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J'écoute les chants des Rétameurs, je regarde les danseuses dandiner leurs hanches au rythme des flûtes et autres instruments que possèdent les gens de la caravane.
Finalement, la viande que je tiens dans ma main droite redevient ma préoccupation première. J'en arrache des morceaux que j'avale goûlument.
Pensée: Ce Peuple est charmant et accueillant. Je leur dédierai sûrement un chapitre entier de mon ouvrage.
Ouvrage qui reste en permanence dans l'une des poches intérieures de mon gilet, avec ma plume et mon encrier.
Séphrenia
Je m'approche de l'Ogier et je m'assieds à côté de lui.
Maître Ogier, comment trouvez-vous ce repas ? Voulez-vous une seconde part ?
Après sa réponse et l'avoir éventuellement resservi, je m'adresse de nouveau à lui :
Est-ce que vous chantez dans le Stedding ? J'aimerai beaucoup entendre une chanson ogière.
Tormac
Je continue à engloutir la nourriture qui m'est proposée, quand -alors que j'arrive au bout du repas- une Rétameuse vient prendre palce à mes côtés. On s'observe mutuellement, avant qu'elle me demande :
Maître Ogier, comment trouvez-vous ce repas ? Voulez-vous une seconde part ?
Oui, pourquoi pas. Si cela ne dérange pas mes hôtes évidemment.
Elle me redonne alors du lapin, sur lequel j'avoue moi-même me jeter.
Est-ce que vous chantez dans le Stedding ? J'aimerai beaucoup entendre une chanson ogière.
Cette question m'étonne un peu, et je réponds honnêtement :
Oui, certains Ogiers chantent, beaucoup même. Certains de mes frères ont un Don : ils chantent les arbres.
Séphrenia
Devant l'air étonné de Tormac, j'explique mon point de vue
Comme les Steddings sont des havres de paix...Je me demande parfois si les Ogiers ne connaissent pas le Chant, sans le savoir.
Je lui souris ensuite
Et puis j'aime bien apprendre de nouvelles chansons
Tormac
Après avoir posé dans un plat qui a fait son temps de petits morceaux d'os, seuls restes du lapin, je réponds à sa question tout en m'essuyant les mains, grasses, dans un chiffon que j'ai l'habitude de garder à mes côtés lorsque je mange :
Si les Ogiers connaissent le Chant? Je ne le sais pas.
Pensée: Le Chant? Ca ferait un bon sujet de chapitre pour mon livre...
A mon tour, je la questionne donc :
Vous autres, les Thuatha'ans comme on vous appelle, recherchez effectivement le Chant. Permettez-vous que je vous pose deux/trois questions sur ce sujet, pour mon ouvrage?
Ouvrage, entre ma main droite poilue, que je lui mets sous le nez.
Séphrenia
S'il pouvait enlever ce truc de sous mon nez, ça serait bien. Mais ... c'est un livre, il écrit un livre. *Un peu ebahie* il doit être très savant alors. c'est pour ça qu'il a quitté le Stedding, pour étudier la vie que mène les hommes.
Je veux bien essayer de répondre mais nous ne savons presque rien sur le Chant vous savez.
Je m'assieds plus confortablement, prend une grande inspiration et dit :
Allez-y, posez vos question. Et si je ne peux pas répondre, je demanderai au Madhi de vous m'aider
Tormac
Allez-y, posez vos question. Et si je ne peux pas répondre, je demanderai au Madhi de vous m'aider
Je m'apprête à poser ma première question quand un de ses mots me frappe l'esprit : "Madhi". Ma soif de connaissance reprenant le dessus, je lui demande, mon ouvrage ouvert sur une page vierge, mon encrier sur l'herbe à mes côtés et ma plume dans la main droite :
Qu'est-ce qu'un "Madhi"?
Séphrenia
Je suis très étonnée par la question de l'Ogier. Tout le monde sait qui est le Madhi. C'est vrai que les villageois n'ont pas l'air de le savoir en général, alors peut-être est-ce pareil pour les Ogiers. Je me demande comment ils font sans Chercheur
Le Madhi, c'est notre chef, non le mot ne va pas, c'est notre guide plutot. Il décide de notre route, il traite au nom de la caravane avec les étrangers. On l'appele aussi le Chercheur.
Vous l'avez rencontré, c'est Rodrigo, qui vous a accueilli dans notre caravane.
Les Ogiers ont bien quelqu'un pour les diriger ? Chacun ne décide pas de ce qu'il fait sans en parler aux autres, tout de même ?
Tormac
Le Madhi, c'est notre chef, non le mot ne va pas, c'est notre guide plutot. Il décide de notre route, il traite au nom de la caravane avec les étrangers. On l'appele aussi le Chercheur.
J'écoute son explication, en prenant note.
Vous l'avez rencontré, c'est Rodrigo, qui vous a accueilli dans notre caravane.
Je relève alors la tête de mes écrits pour dire :
Oui, je m'en souviens maintenant. Il s'est effectivement présenté comme le Madhi de la caravane, mais je n'ai pas fait attention sur le coup. Pardonnez mon ignorance, je n'ai quitté que rarement mon Stedding, et les livres n'apprennent pas toujours autant que les gens eux-mêmes et les expériences vécues.
Les Ogiers ont bien quelqu'un pour les diriger ? Chacun ne décide pas de ce qu'il fait sans en parler aux autres, tout de même ?
Je repense alors à ma fugue, dans cette nuit étoilée d'il y a plusieurs jours.
Pensée: J'espère qu'ils comprendront...
Evidemment oui, nous avons les Anciens, qui nous conseillent plus qu'ils nous dirigent.
Séphrenia
L'ogier semble tout à coup nostalgique et pensif. Comme s'il se remémorait des souvenirs doux-amers.
Vous vouliez me poser des questions, je crois ?
Tormac
Vous vouliez me poser des questions, je crois ?
Je sors alors une bonne fois pour toute de mes souvenirs et autres pensées, et, humidifiant d'encre le bout de ma plume, je lui demande de ma voix grave habituelle :
Tout d'abord, une question à laquelle vous n'avez peut-être aucune réponse : qu'est-ce que le Chant? Qu'est-ce que ce Chant que vous recherchez?
Je plisse comme souvent mes yeux, voyant alors mes sourcils épais, en attendant sa réponse.
Séphrenia
Tout d'abord, une question à laquelle vous n'avez peut-être aucune réponse : qu'est-ce que le Chant? Qu'est-ce que ce Chant que vous recherchez?
Je le regarde, l'air étonné qu'il ne sache rien sur le Chant. Il est à la base de nos vies
Le Chant, nous ne le connaissons pas mais il est dit que nous le reconnaitrons quand nous le trouverons.
Il apportera la paix partout où on l'entendra.
Nous le cherchons depuis la Destruction du Monde et nous continuerons à chercher jusqu'à ce que le Chant soit retrouvé. C'est pour cela que nous voyagons sans cesse.
La recherche du Chant et la Voie de la Feuille sont les deux piliers de notre vie.
je contemple les flammes en silence, perdue dans mes pensées, et j'entends la plume de Tormac gratter sur le papier.
J'écoute attentivement son explication, puis en prends note sur mon manuscrit.
Pensée: Oui, je me souviens maintenant avoir lu une fois quelque chose de semblable. Chercher un Chant pour la Paix, la Voie de la Feuille... Voilà un Peuple remplit de bonté.
Chassant une mouche de l'encre fraîche d'une page juste finie, je cherche déjà dans ma tête une nouvelle question.
Je m'éclaircis brouillamment la voix avant de la poser :
Je sors maintenant du cadre du Chant, pour rentrer dans celui de la Voie de la Feuille. Il faut une grande noblesse pour ne jamais faire usage de quelconque violence ; seulement, tous les Thuatha'ans arrivent-ils à suivre cette philosophie?
Je rest songeuse un moment, regardant les flammes. Puis, avec réticence, je réponds à la question de l'Ogier.
Nous apprenons la Voie de la Feuille dès l'enfance. Même nos animaux sont dressés selon cette voie. Mais, c'est vrai, certains ne peuvent la suivre. Les Perdus vont vivre dans les villages.
Le sujet n'est pas de ceux qu'on aime aborder le soir. Et je décide de changer de sujet
Dites moi, comment est la vie dans le Stedding ? je suppose que vous ne passez pas tout votre temps dans vos livres ?
Puis, constatant son changement de sujet, je me sens soudain gêné d'avoir sûrement posé la mauvaise question au mauvais moment.
Dites moi, comment est la vie dans le Stedding ? je suppose que vous ne passez pas tout votre temps dans vos livres ?
Je réfléchis longuement, très longuement, avant de répondre, les yeux perdus dans le vide:
Dans le Stedding, la vie est paisible. Seulement, elle est d'une monotonie accablante.......... Oubliez ce que je viens de dire... Sinon sachez que non, nous ne passons pas tout notre temps à lire ou écrire, chaque Ogier à sa passion et ses passe-temps. Nous nous occupons aussi de la nature au sein du Stedding. Les Grands Arbres comme les plus petites fleurs demandent du temps.
Je passe alors un doigt le long de la tige abimée d'une plante trônant sur ma gauche. Quelqu'un a dû marcher dessus.
La soirée est bien avancée et je décide d'aller dormir. Je salue Tormac puis je me dirige vers la rivière pour me débarbouiller. J'ai l'impression d'apercevoir une silhouette près de la rivière, quelqu'un qui bouge dans les arbres.
Pas très rassurée, j'appelle :
Il y a quelqu'un ? Ohé ?
[i]Personne ne répond.
*Sans doute un animal, ou le vent dans les branches*
Je retourne au camp et me glisse dans mon lit, au fond de ma roulotte.
Seul près du feu depuis plusieurs minutes, je décide finalement de me coucher à mon tour, m'enroûlant dans de grandes couvertures.
Il me faut une fois encore remercier Rodrigo, le Madhi de la Caravane, qui me demande si je ne veux toujours pas prendre place dans sa roulotte, qu'il me cède naturellement. Une fois celui-ci ayant abandonné ses vaines tentatives, je m'endors, paisible et... insouciant.
L'aube s'et levée, claire et pure. Le camp s'éveille doucement, les femmes préparent le repas, les hommes inspectent les chariots et les chevaux, les enfants jouent. Un air de flûte s'élève, léger dans le matin, un air joyeux et triste à la fois. Un chant de marche. Des voix se joignent au musicien
La Route se poursuit sans fin
Descendant de la porte où elle commença.
Maintenant, loin en avant, la route s' étire
Et je la dois suivre, si je le puis,
La parcourant d' un pied avide,
jusqu' à ce qu' elle rejoigne quelque voie plus grande
Où se joignent maints chemins et maintes courses.
Et vers quel lieu, alors? Je ne saurais le dire ...
Je me dirige vers la roulotte du Madhi. Il doit nous annoncer notre destination. Lorsque nous sommes tous réunis, il monte sur l'avant de son chariot et annonce :
Je sais que nous pensions nous diriger vers le Murandy pour l'instant mais la guerre menace dans ces régions et ce serait dangereux pour nous. C'et pourquoi avec les Anciens, nous avons décider de rejoindre l'Arad Doman. Nous traverserons l'Arinelle à Tar Valon.
Après quelques instants, tout le monde est d'accord pour dire que la guerre n'apporte rien de bon et qu'il vaut mieux l'éviter. Chacun retourne à ses bagages. Je suis heureuse de ce changement d'itinéraire. Je n'ai encore jamais vu Tar Valon.
Je croise Tormac vers ma roulotte.
Continuez-vous la route avec nous ? Je serai ravie de pouvoir continuer à discuter avec vous. Vous avez entendu, Tar Valon puis l'Arad Doman. On dit que la cité est magnifique, et la Tour Blanche, et les Remparts . Je ne ai encore jamais été dans cette région.
Cela fera de bons sujets pour vos livres, vous ne pensez pas ?
[i]Je retourne alors à mes bagages. Nous devons rejoindre le bac rapidement si nous voulons que tout le monde ait traversé avant la nuit.
Je me suis levé en même temps que la caravane, j'ai écouté d'une oreille les chants matinaux de ses membres, avant à mon tour de préparer mes bagages.
Lorsque Séphrenia me demande si je compte faire route avec eux, je réponds, déjà décidé :
Evidemment. Votre compagnie est vraiment merveilleuse et il est vrai que vos destinations feraient de très bons sujets pour mon livre, en particulier Tar Valon. Enfin si je ne dérange pas...
La carvane arrive au bac, prête à franchir la rivière. Mais celui-ci dérive au milieu de la rivière, sans amarres.
"Mais qui a laissé le bac sans l'amarrer ? Comment allons-nous faire pour traverser ?"
Trois membres de la caravane enlèvent leurs tuniques et leurs chausses. Ils s'encordent puis s'avancent dans la rivière pour tenter de rattraper le bac et le hâler jusqu'à la rive.
Ils parviennent à rejoindre le bac et montent à bord. La traversée commence avec les premiers chariots.
Le plus grand désordre semble règner en apparence mais en observant bien, on voit que tous est parfaitement organisé.
En quelques heures, la caravane a traversé. Les villageois sont venus observer les Tuatha'ans. Les plus vieux crachent sur le sol en maudissant les "voleurs de poules et d'enfants" mais les jeunes semblent fascinés par les couleurs des vêtements et des caravanes. Beaucoup regardent l'Ogier avec curiosité, comme s'ils n'avaient jamais vu de membres de son peuple. Certains enfants s'approchent timidement de lui et l'un d'eux, un petit garçon lui demande :
Dis, Monsieur, pourquoi t'as des oreilles bizarres, toi ?
Au millieu des villageois se tenait une jeune femme vetue de vert, de rouge et de jaune et d'autres couleurs aussi. Elle reconnu les gens de son peuple au premier regard, elle s'approchait timidement de la jeune femme accompagnée de l'ogier, elle observait la scene de la même façons que les paysans eberlués.
Une jeune femme s'approche de moi et de l'Ogier. Elle est vêtue comme l'une des notres mais elle ne fait pas partie de notre caravane. Elle semble effrayée par Tormac, comme les autres
*Je me demande qui elle est ? et que fait-elle seule ici ?*
On m'appelle Cylianéa. Je ne pensais pas revoir des gens comme vous passer par là un jour... Cela semble faire si longtemps que je n'ai pas vu toutes ces couleurs hormis sur moi même. Que faites vous ici ?
On dirait qu'elle est séparée de son peuple depuis longtemps.
Je suis ravie de te rencontrer Cylianéa. C'est vrai que les tenus des villageois manquent de couleur.
Pour répondre à ta question, nous sommes en route pour Tar Valon. Nous pensions aller dans le Murandy mais avec toutes les rumeurs de guerre, nous avons préféré changé de plan.
Je souris timidement
Tu peux te joindre à nous, si tu veux. Nous serons ravie de t'accueillir auprès de nos feux.
Je peux te présenter aux membres de notre caravane si tu le souhaites, et aussi à Tormac, l'Ogier, il voyage avec nous.
Aller avec vous? A Tar Valon?... C'est une idée... Il y a beaucoup de monde là bas...Vous dites qu'une guerre se prépare? ça doit être pour ça que j'ai vu passer des aiels, une guerre avec des aiels... Tormac, Ravie de vous rencontrer... J'imagine que vous avez amené des livres avec vous... Je serais ravie d'y jetter un oeil, J'en prendrais soin, n'ayez pas peur.
Vous n'êtes pas au courant ? Un homme s'est proclamé le Dragon Réincarné, dans le Murandy. On dit qu'il rassemble une armée.
Cette idée me fait toujours aussi peur. Un hommme qui canalise, il va devenir fou, c'est sûr Nous passons par Tar Valon pour traverser l'Arinelle par les ponts.
Il y a beaucoup de monde là-bas c'est vrai mais je crois que les Aes Sedai ne tolèrent pas de troubles autour de leur cité. Enfin, j'espère
Dis, Monsieur, pourquoi t'as des oreilles bizarres, toi ?
C'est la voix d'un jeune enfant qui me sort de mes rêveries. C'est avec un grand sourire que je réponds à sa question :
Parce que nous sommes quelque peu différents, toi et moi. Tu es un jeune homme, et je suis un Ogier.
Puis, lui ébouriffant les cheveux -pour donner une idée : je pourrais recouvrir plus de deux fois sa tête avec une seule de mes mains- je lui dis :
Tu comprendras, un jour...
Tormac, Ravie de vous rencontrer... J'imagine que vous avez amené des livres avec vous... Je serais ravie d'y jetter un oeil, J'en prendrais soin, n'ayez pas peur.
C'est désormais une Thuatha'an, qui m'est inconnue car ne venant pas de la caravane avec laquelle je voyage, qui vient se présenter à moi.
Pensée: Je ne sais plus où donner de la tête, entre les villageois, les enfants, les Thuatha'ans... Je vais encore passer une nuit à écrire!
Moi aussi je suis ravi de vous rencontrer. Et effectivement j'ai amené des livres! Je vous en montrerai tout à l'heure, en espérant que vous resterez avec nous.
Mais mes oreilles ainsi que mon attention sont vite attirés par d'autres paroles, celles de Séphrenia. Elle m'a déjà rapporté ces troubles... Mais je ne peux m'empêcher de frémir à chaque fois que j'en entends parler.
La caravane reprend sa route, avec un nouveau membre. Dans son sillage flotte un air de musique et avec ses couleurs elle ressemble à un grand vol de papillons dansant lentement le long de la route ...
Mais je suis songeuse, les villageois disent avoir aperçu des hommes étrangement vêtus, des guerriers qui ne voulaient pas être vus. On dirait que ce sont des Aiels d'après leur description ...
Mais laissont loin les histoires de guerre. La nouvelle venue, Cylianéa semble bien s'intégrer à notre caravane. Elle a même réussi à convaincre Tormac de lui prêter un de ses précieux livres. Je me demande si elle a les Voyages de Jain Fastrider, j'ai toujours voulu les lire et l'Ogier ne les a pas avec lui.
A peine sur la route Cylianéa s'etait plongée dans un livre prêté par l'ogier, elle pouvait rester comme ça des heures, etrangere à tout se qui se passait autour d'elle, elle lisait...
La caravane poursuit sa route, tranquillement, s'arrêtant parfois quelques jours vers un village, puis repartant joyeusement dans un air de musique.
Plus ils avancent, plus les rumeurs de guerre se font présentes. Pas seulement dans le Murandy mais aussi à Shol Arbela.
Mais les régions qu'ils traversent sont calmes et les seuls cris qu'on entend sont ceux des enfants qui jouent. Tar Valon est encore à de longues lieues et la route s'étend devant eux à travers les plaines.
La caravane avance toujours vers Tar Valon. Dans la lumière du crépuscule, ils appercoivent au loin le reflet des derniers rayons du soleil sur des remparts.
Tar Valon, Tar Valon est en vue.
Les cris retentissent dans la caravane. Une excitation, comme celle des marins apercevant la terre après une longue traversée. Les pieds fatigués retrouvent leur force, les enfants somnolants dans les roulottes se reveillent. Tar Valon, la cité blanche, est proche.
Je me dirige vers Cylanéa, curieuse
As-tu déjà été à Tar Valon ? Pour moi, c'est la première fois. Je me demande à quoi ressemble la Tour