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Parceque le Sabotage c'est légale ? Allumez la Tv vous verrez c'est n'importe quoi
Ce n'est pas parce qu'il y a une minorité d'irresponsables que les grévistes sont des saboteurs.
Ca m'énerve, les médias mettent l'accent sur les sabotages et ça y est les grévistes sont de sales terroristes.
Dans le même style ce matin sur France Info à propos de la manifestation des buralistes et de l'interdiction de fumer dans les lieux publics. La journaliste posent la question à deux personnes qui se trouvent dans un bar tabac et d'après leur réponse elle en conclue que "on voit que la majorité des français sont conte cette interdiction".
Alors je pense que nous sommes d'accords sur le fait que l'histoire de l'Art où ce genre de filière ont des débouchés très restreintes et que forcément même si elles ne sont pas forcément condamnées à disparaître avec la nouvelle loi, elles vont devenir beaucoup plus rare. Mais toutes ces filières même si elles représentent une chose importante pour la culture, n'aident pas les gens à trouver une voie d'avenir, et l'université qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas préparer les étudiants à leur avenir ? N'est -elle pas là justement pour les aider à trouver un travail ? Dans ce cas là ne serait-ce pas plus mal que les universités soient un peu plus proches des entreprises ? Cela n'aiderait-il pas à casser cette difficulté qu'ont les jeunes à trouver un emploi en sortant des études ?
Ma vision de la fac est la suivante : Attention, je suis en fac des sciences, j'ignore comment cela se passe dans les autres facs. Donc peut être que je me trompe ou que mon point de vue est biaisé, mais je vois ça comme ça par rapport à ce que je vis :
La fac forme à devenir chercheur ou professeur (que ce soit en sciences ou en littéraire, en arts... ) Je pense que si on veut travailler dans une entreprise, dans le privé, les CAP, BTS, IUT et écoles d'ingé (éco, physique, chimie, info... ) ou autres écoles (infirmières, kyné... ) sont là pour former à cette perspective. Je vois ça comme ça.
Du moins, c'est ce qu'il en ressort de mon parcours. Certes, certains chercheurs (pas une majorité non plus) pourront peut être travailler dans le privé, mais les recherches fonda dans le privé... il ne faut pas se leurrer. Les entreprises préferrent les ingénieurs ou alors aussi les DESS. Les véritables recherches fonda se font surtout au CEA, au CNRS ou à la fac (financées par le publique)...
Mais pour moi, la fac ne forme pas à travailler en entreprise, la façon dont les cours sont donnés, les TP, les TD, les possibilités d'avenir réside dans 2 choix : chercheur (en sciences, historien, archéologue, paléontologue, sociologue que sais je encore, linguiste aussi) ou professeur. Peut être que je me trompe.
Peut être que cela tient au fait que la physique, bah on ne peut pas dire qu'il y a beaucoup de débouchés. et donc le discours est peut être un peu toujours le même.
C'est peut être du justement à une lacune du point de vue de sa fonction, peut être que le monde de l'entreprise n'est pas assez présent ou peut être est ce aussi du au fait que ce n'est pas la fonction première de l'université que de former à ces métiers. Modifier cette façon de faire ? La fac est en endroit où peut faire ce que l'on veut, où on peut apprendre autant que l'on veut, formater cela, je doute que cela profite à chacun.
IL y a aussi le problème des diplomes qui ne sont pas reconnus. Pourquoi ? Parce que il n'y a pas de sélection par ex au départ. Quoique il faut déjà les décrochés les diplômes donc ceux qui les ont ne sont pas non plus des incompétents. Enfin. Faire venir les entreprises ne changera rien à cela, pour eux, un diplome de fac, ça ne les attire pas trop. Ce n'est pas en étant présent que cela va changer quelque chose à l'enseignement.
Donc en prenant toujours en compte les sciences, je ne vois pas pourquoi cela s'améliorera avec l'arrivée des entreprises. Les ingénieurs seront toujours préférés aux chercheurs car les chercheurs généralement travaillent sur la recherche fonda qui ne rapporte pas beaucoup de résultats (du moins sur le court terme car au long terme, cela peut être très profitable et permettre de grosses avancées ), ainsi cela n'est pas rentable. Ils veulent des résultats, les entreprises sont loin d'être désintéressées. Une grosse entreprise ne fera pas de recherche fonda ou très peu, ou alors elles achètent les brevets des autres pour pouvoir les utiliser plus tard (comme Total avec les énergies renouvelables). Donc, il risque d'y avoir une tendance à pousser vers les DESS, vers des chercheurs appliquées, mais après ?
Problème : n'axer que sur la recherche appliquée, bah au bout d'un moment on n'avance plus car la recherche appliquée repose sur la recherche fonda.
Pour conclure : je vois bien que faire intervenir les entreprises sur le papier ça à l'air tout joli tout prometteur (ils donneront des fonds, ils proposeront des lignes de travail... ) mais qu'au final, cela ne donnera rien de bon, car les entreprises pensent toujours rentabilité au détriment du reste.
Je ne diabolise pas les entreprises, disons que je croient pas aux belles promesses, certaines peuvent avoir une certaine éthique et suivre certaines idées prometteuses, mais bon, les entreprises qui investiront à la fac, cela ne sera pas les PME du coin je pense, mais plus les grosses entreprises dont je doute fort de leur côté ange et promis à la béatification pour service rendu à la société.
Peut être que cela sera différent dans les autres facs ? Mais je suis mal placée pour en parler, je ne veux pas dire de bêtises.
En plus, cette idée de concurrence entre les facs me fait dresser les cheveux sur la tête. Bon sang, même la culture va être cotée en bourse bientôt...
Je ne sais pas si j'ai été clair par contre.
Ma visions est assez pessimiste mais je serai ravie de me tromper, vraiment . Si quelqu'un a une petite lueur d'espoir à m'offrir, je l'accepte volontiers.
Hum je ne suis pas tout à fait d'accord. On a pas tous envie d'etre ingénieur ou technicien ou chercheur, ni de faire des concours car pour ma part je déteste ce système ( ce n'est pas forcément le splus intelligents ni le splus débrouillards qui sont le smieux placés juste ceux qui savent ingurgiter le plus de choses en deux ans..)
Bref l'univeristé propose une alternative grace au DESS mais aussi à des licence pro ou des magistères des IUT, DUt etc...
Et c'est tres dommage que ce ne soit aps reconnu car on est accepté su dossier pour mon DESS y'a eu 600 candidatures on était 20 donc bon. Et si on veut que ce soit reconnu on doit se faire connaitre des entreprises et aussi financer pour pouvoir faire intervenir des professionnels.
Et je sais aussi que sans recherche fondamentale on a pas de recherche appliquée donc les entreprises techonoligiques devront forcément investir aussi dans les recherches fondamentales si ils ne veulent pas être à court de brevet
Bon apres je ne parle encore que des facultés scientifiques
Pour répondre à Jibaï je dirais qu'il est vrai que l'enseignement doit mener à quelque chose de concret afin de trouver un travail etc... Mais comme tu le dis toi même, les filières que tu évoques représentent une chose importante pour la culture elles permettent la création d'une manières de penser différentes pour éviter de se retrouver dans une société formatée.
Je ne dis pas que ceux qui vont suivre un programme destiné à les former au monde de l'entreprise ne savent pas réfléchir, mais je trouve important qu'il y ai d'autres voie.
Ensuite il y a peut-être un défaut au niveau de l'orientation.
Je ne suis pas totalement d'accord avec toi Kellen. Lorsque que tu sors avec un doctorat de physique (le most étant une version théorique) tu peux trouver facilement du travail dans le privé car dixit mes prof "Monter un projet pendant trois dans l'administration, ça montre que vous pouvez vu débrouiller dans beaucoup d'endroit ". Les entreprises t'embauchent plus sur le fait qu'il emploie un "cerveau" que pour le reste.
D'autre part, là où je te plussoies, c'est qu'en France on a un gros problème avec la recherche fondamentale, à part dans quelques domaines (je suis toujours accés physique hein ), les entreprises françaises ne comprennent pas son utilité alors qu'ailleurs la recherche fondamentale a une place plus en accord avec son utilité sur le long terme.
Pour la compétitaion entre fac ça existe déjà, il faut se leurrer suivant la fac d'où on sort si on pose un dossier quelque part cela comptera.
D'autre part, là où je te plussoies, c'est qu'en France on a un gros problème avec la recherche fondamentale, à part dans quelques domaines (je suis toujours accés physique hein ), les entreprises françaises ne comprennent pas son utilité alors qu'ailleurs la recherche fondamentale a une place plus en accord avec son utilité sur le long terme.
Je ne m'y connais pas vraiment en recherche, mais c'est vrai que quand on voit qu'en France on met certains professeurs/chercheurs à la retraite et qu'ils se font embauchés à pris d'or à l'étranger, on peut se poser des questions sur la recherche en France...
Recrue Guignol Ton secret est ton sang ; si tu le laisses s'échapper, tu mourras
Personnellement, j'ai jamais été à la fac mais je pense que les universités ont un problème. Elle ne débouche sur rien en fait... Quand tu sors de l'université tu es au mieux une grosse tête et au pire tu as un diplome qui est difficilement valorisable. De plus, je trouve triste que des gens pensent que la fac sert qu'à deux débouchés. Pourtant c'est assez vrai... et c'est dommage. Les personnes de la fac s'enferme dans la recherche ou le professorat car ils ne sont pas "assez pratique" et donc plaisent moins aux industriels.
Les chercheurs sont appréciés dans le privé autant qu'un ingénieur. Les deux n'apportent pas la même chose. L'ingénieur est doué dans son domaine, il est pratique et quasiment autonome de suite. Par contre sorti de son domaine (assez restreint), il est beaucoup moins efficace. De plus les ingénieurs ont un système de réseau bien développer qui manque aux gens de la fac. Les chercheurs quant à eux sont très théoriques, très dans leur sphère. Ils ont des capacités impressionnantes de réflexion mais malheureusement dans le privé ca leur sert moins sauf s'ils font de la recherche fondamentale dans le privé. Par contre, ils ont le gros voire très gros avantage de pouvoir signé : PhD à la fin de leur lettre. Ce qui est un avantage que recherche les industriels privés parce que ca fait bien dans l'organigramme de savoir que celle qui fait les plannings a un PhD (je l'ai vu de mes yeux).
Pour moi, l'ouverture au privé est un avantage dans le sens où peut-être ca permettra de valoriser la filière que les entreprises auront sponsorisés. Cela permettra peut-être à un gars de la fac de concurrencer un ingénieur à niveau d'étude équivalent.
L'ouverture provoquera pas mal de casse dans les trucs moins utiles pour le privé mais ca créera du coup, à mon avis, des universités qui seront renommées et spécialisés pour leur "histoire de l'art". L'écart entre les facs existent déjà donc ca ne fera que l'accentué et encore, peut-être qu'on se retrouvera avec des facs encore plus spécialisés que fac de bio et fac de lettres.
Je pense que ca orientera la recherche d'emploi vers des secteurs qui en ont besoin, des secteurs en développement. Cela créera sans doute du flot dans les autres secteurs. Mais si personne ne les sponsorise ca voudra dire deux choses : un elles ont pas d'argent à mettre dans les universités ou deux elles recherchent peut-être pas cette spécialité.
Maintenant, en contre partie, ca va donner du poids aux entreprises privés qui pourront axer les recherches en fonction de leur besoin. La recherche pure sera amputé de son autonomie qui a permis des découvertes fortuites.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Les personnes de la fac s'enfermeNT dans la recherche ou le professorat car ils ne sont pas "assez pratiqueS" et donc plaisent moins aux industriels.
Est ce qu'il t'est déjà venu à l'esprit qu'une personne pouvait choisir la recherche par gout ou passion et non par dépit? Pour moi, faire de la recherche n'est pas un enfermement mais plutot un signe d'ouverture. De plus, je ne cherche pas à plaire à des industriels qui ne financeront de toute façon pas mon domaine de recherche.
Et au fait... je suis plutot pratique comme fille, je peux cuisiner tout en faisant une analyse littéraire et je peux même corriger les fautes dans ton post
Hum, un seul exemple pour ce qui est du négatif à faire entrer les entreprises dans les facs :
le diplôme sponsorisé par Michelin à Clermont (pas sûre de la ville, mais il me semble bien ) : la première promo est sortie à un moment où la boîte n'embauchait plus... Ils se sont donc retrouvés sur le carreau, deux ans de perdus (il y a d'autres exemples, mais je laisse Klian ou Guervie être plus précis que moi ).
Bref, les entreprises, si elles ont un monopole sur des filières feront plus de mal que de bien en cas de crise de l'emploi...
Mettre les universités en concurrence ? Donc si la seule fac réputée est à l'autre bout du pays et qu'on ne vient pas d'une famille qui peut payer un appart et les frais quotidiens ? On renonce à sa voie ?
Pour ce qui est des sciences humaines à présent, elles ne sont pas rentables en effet, au sens où à part des livres, des idées, de la culture, elles ne produisent pas.
Juste des gens qui pensent, des "grosses têtes" je cite, même si j'aurais choisi "bien faites" plus que "bien pleines" Et non, pas seulement des profs et des chercheurs, mais aussi, par exemple, des ministres Des gens qui travaillent dans l'édition, dans la psycho, dans des entreprises aussi où l'ouverture d'esprit et ce qu'ils peuvent apporter de nouveau est apprécié (si, si, j'ai des preuves au Ministère de la Défense Oui, j'aurais pas cru non plus ).
On oublie tout ce qui n'est pas rentable ? C'est la culture qu'on perd...
Et honnêtement, ce serait ce leurrer que penser que les filières "rentables" ne seraient pas privilégiées, étant donné que c'est déjà le cas...
Recrue Guignol Ton secret est ton sang ; si tu le laisses s'échapper, tu mourras
Eléa, je sais que certains choisissent par vocation mais à mon avis la plupart des gens qui vont à la fac ne choississent pas par vocation. A la sortie de mon lycée, 50% vont à la fac et je dirais que 49% y vont parce qu'ils n'ont rien eu à côté. Je concois très bien qu'on veuille devenir chercheur ou professeur mais combien le devienne par nécessité plus que par réel envie. Des gens qui passent des masters pour passer un master...
De plus quand je dis pratique c'est à opposer à théorique. Les chercheurs sont connus pour leur gros cerveau et leur capacité d'analyse. Malheureusement, ils ont un côté technique très peu développé. En même temps on les engage pas pour leur côté pratique normalement mais les chercheurs ne sont pas prêts à l'emploi en sortant de leur thèse comparativement à un ingénieur qui l'est.
De plus, la fac ne produit pas que des chercheurs mais tout un tas d'autres éléves qui ont des difficultés à faire valoriser leur diplome qui en faite ne diplome en rien de spécialisé (sauf à partir d'un certain niveau) mais reste général. Avoir un DEUG en bio conduit à pas grand chose.
PS : pour les fautes, je n'en prends pas ombrage, je suis une quiche en orthographe et je trouve déjà que je m'améliore alors imagine comment c'était avant.
Stered c'est déjà le cas pour ce qui est pas de la fac. Si tu veux une école côté faut bouger. Tu peux pas te payer un appart ben tu travailles à côté comme pas mal d'étudiants. Si tu es motivé, tu peux le faire. Le problème c'est pour les classes moyennes/basses. La classe basse ne produit malheureusement pas énormémement de personne qui font des études de par le milieu social alors que pas mal d'entre eux mériteraient de s'élever. Mais en contre partie, ils sont boursiers donc pour les Hautes études (mais le problème est d'arriver jusque là) c'est "assez" facile (tout est relatif évidément). Les classes moyennes/basses sont pas boursiers et donc galère plus. Mais je pense que c'est faisable en y mettant de la vraie bonne volonté.
Et si malgré tout tu peux pas ben tu renonces à ta voie. Je pense que ca arrive régulièrement que des gens au moment de remplir les dossiers ne choississent pas la voie qui leur plairait pour des soucis économiques. C'est triste, c'est une perte intellectuel mais ca arrive.
Et pour les trucs moins rentables, on est d'accord que ca sert. Qui nous écoutera quand nous serons en thérapie
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Moi, ceux qui m'énervent le plus c'est les profs: 4 mois 1/2 de vacances par an, constamment en arret pour dépression ou autre et une bonne dizaine de jours de grève par an quand c'est pas 1 mois 1/2 comme il y a quelques années, combien d'heures effectives par semaine ? 25 , 30 ? Mais ils ont certainement aussi leurs points noirs , cependant comme je ne suis pas dans ce milieu je ne les connais pas, juste ce qu'ils laissent percevoir (oui je sais c'est carricatural mais pas plus que ce que j'ai lu dans d'autres posts sur les cheminots ou les militaires).
Bon, juste pour la provocation, c'est 3 mois et demi, pas 4 mois 1/2
Et toujours pour la provocation, les jours de grève n'ont jamais été payés, donc faire le choix de faire grève pendant 1 mois 1/2 n'a jamais été une partie de plaisir, on ne reste pas à se tourner les pouces chez soi dans ces cas-là, hein ^^
Encore par provocation, va falloir m'expliquer où tu trouves la bonne dizaine de jours de grève
Je ne reviens pas sur la grille de salaire, j'avais déjà fait un gros poste explicatif il y a quelques mois et celui de Kellen est fort clair
Comme le soulignent Eléa et Stered ( à vous deux), les copies et les cours ne se préparent pas toutes seules... Enfin bon Alors certes, on ne fait "que" 18 ou 15h en face des élèves (mais fichtre ce qu'elles sont épuisantes ces heures), mais on en fait le triple chez nous, donc je ne pense pas qu'on travaille moins que certains.
En fait, quand je lis ce genre de trucs, je me dis qu'il faudrait vraiment qu'on propose des stages aux gens pour que vous puissiez constater ce que c'est d'être prof (ou leur faire apprendre par coeur "la sécurité de l'emploi" des Fatals Picards )
Tiens, par exemple, pour moi, être prof depuis le début de la semaine, ça a été :
- gérer une bagarre dans un couloir, à la sortie d'un cours (et ne me dites pas que c'est le boulot des surveillants, ils sont déjà bien débordés, en ce moment, avec la grève des transports - ceci n'est pas une critique contre les cheminots-, certains collègues n'arrivent pas à venir ou arrivent en retard, et c'est ultra-chiant à gérer) et devoir gérer deux classes qui rentrent en cours après s'être foutues sur la gueule en cour de récré : le bonheur
- ficher deux élèves comme absentéistes parce que leurs parents les gardent à la maison sous des prétextes fallacieux
- éviter de me prendre un coup hier parce que j'ai osé confisquer un appareil photo numérique
- être obligée de "traquer" le nom de deux élèves qui ont lancé une grande mode : venir s'incruster dans une classe qui n'est pas la leur.
- maintenir le calme dans une classe-zoo qui ne voulait pas prendre la correction du contrôle (pourtant, avec 7 de moyenne au contrôle, y'avait pas de quoi se permettre de ne pas écouter)
- refaire une leçon de morale : non, la Shoah n'est pas un sujet humoristique. Vous avez un quart d'heure pour expliquer ça à une classe immature sans piquer la colère du siècle et sans céder à la tentation de les maudire sur plusieurs générations.
- gérer une élève qui a fait une fugue, qui ne rentre pas chez ses parents et revient en cours mais pour foutre le bordel. Supporter qu'elle pique une crise de nerfs en plein milieu du cours parce que je voulais lui confisquer son portable dans lequel elle shootait en permanence, prendre sur moi pour ne pas m'énerver tout rouge (la colère, les cris, sur ces élèves ça, ça ne prend pas, et puis la faire exploser d'avantage, non merci) et prendre encore plus sur moi pour aller la chercher chez la CPE pour discuter avec elle du pourquoi du comment de la chose.
Bref, jongler avec ces contraintes-là, prendre sur moi, quand un élève a bousillé le cours que j'ai passé 2 heures à préparer, pour aller lui parler et tenter de désamorcer les espèces de petites bombes ambulantes à problèmes sociaux et psychologiques qui sont en face de moi, et puis retourner chez moi, vidée et à moitié malade, pour corriger les dictées (elle avait des paumetes vers Meyes, elle portez un pantalon couleurs feuille-mortes), préparer des cours malgré tout, et y retourner avec le plus de sourire possible pour les mettre en confiance, malgré mes problèmes de famille qui me donnent tout sauf envie de sourire en ce moment.
Bref, j'en concluerai un peu avec amertume que les gens ont tendance à oublier que les profs sont des êtres humains et qu'en tant qu'êtres humains, on a aussi le droit de faire des dépressions de temps en temps parce que conjuguer ce type de conditions de travail où l'on se remet tout le temps en question avec toutes les réflexions que l'on se prend régulièrement dans la figure (est-ce que je vais dire aux parents qu'ils ne savent pas s'occuper de leurs gosses et que, s'ils les cadraient mieux, on aurait certainement pas le droit à des comportements ahurissants en cours, comme une jeune fille qui se roule par terre parce qu'on veut la virer car elle a dépassé les bornes des limites, comme Maurice ?), c'est pas forcément évident (euphémisme) ^^
Donc, s'il vous plaît, un peu de compréhension ^^
EDIT: mince, je me relis, et on croirait qu'il n'y a que du négatif là-dedans : être prof, ça a aussi été en ce début de semaine de raconter une histoire à mes latinistes, refuser une demande en mariage, effacer à regrets le petit message d'une élève sur mon tableau ("madame vous êtes trop bi1 !"), piquer une crise de fou rire avec mes autres latinistes, discuter de poésie avec une élève qui est ravie de commencer une séquence sur le sujet, réussir à faire réagir un élève taciturne ("madame il est trop stylé le poème, je vais m'en servir pour séduire une fille !")... y'a pas que du sombre, hein Heureusement
Mais en contre partie, ils sont boursiers donc pour les Hautes études (mais le problème est d'arriver jusque là) c'est "assez" facile (tout est relatif évidément).
Nahum. Fallait pas jeter la Pierre aux boursiers "pauvres". Ah, parce que c'est facile de payer un appart, la bouffe, les bouquins, les transports, les frais d'inscription avec 400 euros de bourses par mois, quand papa maman ne peuvent pas aider du tout? Faudra qu'on m'explique alors pourquoi la petite fille de prolo qui sommeille en moi () a été obligée de travailler en plus des bourses pour pouvoir avoir à manger (un seul repas par jour, la dernière année, je précise), pendant ses études. Et encore, j'étais dnas une région où le logement, ca va, c'est abordable, pas comme à Paris.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Les bourses ... vaste sujet ... Pareil que pour Pinsha J'ai du travailler dès ma première année pour payer mes études car avec 300 € de bourses et 200 € de loyer on se retrouve vite short ... mais le meilleur est à venir... j'avais les bourses sur critères de mérite quand j'étais à Paris IV puis je suis revenue au Havre où se trouve le spécialiste dans mon domaine... alors on m'a supprimé mes bourses. Pas de boursiers en thèse d'anglais au Havre...même pas sur critères de mérite. Et là, la secrétaire me fait gentiment remarquer "vous auriez fait autre chose on vous aurait aidé mais anglais" A moi donc les 35 heures pour payer un appt dont le loyer avait doublé entre temps et deux ans d'études à la trappe avant que ma directrice me sorte de là ... Alors l'image des boursiers privilégiés ça me fait autant rire que le stéréotype des profs qui glandent.
Recrue Guignol Ton secret est ton sang ; si tu le laisses s'échapper, tu mourras
J'ai jamais dit que les boursiers étaient des privilégiés (pourquoi vous déformez ce que je raconte...) !!!! Que c'était la méga fête et qu'on devrait les envier à mort. Je disais juste que c'est galère mais pas insurmontable si tu es motivée et surtout si tu as le mental pour ca.
Néanmoins, j'ai connu des boursiers (et pas qu'un !!) qui s'en sortaient beaucoup mieux que moi. J'ai pas un naturel dépensier loin de là même. J'ai bossé pour payer mes études comme pas mal d'étudiants et surtout parce que mes études me laissaient le loisir de le faire (encore que entre les nuits et les week-ends où je devais être sur place c'était marrant). Mes parents me donnaient exactement ce qu'une bourse donne mais le problème c'est que j'avais pas tous les avantages à côté. Rien que pour payer mon année (que les boursiers ne payaient pas), fallait que je bosse 1 mois et demi pendant mes grandes vacances... Alors, quand tu as des stages obligatoires (qui sont obligatoires pendant tes vacances évidément) en même temps... Ca devient vite drôle...
Donc la galère j'ai donné également... C'est aussi pour ca que je dis que c'est pas insurmontable
(PS: je crois qu'on est parti loin du sujet initial )
Je suis désolé, je n'ai pas le temps de lire le topic et pourtant il m'intéresse! Mais vu le sujet, je me suis tout de même dit que j'allais poser mon pavé
C'est un texte que j'ai écri sur la loi LRU (dite "d'autonomie des universités"), qui donne les raisons qu'ont bon nombre d'acteurs du monde universitaire de se mobiliser:
Critique de la loi du 10 août 2007 relative aux Responsabilités et Libertés des Universités (LRU)
La nouvelle loi relative au Responsabilités et Libertés des Universités (dite « LRU », du 10 août 2007) est présentée par le gouvernement comme la loi « la plus importante » de la législature. Cette petite révolution est censée fournir un socle aux futurs projets du gouvernement en matière d’enseignement supérieur et prétend régler tous les problèmes de gouvernance. Evidemment, la réalité est tout autre, et l’application (obligatoire sous les 5 ans) de cette loi risque d’être catastrophique pour l’avenir de l’Université française.
Sous le couvert de donner plus d’autonomie aux universités, la nouvelle loi transfère un certain nombre de tâches aux universités : de la gestion des personnels à la gestion des biens immobiliers en passant par la gestion de son budget et la recherche de nouveaux fonds. Or, les universités ne géreront ainsi que la pénurie puisqu’elles n’ont pas de terrains ou de fonds investis comme certaines universités anglo-saxonnes (on a appris la semaine dernière que l’université de Montréal est au bord de la banqueroute cela étant après avoir démultiplié les emprunts). Il s’agit de faire porter la responsabilité des réductions de budget, des recrutements précaires, moins coûteux, et des hausses de droits d’inscription qui seront inévitables (même si c’est en jouant sur les droits annexes) aux seules universités et non à l’Etat, alors même qu’aujourd’hui un étudiant français ne coûte quasiment rien.
Un tel objectif nécessite d’abord de réduire une démocratie universitaire déjà réduite. La loi vise tout d’abord à une présidentialisation accrue de l’université (art.6), en concentrant tous les pouvoirs entre les mains d’un président élu pour 4 ans (mandat reconductible une fois) par un Conseil d’Administration (CA) restreint et non plus par le CA, le CS et le CEVU (art.7). Le CA, qui comptait jusqu’à présent 30 à 60 membres, passe de 20 à 30, avec plus de personnalités extérieures et au détriment du nombre d’étudiants (qui sont pourtant les premiers concernés par la vie de leur université). Cela interdit une vraie pluralité de la représentation étudiante et montre une volonté de museler des étudiants vus comme empêcheurs de tourner en rond et incapables de comprendre les enjeux de leur propre cadre d’étude. Le nouveau CA sera davantage soumis à la bonne volonté du président d’université qui nomme les personnalités extérieures tout en bénéficiant de la prime à la majorité pour les représentants des personnels enseignants (50% des sièges automatiquement, le reste étant distribué à la proportionnelle).
Le président va donc avoir les mains libres, sans réel contre pouvoir puisque les deux autres grands conseils des universités (Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire et Conseil Scientifique), qui garantissent la représentation de toutes les sensibilités et de toutes les disciplines, perdent leur pouvoir de proposition pour devenir uniquement des organes consultatifs (art.8 et 9). Rien n’obligera les futurs présidents d’université à écouter la communauté universitaire dans son ensemble, alors même que leur légitimité se trouve réduite par le nouveau mode d’élection à ce poste : d’un collège de plus de 100 personnes, on passe à un grand maximum de 22 personnes (bien moins pour de très nombreuses universités) qui vont participer à l’élection du président.
Ce président bien mal élu va avoir entre ses mains plusieurs leviers qui vont favoriser encore plus fortement toutes les formes de clientélisme déjà propre au système universitaire actuel, et en créer de nouvelles. Il aura tout d’abord un droit de veto pour le recrutement des personnels (art.6), ce qui soumet tout nouveau recrutement au cours de son mandat à son seul bon vouloir. Tout en dénonçant le clientélisme, le gouvernement l’institue par le biais de cette loi. Le président peut en outre recruter lui-même des contractuels à tous niveaux (art.19), y compris pour les professeurs de catégorie 1, c’est à dire les professeurs d’université, après un simple avis d’un comité de sélection qu’il désigne et qui remplace les commissions de spécialistes qui étaient élues et la mémoire qu’elles avaient du recrutement des enseignants sur plusieurs années. L’emploi de contractuels étant plus aisé à gérer pour les présidents-managers qu’institue cette nouvelle loi, cette disposition va évidemment encourager l’emploi précaire généralisé au sein des universités. On est ici dans l’application au monde universitaire d’une attaque globale menée contre la fonction publique.
Un autre levier est l’attribution des primes à tous les personnels affectés à l’établissement, qui est mis entre les seules mains du président (art.19). Le « cahier des charges en vue de l’élargissement des compétences des universités » (octobre 2007) exprime très clairement le but de cette disposition : le président d’université doit « récompenser le mérite et l’implication des personnels » en se fiant à son seul jugement (« en fonction de la manière de servir » dit le texte). Le clientélisme ne s’arrêtera pas au recrutement : il va jouer aussi son rôle dans l’attribution des primes, car qui peut vraiment croire que les critères de jugement seront réellement honnêtes (d’autant que le même cahier des charges en réduit le nombre pour les concentrer sur quelques-uns) ? On ne peut que douter de l’impartialité dont vont faire preuve les présidents d’université à ce sujet, même si la droite semble y croire...
Le problème majeur que pose ce texte concerne le financement des universités. En organisant la pénurie financière des universités (malgré les annonces…), le gouvernement encourage les financements privés par le biais des fondations universitaires (art.28). Or, il est déjà possible de recevoir des fonds privés et autres legs. Lorsque cela n’est pas possible dans une université, il suffit de changer les statuts sur un point : l’objectif du gouvernement est donc autre. Au lieu de donner directement des fonds publics, le gouvernement préfère donner de l’argent aux entreprises qui vont pouvoir dorénavant défiscaliser leurs « dons » (à hauteur de 0,5% du chiffre d’affaires) qui vont alors en donner aux universités, en fonction d’intérêts qui seront bien évidemment les leurs et non pas ceux des universités. Les réductions d’impôts pour les dons aux établissements d’enseignement supérieur étaient déjà prévues par le code des impôts, mais nécessitaient que les établissements en question soient agréés par l’Etat. Ce dispositif était donc très peu utilisé. Avec cette nouvelle loi, la nécessité d’agrément disparaît. Mieux encore, le nouveau texte prévoit pour ces entreprises une place accrue dans les CA (art.7), ce qui va leur permettre d’avoir un poids encore plus important que par la simple pression informelle qu’elles auraient pu exercer sur les cursus et les formations. On est loin du mécénat tant attendu et tant vanté par le gouvernement : c’est un circuit de financement déjà existant qui est aujourd’hui clairement favorisé et qui prépare un évident désengagement de l’Etat dans le financement des universités et de la vie étudiante. D’ailleurs, malgré les propos du Président de la République, aucune loi de financement ne semble prévue. Le peu d’argent supplémentaire qui a d’ailleurs été octroyé au logement étudiant il y a quelques jours a été pris sur les fonds qui devaient servir au désamiantage de Jussieu…
Le risque d’aggraver les inégalités entre les établissements et les filières (notamment entre les établissements de sciences dures et ceux de sciences humaines) est flagrant, car il est évidemment plus rentable de financer des recherches en physique qu’en philosophie. Puisqu’on pourra créer et supprimer des UFR (sur décision du CA) bien plus aisément qu’auparavant, il y a clairement un risque de disparition des filières jugées « non rentables » (art.14) comme le latin ou la philosophie. Des exemples comme la filière aujourd’hui en création à l’université de Cergy-Pontoise en éthique des Affaires (UFR de Droit), financée entièrement par des entreprises comme l’Oréal afin de servir de caution éthique, risquent de se multiplier. C’est évidemment un risque pour l’autonomie pédagogique de nos enseignants-chercheurs qui a pourtant été acquise de haute lutte. C’est enfin la possibilité accrue de voir arriver des filières ultra spécialisées (type filière « Michelin », qui peuvent laisser de nombreux étudiants sur le carreau en cas de délocalisation et limitent les possibilités de reconversion au cours de la vie active).
Les inégalités entre établissements risquent de s’aggraver encore plus avec un autre dispositif de la loi Pécresse qui marque de manière très claire le désengagement de l’Etat : les universités vont dorénavant pouvoir disposer (à condition qu’elles en fassent la demande) de « la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers appartenant à l'Etat qui leur sont affectés ou sont mis à leur disposition », qu’elles pourront par la suite vendre librement (art.33 et art.34). Cela concerne donc les bâtiments, mais bien d’autres choses aussi, comme les fonds des bibliothèques. Mais bien évidemment, la valorisation du patrimoine des différentes universités n’est pas du tout la même selon les régions et les établissements. Certains établissements vont sauter sur l’occasion car ils disposent de biens rénovés et/ou récents, mais d’autres ne sont pas de ce cas et auront bien moins de choses intéressantes à vendre. On accélère ici la marche vers un système universitaire à deux vitesses : d’un côté les meilleurs établissements, qui sont déjà riches, prestigieux et vont profiter de ce dispositif, de l’autre côté les autres qui ne seront pas tentés de demander le transfert de leurs biens immobiliers car ce serait prendre le risque de grever un budget qui est déjà limité. Les meilleures universités vont donc voir leur niveau progresser tandis que les autres resteront les parents pauvres du système éducatif français, bridées par le désengagement progressif de l’Etat et dernières représentantes du service public d’éducation. Evidemment, on ne se privera pas alors pour fustiger la soi-disant inefficacité du service public. « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale »…
Il y a enfin un risque pour les étudiants de présélection cachée à l’entrée de l’université, qui est à mettre en relation avec les autres dispositifs de la loi et avec les précédents projets du gouvernement concernant l’université, notamment le dispositif dit « d’orientation active » de l’ancien ministre François Goulard. La généralisation des dispositifs de préinscription (art.20) va permettre aux universités d’avoir plus d’informations sur le parcours scolaire des nouveaux étudiants. Cela va donner la possibilité aux établissements les mieux dotés et les plus prestigieux de dissuader certains étudiants de s’inscrire : sans garde-fou, il y a donc un grand risque que ce dispositif soit détourné et oriente les étudiants vers les différentes universités en fonction de leur niveau. C’est évidemment une remise en cause supplémentaire du caractère national de nos diplômes qui finiront par n’avoir de valeur aux yeux des employeurs qu’en fonction de l’établissement qui les ont délivrés et non plus en fonction de leur contenu. Le projet de loi présente de plus ce dispositif comme étant un nouveau système d’orientation des bacheliers, mais il est évident qu’un simple avis favorable ou défavorable donné à l’étudiant ne règlera en rien le déficit de notre système d’orientation. C’est en amont qu’il faudrait agir, afin d’informer et d’orienter plus efficacement dès le lycée. Malheureusement, cela nécessite de faire le choix politique de d’octroyer des fonds au service public d’éducation français.
Bon j'y rajoute mon grain de sel, je suis cheminotte, j'ai fait gréve 1 jour, 1 seul jour pour prouver à mes collégues que je les soutenais et pour éviter un trop gros manque financier dans mon salaire.
Alors sachez que non les grévistes ne sont pas payés pendant leur temps de gréve, que s'ils font plusieurs jours de gréve il perdent leurs jours de repos pendant cette période (ils sont compté comme jours de gréve).
Et si il y a eue gréve ce n'est pas uniquement pour le régime spécial de nos retraites (quoique la mienne je ne sais pas si je la toucherais jamais), la gréve avait aussi pour motivation les réforme concernant le transport de FRET au sein de la SNCF, le passage à 41 ans pour le privé (bah oui si le public passe à 40 ans vous croyez pas que Sarko et c° vont en rester là? le Medef est bien décidé à faire passer tout le monde à 45 ANS de cotisation).
Alors ceux du privé êtes vous prêt à bosser 45 ans quand vous aurez la chance d'avoir trouver un taff à 25 ans (voir 30 ans pour certains, là je pense à mon frére).
Honnêtement ce n'est pas parceque les français ont une plus longue espérance de vie qu'il nous faut bosser plus longtemps... Espérance de vie plus longue ne veut pas forcément dire être en bonne santé aussi longtemps.