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There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Bon j'arrive.
Pourquoi lire les classiques ?
Et pourquoi pas ? Il faut bien lire quelque chose non ? Et pourquoi définit-on ces oeuvres comme "classiques" ? Parcequ'à un moment ou à un aute elles ont été jugées de qualité amplement suffisante pour donner une idée, bonne ou mauvaise, différente selon chacun d'un aspect au moins de la littérature. Et puis, je pense qu'il faut encore faire un peu confiance aux profs qui nous infligent les mêmes supplices depuis des années pour juger que cela peut-être utile, à défaut d'être agréable.
Mais bon. C'est un point de vue. J'ai le temps de changer d'avis aussi.
Je suis d'accord avec DonLope, pour donner envie de les lire plus tard. Enfin pour quelqu'un qui n'aime pas du tout lire c'est raté (vu qu'il ne lira rien plus tard) mais bon...
Ensuite ca fait partie de notre culture. Tout comme on apprends l'histoire ou la géographie, on apprends la littérature francaise. Il me semble important de savoir ce qui se pensait avant et l'evolution des idées et de l'ecriture dans notre pays.
Enfin, a une periode j'en étais fan (comme quoi, ca plait a certains hein... ;p). Le seul que je n'ai jamais mais alors jamais pu finir, c'est Rousseau et ses confessions... Et fallait que ce soit au programme de mon bac de francais...
Aramina
Les confessions c chiant oui...mais Rousseau c'est extraordinaire. C'est d'ailleurs, après Shakespeare, l'auteur qui se voit consacré le plus de volume dans les bibliothèques américaines.
Lisez la Nouvelle héloïse et les rêveries d'un promeneur solitaire, c'est magnifiquement écrit. Je crois qu'on atteind même là un des sommets de l'art de l'écriture française.
Pourquoi les classiques?
Parceque ces oeuvres sont censées formé ce qu'on appelle le patrimoine francais, notre histoire, notre culture commune et identitaire.
Et c'est la que je m'insurge!
Balzac, Maupassant... S'agit il encore de notre culture identitaire?
Non ou plutot oui mais partiellement. D'ou l'intérêt de changer un peu le programme sclérosé de l'éducation nationale, qui nous enferme dans une pseudo culture!
Et pourquoi ne pas lire des auteurs Japonais? ou Américain voir même Africain? ou même en allant plus loin et dans les petite classe de la fantaisy?
Bref selon moi il faut d'abord développer des lectures qui plaisent et développent une vision mondiale et la plus complète dans les esprits ! plutot que nous imposer une pseudo culture de classique.
Je ne suis pas d'accord Caramon, pourtant, je suis fervent défenseur de l'ouverture au monde.
Je pense que l'identité culturelle est une richesse qu'il ne faut pas perdre, et que le nivellement ne se ferait que par le bas. Je crois qu'on peu arriver a faire quelque chose de mondial tout en gardant nos particularités, qui feront justement la richesse et l'interêt de ce "quelque chose" de mondial.
Ouaip...
Quand Klian part comme ça dans des envolées lyriques, on s'assoit et on écoute... c'est beau... Après, on est reveillé par une claque dans la gueule de la vraie vie mais bon ... On a vécu quelques minutes de bonheur.
Les classiques ? Vi, vi ... Il est important d'y être sensibilisé pour les connaître et ensuite y revenir quand on y est prêt. Si on ne sait pas qu'ils existent, si l'on ne possède pas cette sous-couche d'enduit culturel il sera d'autant plus difficile d'accéder ensuite au pot de peinture et de se fignoler au vernis.
Mais lire du Balzac à 15/17 ans c'est dur... houla ... mon dieu ... hep Paulo ! Tu vas arrêter de consacrer 3 pages à la description de cette flaque d'eau dans une cour lugubre ? De l'action ! De l'action !
Mais il y a aussi les vrais rencontres, les coups de coeur qui vous suivent toute votre vie. Personnellement, je relis régulièrement Phèdre depuis le bac de français et plus je le lis, plus je suis émue par la beauté du texte.
"Pourquoi faut-il lire des classiques?"... Euh... Pour avoir plus de chances de gagner le camembert marron au Trivial Pursuit? Comment ça, mauvaise réponse?
Plus sérieusement, j'aime lire des classiques pour l'émotion qu'ils procurent. Vous me direz qu'il n'y a pas que les classiques qui nous mettent la larme à l'oeil et je suis bien d'accord. Mais les "classiques" ont ce don de pouvoir traverser les âges sans une ride... peut-on en dire autant des oeuvres dites "non-classiques"? Rhââââââââ, j'ai pleuré une nuit entière à la mort de Jean Valjean, car j'avais l'impression d'avoir perdu un ami. Et que dire du désespoir qui me submerge chaque fois que je relis Roméo et Juliette ou Le Cid? Bref, tout ça pour dire que toutes ces émotions dont a été baigné mon passé (ben oui, je ne lis plus) font maintenant partie de moi, et ont sans nul doute contribué à construire ma personnalité. Mais ce n'est bien sûr que mon avis personnel
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Pour avoir plus de chances de gagner le camembert marron au Trivial Pursuit?
Ouais c'est ça en plus ! La motivation profonde de tous les prépas lettres : triompher au trivial poursuit !
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH ! Il meurt Jean Valjean ??? Et moi qui lisait Les Misérables pour enfin connaître la fiiiiiiiiiin !! Mais c'est horriiible ! Mon rêve est brisé !!
Bon, euh là c'était pas vrai, mais fais gaffe quand même la prochaine fois... Un classique peut parfois conserver quelque suspens.
La motivation profonde de tous les prépas lettres : triompher au trivial poursuit !
C'était donc ça! Gab, merci mille fois: douze ans après, je comprends enfin pourquoi j'ai détesté ces deux années de calvaire
Bon, euh là c'était pas vrai, mais fais gaffe quand même la prochaine fois... Un classique peut parfois conserver quelque suspens
Certes, mais je me suis dit qu'avec Les Misérables il y avait peu de chances que je fasse un spoiler: même ceux qui n'ont pas lu le bouquin ont forcément vu l'une des innombrables adaptations cinématographiques
"traverser les âges sans une ride"
ouiap moi je persiste à croire que les classiques vieillissent tout comme un excellent film de kurusawa qui nous semble par moment un peu longuet... et oui les moeurs ont évolués et ce qui paraissait une grande inovation s'est transformé en cliché, en description longue.
Je ne dis pas qu'il faut éviter les classiques mais plutot adapter les lectures selon les ages et les mentalités de chacun.
Par exemple le grand meaune de michel Tournier, on ne lit pas... d'accord c'est un auteur moderne, mais de génie et à mon gout plus au gout du jour dans un style assez moderne, que du vieux balzac.
C'est vrai que les livres changent de signification selon l'age auquel on les lit, relit.
Bref pour prendre un exemple et défendre mon opinion je dirai que la lecture imposée des classiques me fait un peu penser à imposer aux élèves d'apprendre le Grec et le Latin, (ce qui était le cas jusqu'à peu.... et sous prétexte que notre céivilisation se veut l'honorable successeur des empire grecs et romains... bien sur il y aussi une explication religieuse à tout cela).
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH ! Il meurt Jean Valjean ??? Et moi qui lisait Les Misérables pour enfin connaître la fiiiiiiiiiin !! Mais c'est horriiible ! Mon rêve est brisé !!
Mais non ! dans Le retour des Misérables Jean Valjean revient d'entre les morts et il n'est pas content.
j'avais vu c'ui là ! Les classiques ? personnelement, plus j'en lis, plus je me dis "ouaw". Il faut simplement apprendre à les aimer. Oh je ne dis pas qu'ils sont tous biens, loin de là ! Ca a commencé par le théâtre... forcement. Mais pas un auteur de théâtre ^^ On avait fait une piece à partir des textes de Maupassant. Plusieurs histoires comme ça... c'était génial. On s'est éclaté ! Depuis j'adore Maupassant. PArceque justement j'ai appris à l'aimer, à comprendre les messages qu'il nous passe, parceque ses "morales" n'ont pas vieillies (j'ai pas tout lu, il se peut que certaines oui) et que chaques nouvelles que je lis de lui (régulièrement) est comme un fruit... c'est petit (bon à part exceptions, genre le Horla), quand on est jeune, en général, on dit merci ! pis voilà, maintenant j'ai une affection encrée pour cet auteur pourtant "classique". Y en a quelques autres comme ça... Peu à peu, je m'y met, et je les trouve pas si bêtes. Bon je me suis pas encore attaquée aux Poids Lourds ^^ genre Balzac et tout. Molière, avant je détstait, maintenant que j'ai lu sa biographie, moi qui veut faire du théâtre... je suis en grande admiration devant lui désormais ! Et puis je "choisis" mes classiques, je demande à Ysandell c'est lesquels les mieux Pis je me tape quelques incontournables barbant, bah, c'est un mauvais moment, après c'est bon. Voilà, je pense que c'est pas sorcier les classiques ! Le seul truc, c'est qu'ils sont beauuuuuuuuuuuuucouuuup....
Juste en relisant rapidement les posts au dessus...
Oui lire des classiques ? Et bien je pense qu'il il y a deux choses extremement importantes.
Primo etablir une solide culture litteraire, indispensable à la lecture d'article de presse. Que l'on parle d'un harpagon, d'une boule de suif etc. Les classiques sont là pour ouvrir le monde ecrit. c'est a mon sens un aspect indiscutable qui joue en faveur des classique.
Deuxièmement et non moins le plus important, il s'agit d'eduquer les lecteurs a ce que les hommes ont considerés comme les plus hautes realisations litteraires de tous les temps. L'Odyssée, les classiques des lumières, du theatre etc. Il s'agit de creer un point de reference litteraire dans l'esprit des lecteurs afin qu'ils puisse en retour essayer de reecrir aussi bien. C'est par mimetisme que l'on apprend et les classiques comme reference sont là pour ca.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Par exemple le grand meaune de michel Tournier, on ne lit pas... d'accord c'est un auteur moderne, mais de génie et à mon gout plus au gout du jour dans un style assez moderne, que du vieux balzac.
Juste une question... Il a fait exprès ou pas ?
En primaire, on met désormais l'accent sur la littérature, avec la lecture de dix ouvrages par an dont des classiques de littérature de jeunesse. L'an dernier, on s'est éclaté en classe avec le Roman de Renart (adapté bien sûr).
Lire, faire lire, discuter, débattre, lectures en réseau et pas d'explication de texte ou de questions de compréhension.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Tiens il tombe vachement bien ce topic, je cherchais justement des classiques vraiment "classiques" à lire pour les prochains jours. Pour l'instant je suis dans Blazac (la peau de chagrin et la duchesse de Langeais) que j'aime beaucoup; j'ai aussi un peu essayé George Sand (super aussi ) et Flaubert bien sûr (madame Bovary, mais je dois dire que j'ai pas accroché). L'Enfant de Jules Vallès était vraiment captivant pour un livre du 19ème, il a un style d'ailleurs très moderne. Enfin je dis ça parce que je compte suivre la section L plus tard et qu'il vaut mieux une bonne connaissance des classiques, et c'est important de toute façon pour la culture générale. Alors si quelqu'un a des idées pour moi, c'est volontier
Juste une question... Il a fait exprès ou pas ?
Tu te demandes si qui a fait exprès? Caramon ou Michel Tournier (ou Balzac )?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
CARAMON, tiens !
EXPLICATION :
La biographie d'Alain-Fournier
1) L'enfance et l'adolescence ( 1886-1904)
Henri-Alban Fournier ( il prendra en littérature le demi-pseudonyme d'Alain-Fournier) est né le 3 octobre 1886 dans le Cher, à la Chapelle-d'Angillon. Fils d'instituteurs, il passe son enfance dans le sud du Berry.
En 1891, son père est nommé à l'école d'Epineuil-le-Fleuriel. Le futur Alain-Fournier y sera son élève jusqu'en 1898, avant d'entrer en sixième, comme pensionnaire au lycée Voltaire à Paris.
En 1901 il songe à devenir marin et rentre en seconde au lycée de Brest pour se préparer à l'Ecole Navale. Mais il y renonce et vient, en janvier 1903, passer son baccalauréat au lycée de Bourges.
En octobre 1903 Alain-Fournier va préparer l'Ecole normale supérieure au lycée Lakanal à Sceaux. C'est là qu'il rencontre Jacques Rivière qui devient son meilleur ami. Ils échangeront jusqu'en 1914 une importante et passionnante correspondance. Jacques Rivière deviendra , en 1909, son beau-frère en épousant en effet Isabelle Fournier, de trois ans plus jeune que son frère.
2) La rencontre ( 1905-1909)
Le 1er juin 1905, jour de l'Ascension, Alain-Fournier, jeune lycéen de 18 ans vient de visiter " le Salon de la Nationale" au Petit Palais. En descendant l'escalier de pierre, son regard croise celui d'une grande jeune fille blonde, élégante, élancée, portant un "grand manteau marron ". Il la suit sur le Cours-la-Reine, puis sur un bateau mouche où elle s'embarque et enfin l'accompagne à distance jusqu'à sa maison du boulevard Saint Germain. Il revient plusieurs fois sous ses fenêtres et sa persévérance sera récompensée.
Le 10 juin, il a pu apercevoir derrière la vitre le visage de la jeune fille. Surprise, mais souriante. Le lendemain 11 juin, jour de la Pentecôte, il est encore là, tôt le matin et la jeune fille sort de cette maison, un livre de prières à la main. Avant qu'elle ne monte dans le tramway il l'accoste et murmure : " Vous êtes belle". Rabroué mais non dépité, il la suit jusqu'à l'église Saint-Germain des Près. A la fin de la messe, il l'aborde à nouveau et c'est " la grande, belle, étrange et mystérieuse conversation" entre deux êtres qui, jusqu'au pont des Invalides vont laisser vivre leur rêve. Au coin du Pont de la Concorde, elle lui demande son nom, il lui dit. Elle hésite une seconde , puis "regardant bien droit, pleine de noblesse et de confiance elle a dit fièrement: Mon nom ? je suis mademoiselle Yvonne de Galais…"
Hélas la réalité reprend ses droits : la jeune fille est fiancée, son destin est tracé. Avant de se perdre dans la foule, elle se retourne vers celui qu'elle vient de quitter et à qui elle a demandé de ne pas la suivre. Une dernière fois le regarde longuement.
Cette rencontre, dont il a noté tous les détails, dès les jours suivants, va déterminer la vie entière d'Alain-Fournier. Il la transposera quasi littéralement dans le Grand Meaulnes. Pendant huit ans, Alain-Fournier s'efforcera de raconter son histoire en l'associant à ses plus chers souvenirs d'enfance. Parallèlement au Grand Meaulnes, il écrira également des nouvelles et des poèmes.
En 1906, le jour anniversaire de l'Ascension, Alain-Fournier guette vainement la jeune fille sur Le Cours la reine et confie le soir même à Jacques Rivière : "Elle n'est pas venue. D'ailleurs fut-elle venue, qu'elle n'aurait pas été la même ". Cette année-là, il échoue au concours d'entrée à l'Ecole Normale.
En 1907, au terme d'une ultime année de "Khâgne" au lycée Louis Le Grand, il échoue de nouveau à l'Ecole Normale. Il apprend également le récent mariage d'Yvonne de Quiévrecourt.
En 1908 et 1909, il fait son service militaire : après le peloton d'élève-officier à Laval, il est nommé sous-lieutenant à Mirande (Gers). Toujours hanté par le souvenir d'Yvonne, il écrit quelques poèmes et essais qui seront repris plus tard sous le titre Miracles.
Yvonne de Quiévrecourt est née en 1885 à Paris. Le 1er juin 1905, jour de l'Ascension, elle croise Alain-Fournier, jeune lycéen de 18 ans, qui descend les marches du Petit Palais.
Le 17 octobre 1906, elle épouse un médecin de marine Amédée Brochet de Vaugrigneuse; un mariage de raison souhaité par son père.
3) Le Grand Meaulnes (1910 -1913)
Après son service militaire, Alain-Fournier cherche un emploi, il trouve en avril 1910 un poste de rédacteur à Paris-Journal. Il a une liaison avec Jeanne Bruneau, une modiste de la rue Chanoinesse, originaire de Bourges. Il se donne tout entier à elle, mais elle ne le comprend pas. Le 19 Octobre 1910 il écrit à Jacques et sa sœur : "C'est fini". Ils se reverront pourtant et la rupture définitive ne se produira qu'au mois d'avril 1912. Alain-Fournier confiera dans sa correspondance : " J'ai fait tout cela pour me prouver à moi-même que je n'avais pas trouvé l'amour."
A partir de 1910, Alain-Fournier, installé rue Cassini, se met pour de bon à l'écriture du Grand Meaulnes. En 1912, il quitte la rédaction de Paris-Journal, devient le secrétaire de Claude Casimir-Perier avant d'entamer avec la femme de ce dernier la célèbre actrice madame Simone, de son vrai nom Pauline Benda, une liaison orageuse.
Fin juillet 1913, huit ans après la rencontre du Grand Palais, grâce à l'entremise de Jeanne de Quiévrecourt, sa sœur , Alain-Fournier rencontre une dernière fois Yvonne de Vaugrigneuse, désormais mère de deux enfants. Il la quitte donc pour toujours et revient vers Simone.
Achevé au début de 1913, Le Grand Meaulnes paraît d'abord dans La Nouvelle Revue française ( de juillet à octobre 1913), puis en volume chez Emile-Paul. Sélectionné pour le prix Goncourt, Le Grand Meaulnes obtient 5 voix au dixième tour de scrutin ( alors qu'il lui en suffisait de 6 pour avoir le prix). Pourtant au onzième tour, c'est Le Peupler de la Mer de Marc Elder qui aura le Prix Goncourt.
4) La guerre, la Mort ( 1914)
Au début de 1914 Alain-Fournier ébauche une pièce de théâtre, la Maison dans la forêt, et commence un nouveau roman, Colombe Blanchet, qui restera inachevé.
Mobilisé dès la déclaration de guerre, en août 1914, Alain Fournier rejoint le front comme lieutenant d'infanterie. Le 22 septembre 1914, il est tué au sud de Verdun, dans les Hauts de Meuse. Il n'avait pas encore vingt-huit ans. Porté disparu avec vingt de ses compagnons d'armes, son corps a été découvert dans une fosse commune où les Allemands l'avaient enterré. Il a été identifié en