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BackGround des personnages du RolePlay
(Sujet créé par Elise l 09/09/04 à 14:07)
non favori


Ici on regroupe les BackGrounds (BG), sans discussion, juste du récit.

Pour les commentaires, c'est

ICI


MISE AU POINT POUR LES BG

Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com


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Ellishanor
30/11/2006 20:01
MULTI

Ellishanor, 19 ans: Je suis native d'un petit village d'Andor ou ma mère, ancienne femme "légère" du village avait une réputation spéciale auprès des villageois et des clients de l'auberge. Elle s'est ensuite rangée auprès d'un honorable marchand en oubliant tout ce qui faisait partie de son ancienne vie, ma soeur et moi comprise. Objet de mépris de la part des villageois, j'ai très tôt appris à me battre et à me venger en délestant les gens de leurs biens et cela me sert bien depuis que notre mère nous a virées du village. Ma soeur et moi avons pris des chemins différents et je n'ai pas plus de nouvelles d'elle que de ma charmante mère. Ne sachant pas trop ou aller, j'ai décidé de retrouver le père qui nous avait abandonnés, responsable pour moi du sort de ma mère. Selon ses dire, c'était "un crétin qui se pavanait avec une épée avec un oiseau dessiné dessus. Ridicule." Je n'avais même jamais pensé à lui demander son nom si bien qu'à part un pendentif, je n'ai pas d'indice.
J'erre donc par ci par la, sans trop de but que de voler les gens au hasard. C'est une méthode toute personnelle pour classer les gens que je rencontre, entre aveugles qui ne remarquent rien et autres un peu plus fréquentables. Je n'aime pas beaucoup la gente masculine (gros lourds qui paradent avec des épées, gros lourds clients radins de filles d'auberges, gros lourds marchands...) et je n'ai confiance en pratiquement personne. Pourtant, si je voie quelqu'un que j'estime dans la panade, je suis prète à l'aider, rien de mieux à faire en vérité.
penaguila
08/12/2006 21:23
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)

-Qui suis-je ?
En voilà une question, manant. Qui ne connaît pas le seigneur Penaguila ? Maître de Keraguil. Sachez, jeune cerf, que je suis connu du Tarabon au Cairhien pour mes conquêtes féminines. Il faut dire que la nature à été généreuse avec moi en me confèrant ce charme, cette prestance, ce magnétisme sur les femmes, que certains apparentent presque à de la magie. Les sots !
J’ai grandi dans une famille aisée d’Andor, une famille dans les faveurs de la reine. J’ai d’ailleurs été envoyé à la cour dès mon plus jeune age pour y recevoir mon éducation. Je n’ai jamais manqué de rien. Ayant été initié aux armes avec les enfants princiers, j’ai longtemps cru ne pas avoir de talents dans se domaine. Par la suite, je me suis rendu compte que le fait de m’entraîner avec le prince lui-même, oui monsieur, y était pour beaucoup.
En effet, mes rapports avec certaines femmes m’ont valut de devoir croiser le fer un nombre relativement important de fois. Je dois reconnaître sans faire usage de vantardise, que j’ai rarement été malmené dans un duel. Je ne prétends pas être un guerrier, je ne connais rien de la guerre, si se n’est les figurines avec lesquels je jouais étant enfant, mais en combat singulier je suis largement capable de tirer mon épingle du jeu.
Enfin vous l’aurez compris, une vie rêvée, jusqu’au jour, (oui il y en a toujours un, personne n’y échappe), où les premiers maux de tête firent leurs apparitions. Je ne fis dans un premier temps que très peu de cas de ce mal de tête, mais cela allait en s’accentuant, jusqu'à ce que j’entende des voix. Enfin, non, pas des voix plutôt des impressions, des sentiments, de manière très prononcée.
Je me crus malade et pris quelques jours de repos dans mes appartements. Le mal ne passât pas, au contraire il s’accentuât encore un peu plus ; ce fut comme un appel dans mon esprit, un appel m’ordonnant de partir, de rejoindre des proches, ma familles, mes frères. Je n’ai pas de frère, mes plus proches parents sont près de moi au quotidien. Je ne comprenais pas se qui m’arrivait.
Je pris ma décision, j’allais partir, seul, à la recherche de mon mal. Je fis l’annonce de mon départ à la cour. Le jeu des maisons le veut, tous les hommes mariés loin de leur femme engagèrent des mercenaires pour s’assurer que ce ne serait pas leurs femmes que je m’en irais rejoindre. Les autres firent des hypothèses quand à qu’elle courtisane me suivrait. Toujours est il que je partis avec comme seul baguage, mon épée et une bourse largement garnie. Je ne pris pas mon cheval, je suis un cavalier passable mais je n’aime pas particulièrement les chevaux et je n’étais pas pressé.
Après seulement deux jours de marche, alors que j’entrais dans une forêt, ma tête me fit mal. « Aide-moi » « cours » j’entendais ses phrases émanant d’une autre personne. Je percevais également son état d’esprit, il était paniqué, il sentait la fin arriver mais il gardait l’espoir et sa fierté. J’eus fugitivement de l’admiration pour cet homme, il était tellement fier et en accord avec lui même. Je courus, tout en courant je me rendis compte que je savais que je courrais vers lui.
Je débouchai dans une clairière, où trois hommes à cheval encadraient un loup qui semblait être épuisé et avoir beaucoup courut. Se qui me sidérât c’est qu’il me regardait avec l’air de me connaître et d’ailleurs moi aussi je le connaissais, « aide-moi ». C’est a se moment que je compris.
« Bien le bonsoir, mes seigneurs puis-je savoir pourquoi vous donnez la chasse à mon chien ? »
Ce n’était effectivement pas très crédible à la vue de cette bête de près d’un mètre de haut avec des crocs de la taille de petits poignards et des yeux luisants jaune-or.
« De quoi nous parlez vous voilà bien trois heures que nous pourchassons cette bête au travers la forêt » me répondit un des hommes. Alors que celui le plus éloigné de moi lançait sa pique en direction du loup. Le loup qui lui tournait le dos ne pouvait pas le voir. Je criais, pas à haute voix mais dans ma tête et c’est alors que quelques chose d’extraordinaire se passât, le loup m’entendit. Je le vis dans ses yeux, il comprit et fit un bon sur le coté. Je déguainai et nous nous mîmes a danser le loup et moi. Je dis danser car j’ai entendu dire que certaines personnes appellent leurs combats, des danses. Dans ce cas de figure c’était une danse en duo, certains disent que quand deux frères se battent ensemble ils entrent en symbiose, ce fut pareil, le loup et moi nous dansions dans une harmonie parfaite. Ce fut une tornade pour nos adversaires, aucun n’eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait.
C’est ainsi que j’appris que j’étais « un frère loup ».
Celui-ci me dit s’appeler Nuit.
Llewella
10/12/2006 13:24
Multic

Je suis une Perdue. Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas choisi, même si je me dis que tout ce qui fait ma vie n’est pas arrivé entièrement par ma faute. Mes parents sont ceux que vous appelez avec mépris des Rétameurs. J’ai des souvenirs du mépris des villageois à notre encontre et de la peine que j’éprouvais alors, sans comprendre. Déjà je me posais plus de questions que la plupart de mes insouciantes amies.
Un jour, mon frère et moi sommes partis cueillir des baies dans la forêt où notre caravane s’était arrêtée. Nous avons du trop nous éloigner car nous nous sommes perdus. C’est là qu’un chien errant m’a semblé débouler de nulle part, nous menaçant en aboyant. Mon tuatha’an de frère s’est mis devant moi, les mains ouvertes, dans le but de s’offrir au chien pour me protéger. Le chien s’est jeter à sa gorge. Je sais que, selon la voie de la feuille, j’aurais du fuir. Sans réfléchir, j’ai mis la main sur un gros bout de bois et j’ai commencé à frapper la bête. D’abord sans conviction, puis, effrayée par les cris de l’animal, de plus en plus fort. La bête s’est retrouvée morte, et moi couverte de sang, sous le regard horrifié de mon frère. Je devinais sans mal ses pensées. Mieux vaut être tué que de se servir d’une arme. Dans mes mains, le bâton ensanglanté reflétait toute l’horreur de cette transgression. Mon frère en parla au Madhi et à mes parents et j’eus droit à des leçons et de beaux discours teintés de mots de réconfort. Mais pour mon frère, j’avais empêché le sort de le faire mourir en bon tuatha’an, j’avais tué, je n’étais donc plus sa sœur. Quelque chose se brisa en moi cette année là, l’année de mes onze ans. Ils oublièrent vite cette aventure, tous préoccupés par le Chant, mais moi, je ne pus jamais oublié se sentiment de pestiféré qui m’avait envahi ce jour là. J’étais une mauvaise tuatha’anne et je grandis en mauvaise tuatha’anne.
Quand j’ai eu seize ans, mon frère s’est marié et est très vite devenu père. Mes parents et moi sommes allés dans sa roulotte, il tenait alors sa petite fille dans ses bras avec un sourire radieux. Je ne l’avais jamais vu si heureux. C’est la que j’ai compris que j’avais fait quelque chose de bien en lui sauvant la vie. Leela n’existerait pas et n’aspirerait pas la vie à belles dents. Ma poitrine fut libérée d’un poids pesant depuis trop longtemps. J’ai senti que ma caravane avait tort, et que je n’hésiterai pas à tuer une seconde fois pour protéger ceux que j’aime. Je quittais la caravane le lendemain, devenant pour ma famille et mes amis une Perdue. Une perdue… Qui erre depuis, de villages en villages, à la recherche d’une certaine sérénité. De mon éducation tuatha’anne, je retiens l’envie de sauver les autres, pas en recherchant un hypothétique chant, mais en agissant concrètement.
Je suis un bon artisan, ce qui me permet de gagner ma vie malgré la méfiance des villageois, mais pas de me sentir à l’aise au point de m’installer. Je me sens mieux avec les rares frères loups ou les autres errants que j’ai rencontré au hasard de mes pérégrinations. Les rumeurs de guerre et de dragon réincarné que j’ai glané dans les villages me disent que je dois prendre part activement à la lutte contre le ténébreux afin que le monde soit sauvé. Ainsi je gagnerais le droit de me poser, de revoir ma famille et de vivre ma vie.
Alback Zalbari
21/12/2006 13:26
Multi
http://www.pierre-de-tear.com/~blacktower/alback.php[text]Peu importe la folie si c'est pour enterrer l'Ombre

Background Alback Zalbari

Alback est né en Amadicia. Fils unique d’un couple de nobles provinciaux, il eu malgré tout la chance de faire son éducation au château à la cour du roi.
Malheureusement doté d’un physique plutôt ingrat, il réussit néanmoins à devenir la coqueluche de ses tuteurs et la mascotte des courtisans grâce à ses capacités intellectuelles et son charisme. Dès son adolescence il se fit un cercle d’amis très influents et acquis à l’âge de 19 ans autant de pouvoir qu’un aussi jeune homme pouvait en obtenir. Il devint même un des plus jeune conseillers du roi.
Les activités physiques ne l’ont jamais vraiment attiré mais il cultivait tout de même aussi bien le corps que l’esprit. C’était d’ailleurs un excellent cavalier et peu de gens pouvaient lui tenir tête quand il était armé de sa rapière et de sa dague.
Cependant son ascension vers les sommets connu un triste arrêt. Il était de notoriété publique qu’Alback avait toujours fait preuve de chance. Mais lorsqu’il fut miraculeusement sauvé d’une chute de cheval c’en était trop pour les Blancs Manteaux qui commencèrent à le traiter d’Ami du Ténébreux. C’est au même moment qu’Alback compris que son don allait beaucoup plus loin qu’une simple chance : il avait le pouvoir de canaliser ! Depuis lors il disparu sans laisser de traces. Il choisit l’exil par peur de son pouvoir et on entendit plus parler de lui en Amadicia.
Iarl Ewing
23/12/2006 15:37
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.

Bien que le titre de Iarl (Comte dans l’ancienne langue) ait indubitablement été porté par ce jeune gradé des enfants de la lumière, on ignore son vrai prénom.
Selon les informations que nous avons pu rassembler, il fut un le fils d’un petit comte possédant quelques terres en Tear.
Voilà son histoire tel qu’il nous l’a conté :


Je suis né dans la modeste villa de mon père. Ma mère est morte en me mettant au monde. Malgré cela, j’ai vécu une existence paisible durant toute mon enfance, mon père ayant rapidement surmonter son chagrin. J’étais très proche de mon père. Je n’étais pas l’aîné, j’avais une grande sœur, mais étant le premier enfant mâle de ma famille, c’est moi qui aurais du hériter des terres de mon père.
Mais la roue en a décidé autrement.
J’avais treize printemps quand mon père s’est découvert le don de canaliser. A l’époque, je ne comprenais pas encore tout ce que cela impliquait mais ma sœur était terrifiée. Mon père m’a fait jurer de ne rien dire à personne.
Mais petit à petit, l’état de mon géniteur s’est aggravé. Il lui arrivait de plus en plus souvent de parler tout seul et, souvent le soir, de rire à haute voix d’un rire puissant et dément. Il lui arrivait aussi d’appeler ma sœur par le nom de ma mère.
Mais dans ses rares moments de lucidité, il nous faisait jurer de ne rien dire, de garder le secret.
Petit à petit, ma sœur et moi avons du apprendre à gérer les terres, à mentir pour que personne ne se rende compte de rien et à supporter les crises de folies de plus en plus fréquentes de mon géniteur.
Jusqu’au jour où, je venais d’avoir 17 ans, ma sœur 19, des femmes en rouges sont venus pour mon père. Des Aes Sedai. Elles ont demandé à mon père de l’accompagner afin qu’elles mettent fin à ses souffrances mais il à refuser. Elles ont tenté de l’emmener de force mais mon père s’est débattu. Il était assez fort pour se dégager mais pas pour les vaincre. J’ai assisté à l’étrange combat de ma cachette, trop terrifier pour oser intervenir, jusqu’au moment où, visiblement comprenant que le combat était perdu d’avance, mon père s’est suicidé à l’aide du saidin. Incapable de discerner les flux du pouvoir, je crus que les Aes Sedai l’avaient éliminé.
Sortant de ma cachette discrètement, je suis parvenu à m’enfuir dans les bois proches avec mon cheval.
A 17 ans, je venais d’assister à la mort de mon père.
Ne sachant où aller, je me suis rendu à ma « cachette » connu seulement de ma sœur et moi afin d’attendre ma frangine.
Elle était déjà là bas.
Je me souviens m’être jeter dans ses bras en pleurant, bredouillant l’histoire de meurtre de mon père entre des crises de larmes.
Mais je me souviens surtout de sa voie assurée, du moins en apparence, de son ton décidé lorsqu’elle m’a appris qu’elle avait rencontré ces Aes sedai en ville et qu’elle avait trahi son serment en dénoncent mon père, qu’elle avait eu peur qu’il ne devienne fou et détruise toute la maison et ses alentours, qu’elle avait guidé ces Aes sedai jusqu’ici…
Et pire que tout, elle me révéla d’un ton excité que l’une des femmes en rouge l’avait testée et qu’elle avait reconnu en ma sœur une femme capable de canaliser qui avait le potentiel pour devenir une Aes Sedai très puissante et qu’elle avait l’intention de partir à la tour blanche afin d’être formée ! Et elle eut même l’audace de me proposer de l’accompagner afin de devenir lige !
J’en restais bouche bée. Je refusais d’y croire. Le monde s’effondrait autour de moi, toutes mes certitudes envolées. Mon père mort, tué par les Aes Sedai. Ma sœur qui avait dénoncé mon père volontairement et qui désirait plus que tout devenir l’une de ces sorcières…
S’en était trop. En moi, la stupeur fis place à la rage et je frappai ma sœur si fort qu’elle en est tombée par terre.
Je me souviens de l’avoir insultée de sorcière, de traînée et de parricide avant de monter sur mon cheval et de m’enfuir.
Je me suis rendu en Amadicia, chez l’un de mes oncles. Peut désireux de m’accueillir, il fut soulagé quand je lui appris que je désirais entrer chez les Enfants. Il me paya même mes cours à l’école militaire.

Au cours de mes « études », j’appris par mon oncle que mes terres étaient désormais bien de la tour blanche et que les Aes Sedai y faisaient halte de temps en temps.
J’ai également reçu une lettre de ma sœur. Une très belle lettre, pleine d’amour et vide de tout reproche, me demandant de lui pardonner et me promettant de récupérer mes terres.
Je l’ai lue en travers et l’ais renvoyé avec écrit dessus : « Je n’ai plus de sœur, vous avez tué ma famille et voler mes terres et je n’aurais de répit que lorsque justice seras faite ! »

Aujourd’hui j’ai achevé ma formation et je suis entré chez les enfants. Car ce sont les seuls qui luttent contre les Aes Sedai à visage ouvert. Peut m’importent leurs moyens et leur but, c’est la vengeance que je recherche.
Elendil
24/12/2006 10:35
Si vanwa na ,Romello vanwa, Valimar!

Elendil, 20ans:je suis né a Caemlyn, dans une des Maisons les plus riches. Je fus nommé Hérunumen par mes parents. Mais la vie oisive de noble ne me plaisait pas; aussi, à chaque fois que je le pouvais, je me sauvais de la maison familiale et allais jouer dehors, avec les fils de paysans. Devenu plus grand, je dus apprendre à me défendre contre les malandris, présent partout dans les rues. Mes premières leçons de combat me furent donné par un ami paysan, qui maitrisait parfaitement le combat au baton d'escrime. Mais ça ne me suffisait pas.
Aussi, lorsque lors d'un combat dans une auberge, où je dus défendre ma vie, la Garde Rouge entra pour calmer e jeu, je leur demandai de m'apprendre le maniement de l'épée. Mon nom m'aida, mais je crois que c'est surtout le fait que, seul avec mon baton contre deux malandrins bien charpenté que j'ai réussi a terrasser, qui me fit entrer dans la cour d'entrainement. J'y passais deux ans; c'est alors qu'un evenement changea ma vie. Un jour que je m'entrainait avec d'autres gardes, une aes Sedai vint rendre visite à la reine, accompagné de son lige. Beaucoup de vétérans connaissaient ces deux là, et le lige vint souvent s'entrainer avec eux. Son art me plut tout de suite, et je revais bientot de le maitriser aussi bien que lui: L'Hirondelle-prend-son-vol, La-Lune-sur-l'eau, tout ces noms de mouvement me plaisait. Je fus déçu lorsqu'il partit.
Cependant, deux semaines après son départ, je prit ma décision: j'irais m'entrainer a la Tour Blanche, et deviendrais lige. Cette décision ne plut pas a mes parents; ils me renièrent, et je dus partir de chez moi, non sans avoir pris une somme d'argent assez conséquente.
C'est ainsi que je devins Elendil de Nulle Part, et que je me mit en route vers Tar Valon, et vers le destin que je m'était choisi.
Tetsu
29/12/2006 19:59
multiplement insupportable

Je m’appelle Tetsunoke mais on m’appelle en général Tetsu. J’ai dix-sept ans. Mes parents appartenaient au Sang et notre famille est ancienne même si elle est peu puissante. Mes ancêtres accompagnaient Luthair Pandreag quand il est venu sur ces terres. Depuis nous avons toujours servi le Trône des neuf Lunes. Nous sommes des guerriers, des soldats au service de l’Impératrice, puisse-t’elle vivre éternellement. Nous étions trois enfants : Tatsunoke mon aîné de dix ans, Hinamori, ma soeur, cinq ans plus jeune, et moi le petit dernier. Tous nous avons servi l’Impératrice. Mon père était officier dans l’armée avant d’épouser ma mère. Mon frère était soldat et ma soeur est une sul’dam très douée
J’ai toujours rêvé d’une vie de guerrier. Je me souviens qu’un soir, je devais avoir quatre ans, je me suis glissé dans la salle d’armes. J’ai pris une des anciennes épées fixées au mur. Une arme étrange, très courte par rapport aux autres et sans garde. Elle faisait la paire avec une autre plus longue. Les deux lames étaient d’un acier presque noir avec la lame marquée d’un héron. J’ai commencé à m'entraîner avec. Mon frère ainé, Tatsu, m’a trouvé endormi à coté de cette lame, à l’aube. Il m’a réveillé et a commencé à me former. C’est ainsi que très jeune, j’ai pris l’épée et j’ai commencer à apprendre. A douze ans, je pouvais affronter un adversaire expérimenté, à quinze ans; plusieurs. Mon rêve est de recevoir une épée marquée du héron ou plutôt deux, celles que j’avais choisies si jeune. Je porte deux lames proches au combat mais sans marques et nul ne peut me vaincre. Toute ma jeunesse, j’ai fait la fierté de mon maître d’armes et le désespoir de mon précepteur. Je suis incapable de réciter un poème ou de faire la comptabilité du domaine mais je suis incollable sur toute l’histoire militaire du Seanchan. Les pères du voisinage me maudissaient car j'entraînai leurs fils dans des équipées parfois dangereuses et leurs filles dans des aventures ... Mais un homme d’honneur ne mentionne pas le temps qu’il passe dans la chambre d’une dame. Les servantes et les filles légères connaissaient bien notre petite bande. Nous étions tous amoureux d’elles le soir, les oubliant au matin. Je menais une vie de rêve.

Tout à basculé l’année dernière.

Mon frère ainé, Tatsu était la fierté et l’honneur de notre famille. Combattant émérite et homme irréprochable, il avait été promu officier à vingt ans et sa carrière aurait dû le mener aux plus hauts rangs de l’armée. Mais je ne me souciais guère de tout cela. Il avait pris une permission pour mon anniversaire et je me réjouissais de le revoir. Un soir, j’étais dans la demeure familiale, réfléchissant à mes projets pour la soirée quand j’ai entendu une dispute entre mon père et mon frère. Je me suis caché derrière un rideau pour écouter. Ils se disputaient sur l'opportunité de commencer le Corenne maintenant ou d'attendre encore quelques années. Finalement, énervé, Tatsu a voulu faire un tour à cheval pour se calmer. Mais il a fait une chute mortelle. On ne l'a retrouvé que le lendemain. Mon père est mort le lendemain des funérailles dans son sommeil.

J’ai rejoint les rangs de l’armée, avec une dispense pour mon jeune âge grâce à mon talent. Je suis le meilleur combattant de mon unité et aussi le plus réprimandé. Le protocole et la hiérarchie ne sont que des problèmes. Ils ne font que nous ralentir dans les combats. Qui est le plus à même de décider de ce qu’il faut faire ? Celui qui combat en première ligne ? ou un planqué de l’arrière ? Et puis est-ce ma faute si je suis si souvent défié en duel ? Ou si je me retrouve mêlé à des bagarres dans des tavernes ?
Depuis que je suis soldat, j’entends toujours parler du Corenne. Ma joie a été si grande quand mon unité a été choisi. Même si avec mon dossier disciplinaire, j'aurai dû ne pas en faire partie, ces stupides histoires de duels et de rixes, mais mon talent à l’épée m’a permis de partir quand même. Le Commandant Tarlic ne semble pas trop mal comme officier et maintenant que tout commence vraiment, je vais pouvoir montrer ce que je vaux vraiment ...
Zarachiel
06/01/2007 15:22
Archer aiel confirmé

Ma vie fu rythmée par les raids et les chasses. Mon arme de prédilection étant l'arc, j'ai développé ce talent, delaissant quelque peu trop les lances au gout de mes frères et soeurs. J'ai très vite appris à aimer la nature et à la respecter au plus haut point.

Depuis l'enfance, comme tous les aiels, j'ai été instruit dans le ji'e'toh et la haine des habitant Caihiriens des terres humides briseurs de serments. Mon père, considérer comme étant un valeureux guerrier parmis les aïels s'était mariés à ma mère, une ancienne vierge de la lance lance; ce qui m'a vallu, dès mon plus jeune âge, d'être instruit avec une grande sévérité à l'art gracieux de la guerre.

Ma plus grande espérance est de voir le jour de l'avenement du Car'a'carn, celui qui sera le facteur de réalisation des prophéties et de la destruction de l'ombre.
Alors, lorsque Arhym, nouvellement chef de mon clan : les Shaarads, a appellé aux volontaires pour partir a la recherche du Car'acarn, j'ai été parmis les premiers à s'avancer.
Haakon Dunbarn
15/01/2007 19:09
La patience pour souffrir l'errance
Multi

Je suis né il y a 27 ans à Maradon, où j'ai grandi au milieu des copeaux de bois de l'atelier de mon père... un véritable artiste. Grâce à son talent, transmis sur quatre générations, ma famille n'a jamais manqué de rien. Mais le fait de côtoyer la Dévastation de si près ne pouvait me laisser en paix. Ce tracas permanent, ce sentiment d'impuissance face à un ennemi fait de peurs enfantines, presque iréelles, provoqua en moi, et cela très jeune, l'envie d'affronter ce mal de manière concrète. Mes parents avaient toujours essayé de nous préserver de cette crainte permanente, mon frère et moi. Ils étaient en quelque sorte différents des gens de la région: simples artisans, ils semblaient vouloir se couper du "monde des Marches". Mon père n'avait jamais tenu une épée de sa vie, chose incroyable par ici.
A mes dix ans, j'ai commencé à travailler en livrant les oeuvres de mon père aux quatre coins de Maradon, et c'est là que j'ai vraiment compris toute l'ampleur de la situation dans laquelle j'avais toujours vécu. D'échoppes en riches maisons, j'entendais ce qu'il se passait au dehors de l'atelier de mon père... Peu de temps plus tard, j'avais pris ma décision: celle de me battre.
A quinze ans, je fis part de ma décision à ma famille; inutile de m'attarder sur leur réaction. Ils n'ont pas compris, tout simplement. Moi non plus, en un sens. Je devais le faire, ma réflexion s'arrêtait là.
Douze années plus tard, après avoir appris à me battre et à monter, après tant de temps à garder les frontières contre les attaques perpétuelles... Je suis fatigué. Mais déterminé.
Enfoncer des lames dans les ventres n'a jamais fait que faire reculer le problème. Je me sens aussi impuissant que lorsque j'étais livreur... Je dois faire quelque chose d'utile. Parti seul sur les routes depuis plusieurs mois, je fais profil bas. J'écoute, je ne pose pas de questions. J'ai entendu. Lugard. Le Dragon. C'est ce que je voulais savoir.

Constitution : 6
Agilité : 7
Force : 5
Réflexes : 6
Intuition : 7
Perception : 8


D'un naturel très calme, j'ai l'air froid et solitaire. Mais au fond, ma seule faiblesse est de trop croire en la bonté humaine. Ce qui ne m'empêche pas d'être méfiant.

Armes :
Epée 2
Lance -2
Poignard 2
Arc 1
Combat à mains nues : 2

Haakon Dunbarn
17/01/2007 17:07
La patience pour souffrir l'errance
Multi

Pardon, en fait j'ai envoyé un MP au conseil, je pensais que ça revenait au même, non? Je suis Shen an Calhar, donc si quelqu'un pouvait m'ajouter dans la liste...
Elora
18/01/2007 19:50


*Kendra Sedai*
Kendra est plutot petite et menue. Quelques fils argentés parsèment ses boucles auburn. Ses yeux marrons prennent différentes teintes selon son humeur.

Elle n'est pas tres puissante en ce qui concerne le Pouvoir, mais elle a compensé cette faiblesse en amassant le plus de connaissances possibles. Néanmoins son domaine de prédilection reste l'Ere des Légendes, des connaissances perdues jusqu'au Réprouvés en passant par l'Ancienne Langue.

Jenna
24/01/2007 13:50
Sagette Aielénée
Multy Noemy

Jenna,

Ma vie n’a aucun intérêt d’être racontée tellement mon histoire est simple et banale. J’ai vécu avec mes parents, cultivateurs, avant d’étudier à contrôler le Pouvoir Unique, un don qui s’était réveillé en moi bien tard.

Ma vie est devenue plus mouvementée lorsque, le lendemain de mon passage à Rhuidean, le jeune chef e Clan Arhym, ainsi que ces compagnons de voyages vinrent visiter un des Sagettes qui me servait de professeur. Il y avait avec eux une jeune Vierge dont le nom m’était inconnu. Je n’ai pas assisté à leur entretien, mais tout le monde s’en souvient encore. La Sagette est morte à la suite d’une crise inexpliquée, d’un traumatisme où elle vit le Car’a’Carn renaître, Celui-qui-vient-avec-l’aube à notre portée.

Depuis ce jour, j’ai tout fait pour faire partie du premier groupe qui traverserait l’Echine du Monde. Ma vie a toujours était trop monotone et je ne laisserai pas cette occasion ne passer sous le nez ! Je me suis promise de venger sa mort, non pas contre la Vierge qui elle-même a faillit mourir mais plutôt de faire mon possible pour le retrouver !


PU + 1
Eau : 0
Feu : 0
Terre 3
Air : 0
Esprit : 1

Je ne maîtrise que des peu de techniques. Je cache en faite sans le savoir une grande puissance mais je ne peux m’en servir car les Sagettes n’interviennent pas dans les combats.
Murmure
25/01/2007 15:20
Maintenant je suis vraiment un maître.
Recrue Lige à la poisse légendaire !

Mon nom est Murmure. Enfin pas tout à fait. Je m’appelle en vérité Velkyn Galanodel mais on m’a toujours appelé Murmure parce que j’ai commencé à parler bien plus tard qu’un enfant normal. Très en retard à ce niveau je n’en étais pas moins précoce pour me tenir debout et marcher.
Mon histoire n’est pas très passionnante car je n’ai jamais rien vécu d’extraordinaire au sens propre du terme. Mais elle a été jalonnée depuis le début par les Liges.
Né de riches parents tisserands, j’ai toujours vécu non loin de Tar Valon, pour autant que je m’en souvienne. C’est pourquoi depuis ma plus tendre enfance j’ai vu défiler nombres d’Aes Sedai et de Liges. Petit garçon passionné d’histoires, j’aimais beaucoup écouter les grands récits du passé et j’ai écoulé une bonne partie de mon temps à observer et à admirer les Liges. Le reste du temps je partais vadrouiller seul dans la campagne, m’imaginant que moi aussi j’en étais un.
Voué à prendre la succession de mes parents, je dois malheureusement avouer que leur domaine ne m’a jamais vraiment intéressé. J’ai toujours préféré en laisser le soin à ma soeur aînée et il en a résulté certaines frictions avec ma famille. Devenu persona non grata sous mon propre toit, je suis parti et j’ai vécu de menus travaux dans diverses fermes. C’est d’ailleurs au cours d’une nuit passée dans l’une de ces fermes que m’est venue la vocation. En effet, deux voleurs se sont introduits dans les bâtiments et j’ai risqué ma vie pour leur faire face. J’ai réussi à les mettre en fuite mais, blessé à la tête, j’ai rapidement sombré dans l’inconscience. En m’écroulant, je suis sûr d’avoir vu un homme de haute taille qui marchait vers moi, l’épée à la main, l’air souriant, comme pour me signifier que je m’étais bien battu.
Je n’ai jamais revu cet homme, mais je suis certain de ne pas l’avoir imaginé. Depuis ce jour, je sais que je suis fait pour servir et protéger, protéger ou mourir. Je veux devenir un Lige, c’est mon voeu le plus cher, et je ferai tout pour y parvenir. Alors je me suis finalement décidé. C’est seul et animé d’une fervente motivation que j’ai tout abandonné et laissé ma vie derrière moi pour me rendre à la Tour.
Pin'shae
02/02/2007 21:16

Aielle ayant soumis un Champion.

Mieux vaut tard que jamais, j'ai trainé en chemin ,pardon aux familles tout ca pour le retard:
Edit: en plus j'ai le 100ème post !
Edit 2: mise à jour... suppression de caractéristiques génantes.


Pin'shae:

Mon enfance au sein du clan des aiels Goshien fut trop souvent marquée par le malheur. Lorsque j'avais 13 ans, Joris mon frère ainé, gagné par la folie, partit dans la Dévastation pour donner la chasse au Ténébreux. Je ne l'ai jamais revu. Un an après son départ, le malheur frappa à nouveau ma famille. Ma soeur Saelha, alors tout juste agée de 6 ans fut tuée lors d'un raid Trolloc sur notre campement.
Depuis ce jour, j'ai voué ma vie à combattre les engeances de l'Ombre. Dès que je fus en âge de manier la Lance, j'ai rejoint mes soeurs, les Far Dareis Mai. Mes proches n'y ont tout d'abord pas cru. Premièrement, je suis de frêle constitution, et petite, mais ma volonté est de fer (certains me disent entêtée) et ma petite taille me permet de me déplacer rapidement pendant une Danse. D’autre part ma maladresse est légendaire et m’a causé bien du toh. Je ne manque malheureusement jamais une occasion de me ridiculiser en public. Mais jamais encore une de mes Lances n’a manqué son but… Une arme entre les mains, je deviens bien plus adroite, et beaucoup plus sure de moi et j’oublie ma petite taille.

Avant que j’embrasse la Lance, les Sagettes avaient coutume de dire que mes hanches étaient faites pour porter des enfants et mon coeur pour aimer une famille, mais pour moi aucun homme ne vaudra jamais la peine d'abandonner la Lance pour tresser une couronne de mariage. Ce ne sont qu’un ramassis de chiens prétentieux, qui se croient meilleurs au combat et se montrent stupidement protecteurs.
Actuellement j’ai 20 ans et je participe à ma première mission dans ces étranges Terres Humides…



Tant que j'y suis je rajoute une fiche de capas:


Constitution : 6 (très petite et pour une aielle)
Agilité : 9 (l'avantage d'être petite...)
Force : 6 (petite mais costaud!)
Réflexes : 8
Intuition : 4 (plutôt désastreuse, explique partiellement ses bourdes à répétition)
Perception : 8

Agile et rapide, plutôt malchanceuse et gaffeuse, sauf avec les lances en main, méprise profondément les hommes


Armes :
Epée -3
Lance 3
Poignard 2
Arc 0 (parce que malhabile de ses mains)
j'avais oublié de rajouter:
Combat à mains nues : 1 (pas supra douée, vu ma maladresse, mais bon, chuis quand même Aielle hein!)

Kashim
04/02/2007 14:39
<b>Aiel en FreeLance</b><hr><i>Addicted à Khyra'Fyn</i>

« Kashim ... tel est mon nom, tel est mon fardeau, tel est mon destin ... »

Je viens de l'enclos des Larmes de Terre Triple. Petit enclos dont le seul bien était son puit, d'une centaine de pieds de hauteur, qui nous permettait de puiser l'eau de notre terre nourricière

Nous étions assez éloignés des autres clans pour ne pas avoir à craindre une attaque surprise. Les jours passaient et ce se ressemblaient au rythme des raids et des chasses jusqu'a à cette nuit la ...

J’étais partit en chasse pour rapporter du gibier a l’enclos, durant deux jours et deux nuit je traquais dans les dunes de terres triples … a mon retour, l’enclos avait été réduit en cendres … les survivants d'un poing de Coureurs des Ombres se trouvait encore sur place, dévorant et torturant mes quelques frères, amis et sœurs qui n'avaient pas encore péri … Une dizaine de ces engeances de l’Ombre pillaient et saccageaient les ruines de l’enclos tandis que leurs confrères étaient déjà repartis vers la Désolation.

Je connu ce jours quel était le sentiments de rage, de fureur, de vengeance, le souhait de voir que cela n’étais qu’un rêve, une illusion … un horrible cauchemar dont j’allais me réveillé ..

Ce n’en étais malheureusement pas un … et je fut repéré …

Cinq coureurs des ombres fonçaient sur moi, leurs armes fendant l’air au dessus de leurs têtes difformes.

Je saisis mes lances, mes chères lances, celles qui ne m’avaient jamais abandonnée ni trahies et leur criai alors :

- « Je suis Kashim, Shae'en M'Taal de l’enclos des Larmes de Terre Triple, Dansez avec moi Coureurs des ombres ! »

Une lance dans chaque mains et la shoufa voilée, je laissa choir le gibier a terre et m’élançai seul contre les coureur des ombres. La rage s'empara de tout mon être… tuer… tuer ces engeances de l'ombre…
Je n’étais plus moi-même, je ne se souciais plus guère de mon corps, je n’étais que le prolongement de mes lances, rien d’autre qu’une lance perforant un a un les coureurs des ombres qui avançait et s’écroulait après s’être approché de moi.
Les coups pleuvait sur moi, les entailles me saillaient de tout coté mais mon corps ne s’arrêtait pas de danser pour autant, laissant mort et désolation dans les rangs de l’Aveugleur…

… Quand tout les Coureur des Ombres furent au sols, gisant dans leur sang et le mien, je m’immobilisais … Des larmes coulaient sur mon visage, mon corps, lacéré d’entailles plus ou moins profonde ne me soutenait presque plus… je levais mon visage vers le ciel, et hurlais, si fort que tout les grains de sable de Terre Triple résonnèrent avec moi d’un écho de douleur et d’impuissance…

Les quelques survivants à l’attaque moururent peu après, de leur blessure, de faim, et de soif … le sang versé sur l’enclos avait pollué le sol et l’eau du puit … laissant le village pour mort …

Je rendis mes frères et sœurs à la terre nourricière. Puis me mis en marche, laissant l’enclos en cendre derrière moi, pour expier ma faute, celle de n’avoir pu sauver mon enclos, celle d’être le dernier survivant… celle d’être encore en vie…

Quelques jours plus tard, je me retrouvais seul progressant dans le désert, avec pour seuls compagnons mes lances et ma gourde depuis longtemps aussi sèche que ma gorge. Je continuais à marcher, ayant renoncé à la course, traînant les pieds, vers une lumière au loin… Il faisait sombre, je ne voyais que peu de chose compréhensible et les hallucinations étaient mon lot quotidien. Cette fois ci, je vis un feu, des femmes, des hommes, puis le noir…



Je l’appris ensuite, j’avais rejoint le groupe qui partirait à la rencontre du Car’a’carn. N’ayant plus rien à perdre, voulant cracher une dernière fois dans l’Oeil du Ténébreux et bien que craignant que les prophéties ne s’accomplissent sous mes yeux, je demandais a partir avec eux.
Durant le voyage je me suis montré taciturne, mon cadin’sor témoignant encore de la tragédie que fut mon histoire.
Valmar
04/02/2007 20:09
Multi chien de Kin shaa

Je suis le fruit d'une union entre une gentille chienne rétameuse et un corniaud des rues d'une ville dont je n'ai jamais su le nom. Né à l'ombre d'une roulotte, ma maîtresse a voulu m'enseigner tout l'art d'être un chien rétameur: surveiller les roulottes, aboyer pour mettre en fuite les intrus. Cela tombait bien au début : j'aime aboyer. J'aboies quand je vois mes amis le matins, j'aboies quand je vois ma maîtresse, j'aboies quand je vois des gens, pour leur dire bonjours, j'aboie aussi quand les feuilles tombent des arbres, pour jouer avec elles. Bof, c'est vite nul, les feuilles, et pour chasser, c'est pas le top. Je sais, je ne dois pas chasser, juste manger la bouillie verte de ma maîtresse. Mais pour tout vous dire, depuis que j'ai changé de maîtresse,rien n'est plus pareil.


Depuis qu'un jour, en rentrant de balade prénuptiale, une odeur de sang rêgnait dans le camp. Je me suis approché de ma maîtresse qui reposait, là, j'ai aboyé, en vain. Elle sentait le sang, la mort et une odeur indistincte d'êtres que je ne connaissais pas. Mes cris ne l'on pas troublée, mais il ont reveillé une autre fille, non loin, une voisine. Cette dernière était couverte de sang mais restait vivante. Elle a fini par me nourrir. Depuis, c'est ma maîtresse et il faut faire avec. Comme elle ne pense pas assez souvent à m'apporter à manger, j'ai découvert la chasse. A moi lapins, loutres et petits lérots. J'adore les lapins, ils courent vite, mais ça me fait de l'exercice. Le soir je reviens dans ma nouvelle roulotte, bien au chaud, avec les autres.


Pourtant, depuis quelques jours, je dois recommencer les boullies d'herbes salées. On a rejoint une autre caravane. OUaf, bon, la bouffe n'est pas tout dans la vie, il y a aussi des avantages: je peux aboyer avec d'autres humains, je peux macher les roues des autres roulottes, j'ai rencontrer deux ou trois chiennes interessantes. La vie reprend son cours. Je ressens les effluves de la ville proche, même si la nouvelle caravane retient encore tout mon interet. Tout est nouveau, j'explore

Bref : ouaf ouaf, telle est ma devise!
Arvaelith
05/02/2007 22:48
Novice
I'm a good mother !!

Rien de bien glorieux dans ma vie... je suis une simple fille, employée comme serveuse dans une auberge populaire de Caemlyn.

Quelques années ont passées depuis que les rétameurs m'ont trouvé, affamée, et pratiquement morte suivant ce qu'ils m'ont décrit par la suite, au bord d'une obscure forêt, éloignée semble-t'il de toute habitation. De ma vie avant celà, il ne me reste absolument aucun souvenir. Lorsqu'on tente de m'interroger là-dessus, il me semble voir un voile rouge orangé, puis quand j'ouvre les yeux, ce sont des visages effarés qui me contemplent, et ceux qui ont tenté une fois n'ont jamais réessayé ensuite. Le seul témoin de mon passé est cette marque en forme de serpent que je porte à l'épaule, manifestement marquée au fer rouge.

J'ai suivi ces gens, sans but, pendant deux années, puis lorsqu'ils passèrent proche de la ville, je leur fis mes adieux pour aller rejoindre un monde ou j'allais tenter de me construire une place. Je trouvai rapidement un poste de serveuse dans cette petite auberge, où le patron plutôt rondouillard, comme tout aubergiste se doit d'être, me prît rapidement sous son aile, me laissant parfois vagabonder des après-midi entières à la découverte de l'immense cité.

Je passais là trois années formidables. Mais quelques semaines après avoir fêté mes 17 ans, une femme... maintenant que je tente de la décrire, je ne saurais pas lui donner un âge, elle avait l'apparence de la jeunesse, mais son regard me figea comme si je contemplais une reine... qui logeait dans l'auberge depuis quelques jours s'adressa à moi, et me demanda de prendre la route de Tar Valon, et de m'adresser à la Tour Blanche. Elle me fournit même quelques pièces, autant que ce que je gagne en un mois de travail, bien que je lui ai affirmé que je ne manquais de rien pour entreprendre le voyage.

Cette femme m'impressiona tellement que je décidai d'y aller autant par curiosité que pour tenter de la revoir. Et puis l'aubergiste, une fois passé son chagrin de me voir partir, m'a fourni tout un nécessaire et des vivres pour me rendre là-bas, donc je n'ai plus qu'à apprécier l'accueil qu'on m'y fera...
Tad
06/02/2007 22:33
( Pin'shae )

Mon nom est Tad al’Caar. Je viens d’un petit village des deux rivières, où mon p’pa élève des chevaux. Depuis toujours je l’ai aidé dans cette tâche et je l’ai accompagné régulièrement à Baerlon pour y vendre les bêtes. Dans ces occasions j’observais les transactions, et depuis mes seize ans je participe à la vente, ce qui m’a permis d’acquérir une certaine assurance et un peu de son talent de conviction (les mauvais esprits nous disent baratineurs, mais ma mère nous trouve carrément « Impossibles »). J’ai acquis une grande affinité avec les chevaux. J’aurai dix huit ans à Beltine, et j’espère que mon père me laissera alors faire seul le voyage jusqu’à la foire de Baerlon.
Depuis quelques temps, le village me semble en effet bien trop petit pour moi. Inspiré par « les Voyages de Jain Farstrider », j’ai envie de découvrir le vaste monde. Je ne manque d’ailleurs jamais une occasion de courir les bois avoisinant notre ferme, accompagné par mon ami Dann. Ensemble, nous nous entraînons au tir à l’arc (les lapins de la région en ont fait les frais) et à combattre au bâton, uniquement dans le but d’impressionner les filles lors des démonstrations, les jours de fête au village. Avec, je dois le reconnaître, pas mal de succès.
Enfin surtout moi, car mes bons réflexes et mon agilité me donnent un certain avantage sur Dann, qui est bien plus massif et plus lent. Il y a aussi surement mon charme naturel qui entre en jeu
Owaen
11/02/2007 09:42
je profite de la vie de multiple façons

Edit n°2 a la demande de Perceval
Je suis né il y a 21 ans dans la ville de Tar Valon. J'ai très tôt montré plus de dispositions pour les herbes, faisant ainsi la joie de ma mère, guérisseuse assez réputée. Mon père lui était forgeron; je l'aidai de temps en temps, et surtout je livrai ses objets a ses clients. Un jour, je dus livrer une épée crantée a un de ses clients; celui ci ne voulant plus de cette lame, mon père m'autorisa à la garder après avoir remarquer mon intérêt pour elle.
A 21 ans, je suis assez grand, environ 1m80 et large de poitrine.J'ai de long cheveux noirs descendant aux épaules, ramené en une queue de cheval partant du haut du crane;je suis considéré comme beau garçon par les filles de Tar Valon . Mais les filles ne m'intéresse pas trop. Ce que je préfère, c'est faire de longue balades en foret, cueillant des plantes pour ma mère, du bois mort pour mon père, mais surtout flânant.
Je menai une existence tranquille, jusqu'à ce qu'un jour, dans un bois où j'avais décidé de chasser, je fus interrompu dans ma chasse par l'arrivée de deux loups, l'air complètement affamés. Je décidai de ne pas les brusquer: j'avais entendu suffisamment de récits, quand j'aidais ma mère, pour savoir qu'il est dangereux de provoquer un loup. Alors là, deux loups, qui plus est affamés, je ne bougerais même pas un cil! Tout doucement, j'ai sorti une flèche de mon arc, l'encochait me préparai a viser. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, a ma vue, les deux loups s'assoient et me regarde dans les yeux! Surpris par cet étrange phénomène, je décide de ne pas tirer, on ne sait jamais. Mais en fixant les loups dans les yeux, j'eus l'impression de percevoir leurs émotions. Cette éventualité me stupéfia, si bien que au mépris de la prudence je fis demi tour et gagnait Tar Valon à toute vitesse. Pendant deux jour, j'ai ruminé mes pensées,jusqu'à me dire que j'avais sûrement eut trop peur et que cela avait troublé ma perception.
J'avais presque réussi à oublier cet incident. Seulement, deux mois plus tard, il s'est reproduit, et cette fois en présence de ma mère, ce qui m'ôta mes doutes quant à mon état d'esprit.
Ce jour là, j'accompagnais ma mère dans sa cueillette d'herbes médicinales, pour connaître les bons coins et parfaire ma connaissance. Soudain j'entendis un bruit dans les fourrés. Me plaçant immédiatement devant ma mère, je bandais mon arc, prêt à tirer. Mais ce ne fut pas des voleurs qui en sortirent: ce fut une louve blessée qui en sortit, accompagné de son louveteau. J'entendis le petit cris de terreur de ma mère, mais ne réagit pas car j'avais fort à faire: regardant la louve dans les yeux, j'eus l'impression qu'elle me demandait de la soigner. En tout cas, elle avait confiance en moi, et me permit de m'approcher d'elle pour soigner sa patte, qu'elle avait cassée. Ma mère, bizarrement, ne pouvais pas s'approcher, car alors la louve montrait les dents; elle semblait n'accepter que ma présence.Une fois sa patte pansée, elle retourna dans la forêt avec son louveteau, non sans avoir lancé un grognement que j'interprétai immédiatement, sans savoir comment, comme un merci.
A la suite de cet incident, je me suis senti profondément troublé, et c'est pourquoi j'ai décidé d'aller à la Tour demander conseil. J'ai pris cette décision lorsque, revenant de chez un client à mon père, j'ai du traverser la forêt. En chemin, je m'aperçut que j'étais suivi par un jeune loup,celui là même qui accompagnait la louve que j'avais soigné. Je crois que sa mère s'est fait tuer. J'ai donc pris le louveteau avec moi, et je suis retourner à Tar Valon. Mais en approchant de la ville, le louveteau à commencé a remuer et à vouloir s'échapper. J'ai réussi a le calmer. Lorsque je suis parti à la Tour, il n'a pas arrété de me suivre, et je percevais sa peur. J'espère que les Soeurs brunes trouveront une solution à mon problème..
Neri Passan
11/02/2007 17:49
MULTI marchande à Falme

Neri Pasan est une marchande de tissus. Installée à Falme depuis plusieurs années déjà, elle mène une vie simple depuis la mort de son mari, un charpentier tué à la suite d’un accident durant la construction d’un navire. Elle n’a jamais quitté Falme, sauf lorsque la blessure de son mari s’infecta et que tout le monde le déclarait condamné. Alors elle ferma boutique, emballa sa marchandise et emmena son mari à Tar Valon, espérant l’aide des femmes de la Tour Blanche. Elle en revint quelques mois plus tard, veuve, mais munie d’un petit pécule amassé par la vente de ses marchandises et un nouveau stock.
Les gens s’accordent à penser qu’elle est une des meilleures commerçantes de Falme, ses produits étant les meilleurs pour un coût somme toute assez juste. Vive et enjouée, c’est une femme avide de potins mais connue pour garder les secrets qu’on lui confie.
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