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MULTI ========= Plus il y aura de règles et de lois, plus il y aura de vols et de voleurs. Lao Tseu.
Le purificateur s'avança jusqu'aux deux hommes, sa botte de fer s'écrasant à quelques centimètres de la tête de l'intrus.
-Tout homme désirant servir le Seigneur Dragon est le bienvenu dans nos rangs. Montez à l'arrière du chariot avec les autres archers.
Et le bandit se tourna vers Krane, laissant le nouveau se relever et grimper dans le chariot. Puis, une fois que l'archer fut hors de portée de voix, il s'adressa à son soldat:
-Surveille le Krane. Je n'ai pas confiance en cette engeance. Jette le sous les sabots des blancs manteaux si c'est nécessaire.
Se tournant vers le sud, le Purificateur pu observer un nuage de poussière qui s'élevait dans le ciel.
-Quand on parle du loup! Ils ont du être attirés par la fumée de la grange! En route! Il faut être au camp au plus vite!
Remontant à cheval, le seigneur bandit pris la tête de la troupe, exhortant ses hommes à accélérer.
Krane jeta un regard noir à l'archer et murmura au Seigneur : - Ouais, j'm'en va pas l'perdre la vérole.
Krane regarda le Purificateur s'en allait et lança ses ordres à ses compagnons de route : - Borh, t'emmène ton frangin au r'bouteu et prends l'autre de Rat'. Faudrait pas qu'y claque d'vant nous.
Alors que Rat' passait près de lui en l'incendiant du regard, il lui glissa à l'oreille : - Lache pas le ptiot nouveau. S'tu l'vois faire un truc louche, tu m'le dis. J'pense que sa Seigneurie voudra l'savoir. A ce m'ment, il s'ra à touai.
Puis Krane prit la direction du campement avec le reste des hommes.
Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. MULTI D'EMIN
Les Blancs Manteaux étaient enfin arrivés au Ghealdan et dans l'esprit de son Sous-Lieutenant, Azgaroth, il n'y avait aucun doute. La Lumière entrait enfin pour percer les ténèbres de l'ombre. À la tête de son régiment, le Sous-Lieutenant, assis bien droit et le visage sévère, avait fier allure sur son destrier d'un blanc impeccable dont le cuir rouge de la selle, bordée de rainures dorées, et les rênes faisaient ressortir la pureté.
Le Sous-Lieutenant avait sonné le départ avec le lever du soleil. C'était, chez lui, une coutume. La Lumière devait accompagner chacun de ses pas. Il marchait dans la Lumière où il ne marchait pas. Et il attaquait sous la Lumière, ou il n'attaquait pas. Et puis, la Lumière le dirigeait. Les informations qu'il avait reçu l'avait guidé, mais la fumée qui s'élevait du village lui avait confirmé que ses sources étaient fiables. Dès qu'il put déceler, à l'horizon, quelques mouvements, Azgaroth leva un bras bien haut qu'il dirigea ensuite vers la fumée. Immédiatement, un détachement partit au galop. Ils ne rattraperaient sûrement pas les bandits à cheval, mais peut-être qu'ils pourraient faire un prisonnier ou deux parmi ceux qui n'avaient pas de montures afin de les questionner. Pour sa part, le Sous-Lieutenant Azgaroth continua de son allure régulière vers la ferme de débris fumant.
Il arriva bientôt à un amoncellement de ruines à l'odeur âcre. Son regard ne put rien trouver qui n'ait été touché par les flammes. Quelques-uns de ses soldats lui amenèrent bientôt deux hommes. L'un des deux, le plus âgé, avait les cheveux blancs rayés visiblement encore de noir et soutenait le plus jeune qui marchait en trébuchant sur le moindre petit obstacle.
"Sous-lieutenant, nous avons découvert ces deux survivants", annonça un jeune sergent.
Du haut de son cheval - le sous-lieutenant n'aurait pas mis le pied à terre dans un endroit aussi sale ! - Azgaroth baissa le regard vers le plus âgé des deux. "Qui es-tu ?", demanda-t-il simplement, mais d'un ton si autoritaire que le fermier craignit fort de déplaire à cet officier s'il n'eut répondu sur le champ.
"Mon nom est Greyor, Officier. J'ai toujours marché devant la Lumière, mon Seigneur ! Et c'était ma ferme. Le Purificateur, qu'il dit s'appeler, vient de la réclamer pour le Seigneur Dragon. Mais mon Seigneur, ce sont des bandits ! Ma ferme aurait pu produire encore longtemps, et ils l'ont détruites ! Et regardez ce qu'ils ont fait à mon fils ! Ils lui ont crevés les yeux ! Comment pourrons-nous gagner notre vie maintenant ?"
Le pauvre homme cessa de parler, la voix brisée. Le Sous-Lieutenant avait écouté le discours de Greyor en laissant promener son regard sur la propriété dévastée. Maintenant que le vieillard s'était tu, il regarda l'homme aux yeux crevés. C'était singulier. Celui-ci marcherait toujours dans les ténèbres, maintenant. La Lumière ne pénétrerait plus jamais son âme. Voué aux ténèbres, voilà ce qu'il était devenu par l'acte immonde de ces bandits.
"Ces bandits paieront chèrement leur infamie, fermier. Sois-en certain. J'ai ouïe dire que le roi Adur ne fait pas grand chose pour son peuple, mais la Lumière nous a dirigé vers vous et Ses enfants redresseront la situation dans ce pays où les Ténèbres s'allongent."
Se tournant sur sa selle il appela un des soldats tout près.
"Faites-les monter sur un chariot. Nous les emmenons avec nous."
Au loin, sur un cheval tout aussi blanc que celui d'Azgaroth, un autre officier s'approchait parmi les décombres. Il avait probablement fait le tour de la 'propriété'.
"Eh bien, Seigneur Melodrad, que vous a révélé votre premier regard ?"
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(Rpoff : les inquisiteurs sont-ils des officiers ? )
Parsifal Melodrad guidait son cheval immaculé à travers les décombres. Le Purificateur n'avait guère laissé pierre sur pierre. Ces hommes bien plutôt car un tel individu ne devait pas s'abaisser à la basse besogne. En témoignait le nom dont il s'affublait. Le Purificateur ! Quel orgueil digne du Ténébreux avait poussé ce brigand à choisir un titre qui narguait les Enfants de la Lumière ? Seuls ces derniers et en particulier les Inquisiteurs, pouvaient se targuer de purifier le monde des souillures qu'y avait vomies le Ténébreux. L'inquisiteur retint un ricanement qui aurait par trop résonné dans ce décor sinistre. Tel était le discours qu'il tiendrait à quiconque lui parlerait de cet exacteur.
Parsifal toisa le commandant qui venait de s'adresser à lui en interrompant ses réflexions. Azgaroth était un bel homme, aussi brun que lui-même était blond. Son port était fier mais c'était malgré tout un homme issu du peuple alors que lui, Parsifal Melodrad venait d'une des plus illustres familles d'Andor. Il esquissa un sourire, à peine un bref relèvement du coin gauche de sa bouche et laissa tomber :
- Ce qui vient de se passer en ces lieux ne pourrait que renforcer ma détermination à éradiquer le mal si j'avais quelques hésitations à emplir mon saint devoir. Mais tel n'est pas et ne sera jamais le cas. Le fermier a-t-il certifié que ces brigands agissaient pour le compte du soit-disant Purificateur ?
Parsifal avait parlé surtout pour la galerie, c'est à dire les quatre ou cinq soldats qui traînaient non loin des deux hommes. Puis il leur jeta un regard glacial et ils s'éloignèrent sans demander leurs restes. Le pouce gainé d'acier qu'il avait nonchalamment appuyé sur sa lèvre inférieure les avait sans doute aidés à prendre une décision rapide. Nul n'ignorait dans la troupe quel office remplissait cet accessoire particulièrement acéré.
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Le Sous-Lieutenant Azgaroth attendit que ses hommes soient tout à fait à leur ouvrage avant de répondre à l'inquisiteur. Et même à cela, ce ne fut pas sans faire se tourner sa monture sur elle-même de sorte que l'inquisiteur pouvait voir dans une direction et lui, dans une autre. Le paysage n'était pas plus agréable, mais à eux deux, ils pouvaient mieux voir si les hommes sous les ordres de l'officier travaillaient bien pour la Lumière. L'expérience avait démontré que la corruption des ténèbres gagnaient facilement et rapidement les hommes de toute position si on ne les tenait pas fermement en main et il n'était certainement pas dans l'intention du sous-lieutenant de laisser les ténèbres avancer de l'épaisseur d'un poil, que ce soit pour se hommes ou pour lui-même. Une discipline stricte, telle était sa devise. Cela lui avait permis, à force de travail rigoureux, de monter l'échelle de l'organisation des Blancs Manteaux.
"Tout à fait. C'est l'oeuvre du Purificateur. Il n'y va pas de main molle. Ou plutôt, je soupçonne qu'il relâche trop la bride de ses hommes", répondit-il. C'est en serrant la mâchoire, transpirant vivement le dépit qu'il reprit: "Je veux bien croire que ce sont des bandits, mais je me retrouve avec un cas de conscience et je déteste ça. Comment un aveugle pourra-t-il jamais marcher à nouveau dans la Lumière ? Comment pourra-t-il être jamais autre chose qu'un fardeau pour son père ? L'homme travaillera dur pour eux deux et il a déjà des cheveux blancs et lui retirer son fils lui retirera le goût de se battre et de servir la Lumière."
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Pourquoi Azgaroth se souciait-il d'un simple fermier et de son fils ? Ce n'était guère plus que deux grains de poussière dans la Lumière, vite balayés par le vent de l'Histoire, cette Histoire qu'ils étaient en train d'aider à construire tous deux, l'inquisiteur et le sous-lieutenant. Et au nom de la Lumière, ils sauraient donner à l'Histoire la bonne direction pour sauver le monde d'une tempête comme jamais il n'y en eut. Même à l'époque du Dragon. - Notre tâche dépasse ce que vous nommez un cas de conscience. Marcher dans la Lumière exige des sacrifices. Si ce fermier n'est pas prêt à abandonner ses affections terrestres pour une cause plus grande, nous devons l'y aider. Dites-lui que nous prendrons soin de son fils comme l'exige son malheureux état. En compensation, qu'il s'engage parmi les Enfants. Il a certes les cheveux blancs mais ses bras sont robustes. Si vous rechignez à vous occuper du garçon, laissez-moi faire. La Justice et la Vérité guideront ma main. Une fin somme toute miséricordieuse ne peut que racheter le pauvre aveugle pour la Lumière.
Il toucha avec ferveur le soleil d'or et la crosse rouge ornant son tabard.
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Azgaroth leva un sourcil et se sourit à lui-même. Il avait bien sûr déjà pris sa décision, mais il voulait s'assurer du soutien de l'inquisiteur. Il n'y avait rien de plus important que de marcher dans la Lumière. Celle-ci devait être victorieuse à la Dernière Bataille et les Enfants de la Lumière devait s'assurer qu'elle le serait ! Aucune ombre ne devait demeurer dans le coeur de qui que ce soit.
"Dès que nous aurons rejoint notre camp, je m'en occuperai."
Le sous-lieutenant avait à peine terminer de parler qu'un des éclaireurs envoyés à la suite des bandits revenaient arrêtant brusquement son cheval tout près d'eux.
"Sous-Lieutenant, l'ennemi a établi un campement plus profondément dans la forêt, dans une clairière, à quelques lieues d'ici", dit-il sans attendre la permission de parler.
Azgaroth lui fit grâce et mit son excitation sur le dos d'un saint zèle. "Dès que nous aurons terminé de passer au crible les décombres, nous chevaucherons. Le soleil est encore haut et tant que la Lumière le permettra, nous nous battrons".
Encore une mission des plus rébarbatives. Une reconnaissance à la frontière nord... Il ne s'y passe jamais rien à la frontière Nord.
Il était entouré d'hommes qu'il ne connaissait pas vraiment. Aucun n'avait participé à sa dernière mission. Une fois de plus il avait dérapé et on l'avait mis là, où il ne risquait pas de commettre d'autres atrocités.
Il s'adressa aux autres. Plusieurs avaient l'habitude de traîner dans le coin, loin du front.
"C'est toujours aussi mort ici ? Y a personne à se mettre sous la dent ?"
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Ces hommes de troupe n'ont décidément aucun savoir vivre. Heureusement pour celui-ci qu'il serve la Lumière, sinon il serait déjà passé de vie à trépas. Azgaroth devrait lui faire administrer quelques coups de fouet afin de garder le contrôle sur ses hommes. - Ne tardons pas à nous mettre en chemin, sous-lieutenant Azgaroth. Plus tôt nous serons sur ces brigands, plus tôt nous les vaincrons. Et si leur chef n'est pas parmi ceux-là, nous aurons quelque chance de lui donner la chasse avant la fin du jour. J'ai hâte de le tenir à portée de main.
Parsifal passa de façon explicite son pouce gainé d'acier sur sa propre gorge. Pour autant, il ne se hâterait pas de tuer le Purificateur, une fois celui-ci tombé en son pouvoir. Non, il le gagnerait à la Lumière par de longues et subtiles tortures.
Mais pourquoi est-ce que chaque fois qu'on se trouve dans un coin tranquille quelqu'un proteste ? Bon c'est sur que piller une ferme ca vaut toujours mieux que s'ennuyer dans ce coin perdu. Mais bon, il n'a pas vraiment envie de se retrouver devant les Blancs Manteaux ou les ramassis de l'armée du roi Adur.
La dernière fois que cela lui est arrivé, il a bien failli y rester. Les soldats lui ont laissé une vilaine entaille à l'épaule.
"Y'a qu'une ferme à des lieues à la ronde, c'est celle d'un vieux qui habite pas trés loin d'içi."
"Encore des vieux ! On dirait qu'il n'y a que ça dans ce pays..."
Ces compagnons de route n'avaient pas l'air de partager son envie d'action. La plupart étaient des brigands à la petite semaine et des paysans enhardis. Lui était un vétéran, avide de combat et de sang. Et ce n'était pas ici qu'il allait y trouver son compte...
Trois jours après notre nuit agitée dans les bois,nous étions enfin à destination. Le Ghealdan. Nous avions pris nos quartiers au beau milieu d'un clairière dans un petit bois. A part ces quelques arbres qui nous camouflaient, le paysage se composait exclusivement de champs et de quelques grandes fermes disséminées ici et là. Les gens d'ici n'avaient pas connu les horreurs de la guerre secouant le pays de près mais ils en avaient tous entendu parler et ça les rendait extrêmement méfiant...
J'étais avec Shaevar et Jibaï dans ma tente, nous avions réussi à nous séparer de l'Aes Sedaï et nous en profitions pour mettre nos plans au point.
"Très bien. Nous voilà à destination. Nous allons commencer par mettre en place un camps retranché. Comme ça nous aurons une position de repli et notre ravitaillement sera sécurisé. Je ne veux pas non plus de camps fortifié, nous agirons plus dans la discrétion. Nous nous camouflerons et nous coulerons dans le paysage. Pour vous deux par contre j'ai d'autres projets."
Je me tourne en premier lieu vers Jibaï.
"Tu iras voir le roi Adur. Tu lui apporteras un message de ma part. Tu iras en compagnie restreinte. Trois ou quatre personnes, pas plus."
Ensuite vers Shaevar.
"Quand à toi, tu partiras avec une compagnie en reconnaissance du terrain. Je veux connaître les positions des postes avancés du Pacificateur, ainsi que la véracité de la présence des Blancs Manteaux ici. Essaye de glâner quelques informations sur les forces du roi Adur tant que tu y es. Evitez les combats au maximum, si vous ne pouvez pas, ne laissez aucun survivant. Vous m'avez tous deux compris ?"
Il tourne son regard vers son compagnon. Il n'en était apparement pas à ses premiers combats. Lui n'était qu'un petit paysan qui avait tout perdu à cause de mauvaises récoltes successives. Il savait à peine manier son épée.
"Bah on peut quand aller lui rendre une petite visite..."
Il se rapproche, cela n'est plus qu'une question de minute, il a du obtenir les informations que je souhaitais. Et puisque Kelenvor souhaite faire cavalier seul, il acceptera les conséquences de ces actes, au lieu de profiter de l'aide qu'on lui offre.
Mariane s'approcha de sa monture, puis se remit en selle.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Quand à toi, tu partiras avec une compagnie en reconnaissance du terrain. Je veux connaître les positions des postes avancés du Pacificateur, ainsi que la véracité de la présence des Blancs Manteaux ici. Essaye de glâner quelques informations sur les forces du roi Adur tant que tu y es. Evitez les combats au maximum, si vous ne pouvez pas, ne laissez aucun survivant. Vous m'avez tous deux compris ?
Très bien chef, Ce seras fait
Alors que nous sortons de la tente, je me tourne vers Jibaï..
Alors, quels hommes veux-tu prendre? Les éclaireurs que tu as formé?
Je me contente d'un signe de tête à Kelenvor et sors de la tente avec Shaevar.
"Je te conseille de prendre Llewella, c'est celle qui a fait le plus de progrès et prends Azkhan aussi. Ce n'est pas vraiment un bon éclaireur mais si il reste plus longtemps au camps j'ai peur qu'il ne s'embroche sur son épée tellement il est exité. Emmènes peut-être la soeur louve aussi, elle peut-être très utile quand elle ne prend pas ses grands airs."
Je réfléchit un moment et ajoute.
"J'aimerai bien t'emprunter Haakon pour ma mission par contre. Il a de l'expérience et ne l'ouvre que quand c'est utile. Pour ce genre de mission c'est tout à fait le type qu'il me faut."
Alors que nous parlons j'aperçois Mariane Sedaï montée en selle.
"Alors vous nous quittez déjà, sans me dire au revoir ?"
" Je ne vous quitte pas vous, mais il est certain que je pourrais être bien plus utile ailleurs. "
Cela fait plus d'un demi siècle que je sillonne le monde, je ne vais pas attendre qu'un gamin voulant jouer à la guerre daigne quérir des informations qui auraient pu sauver des vies.
Elle ajoute avant de partir.
" Je suis convaincue que nous nous retrouverons bien plus vite que vous ne le pensez. "
Je regarde distraitement partir l'Aes Sedai... Elle s'en va... Enfin il est temps de finir. Je rajuste mon épée, mets le couteau dans la doublure de ma botte et attache fermement ma besace dans mon dos.
Plus qu'à attendre le bon vouloir des chefs. Il ne devrait pas tarder, maintenant que l'Aes Sedai vient de s'en aller.
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J'aimerai bien t'emprunter Haakon pour ma mission par contre. Il a de l'expérience et ne l'ouvre que quand c'est utile. Pour ce genre de mission c'est tout à fait le type qu'il me faut
Ça marche pour moi. Et....fait attention hein?
Bon, Lwella et Azkhan sont déjà groupés, ça me faciliteras les choses. Et elle est déjà prête, c'est bien. Jibai avair taison, elle a fait du progrès
Allez tout le monde, on se prépare! Le chef veut que nous fassions une reconnaissance du terrain. Alors on y va, on ouvre grand les yeux et les oreilles et on n'engage pas le combat! regarde Azkhan fixement Alors on met son épée au fourreau et on ne la dégaine qu'en dernier recours, est-ce compris??
Bon, ou est la soeur louve? On auras besoin de ses talents en discrétion...