La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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La bataille l’avait surpris. Il ne pensait pas arriver à un si mauvais moment. Peut-être cette pagaille serait-elle bénéfique pour son intégration. Il venait quand même de combattre un loup.
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Un coup spectaculaire que ce fut! Le loup arrivait silencieusement derrière lui. Un bruit l'avait fait se retourner. L'épée avait à peine eu le temps de quitter le fourreau qu'Elzédor avait embroché son attaquant. Lui-même en fut étonné de la beauté du résultat. Mais à peine avait-il eu le temps d'enlever sa lame du corps inerte de l'animal qu'il voyait celui qu'on lui avait dit de trouver attraper un des fuyards. Il courut aussi rapidement que son ventre lui permis.
Auprès d'Azgaroth, Elzédor sortit sa lame, la plaça près de celle du sous-lieutenant et souris au chef. Encore fier du coup avec le loup, Elzédor décocha un petit coup de pied dans les cotes d'Azkhan et dit:
« Vous n'avez rien à répondre, créature de l'ombre. »
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. MULTI D'EMIN
"La prochaine fois que tu ouvres la bouche, vipère, je te tranche la langue !" répondit-il sur un ton ferme et glacial.
Le sous-lieutenant ne quittait pas leur prisonnier des yeux et quand il vit une épée se pointer près de la sienne... il soupira ! Encore une recrue qui veut se faire remarquer, bien sûr, et on choisit son moment ! Quand allait-on lui envoyer des soldats disciplinés ? Parfois, le sous-lieutenant se demandait s'il n'y avait pas conspiration dans les sphères plus élevés des Enfants de la Lumière.
"Anthelme", dit-il, "prends la recrue avec toi et trouvez-moi l'Inquisiteur", dit-il sur un ton sec sans lever son regard ni à droite, ni à gauche. "Nous ne ferons pas la même erreur avec toi que nous avons commise avec la chienne enragée qui vient de s'enfuir", dit-il à l'adresse du prisonnier qui était toujours collé au sol sous sa botte, l'épée toujours pointée à la gorge.
"Sous-lieutenant, les hommes qui étaient de garde à la tente... ils ont été mordus à la gorge. Ils ont pissé le sang. C'est l'oeuvre du Ténébreux, sans aucun doute", annonça un soldat qui arrivait en haletant.
Azgaroth cracha sur l'homme sous sa botte. "Et ça dit ne pas être ennemi de la Lumière. Ça attaque durant la nuit, c'est accompagné des loups de l'Ombre... Tu verras, avant le lever du soleil, tu confesseras tous tes crimes et tu nous supplieras de te faire grâce". Puis à l'adresse de ses hommes, il lança : "Allez me chercher des chaînes. Celui-là, on l'enchaînera et on liera chacun de ses membres à des pieux. On verra ce qu'il pourra mordre."
Azkhan souria, amusé par la mise en scène des Blancs Manteaux.
*Bah, autant leur donner ce qu'ils veulent, de toutes façons, si je dis le contraire, ces abrutis me croiront pas.*
Quoi, vous voulez que je vous dise que je suis un pote du tenebreux? Bah, voila. Il m'a dit bonjour, on est devenu ami, il m'a demandé de vous tuer, il est aller chercher des petits chienschiens, et on vous a attaqués car vous êtes un obstacle a l'ombre. Vous êtes contents?
*Bande d'abrutis... S'ils me croient, les gosses de la lumière sont tombés bien bas... hahahaha* [d10]
*Tiens, apparemment, ils ne semblent pas si crédules... bon, va falloir inventer autre chose...*
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Anthelme, et certainement la recrue, ramenèrent l'inquisiteur en le transportant sur leurs épaules. Ce dernier était toujours inconscient malgré l'eau qui dégouttait abondamment. Azgaroth commençait à sérieusement penser à éliminer un peu de ces incapables, après avoir, bien sûr, éliminé son prisonnier. Il avait déjà tué, au cours de sa carrière, pour beaucoup moins qu'une réplique. Il considérait d'ailleurs que sa parole était une promesse. Avant de l'achever, il se ferait un plaisir de lui trancher la langue lui-même. Même si ce chien apprenait à respecter les Enfants de la Lumière quelques instants avant sa mort, cela suffirait peut-être pour qu'il se repente face au Créateur.
En voyant d'autres hommes revenir à lui avec des chaînes et des pieus, il se dit que tout n'était tout de même pas perdu.
"Liez cet homme face contre terre. Il ne pourra pas échapper au fouet quand l'inquisiteur sera prêt." L'exaspération s'entendait clairement dans le ton du sous-lieutenant. Aucun des hommes n'osa répliquer et on se mit au travail rapidement et en silence.
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Les hommes réussirent enfin à accomplir la tache qu'il leur avait demandé sans trop de difficulté. Une fois le chien d'ami du Ténébreux ligoté convenablement, Azgaroth baissa sa garde et se tourna vers l'inquisiteur avant d'aboyer : "Allez lui chercher une chaise !" Un homme partit en courant mais le sous-lieutenant n'attendit pas qu'il revienne. Il tira de sa ceinture un flacon qu'il approcha du nez de l'inquisiteur.
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Celui-ci sursauta et se mit à cracher et à se débattre entre les deux hommes tout en reprenant conscience.
(HJ - Ce qu'il faut pas faire, tout de même !- Azkhan - hum... tu sais pas que les Enfants de la Lumière n'ont aucun sens de l'humour ? Mal joué, la provocation, et j'aurais contesté le jet de dé s'il avait été plus fort. Croire n'est pas une action, à ce que je sache et n'est pas sujet au jet de dés)
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
- Chef! Azkhan manque à l'appel!
Lumière! Pourquoi a-t-il fallu qu'il aille se faire prendre?? Je ne peux pas le secourir comme on l'as fait avec Aenor. Ils seront sur leurs garde, maintenant, et ils ne laisseront pas filer aussi facilement.
Il connaissait les risques quand il a donné son accord. On ne peut plus rien faire pour lui. Allez, on dégage!
J'espère que s'en as valu la peine..
Et vous, Aenor, rendez-vous utiles et assurez-vous que personne ne suit nos traces. Ou bien dois-je laisser cette tâche à Morgheuz, qui a été assez maligne pour ne pas se faire repérer par des Blancs Manteaux, elle?
Bon, ce n'était pas très diplomatique de ma part, mais pour l'instant, c'est la dernière chose dont j'ai besoin. Un de mes hommes va probablement se faire tuer parce que j'ai voulu secourir une femme qui ne faisait même pas partie officiellement de notre groupe. Alors pour l'instant, elle et son attitude méprisante peuvent bien aller se faire foutre
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Azgaroth prit un bout de chaîne qui n'avait pas été nécessaire pour lier ce chien et frappa de toutes ses forces le dos l'homme qui faisait face contre terre avant de se pencher sur lui.
"Si tu veux parler, on va te faire parler, chien ! Si tu ne respectes pas l'inquisiteur de la Lumière, je vais t'arracher les ongles un à la fois."
Et pour faire comprendre à l'homme qu'il était vraiment sérieux, il ordonna qu'on apporte sur place le nécessaire. "Je te donne l'autorisation de parler pour répondre à cette question. Je t'arracherai l'ongle d'un pouce pour commencer, à moins que je n'arrache les deux. Tu es droitier ou gaucher ?"
(HJ - Azkhan, de grâce, lis l'édit un post plus haut. Tu veux faire quoi, là ? Je voudrais bien sauver ton perso, mais un Blanc Manteau, c'est pas tout à fait délicat et généreux, si tu vois ce que je veux dire)
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Parsifal Mélodrad se redressa entre les deux Enfants et les repoussa. Le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'il n'avait pas assuré et le regard d'Azgaroth n'était pas particulièrement amical. Mais le camp n'aurait pas dû être attaqué si les sentinelles avaient été à la hauteur.
- Comment le prisonnière a-t-elle pu s'échapper ? Et celui-là, qui est-ce ? Un autre ami du ténébreux ? Laissez-moi m'en occuper. Il vous dira rapidement tout ce que vous désirez savoir.
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Azgaroth se releva en entendant la voix de l'inquisiteur, exigeante et princière comme à son accoutumée. Il ignora la première question. C'était à lui de régler ça avec ses hommes. Un petit inquisiteur qui tourne de l'oeil au premier combat n'avait rien à lui enseigner là-dessus ! Après avoir toisé l'inquisiteur du regard, il saisit une pince parmi les outils qu'un des Enfants avait apporté. Il détourna le regard vers l'homme enchaîné, les membres écartés, et descendit un genou sur le bras gauche. Il saisit le pouce gauche avec la pince et tira.
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L'ongle céda. En se relevant, il cracha avec dédain sur l'homme dont le sang pissait maintenant, mais il s'adressa à l'inquisiteur.
"Voilà, celui-ci a sûrement compris maintenant que nous sommes sérieux".
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Quel manque d'élégance ! Ce garçon va lui raconter ce qu'il voudra bien et guère la vérité. Mais bien sûr, Azgaroth le plébéien ne sait pas comment s'y prendre. Il ne s'agit pas seulement de provoquer la douleur du patient mais avant tout de le convaincre que l'on agit pour son bien, et qu'il n'a pas d'autre ami que celui qui peut faire à tout instant cesser la peur et la souffrance.
Parsifal se désintéressa de la scène et s'éloigna vers les limites du camp où veillaient des sentinelles.
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Parsifal s'immobilisa, pensif et dubitatif. Les effets du coup de botte de cette sacrée femelle se dissipaient. Il n'aurait pas dû abandonner le terrain à Azgaroth. Celui-ci n'obtiendrait rien du prisonnier. L'ami du Ténébreux lui avait donné l'impression d'un fanfaron doublé d'un crétin. Et jeune par dessus le marché. Il ne devait pas avoir envie de mourir. On pouvait lui laisser croire qu'il obtiendrait la vie sauve en révélant ses accointances avec le Mal.
Il tourna les talons et revint rapidement auprès d'Azgaroth. Avec un demi sourire, il lui dit :
- L'air frais m'a ragaillardi. Confiez-moi l'ami du ténébreux.
Ceci dit sur un ton qui n'acceptait pas la contradiction.
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Azgaroth n'eut qu'un regard de dédain lorsque l'inquisiteur se retourna d'un air désintéressé. Bien sûr, en plus de tourner de l'oeil au premier combat, on avait peur du sang ! Non seulement, on lui avait donné des hommes indisciplinés, mais l'inquisiteur qui l'accompagnait semblait être d'une faiblesse qui faisait douter de la réalité de son avancement au sein des Enfants de la Lumière. Quoiqu'il en soit, le prisonnier semblait devenu un peu plus loquace et de meilleure disposition. Azgaroth se sentait d'humeur irrascible. Il ne dormait peut-être que deux heures par nuit, mais quand celles-ci étaient écourtées, et s'il détenait le coupable...
"Nous savons déjà la vérité, chien du Ténébreux. Tu n'as qu'à confesser tes nombreux péchés avant que je t'envoie rejoindre la Lumière", dit-il en accompagnant la fin de sa phrase d'un coup de pied dans les côtes de l'homme enchaîné.
Au même instant, un de ses hommes se râcla la gorge. Le sous-lieutenant leva la tête pour voir l'inquisiteur revenir sur ses pas. À la demande de l'inquisiteur, tout gonflé de son importance retrouvé, Azgaroth lança à l'homme un dernier coup de pied.
"Il est tout à vous, Inquisiteur. Si vous ne pouvez le ramener à la Lumière, je l'y enverrai moi-même. Ne l'achevez pas. Nous avons tous les deux, le prisonnier et moi, une promesse d'honneur à tenir. Je vous laisse un de mes hommes. Je dois m'occuper de quelques autres problèmes. N'hésitez pas à m'appeler si le besoin se fait sentir ou si le prisonnier vous manque de respect."
Sur ce, il salua respectueusement l'inquisiteur avant de faire face à la recrue qui attendait toujours de nouveaux ordres.
Et la recrue attendait patiemment depuis quelques temps déjà. Il était allé cherché l'inquisiteur accompagné de... son nom était...Anthelme. Bon, lui n'était pas un mauvais bougre. Il avait accompli la besogne rapidement, ne sachant trop où se mettre. Il devait une obéissance totale au sous-lieutenant, mais son ton avait semblé si... méprisant. Était-il déjà au courant de sa précédente déconfiture? Au moins, il ne pouvait être blâmé après cette attaque douteuse. Quelque chose d'important semblait s'être déroulé dans cet endroit oublié de la lumière. Des amis des ténèbres, des créatures de l'ombre, ces loups. La précédente prisonnière semblait plus importante que ce prisonnier. Il devait se renseigner d'abord. En revenant à lui, il se rendit compte qu'Azgaroth se tournait vers lui. [d10]
Un salut parfaitement exécuté. Comme s'il l'avait pratiqué pendant des années. Comme il était fier de lui! Il attendit quand même que son futur interlocuteur parle en premier.
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Azgaroth jaugea enfin la recrue qu'il avait sous les yeux. Au garde-à-vous, le salut rigide, le dos bien droit. Le seul point noir dans la posture...
"Il faudra faire disparaître ce ventre", commença-t-il sèchement. "Vous avez vos papiers de transfert ? Car je présume que c'est bien un transfert ?"
La plupart de ses hommes avaient été acquéri par transfert et Azgaroth avait tôt fait de reconnaître qu'on ne lui envoyait pas la crème en fait de discipline. Ce ventre en était certainement une des marques. Sûrement la moindre.
Les yeux d'Elzédor s'ouvrirent d'un seul coup. Son ventre. Qu'est-ce qu'il avait, son ventre? Il l'aimait bien son ventre. Pourquoi le faire disparaître? C'était son jolie petit ventre. Bon, suivant... ses papiers... Ah! ils étaient...Oh...Où les avaient-ils mis déjà? Ah! c'est vrai. Dans ses sacoches de selle... Et ses sacoches étaient encore sur son cheval. Il lui faudrait trouver un moyen d'aller les chercher. Sans offenser ou passer pour un incompétent. Il fit travailler ses méninges. [d10]
« Pour éviter de les froisser, j'ai déposé mes parchemins dans l'une de mes sacoches de selle. Avec votre accord de me retirer, j'irais les chercher, Sous-Lieutenant Azgaroth ».
Il avait conservé le dos droit, bien qu'essayant de faire disparaître son attrait «Bedonnant» .
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Azgaroth leva un sourcil. Plus rien ne le surprenait ! Un soldat qui justifie un manque de préparation pour s'assurer d'être excusé, maintenant !
"Allez. Vous me trouverez dans ma tente", continua-til après un moment. "Anthelme, accompagnez-le. Vous me le ramènerez tout de suite... et allez-y en courant. Ça lui fera du bien."
Avant de quitter la scène, il regarda une dernière fois l'inquisiteur d'un regard froid, presque sans intérêt. Il indiqua rapidement à ses hommes les dernières consignes pour le reste de la nuit. Le soleil se lèverait bientôt, heureusement ! L'adrénaline avait quand même réveillé tous les hommes du camp. Il nomma deux hommes pour rassembler les cadavres On leur ferait une sépulture décente avant de quitter les lieux pour se remettre à la recherche de ces bandits.
Il se rendit enfin à sa tente où le sergent fourrier l'attendait.
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Parsifal n'avait pas du tout apprécié le regard que lui avait jeté l'officier. Ce dernier ne perdait rien pour attendre. Le moindre faux pas vers les Ténèbres et Mélodrad l'inquisiteur lui sauterait dessus comme la misère sur le pauvre monde. En attendant, il se dirigea vers le prisonnier, un gaçon sans beaucoup d'envergure. Parsifal aurait préférer discuter avec la fille aux yeux jaunes mais, bon, celui-ci ferait l'affaire.
Il se pencha sur lui, le releva durement par le collet et le soutint face à lui pour le fixer dans les yeux. Les pieds du garçon touchaient à peine terre. Et il suffoquait à demi sous la poigne de l'inquisiteur. Parsifal eut un lent sourire et défit légèrement sa prise de sorte que l'autre put respirer un peu mieux, à peine.
- Eh bien, mon garçon, nous voilà entre personnes de bonne composition. Nous allons pouvoir échanger nos vues sur la Lumière et sur ce qui doit passer à la première place dans nos existences... existences éphémères certes mais si pleines de bruits et de fureur.
Pour appuyer son préambule, il passa lentement son pouce gainé d'acier sur la joue du prisonnier, ouvrant une fine balafre dans la chair tendre.
Pour appuyer son préambule