La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Vie de tous les jours (7)
(Sujet créé par DragonSlayer l 12/01/12 à 18:00)
Le topic le plus utilisé du forum revient dans une SEPTIEME version au titre toujours aussi explicite et fourre-tout.
Tellement utilisé que la 6ème édition à cassé le forum...félicitations !
Lâchez-vous, anecdotes, annonces, récits de vie... c'est ici !
Je ne pense pas que ça soit une bonne idée de copier coller l'intégralité du texte sur le site, le plus simple me semblerait que tu ouvres un topic dans le grimoire avec dans l'en-tête un lien vers un document .doc ou .pdf sur one drive ou dropbox, et que le topic serve aux échanges sur le sujet. En oubliant pas que tout ce qui est publié sur la pierre est en accès libre sur le net et référencé par google.
En fait je pensais plutôt à partager le lien du site sur lequel je publie mon texte, à savoir Scribay, comme je l'ai fait pour mon roman dans "La Pierre et l'Encre". Ainsi, si jamais le roman est accepté, je pourrai supprimer le texte de ce site et donc il n'apparaîtra pas non plus sur celui-là. Qu'en pensez-vous ?
Si elle prend autant de temps avec toi c'est forcement bon signe et qu'elle a vu que tu avais du potentiel ! Moi j'ai toujours dis que si tu écrivais un livre je l'achetais sans soucis (mais je veux une dédicace !)
Pour la maison d'édition voici la petite description :
"Les éditions Oneiroi [prononcez Oniri] sont en cours de création... Elles vous feront découvrir des textes de steampunk, de fantasy (tous sous-genres confondus) et de polars de l'imaginaire.
Que vous soyez scribe, ménestrel ou conteur de rêves, vous pouvez dès maintenant envoyer vos manuscrits et récits d'aventures à l'adresse indiquée ci-dessous.
Quelques précisions :
- les nouvelles de steampunk sont acceptées ;
- pour la fantasy et le polar de l'imaginaire : romans uniquement ;
- pas de longue saga (pas plus de 3 ou 4 tomes) ;
- la priorité sera mise sur le steampunk ;
- merci de joindre un résumé de l'intrigue principale à l'envoi du manuscrit.
Quelques conseils :
- Mettez l'accent sur le style.
- Faites lire votre manuscrit à vos proches en demandant des critiques constructives.
- Laisser "reposer" votre texte pour vous permettre de prendre du recul dessus et vous mettre à la place du lecteur.
Fondées par Camille Ragot, diplômée du Master Métiers de l'édition à Strasbourg.
https://fr.linkedin.com/in/camilleragot22editionsoneiroi"
J'ai eu l'occasion déjà de pas mal discuter avec elle, elle est franchement sympathique et cultivée, pleine de bons conseils et de bonne volonté. Elle est quand même assez exigeante mais c'est normal !
Si elle t'a conseillé de regarder vers Marguerite Duras, c'est que tu dois viser un peu plus de brièveté sans pour autant faire dans la sécheresse, et faire passer la thématique (les thématiques) que tu développes dans la structure de ton récit et dans la forme de tes phrases autant que dans les informations que tu donnes. On peut faire ressentir beaucoup de choses au lecteur rien que par le rythme des phrases, par les sonorités - comme en poésie en fait.
L'objectif de tout ça, ça va être de trouver ton style véritable. Duras visait la rapidité, une phrase qui s'écoule vite (et là encore, lire tes phrases à voix haute peut beaucoup t'aider). Dans un premier temps tu peux viser au moins une phrase efficace - c'est après avoir simplifié tes phrases qu'avec le temps tu vas trouver les sonorités qui te plaisent.
Et le fait de trouver ton style, ton phrasé, va t'aider à la fois à écrire plus vite et surtout à structurer tes textes plus facilement. Tout se met en place plus facilement.
Au lycée j'avais étudié Barrage sur le pacifique et ça m'avait bien plu (il faut dire que ma prof de seconde était une spécialiste universitaire de Duras).
Je trouve ça vachement bien que l'éditrice t'offre des pistes littéraires complètement en-dehors du champ fantasy/SF !
C'est vraiment extra tout ça !
Par contre ça fait un peu flipper. Vous reflechissez vraiment à tout ça en écrivant ? Parce que moi je ne suis pas sure d'avoir la capacité de ce recul, j'écris comme ça vient sans avoir ce genre de détail en tête ^^
Disons que tu ne réfléchis pas à ça en écrivant mais plutôt avant d'écrire ^^' C'est un peu comme en sport ou en musique : si tu réfléchis pendant que tu fais les choses, tu te plantes !
Mais en ce qui me concerne, ça m'est d'abord venu au cours de mes lectures, et puis ensuite de façon beaucoup plus concrète au fil de mon travail de traduction. Quand on est amené à traduire beaucoup de textes mal écrits (et on se rend vraiment compte que c'est mal écrit une fois qu'on doit traduire), on acquiert une notion relativement précise de ce qu'est un texte bien écrit... Rien que l'ordre des mots dans une phrase donnée fait déjà la différence entre une lecture poussive et une lecture agréable.
J'avoue que moi-même, j'essaie de m'intéresser à ces notions mais sans trop savoir comment les appréhender. Bien sûr, l'écriture c'est comme le sport, c'est en pratiquant qu'on s'améliore ! Et j'ai pu constater mes progrès avec le temps rien qu'en regardant d'anciens textes... Au début, beaucoup disaient que mon style était lourd et manquait de fluidité, donc ça m'a fait beaucoup plaisir qu'une éditrice plutôt balèze en écriture et littérature me dise que mon style est fluide malgré quelques maladresses !
Pour le roman que j'ai envoyé, un certain travail m'a été exigé. Parce que, malin comme je suis, non seulement j'ai écrit à la première personne, mais en plus il y a dix narrateurs différents ! Cela a impliqué de bien varier les formulations, les champs lexicaux, les registres de langue (commun/soutenu/familier) et les rythmes de phrases (courts, long,...). Donc il y a quand même beaucoup de réflexion, sauf que, bien entendu, j'ai encore beaucoup de progrès à réaliser
Et puisque vous l'aviez proposé si gentiment, voici donc le lien du sujet que j'ai ouvert où je partage mon roman, qui renvoie lui-même à un autre lien
Je suis pas à jour au niveau de vos floods, mais je m'y remets pendants les vacances. D'ici là je voulais juste faire un peu de pub pour Owyn, allez voir ce qu'elle fait sur Facebook(Amaryan illustration) c'est juste ineffable. Ouais le mot est sorti de nulle part mais bref, on pourrait meme, pourquoi pas ?, partir d'une illustration de celle qui est un peu notre mère à tous sur ce fofo pour la prochaine joute ? Ou alors pour une joute bonus, sans contrainte de temps. Sauf pour Aramina.
Tu as malheureusement raison Ca fait des années que je tente de changer ça et que je reve de faire partie de ces gens qui anticipent, finissent tranquillement a l'avance, ont le temps de se faire un café, gardent une marge de sécurité et balancent aux autres d'un air suffisant "ce n'est pourtant pas compliqué, il suffit de s'organiser".
Malgré tous mes efforts, que ce soit dans ma vie personnelle ou profesionnelle je reste dans la catégorie "oh-putain-oh-putain-oh-putain-ca-passera-jamaiiiiis".
Bon ça fini toujours par passer mais c'est fatigant !
Je crois que j'en ai déjà parlé ici quelque part (peut-être même à toi ? j'ai une mémoire affolante), mais dans tous les cas je réitère : le livre "La procrastination" de John Perry, aux éditions Autrement, m'a beaucoup aidé. Avec beaucoup d'humour, il conseille aux personnes concernées, comme toi et moi, par la procrastination de ne pas chercher à se réformer et à imiter les gens qui fonctionnent autrement, mais à embrasser au contraire cette manière d'être en la retournant pour l'utiliser de façon efficace.
Pour résumer très grossièrement, un procrastinateur n'est pas quelqu'un qui ne fait rien, mais plutôt une personne qui est tellement angoissée par le concept d'échéance que, face à une tâche urgente, elle préfère s'adonner à d'autres tâches moins urgentes plutôt que d'affronter cette urgence et la peur de l'échec qui l'accompagne. Le procrastinateur préfère se mentir à lui-même (en jouant la politique de l'autruche) plutôt que d'affronter son angoisse. Du coup, cette personne fait énormément de choses - simplement, elle ne fait pas les plus urgentes.
Pour régler ce problème, l'auteur propose une méthode qui s'appelle "Procrastination structurée" et qui utiliser cette capacité à se mentir à soi-même. Il s'agit d'utiliser sa procrastination contre soi-même en se leurrant de façon à effectivement faire les choses importantes en temps utile. Il suggère par exemple de dresser des listes de choses à faire par ordre d'importance et de rayer au fur et à mesure les choses qu'on a déjà faites - non pas les effacer, mais les rayer pour qu'elles restent apparentes et permettent de se débarrasser du sentiment de culpabilité qui nous fait croire qu'on est paresseux alors que c'est faux.
Tout en haut de la liste, il y a la chose la plus importante et urgente, et par conséquent celle qu'on va chercher à éviter en s'adonnant à des choses qui sont plus bas dans la liste. Le leurre consiste à mettre tout en haut une chose importante et soumise à délai, mais qui n'entraîne pas de conséquences graves si tu ne le fais pas dans le délai imparti, et à mettre un peu plus bas des choses qui sont vraiment importantes et qu'on exécutera grâce à cet épouvantail qu'est LA tâche urgente et importante qu'on va de toute façon finir en retard.
Ce principe te permet de t'auto-manipuler astucieusement pour réussir à exploiter ta procrastination et faire les choses qui te tiennent vraiment à cœur.
Je peux te proposer un exemple concret : mon projet de pentalogie romanesque sur la guerre de sept ans entre exactement dans la catégorie des leurres ! Tout y est : l'importance de la tâche (qu'y a-t-il de plus important qu'écrire son grand œuvre ?), le délai (que j'ai déjà fait péter et que je refixerai plus tard pour le faire péter à nouveau), la place tout en haut dans la hiérarchie des trucs urgents à faire. Je peux maintenant utiliser ce projet (qui me tient réellement à cœur !) pour faire d'autres choses peut-être moins importantes dans l'ordre cosmique des choses et néanmoins utiles et nécessaires (comme participer à la prochaine joute).
Autre exemple : dans mon travail, où j'ai des projets à livrer tous les jours, j'ai une tendance naturelle à calibrer les choses sans y penser de façon à les livrer avec un retard pouvant aller de dix minutes à une heure. Une fois que j'ai fini par comprendre et accepter ce fait (et c'était tout sauf facile ! j'ai culpabilisé à mort pendant longtemps), j'ai entrepris de modifier d'avancer l'heure prévue dans mon planning de façon à pouvoir livrer les choses en retard selon mon propre point de vue (et avec la satisfaction débile que ça me procure) tout en limitant fortement le retard réel, voire en le supprimant. Autre corollaire de cette méthode : dès que je peux, quand je reçois de petits projets pas super importants dont je sais que je peux les réaliser immédiatement, je le fais : en livrant ceux-là super à l'avance, voire quasi-instantanément, j'arrive à me donner un peu l'image de quelqu'un qui est un bourreau de travail ultra-rapide, ce qui atténue d'autant l'effet que peuvent avoir des retards de livraison à d'autres moments.
Bref, je te recommande cette lecture - et je file travailler sur le projet qui me saoule actuellement et que j'ai laissé de côté quelques minutes, par procrastination, le temps de t'écrire cette réponse que je n'aurais absolument jamais pu écrire si j'avais une organisation "cartésienne" qui m'obligeait à faire les choses dans leur ordre d'importance...
Merci pour les conseils, oui c'est bien a moi dont tu as parlé de ce livre. Je vais essayer de trouver du temps pour le lire (hahaha)
La liste des tâches barrées, je fais déjà. Je ne classe pas par ordre d'importance mais par date, parce que bon, en vrai je suis bien obligée d'être organisée entre le libéral, la crevette, mon blog, et le peu de temps que j'arrive a sauver pour écrire.
J'ai cependant un autre soucis : ce que je fais n'a de grace à mes yeux que quelques jours. Si j'écris un texte, un bilan, peint un truc... ça va me plaire 1 semaine, 15 jours maxi, puis apres je trouve ça nul. Pour mon mémoire de fin d'étude j'ai bien anticipé, fini avec 1 mois d'avance pour revoir les détails, tout fait valider par mon maitre de mémoire... Puis 15 jours avant la fin je l'ai trouvé nul et j'ai du entierement le refaire (au desespoir du dit maitre de mémoire). Du coup ci je m'y prends à l'avance j'ai l'impression de perdre mon temps parce que je sais que de toute facon je vais y passer des tonnes d'heures en plus de manière inutile.
Au moins quand c'est au dernier moment j'ai une ligne stop, contente ou pas de ce que j'ai produit ^^
[ Petite digression (oui dans un topic flood, je n'ai peur de rien)
En séance j'ai une petite patiente avec un mutisme sélectif. Elle parle à ses parents, une cousine et une grand mère et c'est tout. Là on s’entraîne à ce qu'elle parle dans la salle en ma présence mais sans que je l'entende. J'ai lancé youtube et dans l'historique il y avait Prokofiev alors j'ai mis ça. Elle a adoré (et a dit à sa maman de me dire qu'elle en travaillait un morceau au piano).
J'ai vraiment une mémoire très souple, au moins aussi douée pour oublier les choses que pour les retenir.
[Techniquement on n'est pas exactement dans un topic de flood, mais tout aussi techniquement, on parle bien de la vie de tous les jours ! ]
Cette petite fille a d'excellents goûts, elle ira loin dans la vie C'est marrant, d'une certaine manière j'ai communiqué avec elle ! J'aime bien ces petites coïncidences.
Au passage, perfectionnisme et procrastination sont intimement liés... mais je dois dire que ton cas atteint des proportions très intéressantes. Ton maître de mémoire a dû avoir envie de te mettre des baffes, hein
Sinon j'avais déjà fait le plus gros de mes lectures et je suis vraiment efficace sous pression (mais que là ). J'ai beaucoup dormi apres aussi.
Dans le même ordre d'idée je m'étais inscrite en L2 de psycho par correspondance, juste parce que je pouvais avoir l'équivalence L1 (c'est stupide je sais). Du coup je n'ai rien fait. Mais 1 mois avant les exams ça m'a gonflé d'avoir payé pour rien, alors j'ai tout fait en 1 mois. La encore j'ai bcp dormi, j'ai aussi expérimenté les expériences de surcharges mnésiques avec des trous de mémoire sur des trucs évidents (comme mon code de carte bleu qui n'avait pas changé depuis 10 ans, à 800 bornes de chez moi. C'était sympa.). Conclusion : Les étudiants sont des glandeurs.
Et effectivement Mani il a eu envie de me taper, il a sorti des trucs du genre "n'importe quoi blablabla c'est aussi la réputation du maitre de mémoire blablabla tu le rends comme ça et puis c'est tout blablabla" mais vu que je suis une fille avec parfois un soupçon de stéréotype, j'ai dit oui pardon avec un sourire et j'ai fait comme j'ai voulu.
Bon je parle de moi mais on s'en moque, elles sont où vos participations ?