La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !

L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum, mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.

Rendez-vous sur les nouveaux forums ici: www.pierredetear.fr/forum

N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear

- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS

L'Epopée d'Ellidan
(Sujet créé par Belgarion al'Garath l 02/06/07 à 17:56)
non favori


Bien le bonjour à toutes et à tous! J'écris actuellement un roman, du moins le fil conducteur, quitte à tricoter un peu etc... Je voudrais juste avoir l'avis de quelques personnes, ne serait-ce que sur le premier chapitre. Donc le voici :



Aller en bas de page
<< Page précédente Page suivante >>
Tous les posts
Kellen
26/09/2007 19:05
Ferme les paupières, rejoins la nuit.

Continue comme ça. C'est un plaisir de te lire, vraiment.

J'ai remarqué quelques petites fautes d'orthographe et des petites fautes de frappe mais cela doit être du à l'empressement.
Si tu le désires, je regarderai ça plus attentivement. Ma première lecture a été pour m'imprégner du chapitre, pour l'apprécier véritablement. Je n'ai pas top attacher d'importance aux pitits écarts.

Etant une grande adoratrice des épées, (j'en ai demandé une pour ma mention au bac et je l'ai eu ), je visualise bien l'épée que désire obtenir Ellidan. ^^
Je la jalouse même. Je veux la même.

Continue, moi je suis ton histoire.
Ellidan
27/09/2007 20:05
There's no escape in pain, you belong to me !

merci! Oui, je veux bien qu'on m'indique les fautes, j'espère en faire de moins en moins...
Kellen
27/09/2007 23:15
Ferme les paupières, rejoins la nuit.

Quand Ellidan se réveilla, il ne compris pas où il était. En ouvrant les yeux, il découvrit un plafond blanc, qu'il n'avait jamais vu. Il battit plusieurs fois des paupières, et sa vue devint plus claire. Il était allongé sur une surface molle. Probablement un matelas. En remuant un peu, il découvrit que ses muscles étaient engourdis, et qu'il y avait un poids sur son ventre. Il baissa la tête et vit Angelle, assise sur une chaise, penchée en avant et la tête reposant sur son estomac. Il dégagea un bras de sous les couvertures et lui caressa les cheveux. Elle grogna, bougea la tête et se redressa. Elle posa sur lui un regard endormi, et quand elle l'eut reconnu, son visage s'illumina.
"Tu es enfin réveillé!
- Oui, dit simplement Ellidan.
- Tu es resté inconscient une journée entière! Le médecin a dit que tu avais perdu beaucoup de sang. Et c'est vrai qu'après qu'on t'ait enlevé celui qui te recouvrait, tu étais très pâle.
- Où est-ce que je suis?
- On t’a ramené chez Ewen et sa femme. Ils t'ont prêté leur lit.
- Ah? Ellidan grommela. J'avais promis de ne pas les gêner. Il faut que je sorte de cette chambre."
Il essaya de se redresser, mais quand il prit appuis (appui) sur son bras droit, la douleur à l'épaule revint. Il grimaça, puis recommença en ne se servant que de son bras gauche. Il réussit à s'extirper des couvertures, puis s'assit sur le lit. Il poussa un grand soupir, puis essaya de se mettre sur ses jambes. Sous le regard inquiet de sa compagne, il tituba un instant, puis se stabilisa. Il fit une ou deux flexions, ce qui lui demanda un effort démesuré, puis marcha quelques pas. La tête lui tournait. Finalement, il se rassit sur le lit. Il soupira de nouveau. Et à ce moment là, il se rendit compte qu'il était vêtu d'un pyjama blanc. Il sursauta.
"Qui est-ce qui m'a changé?
Angelle rougit légèrement.
- Et bien, c'est à dire que... On a du s'y mettre à trois pour t'enlever tes vêtements.
Elle eut un petit sourire énigmatique, et lui soupira une troisième fois.
- Et qu'avez-vous fait de mes affaires?
- Euh... Les vêtements étaient dans un tel état qu'on les a jetés ; on a lavé tes bottes, qui étaient gorgées de sang, elles sèchent dehors. Et ton couteau est sur la table de la salle de séjour.
- D'accord. Merci. Il va me falloir une nouvelle épée...
- On ira t'en chercher une, ne t'inquiète pas.
- Non, je préfère la choisir moi-même. Et puis j'aimerais bien en avoir une à moi, cette fois. Celles que nous fournissent l'armée ne sont pas terribles.
- Euh... Comme tu veux. Bon, tu as faim?
- Pas vraiment.
Il se releva, avec beaucoup plus d'assurance, et se dirigea d'un pas étonnamment normal vers l'escalier. Angelle n'en croyait pas ses yeux.
- Mon sac est toujours près du fauteuil?
- Euh... oui", balbutia la jeune femme.
Ellidan descendit tranquillement l'escalier. En bas, il n'y avait personne. Il se dirigea vers le sac de cuir dans lequel il rangeait ses affaires, pris (prit) un pantalon et une chemise, ainsi que sa bourse, de cuir également, et remonta dans la chambre pour se changer. Angelle l'ayant déjà vu nu, d'après ses dires, il ne fit pas attention à sa présence pendant qu'il se changeait. Une fois qu'il eut fini, il enleva les draps encore humides de sueur, demanda à Angelle où étaient rangés les draps propres et refit le lit. Puis il sortit et se mit à la recherche d'une forge.
Dans la rue, tout était calme. Même plus que ça, la rue était déserte. Ellidan pensait demander à un passant où il pourrait trouver une épée, et il du renoncer à ce projet. Voyant que toutes les portes et tous les volets étaient fermés, il comprit que quelque chose clochait. Il sut quoi au détour d'une rue. Passant le coin d'un bâtiment, il déboucha sur une route, où il vit un groupe assez important de personnes, riant fort, ayant probablement bu. Tous étaient habillés de la même façon : pantalon noir et pull rouge. En s'approchant, Ellidan découvrit que certains avaient un tatouage sur le front : une sorte de B aux angles pointus et à la barre verticale plus longue. L'un d'eux désigna une porte, et le gang se dirigea vers elle. Elle fut enfoncée à coups de pieds, et ils entrèrent. Ellidan se demanda pourquoi cette ville était si malsaine. Malgré la faiblesse due à sa récente blessure, il se dirigea vers eux, d'un pas déterminé. Quand il arriva à leur hauteur, les membres du gang qui étaient entrés dans la maison ressortirent, trois d'entre eux tenant un homme, deux autres une femme, qui devait être son épouse. Ni l'un ni l'autre ne protestait. Ils avaient l'air résigné. Ellidan lança :
"Qu'est-ce que vous êtes en train de faire, là, au juste ?"
En réponse il reçut un coup de genou dans l'estomac. Il tituba un peu, puis tomba sur le côté, en position foetale. Riant de plus belle, quelques hommes commencèrent à lui donner des coups de pieds. Ellidan releva la tête, et la folie brillait dans ses yeux. Il n'avait pas pris d'arme, mais il s'en passerait sans problèmes. Avec un regard où brillait la fureur destructrice, il attrapa la cheville qui s'avançait vers son visage. Ses agresseurs marquèrent un temps, surpris, puis Ellidan tira un coup sec sur sa prise. L'homme tomba, et avant d'avoir touché le sol, il reçut un violent coup de poing dans l'entrejambe. Il s'évanouit sous l'effet de la douleur.
Ellidan roula sur le côté, se releva en souplesse, et se jeta au milieu des voyous, qui commençaient seulement à comprendre que cette proie se défendrait. Il attrapa le cou d'un d'entre eux, le rompit, fit tourner le corps autour de lui, prenant de l'élan, et le jeta sur un autre, en ayant fauché trois. Un sourire de fou furieux étirant ses lèvres, il balança son poing dans le visage d'un autre, dont le nez éclata. La riposte commença. Un téméraire sauta sur son dos, un autre essaya de lui saisir un bras. Il attrapa ce dernier à la gorge, sans se soucier du poids qu'il avait sur les épaules, et lui broya le larynx. Puis il attrapa l'homme sur son dos par les épaules, le fit passer par dessus lui, et le frappa au ventre. Il se retourna violemment et envoya son bras dans la gorge d'un autre qui s'approchait, derrière lui. Les cinq hommes qui tenaient le couple lâchèrent prise, et se jetèrent ensemble sur Ellidan. Ce dernier tourna ses yeux vers eux. En voyant son regard, ils stoppèrent net, et leur visage se décomposa. Tout (Tous) pâles, ils voulurent fuir, mais Ellidan ne leur en laissa pas l'occasion. Il courut vers eux, envoya un coup derrière le genou du premier fuyard, qui se rompit sous la violence du choc. Puis attrapa le deuxième par la tête, l'envoya au sol, où il s'assomma. Les trois autres voyant qu'ils ne pouvaient pas fuir, Ellidan courant trop vite, commencèrent à paniquer. L'un claquait des dents tellement fort qu'on l'entendait à plusieurs mètres. Pourtant, ils eurent la vie sauve. Ellidan venait de vider ses dernières réserves d'énergie. Totalement épuisé, il revint à la raison, et tituba jusqu’à un mur, et se laissa glisser jusqu'au sol. Il prit une grande inspiration et ferma les yeux. Comprenant leur chance, les trois hommes prirent leurs jambes à leur cou.
Une fois le fou hors de vue, les trois survivants arrêtèrent de courir et s'appuyèrent sur la façade d'un bâtiment en pierres. Une fois son souffle repris, l'un d'eux déclara :
"On devrait aller voir un prêtre.
- Hein? T'es malade ?! C'est vrai que celui-là était dangereux, mais c'est pas ça qui va me faire me confesser à un curé! En plus j'suis sûr qu'il me ferait brûler, avec toutes les conneries qu'on a faites!
- Mais non, abruti! C'est pas ce que j'voulais dire! Ce type, là-bas, y'a un truc qui va pas avec ses yeux, vous l'avez bien vu!
- Ah ça ouais, pour l'avoir vu, on l'a vu!
- Ca me rappelle un truc que j'ai entendu quand j'étais gosse. Comme quoi y'aurait des gars mi-hommes mi-démons, des berserkers ou un truc comme ça. Et d'après ce que j'ai compris, le culte de Vos refile un bon paquet si on en trouve un. Et pis comme ça, la prochaine fois qu'on s'fait une tournée, on l'aura pas sur le dos!
- Ah, ouais, pas con ! T'as raison, on va faire ça !"
Les trois rescapés partirent donc en direction du temple le plus proche.
Quand Ellidan pu enfin se lever, il se dirigea d'un pas chancelant vers le couple qu'il venait de sauver, pour voir comment ils allaient. Mais à son approche, ils s'enfuirent dans la rue, criant comme s’ils avaient Kann elle-même aux trousses. N'ayant ni l'envie, ni la force de leur courir après, Ellidan repartit à la recherche de sa future épée. Sans savoir vraiment où il allait, il déambula en boitillant dans les rues, jusqu'à trouver une enseigne? Il frappa à une porte massive en chêne, située sous un blason représentant un marteau et une enclume, symbole des forgerons. Il n'obtint pas de réponse. Il réessaya, plus fort. Une voix grave lui répondit d'aller se faire voir. Ellidan commençait à grincer des dents. Quelle journée pourrie! se dit-il.
"Ouvrez cette porte s'il vous plaît. Je voudrais vous acheter une épée, déclara Ellidan, se contenant avec peine.
- Ouais, c'est ça, bah moi j'en ai pas. Casse-toi maintenant!
Ellidan explosa.
- OUVREZ CETTE PUTAIN DE PORTE OU JE LA DEFONCE ! JE VEUX UNE EPEE, ET SI VOUS REFUSEZ DE ME LA VENDRE, ET BIEN JE LA VOLERAI! A VOUS DE VOIR!
- Libre à toi. Je n'ouvrirai pas cette porte aujourd'hui." Le ton laissait entendre que la discussion était terminée. Le forgeron ne doutait pas de la solidité de sa porte, de toute évidence. Et il avait probablement raison, vu l'état actuel du jeune homme. Ellidan tenta néanmoins de tenir parole. Il donna de grands coups de pied dans la porte, qui ne bougea pas d'un pouce. Il était trop épuisé. Mais il n'en resterait pas là. Il la voulait cette épée, et il allait l'avoir!
" Ecoutez... J'ai de l'argent. Je suis prêt à payer le prix que vous m'en demanderez, alors s'il vous plaît, ouvrez la porte!
- Tu commences à me chauffer toi! En quoi t'as autant besoin d'une épée ?! J'ai pas le droit de t'en vendre une si t'es pas de l'armée, et si t'es de l'armée, t'as qu'à aller taper dans le stock. C'est pas ça qui manque.
- Je suis en effet de l'armée, donc me vendre une arme ne vous posera aucun problème. Et pourquoi je veux cette épée ne vous regarde pas.
- J'suis désolé p'tit, mais j'ouvrirai pas cette porte. Aujourd'hui les Mordenn ont prévu une virée, et c'est pas bon pour les honnêtes gens. Reviens demain, si t'es encore en vie.
- Les Mordenn?
- Ouais, une bande de racailles qui traîne toujours en groupe et qui, à peu près une fois par mois, descend dans les rues et passe à tabac tout ce qu'ils croisent. Et en ce moment j'aime ma porte, tu vois?
- Ah, eux? S'il n'y a que ça, vous pouvez m'ouvrir. Je ne pense pas qu'ils ne dérangent qui que ce soit de si tôt, déclara Ellidan, un demi sourire étirant ses lèvres.
- Comment ça? Le forgeron avait l'air intéressé, tout à coup.
- Et bien, c'est à dire que... J'en ai laissé que trois en état de courir.
La porte s'ouvrit.
- Vrai? Le forgeron avait l'air plein d'espoir.
- Vrai.
En voyant le visage tuméfié et la position bancale du jeune homme, le forgeron acquiesça.
- Si t'es encore vivant, c'est que tu dois dire vrai. J't'aime bien p'tit. J'vais voir ce que j'peux faire pour toi. Allez, entre."

Ellidan ne se trouvait que dans la boutique, pourtant il faisait très chaud, à cause de la chaleur de la forge. Les fours devaient être allumés, donc le forgeron devait être en train de travailler avant qu'Ellidan ne vienne le déranger. En face du jeune homme se trouvait le comptoir, avec la caisse, et quelques objets en exposition : couteaux, dagues, épées courtes, un casque, et quelques babioles, comme des anneaux ou des colliers. Il y avait plusieurs étagères, sur les murs, contenants (contenant) différentes armes et armures. Rien qui n'intéressa Ellidan.
" Au fait, je m'appelle Alan.
- Et moi Ellidan.
- Alors, quelque chose te fait envie?
- Non, pas vraiment. En fait, je recherche quelque chose de plus raffiné, plus... travaillé. De bonne qualité, assez beau, mais quand même fait pour tuer, pas juste pour se pavaner devant une foule d'ignorants. Vous avez ça?
- Mmh... Je pense, oui. Sui (Suis) moi."
Alan emmena le jeune homme dans une pièce adjacente. Plus sombre, assez exiguë, elle comportant (comportait) pour seul ameublement une petite étagère, sur laquelle étaient entreposées cinq épées. Cinq magnifiques instruments, aux manches ornementés. M'attention (L'attention) d'Ellidan se reporta rapidement sur l'une d'entre elles, la seule ayant une lame noire. Il s'approcha, toucha la lame. Elle avait une texture hors du commun. Pas vraiment froide, presque tiède, elle était incroyablement lisse. Ellidan avait beau passer et repasser ses doigts, il ne parvenait pas à sentir le moindre grain, la moindre imperfection. Il en éprouva le trancha, prudemment, mais se coupa quand même. Il sourit, et porta son pouce à ses lèvres. Puis il la prit en main. Le manche, recouvert d'une lanière de cuir noir, s'adapta à sa main comme s'il avait été forgé expressément pour lui. Le pommeau, du même métal inconnu que la lame, et tout aussi noir, représentait une tête de loup, dont les yeux d'argent captait la moindre lumière et semblait briller d'eux-mêmes. La garde, tout aussi noire, rappelait les ailes d'une chauve souris. Le jeune homme fit tourne l'arme dans sa main, lui fit décrire quelques moulinets, puis la reposa. Elle était incroyablement légère.
" Mais quel est donc c'est étrange métal ?
Le forgeron sourit.
- C'est un alliage de ma composition, à base de fer et de Roche Noire. Plus solide que n'importe quel acier, plus légère également, elle gardera son tranchant éternellement.
- Et vous m'en demandez combien?
- Trente mille dracks.
- C'est un prix honnête, si cette lame possède les caractéristiques que vous lui accordez. Malheureusement, je n'ai que vingt-huit mille six cents dracks, et quelques oboles.
Le vieil homme en resta bouche bée.
- C'est déjà incroyable que tu ais cette somme! Tu parais si jeune! Mais trente milles dracks sont trente milles dracks, pas vingt-huit mille. Désolé, mais tu n'as pas assez.
Ellidan réfléchit quelques instants. Une idée lui traversa l'esprit.
- Après-demain, je retourne sur le front. Je devrais être de retour en ville d'ici trois jours, au plus, si je survis tout ce temps - un demi-sourire étira ses lèvres. En tout ce temps, je pense être capable de vous ramener une cinquantaine d'épées. J'ai eu l'occasion de tester leur tranchant - il se massa l'épaule droite, dont la douleur s'était estompée - c'est du bon acier. Avec tout ça, je pense pouvoir atteindre les deux mille dracks manquants. Cela vous va?
- Hahaha ! Et comment comptes-tu transporter tout ça, hein?
- Je trouverai un moyen, ne vous en faites pas.
- Mmh. C'est vrai que c'est tentant. Mais bon, j'espérais qu'en voyant le prix, personne ne voudrait acheter cette épée. C'est mon plus bel ouvrage, tu sais.Quand j'étais jeune, j'étais très demandé. Un riche seigneur m'avait fournit (fourni) de la Roche Noire pour que je lui fabrique cette épée. J'y ai passé des mois, mais il n'est jamais venu la chercher. La guerre venait d'éclater, je pense qu'il a été fait prisonnier, ou pire. Quoi qu'il en soit, ça fait maintenant onze ans qu'elle est exposée ici. Maintenant, je suis vieux, et la guerre m'a pris un bras. (Ellidan remarqua seulement qu'il avait une main en métal) Je peux plus faire de travail aussi précis, bien que la main que je me suis faite faire me permet le travail de base. Mais cette lame là, elle me rappelle ma jeunesse. Enfin, si tu arrives à me rapporter toutes tes épées, je pense que je pourrais te la vendre. Je suis un peu à court, y a de plus en plus de bandits sur les routes, et cela fait plusieurs cargaisons qui n'arrivent pas à ma porte. Vois ce que tu peux faire.
- Très bien, vous aurez vos dracks, vos épées, et moi ma lame."
Ils se serrèrent la main pour conclure leur marché, puis Alan raccompagna Ellidan à la porte.


Je crois que c'est tout et j'espère que ce que j'ai corrigé ne comporte pas de fautes.

Mais tu vois, ce n'était vraiment rien comparé au texte que tu as écrit.
Pin'shae
28/09/2007 13:20

Aielle ayant soumis un Champion.

Alors, ce que je vasi faire, c'est pas franchement sympa parce que je n'ai paspris le temps de tout lire, mais y'a juste un truc qui m'a sauté aux yeux:
Le pommeau, du même métal inconnu que la lame, et tout aussi noir,

Et dans la phrase suivante:
La garde, toute aussi noire, rappelait les ailes d'une chauve souris


Sinon, pour ce qu'en j'en ai lu, ca semble très sympa, agréable et facile à lire (avec peu de fautes qui plus est! ca aide beaucoup ). Continue
Ellidan
28/09/2007 16:19
There's no escape in pain, you belong to me !

Merci tous les deux! J'vais corriger tout ça^^
Aelghir
28/09/2007 17:39
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Ben, si Kellen, au tout début ce n'est pas "compris" mais (il) "comprit".
Ellidan
28/09/2007 19:44
There's no escape in pain, you belong to me !

ah oui, aussi. Merci à toi également^^ Moi aussi je suis un grand fan d'armes blanches, j'ai une belle collec' de couteaux, deux dagues, et pour noël je compte bien me dénicher une épée^^
Ellidan
06/10/2007 15:25
There's no escape in pain, you belong to me !

Voilà, un peu court ce chapitre, mais bon, intense^^ J'espère que ça plaira, sinon, ne lésiniez pas sur les conseils!



Chapitre six








Angelle était assise sur un fauteuil, près de la cheminée, qu'elle avait tourné en direction de la porte d'entrée. Elle commençait à s'inquiéter. Cela faisait plus d'une heure qu'Ellidan était parti, juste pour aller s'acheter une épée. Peut-être s'était-il perdu? Ellidan? Non. C'était impossible. Parlant de lui il était plutôt question d'embuscade, avec sa chance... Dans ce cas, s'en était-il tiré? Probablement. Et après ça, était-il quand même allé chercher son épée? Evidemment. Ce qui expliquait son retard. Mais tout ceci n'était qu'hypothèse, aussi ce raisonnement ne la rassurait guère. Son inquiétude la ramena un jour plutôt, lorsqu'il était revenu blessé. A ce moment, le croyant mort, une angoisse démesurée avait enserré son coeur. Quand elle l'avait aperçu, son soulagement avait été tel qu'elle n'avait pu se retenir de l'embrasser. Elle se demandait d'ailleurs ce qu'il en pensait. Il lui avait rendu son baiser, donc tout était pour le mieux. Mais ce matin, il avait fait comme s'il ne s'était rien passé. Pourquoi? De toutes façons, s'il ne revenait pas, ça n'avait aucune importance. Alors que l'angoisse recommençait à l'engloutir, la porte s'ouvrit enfin sur un Ellidan bancal, plein de terre et d'éraflures, souriant, mais toujours sans épée. D'angoisse, plus la moindre trace dans le corps d'Angelle. Juste une grande lassitude.
" Où es-tu donc encore allé te fourrer ?!
- J'ai trouvé une épée.
- Et ça explique ton état? Où est-elle cette fameuse épée ?" Elle s'était levée et campée devant lui, les poings sur les hanches, le fixant dans les yeux.
" A la forge.
- A la forge? Et pourquoi pas à ton côté?
- Il me manque deux mille dracks pour pouvoir l'acheter.
- Deux mille dracks pour une épée? Mais à quoi tu penses?
- Elle en vaut trente mille. Je n'en ai que vingt-huit mille. Je compte lui rapporter des armes que je trouverai sur les corps des soldats garmes."
Sentant toute force fuir ses jambes, Angelle se rassit.
" Vingt... Vingt-huit mille dracks! Comment peux-tu avoir une telle somme?
- Onze ans de salaire de soldat." Il prit place dans le deuxième fauteuil. Le silence s'installa. Puis, au bout d'un moment :
" Tu es couvert de terre...
- Je sais. J'ai croisé une bande tout à l'heure. Ils m'ont un peu maltraité... au début, répondit le jeune homme, souriant à ce souvenir.
- Et ça te fait sourire?
- Pardon?
- Est-ce que ça te fait sourire?
- Comment ça?
- Qu'est-ce qui te faisait sourire, à l'instant?
- Je souriais?
Ellidan n'avait pas l'air de comprendre. Ce garçon était décidément étrange.
- Oublie. Va plutôt te laver, et te changer.
- Mmh."
Il se leva et obéit. Angelle ressentait une sensation inhabituelle, comme une chaleur dans le ventre, à chaque fois qu'elle pensait à lui. C'était la première fois qu'un homme la traitait de cette façon. Enfant, son père la méprisait. Adolescente, les autres élèves la rejetaient, puis elle avait eu à affronter les regards lubriques des soldats. Mais lui ne l'avait jamais regardée de cette manière (troublée, elle se rendit compte qu'elle le regrettait un peu), il l'avait toujours considérée en égale. Pas sur le plan de l'escrime, mais personne n'était son égale sur ce point... Mais il n'y avait aucun sexisme dans son attitude. Peut-être était-ce cela qui l'attirait. L'esprit un peu brumeux, elle se leva à son tour, et se dirigea dans la salle d'eau, où Ellidan se débarbouillait. Il était torse nu et se lavait le visage à l'aide d'un chiffon trempé dans l'eau d'un baquet posé sur le sol, sur lequel il était penché, tournant le dos à la jeune femme. Elle s'approcha de lui silencieusement, s'agenouilla derrière lui, lui passa les bras autour de la taille et commença à l'embrasser dans le cou. Il se raidit, et son bras droit eut un mouvement vers sa botte, dans laquelle il cachait toujours son couteau, enfin, à part ce jour là. Mais il se détendit très vite sous les caresses de la jeune femme. Il se retourna, la prit dans ses bras et l'embrassa. Elle s'allongea sur le dos, l'entraînant avec elle, et lui prit la main. Elle se sentait incroyablement bien. Quand il passa les doigts dans ses cheveux, puis commença à lui caresser le dos, elle sentit son désir s'accroître. Un gémissement de plaisir lui échappa. Elle agrippa son autre main et l'attira vers sa poitrine. Quand il commença enfin à caresser cette dernière, un frisson lui parcouru tout le corps. Alors qu'elle resserrait l'étreinte de ses bras, tous les muscles engourdis par le plaisir, elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Ellidan également, puisqu'il retira brusquement sa main et se releva. Un peu affolée, elle saisit le bras qu'il lui tendait et se laissa remettre sur ses pieds. Elle se dépêcha d'arranger sa tenue, et commença à chercher une explication plausible du fait qu'elle était dans la salle d'eau en même temps qu'Ellidan, alors que ce dernier se lavait... Finalement, elle le fit se ragenouiller devant le bac et commença à lui laver le dos, espérant qu'Ewen ne poserait aucune question. Le pauvre homme, après la mort de ses parents, avait dû aller travailler dans les champs d'un autre pour subvenir aux besoins du couple, et sa femme travaillait comme couturière dans une fabrique à l'extérieur de la ville. C'était bien Ewen qui rentrait, la mine déconfite, l'air totalement épuisé. Ayant probablement énormément transpiré, et étant couvert de terre, il se dirigea vers la salle d'eau, et parut surpris en découvrant les deux jeunes gens. Mais, trop épuisé pour parler, il se contenta d'un simple hochement de tête pour les saluer, puis fit demi-tour, probablement pour attendre qu'ils aient fini. Angelle se dépêcha de sécher le dos de son compagnon et de lui chercher une tunique propre, tuniques qui commençaient à manquer à force d'être réduites en lambeaux à chaque combat. Une fois qu'il se fut rhabillé, ils sortirent et laissèrent Ewen à ses ablutions. Angelle allait pour s'asseoir quand Ellidan lui prit la main et l'attira vers l'extérieur. Elle se laissa faire. Au dehors tombait la pluie. Elle savoura son contact frais sur sa peau, mais trouva beaucoup moins attrayante la boue dans laquelle s'enfonçaient ses chausses. Le jeune homme l'entraîna dans la rue, ils tournèrent et retournèrent aux coins des bâtiments de pierres plus où moins blanches, toujours main dans la main, et se retrouvèrent finalement dans une sombre ruelle, totalement désertée, probablement à cause de la pluie autant que de son étroitesse. Là, il l'appuya doucement contre un mur, lui passa une main sur la hanche, et l'embrassa de nouveau. Le temps sembla s'arrêter, sous la pluie si fraîche et entre les bras de cet homme qu'elle aimait, capable de tant de violence et de haine au combat, et pourtant si doux avec elle. Pendant que ses mains remontaient lentement le long de son corps, Angelle se disait qu'elle aimerait que le temps s'arrête réellement, qu'elle puisse rester contre lui à jamais. Malheureusement, le temps ne l'entendait pas de cette façon...
Un bruit de pas, une voix :
" Eh ben ça alors! Regardez qui voilà!"
Ellidan se pétrifia, et s'écarta lentement d'elle.
" Alors comme ça nous on aurait pas le droit de s'amuser alors que monsieur s'envoie tranquillement en l'air avec se chienne de copine? Ah mais ça va pas du tout ça!"
Angelle vit Ellidan lever les yeux au ciel, puis il se retourna vers son interlocuteur. Il lui dit :
" Mais c'est vraiment incroyable ça, vous ne savez donc jamais quand vous êtes vain..."
Il s'interrompit en voyant la montagne qui accompagnait son interlocuteur et ses quelques amis. Jamais Angelle n'avait vu de personne aussi grande. L'homme, s'il s'agissait bien là d'un humain, devait mesurer huit pieds de haut, avait des bras comme des cuisses, et des jambes... Impressionnantes. Torse nu, On pouvait voir chacun de ses muscles. Et il portait une cagoule de bourreau. Angelle se dit que ce n'était pas plus mal. Cet homme devait être vraiment moche.
" Hey, mais c'est qu'elle est bonne la coquine! On peut en avoir un peu?
Au regard que lui lança Ellidan, en se mettant en position défensive devant Angelle, il commença à rire.
" La première chose que je ferais quand ce monsieur t'aura immobilisé, c'est t'enlever les yeux. Ton regard m'insupporte à un point..."
Il sortit un couteau qu'il fit tourner entre ses doigts.
" Allez les gars, on va s'amuser. Kawr et moi, on prend le prétentieux. Les autres, choppez la fille.
- S'il faut vraiment des exemples pour calmer cette maudite ville, vous en serez.
- Dit-il pendant que ses genoux faisaient des claquettes. Allez, go!"
Ellidan bondit sur le géant, mais quand il essaya de le renverser, il se retrouva comme face à un mur de pierres, et tomba par terre, un peu sonné. Mais Angelle ne vit pas la suite. Quatre hommes arrivaient sur elle, avec le même regard lubrique que les bandits qui hantaient ses cauchemars depuis ce fameux jour, dans la forêt. Des flashs passèrent devant ses yeux, et elle resta paralysée un moment, toute tremblante. Ils profitèrent de son immobilité pour l'attraper et la plaquer au sol. Pas encore. NON! Elle se débattit furieusement, et réussit à mordre la main d'un des deux hommes qui la tenait par les épaules. Le bras droit libéré, elle envoya son poing de toute la force de sa peur dans la mâchoire de celui qui essayait de lui retirer son pantalon, ce qui l'envoya sur le dos à quelques pas plus loin. Les deux autres se précipitèrent pour essayer de la maîtriser, mais, toujours à terre, elle balança son pied dans la figure du violeur qui lui maintenait le bras gauche et, emportée par son élan, se releva. De là, elle se jeta sur le quatrième et le plaqua au sol. Sa peur s'était transformée en rage. Maintenant le type à terre avec un bras appuyant sur sa gorge, elle attrapa de l'autre main son entrejambe et serra le plus fort possible, se délectant de ses hurlements. Elle se vengeait enfin. Juste après que l'homme se soit évanouit sous la douleur, elle se sentit happée en arrière par des mains qui la tiraient.
" Espèce de salope on va te faire ta f..." Il fut interrompu par un coup de coude dans l'estomac. L'agresseur se plia en deux, et reçut un tel coup de pied dans la tête que son nez éclata, et il alla choir plus loin, mais ne se releva pas. L'un des deux autres envoya un terrible coup dans le visage de la jeune femme, ce qui l'assomma à moitié, et elle se retrouva de nouveau dans la boue. La tête tournant, elle vit un des deux agresseurs restant déchirer son pantalon à coup de couteau et déboutonner le sien. Elle était trop sonnée pour réagir. Mais comme il allait pour la prendre, il fut emporté par le vol d'un autre homme, qu'Angelle n'identifia pas. Recouvrant peu à peu ses esprits, elle envoya ses jambes en arrière et se débarrassa ainsi du dernier de ses agresseurs. L'esprit pas encore tout à fait net, elle délesta un des corps inanimés de son pantalon, qu'elle enfila. Puis, avec la douleur brûlante due au coup porté à sa tempe, elle revint tout à fait à elle. Elle regarda immédiatement dans la direction d'Ellidan, où se poursuivait le combat. Combat d'ailleurs bien avancé : le chef de bande avait disparut - Angelle se dit que c'était lui qui l'avait involontairement sauvée - Ellidan avait récupéré le couteau avec lequel il l'avait menacé, la montagne n'avait plus de cagoule et le nez en sang. Ellidan, quant à lui, n'était plus très droit. Sa manche gauche, déchirée, découvrait un bras inerte et ensanglanté. Angelle pensa vaguement que le jeune homme n'aurait bientôt plus rien à se mettre. Cependant, il était encore bien campé sur ses jambes, et tenait l'arme dans sa main valide la lame vers le bas. Elle reporta son attention sur le visage du monstre. Comme elle l'avait présumé, il était vraiment laid. Il n'avait pas le moindre cheveu sur la tête, ses arcades sourcilières proéminentes surplombaient ses yeux d'un noir d'encre. Son nez était cassé et l'une de ses grosses lèvres était éclatée.Tout ceci lui donnait l'air d'un parfait abruti. D'autant que sa tête paraissait minuscule par rapport à son corps. Mais il n'en était pas moins dangereux. Quand Ellidan bondit en avant, il lui décocha avec une rapidité troublante une baffe en plein visage qui l'envoya sur le dos. Mais le jeune homme roula sur le côté et se remit sur ses jambes, commença à courir vers sa cible avant même d'être totalement redressé, esquiva de justesse une deuxième gifle, plongea en avant, enfonça sa lame dans le cuir du pantalon du géant, lui déchira la cuisse sur toute la longueur, puis retira le couteau et le plongea de nouveau dans la chair, au niveau de la plaque abdominale, qui lui arrivait au niveau de la poitrine, mais la lame s'y cassa. Ne prêtant aucune attention aux hurlements de douleur et de rage de Kawr, il essaya de lui décocher un coup de poing dans l'estomac, tentative forcément vouée à l'échec, se dit Angelle. Et effectivement, cela n'eut pas beaucoup d'effet, si ce n'est de permettre au géant de coincer son agaçant adversaire entre ses puissants bras. Il commença à serrer, voulant étouffer Ellidan. Voyant cela, la jeune femme commença à paniquer. Elle courut vers le malabar, et commença à le frapper derrière les genoux, pour essayer de le faire tomber. Mais il ne donna pas l'impression de seulement s'en rendre compte. Désespérée, elle commença à donner de l'épaule, puis se jeta carrément derrière l'articulation, sans la faire bouger. Elle essaya ensuite de tirer sur ses bras pour laisser le jeune homme respirer, mais sans effet. Du sang s'échappait de sa bouche. Ses yeux étaient clos et il ne devait pas rester grand chose de ses côtes à présent. Alors qu'elle fondait en larmes, essayant toujours désespérément de libérer son amant, il poussa un hurlement formidable et ouvrit les yeux. Ils brûlaient d'une haine insoupçonnable, tellement effrayante qu'Angelle recula, apeurée par le regard de son compagnon. Elle trébucha et s'étala dans la boue. Ellidan donna un coup de pied tel dans le tibia de son bourreau que celui-ci se brisa net. Dans un hurlement de douleur, le géant s'effondra sur le côté, sa jambe ne le soutenant plus, et desserra son étreinte. Ellidan réussit à s'extirper des bras gigantesques, puis balança de nouveau son poing dans le ventre de la masse qui se tordait de douleur à ses pieds. Seulement cette fois, son bras tout entier pénétra dans les muscles, faisant jaillir une fontaine de sang, et les hurlements de Kawr cessèrent dans un immonde gargouillis. Ellidan retira son bras, puis tomba à genoux, respirant fort et se tenant les côtes. Angelle se releva, s'approcha lentement du jeune homme, encore effrayée par ce qu'elle avait vu dans ses yeux. Surmontant sa peur, elle posa sa main sur son épaule. Il tourna la tête vers elle, et dans ses yeux une immense fatigue avait remplacée la fureur. Soulagée, elle se laissa choir à son tour, et elle l'enlaça. Il tressaillit mais ne dit rien. Sa respiration reprit petit à petit un rythme normal entre ses bras, et, au bout d'un moment, il se releva, l'entraînant avec lui. Il se tourna face à elle et lui demanda :
"Ca va, tu n'es pas blessée?
- Non, tout va bien. Mais peux-tu en dire autant?
- Mes côtes me font souffrir, mais c'est supportable.
- Bien. Tu as vu, je me suis bien débrouillée.
- En effet, et heureusement! J'aurais eu du mal à tous t'en débarrasser.
- Oui, je le pense aussi.
Elle sourit
- Mais dit moi, continua-t-elle, Comment as-tu pu faire voler cet homme, tout à l'heure?
Elle ne demanda pas comment il s'était dégagé de l'étreinte mortelle du monstre, redoutant la réponse.
- Haha! Tu vas rire! Il essayait de m'attaquer par derrière pendant que j'étais aux prises avec le grand machin par terre, mais ce dernier m'a envoyé un coup de poing, que j'ai évité sans mal. Seulement, l'autre attaquait, et lui ne la pas vu venir.
Il partit d'un grand éclat de rire et s'interrompit vite, grimaçant, ses côtes le faisaient sûrement souffrir. C'est du moins ainsi qu'Angelle interpréta le rictus de douleur de son compagnon.
- Bon, et si nous rentrions, maintenant?
Le visage d'Ellidan s'assombrit.
- Il me reste une chose à finir." Il commença à marcher, d'un pas mal assuré, vers l'endroit où avait atterrit le chef de bande.
" Si je l'ai épargné les dernières fois, c'est parce que je suis conscient que pour remporter cette guerre, on a besoin de chacun des soldats. Mais celui-là n'est bon qu'à emmener ses hommes au casse-pipe et abuser des jolies filles. Je ne crois pas que le laisser vivre soit une si bonne chose."
Il mit un genou à terre, et apposa sa main sur la gorge du corps inerte. Angelle s'attendait à ce qu'il l'étrangle, mais à la place, il se mit à rire de nouveau.
" Il est déjà mort! Sa tête s'est décollée de son échine, on dirait. Bien, rentrons."
Kellen
07/10/2007 17:58
Ferme les paupières, rejoins la nuit.

L'histoire progresse entre tes deux perso, c'est bien.
Cela ajoute une petite couche interessante de sentiments à ton histoire. Continue.


Il y a quelques petites fautes que j'ai aperçu, rien de grave, c'est souvent des oublis ou alors des dérapages sur le clavier :

-aussi ce raisonnement ne la rassurait guère.

-Alors que L'angoisse recommençait à l'engloutir, la porte s'ouvrit enfin sur un Ellidan bancal, plein de terre et d'éraflures,

La phrase était un peu maladroite, je pense que l'effet de surprise est mieux rendu ainsi.

-C'était la première fois qu'un homme

-Mais lui ne l'avait jamais regardée de cette manière

-Il se raidit, et son bras droit eut un mouvement vers la botte dans laquelle il avait l'habitude de dissimuler son couteau. [/b]

Cela semblait maladroit avant. Je pense que tu n'es pas obligé de dire qu'il n'a pas de couteau, sinon cela surcharge un peu la phrase. Comme il se détend après sous la tendresse d'Angelle, ce n'est pas nécessaire. Du moins, c'est ce que je pense.

-elle prit la main

-de lui chercher une tunique propre, tuniques qui d'ailleurs commençaient à manquer à force d'être réduites en lambeaux à chaque combat.

-Elle savoura son contact

-On pouvait voir chacun de ses muscles.

-il se retrouva comme face à un mur de pierres, et tomba par terre, un peu sonné. Il y avait une répétition.

-Il n'y avait pas le moindre cheveu sur sa tête, ses arcades sourcilières proéminentes surplombaient ses yeux d'un noir d'encre, combinées avec son nez cassé et ses grosses lèvres, dont l'une était éclatée, lui donnaient un air de parfait abruti.

La phrase est un peu longue, je mettrai ça : -->

-Il n'avait pas le moindre cheveu sur la tête, ses arcades sourcilières proéminentes surplombaient des yeux d'un noir d'encre. Son nez était cassé et l'un de ses grosses lèvres était éclatée. Tout ceci combiné sur un même visage offrait le spectacle d'un homme à l'air abruti.

-si ce n'est de permettre au géant de coincer son agaçant adversaire (homme, à retirer) entre ses puissants bras

-Du sang s'échappait de la bouche de se dernier, les yeux clos, dont il ne devait pas rester grand chose des côtes à présent

Phrase un peu maladroite aussi -->

-Du sang s'échappait de sa bouche. Ses yeux étaient clos et il ne devait pas rester grand chose de ses côtes à présent.

-Ellidan donna un coup de pied tel dans le tibia de son bourreau que celui-ci se brisa net.

-J'aurais eu du mal à tous t'en débarrasser.

-Il partit d'un grand éclat de rire et s'interrompit vite, grimaçant, ses côtes le faisaient surement souffrir. C'est du moins ainsi qu'Angelle interpréta le rictus de douleur de son compagnon.


J'espère n'avoir rien oublié et t'avoir aidé.

En tout cas, continue.

Ellidan
07/10/2007 19:06
There's no escape in pain, you belong to me !

Si, c'est important de dire qu'il n'a pas de couteau, pour la suite^^
Damned, j'me rends compte qu'il y a des mains partout^^ c'est effrayant! Bon, on va mettre des doigts par ci, des poignets par là, histoire de contrecarer ces maudites répétitions^^

Merci pour le reste, j'ai corrigé.
Thismardoch
12/10/2007 01:43


Je viens de (re-)lire les six premiers chapîtres, et je trouve l'histoire vraiment mieux construite que dans la première version, dans laquelle il n'y avait que des combats. Là, tu as ajouté une part importante de relationnel entre Ellidan et Angelle, que j'aime bien.

Je n'(aur)ai pas le temps de relire pour les fautes d'orthographe, et étant donné que c'est le seul type de commentaires que je sais faire, je risque de ne pas beaucoup commenter, mais je lirai régulièrement.
Ellidan
12/10/2007 16:49
There's no escape in pain, you belong to me !

... Ca me touche énormément ce que tu dis... Merci à toi! (Je trouve également que ma deuxième version est bien meilleure, et heureusement, sinon ça aurait été beaucoup de temps perdu...)
Ellidan
03/11/2007 16:54
There's no escape in pain, you belong to me !

Le bide total. J'arrive plus à écrire, je trouve rien, ça veut pas venir, je bloque.

La détresse s'empara de lui et il succomba au désespoir. Il se jeta par la fenêtre de son bureau, emportant son ordinateur et tout son travail avec lui. Malheureusement le première étage n'étant situé qu'à trois mètres du sol, il se rompît l'échine mais survécu, et l'outil qui l'accompagnait lui brûla la peau du visage en explosant (Il ne l'avait en effet pas débranché...). Il passa cinq semaine à l'hôpital et finit sa vie dans un fauteuil roulant et un bandeau sur la tête pour cacher son visage défiguré.
deumau
10/11/2007 14:58


quand on bloque, en général, c'est qu'on est parti dans la mauvaise direction. essaie un jour de rester bloqué des mois avant de devoir reprendre la moitié de ce que tu as déjà écrit, et tu auras vraiment envie de te jeter par la fenêtre.
sinon, chapeau d'arriver à montrer ton travail avant qu'il soit fini, moi je pourrais jamais.
un conseil qui saute aux yeux: fais des paragraphes plus courts, ça aère le texte et facilite beaucoup la lecture, surtout sur un support comme celui-ci.
bon, je remonte au début pour tout lire.
Kellen
10/11/2007 16:01
Ferme les paupières, rejoins la nuit.

Prends ton temps. Etre bloqué est certes quelque chose de difficile mais cela arrive à tout le monde.

Prends aussi un peu de recul en te disant que ce que tu as fait est déjà excellent et que tu le reprendras tôt ou tard, relis ton texte de temps à autre, cela te donnera peut être des pistes à suivre qui ne t'avais pas sauté aux yeux.

Parfois faire une pause est un exercice nécessaire dans le travail d'écriture.
Cela va passer, prends juste ton temps.
Ellidan
10/11/2007 21:27
There's no escape in pain, you belong to me !

Deumau, si tu lis tout tu verras que je suis déjà resté bloqué des mois et que j'ai déjà TOUT refait! Donc j'ai pas trop envie de tout recommencer, encore.
Merci à vous pour vos encouragement en tous cas!
deumau
12/11/2007 15:41


au temps pour moi, mais comme dirait ma mère: faire et refaire c'est toujours travailler. c'est là que je la déteste en général. courage!!!
Ellidan
12/11/2007 20:37
There's no escape in pain, you belong to me !

^^ Tiens t'as remarqué que très peu de gens connaissent la bonne orthographe de "au temps pour moi"? Sinon je m'y suis plus où moins remis. Ca a du mal à sortir :s
deumau
13/11/2007 14:15


grave!!!
il faut même se justifier de l'écrire correctement! moi-même, j'ai écrit "autant pour moi" pendant des années. maintenant je peux me la péter (et oui, je sais que l'orthographe est la science des imbéciles).
ça a du mal à sortir? j'allais te dire: pousse! mais c'est le genre de blagues qui ne fait rire que moi. et encore, pas toujours: quand la sage-femme ma dit ça, j'ai peu ri. très très peu.
je suis de tout coeur avec toi, d'autant plus que j'ai réussi à venir à bout de mon roman. j'en ai bien chié, si tu me pardonnes l'expression, et j'imagine que c'est pareil pour tout le monde.
comme disait je sais plus qui (Balzac ou Flaubert il me semble): il est aussi difficile d'écrire un roman qu'il est facile de l'imaginer.
et comme encouragement: 14 ans pour écrire le seigneur des anneaux. 14 ans.
Ellidan
13/11/2007 20:51
There's no escape in pain, you belong to me !

... euh... merci...
Aller en haut de page
<< Page précédente Page suivante >>
Tous les posts