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J'ai eu aussi a le faire ... pour voter le référandum sur la constitution ... il faut aller a la mairie suffisament à l'avence ... un mois minimum je crois et on te dira comment faire.
Ensuite, ils font une lettre au prefet je crois pour qu'on t'accorde une carte ... faite main
J'envoie mes encouragements à tous ces manifestants !
Villepin veut raffariner à l'épreuve de force apparemment.
Ca a du être dur Klian ces interventions de CRS. On ne les a pas vu sous leurs beaux jours, à taper à cinq sur un gars à terre qui d'ailleurs ne faisait que reculer.
On aurait dit les italiens qui tapaient sur les gens de Green Peace (à trois à matraquer une fille qui d'ailleurs ne faisait rien) il y a quelques années lors d'une manifestation devant un rassemblement du G7.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Hop là, petite AG à 3000 personnes, la routine... France 2 fait une razzia d'images, la routine aussi...
Le blocus total est reconduit en obtenant entre 60 et 65 % des voix.
Pour info, blocus partiel : environ 15%, et non aux blocus : environ 20%. Yapafoto.
Ensuite, opération escargot avec un loooong et leeeeeent cortège de voitures gentiment encadré par la police (on a vraiment les policiers sympas à Poitiers on dirait). Je suis parti avant la fin. Je pense que je vais attendre mon père un moment ...
A Nanterre ça degenere completement, on devait avoir un referendum et comme les bloqueurs menaçaient de bloquer le referendum, il a été annulé et le president à fermé la fac jusqu'à nouvel ordre. Demain une manifestation anti-bloqueurs a lieu sponsorisée par.... l'ump!!!! ça va plus du tout!
J'ai regardé un peu les infos et essyé d'analyser la situation : à Lille 3 il y a un blocage total avec aucun cours donc aucun risque de manquer le moindre cours, à Nanterre c'est limitte à pile ou face, perso je prefere que la fac reste fermée au moins je sais que je ne manque aucun cours et je ne vais pas me deplacer pour rien. Je sais pas comment se déroulent les blocages dans vos facs mais dans la mienne ils sonta ssez violent. J'ai unecopine qui s'est prit une chaise en voulant escalader un barrage ( c'est pas bien? ça merite une chaise dans la gueule?) etc...
Kuch, le président de Marc Bloch (Université des sciences humaines de Strasbourg, donc ma fac), s'est prononcé hier: il est l'un des quatre présidents d'université à demander au gouvernement d'abandonner le CPE. Donc apparement le mouvement va se calmer.
Par contre, autre problème à Marc Bloch: l'UFR des arts est en danger. Le président a décidé que ça coûtait trop cher. Du coup, il veut virer les intervenants. Ma petite soeur est en arts du spectacle, et les trois quarts de ses profs sont intervenants, justement (metteurs en scène etc...). Ils n'ont pas été payés depuis mai dernier en plus. Et il y a plein d'autres petits problèmes dans le genre. Du coup, vous imaginez le bordel que ça créé, en sachant que tous les profs de l'UFR font grève (donc les profs d'arts du spectacle, de musico, d'arts appliqués et d'audio-visuel).
Ca devient vraiment n'importe quoi; c'est tellement le bronx que les contrôles continus ont été annulés jusqu'à nouvel ordre.
Alors à Lille III...
Je reviens de la manif de cette aprem réunissant Lille III, IUT, lycées, Lille I et II : bcp bcp bcp de monde dans la rue et ca fait plaisir.
Ce matin, vote organisé par le service juridique de l'université, pareil bcp de monde : une queue dense d'étudiants de l'accueil de la fac à l'entrée du campus, 300 m., 3heures de scrutin.
A 13h00, 1000 personnes pr le non "à la levée du blocage".
A 14h30, proclamation des résultats : 1958 "non" 923 "oui" à la question "souhaitez vous la levée du blocage ?"
donc le blocage et la greve sont reconduits jusqu'à la semaine prochaine...
chez nous, tout ce passe bien, pas d'incidents, calme et sérieux sont de rigueur. dialogue également tant entre les étudiants "pro" et "contre" qu'avec la présidence de l'université.
C'est beau un mouvement soutenu par la présidence et le corps professoral.
C'est beau un mouvement d'étudiants motivés, mobilisés et qui dure !
C'est vrai que comme le disais plus haut Ithilarin, c'est calme à Strasbourg. L'ufr des arts est dans mon batiment, et ils ont fait des jolies affiches...ils sont en grêve. Je suis violement contre la "dissolution" de cet ufr. Les arts, si ils ne sont pas "productifs", sont essentiels, pour la culture, la vie d'un pays. Imaginer un monde sans arts.... impossible!
Au palais (ou je suis) c'est calme, on n'a plus de blocage (qui était d'ailleurs symbolique), il reste les banderols, et les annonces de AG.
Je pense comme Arwen en fait: ou ils bloquent tout, et tout le monde le sait, et peut venir voter aux AG, ou ils ne bloquent pas, ou le font symboliquement, et ceux qui le veulent peuvent aller en cours. On a vu plein d'images de Poitier à la télé...c'est bien cette motivation. Jeudi aprem, j'ai pas cours, je vais aller manifester
J'aimais pas ma documentaliste du CDI de mon lycée, ce matin on discuté des CPE, maintenant je l'aime bien
Comme quoi ça sert hein ^^
Bon par contre demain c'est le bowdel. A Arles "on" dit qu'y a manif, mais personne ne sait l'heure, ni le lieu, bon j'imagine que ce sera place de la mairei, Arles c'est pas non plus comme si on pouvait s'y perdre ! Mais y a des bus gratuits pour aller à Marseille. Mais je dois être rentrée partir à 12h30 dernier délais, et y en aura surement pas à cete heure ci des bus de retour ^^ Donc je sais foutre pas ce que je vais faire... En même temps, j'aurai bien dormi, parceque c'est pas que, mais si c'est pour ressembler à un fantome... bof. Faut être en forme pour la manif ! Mais je pense que je vais dormir demain matin, comme ça samedi, je serais en FORME. Ouais ! je veux gueuler moi aussi ! Nan mais oh.
Je suis Fëanor qui créa les Silmarils (comme ca je vois dans la nuit!)
Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est le CPE (objectivement, bien sûr)?
Car certains nous disent que c'est bien, d'autres le contraire... donc si vous pouvez m'expliquer la situation (sans prendre parti, ou pas beaucoup :d) ce serait sympa... ^^
Pour traduire la priorité absolue que constitue l'emploi des jeunes pour le Gouvernement, le présent amendement institue un « contrat première embauche » qui est spécifiquement réservé aux jeunes de moins de vingt-six ans embauchés par des entreprises de plus de vingt salariés.
Le constat montre que les différentes politiques de l'emploi qui ont été menées jusqu'à ce jour sont restées de peu d'effet sur une précarité des jeunes générations qui n'est pas acceptable. Le taux de chômage des jeunes est de 23 % contre 9,6 % pour l'ensemble de la population, le taux s'élevant à 39 % pour les jeunes sans qualification. À la sortie de leurs études, il leur faut parfois attendre huit à onze ans avant de trouver un emploi stable. Ce n'est en effet qu'à l'âge moyen de 33 ans que le taux des jeunes bénéficiant d'un contrat à durée indéterminée rejoint le taux moyen de contrats à durée indéterminée en France.
Tout doit en conséquence être fait pour instituer un nouveau cadre juridique qui constitue une passerelle de la situation actuelle de précarité, concrétisée par des successions de stages, de contrats à durée déterminée très courts, de missions de travail temporaire et de périodes de chômage souvent non indemnisées, vers le contrat de travail à durée indéterminée de droit commun.
Tel est l'objet du « contrat première embauche » qui propose des droits nouveaux qui prennent en compte la situation spécifique des jeunes salariés.
C'est un contrat écrit à durée indéterminée qui, tout en relevant pour l'essentiel du code du travail et du droit conventionnel applicable, repose, pendant une période de consolidation de deux ans, sur un équilibre différent du contrat de droit commun. Au-delà de cette période, le contrat est entièrement soumis au régime de droit commun du contrat à durée indéterminée.
Cet équilibre propre à la période de consolidation repose, d'une part, sur un souci de sécurité juridique renforcé de nature à inciter les employeurs à embaucher de jeunes salariés, d'autre part, sur des droits nouveaux pour le salarié.
Pendant la période de consolidation, le contrat peut être rompu à l'initiative du salarié ou de l'employeur par lettre recommandée avec avis de réception. La contestation de la rupture se prescrit par douze mois à compter de sa notification, à la condition toutefois que le salarié en ait été avisé.
Les conditions de rupture respectent les prescriptions de l'ordre public social. Les prescriptions assurant par exemple la protection des salariés titulaires d'un mandat syndical ou représentatif sont applicables de même que celles censurant les licenciements reposant sur une cause illicite. Enfin, les licenciements éventuels sont comptabilisés dans le décompte des effectifs ouvrant la procédure de licenciement collectif.
Par ailleurs, sont institués des droits nouveaux au profit des jeunes salariés en matière de préavis, d'indemnité de licenciement, de droit individuel à la formation et de couverture renforcée du risque chômage.
Le préavis croît en fonction de l'ancienneté, il est de deux semaines pour une ancienneté inférieure à six mois et d'un mois pour une ancienneté comprise entre six mois et un an.
La rupture, à l'initiative de l'employeur pendant la période de consolidation, ouvre droit pour le salarié à une indemnité de 8 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion de son contrat. Cette indemnité n'est soumise ni à l'impôt sur le revenu ni à cotisations sociales. À cette indemnité s'ajoute une contribution de l'employeur égale à 2 % du montant de la rémunération brute versée depuis le début du contrat, recouvrée par les ASSEDIC et destinée à financer les actions d'accompagnement renforcé du salarié par le service public de l'emploi en faveur de son retour à l'emploi.
Par ailleurs, l'amendement assure au salarié dont le contrat a été rompu pendant la période de consolidation une couverture renforcée du risque chômage. Il permet aux salariés qui ne justifient pas de droits suffisants pour bénéficier de l'assurance chômage, de bénéficier d'une allocation forfaitaire, financée par l'État, de 16,40 € par jour pendant deux mois. Dans des conditions définies par les partenaires sociaux, ou à défaut par décret, le salarié pourra également prétendre au bénéfice de la convention de reclassement personnalisé instituée par la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale en faveur des salariés qui ont fait l'objet d'un licenciement économique dans les entreprises de moins de 1 000 salariés.
Une innovation essentielle vise à prendre la période de stage ou toute autre période de travail ou de formation accomplie par le jeune dans l'entreprise dans le décompte de la période de consolidation correspondant à un contrat. Cette mesure s'inscrit dans la démarche engagée par le gouvernement visant à valoriser les stages en entreprise.
Le droit à la formation sera largement ouvert puisque le droit individuel à la formation, prévu par l'article L. 933-1 du code du travail, pourra être mobilisé dès la fin d'un délai d'un mois à compter de la signature du contrat.
Enfin, le jeune sera informé des dispositifs auxquels il peut avoir accès au titre du 1 % logement, afin de faciliter son accès à un logement autonome.
Ainsi, loin de contribuer à la précarisation des jeunes salariés, l'amendement ouvre en leur faveur une voie nouvelle qui, à la différence des contrats à durée déterminée ou les contrats de travail temporaire qui constituent à ce jour le lot commun de trop nombreux jeunes, a vocation à constituer une passerelle vers un emploi stable de droit commun.
Le CPE est un contrat de deux pour les jeunes de moins de 26 ans. Tu vas me dire c'est bien, le problème c'est que pendant ces deux ans le patron peut virer l'employer sans avoir à donner de raison.
Donc tu as ceux qui disent: Oui c'est bien les patrons embaucherons plus facilement, travailler dans ces conditions c'est mieux que rien.
Et tu as ceux qui disent: Ca augmente la précarité, ça ne va pas créer de nouveaux emplois mais remplacer les autres types de contrats, il y a de gros risque d'abus.
Je fais partie des seconds.
Nayla, tu pourras voter l'an prochain, tu dois aller à ta Mairie faire ta demande.
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Hop là, petite mobilisation à la sortie de la dernière épreuve du Capes de Lettres (voir par ailleurs ). Nous étions une vingtaine d'étudiants en Lettres, profs du jury, délégués parents à attendre à la sortie entre 12h30 et 13h15 pour fournir boissons chaudes et froides et parts de gâteaux à ceux de la dynastie des Capétiens qui prenait un peu de temps avant d'aller faire dodo .
On a sorti les pancartes pour la télé, il est probable que nous passions à France 3 région (au moins) ce soir.
C'était très sympa .
Moi, ce qui me plait pas dans l'histoire, c'est ca :
Et ce qui énerve encore plus, c'est que les manifs et blocus contre le CPE sont un moyen avoué de l'UNEF pour se faire de la pub avant les élections CROUS, et ça, quand on est associatif, ça fait mal au cul de voir qu'un gros coup de pub démago puisse être bénéfique aux syndicats.
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Poitiers mouvement indépendant !
Le problème a été posé : allons-nous continuer à envoyer nos représentants aux coordinations nationales qui ne sont que des mascarades où les différents syndicats étudiants s'affrontent ?
L'Unef n'est pas le seul, les autres sont tous aussi cons.
AG de midi à deux heures, nous avons enfin pris la décision de prendre part au mouvement. Nous avons donc crée un commité dégagé de toute influence syndicale visant a representer Science-Po Strasbourg ainsi que l'institut d'administration publique. Malgré cela de gros troubles ont éclatés dans notre école. Des pro-CPE sont venu militer et nous intimider. Mais bon, on ne se décourage pas