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BackGround des personnages du RolePlay
(Sujet créé par Elise l 09/09/04 à 14:07)
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Ici on regroupe les BackGrounds (BG), sans discussion, juste du récit.

Pour les commentaires, c'est

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MISE AU POINT POUR LES BG

Lorsqu'on crée un personnage, son BG est obligatoire, mais pas sa publication (la part de mystère est aussi un élément du jeu). A partir de là, c'est le Conseil du RP regroupe les BG underground pour les valider sans qu'ils soient connus des autres joueurs.
Pour le contacter, plusieurs façons :
- soit par MP à l'un de ses membres qui fera suivre (DragonSlayer, Klian, Eltharion, Liliana, Owyn, Sihaya ou Gablebo)
- soit par MP au Conteur, qui est l'entité émanante du Conseil pour le rôle du MJ
- soit par mail à conseil@pierre-de-tear.com


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JustBob
30/08/2004 14:57
Joyeux Barbare

Alors tout d’abord mon vrai nom : Adrien, Baron de Bobsteinovik.
Ben vi, je ne suis pas Barbare de naissance même si, je vous rassure tout de suite, j’en ai le physique impressionnant et avantageux (et que mes ancêtres étaient Barbares, mais ça serait trop long à expliquer ici). Et en plus je suis noble. Mais ça je n’y peux rien, c’est la faute à mon père (paix à son âme). Mon domaine se situait dans les Marches de l’Empire, une série de territoires sans cesses en proie à des conflits sanglants avec les royaumes voisins, les clans orques et trolls, les guildes et confréries sournoises, les mages en mal de puissance, etc… enfin bref on ne s’ennuyait pas. Je précise que par chez nous, le titre de Baron signifiait qu’on était des seigneurs de guerre au service de l’Empereur.
Donc, dès mon plus jeune âge, j’ai appris à me battre (je me suis définitivement mis au marteau après avoir assommé ma nourrice à coup de hochet). Premier mort à douze ans, un orque. J’m’en souviens avec émotion. Et mon premier Troll à quatorze ans, à coup de machette (je n’avais que ça sous la main). Enfin, bref la routine quoi.
Par la suite, j’ai du partir à la capitale pour recevoir la meilleure des éducations à l’Académie Militaire Impériale. Enfin quand je dis, la meilleure… c’est tout relatif. J’y ai passé quelques années à me faire… euh… à m’ennuyer ferme à apprendre des cours d’histoire, de philosophie, de politique, etc… J’ai du apprendre aussi le maniement de l’épée et du sabre alors que je préférais de loin la subtilité et l’élégance du marteau ou du fléau. Pour tout vous dire, ma naissance faisait que j’étais obligé de participer à la vie de la cour impériale. Donc, à ma grande honte, je vous l’avoue, j’ai appris les règles de l’étiquette, l’hypocrisie des courtisans, l’art de la séduction, à danser, à déclamer des poésies, etc… (gna gna gna, c'est ça, allez-y ! rigolez!).
Enfin bref, je m’ennuyais comme un rat mort. Les seules choses qui m’intéressaient vraiment était les cours de stratégie militaire, les tavernes du port et les récits des conteurs. Heureusement, tout cela prit fin à ma majorité et je pus rejoindre ma contrée bien-aimée.
Peu de temps après, j’ai pris la succession de mon père qui, le pauvre, est décédé en chargeant avec une dizaine d’hommes une tribu de Trolls qui menaçait un de nos villages.
Je passe rapidement sur ces quelques années à guerroyer sans cesse, à ne connaître que morts et décombres, à pleurer mes compagnons d’armes tombés au combat, à être le jouet de manigances politiques, à reconstruire inlassablement nos terres dévastées.
Je fus rapidement dégoûté de tout cela. Non pas par le combat ou le sang, mais par le fait qu’au final ce sont toujours les pauvres gens qui trinquent alors qu’ils ne demandent rien à personne. Quand on est guerrier, c’est normal de mourir par l’épée. Mais pas quand on est paysan, artisan, artiste ou enfant.
Enfin bref, ce fut une ultime trahison de l’Empereur (le détail sera pour une prochaine fois) qui me poussa à partir à la recherche des Barbares.

Je fais ici une petite parenthèse : par chez moi, les Barbares sont aussi appelés Bestians de part leur férocité bien sûr mais aussi parce qu’ils entretiennent un lien particulier avec la nature. Ce sont des êtres qui sont quasiment légendaires et il serait trop long de vous expliquer qui ils sont réellement (et faut garder une petite part de mystère).

Les Barbares vivaient en clans dans les lointaines steppes situées au nord-est de l’Empire. Au cours des siècles, toutes les expéditions militaires envoyées pour prendre possession de ces terres ont terminé en sanglantes hécatombes et même les Trolls hésitent à profaner les terres des Clans. Ces vastes territoires restent inexplorés et fermés à la « civilisation ». Les pays frontaliers ont pris le soin d’ériger de puissantes forteresses pour prévenir toute tentative d’invasion tant ces êtres inspirent la peur.

Enfin bref, j’ai donc rassemblé mon armée, mes sujets, veaux, vaches et cochons et nous sommes tous partis vers les steppes des clans en se disant que de toute façon ça ne pouvait pas être pire que ce que nous vivions dans l’Empire. A la tête d’un immense convoi, nous avons traversé la moitié d’un continent. Sans vouloir me jeter des fleurs (remarque si, je m’en jette… ouais ! plein de pétales de rose !), cette migration est quasiment devenue une légende. Je passe sur toutes les péripéties qui égayèrent ce voyage.
Nous parvînmes donc enfin sur les terres des Clans et je vous livre ici, ma première rencontre avec Poing-d’acier-rugissant-du-ciel-orageux (en fait il s’appelait Beuhar, mais comme tous les Barbares s’appellent Beuhar je fais ici une petite traduction.).
- Salut à toi, puissant Barbare ! (c’est vrai qu’il était particulièrement balèze).
- Beuhar !
- Pardon ?
- Beuhaar ?
- Heu ? J’comprends pas bien…
- Beu… hum ! Salut ! Qui es-tu petit bonhomme ?
- Je m’appelle Adrien de Bobsteinovik, autrefois Baron de l’Empire. Je viens demander asile pour mon peuple.
- Quoi ? T’es fou Bobtrucmachin.
- Bobsteinovik. Oui, je suis peut-être fou. Mais qui ne l’est pas ?
- Me gonfle pas avec de la psychologie à deux sous, Bobmarley.
- Bobsteinovik. Bon d’accord. Voilà. En deux mots : on est dans la merde. En fait ça fait cinq mots.
- Et alors, Bobinettecherra ?
- Bobsteinovik. On a faim, on a soif, on a froid, on a mal aux pieds, on est malade et on est fatigué, on a traversé la moitié d’un continent, on galère depuis deux ans, on a du combattre deux armées, quelques compagnies de pillards, plusieurs clans orques, deux ou trois dragons, et je ne parle pas du nécromancien qui a voulu nous transformer en zombis ni du mago cinglé qui voulait qu’on l’aide à construire une tour plus haute qu’une montagne. Et maintenant on voudrait enfin se reposer.
- C’est tout, Bobricard ?
- Bobsteinovik. Ben vi. C’est déjà pas mal.
- Désolé, mais on ne peut pas vous accueillir, Bobsleigh.
- BEEUHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! ! ! ! ! BOB ! JUSTE BOB !

Sur le coup, j’ai pas bien compris. Le Barbare m’a attrapé et m’a serré dans ses bras en riant.
- BEUUHAAAAAAAARRRR ! ! ! Soit le bienvenu, toi et ton peuple, JustBob.

Et voilà, c’est ainsi que je suis devenu Barbare et que j’ai changé de nom.

Or donc, après avoir mis mon peuple en sécurité chez les Barbares, appris moult choses sur leurs traditions et mes propres origines, m’être imprégné de leur culture et de leur whisky, je repris la route après quelques années.
Mon objectif était de parcourir les contrées, de découvrir des cultures, de faire découvrir la culture barbare, d’apprendre de nombreuses légendes et d’en raconter. En bref, de devenir un Conteur.

Comment suis-je donc arrivé chez vous ?
Bonne question à laquelle je ne saurai répondre. La seule chose dont je me rappelle est d’une soirée très arrosée dans une taverne d’un pays appelé Erathia, de m’être endormi comme une masse et de m’être réveillé dans un bois avec une sacré gueule de bois.
A l’odeur, à la texture de l’air et un nombre infini de détails, je sus immédiatement que j’avais une fois de plus changé d’univers. Oui, une fois de plus, car ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait.
Pourquoi ? Comment ? Quel était ce destin qui me ballottait de monde en monde ? Je l’ignore. Mais je l’acceptait avec grand plaisir tant découvrir de nouvelles cultures me passionnait.

Donc j’ai voyagé de nombreux jours dans cette forêt à la recherche de mon cher majordome Jeeves que j’avais rencontré dans un voyage précédent et qui, curieusement, franchissait aussi les frontières des mondes avec moi.
Mais ce ne fut point lui que je rencontrais en premier.
Ce fut un étrange loup portant une pancarte sur laquelle était écrite « Grande joute littéraire organisée à la Pierre de Tear ! Tous les participants seront bien accueillis. » C’était un loup-sandwich. Un hot-dog, quoi.
Ce loup s’appelait Klian et m’apportait sur un plateau, enfin plutôt sur une pancarte, l’occasion idéale de découvrir ce monde et de prendre contact avec ses indigènes.

Et il en fut ainsi.
Peu après je fis connaissance d’une dame absolument ravissante qui sut conquérir mon cœur dès le premier instant. Vous connaissez les circonstances de cette rencontre ainsi que la cour assidue que j’entrepris à ce moment-là.

Voilà. Je me sens bien ici. J’ai rencontré des amis et surtout la Dame de mon cœur. Peut-être était-ce cela la raison de mes voyages ? Tout ce que j’espère, c’est que le destin n’aura pas la cruauté de m’arracher une nouvelle fois de cette terre et de m’arracher de la compagnie de celle que j’aime.
Eltharion
31/08/2004 14:41
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

La Malkier, que la Paix honore sa mémoire et que la lumière illumine son nom.

La Malkier est tombée. Lain a conduit 5000 lances dans la dévastation, 5000 lances qui ne sont jamais revenus, 5000 lances dont elle ne pouvait se passer. Cowyn Gemallan a trahit son peuple ! Les sept Tours sont tombées. Au passage de Herot les malkieri sont morts. Le Shienar, l'Arafel et le Landor ont affrontés les demi-hommes et les trollocs au pied de l'escalier de Jehaan et les ont repoussé, mais pas aussi loin qu'autrefois.

Peu de Malkieri ont survécu.



Mon grand père qui appartenait à la maison des Al'Makian, envoya son épouse Alana au Shienar, escortée par Forgal Cargell, le capitaine de la garde. Puis suivi par son armée, brandissant fièrement l'étendard au loup gris, il accompagna son roi pour leur dernière bataille. Alana attendait un enfant, elle donna naissance à un fils, Galam Al'Makian. Il grandit à Fal Dara où il épousa une Dame du Shienar, Dame Tremera de la maison de Kadmor, une parente du seigneur de Fal Eisen. Ce sont mes parents, je suis Eltharion Al'Makian. En moi coule le sang des Malkieri, en moi coule le sang du Shienar.

Le Shienar est un lieu de forts contrastes, la dévastation au nord, le rempart du dragon à l'ouest. L'hiver il fait si froid que les arbres explosent lorsque leur sève gèle. La lutte pour la survit affecte tout les shienaran. Beaucoup d'entre eux se considèrent comme marié à la mort, pour eux la mort est certaine. Ce qui compte, c'est la qualité de la vie, l'honneur gagné, peu importe les richesses matérielles.

Ils pensent que nous venons tous de la terre et que nous devons y retourner comme nous sommes venus, nu et sans armes dans la dernière étreinte de la Mère. Les guerriers shienaran sont appelés "les lances" à cause des armes qu'ils transportent. Ils forment certainement la meilleure cavalerie lourde du monde. Ils ont toujours une arme sous la main, de nombreux guerriers portent une ou deux épées longues attachées dans le dos et une masse d'arme ou une hache attachée à la ceinture. Ceci même dans les lieux sécurisés comme les forteresses.

C'est dans cette univers que j'ai grandit. Quand j'avais huit ans, mon père parti avec ses soldats pour arrêter un groupe de trollocs qui organisait des raids dans la région. Je le vis s'en allé, l'étendard au loup flottant dans le vent. Il ne revint jamais. Les séides du ténébreux étaient bien plus nombreux et dirigés par des myrdraals. C'est en les affrontant que Galam Al'Makian perdit la vie.

Dés mon plus jeune age j'appris à monter à cheval, à manier les armes et à tuer des trollocs Comme il l'avait enseigné à mon père, Forgal m'enseignât l'art du combat. Il me raconta l'histoire de la Malkier. Je participais à de nombreuses expéditions pour repousser les créatures du ténébreux et retenir la dévastation au nord. J'ai appris par la suite que les habitants des pays du sud pensent que les trollocs sont des créatures de contes, certains ne croient même pas à la neige.

Quand je fus assez grand, je pris un cheval et je me suis enfoncé dans la dévastation. Forgal m'avait souvent parlé des milles lacs et des sept tours. Je voulais les voir par moi-même. Mais le spectacle que j'avais devant les yeux n'avait rien à voir avec les histoires de mon maître d'armes. Je me suis alors souvenu du serment de nos rois « Résister à l'Ombre aussi longtemps que le fer gardera sa dureté et que la pierre perdurera. Défendre les malkieri tant qu'il restera une goutte de sang. Venger ce qui n'a pu être défendu. » Combattre l'ombre avait jusque là été un devoir, c'était maintenant devenu ma raison de vivre. Venger la Malkier, venger les Shienaran tombés et venger mon père. Peut-être qu'un jour le dernier seigneur des sept tours brandira à nouveau notre étendard, peut-être qu'un jour la Grue Dorée prendra à nouveau son envole. Ce jour là le loup des Al'Makian sera à ses cotés.

C'est en rentrant ce jour là que j'ai décidé de quitter les marches et de parcourir le monde.

J'ai scellé Tcheran et je suis parti. Pendant cinq ans j'ai voyagé et peu importe ce que j'ai fait

Au Shienar les Aes Sedai sont très respectées. Elles ont le pouvoir de lutter contre l'ombre et les guerriers qui les accompagnent sont parmi les meilleurs qui existent. Voilà ce que je voulais être. Je pris alors la route de Tar Valon pour devenir un Lige au service de la Tour Blanche.


Un jour, alors que j'étais en mission pour la Tour, je chevauchais en direction de Tear, lorsque je vis une jeune fille poursuivie par des individus. D'après ses traits je l'identifiais comme étant originaire des marches. Je mis ses assaillants en déroute, mais elle s'enfuit avant que j'ai pu lui parler.

Je l'ai croisé de nouveau en rentrant à la Tour Blanche, elle venait suivre l'entraînement des novices. Nos regards se sont croisés et j'ai su que nos destins seraient liés.

Sihaya
01/09/2004 13:00


Je suis née à Mayenne, petit territoire quasi insignifiant, dans une famille tout aussi insignifiante. J’ai eu une enfance tout à fait quelconque. Ma mère, de Mayenne même, joli femme, était on ne sait pourquoi tombée amoureuse d’un mercenaire, rencontré au hasard de ses promenades dans le port. Elle, fille de bonne famille, épousa donc cet étranger. Je n’ai jamais précisément su d’où il venait, juste de vagues allusions à « très haut dans le Nord ». Je n’ai que des souvenirs agréables de cet homme, qui, jusqu’à sa disparition, m’éleva comme un fils.

J’avais une huitaine d’années quand ma mère se remaria avec un marchand aisé, capable de subvenir à nos besoins. Il n’y eu jamais aucune entente entre nous. L’homme n’était certes pas méchant, non, mais il me méprisait ouvertement et me dédaignait. Ma mère, calcant son comportement sur le sien et désirant effacer la gène que je posais à son nouveau mari, lui fit deux autres enfants. Je m'en distinguait encore plus par mon nom, celui de mon père, Alton.
Je passai alors quelques années de pur bonheur, quasi oubliée par ma nouvelle famille. Ils me nourrissaient et m’hébergeaient, mais me laissaient à moi-même des journées entières, temps que je mettais à profit pour explorer les docks avec une bandes d’enfants de mon age.

Nous passions des heures à chahuter dans les jambes des marins, à fouiller dans les entrepôts pour nous faire des repères secrets, mais surtout à regarder les bateaux, et à essayer de monter en douce dans ceux des Athan Miere, qui nous fascinaient – notre seule réussite me laisse d’ailleurs un cuisant souvenir – en bref, nous faisions toutes les bêtises possibles et imaginables par une bande de gosses lâchée dans un port.

Ma mère ne prit des mesures, étrangement, que lorsque les hommes commencèrent à me regarder avec insistance, gamine complètement débraillée. Elle décida donc qu’était venu pour moi le temps d’apprendre à devenir une parfaite maîtresse de maison, ou plutôt un bras de plus qui pourrait l’aider à s’occuper de la marmaille et des amis de mon beau-père. Et puisque mon caractère têtu n’égalait qu’à moitié le sien, malgré mes hurlements, je dus me transformer en gentille jeune fille bien éduquée et abandonner mes amis. Heureusement pour moi, mon père m’avait aussi, en plus de son amour pour la liberté et la bagarre, laissé une inégalable capacité à faire en douce ce que l’on m’empêchait.

C’est ainsi que je pus rejoindre – au péril de nombreuses punitions pour mes disparitions – ma bande, et explorer une passion aussi dangereuse qu’incongrue : l’apnée. Nous aprimes après quelques balbutiement et un certain nombre de noyades ratées, à fabriquer de grandes poches en peaux, plus ou moins imperméables, emplies d’air. Avec le recul, je me dis d’ailleurs que nous étions profondément inconscients, mais à l’époque, ce n’était qu’une aventure de plus, en imitant les pécheurs de coquillages. Notre plus grand plaisir était de plonger dans les épaves de pécheurs, ou, encore plus glorieux ! dans les bateaux Athan’Miere. Nous ramenions ce qui était pour nous de fabuleux trésors, tessons et morceaux d’amphores, cachés dans nos repaires tant que nous étions gamins, puis avec l’âge, l’idée de commerce nous vint et nous plongions alors surtout pour récupérer des biens plus précieux, parfois engagés par des marins soucieux de retrouver leur possessions.

Tout était merveilleux. Jusqu’au jour où, trop enhardie par mes succès, je me retrouvais coincée, dans l’obscurité la plus totale. Mes poches se vidaient, lentement, mais sûrement, et la panique commença a me gagner : frigorifiée, je ne retrouvais plus la sortie, et je me cognais douloureusement dans le bois couvert d’algues. Mon tempérament repris alors le dessus, et, furibonde, je m’évertuais à détruire les parois de ma prison, sans aucuns résultats.
Et alors, je ne sais comment, apparut devant moi une boule de lumière, éclairant ma prison. Je pus alors sortir et regagner tant bien que mal la surface.

Je décidai quelques temps après de me confier à ma mère, laquelle poussa de hauts cris… Elle m’expliqua vaguement ce qu’il en était : d’après elle, j’avais canalisé… Elle me raconta d’horribles histoires sur le Pouvoir Unique, les Aes Sedai, le Ténébreux, et d’encore plus terribles sur les femmes qui canalisaient en dehors de leur protection. Elle me conseilla plus que vivement de me rendre à Tar Valon malgré ma peur naissante, et me fit très bien comprendre que je n’étais que moyennement conviée à rester, car j’allais leur apporter le mauvais œil.

C’est ainsi que, littéralement jetée dehors par ma mère et âgée seulement d’une vingtaine d’années, je dus abandonner mes amis (et mon chien !) pour un long voyage, par je ne sais quel miracle sans histoire, qui m’amena finalement dans une auberge. J’y rencontrais Barberousse Gaidin, qui m’emmena à la Tour Blanche. On verra bien…


Source

[small]Aptitudes + : Air et Esprit, aptitudes =, Feu et Eau, Aptitudes -, Terre[/small]
Althéa
01/09/2004 14:26


Originaire de l'Arafel, ma famille fut décimée par une compagnie de blanc manteaux qui fit une raffle dans mon village alors que j'avais 6 ans. Alors que je me receuillai sur le corps sanglant et encore chaud de mon frère, une charette de paysans passa et me pris en pitié. Il me prirent sur leur charette et je m'endormai dans le foin, les joues brulantes à cause de mes larmes, désormais séchées. Mon coeur était trop fou de douleur et de rage pour pleurer désormais. Au bout de plusieurs mois, pendant lesquels mon coeur se ferma à toute émotion extérieure ,je réalisai, malgré mon jeune âge, la difficulté du monde, les problèmes et les souffrances que les gens enduraient. Enfin, j'arrivai à Tear, ou on me remis à une famille de pauvres marins... j'ai passé 10 ans de ma vie dans cette famille, apprivoisant le rhum, observant le monde, avec la sensation que je ne pouvais rien faire pour aider les gens et défendre les causes qui me tenaient a coeur, ce qui m'enrageait particulièrement.
Un jour que je sortai de la chaumière qui me servait de maison , voulant me réfugier dans le silence et la sérénité d'un endroit de Tear que j'étais l'une des rares a connaitre, une personne me bouscula et , furieuse car troublée dans ma méditation, me retourna vivement vers la personne pour lui demander de s'excuser. Je trébuchai alors sur une truie qui passait et tombait dans la boue. Humiliée et verte de rage, je senti la colère bouilloner en moi. D'un coup, un éclair tomba de nulle part et la truie fut brûlée, gravement blessée. L'homme me regarda fixement, interloqué et s'enfuit en hurlant: une femme qui canalise! une femme qui canalise! je réalisai alors la situation....je savais atteindre la Vraie Source, je l'avais sentie....j'avais ressenti une telle colère...

Il ne me restai plus qu'a partir, fuir, quitter Tear où je ne pouvais rester....je devais rejoindre Tar Valon au plus vite.

Je ne rentrai pas même à la chaumière, "je ne manquerai à personne me disais-je"...et puis j'avais toujours eu un caractère très indépendant. Alors que je quittai la puissante forteresse, j'entendai hurler:"elle est là! c'est elle!
l'homme avait appelé des renforts...on me traquait.

Je volais alors une jument et fuyais... fuyais pendant des jours, les hommes me traquant sans cesse.
Au bout de semaines et de semaines de fuite, traquée sans cesse, j'arrivit à Tar Valon et, après avoir été éblouie par la beauté de la cité, me rapellai que des hommes étaient à mes trousses et du pourquoi de ma venue ici, surtout que d'autres événements étranges s'étaient passés depuis mon premier contact avec la Vraie Source. De plus, j'avais rencontré en chemni un homme étrange et mystérieux qui m'avait défendu alors que l'on m'attaquait... a la fin du combat, lorsqu'il m'eu débarassé de tous mes assaillants, je partis au galop sans lui dire un mot, rien de plus qu'un merci murmuré..je ne tenai pas à devoir me justifier...et il avait un regard qui m'avait...troublé. A Tar Valon, je rencontrai alors une Aes Sedai, qui me repéra tout de suite grâce au pouvoir unique et qui me conduisit ici. En passsant par les jardins, alors que je mémorisais tous les détails des lieux où je me trouvai, je croisai a nouveau ce regard....il était donc lige...ou apprenti lige
Dagon
02/09/2004 21:30
Troll immortel !
T'écoute du black? <br>


Je suis né dans le Shienar. Ce pays maudit où le répit n’existe pas. Ceci explique le faite que mon père m’ais appris le maniement des armes dès que j’ai su marcher. Cet entrainement rigoureux m’a fait haire les armées du ténébreux. Car c’était de sa faute si moi et les miens ne pouvions pas connaître une existence paisible. Mais ma haine a encore grandit le jour où une bande de trollocs a attaqué notre ferme. Mon père, ancien soldat du roi, s’est vaillament battu ainsi que ma mère. Hélas ils sont tombés tous les deux. J’ai pu échapper aux trollocs grace a une dispute qui a éclaté en leur sein. Je n’avait alors que 15 ans et pour seul bien la hache a double tranchant que mon père m’avait acquis en tant que soldat. Les années qui suivire furent extrement dur pour moi. Car prit par un sentiment de vengeance j’ai parcourut la frontière de la dévastation pour essayer de tuer le plus de trollocs possible.
Ma vie prit un nouveau tournent le jour où je vis un humain parmi une bande trollocs. J’ai d’abord cru qu’il était leur prisonnier mais j’ai compris par la suite que cet homme, si on peu l’appeler ainsi, était un amis du ténébreux. J’ai réussi à contenir ma colère puis j’ai attendu que la nuit tombe et que cette petite bande se repose. Je me suis alors faufilé entre ces horreur et j’ai tué froidement ce traître. J’ai gardé sa tête et maintenant son crâne m’accompagne partout.
J’ai alors décidé de quitter les marches, et de laisser les trollocs a leurs habitants, et de me consacrer à la traque des amis du ténébreux Voila cinq ans que j’erre avec comme seul compagnons ma haine et ma croisade. Aujourd’hui je me retrouve à Tar Valon avec la ferme attention d’apprendre tout ce que je pourrais au sein de la tour blanche et d’y rester s’y mes objectifs corresponde à ceux de la tour.

Je mesure 1m80. Mes cheveux sont complètement blanc et ceci depuis l’attaque des trollocs. Je me promène toujours avec la hache de mon père et le crâne du traite a la ceinture sauf en ville car cela pourrai m amener des problèmes. Je ne suis pas très causant mais je me révéler au joyeux compagnon quand j’arrive a oublier mes souvenirs.
Erzébeth
03/09/2004 21:48


Aspect physique : Je suis une jeune fille de 19 ans pas extrêmement grande mais du fait de ma maigreur presque maladive on s’y trompe souvent. Je présente un aspect assez fragile et en effet je suis loin de posséder une grande force physique. Si l’on s’attache aux détails on remarque tout de suite que ma peau est très fine et si blanche qu’elle en parait translucide. Mes cheveux sont longs et descendent jusqu’au creux de mes reins en une cascade de mèches blanches (pour masquer leur couleur quelque peu insolite je les teins régulièrement en noirs). Quant à mon visage la seule chose marquante en dehors des signes mystiques tatoués sur mes pommettes saillantes et sur mon front, ce sont mes yeux aux reflets écarlates.

Caractère : Peut-être pour combler ma faiblesse physique j’ai fais preuve des mon plus jeune âge d’un caractère déterminé. Je sais exactement ce que je veux. Même si je ne hausse jamais la voix je sais faire preuve d’une autorité qui est chez moi assez naturelle. Mais à côté de ça, je suis timide et introvertie ; en effet je ne sourit que très rarement, mais ne suis pas pour autant encline à verser des larmes à la première occasion. Je suis également très craintive envers les autres êtres humains, préférant la solitude et fuyant le plus possible la compagnie des autres, surtout des personnes de sexe masculin.

Histoire : Les enfants handicapés ou présentant une malformation ont toujours été considérés comme des erreurs de la nature aussi qui ira s’étonner que, née albinos, j’ai été abandonnée par mes parents, dont j’ignore tout. Si j’en crois le vieil ermite qui m’a trouvée et élevée je n’avais que quelques heures quand on m’a déposé au détour d’un sentier. On ne m’avait rien laissé qui puisse déterminer de l’identité de mes géniteurs, le message était clair, je n’ai jamais cherché à les retrouver. J’ai vécu auprès de l’ermite qui m’enseigna mes lettres et le calcul, c’est là toute l’éducation que j’ai reçue, jusqu’à mes sept ans. Un jour il partit au village pour ramener de quoi manger… J’ai eu beau l’attendre plusieurs jours, il ne revint jamais. Plus tard j’appris, qu’accusé d’attirer le mauvais sort et de jeter le malheur sur la contrée il avait été tué, et je compris ainsi que j’étais en grande partie responsable de sa mort. Avant de partir, comme s’il sentait ce qui allait se passer, il me tatoua ses marques que je porte encore aujourd’hui et qui étaient sensées me protéger… De qui ? De quoi ? Peut-être tout simplement de ce monde sauvage dans lequel nous évoluons.
Me retrouvant seule je me mis à errer de villages en villages, mais partout j’étais rejetée ; les enfants me traitaient d’amie du Ténébreux et me jetaient des pierres. Malgré l’extrême pauvreté dans laquelle je me trouvais je ne pus jamais me résoudre à mendier, et préférant me priver de nourriture plutôt que de voler. Parfois je réussissais à me faire embaucher quelques jours mais j’étais traitée plus comme une esclave qu’autre chose.
Un jour, je devais avoir onze ans, je fus violée par des soldats ivres. Ils me forcèrent à aller avec eux et par la suite abusèrent de moi et me maltraitèrent régulièrement. Je n’avais pas la force de m’enfuir ni de me donner la mort, j’en étais venue à me persuader que c’était le sort qui depuis toujours m’était réservé. Mais parfois, quand quelqu’un me regardait je voyais une lueur de crainte s’allumer dans ses yeux alors qu’il s’attardait sur mes tatouages, dont aujourd’hui encore j’ignore la signification réelle. Il y a peu j’entendis parler de la Tour Blanche et de ce qu’on y faisait. Me souvenant de la sensation étrange qui m’envahissait parfois et me rappelant qu’une fois j’avais failli tuer un des hommes qui se servaient de moi par la simple pensée de le voir mourir étouffé, je me suis dis que peut-être là-bas se trouvait ma chance et qu’une autre voie m’était peut-être ouverte… Sans trop comprendre comment je réussis à m’enfuir et arrivai tant bien que mal aux portes de Tar Valon…
LuX
04/09/2004 20:23
Maitresse des novices Liée à un mort
Ajah verte


Mon véritable nom est Ursula Xar( nom de mon père) Libure ( nom de ma mère) mais je n'ai jamais aimé ce nom...c'est pour ça que j'ai joué avec mes initiales pour donner Lux...
Je suis née à Tear et c’est là que j’ai vécu avant de venir à la tour.
J’habitais un petit baraquement du bas quartier avec mes parents et ma soeur Kah Xar Libure ( dit XK Libure) .
A nous deux nous cumulions les ¾ des bêtises, des insolences, des persecutions de Tear( du moins c’est ce que nous affirmions fièrement !) . Dans notre société enfantine nous étions les reines, ou plutot les tyrans . Nous faisions la lois chez tous ces marmots. Mais Il a bien fallu grandir un jour, et ce jour là je ne l’ai pas choisi.
Je doit dire que ma soeur était encore plus "folle " que moi ou peut-être plus agressive…. Mais elle et moi avons toujours été très proche, d’une manière assez paradoxale…
Nous pouvions nous dire tout et gardez pour nous même l’essentiel, sœurs et étrangère à la fois. Tout le temps fourré ensemble, éprouvant l’une pour l’autre une fraternité sans borne et pourtant, un incompréhension ? et étrangement, nous nous sommes rapprochés l’une de l’autre lorsque physiquement nous avons été séparé….
Un jour que j’étais tranquillement en train de me chauffer au soleil devant chez nous tout en degustant des bonbons volés à un petits garçons de 10 ans, ma sœur a déboulé devant moi, gravement blessées. Elle saignait de partout et au début j’ai eu du mal a localiser la plaie sur son bras.Une fois que j’eu nettoyé la plaie et que je l’eu pensé, j’entrainais ma sœur dans un recoin à l’abris loin de notre habitation. Il était hors de question que notre père sache quoi que ce soit de nos activités diurnes. Je l’ai laissé l’un un moment pour allé lui chercher une couverture et de quoi s’installer plus correctement le temps qu’elel se remmette un peu. Nous avions encore la journée devant nous. Malheureusement sa plaie s’était infectée et ma sœur commença a avoir de la fièvre . De peur qu’elle s’endorme je la forceais à parler : comment s’était-elle fait cela ? Une bagarre qui avait mal tournée, ils étaient trop nombreux, juste le temps de s’échapper. Un sourire crispé, une parole soufflée incompréhensible, et elle s’évanouissait . Ma sœur a toujours été quelqu'un de solide et de rarement malade, c’est pourquoi, quand elle se mit à délirer, je commençais de mon coté à paniquer. Je n’arrivais pas à me résoudre à demander l’aide de mon père. Ma mère ? Elle était ailleur, dans son monde de chimères , elle était passive face à la vie réel, autant dire qu’elle ne vivait plus, et pour cela, naivement, je la méprisait, sans chercher à connaître la cause de son état.
Toujours est-il que j’étais là dans ce coin de rue, auprès de ma sœur, le soleil allait se coucher dans une heure ou deux, la tête de ma sœur sur les genoux. Je lui caressais machinalement les cheveux tout en souhaitant de tout mon cœur qu’elle aille mieux. Et sans le savoir j’ai failli la soigner. En effet , je crois qu’à ce moment là j’ai, il semblerait, " effleuré " la Vraie Source. Je n’ai pas canalisé mais ceci à suffit à attirer une Aes Sedai qui menait une mission dans le coin . Lorsqu’elle nous vit toutes les deux elle compris rapidement ce qui s’était passé. Elle soignat ma sœur et allait parler à mes parenst le soir même. Il fut décidé que je partirait avec elle pour la Tour Blanche.
Moi je sautait sur l'occasion, j'ai toujours été ambitieuse et partir à Tar Valon m'offrait un moyen de m'élever de ma pauvre condition . J'ai toujours été attiré par le pouvoir et le savoir.
Je ne réalisais evidemment pas ce jour là que je n’avais pas mon mot à dire quand à la décision de mon départ, je le compris qu’une fois arrivé là-bas. Aurais-je voulu rester auprès de ma sœur et de mes parents que je ne l’aurais pu.
Tar Valon……
Quand j’y suis arrivé le soleil venait à peine de se lever…..Le soleil matinal sur les batiment immaculé de la ville…. C’est à cette heure là que la ville est la plus belle.
Cependant je n’étais pas là pour visiter la ville . La femme qui m’accompagnait était pressée de rejoindre ses sœurs . Parmis ses gromellements je cru comprendre qu’elle avait d’importantes informations, rien ne me concernant, moi je n’étais qu’une nouvelle novice de plus, rencontrée au hasard de son chemin.
Nous parcourîme la ville en direction de la Tour blanche. Je du courir pour ne pas me faire distancer. C’est en passant sous un arche que j'aperçu la Tour dans son intégralité. Elle est impressionnante , et le pouvoir qu’elle représente aussi. L’idée que je vais appartenir à ce tout que forme la Tour fais diffilement son chemin dans mon esprit.
Nous continuâme, ma compagne n’avait pas de temps à perdre en contemplations futiles.
C’est presque en courant que je parcouri les derniers metres qui nous séparaient de la porte d’entrée. Je la rattrapais à temps pour entrer dans le hall avec elle .
J’eu le souffle coupé, par la majesté du lieux mais aussi car je réalisais qu’à l’instant où j’avais passé la porte , ma vie avait été irreversiblement changée. Mon enfance avait pris fin et ici commençait mon apprentissage.
Noal Tharne
04/09/2004 22:41
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !

Je suis Noal Tharne, fils de Arlen Tharne, je suis né à Marella, en Altara, il y a 30 ans.
Mon père était capitaine du troisième bataillon des Enfants de la Lumière posté dans cette ville. Son sens de l’autorité et du devoir s’est transmit à moi et je me suis engagé à l’aube de mes 17 ans. Mais ayant reçu une éducation plus que militaire par mon père, je possède de solides bases en tactiques militaires et en maniement des armes. Ainsi qu’une foi inébranlable en la Lumière !
Je fis vite mes classes et mes preuves sur le terrain, ce qui me valut de nombreuses promotions, dont celle il y un mois de capitaine commandant du deuxième bataillon des Enfants de la Lumière, ainsi qu’un détachement de force spéciale de 200 hommes.
Ma vie de soldat, aux fils des missions, ne me laisse pas beaucoup de temps pour ma passion des oiseaux et de la culture des arbres nains. Ne parlons des femmes! Bien que j’attire les regards, je n’ai pas de temps a perdre en cours et autres simagrées.
De taille normale, bien découplé, j'ai la peau bis, à force de m'entrainer sous le soleil, le cheveux longs et blond en queue et les yeux vert azur. Je porte souvent l'uniforme et une côte de maille et ma grande épée à mon côté.
Convoqué la semaine dernière au quartier général de Amador, me voila de nouveau en train de boucler mes fontes pour une nouvelle mission !
Le capitaine commandant du premier bataillon, a fortement déçu le grand commandant en chef. Pas de rapports, pas d’avancement dans sa mission, des Enfants qui reviennent comme perdus, et des rumeurs de collaboration avec les Sorcières de Tar Vallon, lui ont valu la disgrâce et la rétrogradation. Je dois donc le retrouver, l’arrêter et le faire escorter pour qui comparaisse devant le tribunal militaire de Amador.
Quand à moi je reprendrais sa charge et sa mission.
Eriador
08/09/2004 17:46
Ligette, lié à Akasha. Blondinet de profession

[i]Mon nom est Eriador Karind.
Je suis originaire de l’Arafel, une contrée du nord qui longe les montagnes du Destin. Comme mon pays, ma vie est liée par le combat à la Grande Dévastation ou règnent Trolocs et autres créatures du Ténébreux. Mon père est un vassal du roi de l’Arafel et ma famille défend depuis de nombreuses générations la glorieuse cité de cet Etat contre les engeances de l’ombre qui menacent de déferler sur le monde.
Jadis, de nombreux jeunes hommes de notre famille partaient pour la Tour Blanche, dans le but de devenir lige. Cependant, cela fait de nombreuses décennies que cette coutume n’est plus adoptée : le Ténébreux brise peu à peu les liens qui le retiennent dans sa prison du Shayol-Ghul, et les attaques de Trolocs et de Myrddrals se cessent de s’intensifier. Notre petite cité fortifiée est un des premiers remparts contre la grande Dévastation, et nos forces diminuent régulièrement : nous avons besoin de tous les soldats possibles pour résister, et nous ne pouvons plus nous permettre de nous séparer d’un guerrier. Cependant, Péléas, mon père, désirait plus que tout que cette coutume reprenne vie, il décida donc après avoir consulté mon frère aîné Anor que celui-ci partirai pour Tar Valon quand il serait prêt.
Vivant dans le danger permanent d’une attaque, Anor et moi-même avions appris dès notre plus tendre enfance à manier épée et lance, et malgré tous mes efforts pour satisfaire mon père, il préféra toujours mon aîné, et affecta de m’ignorer le plus possible. Je le compris lorsqu’il commença à ne féliciter plus que lui, même quand je gagnais à l’entraînement. J’en vint moi-même à vénérer mon frère, et à envier sa chance de devenir lige, le plus puissant des guerriers.
Il arriva une année ou les raids des Trollocs devinrent tels que la citadelle ne resta aux mains des hommes qu’au prix de durs combats et de lourdes pertes. J’étais alors dans ma dix-septième année, et malgré mon naturel optimiste, je crus pendant ce long hiver que notre cité tomberais. Ce ne fut pas le cas, et cela grâce à Anor, qui chevaucha seul dans cette contrée dangereuse jusqu’à la capitale de l’Arafel pour aller chercher de l’aide. Celle-ci vint, et elle sauva de justesse notre château. Mon frère fut acclamé en héros à son retour, ce qui ne fit qu’augmenter la fierté de mon père.
L’année suivante, les attaques s’intensifièrent encore ; nous résistâmes à deux attaques, mais la troisième nous fut fatale. Les Trollocs parvinrent à entrer dans la citadelle une nuit après un âpre combat qui s’était terminé au crépuscule. Nous nous bâtîmes dans les couloirs, seulement quelques défenseurs pour plusieurs dizaines de Trollocs. Je me trouvais avec Anor, dans une aile ou les combats étaient plus âpres, quand un Myrddral apparut au bout du couloir en s’avançant de sa manière lente et menaçante vers moi. Je me défendis aussi bien que je le put, en pensant au fond de moi que si j’avais une chance de reconquérir la fierté de mon père, il fallait que je le tue. Cependant, je n’avais jamais été un combattant redoutable, et après seulement quelques minutes de combat, je fut à terre et mon ennemi pouvait m’achever sans aucun mal. Je voyais déjà la lame s’abatant sur moi quand Anor s’interposa entre le Myrddral et moi pour me protéger. Malgré sa très bonne maîtrise des armes, l’engeance de l’ombre fut plus forte, et elle vint à bout de mon vénéré frère : il mourut à ma place, en montrant une dernière fois sa valeur. La citadelle fut perdue, et seulement quelques personnes purent s’enfuir, dont mon père et moi. Nous nous réfugiâmes, dans une autre cité, chez le seigneur Garodon, qui nous proposa de rester vivre et de combattre avec lui, ce que nous acceptâmes.
Mon père était déchiré entre son désir de pleurer Anor, et celui de ne plus jamais me parler. Pour lui, j’avais encore une fois commis une faute qui cette fois avait conduis à la mort de son fils préféré. Cependant, il tomba malade à cause de son grand âge, et son état ne fit qu’empirer au cours des quatre années qui suivirent. Pendant tout ce temps et même après sa mort, je restai chez le seigneur Garodon, pour m’entraîner aux armes et méditer sur ma lâcheté. Car je m’en voulais énormément d’avoir été à la cause de la mort de mon frère, qui m’avait toujours protégé. C’est ainsi que je pris la résolution de devenir lige, pour venger la mort d’Anor, et pour enfin montrer ma valeur. Ma résolution est depuis ce temps infaillible, elle ne fait que s’enraciner dans mon âme lorsque je pense que je pourrais peut être effacer la haine qu’avait mon père pour moi. C’est ainsi que je prends aujourd’hui, à l’âge de 22 ans, la direction de la Tour, en espérant que je serrais accepté au rang de recrue…[i]
Aekar
09/09/2004 14:07
Ligeaillon travailleur

Le Cairhien, Tombeau d'Intrigues et de Secrets...


...et pourtant, il fut une époque où je ne le connaissais pas comme tel.


J'y suis né, de cela j'en ai la quasi-certitude. Pendant très longtemps, je n'y ai été qu'un être quelconque, un enfant isolé. Isolé, mais cependant tenu sous étroite garde. Je ne me sentais qu'un pauvre dont les parents, que jamais je n'avais aperçu ou connu, devaient avoir commis quelque faute envers l'un des seigneurs. Toutes ces années de jeunesse j'ai cru que ces gardes étaient là pour me tenir prisonnier.

J'étais arrivé pourtant à me faire aimer de certains d'entre eux, qui m'apprirent très tôt à me défendre. L'un même paraissait instruit, cousin d'une maison déchue et maintenant ignorée, qui finit garde pour garder l'anonymat, mais conserva l'instruction qui lui fut donnée. Il partagea avec moi cette instruction, bien que dans le monde étroit qui m'était réservé, tous ces mots étaient pour moi mystères et non réalités.

Evidemment, je ne savais pas alors à quel point au Cairhien ce qui paraît être est tellement différent de ce qui est. A quel point la réalité est toujours une chose cachée qu'il nous faut découvrir.

Les gardes m'interdisaient les sorties les plus publiques, mais pas les errances du soir dans les rues de la ville. Cependant même alors ils étaient là, s'efforçant de rester sobres malgré les tavernes où parfois je m'enivrais de mauvaise vie. Je n'avais pas de fortune et gagnais ce que je pouvais aux dés et à la flûte, qui dans ma solitude imaginaire me fut d'un grand secours.

Mon nom alors était déjà Aekar, mais les gardes préféraient m'appeler le jeune.

Les intrigues du Cairhien n'avaient pour moi pas de consistance, car ma propre histoire n'en avait pas. Mes questions sur mon passé restaient sur des non-réponses. On me parlait de parents qui m'avaient donné à un seigneur local pour couvrir une certaine dette, seigneur qui me rendrait ma liberté et m'en dirait plus une fois que je lui aurai rendu quelques services.


Ce seigneur ne vint que trop d'années plus tard, après plusieurs tentatives de fuite de ma part, dont une qui réussit seulement à me laisser blessé par un coup de poignard dans une des rues des faubourgs hors de la cité. J'avais compris alors que les gardes n'étaient pas là pour me tenir prisonnier mais bien pour me protéger des autres. Et que tout ce qu'ils m'avaient appris, n'avait pas été donné par amitié pour moi ; mais bien parce que telle était leur mission. Il suffit d'une bête dispute une fois éloigné d'eux, pour amener une rixe, dans une sordide histoire de dés. Peut-être que le seigneur estima alors que s'il n'intervenait pas, j'irai mourir avant de pouvoir lui rendre les services dont on me parlait.

Je me souviens encore de toutes ses questions et de la façon qu'il avait d'éviter les miennes. Après avoir vérifié mes aptitudes, il me lança :

"Je ne te dirai jamais quels étaient tes parents. Si je le faisais, cela te conduirait à une mort inutile et vaine. Je te dirai juste qu'ils appartenaient à une maison aujourd'hui déchue, que ta mère mourut à ta naissance et que son époux ne t'a jamais connu. Il mourut comme ton frère peu de temps après. Sache donc que ton passé n'est rempli que de tombes, et que je suis et serai seul à te donner un avenir qui n'irait pas vers elles."

J'avais cela de Cairhienin d'arriver à assimiler les choses d'une façon et de réagir d'une autre. Je lui rendis les services dont il eut besoin, tout en poursuivant ma quête à ma façon. Quête qui resta vaine, et rempli de tombes comme il disait.

Je fus garde anonyme, ménestrel sous un faux nom, ambassadeur fictif, serviteur et valet. Toujours j'ai évité les postes dont on se souvient, jamais il ne m'en a offert, à cause de la nature des missions qu'il me confiait. J'en appris sur toutes les Maisons et sur le monde entier. Je voyageais aussi au nord jusqu'au Shienar, quand je devais me faire oublier, et au sud jusqu'à Tear. Par chance, ou grâce à la qualité de la formation qu'il me donna, je survécus à toutes ces épreuves.

Ce seigneur lui-même était un secret, le serviteur d'un autre plus puissant, et n'avait pas de superbe domaine ou d'intrigue à mener pour lui-même. Je savais qu'il agissait pour un autre, que je n'étais qu'une troisième ou quatrième main. Mais mon seigneur se faisait vieux ; il me disait souvent qu'il me préparait à pouvoir le remplacer. Cependant il disparut avant de le faire.

Et je sus alors que Cairhien pouvait alors être pour moi plus dangereux que jamais, et que la personne qu'il avait servi, ou celle qui l'avait fait disparaître, ne voyait pas en moi son successeur. Et que son bras était infiniment plus long que le mien. Pour autant que ce sache, mon ancien maître pouvait tout aussi bien être le poignard dans l'ombre qui chaque instant menaçait.

Je partis de la Cité d'Or et traversa l'Andor. Fort de ma réputation acquise au Shienar dans des combats contre les Trollocs, et inspiré par ces moments où enfin je pouvais exister pour tous, en tant qu'individu et non secret, je me rendis à Tar Valon. J'espérais faire valoir cette réputation et ces actions, y trouver un rôle et une identité. Ce seigneur fut maître de mon existence, tout comme les secrets de mon passé, et j'espérais arriver à m'en détacher complètement pour quelque chose de différent.


Nul ne sait, pas même moi, si j'y suis parvenu ou si j'y parviendrai un jour.

Arhym
18/09/2004 18:39
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads

Mon nom est Arhym, je suis un Far Aldazar Din de l’enclos du Roc Noir des Aiels Shaarad.

Mon père, Malek, a prit part aux attaques que certains appelèrent la Guerre des Aiels. Il faisait partie de l’un des quatre clans qui ont envahi le Cairhien pour punir Laman le tueur d’arbre et ses semblables. Il est parti dans les Terres Humides peu après ma naissance en me confiant à la garde des Sagettes, ma mère étant morte en couche, je ne l’ai jamais connue. Bien qu’excellent combattant, un Shae’en M’taal, il fût grièvement blessé par une flèche reçue dans le dos. Il parvint tout de même à regagner notre demeure située très à l’est dans le Désert mais mourut peu après son arrivée.
Je passais donc une enfance solitaire, ne me mêlant que très peu aux autres, ne faisant confiance à personne, préférant le mutisme et la solitude à la compagnie de mes pairs. Dès mon plus jeune âge je décidais de devenir archer, dans le but de venger un jour la mort de mon père, portant toujours sur moi, au bout d’une ficelle pendue à mon cou sous mes vêtements, l’empennage de la flèche meurtrière : un morceau de bois de quatre pouces de long avec deux plumes blanches et une jaune. Je m’entraînais sans relâche jusqu’à devenir le meilleur tireur à l’arc de mon clan. J’apprit également le lancer de couteaux pour lequel je me débrouille assez bien. En revanche je n’ai jamais beaucoup aimé manier la lance contrairement à la plupart des Aiels, j’en garde cependant toujours une sur moi ainsi qu’un poignard que je n’utilise qu’en dernier recours car je n’excelle pas en combat rapproché.

J’ai maintenant une vingtaine d’années, je suis assez grand et, bien que peu costaud, je suis tout de même vif et endurant. J’ai les cheveux clairs et les yeux bleu-gris, je suis vêtu d’un cadin’sor selon notre tradition. D’un tempérament réservé et taciturne, je me méfie de tous et surtout de ceux des Terres Humides, de plus je suis quelque peu irascible parfois.
Pour la première fois il y a quelques temps, j’ai quitté la Terre Triple afin de découvrir les pays par delà le Rempart et d’en apprendre plus sur les briseurs de serment. Au cours de mon voyage, je fis la connaissance de Noemy Al’Aya, une Aielle qui était partie du Désert avant moi et put m’enseigner davantage sur ces contrées leurs habitants et leurs coutumes. Elle me conseilla de me rendre dans une auberge appelée le Tonneau Désincarné pour collecter plus d’informations et rencontrer d’autres personnes. Malgré ma réticence et mes hésitations je me décidai à y aller.
Kyr
26/09/2004 17:42
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion


Mon nom est Kyrafine de l’enclos du rocher humide. Fille de la maîtresse du toit je n’ai jamais connu mon père et l’homme de la maison est donc mon premier-frère :Jushin de la société des Boucliers Rouges, il est Aethan Dor.
Lorsque je portais encore les tresses de l’enfance cela m’inquiétait : je craignait qu’il ne meurt et nous laisse seules moi et ma mère. Mais en apprenant le Ji’e’toh traditionnel j’ai réalisé qu’il gagnerait ainsi beaucoup d’honneur et que ma réaction était égoïste.
Néanmoins j’ai decidé d’épouser la lance et de devenir Far dareis mai en attendant de rencontrer l’aiel aux pieds de qui je déposerais la couronne du mariage. Je compte prouver ma valeurau combat et défendre l’honneur de mon clan en combattant l’Aveugleur jusqu'à la fin de mon rève en attendant la venue du Ca’a’carn.
Depuis mon enfance je fais preuve d’humour mais les sagettes disent que je plaisante comme les habitant des Terres humides. Je pense aussi que je n’aurais pas dût avoir les yeux bruns. Je me demande d’où je tiens cela.
Mes seules grandes batailles se limitent aux raids contre les clans voisins et à mes chasses dans le désert car je n’ai jamais quitté la Terre Triple. Pourtant j’y aspire mais chaque fois que j’en parle avec ma mère elle me regarde toujours de cet air étrange et ses seules paroles sont « Tout se transmet, même les ambitions, ma fille souviens-en toi et évite les Terres Humides».
Pourtant depuis mon adolescence j’aime parcourir les monts de l’Echine du monde, proches de mon enclos. Je ne m’aventure jamais très loin mais face à cet horizon de montagnes je me plais à rêver aux Terres Humides. Ce pays fantastique où il existe des étendues d’eaux si grandes que l’on peut s’y plonger tout entier. Il y pousse des « forêts », dont le nom et la notion me paraissent aussi incroyable que cette eau à profusion. C’est aussi le pays des mystérieuses Aes Sedai, de leur Tour Blanche et des Traîtres Coupeurs d’Arbres. Parfois je regrette le temps où dans mon innocence je croyais toutes ces histoires d’un monde plus beau ; En ce temps là on ne me reprochait pas de rêver aux Terres Humides.
Ma mère et sa sœur-épouse m’ont souvent reproché ce goût pour ces contrés elles me rappèlent que mon père est mort de la main d’un de ses habitants armé d’une épée. Bien sur je n’ai jamais songé à trahir ma terre natale mais je pense qu’il serait temps que nous rencontrions plus les autres peuples si nous ne voulons pas sombrer dans l’oubli de ceux qui oublient leur propre serment et ainsi trahissent leur honneur.
Au cours d’une de ces escapades j’ai moi-même rencontré l’un des membres de la Pierre de Tear :
Un homme aux yeux jaunes, de très petite taille (près d’un pieds de moins que moi) ; il semblait perdu et n’était pas armé. Je n’ai donc pas tenté de l’attaquer et ma shoufa est restée suspendue sur mon épaule. Après l’avoir observé, je me suis montrée.
Je l’interpellait et lui demandait s’il était colporteur ou tuath’an car seul l’un de ces statut lui aurait donné le droit de circuler su cette terre de guerriers. Mais je connaissais déjà la réponse à ma question.
Je l’ai salué et il m’a rendu mon salut ; il m’a fait comprendre qu’il fuyait un danger mais je ne comprenais pas les mots qu’il employait pour le designer. Il m’a alors parlé des Terres Humides tandis que je lui conseillait d’éviter la Terre Triple, de fuir dans une autre direction et de ne pas passer la frontière montagneuse derrière laquelle il n’était protégé par aucune loi.
Mais avant de partir je lui demandais de me raconter comment étaient REELEMENT les Terres Humides.
Il s’est alors mis a dessiner des paysages de rêve avec une sorte de plume sur une peau tannée très fine appelée « parchemin » pour me décrire ce que je croyais n’être qu’imagination destinée à faire parler les sagettes et rêver les enfants.
Il se faisait tard et alors que je me levais pour partir, il me mis les dessins dans les mains pour me les offrir. Pour le remercier je lui donnais un peu de mon eau ; en effet il m’avait tant parlé qu’il avait la gorge toute sèche. Lui se proposa de partager son repas avec moi car je n’avias pas eu le temps de chasser durant la journée. Je n’en avais pas besoin (je peux jeûner pendant plusieurs jours) mais j’ai accepté de peur de blesser ses coutumes (peut être qu’il n’y a pas plus de nourriture dans son pays que d’eau dans la Terre Triple…).
Par cet échange de temps, de vivres et d’histoire il devenait mon presque-frère.
Très peu de temps après le début du repas les créatures que j’avais guetté en entendant leur respiration et leurs mouvements mais que je n’avais pas réussis à voir apparurent enfin de derrière une façade rocheuse. Elles étaient les plus étranges que je n’aie jamais vues ; a quatre pattes avec une sombre et épaisse fourrure, un museau alongé, une gueule remplie de crocs et la langue pendante : elles étaient visiblement assoiffées. Mon amis me demanda de l’eau pour elles, et comme je m’étonnait de cette requète en faveurs d’annimaux, il ma dits que ces « loups » étaient ses frère et qu’ils l’avaient protégé alors qu’il était désarmé contre des bandits et des tueurs.
Je me posais beaucoup de questions mais décidais qu’il valait mieux donner à boire à ces bêtes et inviter mon presque-frère et ses étranges compagnons à l’ombre de mon enclos. La nuit tomba mais je ne voulais pas cesser cette discussion.
Nous parlâmes très tard ce soir-là.
C’est ainsi que je connu Perceval Blakeney.
Perceval Blakeney
27/09/2004 09:49
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....

Mon nom, Perceval Blakeney,
Je suis né au sein d'une famille de la basse noblesse de Far Madding, ma mère a plus qu'a moitié folle et mon père trop occupé par ses affaires m'avais laisser aux bons soins d'un vieux serviteur qui m'apprit tout ce que je sais ou presque. Lorsque mes parents sont morts ils me léguèrent une somme coquette et un vieux château ancestral sur les pentes des monts Kintara...
Les années s'écoulèrent et les bruits des atrocités commises par les blancs Manteaux nous parvenaient régulièrement...
Je m'ennuyais seule la chasse avais le pouvoir de me délasser, et un jour par une discussion entre amis je lançais le défi d'une chasse a l'Homme. Elle était simple a organiser et grisante a jouer l'aventure consistait, à entrer en Amadicia, à y enlever des prisonniers injustement arrêté pour quelques vagues soupçons (mais dont mes renseignements donnaient un bien autre portrait que celui d'Ami du ténébreux), et a les faire sortir du pays au nez et la barbe des Blancs Manteaux. Avec 19 amis de ma connaissances, tous des petits nobles qui comme moi recherchaient le frisson, nous avons pendant 5 ans jouer nos vies pour chasser et sauver la vies d'autres sous le pseudonyme de la Bande du Mouron Rouge dont j'était le chef. A cause d'intuition et de ma vue perçante qui allait en s'améliorant ce dont je n'était que peu attentif tant ma vie d'aventures me passionnait. A cette époque, j'avais tout juste 20 ans et ma vie bascula lorsque j'ai croisé le regard d'une jeune femme que l'on venait de sauver. Elle m'a ensorcelé mais j’étais heureux de l'être...
Nous nous épousâmes et commença pour moi les 5 plus belles années de ma vie, je partais dans mes escapades et à mon retour je retrouvais ma belle...
Mes yeux viraient peu a peu vers le jaunes d'or ce qui ne fit qu'augmenter la réputation de notre Bande pour notre plus grand plaisir, je ne m'inquiéta pas plus que cela et mes amis me connaissaient trop pour me juger sur la couleur de mes yeux...

Mais un jour froid sans nuage nous venions de sauver toute une famille et je rentrait le coeur léger vers notre château c'est alors que j'aperçu la fumée, une fumée qui n'avais rien de paisible...
Je me suis ruer vers la ruine qui s'étalant devant moi les cendres froides depuis un certain temps déjà, je n'eu pas a fouiller longtemps parmi les décombres pour trouver ce que je ne voulais pas trouver: Le joyau de mon coeur, celle qui m'avais appris l'humanité au delà du simple jeu, gisait là entourée de plusieurs cadavres d'hommes qui n'avaient rien dans leur poches rien pour m'aiguiller...
C’est alors que je l’ai vu, un cadavre trop grand pour etre un homme et avec quelque chose d’inhumain… Un Groin ?! Qu’est ce que cela ? mon esprit forma le mot « Difforme » ce fut alors que ma colère éclata et le second tournant de ma vie. La colère m’aveuglait je suis partit comme un fou dans la foret le cadavre de mon aimée dans mes bras et j’ai pleuré comme jamais… Je n’ai pas tout de suite remarquer les loups qui m’entouraient, non seulement physiquement mais aussi mentalement Ils etaient la autour de moi et je ne reagissait plus je n’etait plus qu’une envelope vide mon amour etait mort et gisait dans mes bras sans ame. C’est alors qu’une pensée m’effleura une pensée qui n’etait pas la mienne, maiselle me reconfortait me disait que quelqu’un me comprenait et partageait ma douleur. Je ne comprenais pas pourquoi mais j’ai cru cette pensée et je l’ai acceptée c’est alors que mon esprit fit le lien avec les loups m’entourant.
Je vecu dés lors pour deux choses : eux et ma froide haine qu'ils m’aiderent a assouvir. Cette haine ils la partageaient bien que pour des raisons differentes. La meute se deplacait vers des contrées plus sauvage et je les suivaient, chassait et vivait avec eux pourtant pour chaque Difforme ou jamais-né que je tuait je deposais sur la tombe de Ma Belle un petit Mouron Rouge, cette petite fleur qui representait si bien ma froide haine Rouge sang et ma faiblesse dans le seul sauvetage que j’aurai voulu reussir celui de ma femme, « my she »
Voila 25 ans que j'ere par le monde pour assouvir ma vengence...
Durant ces années j'ai appris la patience des loups et j'ai vu bien des choses pourtant trés peu d'humains... une fois petit sourire en y repensant j'ai même recontré une Aielle aux yeux bruns!! Je chassais les trollocs a la jointure entre la devastation et l'echine du monde... Et chasseurs et proies ont inversé les roles... Alors La dominante nous a "dit" que pour la survie et la vengence il nous fallait faire retraite et que le desert est plus sur... C'est la qu'elle nous a donner a boire... Elle voulait tout savoir... J'y ai je pense autant appris qu'elle...
Enfin c'est une autre histoire...

Pourtant tous ces voyages ne m'avaient pas preparé a certains de mes derniers rêves, j’appercois une louve qui me fait etrangement penser a Ma Belle..., son nom Nuage-qui-glisse-un-soir-d'été... ou Nuage-d’été, Mais ce n'est que partiel: Il s'agirai plutot de ces nuages qui sont d'un instant a l'autre soit ambrés par les derniers rayons du soleil, les plus doux du monde, soit ceux des cieux d'orages plus terribles que tous, soit ceux qui ont un air de vacances... Mais ce n'est toujours pas complet...
Je sors toujours de ces rêves fatigué mais heureux…

Petit a petit a force de voyager avec les loups j’ai perdu beaucoup de mon humanité sans m’en rendre compte si bien que je me suis reveillé un jour pensant plus comme un loup que comme un homme… De plus ces rêves de Loup des plus troublants me poussent a chercher... C’est alors que j'ai decidé de partir vers les contrées plus habitées de Tear et de sa Pierre ; Pour retrouver Perceval Blakeney petit nobliau de Far Madding et non Mouron-Rouge enfin quelque chose de plus complexe…
Vouzenreviez
27/09/2004 09:58
Je vous parle d'un temps...

Je suis née de l'union d'une vierge de la Lance et d'un homme dont je n'ai jamais rien su. J'ai été confiée par les sagettes de mon enclos à un couple de tailleurs. Ils m’ont élevée en me donnant beaucoup d’amour et en m’apprenant bien toutes les règles de vie qui sont les nôtres. J'ai donc grandi dans la terre triple parmi les aiels Taardad de l'enclos des Dunes Chevauchées. Mes parents ont bien essayé de me cacher que je n'étais pas leur fille mais alors qu'ils discutaient dans leur tente et me croyaient endormie j'ai entendu ce que je n'aurai jamais du savoir : d’un coup j’ai appris que je n’étais pas leur vraie fille mais en plus j’avais une sœur quelquepart ; Ma mére semblait avoir abandonné la Lance pour se marrier avec un Chien de Pierre d’un autre enclos que le sien. Depuis lors bien qu'aimant très fort ces parents là qui étaient malgré tout miens, j'ai décidé que je serais comme ma véritable mère : une far dareis mai, et qu’un jour je retrouverai ma véritable sœur. Je me suis entraînée durement et à l'age de 15 ans, j'ai été acceptée comme vierge de la lance dans mon enclos. Nous avons toujours combattu ceux qui le méritaient et laissé en paix ceux qui devaient l'être. Puis un jour au cours d’une danse avec d’autres enclos, j’ai croisé son regard, ce devait être elle et personne d’autre : c’était ma sœur. A partir de ce moment là nous avons combattu côte à côte en tant que premiéres-sœurs. Mais voilà : ce qui devait arriver arriva : les sagettes se sont mises à me harceler de questions et harceler tout court : il n’était plus question pour moi d’être far dareis mai mais d’aller à Rhuidean ! Moi qui venait de retrouver ma premiére sœur ! J’ai dû m’executer et partir , suivre une formation d’apprentie sagette afin d’en devenir une à part entiére : pendant ce temps ma premiére-sœur Noemy est devenue maîtresse du toit de notre clan. C’est à ma sortie de Rhuidéan que tout a commencé …

J'ai eu l'occasion lors d'un voyage visant à essayer de trouver des indices sur où se trouvait celui qui vient avec l'aube, dans une auberge d’une de ces grandes villes, de rencontrer l'Amirlin qui est à ce que j’ai compris la chef des aes sedais : ces femmes des terres humides qui ont la faculté de canaliser et qui l’apprennent à la tour blanche : nous nous méfions d’elles, on dit qu’elles ne mentent pas mais elles ne disent que ce qu’elles veulent bien ne pas cacher et de plus se servent des gens comme de vulgaires objets utiles un jour et inutiles le lendemain. Et donc l’amirlin m’a paru lointaine et bien dans sa position mais tout de même gentille, elle a un regard à glacer le sang dans les veines mais elle est bien ce qu’elle est : une aes sedai telles qu’on me les a décrites ; pendant toute notre conversation elle n’a cessé de me regarder de façon étrange je me demande pourquoi… J'ai rencontré aussi un de ces hommes qui vivent avec des loups : il était fort sympathique mais je n’ai hélas pas pu en apprendre plus sur les gens comme lui : il voulait bien parler de tout sauf de ça .
Lews
29/10/2004 19:12
Mort à la Tour Blanche

Je suis Lews...

Je suis né en Amadicia, mes parents étaient fermiers et travaillaient dur pour nous entretenir mes trois soeurs et moi. Mes parents étaient très croyant, ils croyaient en la vertue du créateur et de ses représentants sur terre, c'est à dire les blancs manteaux. Ces derniers ont su faire changer d'avis mes parents.
De mes propres yeux, alors que je n'avais que 7 ans, je les aient vu se faire massacrer sans pitié. Sous pretexte qu'ils avaient trop buent pour se contrôler, j'ai perdu toute ma famille. Je fus recueillis par un maître d'armes qui n'aimait que la solitude. Après 10 années d'apprentissage intense, j'appris l'arcane sûpreme de mon maître, ce qui entraîna sa mort. Je passa trois années de vagabondage pour parfaire mes techniques à l'épée et les routes que je prenais étaient sillonée du sang de mes victimes, maître d'armes, liges, soldats et surtout blancs manteaux sont passés sous le fil de mon épée. En me promenant dans un village de l'illian, je fis la connaissance de maylissa, en la voyant je su que s'était elle que j'épouserais, je ne savais pas que cette rencontre changerait mon existence, c'était une amie du ténébreux. Après m'être voué à son culte pour pouvoir rester avec elle, j'appris l'art de la dissimulation, de la discrétion, bref le monde de la nuit dans son ensemble. Après trois ans de dure labeur, j'acquis la certitude d'être devenue le meilleur assassin que le monde n'est jamais vu. Il était temps que j'exerce ma vengeance. Ma soi disant femme qui me trompait avec tous les hommes qu'elle pouvait rencontrer fut ma premiere victime. J'étais pris d'une folie meurtriére et je massacra tout le monde dans mes parages, encouragé par des visions et des cauchemars de noirs desseins. Depuis ce temps le ténébreux tente de me revendiquer, mais je ne suis la chose de personne, malgré tout nous avons un point commun, la haine de tous ceux qui aiment le créateur, liges, aes sedais, blancs manteaux créveront jusqu'au dernier. Grâce au ténébreux j'ai maintenant des capacités inimaginable pour un humain: je sens la présence des aes sedais et des liges et je perçois tout les changement d'humeurs(la peur, la joie..). Je suis recherché en andor et dans les marches, j'ai en effet liquider une centaine de blancs manteaux et 5 liges, les innocents se comptent au nombre de 500.

Et me voici à tear, tiens une auberge, rentrons....

Belgarion al'Garath
01/11/2004 19:14
Roi de Riva Roi des roi du Ponant et Tueur de Dieu alors faites gaffe a vous

"Je suis né à la Tranchée de Deven ,en hiver il y a maintenant plus de quinze ans.
Mon prénom -Belgarion - vient d’un récit qu’a lu ma mère et qui parlait d’un jeune garçon ,ayant combattu un dieu maléfique et qui était devenu un roi juste et respecté. Souvent elle me disait que, même si elle n’espérait pas du tout me voir devenir roi, elle espérait que plus tard je serais me montrer aussi courageux et honnêtes que l’est ce garçon de roman.

Lorsque j’étais jeune j’ai eu quelques problème avec d’autres garçons de mon village. En effet je suis assez petit pour mon âge et j’étais très chétifs. Et même si je ne tenais pas compte de leurs sarcasmes, leurs coups et leur brutalité je m’en souviens toujours.
Avec les filles aussi, cela n’a jamais vraiment bien marché. Mais là c’est de ma faute. J’étais (et je suis toujours) d’une timidité maladive et lorsqu’une jolie fille venait me voir, ma langue s’enroulait sans que j’eusse mon mot à dire et je ne pouvais plus que bredouiller!

Je fis donc sensation en quittant les deux rivières à un peu plus de treize ans. J’avais en effet décidé que la vie de paysan ne me convenait pas et j’avais comme but d’aller à Caemlyn me faire garde de la reine.
Le chemin fut très dur: je me fis dépouiller de mon sac dès la deuxième nuit et je fus obligé de dormir dans les fossés et de travailler pour gagner de quoi manger.
Pourtant d’un autre coté le voyage fut bénéfique pour deux raisons:
d’ abord travailler m’a formé: de jour en jour je devenais plus musclé et plus volontaire ( même si pour la taille je ne pouvais pas faire grand chose…)

Et surtout je fis une rencontre qui, on peut bien le dire, allait changer ma vie: pendant deux jours j’ai pu voyager avec une Aes Sedaï et son lige.
Ils m’ont surpris dans un fossé mais ne m’ont jeté qu’un coup d’œil et son repartis!
Mais moi je fus intrigué, surtout par la femme et je les ai suivis. Un peu avant la nuit ils s’arrêtèrent et firent du feu.
Moi je m’étais caché (du moins je le croyais) derrière un arbre et je les observais.
La femme était très belle mais bizarrement je ne pouvais pas dire si elle était jeune ou âgée, elle portait une longue robe de soie et un châle bleu recouvrait ses cheveux très blond.
L’homme , lui, était presque autant mystérieux que la femme. Il était assez grand avec un visage très halé à la fois honnête et pourtant dur. Il portait une longue cape mais je n’ai jamais pu décider de quelle couleur elle était. Une fois je vis qu’il portait une longue épée avec un héron sur la lame mais je n ‘en compris pas la signification.
C’est en les écoutant que j’ai compris qui ils étaient: une Aes Sedaï avec son lige! Ma première pensée fut qu’il fallait que je m’en aille: même si l’on ne m’avait jamais dit qu’elles étaient maléfiques on m’avait toujours fortement recommandé de m’en tenir à l’écart. Mais la curiosité fut plus forte que tout et je suis resté. Petit à petit, en les écoutants parler, j’ai commencé à avoir des doutes sur ce que l’on m’avait dit…
Toujours est-il qu’au bout d’un moment l’Aes Sedaï a levé les yeux exactement là où j’étais et m’a dit de venir les rejoindre au lieu de baver devant la nourriture. J’ai vu le lige sursauté mais surpris et méfiant je me suis quand même avancé vers le feu. Là elle m’a dit que je pouvais m’asseoir et profiter du repas qu’ils avaient fait.
Toujours méfiant je me suis assis et j’ai commencé à manger. En mangeant j’observais l’ Aes Sedaï et je vis qu’elle avait un petit sourire en coin ce qui me surpris beaucoup. Le lige lui était redevenue de pierre mais je le voyais lancer de temps en temps des coups d’œils interrogateur à sa maîtresse. Après avoir mangé l’Aes Sedaï a commencé à se présenter: elle s’appelait Camilla et son lige se prénommait Julian. Elles m’a ensuite demandé d’où je venais et où j’allais. Lorsqu’elle appris que je me dirigeais vers Caemlyn elle a dit que peut être je pourrais faire un bout de chemin avec eux car leur voyage les faisait se diriger vers l’est eux aussi. A ces paroles Julian a commencé à protester mais Camilla à répliquer que je ne pourrais pas leur faire de mal et que de toute façon ils n’étaient pas pressés. J’ai donc continué mon voyage ave c eux et les deux jours que j’ai passé ont complètement changé ma vision par-rapport à la Tour Blanche. Ils m’ont quitté un peu avant Caemlyn en me laissant une bourse pleine et des adresses d’auberges où je pourrais dormir. La première fois que je vis Caemlyn restera toujours gravé dans ma mémoire. La ville était immense!!! Heureusement le palais se situait en plein milieu et je n’eus pas trop de mal à m’y rendre. Devant le portail du palais deux gardes surveillait l’entrée. Je pris mon courage à deux main et j’allai leur demander où m’adresser pour devenir garde. Les deux hommes se sont regardés et ont éclatés de rire en me disant de revenir dans cinq, six ans lorsque j’aurais « du poil au menton ». Vexé je me retournai et je fis chaque entré du palais avec à chaque fois la même réponse. Les yeux pleins de larmes de rage je partis de la ville. Malheureusement je n’avais plus d ‘argent et je devais trouver un travail. Oui mais voilà, Caemlyn a beau être grand il n’y a aucun travail qui correspond à un garçon de moins de 14 ans. Néanmoins un commerçant me conseilla de me diriger vers Tar Valon où les « sorcières » avaient toujours du travail à donner. C’est donc mes rêves briser que je me dirigeais pour un très long voyage à pied qui s’annonçait encore plus dur que le premier…

Et bizarrement le voyage ne se distingua que par un fait important. Oui mais voilà le fait en question est très important pour moi.
A peu près à la moitié de mon voyage je m’étais endormi dans une clairière. Je fus réveillé par un bruit de pas tout près de moi. C’était un voleur venue prendre mon sac qui était près du feu. Dès qu’il vu que j’étais réveillé il se jeta sur moi. Nous roulâmes au sol tous les deux mais je pus prendre une pierre que je lui abattis de toutes mes forces dessus. D’un coup il s’s’ arrêta de bouger. Je m’extirpais de sous lui et lorsque je fus debout je pus voir qu’il était mort. Ma pierre l’avait frappé en plein sur le crane et il devait être mort instantanément. J’avais un peu plus de 14 ans et j’avais déjà tué un homme…

Je suis arrivé à Tar Valon au début du printemps et je me rendis compte que effectivement il y avait beaucoup de travail. Je fus tour à tour forgeron, boulanger et cuisinier dans une taverne. Oui mais cela n’ empêchait pas que tous les soirs en m’endormant je repensais à la promesse que je m’était faites de devenir chevalier et de combattre le ténébreux… Un doux rêve…
Et c’est donc par hasard qu’une opportunité à laquelle je n’aurais jamais pensé c’est présenter à moi: c’était le soir et je rentrais de la taverne où je travaillais lorsque j ‘entendis deux femmes discuter. Par réflexe je me retournais et je vis que c’était deux Aes Sedaï toutes deux de l’Ajah Verte. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai tendue l’oreille et j’ai entendue qu ‘elles se plaignaient du manque de lige à la Tour. Et là j'eus comme une révélation, comme si je m'étais enfin trouvé après toutes ces années.Je me suis souvenue de la rencontre que j’avais faites deux ans plus tôt. L’idée a peu à peu germer dans ma tête et j’ai pris la décision de devenir lige! Voilà où j’en suis aujourd’hui, demain je vais voir le maître des liges…



Il y a une chose que je n’ai pas cité dans ce texte. Pendant tout ce voyage j’ai découvert que des fois je jurais dans une autre langue ou que je savais lire une autre langue. Je ne c’est pas si c’est important mais je n’aime pas trop en parler car cela ne m’a apporter que des ennuis et on me traitait d’ami du Ténébreux…"
Caldazar
03/11/2004 12:02
Le Blob attaque !

ceci est un resumé de mon BG et le seul truc à ce propos de disponible, mon ordi s'étant crashé sans remission (et c'est la qu'on apprecie la connexion de l'IUT...). Ayant été ecrit un matin vers 3h, il se peut qu'il présente quelques fautes malgré ma breve relecture.


Caldazar (de son vrai nom Otarin Al'Cadrion) a grandi en Ghealdean. Sa mère(et une part des autres pitchounes) meurent vers ses 9 ans dans un accident de bateau ou il est éloigné de sa famille. Il est recupéré dans un village puis "escorté" par un coporteur jusqu'à son "chez lui" (il en profite pour apprendre à manier l'arc, ayant été fortement impressioné par l'habileté d'un archer). Son pere, sculpteur, a sculpté des statuettes à l'effigie des disparus. Quelques années plus tard (+/- vers ses 16/17 ans) un vil voleur vole des statuettes (qui peuvent valoir des sous...)il decide d'aller les chercher et poursuis le messant jusqu'en la bonne ville de Caemlyn. Là, il entend parler de la proclamation de la Grande Quête du Cor et décide de se rendre à Illian (apres avoir réexpedié les statues chez lui).
Pour se faire, il se fait engager comme garde. Pendant le trajet il apprend à manier en arme de guerre la cognée dont il est équipé. Arrivé en Illian, il prête serment sous le nom de Chasseur de Caldazar avant d'aller cherhcer le fameux Cor.

edit: il manque l'apparence physique...
plutot grand pour un natif des terres humides, les yeux marrons sombres et les cheveux de meme. Des vetements plutot sombres et sobres, un arc long (à la "deux rivieres(c)" ), et une hache de guerre.
Mildred Ki'lya
07/11/2004 17:12
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>

La Roue du Temps tourne, les Ères se succèdent laissant dans leur sillage des souvenirs qui deviennent légende. Les légendes s'estompent en mythes. Et lorsque l'Ère qui leur a donné naissance revient, les mythes eux-mêmes ont depuis longtemps sombré dans l'oubli.
Au cours d'une Ère que d'aucuns apellent la huitième, une Ère à venir, une Ère révolue, un vent se s'éleva dans les Montagnes de la Brume. Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. mais c'était un commencement.

Le vent souffla en direction du Nord-Ouest, par delà les montagnes toujours couvertes de nuages et continua le long du fleuve Dhagon, en Arad Doman pour venir fouetter un petit village en bordure du fleuve. Dans ce village, Seilan, le vent souffle entre les maisons et vient frapper les gens dans les rues et s'ecraser sur une maison. Le frais d'automne, vint surprendre une femme qui était en train de ramasser des herbes dehors.


Cette femme était ma mère qui venait juste d'émigrer de la Saldea avec mon père. Ma mère qui savait tirer partie des simples pour obtenir des médecines avait été bien acueillie dans ce village qui justement n'avait pas de sagesse. Elle prit donc tout naturellement cette fonction.
Mon père, lui, s'occupait de modestes plantations et de quelques animaux comme les moutons qui nous procuraient de la laine pour tisser des habits pour le rude hiver.

C'est plusieurs années après que je suis née, de père et mère Saldeans mais en Arad Doman. Mes parents m'ont transmise la culture Saldeane et j'ai également été imprégnée des manières de vivre des Domanis. Mon frère, Koufou est né 3 ans parès mois. Nous avons beaucoup joués ensemble dans les bois.

Passée l'age de 13 ans, une Aes Sedai de l'Ajah Brune, Anylia Sedai qui voyagait en quête de ter'angreals, s'est arrêtée dans le village pour une nuit. J'ai été très attirée par ce couple bizarre, elle voyagait avec son lige qui avait un vêtement qui semblait toujours le rendre invisible et transparent. Je me suis donc approchée à plusieurs reprise de ces voyageurs et avec ma curiosité habituelle à cete age, je leur ai posé plein de questions. C'est ainsi qu'Anilya Sedai a découvert en moi l'étincelle qui pouvait me permettre de canaliser la Saidar.

D'un coté elle voulait continuer ses recherches sur ses ter'angreals, elle n'avait pas fait tout ce chemin juste pour ramener une novice. Cepandant, elle ne pouvait pas non plus me laisser là, surtout que ma découverte renforcerait un peu plus la position de l'Ajah Brune. C'est pour cela qu'elle ne m'a pas révélé tout de suite son don. Surtout que j'étais un peu jeune ...
Elle est donc repartie quelques temps a la recherche de ses ter'angreals. Cepandant, un mois plus tard, elle a bien été contrainte de me le révéler et j'ai du me préparer à partir. Ma mère, guérisseuse du village, avait connu une femme qui canalisait et avait un profond respect pour les Aes Sedai, cela n'a donc pas été difficile pour elle de me laisser partir même si elle aurait aimé avoir plus de temps avec moi. Mon père a suivi sans difficultés, je leur ai fais mes adieux et nous sommes partis en direction de Bandar Eban en dessandant le fleuve.

Arrivés à Bandar Eban, Anylia Sedai a découvert une autre Aes Sedai : Aliane Sedai, de l'Ajah Jaune qui devait justement revenir à Tar Valon avec une autre novice qui s'appelait Mylline. Cela arrangait très bien Anylia Sedai qui préférait continuer ses recherches dans la région et elle me laissa à la charge de Aliane Sedai. Le lendemain, nous avons pris un bateau rapide du Peuple de la Mer en direction de Tear, il serait alors facile de remonter en bateau jusqu'à Tar Valon.

Arrivés à Tear nous avons alors décidés de nous arrêter quelques temps, le temps de trouver un bateau qui remontait le fleuve Erinen. C'est alors que Mylline a décidée de nous quitter. Ele était en effet une irrégulière et n'avait aucune envie de devenir Aes Sedai. Elle me l'avait dit lors de notre voyage en bateau. Aliane Sedai ne voualit pas quitter Tear sans avoir retrouvé Mylline mais elle pouvait être partie dans n'importe quelle direction et il était impossible de la retrouver. Nous avons donc pris le chemin de Tar Valon.


Arrivée à 14 ans à Tar Valon, je suis immédiatement devenue novice. Avec les cours qui m'ont été dispensés, j'ai pu découvrir mes capacités dans les 5 différents pouvoirs :

  1. Elément air : aptitude superieure à la moyenne
  2. Elément esprit : aptitude superieure à la moyenne
  3. Elément eau : aptitude normale
  4. Elément feu : aptitude normale
  5. Elément terre : aptitude inferieure à la moyenne
Shaevar
07/11/2004 23:55
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

Mes parents étaient des amis du Ténébreux.

Je fus élever dans la peur des liges, la colère envers les Blancs Manteaux et la Haine envers les Aes Sedai. Je n'avais pas de père aimant, mais un tortionnaire avec un coeur de myrdraal. Je n'avais pas de mère, mais une enveloppe charnelle que seul le ressentiment faisait vivre. J'ai appris a hair avant de marcher, appris a combattre avant le lire.

Et puis, les Blancs Manteaux sont venus

Arraché de mon nid de haine et de colère, je fus emmené avec mes parents et leurs amis a la Forteresse de la Lumière. Malgré mes treizes printemps, je fus torturé. Je n'ai pas péri, mais j'ai étét anéantis. Mes géniteurs sont devenus fous sous mes yeux, et donné en pâtures a des chiens de rues. Mes "amis" sont désormais enterré, mort sous les Fers des Inquisiteurs.Une main avec une étoile en son centre est désormais imprimé dans la chair de mon torse. Pendant quatres semaines, je ne vit que le gris de ma cellule et le rouge des instruments de torture.

C'est un Lige qui m'as sauvé. Quelle ironie, n'est-ce pas?

Pendant un ans, je l'ai suivi a travers le monde et j'ai assisté a son ébauche de tristesse, la personne avec qui il était lié n'étant plus de ce monde. A la fin, il m'a emmené a la Tour Blanche. C'est la que j'ai compléter ma formation, et vu comment ces formidables guerriers était trompés, mis en laisse par des Aes Sedai avides de pouvoir et de domination. J'ai aussi lu le Cycle de Kareathon. C'était comme si un feu s'était allumé en moi. Pour la première fois, autre chose que la haine me faisait vivre, et donnait un sens a ma vie.

Mais le Dragon ne devait pas se réincarné avant longtemps...

Ce fut un général connu, du nom de Kelenvor qui me rendit a la raison. Nous nous sommes rencontrés lorsque je fuyais Tar Valon, pour ne pas être pris comme Lige. Après avoir (difficilement) gagné ma confiance il me conduisit a leur camp. La, je pris la décision de m'engager parmis eux, car, jamais je ne vis armée aussi discipliné, aussi compétente et aussi proche. Bien sur, ils n'étaient que cinq cents, mais quelle raid efficace il ferait! C'était la cavalerie de mes rêves. je m'engagai donc car, si jamais le Dragon revenais, qu'est-ce qu'un serment de plus ou de moins bafoué?

Avec le temps, je changeai d'avis

Je suis maintenant mon chef avec passion et dévouement. Bien sur,le feu du Dragon brûle encore en moi, mais je suis également fidèle a mon général. Mes services sont acquis a une cause connu de lui seul, et tous les autres hommes le suivent avec une pareil dévotion.

Je suis maintenant un Soldat Rouge, libre de l'emprise de toutes Aes Sedai. Mes deux cimeterres pendant a mes côtés, ma cape recouvrant le moitié supérieure de mon visage et avec comme seul compagnon mon cheval. J'admire les aiels et témoigne d'une grande déférence envers Kelenvor, que je considère comme un des plus grands guerrier et tacticiens de l'histoire. J'obéis aussi sans faire d'histoire a mes supérieurs. J'espère seulement que, lorsque le Seigneur du Matin reviendra, Le général aura les même objectifs que moi

Il serait si dommage de le tuer

La Tarmon'Gaidon approche
J'aurai ma vengeance
Au Shayol Ghul, je connaitrai la paix.
Enfin, la Dernière Étreinte de la Mère m'acceuillera
Aelghir
27/12/2004 13:34
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Je suis né en Amadicia voilà trente-cinq ans dans un château sis non loin de Mardecin . Mais il y a déjà plusieurs années que j'ai quitté mon pays sans espoir de retour . Je vais de ci, de là, louant mon épée en tout bien tout honneur . Il m'arrive parfois de regretter n'être pas ménestrel lorsque j'en ai assez de me battre mais Vengeresse, ma lame, m'est une fidèle compagne que je ne peux me résoudre à trahir . L'Amadicia m'a vu partir voilà déjà longtemps ; j'avais à peine dix-sept ans . A Amador, se trouve la forteresse de la Lumière, quartier général de ceux qui se prétendent ses enfants . Le Seigneur Capitaine Commandant Perdron Niall dirige en fait le pays à travers le roi, son pantin . Amadicia est donc un endroit très dangereux pour ceux qui canalisent . Tel n'est pas mon cas, mais ... J'étais le plus jeune enfant et le seul fils d'une noble Maison dont je ne porte plus le nom . Mon père était un homme bon, ma mère, sa digne épouse . Lorsqu'il s'est avéré que deux de mes soeurs étaient dotées de pouvoirs, ces pouvoirs que l'on craint et dont on éradique les détenteurs, mes parents ont tenté de les protéger mais nous avons été trahis par celui que mon père tenait pour un ami . Comme mon père refusait de livrer les " sorcières ", les Blancs Manteaux ont donné l'assaut . Nul parmi nos voisins ne nous est venu en aide, certains même ont participé à la curée . Le massacre des miens, le pillage de nos biens, je ne les ai point vus car j'ai été grièvement blessé dès le début de l'attaque, m'étant trop exposé, plus par témérité que courage ." Réfléchis avant de te jeter dans la bataille, me disait mon père, Tu fonces comme un taureau, cornes en avant, sur le premier qui te défie . " Un vieux maître d'armes de mon père m'a sorti des décombres, à demi-mort . Ma guérison a été laborieuse, surtout parce que je n'avais pas envie de survivre aux miens . La haine que je vouais et que je voue toujours à leurs assassins m'a poussé toutefois à rester en vie . Plus tard, mon vieil ami m'a conduit hors d'Amadicia . Il m'a appris à bien me servir d'une épée et d'un poignard . Depuis, je loue mes services, fournissant à des inconnus la protection que je n'ai pas su offrir à ma famille . Celui à qui je dois la vie, pour autant qu'elle vaille grand chose, je ne l'ai pas revu et j'ignore même s'il vit toujours . J'ai conscience que j'ai témoigné à son égard une noire ingratitude mais il fait partie malgré lui de mes pires cauchemars . Tous les Blancs Manteaux sont le réceptacle de ma mortelle aversion pour les meurtriers des miens . La colère est mauvaise conseillère et m'a souvent conseillé . J'agis sous l'impulsion et réfléchis ensuite, ainsi que me le reprochait mon père . Mais, même après coup, je ne regrette pas d'avoir traqué et tué en combat loyal un nombre assez important de Blancs Manteaux . Je n'ai jamais été soupçonné, ce qui démontre qu'avec le temps, je deviens moins imprudent . Ma vie a pris un nouveau tournant lorsque Galldrenn s'est trouvé en travers de ma route . Il avait choisi de servir le Ténébreux et voulait, je ne sais pourquoi, que je fasse allégeance à son maître . J'ai aimé sa peur et sa douleur . J'ai aimé faire éclore la fleur rouge de son sang sous ma lame inclémente . J'ai découvert en moi une part d'ombre qui me fait horreur et me fascine . Avant Galldrenn, j'étais ombrageux, coléreux, prompt à la bagarre, certes, mais désormais la haine m'entraine sur des chemins sombres dont j'ignore l'issue . Ma joue marquée suite à un combat contre des Trollocs me remémorera toujours celui qui en est responsable, Galldrenn le maléfique . Je l'ai senti mourir, mon presque frère par les combats que nous avons mené l'un contre l'autre et qui nous avaient liés aussi étroitement qu'une amitié . Il m'a laissé un difficile héritage . Je suis sur le fil de l'épée entre la Lumière et l'Ombre . Pourrais-je échapper à ce que les Blancs Manteaux et Galldrenn ont fait de moi, un homme sans attache et sans pardon ?


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