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BackGround des personnages du RolePlay
(Sujet créé par Elise l 09/09/04 à 14:07)
non favori


Ici on regroupe les BackGrounds (BG), sans discussion, juste du récit.

Pour les commentaires, c'est

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MISE AU POINT POUR LES BG

Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com


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Senek
07/01/2006 07:51
Banana split



J'habitait dans une petite famille bourgeoise près des deux rivières, mon père était commerçant et bucheron à ses heures. Ma mère, elle, restait à la maison et nous préparait toujours un bon petit repas à mon grand frère et à moi.
Mais à 6 ans, l'innimaginable se produit, nous fûmes attaqué par une horde de trolloc en furie... Et dire que nous nous croyons bien à l'abris, quelle dérision...

Lors de l'attaque de la ferme, mon frère, avant de s'enfuir avec moi décida de prendre la hache à double tranchant de mon père(il s'en servait pour couper du bois) en pensant que cela pourrait toujours lui servir. Nul ne sait comment elle est entrer en sa possession........



Mon frère et moi sommes ensuite allés dans les environs de Baerlon où il me laissa à un vieil homme qui accepta de s'occuper de moi. Mon frère, lui, décida donc de s'engager dans l'armée de la reine pour éviter à d'autres d'avoir à subir ce qui nous étaient arriver, et il me laissa la hache afin que jamais je ne les oublies, lui et notre famille.

Le vieil homme était un ancien chasseur et avant de mourir il m'appris les rudiments du combat à la hache. J'aimais beaucoup aller dans la forêt et je préférait largement la companie des animaux à celle des hommes. Quand il s'en fut aller dans l'autre monde, je fus chassé par les villageois qui me traitait de monstre simplement à cause de mes affinités avec les animaux(tous spécialement les loups que j'arrivais à "dompter") et parceque mes yeux avait, pour une raison qui m'était inconnue changés de couleur et était devenues d'un jaune éclatant.

Je me mis donc à errer dans la forêt en mangeant ce que la forêt daignait me donner et en chassant avec les loups que j'apréciais tant.
Pendant ces longue années de solitude, je continuais à m'entraîner comme me l'avait appris celui que j'appelais "grand-père" (l'homme qui avait accepter de me recueillir.)avec l'espoir qu'un jour, je me servirais de ces connaissances pour me venger de tous ces trollocs et autres infames créatures du ténébreux.

Aujourd'hui, à 31 ans, je suis près à prendre ma revanche...
Noemy
12/01/2006 09:58
Responsable de l'Encyclo

Je suis née il y a 23 ans sur les bords des Montagnes du souvenir. Ma mère, qui était elle-même une Vierge de la Lance, m'a confié à une sagette dès ma naissance car elle ne souhaitait pas abandonner la lance. Je lui en ai voulu pendant très longtemps mais les années m'ont permis de relativiser et je comprends aujourd’hui son geste, étant moi même devenue une Vierge.

Mon enfance est celle de tout Aiel, enfin je pense. Les sagettes se sont occupées de mon éducation, elles m'ont appris les règles du ji’e’toh, de l’honneur, du maniement des armes. Je garde un très bon souvenir de mon enfance.

La vie aurait pu être parfaite ainsi. A cette époque, mon presque-frère, Jaolyn était considéré comme un guerrier extraordinaire et un fin tacticien. N’importe quelle personne de mon enclos était près à le suivre. Tout le désigné pour être notre futur chef de clan à la mort de Téhom.

Seulement, Jaolyn pouvait canaliser. Il essaya de me le cacher mais en vain… une information comme celle-ci est assez dur à dissimuler. J'étais une jeune Vierge de la Lance quand la nouvelle est arrivée jusqu'à moi.

Un matin, il est parti dans la Dévastation, pour cracher dans l’œil de l’Aveugleur. C'est le sort qui est réservé aux hommes sachant canaliser. Je suis partie avec lui, prétextant que c'était pour mon entraînement en tant que Vierge. Il n'a pas voulu de ma compagnie, peut être de peur de me faire tuer, ou parce qu'il ne voulait pas que je le vois sombrer dans la folie.

Au bout de plusieurs jours de marches, les ennemis devenaient de plus en plus nombreux, de plus en plus coriaces. Durant l'un des ces combats, nous avons était séparés en peu de temps, et je ne me souviens que de quelques brèves moments de batailles. Mais une chose que je me remémore clairement est la présence pendant un de mes combats, d'un guerrier Shienarien, portant deux épées sur ces épaules, ces yeux sans expressions (et oui, déjà à l’époque et un visage mal dessiné ) et ces cheveux noirs aux reflets bleutés. Le soir arriva et il n'y avait plus que nous deux dans la Dévastation. Chose étrange, il ne se méfié pas de moi. J'ai appris après qu'il s'entraînait pour être lige et qu'il connaissait mon peuple. A ma grande surprise, il avait quelques connaissances, bien que très vagues, du Ji'e'toh. Car, il a beau être une personne des Terres Humides, j’avais un Toh envers moi.

Il partit comme une flèche, presque aussi vite qu'il n'apparu. Je continuai pendant deux jours mes recherches afin de trouver Jaolyn, mais en vain.

Je ne voulais rentrer chez moi (dans tous les cas, j’en aurais été incapable pour de bien étranges raisons que je cache au plus profond de moi), et, à vrai dire, je ne pensais pas rentrer du tout. Mais ce Shienarien avait attisé ma curiosité. Donc, je me suis dirigée au delà du Mur du Dragon afin de "visiter" cet étrange pays. En chemin, j'ai rencontré quelques ménestrels et marchands qui sont devenus par la suite des compagnons de route. Ils ont semblé très intéressés par mes coutumes et mes histoires et vis et versa. J'ai essayé de leur apprendre le fondement du ji'e'toh mais en vain. En échange, ils m'emmenèrent au-delà de l’Echine du Monde. Il s'avéra que le ménestrel que j'accompagnais avait ces entrées dans les plus beaux palais. C'est d'ailleurs peut être pour cette raison qu'il souhaita obtenir ma protection. Il faut dire qu'il n’était pas facile de se promener sans effrayer la moitié de la place. Pourquoi ne comprennent-ils pas que mes intentions ne sont pas mauvaises ? Jamais je n'ai cherché à les troubler !

Je pris beaucoup de plaisir à connaître leur mode de vie. J'ai connu la "plui", les "bato avec des ponts et des cabines" et beaucoup d'autres choses de ce genre. J’ai traversé une grande partie des Terres Humides. Les comtés d’Andor et du Caihirien, ou encore Tear. C’est d’ailleurs dans cette ville que j’ai rencontré de nombreux Aiels, dont ma presque-sœur, Arwen de l’enclos des Dunes Chevauchées qui comme moi, souhaitait voir le Monde.

Mon séjour dans le Caihirien a été la goutte d'Oosquai qui a fait déborder la jarre. Il s'avéra que le ménestrel que j'accompagnais fut assassiné lors d'un stupide "Jeu des tentes" ou quelque chose comme ça. Je ne pu malheureusement que le regretter, après l'avoir vengé. La situation m'a finalement poussée à revenir dans les terres triples : mon pays après tout.

C'est après de nombreuses années de voyages que je retrouvais mon village.

Les quelques croquis réalisés lors de mon périple ont fait la joie des enfants de mon enclos ainsi qu’attisé la curiosité des anciens.
Samiane
14/01/2006 23:48
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi

Alias de Kyr
Samiane... un prénom qu'elle n'avait jamais aimé et le fait que ce soit sa mère qui le lui avait donné devait avoir une grande part dans cette affaire.
Elle se faisait appellé Sam' par ses amis et en dehors de tout ce qui était officiel. Ainsi disait elle, lorsqu'on l'appellait par son prénom, elle savait qu'il ne s'agissait plus de loisir.

Elle s'était enfuie de chez ses parents assez tôt et afin d'échapper aux représailles de sa mère et de pouvoir continuer a voir son père, elle s'engagea dans l'armée. Le seul corps capable de lui fournir une protection suffisante.

Elle travaillait avec acharnement car elle était du Sang mais de plutot faible condition comme le rappellait souvent sa mère en se lamentant. Sam', elle, avait nourrit le voeux de faire partie de l'élite de l'armée. Ou en tout cas, de ce qu'elle considerait comme le meilleur poste : Morat'raken.

Le fait qu'elle soit plutot de petite carrure lui avait souvent attiré les rires de ses supérieurs lorsqu'elle déclarait son souhait haut et fort et le jour de l'examen, elle bluffa les examinateurs qui lui confièrent une monture, a contre coeur.

Ira', c'est ainsi qu'elle avait batisé le Raken, raccourci de Irania. Elle l'aimait comme une amie et lui accordait toute l'attention nécessaire.
Sa mère avait vite retrouvé sa trace mais, ne pouvant la reprendre a l'armée, elle avait manigancé pour la faire envoyer dans les missions les plus périlleuses espérant qu'elle y perdrait la vie ou au moins, ne serait plus en mesure de combattre et serait réenvoyé chez elle.
C'est en réalité ces "mesures" qui permirent a Sam' de se faire remarquer par les Chercheurs de Vérité. Ils avaient réquisitionné un élément de chaque corps d'armée pour une expédition et c'était Sam' qui représentait les ailés. Ils parlèrent un peu avec elle et se rendirent compte que non seulement elle était ambitieuse, mais aussi, dévouée et acharnée, fidele et qu'elle tenait parole.

Quelques semaines après son retour, Sam' fut conduite devant l'impératrice en récompense au succès de la mission. Samiane, prenant son audace a deux mains demanda la permission d'obtenir Ira, permission qui lui fut accordée.
A présent, elle vole la moitié du temps, et passe le reste de son temps avec les rares hommes qui n'ont pas fini avec une cote cassée après l'avoir abordée d'une façon qui ne lui plaisait pas et qui étaient ainsi devenus ses amis. En règle générale ils trouvent qu'après tout, elle aurait fait un très bon garcon.
Sihaya
29/01/2006 11:37


Je l'ai mis ^__^
Nab
21/02/2006 22:00


Orphelin depuis ma plus tendre enfance, je traînais dans le vieux port de tear en vivant de ce que m'offrait les pêcheurs, en mendiant ou en fouillant dans les ordures. J'avais quelques compagnons qui partageaient mon infortune. Très vite nous nous sommes mis à voler dans le vieux quartier en détroussant les clients des tavernes trop ivres pour s'en rendre compte ou les voyageurs trop naïfs qui suivaient les prostituées. Bientôt je fus le coursier d'une prostitué qui se prit d'affection pour moi. Après deux années à courir dans le quartier, j'étais reconnu partout et avait mes entrées dans toutes les tavernes. C'est là que je fis la connaissance de Azalée qui me surveillait depuis quelques temps. Après m'avoir fait asseoir à sa table il me proposa de quitter la prostitué qui m'élevait et de rentrer à son service dans les domaines du puissant seigneur Torean. Il était un simple soldat dans la vieille garde du puissant seigneur le jour et la nuit il prenait son temps pour m'apprendre les rudiments des armes. J'avais une prédilection pour l'épée et il m’apprit tout ce qu'il savait. Après avoir atteint mes 20 ans, il me fit passer l'examen organisé tous les ans, pour dénicher les nouveaux talents à l'épée et leur offrir l'honneur de rentrer chez les "Défenseurs de la Pierre". Je passa l'examen avec succès et ne tarda pas à monter en grade. Je fis partis de la division qui empêcha le tear de perdre la bataille des neufs collines contre l'Illian, ce qui me permis d'être reconnu par mes supérieurs, "maître ès armes". Depuis je vis comme un mercenaire et l'on emploie mon épée dans différentes guerres.
Alienor
23/02/2006 15:11


Je m'appelle Alienor Gwilhamet. Je suis âgée d’environ dix-huit ans et suis originaire de la Saldaea.

J'ai été élevée comme la plupart des gens par mon père et ma mère dans un petit village pas très loin de la capitale.
A l'age de quinze ans je me suis mise au service d'une noble dame qui m'a prise sous son aile et m'a enseigner comment évoluer dans le monde des nobles.

Un ans plus tard, lors d'un violent raid Trolloc, le village de mes parents fut totalement ravagé. Mon père, ma mère, mon frère et mes deux sœurs y ont laissé la vie.
Depuis je ne pense qu'à une seule chose : combattre les engeances de l'Ombre !

Après ce terrible évènement, j’avais décidé de voyager un peu et de voir le monde et éventuellement joindre une faction qui combattait les Engeances de l’Ombre. J’ai donc quitté le service de ma noble dame en lui promettant de revenir un jour et suis partie sur la route en direction du sud.
Quelques temps plus tard, alors que je chevauchai seule sur une route déserte loin de tout, un homme m’a abordée me disant qu’il était dangereux pour une jeune femme comme moi de voyager seule et qu’il pouvait m’offrir sa protection.
Après lui avoir bien fait comprendre que je ne souhaitais ni sa compagnie ni son aide, il finit par me dire que dans ce cas il pourrait peut être m’apprendre à me défendre et à me battre car après tout les femmes de la Saldeae sont aussi combative que les hommes.
Après quelques hésitations j’ai finalement accepté et ce qui était au départ quelques leçons données sur la route est devenu un entraînement intensif qui a duré près d’un an.
Un jour, cet homme, dont je n’ai jamais su le nom ni quoi que ce soit d’autre, si ce n’est qu’il était autrefois chevalier, m’a dit que ma formation était terminée et que je pouvais poursuivre seule ma route. Il est partit sans un mot. Je doute de ne jamais le revoir un jour.
J’ai alors décidé de retourner dans la Saldaea car je savais que les gens dans mon pays se battent continuellement contre les Trollocs.
J’ai retrouvé ma noble dame qui m’a reprise pour un temps à son service en essayant de me dissuader de combattre avec les hommes, jusqu’à ce que j’atteigne mes vingt ans.

Un beau jour d'été, des Aes Sedai sont venues rendre visite à la Reine. Je me trouvais à ce moment dans son palais car j'accompagnais ma maîtresse.
Et je me suis retrouvée par hasard face à face dans un couloir avec une Aes Sedai.
Lorsqu'elle m'a regardée j'ai senti qu'elle était étonnée mais n'en a évidemment rien laissé voir. C'est alors qu'elle m'a déclaré qu'elle avait perçu en moi l'étincelle. Que si je le voulais je pouvais fort bien devenir une grande Aes Sedai!
Ce fut pour moi un choc ! Une Aes Sedai ! Moi ! Vraiment ?
Elle m'a très clairement fait comprendre que je devais tout abandonner et la suivre à Tar Valon dès que la délégation repartirait et qu'il n'en serait pas autrement.
Et c’est ce que j’ai fais. Je me suis dis que depuis le temps que je cherchais moyen d’assouvir ma vengeance voilà qu’une femme totalement inconnue m’en donnait les moyens.

Je l’ai donc suivie jusqu’à Tar Valon pour suivre la formation de la tour et je compte bien arriver au bout et pouvoir être acceptée par l'Ajah Verte pour exécuter ma vengeance et détruire les Engeances de l'Ombre !


Maèlyne
27/02/2006 19:43
Acceptée Pyromule

BG de Maèlyne ( un peu d’attention pour l’orthographe SVP !!!)

Maèlyne était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus normale. Elle se destinait à la passementerie comme sa mère, tissant des rubans avec lesquels elle jouait a la grande dame malgré les réprimandes. Mais elle passait aussi beaucoup de temps avec son père, l’aidant à affûter les outils qu’ils préparait pour les artisans du village de Gué-Sec, près de la Terre Triple, là où ils avaient toujours habité. Ce qu’elle préférait, c’était les couteaux volant utilisés par les saltimbanques ou dans les cirques :ils devaient être parfaitement équilibrés et elle devait les tester et les limer jusqu’a ce qu’ils soit parfaits… et elle était assez fière de la technique qu’elle avait acquise !
Mais la lumière décida que sa vie serait autrement… Des évènements étranges se produisirent de plus en plus souvent dans le village : la grange du voisin brûla après une partie mouvementé de cache-cache, la foudre tomba sur l’école après un serment de la maîtresse, un loup qui allais attaquer un groupe d’enfant dont elle faisait partie fut prit de combustion spontanée… Personne de comprenait vraiment ce qui se passait et il en ait une qui ne voulait pas comprendre. Elle avait déjà vue le feu de la forge de son père se rallumer tout seul quand elle en avait besoin, mais refusait de voir un lien avec ses évènements. Pourtant, les villageois ne tardèrent eux pas le faire. Déjà des traces de crocs étaient dessinées sur la porte de leur maison et des rumeurs circulaient sur leur famille. Bientôt, le conseil se réunit et demanda qu’elle soit exilée du village.
Un soir, sa mère en larme lui remit un paquet et quelques sous, et la supplia de partir ce soir, loin, disant qu’elle inventerait une histoire demain pour expliquer sa disparition. Que c’était mieux qu’elle parte avant que cela empire, qu’elle ferait de beau rubans et une vie nouvelle dans un autre village. Sans vraiment comprendre, elle s’enfuie vers le village voisin, derrière la colline, maudissant les rubans et ce village qui la renie sans raison. Quand elle se retourna en haut de la colline, elle vit un panache de fumée monter de derrière les champs… de son village… Prise de peur qu’elle ne soit réellement une sorcière ou habitée par le ténébreux, elle se promit d’aller le plus loin possible et d’éviter toutes zones habitées pour ne plus causer de tord. Un soir, du coin d’une auberge déserte, elle vit entrer une dame en tenue de voyage et 2 hommes en noir qui la suivait de près. Quand la femme se renseigna sur elle auprès de l’aubergiste il lui répondit que la petite était sans doute folle et qu’elle refusait de parler mais que ces rubans intéressait la femme de l’aubergiste. La dame après l’avoir longtemps observée se dirigea vers elle pour lui demander son nom.
-Je me nomme Maèlyne Madame.
-Et moi, je suis Moréa Sedai. Je pense que tu devrais faire le voyage avec nous.
-Vous êtes bien bonne Madame mais je ne préfère pas, je fait « des bêtises » vous savez…
-Justement…
Puis d’un signe aux hommes en noir et sur un ton sans appel :-Elle vient avec nous.
C’est ainsi qu’elle arriva sous bonne escorte a la Tour Blanche, dont elle n’avait entendue parler que dans les histoires pour envoyer les enfants au lit, les histoires qui parlait d’Aes Sedai, de Trolloc, d’Aiel, d’Ogiers, du Ténébreux… Toutes ces choses qui n’existaient pas jusqu'à ce qu’elle apprenne qu’elle en faisait bel et bien partie.

Les évènements lui ont tracés deux grand traits de caractère : autant elle peut être impétueuse, autant elle est parfois très réservée, souvent boudeuse.

Maèlyne est aujourd’hui une jeune fille de 23 ans, brune et frisée, de taille moyenne, novice à la Tour et fière de l’être, bien décidée à réussir !
Amélissane
01/03/2006 14:49
Novice<hr> Homme pour de vrai

Bon, voilà mon BG :

Identité :
Je me nomme Amélissane Darshiva. J’ai 16 ans. Je suis originaire d’Amador.
Je suis une Novice.
Je suis petite : 1m59. J’ai les cheveux bruns et les yeux verts.
Je ne suis pas une femme belle au sens exceptionnelle du terme. Je suis même plutôt quelconque. Lorsqu’on me croise dans la rue, les hommes ne se retournent pas sur son passage. Mais, elle a quelque chose quand même. Le mot qui viendrait aux hommes quant à sa beauté serait : « mignonne ». Mais les mâles ne peuvent se demander ce que j’ai d’attirante. J’attire les hommes par ma présence. Il se dégage de moi un petit quelque chose qui fait que je ne suis pas anodine mais pas non plus exceptionnelle.

Background :
Je suis née dans la ville d’Amador, il y a de cela dix-seize ans. Mon père est un petit soldat de la garde du Roi d’Amadicia et ma mère une servante de la Forteresse des Blancs Manteaux. J’ai un frère de deux ans mon aîné. Il se nomme Bran. Ma famille est tout ce qu’il y a de plus modeste. Ils n’ont jamais eu de grand moyen, mais j’ai vécu dans un environnement rempli d’amour. Il ne m’a jamais rien manqué et mes parents ont toujours été proches de moi et de mon frère. Ma mère me faisait souvent visiter le palais en douce. Souvent, pendant ses heures de travail, elle me permettait de venir avec elle et c'est ainsi qu’à l’âge de cinq ans, je suis entrée dans la grande Salle du Dôme de la Vérité. Ce dôme m’en a émerveillée. Je crois que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que ce dôme. Même Tar Valon ne m’a pas fait cette impression. Peut-être est-ce dû aux souvenirs merveilleux qui y sont liés. Lors de cette visite, je me rappelle avoir vu des personnages bien habillés venus demander de l’aide au Seigneur Commandant des Enfants de la Lumière. Je ne rappelle plus ce qui a été dit ce jour là mais je revois nettement ma mère sourire en voyant mon air ébahi. Sur le chemin du retour, nous avons croisé mon père dans son bel uniforme de soldat. Il était beau. Lui aussi souriait.

Pendant mon enfance, beaucoup de monde venait chez moi. Mes parents semblaient très appréciés. Beaucoup de personnes que ma mère me disait être des voisins venaient leur rendre visite. J’avais rarement le droit d’aller leur dire bonjour. On m’envoyait dans ma chambre avec mon frère. Il m’arrivait quelque fois de désobéir et d’aller écouter aux portes. Je ne comprenais pas toujours ce que ses hommes, femmes racontaient. Ils parlaient bizarrement. Plus tard, je reconnus des accents d’autres contrées. Mes parents avaient donc des amis venant de loin. Les allées venues de ses étrangers étaient chose courantes. Il arrivait même à mon père de sortir à la nuit tombée. Parfois, j’entendais maman pleurer le soir en attendant mon père.
Mes parents ont été laxistes dans leur éducation pour une famille d’Amador. Ils ne m’ont pas inculqué cette haine et cette peur si profonde qui existe dans cette ville. Les Blancs Manteaux sont partout. Souvent, des rafles sont effectuées contre les Amis des Ténébreux. Malheureusement, pour eux, c’est la vie dans cette ville qui m’a contaminé. Je ne parlerais pas de haine mais plutôt de peur. Ses femmes qui sont liées à Celui-qu’il-ne-faut-pas-nommer. Des suppôts du Mal.

Mon frère a aussi été contaminé. Il a été embrigadé par les Blancs Manteaux. A l’âge de 16 ans, il obtient le droit de porter le Manteaux Blanc. Je les ai entendu parler de lui avec nos voisins, mes parents semblaient fiers de lui. Mais le soir venu, ma mère pleurait lorsque mon père évoquait Bran.

Puis, à peine âgée de 14 ans, je fus rattrapée par une maladie qui me cloua au lit pendant plusieurs jours. La fièvre me faisait délirer totalement. Mes parents avaient fait venir une femme utilisant des herbes pour me guérir. Malgré la douleur, j’avais comme une conscience étendue. J’avais toujours été très bonne psychologue. Il arrivait souvent que je sache ce que ressentait une femme ou un homme rien qu’en les regardant. Mais là, leurs sentiments semblaient s’inscrire en moi. Je pouvais ressentir une certaine anxiété de la part de la guérisseuse et de l’inquiétude provenant de mes parents. Tout cela se mêlait à la douleur si bien qu’une fois rétablie, j’en oubliais mes perceptions. Ma vie pouvait reprendre de plus belle. De temps en temps, j’étais sujette à des petits troubles de santé mais globalement cela allait bien.

Alors âgé de 15 ans, je fis la découverte de l’amour. Il se nommait Ethan. Il était beau comme un cœur et fort. Nous devenions inséparable et après plusieurs mois de réflexion, nous avions décidé de nous marier. Ethan était apprenti forgeron. Il aurait fini dans quelques mois. Nous attendions ce moment pour nous marier. Il pourrait alors travailler et subvenir à nos besoins. Mes parents trouvaient Ethan sympathique mais ne l’appréciait pas plus que cela. Ils ne me l’ont jamais dit ouvertement mais je pense qu’il n’était pas tellement d’accord pour notre mariage. A chaque fois que Ethan venait à la maison, je pouvais ressentir l’hostilité ambiante. Mais mes parents m’adoraient alors si ce mariage pouvait me rendre heureuse, ils ne s’y opposèrent pas.

Un soir, une femme et un homme frappèrent chez nous. La femme était encapuchonnée. Son visage était inapparent. Elle semblait soutenir l’homme. Celui-ci saignait abondamment d’une blessure au côté. Mon père soulagea la femme et emmena l’homme dans la chambre de mes parents. L’homme blessé avait très mal, je pouvais le ressentir malgré l’absence de signe sur son visage. Un visage taillé dans la pierre et sûrement pas habitué à sourire. Ma mère installa la femme à table et alla fermer tous les rideaux de la maison en regardant dehors avant de les clore.
L’inconnue alla s’asseoir à la table et ma mère lui proposa du thé que l’étrangère accepta. Je pouvais entendre un petit râle de douleur provenant de la pièce d’à côté où l’homme était. Les deux femmes restèrent silencieuses un moment avant que l’étrangère dit :
« Je sais que venir chez vous à l’improviste est une chose que vous devez trouver désagréable mais je n’avais pas le choix. Personne n’aurait accepté de m’héberger. »
« Vous avez bien fait. J’espère juste que l'on ne vous aura pas vu entrer ici »
Alors que la femme s’apprêtait à dire quelque chose, elle tourna la tête vers moi. J’étais pourtant bien cachée mais elle me vit. Je vis un visage sans âge. Elle était belle et effrayante à la fois. Beaucoup d’histoires entendues me revinrent alors en mémoire. La peur étreignit mon cœur. Mes membres étaient paralysés. J’avais la bouche sèche rien qu’en voyant cette Sorcière.
« Je crois que votre fille est un peu curieuse. »
Ma mère suivit le regard de l’inconnue et me vit. Je pouvais ressentir l’angoisse de ma mère et la froideur de la femme. Je me sentais si bien mais paradoxalement, leurs sentiments me frappaient avec tant de pertinence. Le regard de l’inconnue se fit plus insistant comme si elle fouillait dans mon passé. Je crus même ressentir un peu de joie provenant de l’Aes Sedaï.
Ma mère m’ordonna de remonter dans ma chambre. Je ne me fis pas prier pour remonter. Pourquoi une sorcière était présente dans notre demeure ? Mes parents fricottaient avec la Tour Blanche. Pourquoi ma mère était angoissée ? Elle doit pourtant savoir que les Sorcières sont interdites ici ?
Je ne sais pas exactement pourquoi mais une part inconsciente de moi me disait de fuir cette maison où rodaient des Aes Sedaï. Son regard à mon égard avait été tel que j’en pris peur. Qu’avais-je qui pouvait inspirer de la joie à une Sorcière ? Rien. Mais son regard et cette joie qu’était-ce ?
Je décidais de partir par la fenêtre et de me rendre chez le seul être qui pouvait me comprendre. Ethan. J’entrais chez son maître et le réveillais en faisant bien attention de ne pas éveiller les autres apprentis. Ethan descendit avec moi dans la forge pour que nous soyons plus tranquille pour discuter. Je me blottis dans les bras de mon Ethan. Puis :
« Que fais-tu ici aussi tard ? Tu devrais être chez toi. Tes parents vont s’inquiéter. »
« Oh non, ils ont forts à faire à raffistoler un… » et plus bas je dis « … un Lige. »
« Quoi ? » dit-il à haute voix.
« Chut ! Tu veux réveiller les autres. »
« Tu dois aller voir les Blancs Manteaux. Si un Lige est chez toi, sa Sorcière ne dois pas être très loin. Tes parents sont en danger. »
« Euh… je crois que ça va aller. Je ne veux pas que mes parents aient des ennuis. »
« Des ennuis, ils n’en auront pas à moins que… Attends, tu veux dire qu’ils savent qui sont ces deux personnes et qu’ils n’ont rien fait. Tu te rends compte que tes parents sont peut-être des Amis du Ténébreux. »
« Non, ils ne le sont pas. Ils ne peuvent pas l’être. Si on les arrête, ils vont finir en prison ou pire. Je ne le veux pas. »
« Amélissane, nous parlons de Sorcières. Il faut les dénoncer. Elles peuvent nous faire du mal à toi comme à moi. Elles doivent être capturées. »
« Non, Ethan, il ne faut pas. Ce sont mes parents, je ne peux pas faire cela. »
« Moi, je peux et je le ferais. »
« Si tu m’aimes, tu ne le feras pas. Ethan s’il te plait. » La peur au cœur, je sentis qu’Ethan était résolu.
« Je ne te laisserais pas faire. Je te l’interdis et je t’en empêcherais. »
Ethan commença à partir mais je réussis à le retenir. Il se retourna pour se dégager de mon étreinte et me gifla si fort que je ressentis une douleur intense et que je perdis connaissance.
A mon réveil, j’avais du sang à l’arrière du crâne, j’avais cogné contre la forge. Je partis en courant vers chez moi. Je me fis attrapé par la Sorcière juste avant d’arriver chez moi. Je me débattis tant bien que mal mais elle ne me lâchait pas et des liens invisibles semblaient m’interdire tout mouvement. J’étais terrifiée, j’étais entre les mains d’une Sorcière.
« Petite calme toi. Tes parents ont été trahis. Ton frère Bran est venu les arrêter sous le motif d'Amis du Ténébreux. Regarde. »
Effectivement, la Sorcière avait raison : des Blancs Manteaux sortaient mes parents enchaînés de chez moi. Je reconnu mon frère Bran parmi les capes blanches.
« Tes parents connaissaient les risques. Ils se sont faits prendre. »
C’était de ma faute. Si j’étais resté chez moi, rien de tout cela ne se serait produit. Il me fallait trouver un moyen de les libérer. Malgré ma peur, je dis :
« Pouvez-vous les libérer ? »
« Je pense que tu pourrais les libérer. Si tu me suis, dans quelques temps, tu pourrais revenir pour les sauver. Pour cela, il te faudra me suivre jusqu’à la Cité des Aes Sedaï et apprendre à devenir l’une d'entre elles. »
« Dans combien de temps pourrais-je être à la hauteur ? Pourquoi ne pas y aller maintenant ? »
« Tu es recherchée tout comme moi. Les Blancs Manteaux vont ratisser la campagne pour nous retrouver. Nous sommes des Amies du Ténébreux à leurs yeux. Penses-tu que tes parents en étaient ? »
« Ils disent que même le personnes les plus innocentes peuvent être des êtres maléfiques. Pourtant, je pense qu’ils sont bons dans le fond. Je ne sais pas pourquoi ils vous ont aidé mais ils devaient avoir leurs raisons. Mais je ne vous fais pas confiance pour autant. J’ai entendu trop de chose pour vous faire confiance. »
« Sont-elles vraies ces choses que tu as entendues sur moi ? Tu ne le découvriras qu’en venant avec moi à la Tour Blanche. »

Voilà comment, je partis en compagnie de Arianna Sedaï et de son Lige vers Tar Valon. Durant le trajet, Arianna Sedaï a essayé de m’apprendre à Canaliser mais en vain. Malgré tous mes efforts, je ne ressentais que du vide là où je devais trouver la Saidar. Là, la Sorcière m’a apprit que j’étais une Irrégulière. Qu’elle m’avait vu faire la première fois que je l’avais rencontré dans le salon de ma mère. Mais malgré toutes ses recommandations, en arrivant à la Tour, je n’avais jamais vraiment ressenti la Saidar.
Milly
06/03/2006 23:52
Little Milly, in the sky...
Multie

Milly


Je suis une petite fille de 9ans, complètement paumée. J'habitais dans une petite masure dans les montagnes du sud ouest de Tar Valon et le Mont Dragon (perdu ?) avec mes heureux et chalheureux parents. Ils m'aimaient beaucoup, mais par un automne suspect, arriva un vent porteur de maladies. Mon frère, Ylan, avait deux ans de plus que moi, il m'embetait souvent, mais je l'aimais bien quand même, est mort le premier. Ensuite mon père a succombé, après des souffrances insupportables. Ma mère enfin, même après maintes précautions, n'avait su se sauvegarder mieux que moi, et clôtura le trio de la mort tragique. Moi, j'étais seule, l'hiver approchait et... je ne savais quoi faire de moi, d'eux.
Je décidais de marcher, tout simplement, la douleur ne m'avait pas atteinte, j'étais trop étonnée de toutes ces choses nouvelles, je ne les comprennaient pas. Puis par chance, ou malchance je ne sais pas, notre lointain voisin avait besoin d'un près deux quelques balles de foin, à ce moment là. Il me vit sur la route, et n'approcha pas la maison, même pas du hangard où était le foin. Je ne sais pas pourquoi mais comme j'avais survécu, il me jugeait innofensive. Il m'a ramené chez lui, sa femme m'a fait à manger, puis quelques jours plus tard une femme arriva, elle avait était employée pour m'emmener quelque part, ailleurs, loin, pour que je fusse adopter, pour me trouver une situation, pour ma vie.
Mais semblable à une employée de bureau au regard bovin, elle m'abandonna au pied d'un pont de Tar Valon, avec quelques vivres, mais pas de sous.
Je marchais, marchais, marchais. Par hazard, je butais sur un mur, complêtement déboussolée, érintée, épuisée, sale, gelée, ahurie, et toujours étonnée... j'étais une ombre. Je longeais ce mur... j'arrivais à une porte. Je décidais, indifférement, d'entrer.


Tadam, et me voici à l'Auberge les enfants
ysandell
09/03/2006 09:02
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.

Le BG des Scydeines arrivera vers le 18 mars !
Miesko
11/03/2006 23:39
Multiplement sul'dam
Seanchane

Toute jeune encore, Miesko Inskha vit arriver dans son petit village des hommes de l’Impératrice, accompagnés d’étranges femmes vêtues de robes aux panneaux décorés d’éclairs. Elle ne se doutait pas alors qu’elle deviendrait l’une d’entre elles.
C’était des Sul’dam, des porteuses de bracelet. Elles commencèrent par réunir toutes les filles du village, puis les testèrent, une à une. Miesko frémit lorsque l’a’dam se referma sur son cou, mais uniquement d’anticipation. Elle ne ressentit rien. Alors que le bracelet…
Le bracelet éveilla en elle une multitude de sensations, toutes plus troublantes les unes que les autres. Son intérêt pour cette… chose qu’elle ne comprenait pas encore s’éveilla immédiatement, aussi ne versa t-elle aucune larme lorsqu’on l’emmena loin de sa famille, pour commencer son enseignement.
Et elle apprit. Avec ardeur, au début, puis avec plus de retenue, mais elle demeurait toujours si avide d’en savoir davantage. À l’aide de l’a’dam, elle pouvait désormais contraindre les damanes à lui obéir. Elle disposait de leur puissance.
Cependant, toute à sa fascination du Pouvoir Unique, elle ne parvenait pas à voir les damanes comme des animaux, les jalousait même de posséder cette force en elles. Pour Miesko, les dominer était une chose rassurante, car ainsi elle ne risquait pas de devenir leur proie, elle s’en servait comme on se sert d’une arme. Voilà tout.
Malgré cela, elle sut rapidement tout ce qu’elle avait à savoir et, devenue une Sul’dam confirmée, commença à son tour à arpenter Seanchan à la recherche de damanes, ou de porteuses de bracelet potentielles. Elle retourna même dans son ancien village, des années après, et c’est là qu’elle découvrit Jaëlle. La jeune fille était une Marath’damane ! Elle lui passa le collier et entreprit de commencer son dressage, après l’avoir renommée Ria.
C’est peu de temps après que l’appel pour le Corenne eut lieu, et qu’elles partirent toutes deux avec les Hailènes. On avait dit à Miesko que les Marath’damanes qui vivaient de l’autre côté de la mer étaient laissées en liberté, cela l’intriguait et la terrifiait plus qu’elle ne voulait bien se l’admettre…

Agée de trente-cinq ans, Miesko est une femme de taille moyenne, mince et anguleuse. Son visage aux traits réguliers semble émacié en raison de ses pommettes trop hautes, effet accentué par sa pâleur. Des yeux étirés, d’un bleu pâle, des sourcils arqués et une bouche pincée lui donnent un air supérieur et constamment méprisant. Ses cheveux sont blonds, sa démarche assurée. Pas spécialement belle, elle ne passe cependant pas inaperçue, et pas seulement en raison de son statut.
Sofia
15/03/2006 14:46
Aes Sedai de l'Ajah Jaune
Multi

Je suis née pour être au coté de la Reine. Ma mère avait elle même dévouée sa vie à cette terre. Quand il fut découvert que je pouvais canaliser on décida de m'envoyer à Tar Valon mais je ne voulais pas quitter Ethenielle, celle qui était destinée a être Reine mais qui était a mes yeux ma soeur, ma soeur de lait.
J'ai tenté de dissimuler mes aptitudes aux Aes Sedai, en ne réussissant pas volontairement mes exercices. Je me disais qu'elles trouveraient une novice plus douée ailleurs et qu'elles se détourneraient de moi. Mais il ne faut pas espérer cela des Aes Sedai, elles n'étaient pas dupes et cela confirma à leurs yeux la puissance de mon don. De plus ma détermination me valu une réputation de forte tête, ce qui, je dois bien l'avouer, n'est pas loin de la réalité. Je peux être d'une infinie douceur envers ceux que j'estime mais je ne suis pas pour autant quelqu'un de faible. Voyant que je ne cèderai pas, les Aes Sedai m'assurèrent que je reverrai Shor Arbela, et c'est a cette seule condition que j'acceptais de les suivre à la Tour Blanche et de poursuivre mon apprentissage de bonne grâce.
Pendant des années, je developpais mes capacités a canaliser... je travaillais avec sérieux et rigueur en vue de diminuer mon temps a Tar Valon. Finalement l'on me proposa le Châle. Cela fut fait l'année du sacre de ma Reine. Ce n'est pas une coincidence le hasard n'existe pas chez les Aes Sedai. L'on m'envoya a Shor Arbela auprès de la Reine, pour assurer sa protection. A cette époque je ne comprenais pas. Rien ne menaçait Shor Arbela. Mais maintenant que l'on a attenté a la vie d' Ethenielle, je sais pourquoi j'ai intégré l'Ajah jaune.
Ria
15/03/2006 14:56
damane
De multiples chaînes entravent ma liberté

Je suis née dans un petit village assez éloigné de la capitale où règne l’Impératrice. Mes parents étaient d’humbles paysans traitant leur terre avec respect et vivant de leurs récoltes. Très tôt je dus les aider aux durs travaux de la ferme. Je me dépêchais alors de les finir pour partir en escapade dans la région environnante et m’inventer un millier d’aventures toutes plus palpitantes les unes que les autres. Tour à tour j’étais l’Impératrice en personne régnant sur la cour des Neuf Lunes, une Chercheuse de vérité ou encore une guerrière de renom.
En grandissant, je laissai tomber ces jeux pour d’autres bien plus amusants. Mes grands yeux noirs frangés de longs cils, ma bouche bien dessinée et mes formes féminines naissantes me permettaient de profiter de la candeur de jeunes puceaux à qui la seule promesse d’un baiser faisait faire n’importe quoi. Mais aucun d’entre eux ne réussit à me séduire et à 20 ans mes parents se désespéraient de me voir mariée.
Et puis un jour, elle vint. Accompagnée d’hommes de l’Impératrice pour tester toutes les jeunes filles, elle nous réunit sur la place du village. Elle passa le collier puis le bracelet à chacune des jeunes filles alignées devant elle. Au bout de la file, j’attendais mon tour l’estomac noué. Elle arriva à ma hauteur, visiblement contrariée qu’aucune des jeunes filles n’ait réagi à l’a’dam, et me passa le collier. Je sus à l’instant où il se referma sur mon cou que la liberté dont je jouissais jusqu’à présent avait pris fin. Un air de satisfaction s’afficha sur le visage de la sul’dam. Miesko. Son nom me revint alors en mémoire. Je la laissai m’emmener sans réagir, jetant un dernier regard à mes parents, la fierté de voir leur fille choisie pour servir l’Impératrice inscrite sur leur visage.
Durant le trajet m’amenant dans un lieu inconnu, je sortis de ma catatonie et tentai de m’enfuir. La leçon administrée me laissa sans force pendant plusieurs jours et je compris enfin avec horreur toutes les implications de l’a’dam…Miesko me renomma alors Ria. Pendant plusieurs jours, je lui criai mon vrai nom mais les tourments qu’elle m’infligea finirent par avoir raison de ma volonté.
Au milieu de toutes ses souffrances, elle commença mon apprentissage du Pouvoir Unique et malgré moi, j’aimais de plus en plus les leçons et le plaisir que je te ressentais quand je laissais la saidar m’envahir. Ma soif d’apprendre grandissait de jour en jour, bataillant dans mon esprit avec ma soif de liberté.
Aujourd’hui la peur de sombrer dans la folie me transperce les entrailles. Ne pas oublier qui je suis est devenue une nécessité. Inlassablement je murmure tous les soirs dans le noir : « Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle Jaëlle Nhamera. Je m’appelle… »
DarkShadok
22/03/2006 20:39
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

j'ai passé mes plus jeunes années dans la salle commune de l'auberge tenue par mes parents, à rêver aux vantadises des clients un peu avinés et aux histoires des ménestrels de passage, le dos réchauffé par le feu qui brûlait dans l'âtre, puis lorsque la soirée s'avançait, caché sous l'escalier au lieu d'aller dormir. Quelques années plus tard, j'aidais mes parents, en cuisine ou parmi les clients, mais toujours en laissant traîner mon oreille du côté de l'estrade sur laquelle se produisait la plupart du temps un artiste de passage.

J'étais donc le désespoir de mes parents, perpétuellement à moitié endormi pendant la journée et très peu assidu dans mes tâches quotidiennes. J'avais réussi à me confectionner des balles avec lesquelles je m'exerçais, l'esprit alors plus vif pour une activité qui m'intéressait bien plus que le métier d'aubergiste que tentaient de m'inculquer mes parents, ou que l'apprentissage des armes auquel s'adonnaient la plupart de mes amis. La seule personne qui manifestait un peu d'indulgence à mon égard était la sagesse du village, qui m'avait appris à lire dans les livres de la modeste bibliothèque familiale amassée au fil des années par mon père. je me souviens encore de son demi-sourire lorsqu'elle me regardait dévorer Les Voyages de Jain Farstrider, tout en affrontant du regard ma mère qui cherchait à me faire accomplir un travail plus productif.

Mon enfance est bien la seule période de ma vie dont j'apprécie le souvenir. A la mort de la sagesse, j'ai quitté mon village qui était devenu un peu étriqué pour mes appétits de grands espaces, après une dispute avec mes parents qui ne comprenaient pas mes désirs et qui auraient bien voulu me voir reprendre l'affaire familiale. "Comme mon père et son père avant lui!!", ce furent les dernières paroles que j'entendis de mon père, avant que la porte de l'auberge se referme sur sa colère et sur les pleurs de ma mère.

Je pourrais vous raconter les semaines et les mois que j'ai passés, errant à travers le pays, tentant de remplir mon ventre avec les chansons que j'avais apprises et avec les tours que j'arrivais à exécuter. Je pourrais vous narrer ma rencontre avec...
Mais je parle, je parle, et vous avez fini votre chopine! Allez, laissez moi vous en payer une autre, et buvez à ma santé, je pense que l'aubergiste aimerait mieux que je joue un air de flûte plutôt que je boive son vin.
Aenor
24/03/2006 14:35
Multi<center>
Chef de comm' des Frères Loups</center>

Je me nomme Aenor et je suis âgée d’environ 25 ans. J’ignore tout de mon passé. J’ignore qui je suis, d’où je viens, ni qui étaient mes parents que je n’ai jamais connus.
Le premier souvenir que j’ai c’est celui du village dans lequel j’habitais, vers l’age de 8 ans, à feu et à sang.
Je suppose que des personnes devaient s’occuper de moi mais je n’en ai plus aucun souvenir. Ce que je me rappelle c’est que lorsque le village fut totalement réduit en cendre j’étais la seule survivante.
Je me suis réfugiée dans une forêt pas très éloignée du village et là j’ai appris à vivre seule et à me nourrir tant bien que mal.
Après quelques temps j’ai découvert que je possédais un don très particulier et qui m’effrayait : celui de communiquer avec les loup. Lorsque je me suis aperçue de cette capacité j’étais pétrifiée de peur et d’appréhension. Mais avec le temps j’ai fini par m’habituer et j’ai finalement été recueillie par une louve et ses petits qui sont devenus ma mère et mes frères. Ils m’ont appris à vivre comme eux, à penser comme eux… et à chasser comme eux.
Je me suis vite aperçue que la part de loup en moi tentait de prendre le pas sur la part humaine mais j’ai toujours réussi à résister et à rester un tant soit peu une femme. A l’age de 18 ans environ j’ai décidé de quitter pour un temps ma famille et d’aller voir ce qui se passait dans le monde des deux-pates. J’ai fait le tour du monde. J’ai rencontré toutes les races.
Trois ans plus tard je suis retournée vers ma famille et un jour alors que je chassais, ma mère m’a averti qu’un autre deux-pates était dans la forêt où nous vivions et que lui aussi pouvait nous parler. Je suis donc allé le voir pour lui parler car je n’avais encore jamais rencontré quelqu’un comme moi. Il m’a dit s’appeler Erwan, qu’il était un ancien guerrier à la retraite et qu’il souhaitait terminer sa vie parmi ses frères. Il est resté quelques années avec notre meute et curieusement il s’est pris d’affection pour moi, comme un père envers sa fille.
Pendant le temps qu’il lui restait à vivre il m’a appris tout ce qu’il savait sur le monde des Hommes et m’as transmis son savoir des armes et du combat.
Puis avant de mourir il m’a confié que le monde allait changer, que l’ombre commençait déjà à s’étendre sur la terre des Hommes et que nous aurions à combattre une nouvelle fois le Ténébreux. Il m’a dit que je devais retourner dans le monde des Hommes pour trouver d’autres frères-loups et combattre l’ombre. Puis il est mort paisiblement.
Je suis donc partie à la recherche de mes frères pour accomplir la dernière volonté d’Erwan.
Jehane
28/03/2006 13:52
Les rêves n'ont pas d'air-bag

Mon nom est Jehane. Autrefois j'avais une famille, un foyer. J'ai grandi dans un petit village proche de l'Amadicia. Ma mère, dans d'autres parties du monde, aurait été la Sagesse de notre village. Elle savait soigner avec les malades avec les plantes, elle aidait les femmes en couches … D'ailleurs, elle me formait à lui succéder un jour. Mon fiancé était menuisier. Nous venions de nous marier quand tout a basculé. Notre maison n'était pas terminé aussi habitions-nous chez mes parents. Une femme est morte en couches et son enfant n'a pas vécu. Son époux était fou de rage et il est allé voir ces chiens de Blancs Manteaux et nous a dénoncé comme amis des ténèbres. J'étais sortie cueillir des plantes, ce jour-là. A mon retour, mon mari et mes parents étaient morts et des Blancs Manteaux brûlaient notre maison. Une voisine m'a vu revenir et m'a empêchée de me jeter sur eux, me sauvant ainsi la vie.

J'ai enterré les miens et je suis partie. Six hommes doivent mourir, peu m'importe où ils sont, ce qu'ils sont devenus, ils mourront de ma main ou moi de la leur. Depuis plusieurs mois je les cherche. Je ne connais que le nom de leur chef, Ehoral Alazur, mais leurs visages à tous sont gravés dans ma mémoire

Dans mes errances, j'ai appris à manier bâton et poignard. Un ménestrel, compagnon de route d'un temps, a bien essayé de m'apprendre son métier mais je chante comme une casserole et je n'ai guère d'oreille. Par contre, le jonglage et les acrobaties qu'il m'a enseigné me permettent de gagner de quoi vivre. Et ainsi, de village en village, je poursuis ma route.

Le monde change, je le sens. Ces rumeurs de Dragon dans le Murandy, la guerre est proche.
Haesur Lassadar
28/03/2006 23:33
Capitaine Hautement Valeureux
multi

La guerre. J'ai toujours adoré ça. Depuis mon plus jeune âge, j'admirais les défilés des Enfants de la Lumière à Amador, lorsque mon père m'y emmenait. De la tribune des plus hauts nobles d'Amadicia, nous nous imaginions à la place de tous ces glorieux soldats, mon cousin Ehoral et moi. Parfois, lors des départs en campagne, l'armée de la Lumière passait par nos terres, à quelques lieues à l'ouest de la capitale. Nous nous précipitions pour les acclamer, et profitions du retour pour nous amuser avec nos gens dans les villages que nous traversions, des reflets d'armures étincelantes plein les yeux. Que de fois avons-nous ri en voyant ces paysans nous supplier d'épargner leurs récoltes ! Souvent je me félicite que mon âme si pure ait été récompensée en naissant chez une famille noble, dans un corps parfait. Mon enfance fut véritablement heureuse, et j'en garde aujourd'hui un fier souvenir.

L'adolescence me permit de développer ce corps exceptionnel qui est le mien. J'avais commencé à m'entrainer très jeune, et j'appris rapidement à me servir d'autres armes en plus de la simple épée. La puissance me plaisait beaucoup plus que la précision, car après tout, que l'on tranche un bras ou une jambe, quelle différence ?
Si je ne manquais pas de succès auprès des jeunes filles nobles, j'aimais à piocher parmi les classes sociales inférieures. Les jeunes gueuses de la région trouvaient entre mes cuisses de quoi remplir le ventre qu'elle prétendait vide. Les paysans ne semblaient toutefois pas souvent comprendre la chance qu'avaient leurs enfants. Aujourd'hui, la plupart de ces bâtards sont valets de ferme voire écuyers au château. Je n'ai jamais laissé les filles survivre à l'accouchement, afin de rendre service à la famille. Il est bien connu qu'une femme est moins rentable pour la même portion de nourriture.
Je suis entré chez les Enfants de la Lumière à l'âge de 14 ans, d'une part grâce aux recommandations de mon père et de mon oncle, d'autre part grâce à mon physique spectaculaire. A cet âge, je dépassais déjà la plupart des adultes, et ma force impressionnait tous les observateurs.

Mes premiers enseignements ne furent cependant pas si aisés que je ne l'avais pensé. En effet, j'appris vite qu'un minimum de réflexion tactique était nécessaire pour assurer une victoire au combat, en plus de la pure puissance de frappe.
Je me révélais finalement assez doué pour ce genre de choses, et je grimpais rapidement au grade de Caporal, dès l'âge de 18 ans. J'avais pris mon cousin Ehoral sous mon aile dès son arrivée, et nos chemins dans l'armée furent aussi liés qu'ils l'étaient dans notre jeunesse. J'impressionnais mes camarades par ma bravoure au combat et la justesse de mes décisions, souvent conseillées par Ehoral, qui fut toujours pour moi un solide appui.
Mon charisme commençait à s'affirmer de plus en plus, et je gagnais rapidement l'estime de la majorité de ma promotion. Je ne pouvais cependant éviter les jalousies, aussi certains couards firent-ils courir d'infâmes rumeurs sur ma mère, au sujet de ma ressemblance frappante avec mon cousin. En comptant sur mon pouvoir de persuasion, j'incitai alors les moins chaleureux de mes partisans à me dire qui était à l'origine de ces ignobles racontars. Les deux responsables ainsi désignés cessèrent leur carrière militaire dans les jours suivants pour rentrer chez eux, où je doute qu'ils furent reconnus.

J'appris dès lors l'efficacité d'une telle méthode, qui est celle que je privilégie encore aujourd'hui. Promu Sergent peu de temps après la réussite de cette affaire, je connus enfin mes premières campagnes. Il s'agissait d'une répression préventive contre les pillards des montagnes au nord, ces brutes qui vandalisaient nos terres et brutalisaient sans vergogne nos paysans. Nous leur fîmes payer ces exactions, et depuis le vent d'altitude n'apporte plus que des cendres qui fertilisent nos prairies. Juste retour.

J'ai gravi les échelons jusqu'au niveau de Seigneur Capitaine, Ehoral étant bien entendu mon premier Lieutenant. Depuis trop longtemps nous attendons de retrouver le parfum d'une véritable bataille. Les troubles à l'Est semblent enfin sonner le glas d'une décennie passée à purifier l'Amadicia et les terres environnantes du fléau des Amis du Ténébreux. Il est temps de frapper notre ennemi au coeur. Les villages à épurer ne seront que les petits plaisirs supplémentaires, et non plus le plus gros de notre occupation. Ehoral adore ce genre de petites disctractions, et même si j'avoue m'y ennuyer un peu, j'aime encore à l'accompagner de temps en temps, en souvenir de notre enfance heureuse.
Ehoral Alazur
29/03/2006 18:34
<a href="http://www.pierre-de-tear.com/~amador/fiches/ehoral.php">Seigneur Lieutenant des Blancs manteaux </a>
Multi


Depuis mon plus jeune âge, la guerre a toujours été mon occupation favorite. Bien avant d’avoir eu une épée en main je contemplais les hommes qui s’entraînaient dans la cours du château. Un peu plus tard lorsque j’ai eu l’occasion d’aller a Amador avec mon cousin Haesur et mon oncle, j’ai pu contempler de vrais soldats qui travaillent dans l’ordre et la discipline : les Enfants de la Lumière. Ce fût une révélation et à partir de ce jour j’ai su quelle était ma voie. Certaines fois, lorsqu’ils déplaçaient leurs troupes, nous avions l’opportunité d’aller les voir passer près de notre château et nous ne loupions jamais cette occasion.
Plus tard, vers l’age de 5,6 ans, je fus autorisé à suivre les nobles ainsi que mon cousin lorsqu’ils allaient inspecter le travail des paysans. J’ai très vite compris qu’ils sont pour la plupart bons à rien et qu’il faut sans arrêt les punir si l’on veut qu’il travaille. Au même moment j’ai commencé à m’entraîner avec mon cousin. Il était plus grand, plus âgé et plus fort que moi et je perdais la plupart de nos combats mais je n’en demeurai pas moins motivé pour apprendre. Je sus rapidement maîtriser mon épée aussi bien que la plupart des jeunes soldats de la garnison.
Mais mon avenir n’était pas de rester toute ma vie dans ce château. Ainsi lorsque mon cousin Haesur s’engagea chez les Enfants de la Lumière je n’ai pas hésité une seule seconde à la suivre.
Malgré mon jeune âge j’arrivai facilement à trouver ma place grâce notamment au fait que je réfléchissais plus que la plupart des autres recrues. Ainsi, conseillant toujours fidèlement Haesur, et profitant de son charisme, je montais en grade aussi vite que lui bien que restant toujours à un poste inférieur. Cependant ceci me convenais très bien car je savais qu’il avait besoin de mes conseils.
Un moment, je craignis pour notre réputation au sein du camp suite à certaines rumeurs propagées par des jaloux. Heureusement Haesur trouva le moyen de faire taire toutes les personnes qui parlaient de sa mère. Je pris d’ailleurs un certain plaisir à le regarder infliger le châtiment qu’ils méritaient à ces traîtres.
Ayant ainsi exercé une certaine pression sur les autres hommes, Haesur n’hésitait pas à menacer nos adversaires lorsqu’il voulait monter en grade. Ainsi il gravit les échelons pour arriver au grade de capitaine et me nomme son lieutenant pour le conseiller. Une fois à ce poste j’eu le privilège de diriger ma première expédition punitive auprès d’amis du ténébreux. Je me rappelle encore cette merveilleuse journée. Le ciel était bleu, et il n’y avait pas de nuages. Une sorcière nous avait été dénoncée par le mari de sa dernière victime ; une femme qu’elle avait lâchement assassinée durant sa grossesse. Je me suis donc dirigé vers cette maison avec quelques hommes, puis, après avoir assassiné les 3 occupants qu’elle comportait, nous avons fait un beau feu. Je crois que le meilleur moment de cette mission a été de voir la peur dans le regard de deux femmes qui observaient notre acte. J’ai hésité à aller les tuer elles aussi mais j’ai pensé qu’elles pourraient raconter la punition que reçoivent les Amis du ténébreux.
Depuis ce jour j’ai mené bien d’autres opérations mais je n’ai pas encore retrouvé ce sentiment de plaisir. Cependant je ne désespère pas. D’autant plus que nous faisons marche vers le nord pour en apprendre plus sur des rumeurs d’un faux-dragon. Cela sera sûrement une magnifique occasion de remettre dans le droit chemin de nombreux AdT.

Fenrith
07/04/2006 22:06
Pas d'accord sur de Multiples points

Petit... *Grincement de dents fort sinistre* Petit et maladroit... *Le même, mais en plus fort, donc perceptible pour un natif des Terres Humides* Sous pretexte que j'ai parfois du mal à regarder les femmes de mon Clan dans les yeux sans avoir à lever les miens, et que je n'ai manifestement aucune chance de jongler tel un Menestrel, on s'est moqué de moi, et ce, depuis mon enfance... Mais j'ai d'autres atouts pour garder mon Ji, ce qui est la chose la plus précieuse que j'ai, à l'instar de tous les Aiels...
Mon Ji, et mon Toh envers mon Peuple, mon Clan, et mon Enclos... Personne de l'enclos Musara des Aiels Reyn n'est aussi robuste et fort que moi.
Et je ne me risquerais pas à perdre mon Toh pour me vanter...
M'enfin, ces quelques qualités, normales pour un Aiel, ainsi que mon obstination à rendre jalouses toutes les Pierres () de notre Terre Triple font que je ne dépare nullement sous le Toit de mes pairs, les Chiens de Pierre.

***

En bref : Shae'en M'taal (Chien de Pierre ) de l'enclos Musara des Aiels Rheyn, roux, yeux gris foncé, plutôt petit pour un Aiel (et donc d'une taille moyenne pour un habitant des Terres Humides)...
Danner
01/06/2006 11:35
Lige d'Amyria Sedai aux multiples talents

Le Lige d'Amyria, Danner, d'une quarantaine d'années, est un petit homme courtaud - plus petit qu'Amyria - mais extrèmement massif et musclé. La grâce mortelle des Liges ne s'exprime que quand il le veut bien, ou quand il manie une épée contre un adversaire de sa trempe.
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