayla Al'Teamor
Je cueillais des baies pour le dessert, nous étions au printemps et elles pullulaient en masse. Mon père m'appela soudain, pas sur le ton enjoué habituel comme quand il m'appelle pour aller manger, mais sur un ton qui me figea sur place. Il me rappela comme je tardais, et je finis par bouger et lentement, très lentement, je marchais en direction de la maison. Quand je sortis des buissons qui me cachaient, je vis, à mon grand étonnement, une femme qui se tenait juste a coté de mon père, qui me transperça du regard dès qu'elle m'aperçut. Mon père vivait seul depuis ma naissance : ma mère ne survécu pas a l'accouchement et il ne se remaria jamais, son amour pour ma mère étant beaucoup trop présent malgré les années passant. Nous avions une coquette petite ferme au bord du Fleuve Blanc, tout au sud des Deux Rivières, nous étions loin des villages mais nous partagions cet amour tout spécial pour les bois, les animaux, le manque tout simple de gens, d'humains. Nous étions heureux. Et si j'avais su que cette femme allait m'emmener si loin, et que je ne reverrais jamais mon pays natal, avec mes moutons, mes volailles, mes arbres, ma ferme et surtout le pire, mon père, je ne crois pas que j'aurais consentis à la suivre. Je devais savoir plus tard, qu'elle était à la recherche de femmes comme moi, et qu'en cherchant dans ce pays qui disait-elle, possédait un sang fort, elle comptait bien trouver en quelques unes au moins. Elle avait fouillé tout le pays et en avait trouvé certaines qu'elle avait ramené comme elle me ramena. J'étais la dernière qu'elle avait trouvé donc je ferais le voyage avec elle au lieu d'être escorté par un de ses hommes de main. C'était une femme rondelette, plutôt jolie, et bizarrement, je n'arrivais pas à lui fixer un age, elle paraissait jeune, à peine plus vieille que moi d'après sa peau lisse, sans rides. Mais quelque chose dans son maintien, la profondeur de ses yeux, et les quelques cheveux blancs qui perçaient sur ses tempes, me dit qu'elle possédait bien plus que moi, surtout en sagesse. Je m'approchais, la femme me sourit. Je le lui rendis faiblement, elle me terrifiait, je ne savais comment. Mon père, m'expliqua calmement ce qu'elle voulait, et qui elle était. Au nom d'Aes Sedaï, je sursautais, on en racontait tant sur elles, dans les contes, que les anciens me narraient quand j'étais plus jeune, au coin du feu. Nous allâmes nous installer dans les confortables fauteuils de la maison. Je trébuchais au moins cinq fois en y allant d'un pas hésitant.
Elle prit toute l'après midi et les deux jours suivant pour m'expliquer ce que j'étais et en fin de soirée du troisième jour, je préparais mon voyage. Elle m'avait convaincue, mais quitter mon père, me criblait le cœur de flèches. Mais elle m'avait expliqué que pour quelqu'un qui avait le don de canaliser le pouvoir unique comme moi, de naissance, il était impératif que je suive un enseignement, pour m'empêcher de succomber à la puissance de Pouvoir. Je pense que c'est ça qui me décida.
Je fis un long voyage, très désagréable, l'Aes Sedaï me fit des cours tous les soirs tout le long du voyage. Et à chaque cours, je m'émerveillais du savoir que possédait cette femme, et de plus en plus une envie de devenir un jour aussi sage et savante qu'elle, grandit. Ainsi que l'envie de maîtriser cette chose que une fois j'arrivais à faire, une minuscule petite fumée, à l'endroit préparé, avec du bois pour prendre feu. Je voulais arriver à contrôler ce Pouvoir magnifique, je me rendais compte, peu à peu, de l'immensité que c'était. Plus tard vers la fin je réussis à allumer une brève flamme qui s'éteint tout de suite après. Mais en arrivant à la Tour, je voulais plus que tout, devenir Aes Sedaï.
En arrivant à Tar Valon, je fus éblouis devant cette cité légendaire, et je commençais tout de suite à suivre mon enseignement. Une autre Aes Sedaï vint et pris le relais. Elle entreprit de m'installer dans une petite cellule vide et froide, m'expliqua deux, trois choses joyeusement et me laissa, en prétendant devoir mettre mon nom sur une liste ou quelque chose comme ça que je ne compris pas tout à fait.
Je me retrouvais seule. Je déposais mes maigres possessions, quelques habits pris à la va-vite, et ma bague, qui venait de ma mère, accrochée a une chaînette autour de mon cou. Mais je n'eu guerre le temps de me reposer du voyage qu'on toquait déjà à ma porte. Je bredouillais quelque chose et la porte s'ouvrit.
Une jeune femme, d'à peu près mon âge, entra. Elle souriait, elle était plutôt jolie, elle m'expliqua qu'elle était Novice, elle aussi, que cela faisait un mois qu'elle était à la Tour Blanche, car c'est ainsi que se nomme l'endroit ou je devais suivre mes cours. Je fus conduit tout de suite en cours, après avoir enfilé une robe blanchâtre...
voilà j'ai juste changer la fin. C'est moche tout moche. Mais tout le monde s'en fout. Et j'ai suprimé donc un peu la fin, vu que je dois pas non plus raconter ma vie... juste comment je suis arrivé à la TOur. Ensuite ah bah eh hein bon. Mais ne supprime pas mon truc s'il te plait Sihaya, même si je l'ai recopié ici...
Bref.
Ala.
L'homme qui apparait mystérieusement d'entre les ombres de la nuit noire pour tomber en plein sur Vella al'Garath et ses amies novices dans une ruelle obscure de Tar Valon !
Physiquement, Alsandair est plutôt grand (environ 1m85, dirons-nous). Il a les cheveux noirs portés légèrement en bataille, et des yeux anthracite profond. Des épaules larges et de grandes mains complètent un physique de guerrier puissant, mais pas barbare (les muscles culturistes de Conan, non merci). Vêtu assez sobrement et simplement, il porte son fourreau en bandoulière sur son dos, et on peut donc voir la garde de son épée bâtarde dépasser par dessus son épaule. Il est aussi doté d'un coutelas de chasse à la ceinture, et possède un étalon noir un brin ombrageux qui lui sert de fidèle destrier.
Côté caractère, eh bien découvrez le donc par vous-mêmes ! En quelques mots, on dira que la première chose qui se remarque très (trop ?) vite chez ce monsieur est le petit sourire fin qui orne si souvent ses lèvres sensuelles, dénotant une certaine arrogance et un éventuel penchant pour les douces moqueries.
Enfin, on voudra bien vous confier qu'Alsandair a reçu son entraînement dans les Marches, et connu ses premières batailles là-bas, à la frontière de la Dévastation. Sa jeunesse (environ 22 - 23 ans) n'empêche donc pas une certaine expérience du combat.
Je me nomme Shinje, ma mère m'a élévé seule.Elle ne m'a jamais parlé de mon père. Je suis natif d'Andor, le peuple fier. Ma mère mourut d'une maladie rare quand j'avais 9 ans. Sur son lit de mort, elle m'apprit qu'elle était une Aes sedai, une de ces femmes sachant canaliser,et qu'elle s'était faite réjétée de la Tour quand les autres ont découvert qu'elle était enceinte.Mais elle continuai à les défendre partout où elle allait,à vanter leur mérite.C'était toujours une Aes Sedai dans son coeur. Je lui jurai alors de servir les Aes sedai, maitresse du pouvoir unique.
Laissant ma mère sur son lit, la mort ayant enfin pris le dessus sur elle, je mis feu à la maison, et m'en alla en n'ayant rien pris à part quelques vêtements.Pendant des jours, je marchais, du lever du soleil à son coucher, dormant dans des buissons ou si la lumière était avec moi, je trouvais une grange où passer la nuit. Quelque fois un fermier me prenais dans sa charrette et je pouvais alors discuter de ce qui se passais dans le monde ,des différentes rumeurs plus ou moins vraies...
Un soir alors que j'étais paisiblement installé au milieu de foin dans une grange d'un fermier, un homme vient voir ce fermier, un homme d'une apparence étrange, un long manteau noir descendant jusqu'a ses chevilles, sa cape rabattue par-dessus sa tête. Je me souviens avoir vu les deux hommes en grande discussion,le fermier faisant de grands gestes avec ses bras, gesticulant, l'homme en noir, impassible. Je me rapprochais discrètement vers un endroit qui me permettrais de comprendre la conversation. C'est alors que j'entendis le fermier qui disait qu'il ne voulait plus faire ça, que l'on commençait à avoir des doutes, et qu'il fallait que cela cesse.L'homme en noir demanda alors, d'une voix sifflante, qui me glaça le sang :"Ainsi vous ne servez plus le grand seigneur des ténêbres..." A ces mots, mon sang ne fit qu'un tour et la peur me paralysa..."Un ami du ténebreux!Non, deux! Et si je reste ici, c'est la mort assurée". Je me préparais à repartir quand je vis une lueur bleue étinceler dans la nuit, et je n'eus que le temps d'entendre l'homme crier que sa tête arrivait à mes pieds... Je poussais un cri de terreur, et l'homme en noir se retourna et leva la tête vers moi. Un rictus découvrit ses dents blanches, et il s'avança à ma rencontre, une grâce viperine dans ses mouvements "je n'aime pas les curieux" fut tout ce qu'il me dit avant de retirer son capuchon quand il ne fut plus qu'à quelques pas de moi...Je fus stupéfais de voir qu'il n'avait pas d'yeux...Rien à part de la chair. Je fus secoué d'un immense frisson et la peur m'envahit, clouant mes pieds sur place, empêchant mes jambes de bouger. C'est alors que l'homme (j'appris par la suite que c'était un myrdraal), sembla humer l'air, poussa un grognement et disparut subitement dans la nuit noire, son corps semblant se fondre dans la nuit.
J'entendis un cavalier s'approcher , et quand je levais les yeux, il était là, à me regarder, tremblant, la tête du fermier à mes pieds. Ses habits dénotaient une certaine richesse quoique je ne me souviens pas les avoir revus sur quelques nobles que ce soit, des fils d'or et d'argent luisant à la lune. Je ne pouvais distinguer que quelques traits de son visage,la nuit étant trop noire et il me demanda alors d'une voix impérieuse:"dis-moi jeunôt, n'as-tu pas vu un homme qui est passer par là, une cape noire sur lui?" Je ne pus répondre, la peur étant encore trop présente. Je sentis alors une immense douleur en moi, des flammes brulaient, me consumaient de l'intérieur. "Réponds-moi maraud"...Les flammes s'en allèrent comme elles étaient venues, et je prononcais d'une voix faible :"non, je n'ai vu personne cette nuit" Haletant, le regard perdu, je tombais à genoux. Quand je relevais la tête je ne vis qu'une faible lueur, une sorte de porte de lumière,suspendue à 1mètre du sol, qui se refermait... Quand j'en parlais à une Aes Sedai à mon arrivée à la Tour, celle-ci sursauta et m'ordonna de retourner étudier et je la vis s'éloigner rapidement vers une autre Aes Sedai non loin de là.
Suite à cette nuit forte en émotion, je pris la résolution de ne dormir que sous les buissons, et de plus, ma détermination pour aller m'entrainer afin de combattre les engeances de l'ombre n'en fut que plus forte.
Au bout de 4 mois de voyage, j'atteignis la cité de Tar valon. Je me présentais directement à la tour comme recrue et les Aes sedai, étonnée mais intéressée par mon audace m'ont acceptée. Voilà plus de 8ans que j'apprends la maniement des armes et les différents codes régissant la vie d'un lige pour être,un jour un de ces guerriers d'élite, comme le souhaitais ma mère.Il y a une dizaine de jours, sentant que le moment était venu, je suis aller voir Eltharion Gaidin pour lui demander de m'intronisé en tant que recrue lige. Ce qu'il accepta et me voici maintenant, en tant que recrue, arpentant la Tour, m'entrainant sans relâche, avec pour espoir de devenir un jour, enfin, un lige...
Shinje est plutôt grand ,les yeux bleus,les cheveux châtains clairs.Il est dans l'ensemble bien bâti sans être "bourré de muscles" pour garder une certaine rapidité ainsi qu'une bonne agilité. Il est taillé par des années d'entrainement (notamment à l'épée (Katana surtout^^)).
Shinje est un homme fier,mais sans être orgueilleux. Il est têtu et persévérant. Il n'est pas DU TOUT ( vella^^) influençable ,encore MOINS MANIPULABlE ( vella^^).Il est fidèle et se bat pour des causes qu'il sait juste. Il aime ses moments de solitudes, cela lui permet de réfléchir et de prendre des décisions, posément et en ayant bien peser le pour et le contre avant. Il peut réagir de manière spontanée quand il n'a pas le temps de réfléchir et ainsi, n'agit pas toujours de la meilleure façon. Il est mélancolique et se perd parfois dans de vieux souvenirs qu'il veut oublier. Il essaye de ne pas montrer cette partie de lui, et la cache par les moyens qu'il peut. C'est un homme qui sait qu'il ne trouvera la paix que lorqu'il sera lige car alors il aura accompli son serment envers sa mère. Ce qu'il désire par dessus-tout, c'est revoir sa mère un jour mais il sait que c'est impossible et cela est pour lui est une grande souffrance car sa mère a toujours été là et il n'a connut qu'elle.IL fera tout pour la revoir, ou ,tout simplement^^ la faire revivre...
Je viens du Tarabon. Elevée par ma mère, ma grand-mère et mes 4 tantes, et une absence d'hommes dont on ne dira rien me pousse à quelques penchants. D'abord ultra féministe, féminine (quoique), mangeuse/savoureuse/voleuse/rieuse d'hommes et puis surtout, une facheuse tendance à prendre la fuite une nuit et ne plus jamais reparaitre. J'ai en effet été éduquer à cela, principalement. Même si voler les hommes n'y était pas inclu, ni le fait de vagabonder. Tout en se sentant étouffer avec ses tutelles, j'appliquais beaucoup de soin à suivre leur préceptres. Un jour je les ai réunis, leurs ai dis aurevoir, les a remercié, et suis partie vite fait avant qu'elles ne se rendent réélement compte que je les abandonnais. J'ai éré longtemps sur les routes, m'arretant à presque tous les bourgs, villes, cités. Je reperai l'homme le mieux bati et le plus séduisant, le draguais et l'emportais dans mon lit. Le lendemain ou le surlendemain (ou même le sursurlendemain s'il était vraiemnt bien) je fuyais, emportant la bourse du jeune homme, plus ou moins pleine. Bien sur j'avais emporté la décoction horriblement infecte de mes tantes qui garantissais de ne pas avoir d'enfant. Peu à peu, j'ai silloné les terres vers l'est et suis tombée sur Tar Valon, par un mélange d'hazard et de curiosité. Là je me suis faite embauchée comme quelques fois déjà, à éspionner, pour le compte d'untel ou untel, et gagnais ainsi plus de sous.
Physiquement, je suis belle ( = grande, élancée, brune/noir, une peau satinée, les yeux bleu sombre et des mains fines ), sexie, bondissante, aguicheuse. Sinon, je suis chiante, moqueuse, grinçante, profiteuse.
Mais si vous lisez depuis le début mes avantures, vous verrez que ma rencontre avec Karion a changé pas mal de choses en moi .
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Jeune homme de 23 ans, 1m86 (physique = avatar).
J'ai perdu mes parents très tôt, et j'ai vécu comme un vagabond, en étant recueilli par des truands, des marchands, ou des artisans au plus ou moins bon coeur. D'où une formation diversifiée, avec des connaissances de cuisine, de bricolage, d'artisanat (maçon, forgeron, charpentier...), et même quelques bases intellectuelles de part des accès à la lecture notamment.
Après avoir alterné vie sauvage et séjours en ville au gré de mes... voyages, j'ai trouvé une stabilité près de Tar Valon, grâce à l'amûr et à l'amitié (dont la musique est la clé comme le chantaient les ménestrels Nicole et Tah). Même si parfois, une sorte de dépendance pour l'action et la liberté s'exprime encore .
Je suis donc arrivé il y a quelques années dans la région de Tar Valon en même temps qu'Eltharion Al'Makian. Nous avons eu le temps de fraterniser avant qu'il entre rapidement à la Tour, du temps d'Aramina Sedai.
Je me suis installé en dehors de l'île, dans la campagne environnant la cité, en construisant moi-même une maison (ou plutôt deux, car la première fut détruite), voisine de la grotte ou habitait JustBob.
Ce dernier devient rapidement un ami, et c'est lors d'une de nos promenades dans la forêt pour chasser le sanglier... euh... enfin je ne sais plus exactement pour quoi... Bref, c'était un jour où il m'avait invité à déjeûner. Nous retrouvant brusquement à court de boire et de manger (le comble pour un barbare), nous décidâmes de sortir prendre l'air. Nous étions en plein périple, partis à l'aventure depuis au moins 200 mètres, lorsque JB me laissa profiter d'un éclair de sa lumineuse pensée :
"J'ai soif."
Chboum.
"EH MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ?!"
Il venait de rentrer dans un mur en pierre, tout ce qu'il y avait de plus banal. Sauf que bâtiment le plus proche était censé être ma modeste maison, en bois, et surtout à encore quelques empans.
Nous reculâmes pour contempler ce prodige ô druide, et nous vîmes alors...
"Une boônne aubêêrge !"
Surpris de n'avoir jamais repéré ce lieu auparavant, nous entrâmasses. Un accueil, un bar, une salle commune, des tables, des chaises, des buffets, des assiettes et des couverts dans les placards, des chopes, des tonneaux remplis de bières diverses et d'autres boissons, une cuisine pleine de victuailles... et personne nulle part. Tout était prêt à l'emploi, mais un silence incroyable pesait dans la pièce (si on excepte le plic ploc de bave de JB).
Il était temps de réfléchir à ce problème. Enfin après une bonne bouffe bien arrosée, parce que bon, les périples ça creuse.
Bref, je réfléchissais pendant que JB mangeait, et je ne voyais pas d'explication rationnelle à cette apparition. D'autant que l'apparition n'avait pas de nom. Aucun panneau, aucune enseigne, aucun menu affiché... rien. Par contre, une poussièèèèère ! Nan parce que faut bien vous rendre compte que toutes les histoires qu'on entend où le héros arrive dans un grand château où tout semble l'attendre dans un décor nickel sans qu'il voit personne etc. c'est de la CONNERIE ! Les trucs ils apparaissent peut-être, mais c'est cradingue ! Alors si on veut s'en servir, bah faut brosser ! Les légendes ne sont plus ce qu'elles étaient...
Donc poliment on a décidé d'adopter ce lieu mystérieux, puisqu'apparemment il avait fait le premier pas, certes de manière peu prévenante et discourtoise. Mais comme a dit JB depuis :
"Vaut mieux qu'elle apparaisse devant que dessus."
Alors c'est parti pour le ménage, la mise en place, tout ça tout ça. On était motivé, JB rêvait d'ouvrir une auberge, et il nous en tombe une du ciel.
A ce sujet, nous avons vite compris qu'il y avait quelque magie là-dessous. Et après enquête, notamment en interrogeant certains clients qui entraient avec une tête partagée entre la surprise et la joie, nous avons découvert que l'Auberge avait le pouvoir d'apparaître à ceux qui désiraient boire, manger, ou se reposer. Elle semblait s'être réveillée à notre contact, sans que nous ayons jamais su pourquoi. Elle a sa volonté propre, et nous sommes tous les 3 liés à elle d'une manière qui nous échappe.
"Tous les 3 ?" vous entends-je vous étonner. Eh oui, car à peine avions-nous terminé le ménage et décidé d'ouvrir l'Auberge au public qu'arriva Ciryon, que nous acceptâmes parmi nous (malgré sa nullité en cuisine et sa faible maîtrise des tâches ménagères, c'était quand même un pote et puis de toute façon l'Auberge avait visiblement choisi de nous le fourrer dans les pattes ).
L'Auberge trouva rapidement une clientèle régulière et hétéroclite, triée sur le volet par sa magie sélective. Si elle semble une réalité principalement ancrée à Tar Valon, personne ne sait véritablement où elle se trouve. Est-elle dans la cité, est-elle dans un domaine à l'extérieur, ou a-t-elle sa propre dimension ? Personne ne peut le dire avec certitude.
Elle trouvit également un nom : le Tonneau Désincarné.
Elle fut le cadre qui m'amenut à nouer de nombreux contacts avec les habitants de la région (et même au delà donc), dont une Ménestrelle célèbre entre toutes, la sublime Ysandell, l'Oiseau-Lyre. Après quelques rebondissements un peu compliqués, nous avons entamé une relation à 3 avec Ciryon (décidément toujours incrusté quelque part ), également fan des... arts de la jeune femme.
L'Auberge a également tissé des liens assez étroits avec la Tour Blanche, de part les relations privées des membres de la direction des deux organisations. En effet, JB entretenait une relation intime avec Méliane Sedai, l'Amyrlin de l'époque en personne. Quant à moi, j'avais toujours d'excellents rapports avec Eltharion Gaidin, le Maître des Liges Protecteur de la Tour en personne aussi .
C'est ainsi que tout ce beau monde et bien plus encore s'engagea dans une grande quête lorsque Méliane disparassut. Nous partûmes en Cairhien, des indices nous ayant mené sur cette piste, .
Pour les détails, voir le topic concerné.
En résumé, JB révélassa ses talents d'homme de contact, Ciryon son sens tactique, Noal Tharne sa droiture morale, Ysandell ses charm... son sens lyrique , et moi-même une maîtrise parfaite de l'arc (je passe les autres personnagess, c'est MON BG ICI après tout).
Bref, une aventure parsemée de batailles, de pluies de sang aux sens propre, sale, et figuré, de pleurs et finalement conclutée par un retour triomphalissime.
Je m'arrête là, sinon j'entre dans le NowGround.
Bref, vous l'aurez compris, c'est autant un BG qu'un résumé de mes principaux faits et gestes depuis mes débuts en RP. De quoi j'oublie une partie ? Je vois pas quoi voyons ...
Pour répondre à la demande de Sihaya, qui s'est donné tant de mal pour récupérer les BG, je copie/colle le mien ici (mwarf, il est pas tout jeune, ce BG, faudrait peut-être qu'un jour je l'actualise, hein) sous mon login:
Je suis originaire du Royaume d'Andor, issue d'un milieu relativement aisé (j'y suis pour rien, pas taper).
Mon avenir était tout tracé: je devais épouser un riche godelureau et lui donner de beaux héritiers. Pfffftttt... Et voilà le hic: assez tardivement il faut l'avouer, "on" s'est aperçu que... je savais canaliser. Ouch.
Je n'en voulais pas de ce fichu pouvoir, merde alors! Je voulais mener une petite vie pépère! Mais une Aes Sedai m'a vite repérée. La Tour ayant du mal à trouver des nouvelles recrues, cette maudite sorcière s'est mise à me harceler. Oh elle était habile la diablesse: avec force manipulations, mensonges et traitrises, elle a fini par convaincre ma famille que ça "ferait bien" d'avoir une Aes Sedai dans la famille.
On m'a pas demandé mon avis. On m'a poussée de force dans une sinistre cellule de la Tour Blanche. Damnées sorcières, je les haïssais.... et je les craignais. J'ai vite compris que la Tour Blanche, c'est pas le Club Med. Marmittes à récurer, humiliations incessantes... Le désespoir aurait pu s'emparer de moi, mais... ma haine envers Tar Valon était trop forte. C'est à ça que je carburais: la haine. Envie de me venger un jour de ces ensorceleuses et de ma famille, qui m'avait jetée là sans embages.
Et puis... l'insoupçonnable est arrivé. Novice, ce n'est pas seulement nettoyer des marmites à longueur de journée, c'est aussi APPRENDRE. J'ai goûté aux délices de s'ouvrir à la Source. Et... j'ai aimé ça. C'était devenu une véritable obsession, presque un besoin physique: il FALLAIT que je canalise, j'en avais besoin. Voilà que j'avais un point commun avec ces sorcières que je haïssais tant: le Pouvoir. Alors, je me suis mise à moins les haïr. Je les ai observées. Je les ai comprises. Je les ai admirées.
Je ne les voyais plus comme des sorcières manipulatrices. Ce qu'elles représentent va bien au-delà de cela.
Peu à peu, je ne les appelais plus "sorcières". Elles sont devenues mes "Soeurs", mes amies, ma famille.
Oh ce n'est pas devenu la Petite maison dans la prairie pour autant. Les restes d'une vieille rancoeur faisaient de temps en temps surgir en moi des excès de colère et d'insolence. Moi, petite novice incapable de maîtriser son once de Pouvoir, je me permettais de répondre à l'Amyrlin, de faire la grande gueule en brandissant un éventail vengeur.
Vilain petit canard de sa communauté. Forte tête... à tel point que... Oh et puis, sang et cendres, elle aurait pu fermer à clé la porte de son bureau l'Amyrlin, non? Il était là, dans son bureau. Il n'attendait qu'une chose: être exploré. C'est de sa faute à lui après tout... non?
Quand tout le monde ou presque dormait dans la Tour Blanche, j'ai ouvert cette maudite porte. Je sais, j'avais pas le droit de rentrer dans le bureau d'Aramina, mais c'était plus fort que moi. Un Ter'Angreal. Fascination. Appel irrésistible. J'ai pas pu m'en empêcher.
Ce que j'ai ressenti par la suite... peut difficilement s'exprimer. Puissance. Force... Terreur. Douleur. Puis, plus rien. Le vide.
J'ai voulu jouer. J'ai perdu.
Je n'arrive plus à m'ouvrir au Pouvoir. La Source... n'est plus qu'un souvenir. Cela porte un nom: DESACTIVEE .
Que faire? Faire comme si rien ne s'était passé? Mes Soeurs ne sont pas aveugles.
Alors... partir.
Je suis là, toute seule. Au pied de la Tour Blanche.
J'ai dit au revoir à tout le monde. J'ai rassemblé mes affaires dans un petit baluchon ridicule.
Un dernier regard ému vers la Tour Blanche... c'est fini.
Un chant de Feu et de Glace, une sorte d'épée au féminin, ce qui tombe bien car elle est de l'Ajah Verte. Tranchante, incisive, un peu rêche d'abord mais toute dévouée à la Lumière. Sa spécialité ? Les boules de feu ! Deux liges à ce jour (tartempion et piontentar, j'ai pas choisi de noms, ils sont encore des... virtualités bien sûr). Révélée à la face de la Pierre dans un combat épique contre Nicilia et Menoly, deux Noires acharnées sur lesquelles finira par triompher la Lumière.
**
La version plus développée mais avec son lot d'intrigues pour me permettre de vous réserver quelques surprises au fil des mois.
**
Personne ne sait d’où vient Cersei : elle se présenta un jour à la Tour, visage aux traits fins impénétrables, cheveux blonds rebelles aux reflets agressifs, yeux d’émeraude où semble dominer, au prime abord, une rage froide constante. Seuls ses liges, peut-être, savent y lire la douceur voilée qu’elle retient et réserve, et la douleur d’un passé meurtri que peu de gens connaissent : des rumeurs courent, chuchotent qu’un membre de sa famille se serait voué au Ténébreux et que la jeune fille, révulsée, désespérée par cette découverte, l’aurait tué dans une manifestation de fureur solaire qui aurait définitivement lié son destin à la Tour et au combat contre l’Ombre. Une chose est sûre : la jeune femme a une haine quasi-viscérale pour les ennemis de la Tour et se battra pour la Lumière sans s’épargner. Le mystère de ses origines contribue à forger autour de la dame comme un fourreau d’énigmes la tenant à distance des divers personnages qu’elle peut croiser, imposante et majestueuse.
Ses dehors de Diane chasseresse, de vierge froide et nue comme une lame, cachent un tempérament bouillonnant (dont la part douce et vive est réservée aux quelques personnes en qui elle place sa confiance) donnant parfois lieu à de célèbres démonstrations de colère rageuse lui valant une réputation d’Aes Sedai dure et tranchante, aux lisières de la méchanceté, quand elle ne tente que de défendre, même verbalement, la toute puissance de l’ordre (et) de la Lumière.
Ce n’est sans doute pas par hasard qu’elle aime autant manier le feu… et l’eau, affinité assez révélatrice de la dualité de son caractère : deux éléments à fonction purificatrice, en somme. C’est une sorte de colère perpétuelle contre les dérives de ce monde manquant cruellement de lumière qui l’anime, une colère moteur qui la fait se dresser, droite et fière, sur le chemin de ceux qui tentent de manier compromis et mensonges. On peut en somme dire que les trois serments (et tout particulièrement celui concernant le fait de ne pas mentir) ne sont qu’un aboutissement de la conduite de toute une vie.
Cersei a un caractère très entier, des avis bien tranchés (une Brune à la tête de la Tour ? Une aberration), déteste les faux-semblants, les personnalités filoutes et flottantes, la dissimulation (on peut dire qu’elle aspire à tout mettre en lumière, dans tous les sens du terme), et n’est jamais aussi heureuse que quand elle peut agir. Elle a donc des côtés assez caricaturaux (c’est un peu l’AS type ), voire extrêmes pour qui ne la connaît pas et ne verra pas, sous la personnalité en apparence si entière, les failles et les blessures (liées à son passé si trouble, donc ).
Elle se méfie des Brunes depuis son entrée à la Tour aux côtés d’une certaine Menoly, personnalité insaisissable qui lui a toujours inspiré la plus profonde défiance : cette fille de libraires, évaporée comme un manuscrit tombant en poussière, dont les manières lunatiques semblaient en totale contradiction avec la puissance fabuleuse qu’elle dégageait, l’a toujours mise mal à l’aise. Cersei est sans doute trop entière : elle n’a jamais apprécié de « devoir » rivaliser avec une compagne qui, bien que semblant complètement hors du monde, l’égalait sans effort. (quant à Menoly, elle jalousait la prestance naturelle de Cersei et le respect qu’elle réussissait à imposer aux autres d’un seul regard. Que dire de sa jalousie face aux deux séances de liage ?). Ce manque de « franchise » dans la conduite de Menoly l’a toujours agacée : découvrir que la dite dame était Noire ne l’aidera pas à se réconcilier avec les Brunes et les personnalités ambiguës.
Ses liges, Jaime et Squall, l’adorent comme on adore le soleil et voient en elle une sorte d’allégorie du Combat et de la Lumière. Ce qu’elle est aux yeux de sa créatrice
**
Pour les bonus, sachant que c’est une guerrière :
Une épée, Destynée. (+2)
Deux poignards, répondant aux noms de Tizona et Balmung (+1 pour chaque attaque et par poignard) (*)
hache: 0 (trop lourd)
bâton: +1 (Jaime et Squall lui ont appris)
lance: +1 (de bâton à lance, il n’y a qu’un pas)
arc: 0 (madame préfère envoyer des boules de feu plutôt que des flèches)
couteau de lancer: +1
masse d'arme: -2 (trop lourd et pas assez classe à son goût)
Pour les bonus PU :
Feu +3
Eau +2
Air & Esprit +1
Terre -1
Caractéristique particulière : un curieux collier (jaspe océan) autour du cou. Peut-être un souvenir de son passé, peut-être pas…
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Ysandell fut d’abord une légende, celle de l’Oiseau Lyre, ménestrelle composant au fil de ses voyages une célèbre géographie musicale de Randland qui l’amena à l’Auberge du Tonneau Désincarné. Certaines de ses chansons sont disponibles sur la page des Ménestrels : voici un extrait de la dite géographie musicale.
Au chevalier Aelghir qui lui demandait de lui parler de son pays et de sa naissance, elle répondit par une chanson :
Dans la salle muette, une ménestrelle fredonne
pour son public et pour elle aussi
Je connais vos attentes, à vous autres hommes
Je les ai chantées, bien loin d'ici...
Un soir de tempête je suis née
mon dieu sous quelles étoiles insensées !
J'ai ouvert les yeux, chanté et souri
Déjà ménestrelle, me croiras-tu ami ?
Je suis une femme, oiseau et lyre
Je module le monde d'un seul de mes soupirs
Mon chant vient d'ailleurs, si loin d'ici
En un pays de brume et de magie
Traversant le monde, éclair de musique
Je vogue de royaume en fêtes féériques
J'ai trouvé la lumière au coin d'un vers
Pour enchanter et iriser la terre
Je viendrai vous prendre un soir à la brume
quand le ciel s'accroche au silence meurtri
Et vous conterai les landes, les écumes
Le reflet lointain de mon cher pays
D'un doux souffle mon chant vous enchantera
et de vos soucis vous libèrera
Et la première note qui s'envolera
fera régner la paix et la joie
dans la salle muette, une ménestrelle fredonne
pour son public et pour elle aussi
Je connais vos attentes, à vous autres hommes
Je les ai chantées, bien loin d'ici...
Ne pas parler de son passé est comme une façon d’entretenir sa légende et de demeurer la silhouette insaisissable et enchanteresse, le rêve qui s’étire et s’oublie dans les petites lueurs de l’aube, que suggère ce curieux surnom d’Oiseau-Lyre : on raconte qu’il lui fut offert par quelque haut personnage dont l’Histoire a voilé le nom et auquel la dame aurait été très liée. Une façon de symboliser cette curieuse façon qu’elle a de disparaître à tire d’ailes et de ne s’offrir qu’à travers des harmoniques lancinantes et pures. Ysandell, c’est une page de poésie ambulante, les chants de brume qu’apporte le vent, une sorte de fée qui disparaît après voir déposé quelques particules de Lumière dans le cœur de ses auditeurs. Insaisissable et fascinante. Elle en joue.
Il semble que les hommes qu’elle aime soient les seuls à savoir la tirer un peu de ce carcan de brumes qu’elle tisse autour d’elle au fil de ses voyages : outre ce forgeur de nom, on lui connaît une relation plus que poussée avec Tasilien Sylath, maître ménestrel renommé, qui fit d’elle la chanteuse et la musicienne (et pourquoi pas la femme, selon la légende) que l’on connaît. Tasilien est selon son élève « un homme merveilleux, transmettant l’histoire de nos terres et leurs légendes comme la lumière... sur les affaires les plus sordides et les travers des Grands. Un passeur de mots, une fine plume et ardente lame. Mémoire du peuple et son guide. Prêt à tout pour partager son savoir et sa foi, un peu d'espoir et de joie. Un ménestrel, un barde, peu importe le mot ». LE Ménestrel en somme (librement inspiré par le personnage et la personne de Don Lope ). La dame fut marquée par son assassinat, à la suite d’une altercation due à une chanson un peu trop piquante relatant les trafics douteux d’un comte... natif du Cairhien. Catelan, propriétaire de l’Auberge du Chaudron, est peut-être l’un des rares personnages du RP à avoir connu la jeune femme avant qu’elle ne s’efface pour devenir la légende que l’on sait et avant qu’elle ne sillonne le pays d’un bout à l’autre en laissant derrière elle chants et contes.
C’est en Cairhien que semblent se nouer les fils tissant la personnalité de la ménestrelle, ce pays natal aux couleurs floues d’intrigues, aux mots aiguisés virevoltant comme des épées... Entre fascination et répulsion, attirance et rejet, Ysandell passe son temps à le fuir et à le retrouver, pour y tisser pamphlets (qui lui valurent notamment une blessure au bras gauche, source d’un retour mythique à l’Auberge qui donna lieu à la naissance d’un ménage à trois avec Gablebo et Ciryon) et complots, pour s’y ressourcer et y quérir informations et contacts. Comment refuser de parler à cette averse multicolore de douceur et de gaieté ? Peu de gens résistent à son charisme, et la douce dame en profite : sous le masque entêtant de la légende se cache un bout d’espionne ayant juré, à la mort de son maître, de célébrer à sa façon la Lumière. Cela passe tant par le chant que par le daes dae mar, la première facette étant son arme favorite, ne serait-ce que parce que les esprits parlent plus quand ils sont détendus et qu’il lui est bien doux d’offrir des bouts de rêves pour la beauté du geste (et de la geste). La dame-oiselle joue donc tant de la lyre que de la flûte sarbacane, de sa voix comme de ses diverses influences pour arriver à ses fins : faire triompher l’espoir. Il est donc dangereux de ne voir en elle qu’une charmante chanteuse : elle a conquis au fil du temps certains appuis qu’il ne vaut mieux pas croiser au détour d’une ruelle…
Son charme tient tant à l’élégance forgée par une vie en musique qu’à sa beauté : sous une cascade de boucles brunes se niche un visage adorable, dont les yeux vert sombre en ravissent plus d’un (puisqu’ils sont au moins deux et qu’elle a « maîtrise des yeux du Chat Potté » + 4). Ses 168 centimètres agrémentés des courbes les plus ravissantes qu’il soit vibrent d’une joie, d’une énergie et d’une douceur communicatives. Elle parle beaucoup avec ses mains (fines et fort expertes, aux dires de deux zoziaux), et, autre tic, a tendance à jouer avec ses boucles. Deux signes distinctifs, une cicatrice sur le bras gauche, due à une mauvaise rencontre, et un grain de beauté sur le menton (à gauche, toujours, évidemment).
Que dire de plus si ce n’est : Vive les ménestrels ?
Dernier détail, une chanson de route (empruntée à Tolkien) marque ses entrées et sorties du RP :
The Road goes ever on and on
Down from the door where it began.
Now far ahead the Road has gone,
and I must follow, if I can,
Pursuing it with eager feet,
Until it joins some larger way
Where many paths and errands meet.
And whither then ? I cannot say...
Caractéristiques particulières : une canne-épée forgée par Gablebo (Lionesse), un vieux bandana au bleu passé par le temps niché entre les seins, une cape multicolore bourrée de poches secrètes, et une chevalière portant un curieux sigle (son sceau, que Liliana a pu observer de près sur des partitions que l’Oiseau-Lyre lui a offert et que je n’ai pas encore dessiné) à l’annulaire gauche.
Voici le recit qu'Akasha a fait a Meliane Sedai, a l'époque Amyrlin:
se leve et fais une reverance. Mon histoire n'est pas aussi extraordianire que je l'aurais voulu, mais voici pourquoi et en quelles circonstances je me suis trouvée ici, a Tar Valon.
Comme je Vous l'ai deja dit dans ma premiere lettre petite inclination de la tete j'habitais dans le Tear.Ma famille est depuis longtemps habituée a voir certains de sesmembres entrer dans la Tour Blanche. En effet, nombreuses sont mes parentsqui sont parties a Tar Valon.
La Sagette de mon village a décelé chez moi un pouvoir qui pourrait predire
la capacité de canaliser. En effet, lors de la soirée de l'été, fete tres appreciée de mon village, Erim Beth ( mon ami d'enfance) avait décidé de me jouer une farce... Je me rappelle l'avoir vu faire des allés et venus, mais bien entendu je ne m'etais préoccupée de rien. En allant chercher les desserts, j'appercu Erim qui venait de la cuisine.. J'ai encore du mal a raconter cette histoire sans sourrire sourrire en coin Quoiqu'il en soit je me suis retrouvée avec un gros gateau a la creme dans le bras qui m'a explosé la la figure et sous l'effet de ma surprise, j'ai (j'analyse maintenant cela avec ce que j'ai comme connaissance) tissé l'air et retenu momentanément le gateau de tomber.. Bine entendu a l'epoque je ne me suis mm pas demandée ce que j'avais fait.. Et c'est donc Antha Jamth ,la sagette, qui m'a conseillée de vous envoyer une lettre. J'ai peu de choses a dire sur mon voyage, mais je tiens tout de meme a dire que l'année que j'ai passé ici m'a permis de m'interresser plus a certain sujet et a definir plus ou moins mes capacitées, qui ne sont certes pas definies tres nettement, mais tout de mm.
s'incline
Apres un temps
J'ai ommis de vous dire queles membres de ma famille qui sont entrés la la Tour ne sont pas tous ressortis Aes Sedai. En effets, Mary Be, ma grande tante, n'a pas été plus loin que le stade de Novice, Deriam, sa grand Mere est partie qques emaines apres etre rentrée, car on avait besoin d'elle a la ferme.
Par contre, une de mes cousine éloignée (du coté de ma mere), Aglae Jamth est devenue Aes Sedai, elle est de l'Ajah Jaune. Je ne doute pas que vous la connaissiez, mais en ce moment, et ce depuis deux ans, elle est partie opur une mission de notre ancienne baisse la tete Amyrlin.
J'ai pour ma part eu un grand pere très present qui m'a apris a lire et ecrire, et m'a enseigné les bases de la medecine a base de plantes. Ayant été soldat lorsque tres jeune, il m'a raconté d'ancienne "rumeurs" et contes qui m'ont interréssé et qui ont fait de moi une jeune Novice ayant pour ambition prmiere de devenir Aes Sedai de l'Ajah brune. Pour cela, j'ai appris avec les livres d'une Aes Sedai de l'Ajah brune, qques mots de l'ancienne langue. "Inde muaghe Aes Sedai misain ye zemai far e mael hei" Cela veut a peu pres dire " je ne suis pas encore Aes Sedai mais j'ai toujours de l'espoir." Malgres tout je ne suis pas tres forte....
Krystel Sedai est une Aes Sedai de l'Ajah Rouge. Elle n'est pas méchante. Elle est froide, calculatrice et prête à faire des choses pas jolies-jolies pour ce qu'elle considère être le bien de la Tour, mais elle ne fera jamais de mal gratuitement.
Jeune garçon de 20 ans, 1m70, yeux bleus et cheveux blonds. Pahdvil Cheveux d'Or a été le compagnon de Caerun, mystérieux ménestrel ami de JustBob qui a pris part à l'Enquête en Cairhien. Son maître ayant quitté la compagnie peu avant de revenir à Tar Valon, il se retrouva seul, ses deux amis connus ayant été tués lors de la bataille du Manoir. Proche de Gablebo dès leur première rencontre à l'Auberge du Tonneau Désincarné, il continue de le voir régulièrement.
Sa taille modeste et son visage d'enfant le font paraître plus jeune encore qu'il l'est réellement, en outre sa capacité à détendre l'atmosphère et à attirer la sympathie tendent à endormir la méfiance.
Hennar est le Maîtres d'armes de la Tour Blanche, lié à Daendra Sedai de l'Ajah Blanche. Il enseigne aux recrues et apprentis Liges. Assez peu amène, il n'a pas le compliment aisé. Il est marqué par les ans mais on ne décelle aucune faiblesse en lui.
je me souviens de mon enfance dans un petit village qui s'appelle Marundi, près de Chachin. J'ai été élevé par mes grands parents maternel, les Garonda, après la mort de ma mère, j'avais deux ans. La veille de mes 4 ans, mon grand-père s'est disputé avec sa femme (sa deuxième épouse,elle ne m'aimait pas, une bouche de plus à nourrir!) et il m'a enfilé mon manteau et m'a mis dans le chariot pour sortir. Nous avons rouler toute l'après-midi pour arriver
dans la ville de Canluum. Il s'est arrêté devant la porte de la caserne des gardes, et a frappé à la porte. Le capitaine des gardes est sorti pour voir ce qu'il voulait, et je l'ai entendu lui dire : « je rapporte le gamin à son père, sa mère est morte et les temps sont trop dur pour nourrir un marmot qui ne rapporte rien! ». Sur ces paroles, il donna un paquet au capitaine
me prit dans ses bras, il me regarda dans les yeux un moment et me dit:
« peut être ici tu sera mieux, mon garçon. »
et il me donna au capitaine, il repartit au petit trop, me laissant perdu avec cet homme que je ne connaissait pas.
Il me fit traverser la cour du château et après avoir traversé de nombreux couloirs, me fit attendre dans une petite pièce. Au bout de quelques minutes, un homme est venu, il m'a dit:« je suis Milan, le frère de Varan Marcasiev, il parait que tu es son fils illégitime et d'après cette médaille
(qu'il tenait dans sa main) cela est vrai. Mais tu n'es qu'un bâtard et tu ne peux pas prétendre au rang de ton père. Aussi je vais te trouvé un maître, tu apprendra un métier et tu suivra des cours pour lire et écrire. C'est tout ce que je puis te donner. »
Il me tendit la médaille, et il ajouta: « passe voir la couturière et le coiffeur et repasse me voir me voir demain matin! nous irons te présenter à ton maître. »
Ainsi je fus ballotté dans le château, habillé, nourrit, nettoyé et je dormais dans un dortoir avec les soldats de la garde.
Le lendemain, Milan me convoqua dans son bureau et après avoir fini de se raser, me fit signe de le suivre.
Il m'emmena vers les écuries, traversant les box, et autre chenils, et volières, vers un tout petit appartement.
Il tapa 3 fois et une voix rauque nous autorisa a entrer.
Milan me présenta mon maître, maître Emerin . Celui ci était très connu du château et très respecté. Il avait du être un grand guerrier étant jeune.
Et mon apprentissage commença, avec les chevaux, et le soir je dormais dans un box libre, et c'est comme ça qu'une chienne berger et toute sa portée, sont venu habiter avec moi. Elle avait dû croiser la route d’un loup, car ses petits avaient l’ai mi-chien, mi-loup.Avec un des chiot que je baptisais Joce, je jouais à cache-cache et à se battre en se mordillant les oreilles. Une grande amitié nous liait.
Jusqu'au jour ou Emerin repéra se manège et qu'il me dise: « tu n'es pas un cabot, petit, arrête de te rouler dans la paille avec ce chien! je ne veux plus te voir dormir comme un animal, je vais te donner une chambre. »
Et mon apprentissage repris de plus belle, j'appris a dresser les chevaux et les faucons, je devais avoir un don pour cela, car j'y arrivais facilement et avec de superbes résultats. J ‘apprenais aussi à lier et a écrire et a me battre, à l’épée ou au bâton de combat, (que je préfère !).
Mais je gardais mon amitié secrète avec Joce, et nos méthodes avaient changés, pour ne plus être vu!
Un signe de tête, un clin d'œil, et même des fois sans se voir, nous arrivions à communiquer! Je mettais cela sur le compte de l'habitude.
Vers l'age de 8 ans, alors que j'étais sensé brosser un cheval, mon maître me surprit en train de me concentrer,comme en train de rêver, mais en voyant débarquer Joce d'un seul coup sur moi, son regard se mua en deux trous sombres! « Arrête cela tout de suite, espèce de bâtard ingrat, faire cela, ici, avec moi!! tu veux me faire honte!! »,
il m'attrapa d'une de ses mains de forgeron et de l'autre Joce et me jeta dans ma chambre et la ferma à clef!
Mais au travers de la cloison j'entendis le crissement d'une épée qui sort du fourreau et un rapide glapissement, mais plus que tout, je sentis ce manque en moi, ce lien tranché à vif, Joce n'existait plus, comme une partie de moi disparue.
Mon existence repris néanmoins, au bout de quelques mois, mon maître oublia, et me ré enseigna. Mais moi je n'oubliais pas et je n'osais pas poser de question sur cet étrange pouvoir que je devais avoir, vu qu'apparemment ce don était mal vu.
Un jour de ma 12eme année, Emerin m'envoya au marché, acheter des herbes médicinal pour des cataplasmes qu'il devait faire à une jument. Je flânait donc sur la place du marché, les yeux émerveillés par certains étales de marchands criant que leurs bijoux venait de plus loin que la mer des tempêtes, ou que ces étoffes étaient tissées de l'autre coté de l’échine du monde!!
Quand tout à coup, je m’arrêtais devant l’étale d’un vendeur d’animaux, attiré par ce regard de haine pure que je lisais sur ce jeune loup dans la cage !
Je me bouchais les oreilles :
« mordre ! ! ! ! ! !sang ! ! ! ! ! !faire mal ! ! ! ! » ces mots, ces hurlements étaient dans ma tête ! !
alors avec mon esprit j’essayais de le parer,
« tais toi ! ! ! ! ! ! arrête ! ! tais toi ! ! » et en même temps que ces mots des images dans ma tête,
je plaquais ce loup à terre en lui mordant la gorge ! !
Et le loup stoppa son assaut, et il glapit dans le coin de sa cage !
J’étais haletant, complètement perdu, mais je ne relâchais pas l’image. Le loup repris plus bas :
« mordre, sang…. » et je lui envoyais l’image de mes ongles dans son pelage ! !et il se tue.
Je vais t’aider lui dis-je !
Sur l’étale, il y avait aussi des cages avec divers oiseaux dont je n’avais jamais entendu parler !
Alors je demandais au vendeur, combien coûte celui-là ? et combien celui-là ?
Je repérais le plus cher et je fis semblant de taquiner l’oiseau au travers des barreau et je fis sauter le loquet qui retenait sa cage fermée !
Tout en occupant le vendeur,je vis l’oiseau ouvrir sa cage, et sauter à terre. Je m’écriais : « l’oiseau ! ! il s’échappe ! ! »
Et l’oiseau commença à sautillé en s’éloignant, avant de se dégourdir les ailes, toujours en allant plus loin, le vendeur le poursuivant !
Avec mon poignard, je fis sauter le loquet de la cage du loup et celui-ci se sauva a travers le marché, en créant une hystérie totale ! ! et moi je ne tardais pas non plus ! !
Sur la route du retour au château, j’aperçu le loup au loin, il me regardait. Je ne ressentais rien.
Mais quel est ce don étrange ? Je peux entrer en contact avec les loups ?
Je me fis disputer pour avoir oublier les herbes, mais je n’oubliais pas ce loup !
2 jours plus tard je m’aventurais dans la campagne où j’avais aperçu le loup pour la dernière fois.
J’entendis une longue plainte, et je me dirigeais vers le son. Une vielle cabane, lui servais d’abri, il était tapis en dessous du planché et défendait l’entrée. Je sentais et j’entendais : « ennemi, mordre ! ! ! ! », je lui répondais, ami, aider toi, viande ?
Il répondit, viande, manger ! !
Alors pendant plusieurs jour, je lui apportais des restes de mes repas, mais je m’aperçu que cela n’était pas suffisant pour nourrir un loup mal en point et en pleine croissance, et je commençais a voler des morceaux plus gros dans les cuisines.
Au fils du temps notre lien se renforça, ce n’était pas de l’amitié, mais il me respectait, je méritais sa confiance.
Quand il fut de nouveau sur pied, capable de courir, je lui dit de se sauver que c’était dangereux de rester aux abord du château !
Mais, j’entendis, qui manger ? ? ou viande ? ? Un loup élevé en captivité, ne sais pas se nourrir tout seul, je devais lui apprendre, mais comment faire ? je lui appris a chassé, comme un homme, en lui disant de se servir de son odorat en plus ! !
Mais son apprentissage, fut le mien aussi, plus je chassais avec lui, plus mon odorat était développé, plus je percevais finement les sons et je perfectionnais ma vision nocturne ! !
Après 3 mois, il savait se débrouiller sans mon aide et perfectionnait ses techniques de chasse.
Nous jouions de longues heures a nous battre comme des chiffonniers .
Plus je passais de temps avec lui, et plus je me sentais loup, je finissais par partager les lapins avec Hustler
J’avais de plus en plus de mal a resté moi, il me fallait du temps pour retrouver mes habitudes d’homme ! !
Un soir que je rentrais trop tard après une chasse, mon maître m’attendait à la porte de l’écurie.
Sa tête se transforma, lorsque, arrivant dans la lueur de sa torche, il vit ma figure et mes chausses couvertes de sang et de poils ! ! Il m’attrapa, me traîna dans un box, m’arracha ma chemise, et sorti son ceinturon de ses chausses, pour me donner une correction ! « les gars comme toi, on les pends et on les brûle pour être sur qu’ils ne se transforme pas en loup ! ! !
Mes cris durent alerter Hustler, qui hurla dans la plaine proche de la cabane, et de l’entendre, il fallait que je le rejoigne ! !
Je poussais de cris horribles et des hurlements digne du loup et les chevaux alentours commencèrent a ruer et a démolir les portes de leurs box ! Emerin jetant un regard à ce qui ce passait, j’en profitais pour le pousser et me sauver dans l’écurie. Je sautais sur le dos d’un étalon et avec le reste de l’énergie qui me restait, je fonçais dans la nuit.
Par la petite porte dérobée par laquelle je rejoignais Hustler d’habitude, je débouchais dans la plaine en contrebas du château et ce dernier me rejoignit. « On va vivre une grande chasse mon frère » me dit-il. Mon frère ! il était ma seule famille désormais. On ne s’arrêta qu’au petit matin, pour dormir, et je laissais l’étalon repartir, pour ne pas être recherché pour vol en plus de mon don ! ! Nous avons dormis toute la journée dans un roncier et chassé la nuit, avant de nous remettre en route vers le sud. Hustler voulait me ramener vers son pays, vers sa meute.
Nous avons voyagé comme ça, pendant des jours, mais je n’avais jamais faim et jamais froid avec lui !
Une fois que nous faisions une pose près d’un étang, je vis mon reflet dans l’eau calme! J’étais sale, crasseux, mes habits déchirés et une drôle de lueur dans les yeux. Il faudrait faire attention, sinon je ne pourrais plus jamais passer dans un village, ou parmis les hommes. J’essayais donc de me laver et d’arranger mes habits, au mieux on me prendrait pour un mendiant.
Et voilà comment à 13 ans je me retrouvais errant sur les routes, sans d’autres affaires que ce que j’avais sur moi et Hustler. Mais ne sachant où aller, nous sommes allé en direction du sud, toujours pour s’éloigner de ce pays que je voulais oublier ! ! Nous avons traversé tout le Kandor et nous avons croisé la route pour Tar Valon.
Pendant que nous longions cette route, à l’abri des sous-bois, je vis au loin un chariot et je décidais de demander au conducteur de me prendre à son bord, le plus loin possible dans la direction qu’il suivait.
Celui ci accepta et je me retrouvais sur un tas de pommes de terre , Hustler suivant facilement le train du chariot.
C’est comme cela que nous arrivions en vue de Tar Valon avant la fin de la journée. Le paysan me lança : « c’est là que j’m’arrête gamin, j’espère que tu trouvera un autre moyen pour poursuivre ta route ! ! ».
Je le remerciais et m’éloignais en marchant, et dès que je fus hors de sa vue, je m’élançais vers les sous-bois rejoindre mon loup.
Il va falloir que je trouve du travail lui dis-je, pour pouvoir continuer à voyager. Je vais essayé de trouvé une place de garçon d’écurie le temps de gagner assez d’argent, je te retrouverais tous les soirs ici !
Hustler ne compris pas pourquoi j’avais besoin de travailler ! Mais c’était aussi une manière de m’accrocher à mon humanité !
Je m’élançais donc vers la ville, en ce début de soirée, la pénombre cachera un peu mes yeux si un quelconque aubergiste me regarde de plus près !
Je marche encore et toujours. Mon manteau gris, usé jusqu’à la corde, enveloppe étroitement mes épaules et mes bras, ma tête, mais le vent malgré tout me glace jusqu’aux os et frappe sauvagement mon visage.
Brr, je n’ai plus l’habitude qu’il fasse froid. Toute petite, mes parents et moi vivions à Caemlyn, seulement la ruine de mon père (je n’ai jamais trop su ce qu’il faisait alors, du commerce apparemment…) nous a contraints à quitter la cité… et l’Andor. Là aussi, j’ignore pourquoi il nous fallut partir si loin… jusqu’à Tear.
Quoi qu’il en soit, une fois là-bas, mes parents reprirent une auberge miteuse, non loin du port, à la clientèle aussi sale et malodorante que l’établissement lui-même. Mon père semblait satisfait ; il engagea deux serveuses et son affaire se mit assez vite en marche. Ma mère, quant à elle, passait ses journées en cuisine, comme si elle ne voulait avoir aucun contact avec l’extérieur. Elle se taisait, par peur de son époux je crois, mais il me paraissait évident que cette existence lui déplaisait.
Pour ma part, j’étais plus ou moins livrée à moi-même, ce qui signifie que je passais le plus clair de mon temps dans la minable bibliothèque, dont l’auberge se trouvait mystérieusement dotée. Un vieillard de passage m’avait appris à lire et à écrire, et j’y trouvais une possibilité d’évasion assez plaisante. Et, surprise des surprises, je découvris un violon, vieux et abîmé, dans un coin poussiéreux, entre deux étagères. J’en jouais régulièrement, jusqu’à obtenir un bon petit niveau, sans que ce soit non plus exceptionnel.
Mais à dix ans, je dus aider au service dans la salle commune. A seize, alors que j’apportais sa commande à un client, un homme agrippa ma jupe, et m’attira sur ses genoux, avant de fourrer quelques pièces dans ma main. Sa question « ça ira pour la nuit ? » me laissa perplexe.
Alerté par le bruit de vaisselle brisée, mon père arriva très peu de temps plus tard, un petit sourire aux lèvres. Un simple coup d’œil lui suffit pour comprendre la situation, et, se tournant vers moi, il me parla comme à une petite fille :
- Ery, donne-moi l’argent et sois gentille avec ce brave homme, d’accord ?
Je le regardai sans comprendre. Il fallut que le « brave homme » en question glisse sa main sur ma cuisse pour que je saisisse enfin. Horrifiée, je criai, giflai le client, puis me dégageai de son étreinte, avant de traverser la salle commune en courant, sous un torrent de rires vulgaires. La porte claqua derrière moi.
…
Je restai un instant sans bouger, haletante, terrifiée, à écouter mon père se confondre en excuses auprès de ses clients. Puis, lentement, je me mis en marche, plongée dans un curieux brouillard. Qu’avais-je ? Quelques piécettes… rien… mes vêtements… rien, rien.
Une porte qui s’ouvre et se referme, derrière moi.
- Ery ! Erylin !
Je me figeai en entendant la voix de ma mère. Elle allait vouloir me retenir, m’empêcher de partir… Mais non. Elle se contenta de me tendre un vieux manteau gris, une petite bourse et… le violon trouvé par hasard dans un coin poussiéreux de la petite bibliothèque. « Je sais que tu aimes en jouer… » Un baiser, et elle était partie.
Depuis, j’ai l’impression de n’avoir jamais cessé de marcher. Ca ne fait que quelques mois pourtant. J’ai fait pas mal de chemin, et traverse désormais le Murandy. Pour gagner ma vie, j’ai souvent fait office d’écrivain public dans de petits villages, où beaucoup sont illettrés, joué du violon pour payer mes repas dans les coins plus riches.
A seize ans bien comptés, je mesure bien un mètre soixante-dix (bon, soixante-huit) mais reste assez mince et frêle pour mon âge. De longs cheveux auburn, que ma mère comparait souvent à de la soie, encadrent mon visage ovale, relativement blême (j’entends encore les « tu ne sors pas assez ! » exaspérés de mes parents devant mon teint pâle). Un nez droit, des yeux bruns, une bouche fine, j’ai des traits réguliers, assez classiques somme toute…
Oh, ce froid… Je resserre mon vieux manteau gris sur ma tête, affirme ma prise sur la poignée de l’étui à violon. La nuit va bientôt tomber, il va falloir que je trouve un endroit pour dormir.
Coporteuse et Citoyenne libre...de tous liens Multi
Je m’appelle Inaylline. Je suis née il y a une petite vingtaine d’année au cœur de l’Andor, dans un village proche de Caemlym. Mes parents, riches merciers, y avaient leur maison des champs. J’ai grandi dans cette campagne verdoyante sans véritable encombre, et j’ai pu bénéficier de quelques rudiment d’instruction. On m’appris surtout le calcul, car, fille unique, je devais prendre la succession de mes parents à la mercerie. La gouvernante qui s’occupait de moi lors des nombreuses absences de ma mère m’appris aussi les différentes étoffes, la façon de les couper, de les approprier, et de les transformer en de riches parures pour nobles dames et seigneurs. Lorsque j’eu 12 ans, mes parents décidèrent que je devais les aider à la mercerie, et c’est ainsi que deux semaines par mois, je vivais dans la petite maison au dessus de la boutique. C’était agréable de vivre en ville, de servir des pratiques riches et élégantes, de voir cette formidable agitation, et de se savoir à proximité de la Reine. Mes parents appréciaient cette protection, mais pour ma part, si je levais parfois le nez sur les gardes de la Reine, qui étaient de grands et forts gaillards ; je me méfiais d’eux lorsqu’ils passaient pour aller boire à la taverne; certains avaient de fâcheuses tendances à me lancer d’indiscrètes œillades. Au fur et à mesure, j’avais tendance à mener deux vies distinctes : j’appréciais la campagne, et j’y étais une jeune fille délurée et rieuse ; mais en ville, je devenais plus austère, attentionnée à mon travail. Lorsque j’eu 17 ans, mes parents me proposèrent d’accompagner leur voyageuse de commerce, qui traversait l’Andor pour y vendre des rubans, des colifichet, et de la lingerie, que je confectionnais avec la gouvernante. Je partais donc avec la voyageuse, et fis 4 ou 5 voyages, dont deux très longs. Je me familiarisais avec ma monture, avec les grands chemins, et je tentais de rester prudente. Un vieux soldat, voisin de notre maison des champs, avait accepté de m’enseigner le maniement de la dague, en échange de jolis rubans pour sa femme.
Lors d’un de nos voyages, en arrivant dans un village, le cheval de ma compagne prit peur, et la jeta à terre, la malheureuse se cassant la jambe. Fort affectée par cet accident, elle décida de se retirer, me laissant seule pour colporter partout les fanfreluches dont raffolent les villageoises. C’est ainsi qu’à 19 ans, je pris seule la route, sur mon cheval, avec mes marchandises. Mes parents avaient peur, un peu au début, mais le royaume étant tranquille, et mon chemin suivant les grandes routes, ils prirent le partis de me faire confiance. Je découvrait que les gens parlent beaucoup, et attendent aussi d’une colporteuse qu’elle leur amène des informations, des ragots. Bavarde de nature, je me faisais un plaisir de raconter ce que je savais, et les gens me pressaient de questions chaque fois que j’arrivais. Aujourd’hui, je connais bien les routes, et je passe dans certains villages jusqu’à 6 ou 7 fois l’an, apportant dans mes bagages rubans et nouvelles, et m’arrêtant dans les auberges, ou j’en apprend souvent beaucoup. Avec le temps, je n’ai plus eu peur des coup d’œil des hommes, et je prend même parfois plaisir à les susciter. De taille moyenne, brune aux discrets yeux vert, je sais que ce n’est point tant mon physique qui attire, mais mon grand air de jeune fille libre. Je m’en sert avec modération, car je sais que mes parents ont d’autres informateurs dans les villes que je traverse, surtout des marchands comme eux. Mais j’apprécie d’être colporteuse, je profite de l’air de la campagne, et je suis une demoiselle attendue par ce que j’amène.