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Personnellement je suis athée, car pour moi la notion de l'existance d'une puissance supérieure dans l'univers me parait absurde. Certes il y'a des choses que l'on explique pas encore mais je suis sûre qu'on y arrivera pas un jour. En fait on peut dire que j'ai foi en la science.
En revanche ca ne veut pas dire que je pense qu'il n'y ait rien apres la mort.
Pour moi de même que nos corps vont servir à recréer de la vie sous n'importe quelle forme, je me plais à penser (car je n'en sais rien) que c'est pareil pour notre âme/essence/esprit, qu'elle servira à en créer non pas une(comme la réincarnation) mais plusieurs. Apres dans la nature rien ne se crée tout se transforme alors pourquoi pas nos âme:esprit/essence. en tout cas une chose est sure c'est que ca m'aide de penser ca, non seulement pour ma propre mort, mais surtout pour ceux que j'ai perdu.
edit : Par rapport à ce que tu disais Arwen sur le fait que les gens ont peur d'en parler : dans notre société, depuis plusieurs siècle l'image qu'on donne de la mort fait peur : on la réprésente comme un squelette avec une faux. Et cette image a été véhiculé par l'église je pense pendant longtemps. Combien de foi on a entendu dire cette pharse : "Parle pas de mort, ca porte malheur".
Et puis aussi quand on est jeune celà ne va pas de soi de penser à sa mort, ce qui est normal, on a toute la vie devant nous!
Quand à la problématique de la cérémonie apres sa mort ou celle de quelqu'un je reste partager.
Certes, si on sait ce que veut le défunt c'est "plus facile" pour les gens qui reste mais ca peut être destabilisant de participer à une cérémonie qui correspond certes aux croyance du défunt mais pas à ceux qui reste, y compris la famille proche.
Et lorsque quelqu'un est malade,et qu'il y'a que l'espoir de guérison qui le fait tenir, tu te vois toi lui demander ce qu'il veut comme cérémonie? Je ne pense pas.
que c'est pareil pour notre âme/essence/esprit, qu'elle servira à en créer non pas une(comme la réincarnation) mais plusieurs.
Il faut admettre alors l'existence d'une âme/essence/esprit.
J'aurais tendance à vouloir croire à l'existence d'une tel chose ; ce dire que l'on n'est pas que des viscères et des os serait plutôt valorisant. Mais je doute, je ne suis vraiment pas certain qu'une âme existe. En même temps, ça me tue que tout nos comportements, nos pensées, nos tendances seraient expliquable biologiquement mais l'idée d'une âme me semble...improbable.
uand à la problématique de la cérémonie apres sa mort ou celle de quelqu'un je reste partager.
Certes, si on sait ce que veut le défunt c'est "plus facile" pour les gens qui reste mais ca peut être destabilisant de participer à une cérémonie qui correspond certes aux croyance du défunt mais pas à ceux qui reste, y compris la famille proche.
J'y ai pensé mais si on prend en considération les pensées des proches, ça ne plaira pas à des tas de proches. Par exemple lors de l'enterrement de mon ami au mois de fevrier, il y a eu une messe. Ça a peut-être aidé sa mère mais tous les autres ont été "choqués" sachant bien qu'il était athée. De même, si je meurs, mon père voudra un enterrement musulman, ma mère un enterrement catholique et mon mari euh... respecter ma volonté ? Donc quoi qu'il en soit à part pour des personnes qui ont le même point de vue que leur famille ça posera problème pour des proches.
Je reste donc sur l'idée qu'il faut à tout prix respecter les volontés du défunt et par conséquent en parler autour de soi.
Et lorsque quelqu'un est malade,et qu'il y'a que l'espoir de guérison qui le fait tenir, tu te vois toi lui demander ce qu'il veut comme cérémonie? Je ne pense pas.
Je suis d'accord, c'est pourquoi je pense qu'il faut en parler avant, tant que nous sommes en bonne santé, avant qu'un bus nous passe dessus.
Et puis aussi quand on est jeune celà ne va pas de soi de penser à sa mort, ce qui est normal, on a toute la vie devant nous!
Je suis d'accord aussi mais on est beaucoup à dire "carpe diem", on sait jamais ce qui va arriver, profitons de chaque jour. Pourquoi ? car on sait que n'importe quel évènement négatif peut pointer le bout de son nez. bien sur, on y pense pas à chaque seconde mais on sait que ça pourrait arriver et juste pour ça je pense que ça vaut la peine de prendre quelques minutes pour y penser et en discuter avec nos proches. Ca coute quoi ?
Malheureusement bien souvent, c'est la personne qui paye l'enterrement ou la crémation, qui décide Je pense que ca a été le cas pour ton ami?
C'est vrai qu'il faut en parler quand on est en bonne santé, mais pour celà il faut pouvoir appréhender cette réalité avec recul et non avec cette peur qui empêche les gens de parler.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Croyez-vous que dieu n'existe pas ou bien n'en avez vous simplement aucune idée?
Personnellement je suis athée, car pour moi la notion de l'existance d'une puissance supérieure dans l'univers me parait absurde. Certes il y'a des choses que l'on explique pas encore mais je suis sûre qu'on y arrivera pas un jour. En fait on peut dire que j'ai foi en la science.
Je m'approprie la réponse d'Elora (si ça ne la dérange pas ) car elle est la même pour moi.
J'ai longtemps voulu croire en quelque chose, surtout en quelque chose de fantastique, de surnaturel. J'ai peut-être même cru à une époque à une puissance supérieure (que l'on pourrait appeler Dieu). Mais en grandissant je me suis forgé dans le rationalisme et j'ai cessé de croire, en toute logique, à l'irrationnel -Dieu, les esprits, etc.- plaçant la pensée scientifique, les démonstrations, les preuves, les connaissances apportées par la science au-dessus de toute pensée fantasque. Je peux même aller plus loin en disant que je hais l'idée de Dieu, d'une religion ; pour moi, c'est se voiler la face que de vouloir encore y croire. On a assez avancé, on est assez évolué aujourd'hui (à certains niveaux ) pour ne plus avoir besoin d'une idée religieuse à laquelle donner la main dès qu'on a peur ou qu'on est confronté au doute.
Il faut admettre alors l'existence d'une âme/essence/esprit.
J'essaie de me dire parfois qu'il est possible que l'on soit plus que "des viscères et des os" (pour citer de nouveau Galain) ; en fait j'espère que l'on soit plus que ça. Cet espoir est sans doute la seule chose qui me permettra d'affronter la mort le moment venu.
plaçant la pensée scientifique, les démonstrations, les preuves, les connaissances apportées par la science au-dessus de toute pensée fantasque
J'essaie de me dire parfois qu'il est possible que l'on soit plus que "des viscères et des os" (pour citer de nouveau Galain) ; en fait j'espère que l'on soit plus que ça. Cet espoir est sans doute la seule chose qui me permettra d'affronter la mort le moment venu.
Ce n'est pas paradoxal de ne voire que vérité dans la science et dans ce qu'elle révèle et d'en même temps espérer que nous avons une âme.
Je ne vois pas ce qu'il y a de plus fantasque en définitive entre croire en une puissance supérieur et croire en une âme chez nous...
N'est ce pas se voiler la face que de vouloir croire en une âme chez l'homme ?
On a assez avancé, on est assez évolué aujourd'hui (à certains niveaux ) pour ne plus avoir besoin d'une idée religieuse à laquelle donner la main dès qu'on a peur ou qu'on est confronté au doute.
Je ne pense pas que la religion est une histoire d'évolution ou d'avancée technologique. Je pense que c'est avant tout une histoire de peur et la modernité amène avec elle son lots de peurs, d'angoisses nouvelles ; ce qui pérennise les dogmes, les religions.
Le fait est que la science n'a pas répondu à tout et ne le fera sans doute jamais. Il y aura, je pense (mais ma pensée n'est pas grand chose quand l'on se projète à si long terme), toujours des mystères quelque soit notre avancé dans les sciences et les connaissances. Peut-être même qu'un jour l'on se rendra compte que les sciences sont aussi fallacieuse par certain coté que les religions et que nos descendant nous trouverons idiots d'avoir suivi bêtement cette "science", de la même façon que nous trouvons "bêtes" ce qui suivent et ont suivis sans discernement les religions...
Ce n'est pas paradoxal de ne voire que vérité dans la science et dans ce qu'elle révèle et d'en même temps espérer que nous avons une âme.
Je ne vois pas ce qu'il y a de plus fantasque en définitive entre croire en une puissance supérieur et croire en une âme chez nous...
N'est ce pas se voiler la face que de vouloir croire en une âme chez l'homme ?
C'est pas faux
En tout cas âme ou pas, "recyclage" ou pas de mon âme, je n'éprouve par contre le besoin de laisser "une trace" et qu'il ne reste rien de moi apres m'est égale. On fait parti d'une espèce on est là pour la faire perdurer et le temps que je suis là j'essaye d'en profiter
Sans vouloir offenser les personnes ici, mais vouloir qu'il reste une trace de soi apres sa mort je trouve un peu égocentrique.
Sans vouloir offenser les personnes ici, mais vouloir qu'il reste une trace de soi apres sa mort je trouve un peu égocentrique
Je ne sais pas si c'est de l'égocentrisme.
Je crois que c'est plus une sorte d'ambition. Même si je n'aime pas l'idée d'ambition, je pense que vouloir rester après notre mort n'est pas vouloir ramener tout à soi mais plutôt avoir l'impression que notre vie a été moins vaines.
Nous laisserons tous d'une certaine manière une trace de nous après notre mort, dans le souvenir des autres bien sûr, mais aussi dans le monde même, dans un passé qui même s'il n'existe plus personne pour s'en souvenir à existé.
Je crois que l'ambition c'est justement de réaliser quelque chose, pour soi, ou pour les autres, qui face de cette existence quelque chose de moins vain. Le fait qu'il reste une trace de soi après notre mort pourrait être une preuve que nous avons fait, que nous avons agis. Même si l'acte n'était pas important, même si notre existence n'aura pour la trame du temps (Oo l'autre ! Comment il parle ) que peu d'incidence, je pense que réaliser quelque chose qui face que nous existons un peu dans la pensée des autres, même une fois que nous n'existons plus, est important. En tout cas important pour moi...
Je rejoins un peu Galain sur ce point, à la différence que je me moque qu'on se souvienne de moi pour quelque chose. Je veux faire quelque chose d'important, d'utile (à petite échelle j'entends, je ne parle pas de sauver le monde ou d'aller en personne libérer Ingrid Bétancourt (ah zut, ça c'est trop tard! )), au moins une fois dans ma vie, mais pas tant pour laisser une trace que pour mon égo. Effectivement, vu comme ça, c'est de l'égocentrisme , et tant mieux ou tant pis.
Je n'ai pas la prétention ni même l'espoir que les gens se souviennent de moi ni même de mes actes après ma mort, car comme ça a été dit fort justement plus haut, ce souvenir serait purement éphèmere. Il serait donc vain de s'accrocher à cet espoir. Non, si je veux faire quelque chose "de bien", c'est pour moi, pour ne pas me dire sur mon lit de mort : "Merde, GAME OVER! Je n'ai rien fait de ma vie, et je n'ai pas de Continue..."
C'est en çela que la mort me fait peur : c'est une limite, une "deadline" (hahaha!) au delà de laquelle nous ne pourrons plus agir sur et avec le monde qui nous entoure. Trop tard! J'ai peur que ce moment arrive trop vite, avant d'avoir eu le temps de faire ce à quoi j'aspire. A la rigueur, plutôt que d'avoir été inutile pendant une loooongue vie, je préfèrerais mourir violemment et que mes organes puissent servir à quelqu'un. Voilà. Après ma propre mort ne m'obsède pas plus que ça, ça fait partie de la vie comme on dit... Et en effet c'est très facile à dire quand on a 25 ans et qu'on est en bonne santé!
Quant à la mort de mes proches, oui je reconnais que j'en ai peur si je me mets à y penser. Je choisis de ne pas y penser, sinon, vu ma nature anxieuse je passerai ma vie à m'inquiéter, au lieu de m'affairer à la remplir et la rendre utile du mieux possible... Ma mère, mes soeurs, mon homme, ils sont tous immortels, oui, oui... J'ai de la chance de ce côté là, pour l'instant je n'ai perdu que très peu de gens proches, alors je ne sais pas comment je réagirai...
D'un point de vue "religieux", je suis agnostique, je ne sais pas ce qu'il peut y avoir après, mais d'un point de vue scientifique , je me dis qu'il est plus probable qu'il n'y ait "rien", à la rigueur les vers .D'ailleurs parenthèse:
[Ça jamais! Une fois les organes prélevés, direction le four crématoire siouplé... c'est un peu paradoxal d'ailleurs, je veux bien partager mes organes avec les humains mais je ne veux pas que ma chair aille enrichir la biomasse souterraine. Beurk. De toutes façons je n'ai jamais aimé le contact avec tout ce qui ressemble à un ver, hors de question que je commence à frayer avec eux une fois morte!]
Hum bref... Je disais donc j'ai beau venir d'une famille (plus ou moins) catholique, l'imagerie traditionnelle de l'âme du défunt qui connait la félicité dans un pays plein de jolis nuages cotonneux dont le dirigeant un vieillard barbu en toge, a pris ses fonctions depuis l'origine du monde... heu comment dire... Non, quoi! Pour moi c'est un conte pour enfants . Je respecte toutes les religions, hein, bien sûr, mais pour moi si il y avait quelque chose après la mort, le Paradis, le walhallah, ou que sais-je, ne peuvent être au mieux que des métaphores joliment imagées de ce qui nous attend, au pire une "carotte", une motivation pour que les croyants suivent le chemin de vie que désigne chacune de ces doctrines.
Mais j'ai quand même tendance à pencher pour l'hypothèse d'une éternité moite et osbcure en compagnie des vers...
Edit: j'ai mis du temps à poster dans ce sujet, mais je tiens à dire merci Arwen pour l'ouverture d'un sujet très intéressant, qui permet le débat et tout... Ça fait du bien
Toutes ces choses que vous dites et que je viens de lire me rappelle quelque chose qu'une amie m'a dite (je ne sais plus exactement d'où ça vient):
La vie est une maladie héréditaire et mortelle...
Voilà, c'est comme ça, on n'a pas le choix, il faut bien se dire au bout d'un moment que toutes les choses ont une fin (les bonnes comme les mauvaises, les meilleures comme les pires). Mais évidemment cela ne nous empêche pas de se questionner et d'en débattre...
Je rejoins un peu Galain sur ce point, à la différence que je me moque qu'on se souvienne de moi pour quelque chose
Quand je dis que j'aimerais que l'on se souvienne de moi c'est bien évidemment pour avoir faire une chose bien. Ou au moins une chose. En fait je rejoins totalement ton idée : finir sa vie en se disant "j'ai fais quelque chose". Tout simplement.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
N'est ce pas se voiler la face que de vouloir croire en une âme chez l'homme ?
Quand j'ai écrit ce post je me suis demandé qui allait remarquer en premier le paradoxe et donc poser une question du genre. Tu as bien fait Galain.
Voici la réponse :
Si, bien sûr, mais je n'ai pas encore assez de courage aujourd'hui (en aurai-je assez un jour? et cela vaut-il mieux?) pour cesser d'espérer que la mort n'est pas la fin. Je veux croire en la science (qui, comme tu le dis, ne pourra jamais sans doute apporter la lumière sur tout et qui s'avéra peut-être aussi fallacieuse que la religion dans un avenir plus ou moins proche) mais d'un autre côté elle me fait peur (c'est là le véritable paradoxe) parce qu'elle m'oblige à penser que la mort, c'est plus que la fin de la vie, c'est la fin de toute la conscience. La croyance en l'âme me parait moins fantasque que celle en une puissance supérieure, et me permet donc de ne pas trop craindre la mort.
Je veux accomplir tellement de choses, j'ai une liste énorme que je ne pourrai peut-être même pas remplir si je vivais 90 ans (et avec une santé respectable jusqu'au bout ). Comme beaucoup je ne veux pas, juste avant de mourir, me dire que je n'ai rien fait de ma vie, ou pas grand chose, que je n'ai rien apporté à ce monde que je quitte (même un apport minime). La science peut allonger l'espérance de vie ; certains scientifiques (les plus fous peut-être) parlent de l'allonger à 500 ans (avec tous les problèmes que ça apporterait niveau démographie) avec un budget suffisant (je vous laisse imaginer un peu l'argent que cela représenterait). Cela aussi relève du fantasme et n'apporterait pas de solution à la mort, mais ça serait toujours encourageant de se dire qu'on a plusieurs siècles devant soi.
La croyance en l'âme me parait moins fantasque que celle en une puissance supérieure, et me permet donc de ne pas trop craindre la mort.
Je ne suis pas certain qu'elle soit moins fantasque. Surement plus accessible pour notre esprit, mais moins fantasque sans doute pas...
Je veux croire en la science (qui, comme tu le dis, ne pourra jamais sans doute apporter la lumière sur tout et qui s'avéra peut-être aussi fallacieuse que la religion dans un avenir plus ou moins proche) mais d'un autre côté elle me fait peur (c'est là le véritable paradoxe) parce qu'elle m'oblige à penser que la mort, c'est plus que la fin de la vie, c'est la fin de toute la conscience.
Je te rejoins complètement sur ce point.
La science me fait peur aussi dans le sens que je n'aime pas que tout puisse être expliquer de façon mécanique et régit par des lois précise. C'est aussi pour ça que j'aime voir les limites de la science et que j'adore me plonger (à mon niveau bien sûr) dans les théories sur l'univers et l'espace ; un peu de magie dans une science qui nous sape justement toute la "magie" que nous pourrions trouver dans le monde.
Note: sur ce sujet, AUCUNE THEORIE ne peut être jugée plus ou moins plausibles que d'autres.
Pourquoi? parce qu'on est vivants, et qu'on ne connait pas la mort^^
Enfin bref, imaginons que nous sommes dans une piece, devant nous un mur.
On ignore completement ce qu'il y a derriere le mur, car on n'a jamais vu a travers. Certains disent que la piece derriere le mur est vide, d'autres que ça donne vers l'exterieurs, etc...
Sinon, pour expliquer pourquoi j'ai plutot tendance a croire en quelque chose, je me base sur l'automobiliste.
Ma conscience, c'est le conducteur, la voiture, mon corps. Je roule toute ma vie. Puis, un accident, voiture irréparable. Je continue a pied sur le trottoir (au-dela), ou je m'achete une autre voiture (réincarnation)?
Oui. L'agnostique, c'est celui qui ne s'engage dans aucune theorie.
Moi, je suis plutot deiste. Je crois en plusieurs theories, mais ces theories ensembles ne correspondent pas a une religion ou philosophie particuliere.
Peut être que nous sommes tous morts et que mourir c'est vivre?
Le concept de mort ne repose sur rien.
Il y a la vieillesse ou encore la souffrance.
Mais la mort ce n'est pas un concept, c'est un mot qui ne veut rien dire. La mort existe par opposition à la vie. Si notre corps existe et un jour il devient un morceau de viande en décomposition. Alors on a opposé l'état de mort à celui de vie. Forcément la mort prend une connotation négative qui s'attache à l'inexistant, la souffrance, vieillir...
En réalité la mort pourrait être positive.
Mourir pourrait être vivre et la mort serait nos vies?
Je pense que la mort est aussi ressentie par les animaux.
C'est une notion qui nous est inée et nous pousse à la survie à tout prix. La peur de la mort, de ne plus exister. C'est cela qui nous pousse à combattre pour la survie, même à perdre la notion d'éthique, à tout faire pour survivre.
Bref pour moi la mort c'est la dernière peur de l'homme. Dominer la mort c'est éliminer ses peurs donc pouvoir vivre à fond pas pour soit mais bien pour des idées.
En tous cas, plus longtemps on sera en vie, et moins longtemps on sera mort
Mais la mort et la naissance, c'est lié. Avant la naissance, c'est comme après la mort, mais dans l'autre sens. Avant, on se développe, on grandit, on se forme, après, on dégénère, on se décompose, on perd des couches, petit à petit. Peau, muscles, os. Pourquoi y aurait-il quelque chose après la mort s'il n'y a rien avant la vie ?
C'est cette mort qui donne un sens a notre vie. Nous nous déplaçons pour manger, boire, arranger notre corps, dormir, bref, chaque geste a une utilité pour la survie.