La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com
Je suis Leara de l’enclos Haido du clan des Aiels Sharaad. Ma mère est une Sagette et je n’ai jamais mon connu mon père. Il est mort lors d’un règlement de compte avec ces chiens de Shaido.
Je n’étais pas une enfant facile d’après ma mère. Toujours à faire des bêtises avec les autres enfants et à son grand désespoir j’étais bien souvent la meneuse. Au fil du temps mes relations avec elle sont devenues difficiles, nous nous aimions mais nous étions trop différente. Elle voulait que je devienne une sagette et moi une Vierge de la Lance comme sa presque soeur. Je lui vouais une admiration sans borne et la suivait partout où je pouvais l’accompagner. A 15 ans ce fut chose faite, j’ai reçu ma première lance et depuis elle ne m’a plus quitté depuis. Un cadeau de ma mère…
Pourtant mon tempérament ne s’est pas calmé. Je continue à vouloir me battre avec n’importe qui dès que l’occasion se présente. J’éprouve le besoin irrésistible de me mesurer à un adversaire, et bien souvent ce dernier est un homme…
Aujourd’hui j’ai la chance d’accompagner mon clan et son chef dans les Terres Humides à la recherche du Car’a’carn…Peut-être que cette expérience permettra de m’apaiser…
Je suis née, il y a bientôt 18 ans. J'appartiens au peuple Voyageur, les Thutha'ans. Nous sommes parfois appelé les rétameurs. Je vis dans cette caravane selon la voie de la Feuille. Je chante, je danse, je suis heureuse, je crois. Nous cherchons le Chant, je me demande s'il existe vraiment.
Mais parfois, tard dans la nuit, je m'interroge. Pourquoi les hommes ne peuvent-ils suivre tous la même voie que nous ? Pourquoi nous craignent-ils ? Nous ne les menaçons pas. Notre voie est celle de la paix. Ce monde est-il voué à la violence ?
Né dans les bas-fonds d’Amador, je ne me destinais pas franchement au blanc des Enfants de la Lumière. Ma mère étant morte lorsque j’avais huit ans, je vivais seul avec mon père, médiocre tanneur que je méprisais au moins autant que les rats, dont notre pitoyable habitation était envahie. Et lui ne devait pas m’avoir en plus haute estime, puis qu’il ne s’adressait à moi que pour m’insulter ou me maudire. Aussi, dès mes treize ans, je passais le plus clair de mon temps dehors, avec les jeunes voyous qui rôdaient dans les coins mal famés du quartier. Bien vite d’ailleurs, je forçais leur respect grâce à mon esprit d’initiative et mon inventivité en matière de vol. Je ne rentrais chez mon père que pour dormir, et quelque fois pour le déjeuner lorsque je n’avais rien réussi à grappiller sur l’étal d’un marchand.
À quinze ans, la profession de tire-laine perdit de son intérêt à mes yeux, on se lasse de tout. Et comme aucun métier ne m’attirait, je finis assez vite par avoir besoin d’argent. Une fois, mon cher père m’ayant flanqué à la porte depuis quelques jours déjà, je fus cependant contraint de trouver un travail presque honnête dans une auberge miteuse. Il faut dire que je crevais trop de faim pour refuser le moindre sou.
Pendant près de cinq ans, je hantai les quartiers pauvres, allant de petits boulots en petits boulots sans jamais durer plus de quelques semaines. Mes patrons me trouvaient tous trop insolent pour vouloir me garder auprès d’eux bien longtemps, et beaucoup témoignèrent un besoin chronique de me taper dessus. Je pense qu’ils ne supportaient pas d’avoir un employé nettement plus brillant qu’eux, tant physiquement que spirituellement. Quoiqu’il en soit, je venais tout juste de me faire virer, et arborais un joli bleu au coin de la bouche quand une troupe de Blancs Manteaux me désigna volontaire pour une campagne dans le Murandy. C’est ainsi que je me retrouvai sous les ordres du Seigneur Capitaine Haesur Lassadar, en tant que soldat de deuxième classe. Et cet univers, loin de me déplaire autant que je le craignais, me parut assez proche de celui de mon adolescence. Restait à m’imposer de la même manière, ce que je fis sans trop de difficulté, au point d’être nommé Caporal plus rapidement que je ne m’y attendais.
Désormais âgé de vingt ans (plus ou moins, pour ce que j’en sais), je suis de taille et de carrure tout à fait normales, mais ma rapidité et mon agilité le compense largement. Quant à ma beauté, mes cheveux de lin et mes yeux d’un vert lumineux ont souvent attiré le regard des filles, et j’ai réussi par je ne sais quel miracle à garder intactes toutes mes dents ainsi que mon nez, malgré quelques bonnes rafales de coups.
Seanchan(e) - Rendons justice a la vérité. - Ira, je t'aime. - multi Alias de Kyr
PNJ de l'armée aérienne du Corenne, sous le commandement de Samiane.
Julain
Il est chef d'équipe dans l'escadron de Samiane de l'armée aérienne du Corenne.
Il s'est toujours montré curieux et avide de savoir. Il aime se faire ses propres opinions et selon Sam', son plus grave défaut serait d'être un peu trop intéressé par les femmes.
Il chevauche Raiv, un Raken vert-bronze assez grand mais pas spectaculaire avec lequel il entretient une amitié très forte tout en gardant a l'esprit qu'il ne s'agit que d'un animal.
Ces temps ci, il se pose des questions a propos des sul'dam et damanes... Ces dernières sont elles vraiment uniquement des armes ? Il a fait la connaissance de Miesko et sa damane et compte bien comprendre le pourquoi du comment.
Jaline
Elle est seconde dans l’escadron de Sam. C’est la personne en qui cette dernière a le plus confiance.
Elle est disciplinée et pourtant très autonome. Elle sait commander efficacement ses troupes mais son coté « amour » est ce qui dérange sa supérieure. En effet, elle a tendance a attiser les envies de ses compagnons d’arme. C’est comme la petite sœur de Sam, elle est également un peu « garçon manqué » mais prend tout de même plus soin de son apparence. Elle a un caractère de raken enragé lorsqu’elle le souhaite mais reste un excellent soldat.
Elle chevauche Ky, un raken aux reflets jaunes qui se distingue des autres par une dentition impressionnante.
Elle compte sur le Corenne pour lui permettre de gagner du galon et prendre le commandement d’un escadron sans comprendre que Sam la garde volontairement avec elle.
Mara
Chef d’équipe dans l’escadron de Sam, elle a tendance a se laisser aller a ses pulsions charnelles, beaucoup trop au gout de Sam, mais en dehors de ca, c’est un bon élément, il suffit de faire attention à la composition de son équipe et rien ne la détourne de son devoir.
Néanmoins, Sam a un peu de mal à l’apprécier.
Miok
Second dans l’escadron numéro 2 de l’armée du Corenne.
Il est un peu prétentieux mais surtout, sur d’être indispensable ce qui le rend parfois exaspérant.
Mais il est vrai que grâce à son raken de petite taille : Buni, il est très utile pour les missions d’observation car en prenant suffisamment de hauteur il peut passer pour un simple grand oiseau. Surtout que la robe argentée de sa monture permet un camouflage naturel plutôt efficace.
Il a fait une formation d’espion chez les chercheurs de la vérité ce qui lui a valut des « connaissances ».
Kayly
C’est le jeunot de l’équipe de Miok, lui aussi, sur de lui, il peut être arrogant. Mais son sourire charmeur et ses attitudes agréables avec tous le font pardonner pour ca.
Il chevauche Jhu, un raken plus grand que celui de Miok mais a la robe également argenté et peut être plus « réfléchissante » encore que celle de Buni.
Grace à son animal, il compte bien prendre rapidement du gallon mais ce que lui reproche Sam justement, c’est de ne pas aimer réellement sa monture.
Hylom
Chef d’équipe dans l’escadron de Sam.
L’un des plus anciens des chefs d’équipe, il a une bonne expérience et est de bon conseil, son raken est assez âgé et bien qu’expérimenté, seul Hylom parvient à le chevaucher efficacement.
Hylom est balafré de l’oreille à la pommette, sourd d’une oreille, cela ne l’empêche pas d’être très utile durant les affrontements.
Moko
Chef d’escadron aerien dans l’armée du Corenne.
Nul ne sait grand-chose de son passé, elle n’a pas d’amour connu et se bat avec une telle hargne à chaque affrontement qu’elle donne l’impression de vouloir mourir.
Quand on a recruté les meilleurs pour le Corenne, il ne faisait aucun doute qu’elle serait de l’expedition. Elle ne se mêle que rarement au reste de la troupe mais est respectée par tous.
Elle chevauche Jaen, un gris cendré qui n’a rien d’extraordinaire mais qu’elle aime et dont elle prend extrêmement soin. Animal qui n’a pas peur lorsqu’elle le lance dans les pires combats et vole avec confiance.
Kail
Membre de l’équipe de Sam en tant que jeunot.
Un homme a l’ambition qui devrait l’étouffer, sur de lui et désagréable, il est du Sang et le revendique. Il est certain de son charme et de ses capacités, et il est le seul. Il chevauche un To’raken (ce qu’il vit très mal… Il est vexé le pauvre) et on dit que si Sam l’a placé dans son équipe c’est pour pouvoir garder un œil sur lui. Il est joueur mais peu buveur, il ne se mêle que rarement au reste des hommes sauf pour leur faire partager ses sarcasmes et tout le monde s’en porte bien.
Tisc
Chef d’équipe dans l’escadron de Sam.
C’est un excentrique, il doit surtout son grade à ses prouesses en vol, très habile, son raken est extrêmement bien dressé et efficace. Mais il est peu probable qu’il prenne encore du galon vu qu’il chevauche plus pour le plaisir et l’ivresse du vol que pour le service de l’impératrice. Il est tout de même discipliné et ne discute jamais un ordre même si il préfère que ce soient les autres qui aient a bosser.
En dehors du « boulot », c’est l’un des meilleurs amis de Sam qui apprécie sa franchise et sa légèreté, mais sur le terrain, son comportement l’a parfois poussée à bout.
Guabi
Chef d’escadron 2, il chevauche un grand bleu : Foén.
On raconte parfois que Sam et lui s'aimèrent. Mais rien n’a jamais été prouvé et aucuns des deux n’a montré de signes. La légende qui se transmet dans les airs est qu’il est toujours amoureux d’elle. Toujours est il qu’il est la voix de la raison, qu’elle tient (presque) toujours en compte ses conseils sur le plan militaire. Il lui est arrivé quelques anicroches avec la garde mais le fait qu’il soit un excellent guerrier au sol comme en vol, autant que sa lignée lui ont épargné d’être réformé ou dégradé.
Luji
Chef de l’escadron 4, il est imbu de sa personne et très fier.
Excellent soldat, discipliné et irréprochable au combat, il n’est pas spécialement agréable a fréquenter. Assez rustre mais considérant toujours qu’il est « haut dessus de ca », il est respecté mais peu aimé, ce qui semble lui convenir.
Il doit sa place à sa ligné, mais a déjà plusieurs fois prouvé qu’il était digne fils de son père.
Il chevauche Fenré, un raken imposant et violent a l’image de son maitre. L’animal est plutôt brutal pourtant Luji l’aime plus que tout semble t il.
Bon c'est plus pour le plaisir que par pure nécessité, mais on m'a signalé que j'étais difficile à suivre avec tous les noms de mes hommes.
Je suis Tormac, Ogier du Stedding Tsofu. Les Anciens m’ont surnommé « l’Impétueux », à cause de l’ardeur et de la fougue que je mets dans tout ce que j’entreprends.
Je crois en l’idéal et en l’héroïsme. Et j’ai envie de partir. Partir du Stedding Tsofu, et découvrir le monde ; les bons côtés comme les mauvais.
Je suis né ici-même, à Tsofu. Toute ma vie, je l’ai passé dans la monotonie de ce paysage. Évidemment, j’aime les arbres, j’aime le vent, j’aime également sentir cette rosée sur mon visage hirsute le matin ou le soir. Seulement je me dis que si le Stedding peut contenir tant de merveilles, alors le monde –oh combien plus vaste!- doit être au moins aussi beau que sur les gravures de mes livres ou que dans mes rêves si répétitifs. Et surtout, il doit valoir la peine d’affronter la si crainte Nostalgie…
On me compte, parmi les miens, comme un jeune Ogier, et les Anciens disent d’ailleurs que ça doit être pour ça que je suis si impulsif, et que je gagnerai en sagesse en vieillissant. La sagesse, je veux effectivement la gagner ; mais je ne souhaite pas celle des autres Ogiers, qu’il m’est arrivé d’appeler lâcheté. Je veux plus que tout rassembler connaissances, expériences, et donc savoir. Grâce à ces trois mots et à tout ce qu’ils impliquent, je deviendrai alors sage.
Je suis né à Tanchico. Mon père y était ferrailleur et ma mère est morte en me mettant au monde. Mon père vécut toute sa vie avec le souvenir de ma mère et son travail. J’ai donc toujours été livré à moi-même, les rues de Tanchico étaient ma seule famille. Très tôt je suis parti de chez moi, je voulais fuir l’image de mon père se tuant à la tâche, fuir cette vie et découvrir l’aventure.
Mes pas m’ont conduis jusqu’à Lugard dans le Murandy. J’y ai survécu en commettant quelques menus larcins. C’est en tout cas là-bas que je rencontra Blik, un gosse des rues comme moi, avec qui je me liai d’amitié. Nous sommes même très vite devenus comme des frères. A vingt ans à peine, la ville était à nous, autant de jours que d'aventures. Notre quotidien était rempli de femmes, de jeu, et de rapines. Nous nous jouions constamment des autorités, rien ne nous arrêtait. Jusqu’au jour où le Destin nous rattrapa ; personne n’échappe à la Toile tissée par la Roue.
Un soir nous nous étions tous deux introduits dans le manoir d’un noble de la ville. Ce-dernier avait une réputation d’homme mystérieux. Si il faisait tant de mystère c’est qu’il devait cacher quelque chose et pourquoi pas d’énormes richesses dans lesquelles nous pourrions nous servir… Malheureusement cet homme était en fait un ami du Ténébreux. Sans le sacrifice de Blik je n’aurais jamais pu me sauver. Par contre il eu moins de chance, je ne le revis qu’une semaine plus tard et je n’oublierai jamais les marques qui ornaient son cadavre ainsi que l’expression de souffrance qui marquait son visage. Le fameux noble, quant à lui, avait disparu sans laisser aucune trace. Je suis alors tombé dans une déchéance totale, la culpabilité me rongeait de l’intérieur. Le jeune homme insouciant et plein d’entrain des rues de Lugard était mort. Je décidai alors de quitter le Murandy et de remonter la pente petit à petit. Mes pérégrinations me menèrent jusqu’en Arafel, dans les Marches. Cette région convenait à mon humeur du moment, le climat rude, la Grande Dévastation à portée de main, je pouvais mener ma vengeance contre L’Ombre qui avait tué mon « frère ».
Je servis alors quelques années dans l’armée à Shol Arbela, la ville aux 10 000 cloches. J’étais de toutes les excursions en territoire ennemi. Mon agilité et ma vitesse me furent d’une aide précieuse et j’acquis une bonne maîtrise de l’épée ainsi qu’une bonne formation tactique. Mais la discipline et l’autorité régnant dans les Marches ont eu raison de moi, j’avais eu une vie trop décousue pour m’y habituer. Je repris donc mes quelques affaires et repartit sur les routes. J’errai désormais de tavernes en auberges. J’offrais mes services à ceux qui pouvaient se les payer. Escorte de négociants, un temps preneur-de-larrons dans l’Arad Doman et dernièrement mercenaire dans Cairhien, je vais où la Roue m’emmène. Mon sourire et ma gaieté sont revenus mais seulement en façade, pour mieux cacher ma seul attache : une haine implacable envers l’Ombre et ses représentants.
PNJ:
Roger
Ambassadeur de Tanchico
Petit homme humble et discret, Roger a débuté comme simple fonctionnaire. C'est grâce à sa pugnacité et son amour pour son pays que Roger a su gagner sa place parmi l'élite de la négociation dans son pays, il est désormais prêt à tout pour défendre les intérêts de Tanchico.
Alaïs : Aes Sedai de l'Ajah Rouge participant à l'expédition en Arafel. Brune de taille moyenne, avec un visage qui aurait pu être magnifique, sans les cicatrices le couturant résultat de vieilles tortures par les AdT. (Arg)
Colérique, nerveuse.
Capitaine Aloran:
Aloran est le capitaine en charge de la garde de la reine Ethénielle. C'est un guerrier d'environ quarante cinq ans.
Aesar Togita : Roi du Shienar. Un homme d'une cinquantaine d'année. Il est bon, fier et courageux, il a passer plus de temps en selle que sur son trône.
Alesune Chulin :
Conseilère de Ragan. Un dame du shienar d'une quarantaine d'année, elle est trés intelligente et le prince Ragan la prise comme conseillère.
Agrippine Sedai :Aes Sedai acariâtre de l'Ajah Jaune.
Brenna : Aes Sedai de l'Ajah Rouge participant à l'expédition en Arafel. Brune commune, particulièrement hypocrite. Elle déteste les Vertes et toutes les femmes ayant un quelconque rapport avec un homme (qui à dit gudu ? )
Souvenir d'une balade dans Tar Valon : Maître Catelan, aubergiste (une fille, Catrina, une femme colérique non-encore nommée) à Tar Valon, propriétaire du Chaudron (enseigne verte, lettres blanches). Doué informateur de dame Ysandell, dont il a connu les débuts scéniques au côté de son maître Tasilien. Fin amateur de bière et de vers. Un peu jaloux du Tonneau Désincarné depuis que sa ménestrelle préférée y passe le plus clair de son temps. Gros faible pour les jeunes et jolies jeunes femmes reprenant leur souffle de façon particulièrement expressive entre deux couplets.
Daendra Sedai
Aes Sedai de l'Ajah Blanche, originaire de Tear. Une brune au teint sombre et aux yeux noirs sévères, qui ne sourit jamais, froide et forte comme le doit une Soeur Blanche. Liée à Hennar Gaidin.
Seigneur Doranel:
Seigneur arafelin proche du trône.
Ethenielle Cosaru Noramaga:
Reine de l'Arafel. Elle a une quarantaine d'année. (je sais que dans le livre c'est le nom de la reine du Kandor, ce n'est pas une erreur, c'est fait exprés.)
Forgal Cargell :
Vieux maître d'arme d'Eltharion. Il a plus de 60 ans, mais on ne devine aucune trace de faiblesse en lui.
Kaelyn : Guerrier Aiel des Boucliers Rouges (Aethan Dor) d'une vingtaine d'années, meilleur à la lance qu'à l'arc, grand, roux aux yeux bleus.
Il lit beaucoup (trop), et donc un peu dans la lune par moment.
Keldrim Gaidin:
Lige de Masuri Sedai. Vieux Lige qui a joué un rôle important dans la vie d'Eltharion Gaidin.
Leara : Vierge de la Lance d'une vingtaine d'année de l'enclos Haido du clan Shaarad. Cheveux courts indisciplinés, yeux gris. Elle a tendance à chercher la bagarre dès que l'occasion se présente.
Masuri Sedai :
Aes Sedai de l'Ajah Verte, même force dans le PU qu'Amyria. Elle est arafelin comme son Lige Keldrim Gaidin.
Menoly Scydeines Sedai : étourdie comme une Brune... fourbe comme une Noire. Avide de savoir et de pouvoir. Une sorte de nonchalance et de distraction étonnantes et angoissantes dans sa façon de manipuler celui-ci, qui augmente avec la colère (mode Berserk, pouvant aller jusqu'à Berserkissime dans les batailles ultimes). Pousse des gollum gollum dès qu'elle a un angreal dans les mains. A disparu dans une débauche de pouvoir aux effets très scéniques... sans que l'on comprenne exactement ce qu'elle a fait pour disparaître en claquant des doigts, d'ailleurs... La Vilaine Méchante court toujours. Avec des bonus en air, feu, et esprit (oui, elle est aussi forte que lunatique. C'est dire).
Finalement, elle mourru, tuée par BatGab
Morwen Sedai:
Aes Sedai de l'ajah bleue amie d'Althéa Sedai.
Nicilia et Geldar, le couple maudit, les Bonnie and Clyde du Ténébreux : une Bleue- Noire et son Adt. Surpris en pleine romance par une novice et son futur Lige, facteurs déclencheurs de la célèbre bataille des cachots de la Tour (plus connue sous le nom de "Le Chaos de la Tour"). Spécialités ? L'Air, les craquements de doigts et les coups de boule. Geldar, s'il ne crève pas avant, finira borgne. Finalement, Charon les a conduit à leur place.
Olivier Manfeld : Jeune seigneur de la région proche de Tar Valon. Son frère aîné, auquel il manque toujours un prénom, est Capitaine de la Garde de la ville. Il fait d'ailleurs partie de l'armée en route vers l'Arafel, et a donc laissé la gestion du domaine à son jeune frère, aidé de sa mère.
La trentaine, brun ténébreux et taciturne. Généreux mais discret.
Leur famille n'est pas la plus puissante de la région, mais elle jouit d'un profond respect. La réussite de l'aîné éclipse l'isolement du cadet, mais depuis que ce dernier a pris les armes pour de bon pour aller en Cairhien avec l'expédition, ça a claqué le beignet aux mauvaises langues qui restaient. Leur père a grandement contribué en son temps au développement de ses terres et au bien être de ses paysans (qui avaient été bien bousculés par le grand-père, un bon tyran comme il faut). Le domaine est principalement rural. Leur chateau est isolé au sommet d'une colline (avec des vignes sur les coteaux, et un village en bas), et aucune ville importante n'est sur leurs terres, seulement des villages plus ou moins grands (du hameau au bourg). Leur prospérité vient du fait qu'ils apportent énormément de produits agricoles aux seigneurs voisins qui pourraient en manquer.
Oniki Sedai :
Aes Sedai de l'Ajah Jaune, Acceptée en même temps qu'Amyria Sedai.
Ragan Togita : fils d'Aesar Togita, le roi du Shienar. Un homme du même age qu'Eltharion et un de ses amis d'enfance.
Renna :
Renna est une sul'dam qui accompagne le Corenne. Âgée d'une trentaine d'années, ses épais cheveux bruns et ses lèvres charnues lui donneraient l'air séduisant, si elle n'avait cette lueur dangereuse dans ses yeux très noirs, assombris par des sourcils fournis. Elle semble proche de Miesko.
Sahiro Hasegawa :
Seigneur de Fal Dara. Comme Forgal il plus de 60 ans. C'est un guerrier et un génie en stratégie militaire.
Setalle Anan
Coutirière/Lavandière en chef, responsable des tenues des Novices et Acceptées.
Jolie femme d'une cinquantaine d'années.
Shaigan Gaidin:
Lige de Morwen Sedai.
Dame Silvia XXX : Soeur de la première de Mayenne. Depuis la disparition de sa nièce, elle parcourt le monde pour récolter des informations.
Elle est une excellente diplomate, et un espion trés doué. Elle est claireemnt la voix de Mayenne pour tous, mais elle reste trés discrête, peu de personnes savent quel est son statut.
Sylaine Sedai:
Aes Sedai de l'Ajah Rouge participant à l'expédition en Arafel. Petite blonde boulotte, aimable.
Sylointe din Eira Deux Lunes : Pourvoyeuse-de-Vent de l'Atha'an Miere, 28 ans, conseillère de la Maîtresse-des-Navires (équivalente à la Gardienne des Chroniques pour l'Amyrlin)
Tamalia Sedai:
Aes Sedai de l'Ajah Rouge et Noire Conseillère de la Reine d'Andor.
Le Haut et Puissant Seigneur Thalame :
Chef des Hailènes, il préfère de loin s'occuper de lui-même que de plonger dans des plans de batailles. Il est âgé, et respecté chez les Seanchans, même parmis les autres membres du Sang, peut-être parce qu'il fait parti de la famille Royale - d'où sa tête entièrement rasée.
Il a un rôle assez décoratif dans le Corenne ; on sait que c'est en fait le Commandant Tarlic qui commande.
Torgen : un des capitaines de la garde de la Reine.
Vaihere Sedai :
Aes Sedai de l'Ajah Brune. Les Rouges pensaient qu'elle choisirait leur Ajah, mais à la surprise de toutes, elle se décida pour la Brune.
Un physique banal, des cheveux chatain et des yeux assortis encadrent un visage aigu, mélange de lunatisme et d'âpreté. Vaihere est plutôt caractérielle et cassante, surtout quand il s'agit d'hommes. Cependant, elle est *relativement* agréable avec les Novices et Acceptées.
Vaneva Sedai Aes Sedai de l'Ajah Brune, elle a été nommée Maîtresse des Novices. Elle est juste mais sévère, et croit en la vertu des punitions physiques.
Kylahn a été formé pour être espion, il est plutot maigrelet et pas un combatant exceptionnel bien que comme tous les enfants de la lumière, il est bon dans le maniement de l'épée, son arme de prédilection reste la dague (dans le dos des AdT par exemple) et le poignard de lancer.
Il connait quelques plantes qui empoisonnent et la facon de les utiliser mais cela se limite aux plus communes.
En dehors de cela, sa bonne éducation et son sens de l'observation font de lui un individu capable de se mêler aussi bien chez les bouseux qu'a la cour.
Il a le visage fin et pourrait être beau garcon si on ne lisait pas en permanence de la défiance et du mépris dans ses yeux.
En bon enfant de la lumière, il execute n'importe quel ordre qui lui est donné mais son orgueil est parfois ce qui le perd.
Cela fait environ 7 ans qu'il est engagé chez les BM et il semble avoir entre 25-28 ans.
Il a renié sa famille depuis longtemps et plus rien ne l'attache au monde a part peut être ce médaillon qu'il traine partout bien que peu sachent ce qu'il signifie.
Pépé Djak est le surnom que m’ont donné mes frères d’armes, mes compagnons dès mon jeune âge jusqu’aux guerriers de l’escadron dans lequel je suis aujourd’hui. Mon vrai nom est en réalité Parath Per Jakuth. Je suis né dans la cité de Seandar en 1972 N.E. Ma mère est décédée peu après ma naissance, elle était relativement fragile, atteinte d’une maladie inconnue d’après ce que m’a raconté mon père. Mais j’en ai déduit aussi que l’accouchement a dû épuiser ses dernières forces. Mon père, Shirath Per Jakuth, de Sang, était un conseiller auprès de l’Impératrice. Il lui était très dévoué et les privilèges dont il bénéficiait me laissent penser que l’Impératrice l’appréciait. Le décès de ma mère l’a beaucoup affecté. Je n’avais que 11 ans lorsqu’il a disparu, écrasé par un troupeau de grolms rendus fous par je ne sais quoi. Sur ordre de l’Impératrice, j’ai alors été intégré à la Garde de la Cours des Neuf Lunes pour y être pris en charge et formé parmi les enfants du plus Haut Sang. J’avais déjà un physique impressionnant et ma force laissait aussi déjà augurer beaucoup de promesses. Trois ans plus tard j’ai intégré la Garde Impériale pour y être entraîné aux armes, et pour développer mon physique et ma force. J’avais des qualités exceptionnelles au combat, l’épée devenait un véritable prolongement de mon bras puissant. Mes maîtres d’arme étaient impressionnés par mes capacités guerrières une arme à la main, ce qui m’a amené dès l’âge de 15 ans à prêter serment devant l’Impératrice. C’est un moment fort dans la vie d’un soldat, l’honneur de servir l’Impératrice, la Nation, et surtout pour moi, l’espoir du privilège de participer au Corenne. J’ai rejoint l’armée Impériale comme simple guerrier. Outre l’entraînement aux armes, je m’occupais de l’entretien de deux rakens, avant d’être amener peu à peu à être formé au vol. Là aussi, fortes impressions. Deux ou trois fois, pour une manœuvre trop brusque, j’ai failli être désarçonné et plongé dans le vide. Dans le monde militaire, voler sur un raken est une fierté autant qu’une distinction. Il m’a fallu des années pour maîtriser ma bête et, avec le temps, elle et moi dans le ciel sommes devenus « un ». Je l’ai nommé Cérès, je la respecte et elle m’est très docile. J’ai vécu ensuite avec beaucoup d’émotion l’annonce de notre affectation à un escadron de Hailènes. Pour moi, cela signifiait que je me rapprochais encore un peu plus du Corenne. Le chef de cet escadron, dans lequel je suis encore, se nomme Luji, c’est un homme dur. Mais peut-il en être autrement pour diriger des hommes vers la Reconquête ? La cohésion est forte entre soldats de notre escadron et ceux-ci m’ont rapidement adopté. Nous partageons tous cette flamme pour le Corenne. Marcher sur le continent et le réunifier pour l’Impératrice est une obsession, comme celle de regagner le rang de mon père par la bravoure et les actes militaires héroïques. Quelle occasion plus merveilleuse que la Reconquête pour exprimer par les armes cette ambition ?
Enfin, le grand jour est arrivé, nous embarquons sur le Navire Amiral. Avant d’appareiller, l’ensemble de l’équipage, tourné vers le quai, la main sur le cœur, regardant en direction de la Tour du Trône de Cristal, crie sa fidélité à l’Impératrice et à la Nation, ainsi que les trois serments.
Autres Compétences:
Equitation: +3 (il est Saldaean)
Flute : -3
Chant : -2
Cuisine +1
Grand et massif (1m95 pour 110 kilos), Harfang Vormorden a de longs cheveux noirs qui lui tombent jusqu'au milieu du dos, des yeux sombres et un visage plutot rude. Il ne sourie que tres rarement, et quand il le fait, cela a tendance a ne pas trop plaire a ceux auquels il sourie.
Il s'habille en general en noir, avec une grande cape a capuchon.
Etant Saldaean, il monte trés bien a cheval, et possede un étalon a robe noire, adapté à sa taille.
Il est agé d'une trentaine d'années
Harfang reste plutot discret sur son passé
Il lui arrive d'avouer etre un ancien seigneur Saldean, (Comte de Sayne)
Il dirigeait une citadelle située dans les contreforts des Monts de Dhoom, à World's end.
Chassé par une révolte de ses sujets, qu'il menait trop durement, il a deja vu deux fois le Croc du Dragon dessiné sur sa porte (d'ou 3 cadavres quelques jours plus tard)
Il explique ces crocs par la dureté de ses méthodes de commandement.
Etant prudent, et ayant de justesse vu le vent tourner, il est parti de ses terres avec une somme plutot coquette en pieces d'or.
Aujourd'hui, bien qu'a l'abri des difficultés monetaires, il peut accepter des jobs ponctuels comme assassin ou mercenaire (Contrat allant de la durée d'un raid a celle d'une campagne, mais toujours pour des actions ponctuelles et precises)
Pour visualiser plus precisement le personnage (physique et caractére), imaginez un "cocktail":
1/3 Kurgan dans Highlander (le 1er film, pas la série)
1/3 Chef des hommes-corbeau dans la BD "Le Troisiéme Testament"
1/3 l'Assassin dans le film chinois "l'Empereur et l'Assassin" (voir en particulier la scéne dans la forge)
La Roue du Temps tourne, les Eres se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légendes. La légende se font en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié lorsque revient l’ère qui lui a donné naissance. Au cours d’une Ere que d’aucun appellent Troisième, une Ere encore à venir, une Ere passée depuis longtemps, un vent se leva dans les plaines du Shienar. Ce vent n’était pas le commencement. Il n’y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant c’était un commencement.
C’est là que je suis née, il y a de ça un peu moins de quinze ans et que j’ai grandi heureuse, du moins autant que l’on puisse l’être aussi prêt de la Dévastation. J’ai passé mon enfance à Fal Dara, où mon père était capitaine de la garde. Pendant qu’il combattait, partant parfois des semaines, les hordes de trollocs qui périodiquement passaient la Brèche de Tarvin, ma mère nous élevaient mes cinq ainées et moi-même. Mon père était de toute petite noblesse shienarienne, les Alvorn, et avait épousé ma mère huit ans avant ma naissance, par amour alors même qu’elle était de naissance plébéienne, dentellière à Fal Dara. Quand mon père perdit son bras dans une escarmouche, nous nous retirâmes dans le domaine familial, un petit donjon et quelques fermes, proche de la Dévastation, trop proche hélas, comme nous en eûmes la confirmation quelques années plus tard.
J’avais onze ans lorsque nous nous sommes installés, et ne l’avons plus quittée depuis lors. Mon père dirigeait son domaine, entraînait les hommes à résister aux attaques trolloques tandis que ma mère faisait de mes sœurs et moi de jeunes demoiselles, nous apprenant, à broder, faire de la tapisserie,… même si dans le même temps mon père nous apprenait aussi à savoir tenir une arme. Le seul drame qui ponctua notre vie là-bas fut la mort d’une de mes sœurs dans de fortes fièvres qu’elle attrapa après avoir réussi par miracle à sauver mon jeune frère, né deux ans plus tôt, de la noyade dans la rivière gonflée par la fonte des neiges. Nous ne comprîmes jamais comment elle avait réussi à le sortir de là alors qu’elle même n’était pas mouillée, mais toujours est-il que si mon frère survécu, ma sœur mourut dans des fièvres telles qu’elle ne reconnaissait aucun d’entre nous.
Après cela, la vie repris son cours quotidien. Hélas, il y a quelques semaine tout cet univers familier fut détruit. La mi-journée approchait lorsqu’un des paysans est accouru en hurlant l’avertissement trop familier TROLLOCS ! Nous nous sommes précipités sur toutes les armes à portées de mains pour nous défendre, mais ce n’était pas un raid d’une dizaine de trollocs mais presque un Poing entier qui nous a attaqué. Horrifiée, j’ai vu tour à tour s’effondre mes parents et mes sœurs sans pouvoir rien faire pour les aider, trop éloignée d’eux par le combat. Cependant, alors que tous tombaient autour de moi, les trollocs semblaient ne pas me voir, ils passaient à côté de moi sans m’attaquer, sans même me regarder. J’hurlais de peur et d’horreur devant le spectacle qui s’offrait à ma vue lorsque je fus assommée par une poutre du toit de notre maison qui s’écroulait sous les flammes trolloques. Je sombrais en même temps que j’entendais commencer les cris de victoire des trollocs : leur festin pouvait commencer.
Lorsque je reviens à moi, j’était environnée des cadavres des miens à moitié dévorés, la tête et le tronc de mon petit frère à côté de moi semblant me demander pourquoi il était mort. Les Trollocs étaient partis continuer leur œuvre de destruction, s’enfonçant d’avantage encore dans le Shienar. Il n’en restait que leurs cadavres et quelques moribonds, portants sur eux des traces de griffures et morsures, les entrailles leur sortant du corps, la ripaille ayant dégénérée en combat comme souvent avec ces créatures. Aveuglée par les larmes, ma force décuplée par mon chagrin, je saisis une lance et achevait les moribonds, transperçant les morts, jusqu’au moment où je m’effondrais. Je remis les corps des paysans et de ma famille à la Terre, sortit des ruines de la maison ce qui pouvait m’être utile et partit, sans me préoccuper de la direction, ne cherchant qu’à fuir le plus loin de ces horreurs et de ces cadavres qui m’accusaient d’être encore en vie lorsque tous étaient morts. J’interrompis ma marche terrassée par la fatigue et une fièvre dévastatrice, qui me fit délirer trois jours durant puis repris mon avancée toujours plus loin, sans me préoccuper de la faim et la fatigue… Je devais fuir….
Equipement : épée bâtarde (à une main et demi) en acier dont la poignée est entaillée.
Arc cours d’Amadicia
Petite lance de cavalerie légère.
12 pièces d’argent et 20 de cuivres.
« Je m’appelle Zyred. Je suis né quelque part en Andor, dans un pauvre village dont vous n’avez jamais entendu parlé. Mon père était bûcheron et ma mère couturière. Nous n’étions guère riches mais nous vivions. J’ai travaillé très tôt dans les champs afin d’améliorer la recette de la famille ce qui explique mon endurance particulière. Notre voisin, Mr Tregor était l’un des chasseurs de notre village et il nous échangeait toujours de la viande contre les tissus bas marchés de ma mère ou les services de mon père. Parfois, il nous la donnait. C’était quelqu’un de bien Mr Trégor, c’est lui qui ma appris à chasser les bêtes et à suivre les pistes. J’étais assez doué, je dois l’avouer surtout dans la traque. J’adorais poursuivre le gibier pendant de longues heures et, lorsque le moment de la curée arrivait, j’étais toujours un peut déçu que ce soit si simple. Plus la traque était longue et complexe, plus j’étais heureux.
Je ne connaissais rien du monde extérieur et je n’imaginais même pas quitter mon village et ma vie misérable.
Mais la roue en à décidée autrement. Un jour, mon père est rentré en courant, terroriser. Il nous hurla de préparer nos affaires le plus rapidement possible, de nous préparer à nous enfuir. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu du ton le plus sérieux possible que Trégor, le Trégor qui m’a tout appris, qui nous a toujours aidé, était un amis du ténébreux.
J’ignore comment il l’a su, mais quand je vis les yeux fous de terreur de mon père, je sus qu’il disait vrais. Je couru à la remise, pris mon arc et mon poignard en os mais, quand je revint, il était trop tard. Trégor était là dans la cuisine, penché sur le cadavre de mon père, le fouillant, sûrement à la recherche d’un quelconque message indiquant son allégeance. Surmontant les larmes, j’utilisais les techniques de discrétion que cet ami des ténèbres m’avait appris et le poignarda d’un coup de mon couteau. IL se retourna au dernier moment et mon poignard se ficha sans ses poumons. Son visage était toujours celui du Trégor que je connaissais, mais déformé par la haine. « C’est impossible ! » avait il dit avant de mourir, « le grand seigneur de l’ombre m’a promis l’immortalité ! » Sur ces mots, je me jetais sur son épée et poignarda mon voisin jusqu'à ce que son corps ne soit plus qu’une masse de chair sanglante.
Puis, calmement, je me saisis de mon couteau et entailla la garde de son épée. Mon premier serviteur des ténèbres abattu, me dis je.
Et ce ne seras pas le dernier.
Car ce jour, je me suis jurer de traquer et d’éliminer tous les serviteurs des ténèbres. Ils périront tous par l’épée qui à ôter la vie à mes parents.
Je voyageais à la recherche de serviteurs de l’ombre. Toujours sur les routes, traqueur sans le sous. Au début, la tache était ardue. J’ignorais tout du monde extérieur et les amis des ténèbres sont souvent des gens puissants. Mais au fur et à mesure de mes escapades, j’ai découvert un don latent que j’ignorais posséder : je peux sentir les actions violentes. Je connais l’odeur d’un meurtre, d’un viol ou d’une bagarre. Les plus farouches amis du ténébreux possèdent même une odeur particulière. Durant trois longues années, j’ai traqué les serviteurs du ténébreux dont je pouvais détecter l’odeur et je les aie tués. Pour chaque adepte ainsi tué, je faisais une nouvelle entaille sur mon épée.
Je voyageais ainsi de hameaux en bourg, de bourg en village puis finalement de villages en villes jusqu'à ce que j’entende parler des Enfants de la lumière. C’était dans la ville de Salidar, une troupe de blancs manteaux patrouillait dans la ville. J’interrogeais l’aubergiste chez qui je logeais et il m’expliqua que les Enfants étaient une organisation extrêmement puissante et respectée qui traquaient et exterminaient les amis du ténébreux.
J’ai alors compris où était mon destin. Je me suis rendu en Amandor où je me suis engagé comme éclaireur des blancs manteaux.
Durant trois mois je me suis acquitter de ma tache. Je me sentais à ma place, à cheval, traquant les amis des ténèbres. En 3mois, j’ai gravé plus d’entaille sur mon épée qu’en cinq ans de traque.
Mais il y avait une chose qui me posait problème : Mon dont de flaireur. J’étais terrifier à l’idée que mes « frères » le découvrent et pensent que j’étais touché par le ténébreux. Cela m’a posé de nombreux problèmes. Quand on abandonnait la traque d’un ami des ténèbres, faute de trace, alors que je pouvais flairer sa piste. Où encore, quand je repairais un serviteur du Shayol Ghul dans une ville et que je ne pouvais le dénoncer, fautes de preuves. Finalement, un jour, je n’en tenais plus et je pris le risque d’en parler à mon supérieur. Après lui avoir énoncé la vérité, je me voyais déjà torturé par les inquisiteurs, et, je suis sur, cette idée lui traversa la tête un moment, mais il me regarda et me déclara d’un ton paternel que ce don était un cadeau du créateur et que, grâce à cela, aucun serviteur du ténébreux ne pourra nous échapper. Le soir, il en fit l’annonce aux autres frères.
J’avais conquis une partie de leur respect, et, le soir même, je fit la tournée des tavernes de la ville, enfin débarrasser de la peur de tout raconter une fois ivre.
Le lendemain, j’ai compris que mon destin était ici, j’avais retrouvé chez les enfants de la lumière ce que j’avais perdu : La confiance et une famille. »
Le devoir est plus lourd qu'une montagne, la mort plus légère qu'une plume.
Je me nomme Brihbald Gildedhelm, je suis un Enfant de la Lumière.
Je suis originaire de Tanchico au Tarabon, mon père Brihter Gildedhelm à fait partit de la garde de la Panarche à laquelle il a voué plus sa vie qu’a sa propre famille (il est mort dernièrement lors d’une émeute) et ma mère Jaena était une simple femme de soldat qui exerçait le métier de d’herboriste. Ayant souffert de la non considération de mon père, je m’exerçais à devenir aussi fort que lui pour qu’il me remarque. J’ai grandis en ayant une éducation basique pour ce qui est de la vie de tous jours, mais aussi en autodidacte en me confrontant avec la racaille qui peuple les rue sordides de Tanchico pour le reste.
Proche de l’Amadicia, les groupe d’Enfants de la Lumière était nombreux. Sur leur passage l’ordre était rétablit, et la chasse aux Ami du Ténébreux était mené. Mon enfance fut ainsi enjolivait par la vue des tenue immaculées de justiciers sans peur traquant l’Ombre. A l’âge de 15 ans, les Blanc Manteaux sont venus recruter dans la ville cherchant de nouveaux bras. Je me suis présenté et fut accueillit par les Enfants de la Lumière. Grâce à eux, j’ai appris la discipline et la rigueur, j’ai enfin eu l’attention d’un groupe qui est devenue ma famille. A partir de ce jour je me suis voué à la Lumière et la destructions de l’Ombre.
Je vais sur mes 18 ans et cela fait 2 ans que je chasse, j’ai découvert que les Trollocs et autre engeances de l’Ombre ne sont pas que des contes, raffermissant mon ardeur au combat. Mais les récents évènements comme l’annonce de la Résurrection du Dragon, il se trouverai dans le Murandy, ma profondément marqué. Je commence à me questionner. Ai-je fait le bon choix, pris le bon chemin, les personnes que nous avons purifié étaient-elles vraiment des traîtres à Lumière ? Je pers ma foi envers le Blanc Manteau après avoir vue les massacres perpétrés par la Main de la Lumière. Si le Dragon est vraiment réincarné, alors la Grande Bataille est proche, serais-je prêt ? Je me fait peur d’avoir c’est pensées et craint que mes compagnons ne le découvre ou pire la Main de la Lumière. Je continue de servir, mais sans conviction. Que la Lumière me vienne en aide.
Apparence : 17 ans – 1m80 – 75kg – cheveux noir tombant aux épaules – les yeux vert sombres. Un air de félin dans l’action, mais pour qui apprend à le connaître dans la vie aimable et avenant. Le regard perdu vers l’horizon. D’aspect plus qu’agréable à regarder, il a la peau légèrement bronzée et les muscles bien découpés.
Je suis née il y a à 18 ans sur la table de la cuisine de la sagesse d’un village du village du Nord de Kandor où mes parents s’étaient arrêtés pour que ma mère puisse accoucher. Mes parents fuyaient Amadicia et ses persécutions ; ce pays consacré à la lumière haïssant tout ce qui touchais à la sorcellerie, le fait que ma mère s’occupe de plantes leur avait paru toucher de trop près au pouvoir des Sorcières de Tar Valon.
Ils s’aménagèrent au Nord du village, tout près de la Dévastation, espérant pouvoir y vivre tranquille. Nous y vécûmes heureux pendant 10 ans. Ce fût l’année de mes 10 ans que ma vie fut détruite. Un jour de printemps, nous fûmes attaqués par des chiens noirs. Pris pars surprise, mes parents n’eurent pas le temps de se défendre. Les chiens se précipitèrent sur mes parents avec une vitesse fulgurante et leurs ouvrirent le ventre de leurs dents acérées. J’eut la chance de me trouver dans le grenier à ce moment là, et je dû assister à ce massacre sans rien pouvoir faire. Je vit les tripes de mes parents déchiquetées et d’autres organes multiples à moitié dévorés, et ces maudites bêtes se disputant les morceaux de ma mère…Je savais que les chiens s’en prendraient à moi, mais, par une chance que je jugeais incroyable à l’époque, les loups d’une meute de la forêt voisine arrivèrent au galop et il s’engagea un terrible combats entre loups et chiens. Je contemplait avec horreur ce massacre, voyant ces amis inespérés tomber les uns après les autres. Cependant, ils finirent quand même par vaincre, bien que forts réduits en nombre.
Moi, je restait là à pleurer devant les cadavres, lorsque le meneur de la meute me parla, m’appelant par mon nom de louve: Flaque de sang sur la neige les nuits où la lune est haute et que le vent fait craquer les arbres gelés. Il me demandais si je voulais rester ou suivre la meute dans la forêt. Je décidais donc de prendre un peu de nourriture et d’autres choses essentielles et partit avec les loups survivants m’abriter dans les bois. Là, j’y vécu 6 ans de manière très précaire, me nourrissant du résultat de nos chasses et apprenant à me servir de ce don.
Aujourd’hui, j’ai 18 ans et il y a 2 ans, le contact des hommes me manquant, je décidais de quitter mon refuge pour retrouver la civilisation. C’a m’enivrais et me faisait peur, mais je m’y suis habituée, et suis bien décidée à venger la mort de mes parents, accompagné de ma meute. Engeances des Ténèbres et Blancs manteaux prenez garde à vous ! Car si les premiers ont tués mes parents, les seconds en les chassant et désirant les brûlez vite sont tout aussi coupable et j’ai une dent contre eux. Ils payeront.
Histoire :
Je m’appelle Cagalli al’Mira, j’ai grandi avec ma famille dans les Marches mais mes parents sont parmi les rares survivants originaires de la Malkier dont il me conte souvent l’histoire et celle de son souverain. Mon père et mes 2 frères sont des guerriers tandis que ma mère est d’origine paysage. Je n’ai jamais connu rien d’autres qu’un paysage désertique et qu’un climat rude me forgeant ainsi un caractère solide. Voyant jour après jour, les ravages dus aux diverses incursions Trollocs, je me suis jurée de tout faire pour aider les gens dans le besoin en leur donnant des soins. Je suis aussi une redoutable pisteuse et pars souvent seule en forêt à la recherche de mes Simples.
A l’âge de 15 ans, je suis devenue l’apprentie de ce que les femmes du Sud appellent Sagette ou Guérisseuses, ayant acquis au fil des ans, une connaissance approfondis des Simples ou Plantes grâce à un don survenue suite à un malaise, c’est Jealla, une femme d’une quarantaine d’âgé aux cheveux blancs à l’air très dure mais avec un cœur en or qui me sauva à l’âge de 12 ans et qui me forma comme apprentie pour la remplacer dans le futur. C’est là que je fis la connaissance d’Asran, un jeune seigneur de mon âge. Fin tacticien et futur maître es Armes destiné à porter une épée avec un héros. Suite à cela, nous nous revîmes à plusieurs reprises et finîmes par tombés amoureux.
A 19 ans, une Aes Sedai du nom de Jealla de l’Ajah Bleue et son Lige Kira, après avoir entendu différentes rumeurs sur une jeune fille réalisant des miracles, me rencontre lors d’une de ses expéditions à la recherche de novices pour la Tour Blanche. Détectant un grand pouvoir, elle devine que je suis une Irrégulière et elle me demande alors de la suivre à la Tour Blanche. Après une hésitation et aussitôt encouragée par Asran et ma famille, j’accepte en me jurant de revenir dans mon pays.
Deux ans après, Asran arrive à Tar Valon pour poursuivre sa formation et dans l’espoir non-dit de devenir mon lige. Aujourd’hui âgée de 24 ans, j’espère très prochainement accéder au titre d’Acceptée.
Liste des PNJ
Asran al’Mira
Agé du même âge que Cagalli, Asran est un natif du Shienar. Guerrier et tacticien doué dès son plus jeune âge, tous ses maîtres voient déjà en lui, un jeune homme portant une épée avec un héron. Il doit la vie à Cagalli qui l’a sauvé de blessures mortelles dus à une bataille contre des Trollocs dans la Grande Dévastation. Récalcitrant au départ, il ne pourra résister à la détermination de cette jeune fille.
Il ira même à Tour Valon dans le but de se perfectionner en devenant Lige tout en la gardant dans l’ombre. Il est près à sacrifier sa vie pour elle sans hésiter.
Depuis tout petit, j’ai toujours vécu à la ferme. C’était une belle et grande ferme que la famille possédait depuis quelques générations déjà. Tout autour, il y avait des bâtiments plus ou moins grands. Nous nous situions dans les régions au sud des Marches. Nous étions assez isolés et ça nous convenait très bien. Aucun problème, ni avec les monstres au Nord des Marches, ni avec les humains. Tout le monde avait une tâche dans l’organisation et s’en acquittait sans rechigner. Avec les tantes, les oncles et les anciens, nous formions une communauté heureuse. Et tout cela dura de nombreuses années sans soucis, d’aucune sorte. Puis j’ai pris pour femme, la jolie Rosy. Nous nous étions rencontrés lors d’une fête au village le plus proche. Les fêtes étaient l’une des rares occasions ou nous pouvions rencontrés nos « voisins », et Rosy et moi ça a été le coup de foudre. Elle est venue habitée avec moi un an plus tard. Et il ne nous fallu pas longtemps avant de concevoir une jolie petite fille. Nous avons choisie de l’appeler Ménalie, qui était le prénom de la grand-mère, de Rosy. Et la Roue continua à tourner comme elle l’avait toujours fait, en nous laissant à l’écart des affaires du grand monde.
Mais la quiétude ne pouvait pas durer. Un été particulièrement chaud, un incendie à ravager nos terres. C’était la Nature, personne n’y pouvait rien. Il ne restait quasiment rien de nos habitations. La plupart des gens de ma famille et de notre communauté (qui s’était bien agrandie depuis toutes ces années) décidèrent de rester et de tout reconstruire. J’aurai fait certainement de-même, mais Rosy pensait qu’on pouvait en profiter pour rejoindre sa famille qui lui manquait. Ces-derniers avaient déménagé du village natal de Rosy pour aller dans une ville plus grande. Le père de Rosy s’y était vu proposé une place de forgeron. C’est ainsi que Rosy et moi, et Ménalie qui avait maintenant 14 ans, partîmes pour Denhuir. J’avais du mal à m’habituer à la vie citadine mais Rosy et Ménalie étaient toutes deux employées chez un tisserand et y étaient heureuses.
Un soir, alors que je rentrais d’une journée passé en forêt, je trouvais Rosy et Ménalie en train de prendre le thé avec une dame que je n’avais jamais vu auparavant. Rosy et Ménalie avaient l’air tendues. Cette dame était en fait une Aes Sedai, elle avait découvert un potentiel chez Ménalie et celle-ci devait la suivre à la Tour Blanche pour y suivre une formation. Alors Ménalie partie. Nous ne pouvions pas nous opposés à la volonté d’une Aes Sedai et sans formation Ménalie risquait de ne pas survivre à son pouvoir. Rosy ne se remit jamais de se départ. J’avais beau lui expliquer et la rassurer sur l’avenir de notre fille unique ça n’y changeait rien.
Jusqu’au jour où Rosy s’en alla à son tour. Je suis rentré un soir et je n’ai trouvé d’elle qu’un seul mot, disant qu’elle allait ramener notre fille. Je partît à sa recherche mais elle avait toujours un temps d’avance sur moi. Et un jour je l’ai enfin rattrapé. C’était dans une petite ville fluviale à mi-chemin de Tar Valon. On l’avait retrouvée le matin même, morte dans une ruelle près du port. La cause est encore, à ce jour, inconnue. Encore une fois le destion s’abattait su r notre famille. Je décidai alors de laisser ma fille aux bons soins des Aes Sedai, elles la protégerai mieux que moi de toute façon, et je partît. C’était un voyage sans but ni destination. J’allai par plaines et forêts sans jamais m’arrêter. Je vivais des produits de la Nature et depuis lors j’erre toujours…
Multie pourvoyeuse de vents. Damane rétive et rebelle
Mon nom est Seheine. Je suis née dans le clan Catelar, il y a de cela 17 ans. J’ai grandi comme tous les enfants de l’Athaan Miere, sur les bateaux en faisant mon apprentissage de mousse. Ma mère était d’un rang assez peu élevé sur le skimmer où nous vivions. Je n’ai jamais connu mon père. Ma mère ne m’en parlait qu’avec réticence mais de ce que j’ai réussi à lui soutirer et des conversations que j’ai surprises à bord, j’ai cru comprendre qu’il état étranger, d’un de ces pays où nous faisions régulièrement relâche. D’après les traits de visage des étrangers et les miens, j’ai déduit qu’il était sans doute de la côte est d’Arad Doman ou du Tarabon. Ma mère est morte alors que j’avais dix ans et j’ai grandi seule sur le vaisseau, travaillant comme mousse.
Dès mon enfance je me suis montrée travailleuse, exécutant tout le travail qu’on demande aux jeunes mousses sans rechigner. De par ma position particulière, sans famille et recueillie par le navire, je me sentais une obligation d’accomplir plus de travail que les autres en remerciement et en compensation de mon hébergement. Mon travail et mon désir de réussir m’ont fait remarquer de l’équipage qui apprécie cette volonté. Petit à petit, on m’a confié des devoirs plus difficiles, des tâches plus ardues.
Lorsque j’ai atteint l’âge de 14 ans, la pourvoyeuse de vents a commencé à me regarder d’un air étrange, à m’observer du coin de l’œil. Enfin au bout de deux jours à m’observer et me jauger du regard, elle s’est levée et m’a demandé de la suivre dans sa cabine. Elle s’est installée sur son siège et m’a regardée silencieusement pendant quelques minutes effroyables –qu’est ce que j’avais fait ?-. Enfin elle a pris la parole « A partir de demain tu ne sera plus mousse. » Mon sang s’est figé dans mes veines durant quelques secondes. « Tu sera mon apprentie et tu deviendra une Pourvoyeuse de vent. Tu as la capacité de canaliser le Pouvoir Unique en toi, ce qui fait de toi une Pourvoyeuse de vents. Mais ne le révéle à personne ».
Depuis ce moment, durant deux ans j’ai poursuivi mon apprentissage, devenant de plus forte chaque jour. Aujourd’hui, nous rentrons de Mayenne où nous avons vendu des porcelaines fabriquées par l’Amanyar et rentrons à Tremalking pour réparer le Vent-d’Ouest qui a récolté quelques avaries lors d’une tempête et nous recharger en cargaison. Les côtes sont en vues mais la Maîtresse des Voiles est inquiète. Depuis deux jours d’étranges oiseaux nous ont croisés et l’île est maintenant entourée de vaisseaux qui ne sont pas les nôtres, autant qu’il me semble à cette distance… Que sont ils ?
Kin shaa a été élevée selon la voie de la feuille par son père adoptif. Elle a vécu de façon insouciante au milieu de chant et de danse, tout en manifestant une grande prédilection pour soigner les gens et surtout les animaux.
Malheureusement sa caravane a été attaquée par une bande de trollocs qui ont déferlé un soir sans avertissement. Femmes, enfants, tous ont été massacrés. Son père et son copain/amant ont été tués sous ses yeux avec leur meilleur chien. Elle en a réchappé mais ne garde aucun souvenir. Elle a tout refoulé.
Depuis, elle a refabriqué un chariot avec les restes et malgré le choc et l'affaiblissement, elle a réuni et soigné les quelques animaux qu'elle a pu retrouvés. Elle a gardé un objet appartenant à chacun des membres de sa caravanes tués pour se les rappeler puis a repris le chemin une fois rétablie.
Triste et traumatisée, elle se pose des tas de questions. Si elle ne peux renier la voie de la feuille, elle pense à trouver le chant de manière plus "offensive" ne s'arrêtant jamais avant de l'avoir trouver.
Outre Sama, l'unique cheval de son chariot, elle est accompagné de Binette, vieux chien agé d'une quinzaine d'année, en syncope lors de l'attaque, ce qui l'a sauvé. Sourd et presque aveugle, il reste dans le chariot. Le deuxième rescapé, Valmar, est un corniaud un peu plus actif. Enfin, depuis quelques jours elle a recueilli un louveteau mourrant. Elle s'est mis en tête de le guérir et de lui apprendre à être pacifique, preuve que l'action des Tuatha'an marque le monde.
Elle recherche d'autres Tuatha'an, parce que danser seule au son de Binette, qui hurle à la mort des qu'il essaye de sentir quelque chose, c'est glauque. Elle a besoin de son peuple pour retrouver le gout de vivre et pour commencer plus activement sa recherche du chant
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Mon nom est Tristan Tallan. Je suis natif d'Amadicia. Je ne connais pas la date précise de mon jour de naissance. je pense avoir entre dix-sept et dix-neuf ans. Ma mère ne m'a jamais révélé le nom de mon père mais je pense que la bague que je porte au majeur de ma main droite lui appartenait. Il doit être mort... comme l'est ma mère, Douriane. J'avais quatre ou cinq ans lorsque des brigands ont investi le hameau où nous vivions, ma mère et moi. Elle a eu le temps de me cacher mais j'ai assité à tout ce qu'ils lui ont fait subir. Depuis je n'ai pas prononcé un seul mot. Quelques jours plus tard, un vieil homme est venu au village. Il avait entendu parler du massacre et venait voir si sa fille avait survécu. Il n' a trouvé que son petit-fils, prostré, à demi mort, près du cadavre de celle-ci.
Mon grand-père s'est donc chargé de mon entretien et de mon éducation. Il n'était pas riche mais c'était un ancien guerrier. Il m'a enseigné l'art de l'épée. Il m'a dit une fois que j'étais aussi bon que mon père mais il a refusé ensuite de m'en dire plus sur lui, sinon qu'il était mort. Un de ses amis, musicien, m'a appris à jouer de la flûte. "La musique est un langage souvent plus expressif que les mots" m'a t-il dit.
Mon grand-père a suivi la loi commune aux humains et a rejoint sa fille dans la tombe. je me suis retrouvé seul voici quelques mois. J'ai quitté la petite maison où nous vivions tous deux dans les faubourgs de Tallan et comme je n'avais pas de nom, j'ai adopté celui de la cité. J'ai vendu nos quelques biens pour m'acheter un bon cheval et avoir suffisamment d'argent pour une année, sans être gourmand. Je n'ai gardé que mon épée et celle de mon grand-père. J'ai quitté l'Amadicia pour voyager.