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Vie de tous les jours (7)
(Sujet créé par DragonSlayer l 12/01/12 à 18:00)
Le topic le plus utilisé du forum revient dans une SEPTIEME version au titre toujours aussi explicite et fourre-tout.
Tellement utilisé que la 6ème édition à cassé le forum...félicitations ! Lâchez-vous, anecdotes, annonces, récits de vie... c'est ici !
C'est sur c'est un pays en constante évolution, particulièrement au niveau de ses frontiè...
Je vous laisse on frappe à ma pooooorte (quand je dis des trucs comme ça chez moi c'est amusant, même si je quitte la pièce c'est suivi de 2h de monologue enflammé)
Puisque ce sujet est remonté, j'en profite pour poser deux questions liés à la Roue du Temps !
Est-ce que tous les membres du forum ont terminé la saga ? Parce que pour ma part ça fait quelques mois que je suis censé avoir acheté les trois derniers tomes, mais je ne l'ai toujours pas fait. Non pas que l'anglais me repousse, tous mes cours sont en anglais et je dispose de l'aide du wiki et notre cher Nawel, mais je n'ai pas de compte Paypal pour les achats en ligne (je doute de pouvoir les trouver en librairie) donc je dépends de ma mère pour les achats !
Ensuite, est-ce que vous avez déjà réussi à convaincre des proches de lire cette saga ? Parce que moi, chaque fois que j'ai essayé, la longueur les a rebutés et donc ils n'ont pas voulu commencer... Par exemple j'ai voulu convaincre ma copine, fan de Fantasy, sauf qu'elle a déjà plein de lectures et j'ai eu l'excellente idée de lui prêter l'intégrale du Seigneur des Anneaux.
Même constat que les autres : la complexité de l'univers de LRDT semble rebuter même les lecteurs les plus voraces. Où va ce monde, bonnes gens, on se le demande… :-D (je rigole, mais ce n'est pas drôle, et c'est de très mauvais augure pour ma propre saga).
J'passais par là, j'ai fait un peu de ménage dans les sujets pour virer les spams de permis de conduire et de crédit immobilier
(en vrai le raccourci de la Pierre est toujours dans ma barre de favori, j'passe de temps en temps mais le plus souvent les cookies sont partis et je suis pas connecté du coup)
Sylesis t'a-t-on dit qu'il est bien tard
Et que fin février plus n'est besoin
- Que ce soit de bon cœur, pour un nouveau départ,
Ou par inattention, ou par simple dédain -
De partager ainsi, et qui plus est en vers,
Tes vœux de bonne année aux membres de la Pierre?
Petit moment de nostalgie, relire les vieux posts qu'on a ecrit 12ans en arriere. C'est fou que tout ait été gardé et reste consultable... Merci pour ca, ce fut une (re)lecture des plus passionantes. La bise à tous et plus particulierement à ceux avec qui j'ai eu le plaisir d'échanger a l'époque.
J'ai peur d'être hors-sujet sur ce post, puisqu'il va être question de ma vie de la nuit.
Non, pas ça.
Non plus.
Voilà, tout avait pourtant si bien commencé, et hier soir, après être rentré du théâtre sur le coup des onze heures, puis avoir renoncé à me faire cuire des œufs et m'être contenté du michon de pain que mon boulanger attitré m'avait gracieusement offert un peu plus tôt dans la soirée, j'étais tout disposé à me mettre au lit.
Et ainsi fut fait.
Le sommeil ne tarda pas à venir, et le premier réveil non plus, à 1h56 précises. Un réveil qui, il faut le préciser car célakéloss, avait pris la forme d'une alarme incendie. La mienne en fait. Et sans pour autant être un expert en alarmes incendies, je trouve que celle-ci est particulièrement, particulièrement stridente. Même si, il me faut le reconnaître par honnêteté envers vous, au bout de quelques heures on fini par s'y habituer, n'étant plus possible de distinguer ce qui relève de l'acouphène aigu ou de l'alarme.
Après un sursaut tout ce qu'il y a de plus sportif - je n'irai pas jusqu'à dire olympique par simple modestie mais je pense que s'il avait été homologué j'aurais pu viser un Guiness Book - je regarde autour de moi, les yeux encore embués.
Non par la fatigue, mais par une épaisse brume, pour ne pas dire fumée, qui semblait avoir élu résidence dans mon appartement.
A ce moment-là, dire que j'ai paniqué serait faible.
Après une dizaine de minutes à éteindre tous mes radiateurs qui étaient pourtant déjà aussi efficients que des fonctionnaires le dimanche, après avoir débranché toutes les prises et inspecté mon appartement de fond en comble, aucune trace d'une source de fumée.
Ce qui ne m'a soulagé que le temps de réaliser le double-syllogisme suivant : il n'y a pas de fumée sans feu, or il y a de la fumée dans mon appartement donc il y a le feu dans mon appartement ; je n'ai pas vu de foyer dans mon appartement, pourtant il y a de la fumée dans mon appartement, donc je suis dans la m****.
Mais m'inquiétant davantage du désagrément des voisins que de ma vie en péril, j'entrepris d'éteindre l'alarme incendie avant de poursuivre mon exploration ; n'osant ouvrir la porte de chez moi pour vérifier si ce n'était pas l'appartement du voisin qui cramait, ce qui m'aurait, dans une certaine mesure, soulagé.
Mais l'alarme incendie, qui par ailleurs était située à au moins deux mètres cinquante du sol (mon plafond est très haut, ce qui m'angoisse beaucoup d'ailleurs, mais trêve de parenthèses), n'a pas de bouton "off", ce qui, vous en conviendrez, aurait été beaucoup trop facile.
Donc j'ouvris mes volets, mes fenêtres, et commençai à éventer l'alarme avec des cartes postales qui traînaient dans le coin. Peine perdue, d'autant qu'avec les fenêtres ouvertes, j'imagine que toute la rue a pu profiter de mes déboires.
Après dix minutes, puis quinze, puis vingt, comprenant que l'alarme tournerait tant qu'elle l'aurait décidé, j'abandonne, et me recouche avec un casque anti-bruit sur les oreilles.
Cette fois, le sommeil fut, vous vous en doutez, bien plus difficile à trouver. Et comme cela arrive souvent, je me réveillai à 5h du matin en ayant eu l'impression de ne pas avoir fermé l’œil de cette portion de nuit.
L'alarme, elle, s'amusait toujours autant.
N'y tenant plus, je l'arrache, et j'enlève les piles.
Oui, il m'a fallu près de trois heures pour arrêter cette alarme. Trois heures pendant lesquelles j'ai appris la moindre de ses variations, puisque ces engins démoniaques ne sauraient se contenter de reproduire toujours le même son, et explorent toutes les limites de l'inaudible strident.
Puis je me rendormis, sinon serein, du moins vigoureusement décidé à me reposer un peu avant de mourir asphyxié - ce qui précède la morsure des flammes me semble-t-il lors des incendies.
En fin de compte, ce matin, je n'ai 1) toujours pas trouvé l'origine de la fumée 2) reçu aucune plainte ni interrogation des voisins, qui soit espéraient me voir crever, soit n'ont pas entendu - ce qui, l'un dans l'autre, est tout aussi flippant que de ne pas savoir ce qui a déclenché l'alarme.
Je m'en remets donc à l'écriture cathartique pour soulager ce bouillonnement de passions.
Bien à vous,
Voilà, j'ai enfin commandé le tome 12 de la Roue du Temps après avoir acheté ma carte prépayée, peut-être vais-je enfin entrevoir le bout de cette saga !
Je vois que je réveille un sujet ainsi qu'un post de Nawel auquel je n'avais pas prêté attention à l'époque :o
Nawel, se rendormir avec l'alarme... bravo, c'est pas évident Pour le reste, c'est effectivement un peu flippant de ne voir personne réagir. Ou alors l'immeuble était vide ?
J'en ai déjà entendu, des conneries au lycée, mais alors celle ci bat des records :
un élève qui demande tout haut "pourquoi y a plus Counter Strike sur l'ordinateur ?".
Et sa réponse, quand j'ai dit que c'était moi en tant qu'informaticien du bahut : "pourquoi vous avez fait ça ?"
_____________
Petite anecdote au sujet des alarmes incendies : quand j'ai fait mes études à Lille, l'alarme s'est déclenchée une seule fois en trois ans...
_ en plein hiver
_ où je me suis retrouvé dehors avec juste une robe de chambre et un t-shirt
_ alors que j'avais une bronchite et 39 de fièvre
_ qu'il neigeait
_ et pour rien, en fin de compte.
Après faut dire que vu l'état de la résidence, valait mieux pas déconner avec les alertes incendies.
Eh bien voilà, j'ai enfin une première réponse de la maison d'édition pour l'envoi de mon roman en octobre ! L'éditrice n'a lu que les premiers chapitres pour le moment, elle juge mon style fluide malgré quelques maladresses facilement surmontables et a notamment beaucoup aimé le premier chapitre. En fait, son principal reproche concerne la longueur, elle trouve le début trop long et la présentation des personnages semblable à un "background de jeu de rôle". Elle m'a donc suggéré de "reporter" certaines informations du début et de supprimer les phrases inutiles pour alléger le texte... Je suis sur la bonne voie vous pensez ?
Je n'ai pas lu les premiers chapitres, mais le conseiller de reporter des informations à plus tard me paraît excellent a priori ! Celui de fluidifier le style autant que possible est aussi toujours important. L'idéal, c'est que tes phrases roulent sans accroc à la lecture (ce qui n'équivaut pas du tout à les limiter à des structures basiques, c'est complètement différent). Tu peux essayer de lire ton texte à voix haute pour te faire une idée : si à certains moments tu as un peu de mal à lire tes phrases d'un trait, c'est sans doute le signe qu'il faut soit alléger, soit parfois simplement changer l'ordre des mots... Je te donne ces conseils en tant que traducteur de métier très sensible à ce genre de choses
Bref, excellentes nouvelles en tout cas : elle n'a pas jeté ton manuscrit à la poubelle et elle te donne des conseils !! ALLEZ BRAD !!!
J'ai mon chapeau et une épée, je suis prêt ! Alias de KenAcros
Owww joli ! Après je sais pas comment formuler ça mais comme j'en ai marre du flood passif, je vais te le dire maladroitement :
Fonce et courage ! (j'avais prévenu ^^)
Après compte pas sur moi pour te dire si t'es sur la bonne voie au vu de mon expérience dans le domaine de l'édition mais mon bon sens me dit quand même que oui.
Bonne chance en tout cas et si tu as envie que l'on te relise ou autre, hésite pas à demander.
Merci pour votre soutien ! J'ai continué la discussion avec elle afin d'obtenir de plus amples précisions et elle m'en a donné.
Tout d'abord, mon histoire se divise en une trentaine de chapitres et elle a lu pour l'instant les cinq premiers, soit ceux où les personnages principaux sont introduits. Si je me souviens bien, sur les 150 000 mots de mon récit (ce qui est apparemment beaucoup, surtout pour un auteur inconnu et un premier roman je suppose ^^), les cinq premiers chapitres en occupent environ 25 000. Et, d'après elle, les premiers chapitres n'ont pas à être aussi longs car il s'agit principalement de présentations de personnages. Elle m'a dit avoir bien aimé les deux premiers chapitres parce qu'ils sont liés entre eux tandis que les chapitres 3 et 4 sont plus "hors-sujet", servant surtout à l'introduction de nouveaux personnages, et devraient donc être plus réduits. Elle a notamment souligné qu'une information pouvait tout à fait être donnée dans un dialogue pour autant qu'elle est amenée naturellement et ne paraisse pas gratuite. Par exemple, dans le chapitre 3, deux personnages évoquent un passé traumatisant qu'ils ont vécu tous les deux, et je me suis peut-être trop attardé sur des détails qu'ils sont censés déjà connaître. Mais elle m'a quand même dit qu'il ne fallait pas non plus supprimer tous les détails car ils contribuaient aussi à l'immersion.
Concernant le style, elle m'a surtout donné des pistes, et a notamment cité Marguerite Duras comme exemple de textes à analyser ^^ D'après elle je dois beaucoup me focaliser sur le rythme, la sonorité des mots, les champs lexicaux... Ce que je m'efforce justement de faire de plus en plus avec mon nouveau roman
Il est vrai qu'un petit coup de main, si volontaire, serait tout à fait le bienvenu, et je vous en serai gré ! Vous pensez que je peux le partager sur ce site ?
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