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Terrain d'entraînement des Liges (2)
(Sujet créé par Shaevar l 18/10/05 à 17:55)
Il existe déjà un sujet de ce type, mais étant donné qu'il est privé seul quelques membres peuvent suivrent ce qui s'y passe. Puisque ce sujet sert au développement de l'intrigue, il faut que tout le monde puisse suivre.
Ce sujet est ouvert en lecture. Pour y poster il faut avoir une TRES BONNE RAISON RP, le terrain d'entrainement des Liges n'est pas un moulin.
Marcus n'a pas le temps de réagir pour éviter mon arme. Mais cela ne l'empêche pas de contre-attaquer aussitôt, et par un coup spécialement perfide.
[d10]+4=9
De surprise, je réagis une seconde trop tard et me vois obligé de reculer précipitamment comme sa lame se faufile derrière ma défense. La pointe accroche ma tunique mais sans plus de dommage heureusement. Je trébuche de deux pas en arrière et n'ai pas le temps de porter une quelconque attaque, uniquement de reconstituer mes défenses :
*Murmure, en essayant de ne pas regarder Ell' (sans succès), me pose une question* "Je dirais que je serais fier de partager une telle destinée avec toi mon ami. Mais il va falloir nous entrainer dur. Perso, je veux acquérir une bonne maitrise dans toute les armes. Que dirais tu donc d'un entrainement au baton d'escrime?Si cela ne te dérange pas d'etre délaissée Ell'"
RP off: j'ai +2 moi t'as combien? pour savoir qui est le maitre qui l'éléve.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
[d10] + 3 = 13
(Purée, qu'est-ce qu j'suis bon !)
Alors j'entreprends une série d’attaques au fer pour ébranler la lame et les bras de mon adversaire. Le tranchant de ma lame heurte sèchement le plat de la sienne à plusieurs reprises, le cantonant à la défense.
L'autre ne perd pas de temps pour repartir à l'attaque, et il ne fait pas les choses à moitié. Ses coups se font cruellement ressentir dans mes bras alors que je me vois obligé de reculer.
[d10]+4=13
Pas longtemps cependant. Parer ne fera que m'affaiblir face à pareil adversaire. J'esquive prestement la dernière attaque, et profite d'un pas sur le côté pour tenter de l'atteindre au flanc.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
[D10]+ 3
Tactique payante ! Brave petit ! (). C'est un Lige, il ne faut pas l'oublier !
J'effectue un saut en arrière pour éviter le coup. Pfff ! Il n'est passé pas loin celui-là !
Par les tripes fumantes de Shaitan, qu'est-ce qu'on s'amuse !
De justesse, Marcus évite mon attaque d'un bon en arrière. Je ne perds pas l'occasion de conserver l'avantage et sans attendre, je bondis vers lui pour passer sous sa garde et frapper d'estoc. Il évitera sûrement. Autrement, il me sera facile de dévier bien vite l'attaque pour ne faire qu'effleurer son flanc.
Plongé au coeur du Vide, je ne sens aucune émotion m'effleurer alors même qu'il m'avait semblé saisir un sourire sur le visage de Marcus.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
[d10]+ 3 = 9
(bof...mais pas beauf, hein !)
Il n'y a pas à dire, il se défend bien. Bon, c'est un Lige après tout, il n'y a aucun démérite à s'incliner devant lui... Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Comme il me frappe d'estoc, je pare par une attaque au fer et me dégage.
Puis j'effectue une rupture de l’espace de combat pour laisser croire à mon adversaire qu’il ne lui reste plus qu’à porter une dernière attaque pour l’emporter.
Marcus se dégage de justesse, je n'ai donc pas à détourner mon attaque. Il s'écarte, rompant le contact, les défenses fragiles. A travers le Vide, je réfléchis à toute vitesse, car il semblerait simple de mettre fin au combat d'une seule attaque. Une ruse ? Sur mes gardes, je m'élance vivement et taille en direction de la gorge.
Etouffant dans ma cellule en attendant que Mariane Sedai vienne me chercher, je décide d'aller faire un tour. J'esssaye en vain de mettre au clair ce que je vais dire aux Bleues mais tout se mélange dans ma tête. Le Dragon, les Aiels et...le sceau entâchant mon epsrit telle une mare visqueuse et puante. Mon seul soulagement consiste à le savoir encore au sein de la TOur, à l'endroit même où nous l'avons caché avec Vella et Mildred. D'ailleurs que sont elles devenues?
Une chappe de tristesse s'abat sur moi. Je ne connais plus personne à présent ici.
Avisant un banc non loin du terrain des Liges je m'y assois, les yeux perdus dans le vide.
Je m'apprête à poser ma lame sur la gorge de Marcus et marquer ainsi la fin du combat. Un cri suraigu me fige en plein mouvement. Un bruit sourd. Rajustant vivement ma prise sur l'arme, je fais volte face et après un regard vers Hennar, me précipite en direction du cri qui semble encore résonner dans la cour soudain silencieuse.
Bien trop concentrée par le duel de choc des deux hommes, j'en oublie de demander à Elendil de me montrer comment tenir une épée. Leurs passes vont un peu vite pour que je les saisissent toutes, d'autant que c'est plus lourd qu'un bon bâton, une épée.
Tout à coup, en plein milieu du combat, un cri horrible se fait entendre. Le maître d'arme se précipite.
Je me tourne vers Elendil et son comparse
Il faut le suivre
Courant loin derrière Owyn, je contourne un bâtiment et arrive en vue d'un homme baignant dans son sang. Du sang, une épée...
Le duel entre Marcus et Owyn est brusquement interrompu par un cri. Owyn se précipite dans la direction du cri avec le maître d'armes. Je m'y engage peu après, non loin d'Ellishanor. Elendil ne doit pas être loin non plus.
D'un coup je me fige. Une servante a l'air affolé, et un homme baigne dans son sang. Mais que s'est-il passé ici ?
*La concentration de tout le monde est rompu quand un cri perçant déchire l'air. Owyn est le premier est se précipiter vers le cri.Avec mes amis, je me lance a sa poursuite. Murmure, devant moi, se fige soudain. Le contournant, je vois: une servante, totalement paniquée, et un homme baignant dans une flaque de sang. Instantanement, je deviens méfiant et scrute partout avec attention, au cas ou le tueur est encore là*
A première vue, l'homme semble s'etre lui-même planter l'épée dans le ventre.
Néanmoins Murmure et Ellishanor, vous remarquez que l'angle de l'épée est un peu bizarre compte tenu du point d'entrée et de sortie de l'épée.
Je dépasse la servante affolée et me penche vers l'homme à terre. Mais même sans le toucher, je vois à ses yeux grand ouverts qu'il ne respire plus. Couché en chien de fusil, l'homme tient ses deux mains crispées sur la gaurde de l'épée comme s'il se l'était planté lui même dans le corps.
*pauvre homme*
Mais en me relevant, je remarque que la lame de l'épée qui sort dans son dos est bien trop haute. Je ne sais comment l'expliquer, mais pour avoir vu comment on tue un cochon dans mon village, je vois que cette blessure n'est pas nette. Un homme seul ne peut effectuer en un coup ce geste sur lui-même.
Je ne veux pas dire de bétise, mais on l'a aidé à mourir, là
En reculant, je me heurte à la servante, toujours blaffarde. Je la prend alors dans mes bras pour essayer de la calmer
Un cri aigüe me fait sursauter. Une demi-douzaine de personnes passent devant mes yeux et contourne un des bâtiments. Curieuse de connaître les causes de cri, je les suis.
La bile me monte aux lèvres lorsque je découvre le cadavre de l'homme. Les images de l'adoloscente à l'oprhelinat me reviennent alors en mémoire. Je fixe le corps, incapable de détourner mon regard.
J'ai pâli un peu en reconnaissant le Lige, tandis que derrière moi, Hennar émet un bref murmure. Je ne me retourne pas, me doutant bien que rien ne se lira sur son visage, et surtout que comme moi, il a remarqué l'angle par trop inhabituel sous lequel l'épée ressort du dos de l'homme. L'air sombre, je ne fais que hocher la tête aux paroles d'Ellishanor et l'écartant doucement ainsi que la servante dans ses bras d'une main sur son épaule, je m'agenouille à côté du corps pour fermer les yeux du Gaidin et surtout, observer plus attentivement.
C'est bien Ganrael*. Je laisse mon regard glisser sur le flot de sang qui s'est échappé de la blessure et ruisselle entre les dalles de pierre, jusqu'à ce qu'un détail m'arrête. Le fluide pourpre dessine non loin de moi la forme à peine visible de deux empreintes de bottes. Je me penche pour examiner les marques révélatrices.
Non, il ne s'est pas donné la mort seul. Il... faut ordonner que l'on ferme les portes de la Tour, il ne faut pas que quiconque entre ou sorte avant que nous ayons retrouvé l'assassin. Et l'Aes Sedai, voir si elle...
Je m'interromps. Si elle est encore en vie ?
edit :
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