La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Des chants, des rires, des enfants. Cela ne va pas durer. Il faut que je les préviennent. Ils arrivent. Brume.
D'autres chants. Jamais le bon. On doit le trouver. Des formes tout autour, des voix indistinctes. Un gémissement. Deux formes au dessus de moi. Ma tête...
J'ouvre les yeux. Je suis adossée à un arbre, deux personnes en face de moi. Je reconnais la jeune femme bousculée par Valmar. Oh, il est la lui aussi. J'essaye de leur sourire. L'homme a l'air surpris. Une nouvelle recrue pour le chant sans doute.
Je me sens toute drole. C'est de voir des gens. Oh, merci.
Je m'assoies lentement.
Mon Madhi s'appelait Morin et nous allions vers le nord. Je ne sais pas exactement où nous sommes. Mais... Il n'y avait pas un trolloc qui lisait avec vous?
Mais... Il n'y avait pas un trolloc qui lisait avec vous?
Je souris en entendant cette remarque.
D'après ce que j'entends je ne suis pas le seul à ne pas connaître les Ogiers !
"Ah vous aussi vous l'avez pris pour un Trolloc? J'ai pensé la même chose mais figurez vous que maître Tormac est en fait un membre du légendaire peuple Ogier!!!"
"un ogier? Un vrai? Je savais que ma caravane en avait rencontré mais j'était toute petite la dernière fois."
La je suis impressionnée, et confuse. Oh la bourde. Il faut vraiment que je voyage et que je rencontre plus de gens. Comment trouver le chant si je confonds trolloc et Ogier? Enfin ce n'est pas une raison pour montrer mon embarras. Ils m'aident à me relever.
"Vous êtes habillé comme les gens des villages. Comment vous êtes vous retrouvé à voyager en compagnie des notres et des Ogiers?"
"En fait je viens à peine de rencontrer cette caravane. Ca fait longtemps que j'arpentais les routes au hasard - était-ce vraiment au hasard? Mes pas me rapprochaient chaque jour un peu plus de la Tour Blanche - et tout seul alors quand j'ai entendu les chants et les rires, je n'ai pas pu m'empêcher de venir voir. Puis Séphrenia s'est présentée et m'a invité à partager leur feu de camps avec Tormac, l'Ogier. Depuis j'essayais d'en apprendre un peu plus sur les Tuatha'ans et les Ogiers ,je dois dire que Tormac est une source d'information inépuisable!, jusqu'à ce que votre chien déboule dans cette clairière."
"Valmar? Oui. Je devrais lui apprendre à faire semblant de saluer avant de faire semblant d'attaquer. Séphrenia? C'est un joli nom. Désolée encore pour tout. Vous allez tous à la Tour Blanche? * oui, c'est une bonnne destination, pour un début*. Je serai heureuse d'y aller avec vous tous. Je vais ramener le chien dans ma roulotte avec les autres animaux, maintenant il sera plus tranquille je pense. J'ai aussi pris les documents en possesion de mon Madhi, je les montrerais au votre quand il le voudra."
"Valmar? Oui. Je devrais lui apprendre à faire semblant de saluer avant de faire semblant d'attaquer. Séphrenia? C'est un joli nom. Désolée encore pour tout. Vous allez tous à la Tour Blanche? * oui, c'est une bonnne destination, pour un début*. Je serai heureuse d'y aller avec vous tous. Je vais ramener le chien dans ma roulotte avec les autres animaux, maintenant il sera plus tranquille je pense. J'ai aussi pris les documents en possesion de mon Madhi, je les montrerais au votre quand il le voudra."
RP off : Kinshaa, tu as mis sûrement par inadvertance deux fois le même post!
"Ce sont les rires et les chants qui m'ont attiré ici. Pour tout vous dire ça fait un petit moment que je voyage seul et que je ne cotoie personne et en sentant toute cette bonne humeur et cette joie de vivre je n'ai pas pu m'empécher de venir voir."
Alors que j'écoute Tiji, qui explique son attirance pour la caravane, une jeune femme -qui m'est inconnue- arrive près de notre feu, suivie par un chien qui prend vite les devants en sautant sur Séphrenia, puis sur moi-même, pour nous assaillir de léchouilles.
Une fois l'animal calmé par sa maîtresse, celle-ci commence le récit de ses derniers mois, qui ont vu le décès de ses amis et compagnons. Finalement, elle s'effondre -sûrement de fatigue- sur l'herbe fraîche.
Séphrenia me demande alors si je peux aller chercher le Madhi, ce que je m'empresse de faire.
Quelques minutes plus tard je suis de retour avec Rodrigo et deux autres Thuatha'ans, sa compagne et son neveu. L'étrangère semble s'être rétablie.
Pensée: Pauvre petite... Ca n'a pas dû être facile pour elle. La Voie de la Feuille est merveilleuse, mais je me vois obliger de m'avouer qu'elle est pure folie dans ce monde que je découvre peu à peu...
Rodrigo s'assied à proximité de Kinshaa. Pendant qu'elle boit un peu de soupe, il écoute Séphrenia qui lui rapporte ce que la jeune femme a raconté. Il envoie son neveu chercher la caravane et rassure la nouvelle venue. Elle pourra rester avec leur caravane le temps qu'elle désirera.
Séphrenia sourit et s'adressant à la jeune femme, dit :
Si tu veux, tu peux t'installer à coté de ma roulotte. Tormac et Tiji préfèrent dormir à la belle étoile.
Rp off: même pas par inadvertance, il ne se mettait pas assez vite alors j'ai cliqué 50 fois sur "ajouter"!
Je lance un clin d'oeil à Séphrenia en opinant. Tout semble si calme ici. J'essaye de leur raconter du mieux que je peux quelques bribes de l'histoire de ma caravane, de nos voyages et de notre avancée dans la voie du Chant, tout en désirant en apprendre le plus possible sur eux tous. Le nouveau a l'air un peu triste alors je tente de mettre un peu de joie dans mon recit. L'Ogier me fascine. Je n'arrive pas à lui donner un âge. Séphrenia, qui doit avoir à peu pres mon âge, me met à l'aise. Par contre, je n'arrive pas à regarder en face le neveu du Madhi, qui me rappelle trop mon dernier compagnon. Il a ramener ma roulotte sans rien dire au sujet du loup blessé et de la pagaille à l'interieur. Tout en bavardant je réfléchis à toute vitesse. Cette caravane accueillante me parait un bon point de départ.
J'écoute son récit troublant, arrivant de peu à calmer mon envie d'en prendre note dans mon ouvrage -le sujet étant trop personnel et touchant pour agir ainsi- quand, changeant peu à peu de sujet, elle me demande :
"En fait j'aimerais entendre une chanson ogier."
Me grattant alors l'oreille droite, je reponds, gêné :
Je n'ai pas un grand talent pour le chant, vous savez. Je connais bien quelques chansons Ogières, mais... Bon, si vous insistez je peux bien faire un petit effort.
Il me semble que je rougis -bien que mes poils ne permettent de le distinguer, fort heureusement- quand je commence à chanter, dans cette langue si harmonieuse qu'est l'Ogier.
La chanson terminée, j'attends les commentaires de mon publique, de plus en plus nombreux tout au long de la chanson.
RP off : Désolé, je n'ai pas vraiment eu le temps de chercher des infos sur les chansons Ogières, donc vous devrez vous contenter de ça pour cette fois!
La nouvelle venue expose son histoire au mahdi de la caravane je me présente aussi mais reste discret quant aux raisons de mon voyage. Ca n'a pas l'air de le gêner et il m'accueille aussi bien qu'a pu le faire Séphrénia. La soirée continue et l'Ogier entame un chant sur la demande de Kinshaa. Jamais je n'aurai cru qu'un être tel que lui puisse produire un chant si mélodieux.
La musique et les paroles me bercent au point de me faire oublier tout ce qui m'est pénible. Le public a l'air d'avoir autant apprécié que moi. Je ris et applaudis à la fin, sans pour autant laisser l'Ogier tranquille. J'aimerais qu'il me traduise ces paroles, qu'il m'explique le but de son voyage, la façon de vivre dans l'intimité des arbres. Visiblement je lui pose trop de question, trop vite.
Je le saoule. Mais c'est un Ogier, un vrai. Et il a l'air si sympathique.
En riant, je le laisse en compagnie des enfants admiratifs, pour demander à Séphrenia et Tiji plus de renseignements sur lui. S'ils sont étonnés de mes changements d'humeur, ils n'en laissent rien paraître. Tant mieux. Je sais que ma bonne humeur ne durera pas. La soirée se poursuit sur une note plus gaie et j'en profite pour inaugurer la dernière flûte que j'ai taillée. Cela fait pourtant un bon bout de temps que je n'ai pas jouer, depuis...
Avant que la douleur ne revienne, je prends congé, fatiguée. Un peu titubante, je rentre dans ma roulotte et me jette à coté du vieux chien. Ses yeux me rassurent. Le louveteau se rapproche. Valmar s'assoie à coté de nous trois et, tandis que j'enfonce ma tête dans la fourrure de Binette pour ne plus entendre les chants exterieurs, il monte la garde. Je cherche le repos mais bien entendu il ne vient pas.
La soirée se poursuit, dans les chants et les rires. Quelques jeunes filles esquissent un pas de danse. Mais la nuit est tombée depuis longtemps. Fatiguée, je me dirige vers ma roulotte où je sombre bientôt dans le sommeil ...
Je referme l'ouvrage épais, une fois l'encre sèche, pour le ranger dans une poche intérieure de ma veste. J'ai écrit seulement deux pages de la Grande Marche ce soir, l'inspiration ne me venant pas.
Ce n'est que quand je reviens vers le camp duquel je m'étais éloigné voilà maintenant une bonne heure que je m'aperçois que celui-ci est calme. La plupart des Thuatha'ans sont couchés, tout comme les nouveaux arrivants.
Je repense une dernière fois à cette Kinshaa arrivée en soirée et dont la vie semble si triste...
Pensée: Qu'il fait froid pour cette saison!
Emmitouflé dans de grandes couvertures, je songe avant de m'endormir à ce changement si soudain de climat. Effectivement voilà maintenant des mois que le froid se montre partout présent.
Non, c'est simplement le vent qui a fait claquer le rideau de la roulotte. Il fait à peine jour. J'en profite pour faire sortir le loup. Le camp dort encore et je goute au calme et à la fraicheur du matin. Je me sens bien avec ces trois compagnons. La découverte des alentours ne prend qu'un instant. Déjà, je reviens, en quête de compagnie pour le déjeuner.
L'aurore éclaire le campement où dorment les voyageurs. Tout est calme en ce jour. Les premiers rayons du soleil éclairent de milles feux la rosée matinale. Petit à petit, tous s'éveillent. Les enfants jouent, les adultes préparent le repas et les chevaux s'ébrouent.
Une belle journée s'annonce.
Lorsque je me lève la matinée est déjà bien entamée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien profité d'une nuit de sommeil. Je m'étire et regarde autour de moi, les autres ont tous disparu. Je décide alors de partir à la recherche d'un peu de nourriture dans le camps.
J'aperçois Rodrigo, le Madhi, qui me sourit et me fait un signe de la main. Après une brève discussion il m'indique où je peux me rassasier. Une fois ma faim apaisé j'observe un peu plus attentivement ce qui se passe autour de moi. Dans le camps chacun vaque à ses occupations, sauf les enfants qui courent partout en s'amusant. Les gens sont souriant et n'hésitent pas à arrêter leurs activité pour une petite conversation. Ca respire la joie de vivre, j'ai l'impression de retrouver l'ambiance de mon village, quand tout allait bien...comme cela me manque.
J'aperçoit au loin Séphrénia et décide d'aller la rejoindre.
"Bonjour Séphrénia. C'est une bénédiction qui m'a mis sur votre chemin, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi calme et tranquille. Quelle est la prochaine destination de votre caravane? Tar Valon, je suppose."
Le camp a repris vie d'une façon telle que tout pourrait être comme avant. J'en profite pour me lier d'amitier avec Rhiad, un joueur de flûte. Je remercie interieurement le madhi de ne pas me réinterroger tout de suite. Après une chanson improvisée, nous nous dirigeons vers les compagnons rencontrés la veille.
"Bonjour Séphrénia. C'est une bénédiction qui m'a mis sur votre chemin, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi calme et tranquille. Quelle est la prochaine destination de votre caravane? Tar Valon, je suppose."
Bonjour. Oui, nous allons à Tar Valon. C'est le seul endroit où traverser la rivière.
"Alors comme ça on doit aller à Tar Valon?"
Bonjour Kinshaa. Oui, c'est la première fois que je visite cette ville. Etes-vous déjà venu ?
"Oh non, je n'y suis jamais allée. Nous nous sommes installé dans ses environs il y a quelques années, mais je n'y étais pas entrée. J'adorerai voir la ville des liges et des Aes sedai. J'espere qu'on restera un petit peu de temps dans cette ville. Et vous, Séphrenia, Tiji, c'est la première fois?"