La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Novice Maintenant Multi d'Emin (à compter du 4 novembre de l'an de grâce 2007)
Klian, ce serait possible de mettre ce message en page d'acceuil du site, juste pour le moment ? Enfin je sais pas, ca me fait trop mal de voir ça juste dans un petit encadré a côté de celui des joutes, je trouve pas ça tres approprié.. Enfin ce n'est que mon avis.
J'avais un peu le cafard alors j'ai décidé d'aller faire un tour sur la Pierre histoire de me remonter le moral...autant dire que c'est raté! Je me suis mise à pleurer comme une madeleine...
l'auteur d'une des séries qui m'ont le plus envouté et dont je voulais tant voir la fin . Frank Herbert, Zelazny... A croire que c'est le destin de tous les grands auteurs de laisser une oeuvre inachevée.
Pas possible, je suis en train de rêver, et je vais me réveiller dans quelques heures !
Le monde de la High Fantasy s'est appauvri aujourd'hui.
James Rigney, mieux connu des lecteurs de fantasy sous le nom de Robert Jordan, est décédé. Bien qu'il ait combattu l'amylose pendant plusieurs années, la nouvelle de sa mort a tout de même été un choc pour beaucoup, y compris moi. Il était si optimiste et déterminé que nous pensions tous que si n'importe qui pourrait vaincre la maladie, ce serait lui.
Jim était un homme bon et aimable, c'était un plaisir de partager une tribune ou une pinte avec lui, et il a énormément contribué à la fantasy moderne. Son immense et ambitieuse série, la Roue du Temps, a aidé à redéfinir le genre, et a ouvert beaucoup de portes pour les auteurs qui ont suivi.
Il était également d'une générosité sans faille envers d'autres auteurs de fantasy, toujours prêt à leur offrir son appui et ses encouragements. Ma propre série le Trône de Fer aurait pu ne jamais trouver son public sans la citation de couverture que Jim a été si aimable d'écrire pour moi, pour la sortie du premier tome. Je lui en serai toujours reconnaissant.
La dernière fois que j'ai vu Jim, c'était lors d'une convention Archon à Collinsville en Illinois. C'était avant sa maladie finale. Il était l'invité d'honneur de la convention et j'étais le maître de cérémonie, et je l'ai présenté en annonçant à l'assistance que nous étions en fait une seule et même personne. C'était une blague que Jim lui-même avait suggéré à l'avance en coulisses. Tandis que je faisais l'introduction, et m'attribuant le mérite de toute son oeuvre, il est entré lentement, s'est avancé silencieusement derrière moi, et s'est tenu d'un air menaçant au-dessus de moi, me lançant un regard noir, tel Zeus. Nous avons beaucoup ri.
J'ai également passé quelques dîners formidables avec Jim et son épouse Harriet là-bas à Collinsville. Nous avons parlé d'autres auteurs, rédacteurs, éditeurs, toute les choses dont les auteurs parlent tout le temps... oh, et aussi à propos de nos propres séries... et Jim et Harriet m'ont invité à venir leur rendre visite si jamais je passais vers Charleston. C'est triste à dire, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.
Repose en paix, Jim. Tu nous manqueras beaucoup.
Je partage l'avis de Phèdre, ce serait bien de mettre ton message en évidence.
Ca fait quelques années que j'ai commencé la saga de la roue du temps et bientôt un an que j'ai découvert ce site, lorsque je pris mon courage à deux mains pour lire la VO après relecture des premiers tomes.
Cette nouvelle m'a bouleversé, ainsi que mes amis qui m'ont transmis leur passion pour cette série et ceux qui se sont lancés. J'était entrain de lire Knife of Dreams mais là, le coeur n'y est plus. A force d'avoir de ses nouvelles sur sa bataille, j'étais persuadé qu'il vaincrait sa maladie et resterai encore avec nous pour nous faire rêver de son univers fantastique. Rien ne sera plus pareil, la roue tourne...
"The Light shine on you and the Creator shelter you. The last embrace of the mother welcome you home".
Mayo lui a donné les moyens d'entreprendre un combat dont les outils ne se trouvaient pas ailleurs. Ne soyons pas amers. Ce n'est pas parce qu'on a les armes pour mener le combat que l'on gagne la bataille. Il a perdu la bataille contre sa maladie, mais il en a gagné une autre.
Il ne faut pas être triste. Il n'a pas quitté la Lumière. Au contraire, il vient de la rejoindre pour ne plus jamais la quitter.
Ceci étant dit, même si je ne le connaissais pas personnellement, il me manquera.
Et à défaut de pouvoir aller à ses funérailles, il faudra penser à un pélerinage.
Ce soir, sur Dragonmount, il y avait ce message :
Due to the sad news, Dragonmount is currently being overwhelmed by the number of people trying to confirm the news and grieve with fellow members of the community. Unfortunately, enabling the forums under this load brings Dragonmount to a halt. We've disabled the forums for the time being so that the world can confirm the news. Other than heavy load, the server is running fine and no posts have been lost. As soon as we can safely bring the forums back online we will do so. Thank you for your patience.
Klian, ce serait possible de mettre ce message en page d'acceuil du site, juste pour le moment ? Enfin je sais pas, ca me fait trop mal de voir ça juste dans un petit encadré a côté de celui des joutes, je trouve pas ça tres approprié.. Enfin ce n'est que mon avis.
Seigneur Jésus Marie!!! Robert Jordan est mort! et je l'ai appris que ce soir, un jour plus tard! Normalement je devrais être couché à cette heure, je voulais jetter un dernier regard sur la Pierre avant d'aller dormir, et la première chose que je vois c'est cette annonce en première page. Je n'en reviens pas, c'est bouleversant
Novice Maintenant Multi d'Emin (à compter du 4 novembre de l'an de grâce 2007)
C'ets hallucinant, je suis sur la page des reactions à sa mort sur dragonmount, il y a déjà quelques 1500 messages je crois, dans toutes les langues, un message est posté toutes les deux minutes, c'est vraiment transcendant, mais si vous êtes fragiles n'allez pas lire ça, ça remue.
Je me demande comment va évoluer leur site d'ailleurs...
Rha non n'allez pas lire toutes les réactions des gens ça fout vraiment les boules
J'y suis déjà allé et c'est bien que ce soit comme cela. Harriet aura besoin longtemps de lire et relire ces messages de sympathie pour arriver à surmonter l'absence de RJ (Jim, pour elle). C'est particulièrement difficile quand on perd un être cher, et encore davantage quand il est si proche.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Bien triste nouvelle... Comme beaucoup d'autres l'ont fait avant moi et le feront après, je remercie une nouvelle fois Robert Jordan pour son oeuvre, mais aussi pour m'avoir permis de tomber un jour sur ce site qui, malgré que je ne puisse pas y passer autant que je l'aimerais, restera toujours dans mes favoris. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.
Novice Maintenant Multi d'Emin (à compter du 4 novembre de l'an de grâce 2007)
ARghhhh c'est atroce je suis en train de chialer en lisant la fin... " Je remarcherais, j'ai des promesses à tenir "... :'((((((((((((((((( et le " And he did march, guys. He marched toward that horizon until he crossed it, where we cannot follow yet. "
He came like the wind, like the wind touched everything, and like the wind was gone.
Il est parti là où la douleur et les souffrances n'existent plus.
À chaque fois qu'il était capable de travailler sur l'ordi, il commençait toujours par le blog. Vos mails COMPTAIENT VRAIMENT pour lui. Il les aimait... et je crois que d'une manière il vous aimait tous.
Je ne vous ai jamais remercié pour tous les messages d'anniversaire, mais je le fais maintenant. Nous avons eu une jolie fête... environ une douzaine de personnes âgées entre 4 mois et 82 ans, assis autour de la table de la salle à dîner qui avait été recouverte de journaux. Nous avons choisi nos propres crevettes bouillies localement, mangé du maïs en épi et des biscuits maisons, et plus tard, du melon d'eau (pastèque); une bonne quantité de vin blanc est aussi descendu dans nos gorges. Je devrais ajouter que je n'ai fait aucune cuisson. Ma très chère cousine germaine, également prénommée Harriet (nous sommes toutes les deux prénommées en l'honneur de sa mère)a tout fait, ou à peu près.
C'était un heureux temps. Jim le rendait tel.
Il est venu comme le vent; comme le vent, il a tout touché; et comme le vent, il est parti.
Jim a écrit ces paroles il y a plusieurs livres, durant les heures éprouvantes mais toujours excitantes où il couchait le manuscrit, prêt à être envoyé à New York au matin - Je me souviens d'avoir attrapé un morceau de script qui avait été rejeté et gribouillé ces mots dans la marge parce qu'ils étaient si beau. Il parlait de Rand. Évidemment, je ne parle pas de lui.
Je sais qu'il vous a tous touché. Merci d'avoir été là.
Voici le dernier interview accordé à un journal local. Remarquez la date:
Robert Jordan a l'intention de se remettre sur ses pieds.
Par Bill Thompson
Jeudi, le 3 septembre 2007
Jim Rigney a l'intention de "continuer à marcher vers l'horizon". La première étape est de se remettre sur pieds.
Connus par des millions de lecteurs comme étant Robert Jordan, l'auteur de la Roue du Temps, un bestseller de Fantasy continue de croiser le fer avec l'amyloidosis, une rare maladie du sang, une malfonction dégénératrice. Il avait été diagnostiqué en décembre 2005 à l'Université Médicale de la Caroline du Sud.
Par la suite, l'auteur a suivi un traitement à la Clinique Mayo de Rochester, Minnesota.
Rigney nous raconte qu'avec l'aide de la Clinique Mayo, il arrive à garder les choses sous contrôle.
"Mon compte est encore bon, dans la limite normale. Nous retournerons à la Clinique Mayo dans environ un mois et nous verrons ce qu'il en est. Pour l'instant, je veux simplement soigner mon pied afin que j'aie une chance de sortir de cette chaise roulante. C'est étrange de penser que mon pied, plus que tout autre chose, me donnerait le plus de problème. Il s'améliore, mais malheureusement, l'amyloidosis ralentit beaucoup la guérison.
"Quand mon pied sera mieux et que je pourrai commencer à remarcher. J'espère refaire cela dans deux ou trois mois".
Même s'il n'y a eu aucune amélioration de sa condition cardiaque et aucun changement dans son pronostic général depuis Juin, Rigney nous dit que l'amélioration est toujours possible. Et il est déterminé.
"J'ai des promesses à tenir".
Et il a marché, les amis. Il a marché vers cet horizon jusqu'à ce qu'il le traverse, là où on ne peut pas encore le suivre.
Maintenant, le seul mot qui soit toujours possible est "en avant".
Allez-y. Avec Amour.
Considérez-vous comme serrés dans mes bras.
Harriet
From Will
Posted by Jason on September 28th, 2007 in the Robert Jordan's Blog category
The following was written by Will McDougal, who is Harriet’s son and Robert Jordan’s step-son. He was kind enough to share these experiences with us.
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Thank you for all your support. James Oliver Rigney was a remarkable man. I am proud to have known him, to have been raised by him and to know him as a father.
I wrote the following 2 days after he passed away. It seemed to me that some readers might like to know some of the following. Thanks again for your support.
The death of Jim is undeniable. His absence is undeniable.
His presence is absent from my life like a mountain might be over time. but with Jim, it was in three hours.
I arrived 10am, my cousin Mary somehow pulled strings at airport. She was able to park Jim’s car at the curb of the terminal building and then get to the gate to meet me so that we could get to the hospital as quickly as possible.
I took turns with others and sat with him on and off for 4 or 5 hours. He was incapable of speech. Somehow he had developed a fever but it was unclear what the reason was. They gave him every test to determine the reason. Tom Jones called. I put him on speakerfone and held the phone to Jim’s ear. TJ told him that he loved him and wished he was there. Jim definitely responded as though he recognized Tom’s voice. He smiled and closed his eyes, and I think he felt Tom’s love.
This fever, on top of myriad critical breakdowns, was killing him. Occasionally, he trembled as though extremely alarmed. I think he was having nightmares.
I kept wiping his forehead with a damp cool towel. I held his hand. I encouraged him to rest easy. I told him I loved him.
In a little while his breathing began to slow.
There were many of us there, his family. Only two people were allowed at a time as visitors to see him. Will [Wilson] and my mother were with Jim - I had been asleep in the waiting room. They woke and got me. He had died.
His breathing had kept slowing. He had begun to die and he did die very peacefully. His breathing simply stopped.
It was obvious when I saw his body. He was gone. This tremendous man had moved on. I knew that this body on the bed had been Jim. I knew that the fire which moved him, which was Jim, was no longer in that body.
I knew that the loss of the fire of his life was who I mourned. His presence. His force.
What a wild ! and ferocious spirit. What a fire.
James Oliver Rigney was a great man of mind and heart. He loved learning and he loved spinning yarns. He was extremely playful and would become a cast of different characters. He occasionally became the character of the drunken Irish butler who was contractually bound to live under the stairs. The one who had to confess he had been watering the whisky, but only moderately, and never on the Sabbath. He had an immaculate Irish accent. His singing voice was beautiful. He loved to sing sea-chantys and anything else. He sang loud and strong and clear. On holidays and dinner parties he would sing for hours.
He was a very funny man. And what I think I loved most about his sense of humor was how funny He thought his jokes were. Not that he was a bad joke teller! He could spin some of the most absurd stories, which might begin quite casually and matter-of-factly. Upon delivery of the punch line or if he realized that my adolescent gullability had waned, sometimes his face would turn bright red and he would laugh intensly, and silently, as though the mirth in it, if given voice, would knock out the walls of the house. His belly bouncing.
He would tell me the sad stories of the Nauga. I was 11 or 12. He spoke about “the huge numbers of those doomed rodents — all slaughtered to make so many couches and chairs.” That was a perrenial favorite of his. Explaining where naugahyde came from. That, and his suggestions that the “barrel-method” was optimal for rearing children. “It’s quite simple, you see. You deposit the child in the barrel when he remains, if a boy, until his 35th birthday.” She-children, of course, realeased upon their 18th birthday. He used to smoke a custom blend of tobacco in a pipe, one of hundreds of pipes he had collected. He was clear with his strategy for health as a result of smoking. “You see,” he began, “I intend to become as though a creosote log, coated in tar and hence impregnable to nature’s wear and tear.” In short he would finish that of this he “was certain.” Under the brim of his dark fedora I could see the light in his eye and it was a playful light. I can see him now. I love you Jim.
Je vous traduis ça dès que je peux, ou si quelqu'un d'autre peut le faire, qu'il se sente libre d'y mettre sa griffe.
N'ayant pas pu rendre visite à la Pierre depuis un bon bout de temps, c'est avec tristesse que j'ai découvert la terrible nouvelle du décés de notre auteur préféré. La disparition d'un être cher est une chose horrible, toutes mes pensées vont en ce moment à sa famille et à sa femme, qui je l'espère, surmontent la douleur. Adieu RJ.
Bon bein voila, c est la fin d'une ère...
Merci robert pour se super livre. De toute façon Rand, mat et les autres resteront mes personnages de roman préféré ... et rien n'empeche de s'inventer sa suite ...
A+ sous de plus beau horizon.
. Tu as tout à fait raison.
