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La mort
(Sujet créé par Vouzenreviez l 04/08/08 à 18:59)
non favori


Venez... Entrez... N'ayez pas peur... Voyez la lumière au bout du tunnel... Cet homme qui porte une faux va vous accompagner...



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Vouzenreviez
01/08/2008 16:12
Je vous parle d'un temps...

J'ai créé ce topic , parceque non seulement je désespère de voir des posts à flood pulluler sur le forum, mais aussi parce que j'ai envie de débats et surtout parce que en ce moment j'ai envie d'en discuter (bon j'avoue je viens de me faire l'intégrale de Six Feet Under en une semaine).

J'ai jamais eu de soucis pour parler de la mort, pour la vivre par contre c'est autre chose, malgré le fait d'avoir vécu des décès parmi des personnes plus ou moins proches, je fait un déni assez important Ils sont juste en voyage...

La question n'est pas là , oui ce n'est pas vraiment du deuil dont j'ai envie de discuter , même si on peut le faire hein ^^ mais de la mort.
Comment l'appréhendez-vous?

Ce qui m'intrigue c'est la réactions des gens quand j'en parle, ils fuient ! Vous ne ferez pas pareil n'est ce pas ? Je ne trouve pas ça morbide mais normal. Je trouve ça bizarre de ne pas en parler même. Cet hiver un ami est décédé. Il était jeune, ce n'était donc pas prévu, bien que très malade, il n'avais pas parlé de son enterrement, résultat sa copine totalement anéantie n'a pas eu le cœur à tout organiser et a laissé ça aux mains de la mère du jeune homme. Résultat : un enterrement qui ne correspondait pas du tout à mon ami. Je trouve ça vraiment dommage.
Certaines personnes me disent : "on s'en fou, on est mort" Mouais j'suis pas convaincue, un enterrement catholique pour un athée c'est vachement bizarre quand même !
Il y a aussi l'argument comme quoi l'enterrement c'est surtout pour les proches, pour leur permettre de dire Adieu, de se recueillir , de pleurer et que sais-je encore ! Bah là encore je suis pas convaincue. J'ai été à un enterrement cet hiver et bah ça m'a pas permis de dire Adieu, bah non! Il était déjà mort ! Ce que j'aurais aimé c'est que ce putain de nouvel an ne soit pas la dernière fois que je le voyais!

On prends plus ou moins soin de notre corps durant toute notre vie, alors pourquoi pas une fois morts ?!

Mais revenons au fait que la plupart des gens avec qui j'en ai discuté refusent d'en parler. Pourquoi ? Je veux dire, c'est assez égoïste au final de laisser l'être aimé (ou les parents) s'occuper de tout ça alors qu'il a déjà bien du chagrin. Ce serait plus simple si tout le monde disait avant de mourir ce qu'il veut. Vous ne trouvez pas ?

Galain
01/08/2008 16:33


Comment l'appréhendez-vous?


J'ai eu pendant des années une peur terrible de la mort.
Quand j'étais plus jeune (tout est relatif hein...), je ne pouvais m'endormir sans penser au fait que peut-être que le lendemain je ne me réveillerais pas. Encore aujourd'hui, quand je commence à penser à la mort avant d'aller au lit, j'ai beaucoup de mal à dormir.
Cependant, peu à peu, avec le temps, je commence, je crois, à appréhender la Mort avec moins d'anxiété. Elle m'effraie encore, bien sûr. Peur de l'inconnu, du Néant, de la fin, mais je ne suis plus paniqué à l'idée que je peux mourir d'un instant à l'autre. En fait, je crois que le fait de réfléchir philosophiquement sur des concepts comme le Néant, ou même comme la Mort à proprement parlé m'a permis d'en avoir moins peur. Ainsi, je ne vois plus la mort comme une Mort. Je crois qu'en vérité, nous ne sommes pas mort quand notre coeur cesse de battre et que notre souffle s'interrompt, mais plutôt quand l'oubli fait son oeuvre chez les autre. La véritable mort, je crois, c'est l'inexistence dans la pensée même des Autres...



Mais revenons au fait que la plupart des gens avec qui j'en ai discuté refusent d'en parler. Pourquoi ? Je veux dire, c'est assez égoïste au final de laisser l'être aimé (ou les parents) s'occuper de tout ça alors qu'il a déjà bien du chagrin. Ce serait plus simple si tout le monde disait avant de mourir ce qu'il veut. Vous en trouvez pas ?


Je ne suis pas certain que nous pouvons parler d'égoïsme. Simplement de peur.
La Mort a quelque chose de terrifiant dans ce sens qu'elle est à la fois inéluctable et mystérieuse. Je crois que ce n'est pas tant le fait de mourir qui nous inquiète mais plutôt le fait de ne pas savoir s'il y a un après...
Alors, oui, ce serait certainement plus simple si tout le monde disait avant de mourir ce qu'il veut mais bon...parler de la mort reste, dans l'inconscient de beaucoup de personne, une sorte d'appel. C'est presque de la superstition ; ne parlons pas de la Mort, Elle pourrait venir...
Dagon
01/08/2008 18:46
Troll immortel !
T'écoute du black? <br>


Tiens, voilà un sujet bien intéressant Myriam!

Alors comment j'appréhende là mort. Comme ça au calme, ça ne fait pas peur. Pour moi la mort fait partie du cycle et je ne suis pas immortel. Un jour mon coeur s'arrêtera et ça sera fini. J'ai pas vraiment de crises d'angoisse par rapport à ça et je n'ai pas peur de mourir tôt. Bon bien sur si on m'annonce que je vais mourir jeune, je regretterai de pas avoir vu tout ce que je voulais, mais ça ne me traumatisera pas plus que ça.

Bon bien sur ici, il s'agit d'hypothèses. Il est fort possible que si on me diagnostique quelques choses de grave, la peur s'empare de moi

Par contre ce qui me fait peur c'est la réactions de mes proches. J'avoue que l'idée de les abandonner m'embête et je n'ai pas envies de leur infliger souffrances et tristesses. Je crois que je préfèrerai disparaitre plutôt que leur infliger une maladie et un deuil. J'ai pas envie de faire souffrir les gens que j'aime à cause de mes problèmes.


Maintenant venons en à la mort de mes proches. Là la question est différente. Une disparition violente, rapide et prématuré d'un de mes proches me toucherai énormément et le travail de deuil serait très dur à mon avis. J'aurais des regrets et un fort sentiments d'impuissance et d'injustice. Pour quelqu'un d'âgé ou qui aurait souffert d'une maladie, je prendrai le temps de lui dire au revoir et je vivrai son départ comme un départ. Bien sur je serais triste mais préparé. De plus je serais soulagé pour cette personne. J'ai déjà été confronté au décès de ma grand-mère qui était malade et qui à vécut longtemps, ce décès m'a choqué pour plusieurs raisons, mais je n'ai pas été anéanti car je l'attendais. Ma grand-mère me manque et j'aimerai la revoir c'est certain, mais c'était la fin.

un enterrement catholique pour un athée c'est vachement bizarre quand même !


Je pense que sa famille en avait besoin dans un sens, pour accepter et commencer son deuil. Ma famille est pas vraiment cérémonie. Ma mère nous a souvent dit balancer mes cendres ou vous voudrez je m'en fiche, ne vous enfermez pas dans un truc morbide. C'est clair que je balancerai pas ces cendres n'importe où mais j'organiserai quelque choses pour la dispersion pour pouvoir passer le cap.
Liliana
01/08/2008 22:30
Chercheuse de temps

Post inutil:
Un topic intéressant qui se crée quand je pars en vacances Bon je posterai à la rentrée
DragonSlayer
02/08/2008 02:39
Administrateur

La mort ...

Mon point de vue sur ce sujet est clairement défini: la mort, c'est la fin. Quand je mourrai, je disparaîtrai. Pas d'après-vie, pas de résurrection, juste une chandelle qui s'éteint. Je n'ai aucun espoir, aucune croyance à laquelle me rattacher, et je n'en veux pas.

Contrairement à Dagon cependant, je n'ai pas cette acceptation de la mort: cette fin, elle s'approche à chaque seconde qui passe, et rien ne pourra l'éviter, mais je ferai tout pour l'éloigner le plus possible. Parce qu'il n'y a rien après, parce que tout est là, en ce moment, tant que je vis, je ne veux pas mourir, et rien ne vaut la peine de perdre la vie, volontairement ou pas.

Cela plusieurs implications sur ma relation avec la mort et mon comportement, ma personnalité.

- Le suicide ? impensable à mon sens.
- Le meurtre, la peine de mort ? Inutile et insatisfaisant. S'il on veut faire payer quelqu'un, c'est par la souffrance (psychologique comme physique) que l'ont peut l'exercer, pas par son exécution, qui ne fera que lui éviter un vrai châtiment.
- Mourir pour une cause ? Je ne vois que très peu de choses qui me feraient renoncer à ma propre vie. Sauver celle de gens aimés, sauver un enfant. Mourir pour une idée, j'ai du mal à le concevoir.

L'autre grande implication de ce refus de la mort, c'est que je tiens beaucoup trop à la vie, ce qui me rend trop précautionneux, trop calculateur de risques. j'avais jusque récemment une sale tendance à voir la mort arriver de partout, à calculer comment je pourrais mourir, sous quelle probabilité, et à "visionner" des scénarios. Tout cela en étant parfaitement conscient de l'inutilité de tels fantasmes totalement improbables, et en sachant pertinemment que je peux mourir n'importe quand, écrasé par un avion si les probabilités sont contre moi. A quoi bon s'imaginer tout cela ? Une fascination morbide sans doute

En conclusion, j'ai fini par arriver à un mode de pensée plus "Carpe Diem". La vie est trop courte pour être gâchée en faisant des erreurs, mais si on reste à hésiter, sans jamais rien accomplir, on la gâche tout autant.

Quand à la mort d'un proche... c'est un sujet dont je n'aime pas parler. C'est quelque chose de douloureux et qui ne guérit pas; En parler, y repenser, ça ne fait que remuer le couteau dans la plaie. Tout ce qu'on peut faire, c'est attendre, arriver au point ou la douleur a suffisamment diminué pour qu'on puisse penser à autre chose, et ... passer à autre chose. Je préfère me souvenir des proches disparus tels qu'ils étaient de leur vivant que de repenser à leur mort.
Azkhan2
02/08/2008 11:14


Comment l'appréhendez-vous?


La mort fait partie de la vie, de la nature même.

Nous vivons, et nous mourrons. Heureusement d'ailleurs que la mort est là pour réguler le nombre d'être vivants sur terre. C'est la mort qui donne un sens a la reproduction, et permet le renouvellement de chaque espece vivante.

D'un point de vue humain, ou personnel, il faut s'attendre a être confronté a la mort un jour ou l'autre.

Au début, j'étais comme la masse de la population: je voulais éviter ce sujet.

Tout a changé avec la mort de mon frère. Ca m'a confronté direct a la mort. Et peut-être est-ce un mécanisme instinctif pour tenir le coup, je sais pas, mais j'ai tout de suite accepté la mort. Accepté que nous sommes tous susceptibles de disparaitre un jour.

Pour ma part, je n'ai pas peur de ce qu'il y a après la mort. Je crois en la vie après la mort. Mais si jamais j'avais tord et qu'il n'y avait rien apres, bah, tant pis, je penserais pas vu que je serais disparu, alors, je m'en rendrais pas compte. (mais j'ai quand meme du mal a concevoir la disparition de ma conscience... peut-être parce qu'étant conscient, je n'ai aucune experience de cela)

On prends plus ou moins soin de notre corps durant toute notre vie, alors pourquoi pas une fois morts ?!


Dépend des conceptions de chacun. Moi, je refuse d'être inhumé, pour la simple et bonne raison que je suis claustrophobe. Je prefere être incinéré, et mes cendres dispersés.
Vouzenreviez
02/08/2008 12:43
Je vous parle d'un temps...

Je réalise que je n'ai pas répondu à certaines questions que je pose

Pour moi la mort fait partie de la vie, j'ai l'impression d'avoir toujours vécu avec. Elle est là, latente, n'attend qu'une chose, qu'on la rejoigne tous. Faut pas se leurrer on va tous mourir un jour, certains plus tôt que d'autres. C'est pas pour ça que j'en n'ai pas peur, honnêtement je ne devrais plus être là si elle ne me terrifiait pas autant. Je suis Agnostique, j'ai longtemps erré d'une religion à une autre , attirée probablement par les promesses d'un monde meilleur. J'ai réçamment fait une découverte qui m'a écœurée de toutes les religions. La mort, personne ne peut l'expliquer, certains disent en être revenu, parlent d'un tunnel avec une magnifique lueur au bout, une sensation de bien-être... Mouais je sais pas. Et si c'etait comme cette sensation, alors qu'on entre dans le sommeil léger, on se réveille et on a l'impression de tomber, ça tout le monde l'a vécu au moins une fois, on ne tombe pas vraiment mais on a cette sensation, le tunnel c'est peut-être la même chose. Alors ce qui me terrifie le plus c'est l'idée que peut-être il n'y aurait rien après la mort. J'ai du mal à le concevoir. J'ose encore espérer et croire qu'il y a quelque chose après la mort.

Pour ce qui est des funérailles, j'ai longtemps voulu un enterrement coloré où tous mes proches s'habilleraient avec leurs habits les plus colorés mais en regardant Six Feet Under j'ai réalisé qu'un enterrement ça coute super cher. C'est pas une question de radinerie mais je suis réaliste, je trouve ça bête de dépenser autant de sous alors que je serais morte, cet argent je préfèrerais que mon mari, mes enfants ou ma sœur en profite. et puis c'est bizarre , j'ai pas forcément envie d'être embaumée afin que des gens voient mon corps sans vie. L'incinération me semble mieux. Pas de tombe non plus, juste que mes cendres soient jetées du plus bel endroit que je connaisse, une falaise à Cobas en Galice. du coup mes proches ne pourront pas se recueillir sur ma tombe, ça leur permettra peut-être de tourner la page plus rapidement... je serais en voyage.

Quoi qu'il en soit, c'est tellement facile pour moi d'en parler que vraiment j'ai du mal à comprendre la réaction des gens qui fuient. Ca fait des années que je parle de la mort à mon époux et lui ne veut pas en parler, c'est pourtant plus simple... Je veux dire , si je meurs avant lui , aura-t-il le courage de préparer mes funérailles ? Je lui ai demandé ce qu'il voudrait lui, il ne veut pas y penser, égoïste , il voudrait me laisser me dépatouiller toute seule avec la peine immense que je risque d'endurer ? Admettons que ce ne soit pas égoïste mais juste de la peur, je trouve ça bizarre de la part d'un Athée terre à terre qui est capable de dire qu'après la mort il n'y a rien. Est-ce la raison ? La croyance permettrait-elle de mieux affronter et se préparer à la mort et par conséquent d'en discuter?

La mort, je l'attend, parfois avec angoisse, parfois avec hâte. Quoi qu'il en soit, pour moi la mort idéale arriverait en même temps pour mon mari et moi, je n'ose pas envisager la vie sans lui mais je nous imagine bien tous les deux main dans la main faire le voyage vers la lumière.

Ce qui est étonnant c'est mon déni, complètement arbitraire, je suis capable d'envisager ma mort, mais pas celle de ma mère. Chose étrange n'est-ce pas ? Ma mère est immortelle, elle ne mourra jamais, si elle mourrait , elle ne serait plus là, et ça c'est fichtrement pas envisageable du tout!
Benarwen
02/08/2008 13:34


Je parle aussi très facilement de la mort ou plutôt des évènements qui entours ma propre mort comme la musique que j'ai choisis pour l'enterrement: Over the Rainbow / What a Wonderful World d'Israel Kamakawiwoʻole.
J'ai aussi evoqué le fait que j'aimerais être enterrée dans un cimetière avec de la pelouse pour que les gens qui m'aime puisse picniquer sur ma tombe. Je pense que c'est important d'avoir un endroit où l'on puisse venir "voir" les morts, ça concrétise le décès.
J'aime bien aussi l'idée d'un enterrement type la Nouvelle Orléans avec de la musique dans le cimetière, quitter un lieu et un moment plein de tristesse avec de la musique joyeuse ,on cloture quelque chose pour commencer une nouvelle vie sans la personne.
J'ai interdit de mettre des plaques du genre à ma soeur chérie, à ma fille. J'ai menacé toute ma famille de hanter celui qui ferais ça.
Je leur ai aussi bien précisé de faire des devis auprès de plusieurs pompe funèbre parce qu'il y a une exploitation de la mort et de la tristesse des familles qui est révulsante.
Je pense que le fait de penser froidement à tout les à côté permet de ne pas penser à la réalité.


Ce qui est étonnant c'est mon déni, complètement arbitraire, je suis capable d'envisager ma mort, mais pas celle de ma mère. Chose étrange n'est-ce pas ? Ma mère est immortelle, elle ne mourra jamais, si elle mourrait , elle ne serait plus là, et ça c'est fichtrement pas envisageable du tout!


Je suis tout à fait d'accord avec toi ma famille soeur, père, mère et mon compagnon sont immortels. Je ne peux pas envisager leur disparition. A part pour leur demander si ils veulent donner leur organes (pour ma part je veux bien tout donner), j'ai vraiment du mal à en parler. Rien que d'y penser, j'ai les larmes aux yeux.
Je n'ai jamais perdu quelqun de proche qui avait moins de 80 ans. Je ne sais pas du tout comment je réagirais.
Azkhan2
02/08/2008 14:02


Moi, quand je mourrais, en guise de "musique funèbre", je veux qu'on récite ce haka

Lisez la traduction, et vous comprendrez pourquoi. C'est exactement la façon dont je vois la mort, ou plutot la nouvelle vie.
Ellidan
02/08/2008 16:58
There's no escape in pain, you belong to me !

Pour ma part, j'en ai pas peur du tout. Premièrement, si je meurs dans un accident , ce sera bref et j'aurais pas le temps de réaliser ce qui se passe.
Après, si on me diagnostique un cancer ou un truc du genre "il vous reste deux ans, et dans trois mois vous allez commencer à souffrir le martyre, vous pourrez plus quitter votre lit et il ne vous resteras plus qu'à attendre", je trouverais bien un moyen d'en finir vite fait.

Deuxièmement, en effet, la mort est un truc inévitable. Je trouve ça con de vivre toute sa vie en en ayant peur. Ça gâche, et franchement j'ai pas besoin de ça.


Pour après, enfin je veux dire pour mon corps, je suis assez partagé. Autant, par conviction, je veux pas d'un truc avec un prêtre, ce serait hypocrite. J'ai jamais cru en Dieu. Je préfèrerais être incinéré, j'ai toujours aimé le feu. Mais d'un autre côté, et bah... Qu'est-ce que j'm'en fous ! Ça sert à quoi ? Je suis mort, qu'on me laisse aux vautour ou aux vers, où est la différence ? Pour moi c'est pareil, faites au plus économique. C'est con de dépenser des fortunes dans un cercueil, une pierre tombale et une place dans le cimetière... Autant balancer mon corps dans le fleuve, comme ça...

Sinon, la mort, c'est aussi la Mort, l'allégorie. J'adore ce personnage, avec sa cape noire et sa faux La classe.

Mourir pour une cause ? Je ne vois que très peu de choses qui me feraient renoncer à ma propre vie. Sauver celle de gens aimés, sauver un enfant.


Mourir pour sauver un enfant... Franchement, si c'est pas le tiens... J'trouve cette idée très... je sais pas, naze. Gnia gnia gnia, un enfant a toute la vie devant lui, blah blah. En même temps, s'il a toute la vie DEVANT lui, c'est qu'il a pas connu grand chose pour l'instant, et si ça se trouve, ce à quoi on pense, et bah il en profiteras pas même de son vivant. Moi, je pense que je préférerais sauver une personne de 20-25 ans. Après tout, les "vieux" passent leur temps à répéter que c'est leurs plus belles années. Ce serait dommage de pas aller jusqu'au bout. Mais surtout, se sacrifier pour sauver un bébé. je vois aucune utilité ! Au pire, les parents peuvent en faire un autre, ça prendra pas autant de temps que ça... Alors que 20 ans, si il faut tout recommencer... On a pas finit
J'crois que j'ai fait le tour.
DarkShadok
02/08/2008 18:48
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Quel cynisme Belgarion ! Je n'approuve pas, mais j'admire la posture , bien quelle soit finalement vaine, parce que là tu considères des cas "idéaux". En réalité, on n'a jamais le choix entre sauver sa peau ou un enfant. A la limite on met sa vie en jeu pour sauver quelqu'un. Et puis bon, le tri par l'âge ça ne veut strictement rien dire (moi je ne sauve que les blondes à forte poitrine ).

Quant à la mort, je n'y ai jamais vraiment songé. Je ne crois pas vraiment à ma propre individualité alors je pense que ça ne me gênerait pas tant que ça de mourir. Mais mon éducation fait que je trouve toute vie précieuse et digne de respect, donc comme DragonSlayer je n'envisage pas le suicide et je trouve tout meurtre (individuel ou d'Etat) absurde. Pour ce qui est de mourir pour quelque chose/quelqu'un, je pense que chaque situation est unique, on ne sait pas comment on réagirait dans un cas donné.

Finalement la mort en général "fait partie de la vie" comme on dit, elle n'est pas une fin, elle ferme certaines portes (pour celui qui meurt par exemple, ça va être plus difficile pour lui ) mais en ouvre d'autres. Ce qui m'effraie immensément plus, ce serait l'oblitération de toute vie sur Terre (guerre atomique, météorite ou autres). Les probabilités sont sûrement infinitésimales, mais bon parfois je ne peux pas m'empêcher d'y penser.
Nilia
02/08/2008 21:15


Perso j'y avait jamais vraiment pensé mais la mort (de soi-meme ou de quelqu'un d'autre) est toujours un sujet qui vient et re-vient à l'esprit.

En fait en y repensant la première fois que je me suis posé des questions sur la mort c'était en CM2, le père d'une amie à moi s'est fait renverser par une voiture et est décédé de complications une semaine après...
C'est la première fois que j'ai été "confrontée" (si je puis dire) à la mort ou plutôt j'ai découvert ce qu'était le deuil qi m'était complètement inconnu. Non pas que j'étais en deuil moi-meme mais le fait de voir comment mon amie le vivait... Le plus triste dans l'histoire c'était comment son frère y aréagi, lui qui n'avait peur de rien redoutait subitement le noir et la solitude, il était incapable de dormir seul et surtout il est devenu un "mauvais garçoon".
C'est se genre de réaction face à la mort que je crains.

N'ayant jamais été confrontée à la mort il m'est impossible de savoir quelle serait ma réaction.

Autre exemple récent, une copine à moi avait un kyste dans le crane qui lui comprimait la base du cerveau, créant des problèmes auditifs et de concentration mais ne mettant pas sa vie en danger. Elle nous à raconté son RDV chez l'anesthésiste, celui-ci avec beaucoup de tact (c'est à dire pas du tout) lui à dit: "vous devriez penser aux dons d'organes".
Imaginez sa réaction à meme pas 18 ans on lui dit comme ça "oui vous allez peut-etre mourir, c'est possible"
Et bien la réaction c'est qu'elle n'a pas mangé (ou presque) pendant deux jours et n'a pas dormi pendant une semaine...
Quand je pensais à elle j'avais des troubles du sommeils (et pas que moi) sans doute une partie de sa peur s'était transférée sur ses amies ()
Bref maintenant l'opération est derrière elle et tout c'est bien passé donc plus de soucis...

Galain
02/08/2008 21:32


mais aussi parce que j'ai envie de débats et surtout parce que en ce moment j'ai envie d'en discuter


Mourir pour sauver un enfant... Franchement, si c'est pas le tiens... J'trouve cette idée très... je sais pas, naze. Gnia gnia gnia, un enfant a toute la vie devant lui, blah blah. En même temps, s'il a toute la vie DEVANT lui, c'est qu'il a pas connu grand chose pour l'instant, et si ça se trouve, ce à quoi on pense, et bah il en profiteras pas même de son vivant. Moi, je pense que je préférerais sauver une personne de 20-25 ans. Après tout, les "vieux" passent leur temps à répéter que c'est leurs plus belles années. Ce serait dommage de pas aller jusqu'au bout. Mais surtout, se sacrifier pour sauver un bébé. je vois aucune utilité ! Au pire, les parents peuvent en faire un autre, ça prendra pas autant de temps que ça... Alors que 20 ans, si il faut tout recommencer... On a pas finit smile.gif J'crois que j'ai fait le tour.



Bon ben si on est là pour ça alors
Tout d'abords la première phrase.
Je la trouve très con. Non par parce que je suis pour le sacrifice, ou que j'estime que mourir pour sauver un enfant c'est bien...je ne sais pas si c'est bien, et je ne crois pas que c'est l'important. Ce que je trouve très con c'est le jugement que tu porte sur l'acte en lui même.
Ainsi, sauver un enfant serait naze...très bien. Mais cela n'apporte strictement rien de dire ça, et d'autre part, c'est parler de quelque chose que l'on ne peux appréhender. Je veux dire, ce sacrifice que nous pourrions faire, ou ne pas faire, ce n'est pas quelque chose de mesuré...je veux dire on ne fait pas un tableau du Pour et du Contre...on ne dis pas ; "bon ben là le Pour est bien fournis : alors je me sacrifie".
Donc dire que c'est naze, c'est déjà donner un jugement général sur quelque chose de par définition particulier, c'est donc con. C'est en plus juger le ressenti, et l'acte, sans prendre en compte tout l'environnement autour et tout ce qu'il y a d'humain chez l'humain...

Mais surtout, se sacrifier pour sauver un bébé. je vois aucune utilité ! Au pire, les parents peuvent en faire un autre, ça prendra pas autant de temps que ça...


Un bébé n'est pas un mouchoir que l'on remplace quand il s'envole.
"Tient au fait chérie, j'ai oublié de te dire ; on a perdu notre enfant..."
"Ah ben c'est pas grave, ce soir je suis dispo pour en refaire un...ça te dis ?"
"Bien sûr...toujours tu le sais bien"
...
Faut arrêter de délirer un instant. Le "cynisme" n'est pas une fin en soi, et sortir ce genre de phrase sans réfléchir vraiment à leur sens, ou pire, en ayant réfléchi et sans avoir compris que dans ce genre de problème, ce n'est pas la raison qui prend le dessus mais le sentiment...
Nous pouvons bien parler de la Mort. Mais je doute que nous puissions dire véritablement notre réaction face à Elle...

Ellidan
02/08/2008 21:33
There's no escape in pain, you belong to me !

tu considères des cas "idéaux".


Je ne fais que reprendre le thème abordé par DS.

Le plus triste dans l'histoire c'était comment son frère y aréagi, lui qui n'avait peur de rien redoutait subitement le noir et la solitude, il était incapable de dormir seul et surtout il est devenu un "mauvais garçoon".



Pour ma part, j'ai un ami dont la mère a été victime d'un cancer de je sais pu quoi, et qui est morte en 3 mois je crois... A 42 ans. Quand je compare avant et maintenant, j'ai pas vraiment remarqué de changement dans son comportement. Je me serais attendu à une "maturisation" subite, parce que c'est vrai qu'il était un peu spécial, mais non, même pas... Alors bon, les réactions, c'est un peu comme les goûts et les couleurs... Très diversifié.

Je me rappelle qu'à la mort de mon arrière grand-mère (J'espère que ma mère ne lira jamais ça...), quand on me l'a appris, je m'étais "ah merde..." mais aussi "enfin, libéré des visites forcées à l'hosto pour la regarder ne pas me reconnaître et bafouiller des trucs incompréhensible pendant 2h ! J'espère que mes parents finiront pas comme ça !"
Kror
02/08/2008 22:21
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Sujet intéressant, qui doit je pense hanté chacun d'entre nous à un moment ou à un autre de l'existence. Ce qui est dommage en revanche, c'est de rester hanté par la mort jusqu'à ce qu'elle vienne vraiment ; comme d'autres l'ont dit ici avant moi, il ne faut pas penser sans cesse à la mort, sinon on ne vit plus vraiment.

La croyance permettrait-elle de mieux affronter et se préparer à la mort et par conséquent d'en discuter?


Sans aucun doute, les êtres humains sont devenus (il y a fort longtemps déjà ) croyants pour mieux affronter l'inconnu, pour expliquer ce qui n'était pas alors possible de l'être. Malgré que je sois un athée pur et dur (j'entends par là que je n'hésite pas à clamer haut et fort mes opinions, c'est-à-dire que la religion est pour moi une faiblesse majeure de l'humanité, même si je respecte tout à fait les croyants -chacun sa façon d'appréhender la vie justement) il m'arrive parfois de laisser vagabonder dans mon esprit l'idée que la religion, ou la simple croyance à une vie après la mort sans pourtant se rattacher à un culte, permet au moins -pour te citer Arwen- "de mieux affronter et [de] se préparer à la mort". De là à dire qu'elle permet d'en discuter clairement, je ne sais pas, il faudrait que je le sois pour te le confirmer.
En effet, je n'en parle que très rarement, avec des potes plus souvent qu'avec des membres de ma famille -peut-être parce que j'ai moins d'attaches au final avec les premiers que les seconds-. Je leur ai clairement dit que je voulais être incinéré (même si j'ai encore le temps d'y réfléchir un peu, je l'espère en tout cas). Il en est de même pour ma mère, j'ignore la décision de mon père.

Ce qui m'effraie immensément plus, ce serait l'oblitération de toute vie sur Terre (guerre atomique, météorite ou autres). Les probabilités sont sûrement infinitésimales, mais bon parfois je ne peux pas m'empêcher d'y penser.


J'y pense aussi, et cela m'effraie également, même si dans un élan d'égoïsme, d'égocentrisme ou de je ne sais quoi, il m'arrive de me dire qu'ainsi chacun disparaitrait en même temps -pas de peine, de deuil, etc. pour qui que ce soit.
Car comment réagirai-je devant la mort d'un de mes proches, moi qui ai appris (ou plutôt devrais-je écrire "qui ai voulu apprendre") à entendre annoncer la mort de centaines d'individus sans sourciller? Je l'ignore, car je n'ai jamais été confronté à la mort de qui que ce soit qui comptait pour moi -mis à part mon chien, mais malgré l'importance qu'il avait à mes yeux je ne sais pas si je peux comparer la mort d'un animal (aussi familier soit-il) et d'un être humain-.

Enfin voilà, si je crains la mort, si elle me fait peur? Oui, et si il y a un moyen de la combattre jusqu'à l'inévitable bout, je le ferai. Mon esprit est trop rationnel pour imaginer une vie après la mort, alors que tous les organes ont cessé de fonctionner. Quant à "l'âme", cela relève plus du rêve que de la croyance véritable à mes yeux.

Je finirai juste en rebondissant sur des propos de DS : je serai prêt je pense, malgré toutes mes craintes, à me sacrifier (/à mettre ma vie en jeu) pour un enfant (même un bébé ), peut-être même pour une personne que je ne connais pas plus que ça, ou pour une idée/une cause qui me serait chère. Après j'ai bien écrit "je serai prêt je pense"... Là aussi j'ai des craintes, car la lâcheté gagne aisément les "héros de pensée".
Ellidan
03/08/2008 01:37
There's no escape in pain, you belong to me !

la lâcheté gagne aisément les "héros de pensée".

Ça y a de grandes chances ! Mais surement qu'en d'autres cas, c'est l'inverse qui se produit. Je veux dire, peut-être que même si tu t'es toujours dit que jamais tu te mettrais en danger pour un autre, le jour où ça arrive, bah tu le fais quand même. En même temps je pense pas qu'ici il y ait grand monde pour le confirmer...
Azkhan2
03/08/2008 09:12


moi, j'hésiterais pas a le faire, juste par orgueil, pour que les gens disent du bien de ma dépouille^^

et puis aussi pour améliorer mon karma déja salement amoché. Ca allegera la punition qui m'attendra de l'autre côté.
Caramon Bornhald
04/08/2008 18:59
vivre la décroissance

Mourir ne me fait pas peur.
Mais souffrir me fait peur. J'ai peut d'être malade à l'hopital, d'être aveugle, paralysé...

Pour moi la mort c'est la fin: on est comme inconscient plus rien, le trou noir.
Je ne crois pas en la vie après la mort. Je ne suis pas religieux. Et même si le paradis et l'enfer existeraient. J'irais certainement au paradis n'ayant pas (trop... bon il y a bien les pierreux que je fais souffrir mais ça compte pas) fait souffrir les gens autour de moi

En fait je pense que je plus dur parfois c'est de vivre:
perdre un emploi, le stress d'un examen, le truc qui vous tombe dessus, la panique totale, l'ennuie...
C'est sur avec l'âge on arrive à prendre du recul par rapport à beaucoup de choses mais tout de même.

Alors que finalement si l'on compare cette lutte de la vie à un instant de folie: jouer avec sa vie en un instant, ne pas avoir peur de mourir, d'un coup, cela reste assez facile.
Kin shaa
04/08/2008 21:51

Panda Tuatha'anne et canalisateur
Novice

C'est marrant, mais pour moi le mot fin n'a jamais été associé à la mort. Il devrait être parfais pourtant. Je suis une athée bien basique et je ne pense qu'une fois mort, c'est mort. Point. Pas de grandes reflexions à part la vision d'un corps et d'un cerveau en putréfaction qui font le délice ou le dégout des vers. La mort doit donc être une fin, vue comme ça. Mais non, il y a juste un grand vide.

La mort en tant que telle ne me fait pas peur, mais le fait de mourir, si. En réfléchissant bien, je ne vois pas quelle agonie serait trop courte pour ne pas paniquer un max, ne serait-ce que pour moins d'une minute. Là, on s'en que ça vient, ça monte, et bouh! C'est frustrant quoi. Il reste encore tant de chose à voir, à faire. Même si certains jours sont maussades je veux voir la suite, au cas où.

Ensuite, mourir pour une cause. Bouh, des fois je me sens tellement vide que j'aimerais bien avoir une cause qui me fasse frissonner comme ça. Mais à l'heure actuelle, non. C'est pas dans ma nature de mettre tous les oeufs dans le même panier, de s'investir à fonds.

Bon, enfin, même si je suis une athée bien basique, j'aimerais bien qu'il y ait un truc fun en mourrant, comme devenir pur esprit-baladant (oui, mon corps me saoule ). De la même manière que j'aimerais trouver une porte à la stargate et univers-trotter de partout. Yeahhhhhhhh
Sihaya
04/08/2008 22:43


Agnostique, en ce qui me concerne. Un dieu, des dieux, la vie après la mort, peut-être, peut-être pas, m'en fout, si ça fait plaisir aux gens de croire, tant mieux pour eux ; pour moi, nada, on ne peut pas savoir.
Donc, rien après la mort, même si cette position est dure à envisager.

Plusieurs choses me dérangent dans la mort.
Ne plus être. Ne pas savoir ce qui va se passer, comment notre planète, notre espèce va se développer. Simplement, me dire que ma vie va s'arrêter après 80 courtes années, je trouve ça aussi affreux que de manger un bon dessert en une bouchée. On a pas le temps de savourer, d'approfondir les textures et la richesse du produit. C'est du gâchis. Avoir la possibilité d'appréhender des étendues de temps aussi importantes tout en en vivant qu'une infime partie

La disparition du soi. De ma conscience, de mes acquis, de mon vécu. Même avec des enfants, on ne peut transmettre tout ce qu'on a vécu. Quasiment le plus terrible, pour moi. Quelque part, ce regret rejoint le sentiment d'être complètement seul, sans jamais vraiment pouvoir partager avec les autres. Peut-être pour cela que j'appréciais beaucoup les Révérendes Mères La continuité de l'expérience accumulée ne se fait pas. Alors, reproduisons-nous, transmettons au moins un peu de nos gènes, en croisant les doigts pour que les morveux en question engrange un peu de nous, sur le plan de l'acquis.
Disparaître. Tout ce qu'on a fait, appris, vu, ressenti, toutes nos réalisations, espoirs, noyés, disparus à jamais. Se raccrocher au fait que nous subsistons dans la mémoire de nos proches - une génération ou deux, tout au plus - n'est qu'un leurre : quelle idée de moi auront mes petits-enfants ? Celle d'une vielle femme gâteuse bavant dans un coin ? Une gentille grand-mère gâteau ? De toute façon je serai bien plus qu'ils ne l'imagineront jamais.

La déchéance. Plus terre à terre, moins lourd à envisager, maintenant. Mais qui me touche toujours autant. Déchéance physique, le corps qui vieillit, certes, mais surtout qui n'arrive plus à accomplir ses fonctions les plus sommaires. Gastrotomies, sondes, couches, dépendance complète à des gens payés pour, quand les plus concernés ne veulent ou ne peuvent plus continuer. Déchéance intellectuelle, quand de grands hommes, petit à petit, commencent à persévérer (tu sais, mon collaborateur, en 50 - ouiii papi..). Quand un grand esprit ne comprend plus les jeux de mots, les allusions et autres ellipses. Puis une fois la finesse disparue, vient le temps d'éteindre la lumière. Le regard se fait vide, il n'y a plus l'étincelle de communication que l'on trouve pourtant même chez les petits enfants. La personne en face de vous, qui a eu une famille, des joies, des peines, n'est plus qu'une coquille vide. Ou pire, un corps qui attend, aux bons soins des mains qui en prennent soin. La question de la fin de vie se pose, soit dans le cadre du coma dépassé, soit dans celui de la douleur insoutenable - là, faut débat, à mon sens. La mort ne devrait pas être une question de souffrance physique, pas à notre niveau de technologie.



Donc, comme DS, la mort me fait horreur. La conscience de son existence - haha - et notre culture à la con, qui nous rend possible d'intellectualiser la fin de toute chose après notre disparition me sont comme un couteau que l'on remue dans la plaie. Je ne suis pas raisonnablement capable de croire et de me raccrocher à une vie après la mort, et ça me fait sacrément chier.
De même, les notions de suicide et de meurtre me font horreur.

Par contre, j'évite autant que possible d'y penser, sinon je reste morose tout du long.
Il est peut-être plus facile de l'envisager quand on croit à un au-delà - certainement d'ailleurs - mais aussi quand on se raccroche à un cynisme ravageur - gnaaaa on est mort et pis valà. Ça va bien quand on a 20 ans, en bonne santé, pas trop de contact, et qu'on cogite pas trop.
De même, beaucoup se consolent de l'éventualité d'une mort lente et abrutissante par l'idée du suicide rapide. TU PARLES. Ils disent tous ça. Mais on se cramponne à tellement peu de choses, pour continuer. Plus le filet d'espoir devient tenu, plus on l'agrippe fermement. Le progrès avance tellement vite qu'on trouvera un remède, finalement je peux faire avec ce petit désagrément de plus, je gère, je gère encore. Et puis l'on dépasse la limite de la dépendance, et là, adieu les velléités de suicide.
Maintenant, je sais très bien que je préfèrerais mourir à 70 ans d'un accident de voiture qu'à 80, dans mon sommeil, après 10 ans à trainer ma vieillesse, mais quand l'heure adviendra.. Bah je ferais avec, comme tout le monde.

Les notions de sacrifice, difficile, dans un monde égoïste et consumériste. Et tellement nuancé. Se sacrifier pour un gosse. Lequel ? Le sien, ou celui d'un habitant des antipodes ? Qui d'ailleurs, le con, en a 12, un de plus ou de moins hein.. Un gosse qui ne sert encore à rien - mais pourquoi ne deviendrait-il pas LE nouveau messie ? le connard de 25 ans qui ne fait rien à part consommer et profiter, ou le vioque qui a tant à transmettre ? Il y a vraiment une échelle de valeur ? Vraiment moche - et à la mode - de croire qu'il existe selon l'âge des gens meilleurs que d'autres. Pas de racisme, surtout, m'enfin, les mieux, ce sont surtout les jeunes trentenaires occidentaux.

Et puis de toute façon, la mort, c'est pas à la mode. Notre société la refuse de tout son poids. Il faut être jeune, sportif (en forme. En forme pour quoi faire ? Pour rien, pour être en forme pardi, c'est la santé !), fortuné, sinon on sert à rien.
Au gazage les vioques et les marmots, rien que des tubes digestifs sans aucune utilité.
Ellidan
05/08/2008 15:24
There's no escape in pain, you belong to me !

Ne pas savoir ce qui va se passer, comment notre planète, notre espèce va se développer.


Personnellement, ça, je préfère pas savoir ! C'est beaucoup trop mal parti pour bien se finir.
Même avec des enfants, on ne peut transmettre tout ce qu'on a vécu.


quelle idée de moi auront mes petits-enfants ? Celle d'une vielle femme gâteuse bavant dans un coin ? Une gentille grand-mère gâteau ? De toute façon je serai bien plus qu'ils ne l'imagineront jamais.


Si ça te fait tant peur, tu peux toujours écrire tes mémoires, ou tenir un journal intime, que tu leur lèguerait. Comme ça (enfin si ça les intéresse, ce qui est peu probable mais tu peux toujours te leurrer) ils se feront aussi une idée de toi AVANT tes cheveux blancs et ton fauteuil roulant...


Oui, moi je choisis le cynisme, pas la croyance en l'au-delà.
Ciryon
05/08/2008 17:18
I hate Mondays...

Faudrait voir à pas passer du cynisme à la provocation bête et méchante, je ne suis pas sur de toujours voir la différence dans tes posts sur ce topic...
Azkhan2
05/08/2008 18:00


Mourir ne me fait pas peur.
Mais souffrir me fait peur. J'ai peut d'être malade à l'hopital, d'être aveugle, paralysé...


je suis du meme avis que toi. La mort elle-même ne m'effraye pas, au contraire, elle m'interresse (je ne suis pas suicidaire, loin de la, mais je suis curieux de savoir a quoi ressemblera ma "seconde résidence"), mais c'est effectivement la douleur qui me plait pas.

Mourrir pour des blessures du style blessures par balles, ou coups de couteau, ça va encore, mais je ne veux pas agoniser mes tripes a l'air pendant trois heures, ou bruler vif jusqu'a la fin, ou des trucs ainsi.

Le pire pour moi serait de mourrir étouffé (je suis claustrophobe), et ma hantise est d'être enterré vivant, d'où mon choix pour l'incinération.
Galain
05/08/2008 18:35


Faudrait voir à pas passer du cynisme à la provocation bête et méchante, je ne suis pas sur de toujours voir la différence dans tes posts sur ce topic...



Je suis d'accords avec toi Ciryon. Je n'aime pas ces attitudes de faux cynique que prenne certain, surtout quand ce faux cynisme ne semble avoir pour semble but que d'interpeller...de provoquer.
En vérité, je trouve l'attitude cynique tellement pathétique ; dans ce sens que le véritable cynisme n'existe pas vraiment, en tout cas les vrais cynique ne sont plus ici pour l'exprimer, que je trouve vraiment pitoyable (dans le sens premier du mot) de feindre le cynisme, comme si c'était une attitude louable, ou courageuse, alors que c'est tout le contraire (je crois en effet que voir tout noir est aussi facile que voir tout blanc...).

C'est du gâchis. Avoir la possibilité d'appréhender des étendues de temps aussi importantes tout en en vivant qu'une infime partie



Je suis d'accords avec toi Sihaya. Je crois que si j'avais une raison de croire en quelque chose après la mort ce serait pour cette simple raison ; pouvoir voir la suite...
Malheureusement je n'y crois pas.
Bien que la Mort m'effraie, je ne peux me résoudre à croire...ou à faire semblant. Je ne suis pas certain que tout ceux qui s'affiche comme croyant le soient vraiment, et je pense que dans beaucoup de cas ce n'est qu'un attitude de déni de leur intimes convictions : "La Mort est une Fin".
Cette phrase m'effraie, quoique j'en dise, et j'ai du mal à croire ceux qui se disent insensible à ce constat. Le fait est que je tiens à la vie, comme beaucoup d'entre nous ici j'espère, et que même si elle peut être traitre, difficile, maussade, c'est quand même notre giron à tous. Je veux dire ; nous pouvons bien mépriser la vie, ou faire semblant de n'en avoir pas grand chose à faire, nous pouvons faire comme si elle n'était rien pour nous ; le fait est que nous sommes tous vivant pour pouvoir en parler. Je crois que ceux qui peuvent se vanter (même si je ne crois pas qu'il y a de quoi se vanter) de mépriser la vie, sont ceux qui y ont mis fin volontairement.
Attention, ceci n'est pas une promotion du suicide, simplement le constat que beaucoup dise facilement qu'ils n'ont pas peur de la mort...je veux bien les croire. N'empêche que quand on parle de la mort, on parle aussi de la fin de la vie...et cela je crois qu'il ne faut pas l'oublier avant de dire que l'on a pas peur de la mort. La Mort a des conséquences, et la première et dont tout découle c'est que nous ne vivons plus...je n'ai pas peur de la Mort, j'ai peur du fait que ma vie s'arrête...


Ellidan
05/08/2008 19:02
There's no escape in pain, you belong to me !

Faudrait voir à pas passer du cynisme à la provocation bête et méchante, je ne suis pas sur de toujours voir la différence dans tes posts sur ce topic...

Nan nan, je provoque pas. J'ai peut-être juste parfois (souvent) un humour carrément décalé, mais bon...
voir tout noir est aussi facile que voir tout blanc.

Pas d'accord. C'est beaucoup plus simple de voir tout noir, d'où mon choix. Pour voir tout blanc faut carrément s'aveugler, et j'y arrive pas.
j'ai du mal à croire ceux qui se disent insensible à ce constat

Même si c'est pas vrai, tant qu'on arrive à se convaincre du contraire, ça permet de pas rester cloîtrer à redouter le moment inévitable où tout sera fini.
Galain
05/08/2008 19:33


Même si c'est pas vrai, tant qu'on arrive à se convaincre du contraire, ça permet de pas rester cloîtrer à redouter le moment inévitable où tout sera fini.


Ce que je trouve étrange c'est que derrière ton cynisme, qu'il soit faux ou non, tu trouve une religion, ou en tout cas la rassurante chaleur d'une religion. En fait dans ton cynisme, d'après ce que je lis là, tu te cache et tombe ainsi dans l'anti-cynisme. C'est vraiment paradoxale comme attitude.
En effet, d'après la phrase quoté, tu ferais celui qui est insensible, pour te convaincre que tu es insensible et ainsi vivre sans peur. Cela se rapproche un peu , beaucoup, des religions. Je fais celui qui crois, je me convaincs que je crois. Je vis sans peur parce que je crois croire en autre chose...

Le fait est que de mon coté je préfère ne pas me voiler la face, d'une manière ou d'une autre, et d'accepter, ou de subir la peur. Je ne dis pas que je suis courageux, non, simplement que j'ai plus peur du mensonge, sous n'importe qu'elle forme que de la Mort (ou plutôt de l'idée que je m'en fais ; je pense que la Mort, ou la fin de la vie c'est selon, j'en serais terrifié quand je la saurais proche...).
Ellidan
05/08/2008 21:10
There's no escape in pain, you belong to me !

Je trouve pas que ça se rapproche d'une religion. Je crois pas en une entité qui gouverne les lois de la nature, je crois que je n'ai pas peur de la mort... La religion c'est pas uniquement pour la mort, c'est pour expliquer tout un tas de truc qu'on a déjà expliqué par la science ou non. Pour aider à comprendre, pas pour ne pas avoir peur. Enfin pas uniquement.
Sihaya
05/08/2008 21:32




Si ça te fait tant peur, tu peux toujours écrire tes mémoires, ou tenir un journal intime, que tu leur lèguerait. Comme ça (enfin si ça les intéresse, ce qui est peu probable mais tu peux toujours te leurrer) ils se feront aussi une idée de toi AVANT tes cheveux blancs et ton fauteuil roulant...


Oui, moi je choisis le cynisme, pas la croyance en l'au-delà.


Je t'ai vexé semblerait-il
Mais il est marrant de voir que 1. tu n'as rien compris à mon post (des mémoires rédigées ne sont pas moi / je ne crois pas en l'au-delà) 2. le cynisme est un moyen de défense, mais ne répond pas *totalement* aux questionnements du topic

je n'ai pas peur de la Mort, j'ai peur du fait que ma vie s'arrête

Je te suis complètement sur ton post, et tout particulièrement sur cette phrase.
Galain
05/08/2008 23:54


Je trouve pas que ça se rapproche d'une religion. Je crois pas en une entité qui gouverne les lois de la nature, je crois que je n'ai pas peur de la mort... La religion c'est pas uniquement pour la mort, c'est pour expliquer tout un tas de truc qu'on a déjà expliqué par la science ou non. Pour aider à comprendre, pas pour ne pas avoir peur. Enfin pas uniquement.


Je ne disais pas religion dans le sens commun. Je disais religion parce que, comme pour une religion, ton cynisme n'est qu'une facade, qu'un faux semblant, où tu semble toi même te complaire pour éviter la peur et une réalité que tu n'accepte pas (justement parce qu'elle t'effraie...). Je faisais cette analyse en rapport avec ton poste disant : "Même si c'est pas vrai, tant qu'on arrive à se convaincre du contraire, ça permet de pas rester cloîtrer à redouter le moment inévitable où tout sera fini.".
Ellidan
06/08/2008 00:42
There's no escape in pain, you belong to me !


Je t'ai vexé semblerait-il


Pas du tout... C'était juste une suggestion teinté d'un essais de cynisme. Mais faut croire que j'y arrive as aussi bien que je voudrais. j'm'entraîne
Je disais religion parce que, comme pour une religion, ton cynisme n'est qu'une facade, qu'un faux semblant, où tu semble toi même te complaire pour éviter la peur et une réalité que tu n'accepte pas

Ah, là ok.
Azkhan2
06/08/2008 10:44


une autre chose que j'ai peur a propos de la mort, c'est la meme question qui revient toujours "et si ma religion n'était pas la bonne? qu'une autre religion disait vrai? je risque l'enfer?"

des fois, je me dis que ce serait plus simple s'il n'y avait rien apres, mais je suis au fond de moi persuadé qu'il y a quelque chose.
Galain
06/08/2008 11:06


une autre chose que j'ai peur a propos de la mort, c'est la meme question qui revient toujours "et si ma religion n'était pas la bonne? qu'une autre religion disait vrai? je risque l'enfer?"


Si un Dieu existe, je trouverais vraiment très con, mais vraiment très très con, de prier un mec qui serait près à envoyer au trou des gens qui ne croyait pas en lui. Je veux dire, si c'est un mec aussi intolérant, aussi fermé d'esprit, aussi crétin qui gouverne notre bel univers et bien mes amis...on est bien où on est et le paradis ne dois avoir de paradisiaque que le nom...
Azkhan2
06/08/2008 12:20


mwouais, pas con comme raisonnement.

j'ai aussi pensé a un concept qui sort du manicheisme, et qui se rapproche plus du paganisme antique:

et si le royaume des morts n'était ni le paradis ni l'enfer, mais simplement un monde normal, a l'instant de notre monde, avec pour seule différence d'être peuplé des morts.

j'ai aussi pensé a une autre conception, la reincarnation dans d'autres mondes: on meurt dans un monde, on renait dans le monde suivant, on y remeurt et repasse encore a un autre monde, et ainsi de suite...
Ellidan
06/08/2008 12:50
There's no escape in pain, you belong to me !

j'ai aussi pensé a une autre conception, la reincarnation dans d'autres mondes: on meurt dans un monde, on renait dans le monde suivant, on y remeurt et repasse encore a un autre monde, et ainsi de suite...

j'avais un pote qui avait la même théorie. Et d'après lui, on se souviendrait de rien parce que ce serait notre premier monde. J'avais trouvé ça fun, bien que peu crédible...

Sinon, un truc marrant, avec les religions... C'est que d'après à peu près chacune d'entre elles, si on ne croit pas en son ou ses dieux, on va en enfer. Comme on peut pas avoir toutes les religions en même temps, on va forcément en enfer... Qu'est-ce qu'il doit y avoir comme monde !
Kror
06/08/2008 12:52
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Il y a d'innombrables théories sur l'après-mort, autant que les Hommes ont pu en inventer pour avoir moins peur de l'inévitable fin.

Si je devais lutter contre la fin de ma conscience, je chercherais plutôt un moyen de ne pas laisser mon corps dépérir (une sorte "d'immortalité biologique" qui se traduirait par contrer le vieillissement) plutôt que de chercher la vie après la mort la plus plausible.
Sihaya
06/08/2008 12:54


Je préfère être agnostique, voire déiste : il existe une puissance supérieure, peut-être, peut-être pas, on ne peut pas savoir, ni s'il existe en quoi il consiste. Certainement plus très actif parmi nous depuis le BigBang. En tout cas, ne nous concerne plus, et ne mérite pas tout ce qu'on a pu faire ou dire en son nom.
Azkhan2
07/08/2008 18:39


J'avais trouvé ça fun, bien que peu crédible...


Parce que le paradis, la reincarnation ou le neant sont plus crédibles?
Ellidan
07/08/2008 18:48
There's no escape in pain, you belong to me !

Pas du tout, mais j'ai JAMAIS dit le contraire. Je suis pas athée pour rien.
Kror
07/08/2008 21:25
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

[...] ou le neant sont plus crédibles?


Je suis pas athée pour rien


N'est-ce pas là la vision de la mort d'un athée, Belgarion? Le Néant... ou la fin de la conscience...
Ellidan
08/08/2008 14:04
There's no escape in pain, you belong to me !

Pas fait gaffe au néant... Mais oui, le néant me paraît plus crédible. Disons qu'au milieux de la réincarnation et du paradis, j'ai survolé...
Shaevar
08/08/2008 16:10
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

Personnellement, j'ai du mal à comprendre la position athée. Être athée, c'est ne croire en aucun dieu, a la base. Or, adopter cette position, c'est être aussi croyant que les praticants d'une religion! C'est avoir la foi en aucun dieu. C'est de "croire" qu'aucun dieu n'existe.

Toutes les personnes ou presque à qui j'ai parlé et se disant athée m'ont avoué ne pas y avoir pensée, qu'elle se définissaient comme athée par défaut car elle ne croyaient pas que dieu existe. Une fois l'agnostisme démystifiée, elles se sont toutes converties!

L'agnostisme, c'est avouer son ignorance. C'est dire " Je ne sais pas si il y as un dieu, et si il y en as un, il est trop différent pour que je puisse espérer le comprendre". L'agnostisme, c'est le doute, c'est ne pas savoir.

Je pose la question à ceux qui se disent athée sur la pierre. Croyez-vous que dieu n'existe pas ou bien n'en avez vous simplement aucune idée?
Elora
08/08/2008 16:49


Personnellement je suis athée, car pour moi la notion de l'existance d'une puissance supérieure dans l'univers me parait absurde. Certes il y'a des choses que l'on explique pas encore mais je suis sûre qu'on y arrivera pas un jour. En fait on peut dire que j'ai foi en la science.

En revanche ca ne veut pas dire que je pense qu'il n'y ait rien apres la mort.
Pour moi de même que nos corps vont servir à recréer de la vie sous n'importe quelle forme, je me plais à penser (car je n'en sais rien) que c'est pareil pour notre âme/essence/esprit, qu'elle servira à en créer non pas une(comme la réincarnation) mais plusieurs. Apres dans la nature rien ne se crée tout se transforme alors pourquoi pas nos âme:esprit/essence. en tout cas une chose est sure c'est que ca m'aide de penser ca, non seulement pour ma propre mort, mais surtout pour ceux que j'ai perdu.

edit : Par rapport à ce que tu disais Arwen sur le fait que les gens ont peur d'en parler : dans notre société, depuis plusieurs siècle l'image qu'on donne de la mort fait peur : on la réprésente comme un squelette avec une faux. Et cette image a été véhiculé par l'église je pense pendant longtemps. Combien de foi on a entendu dire cette pharse : "Parle pas de mort, ca porte malheur".

Et puis aussi quand on est jeune celà ne va pas de soi de penser à sa mort, ce qui est normal, on a toute la vie devant nous!

Quand à la problématique de la cérémonie apres sa mort ou celle de quelqu'un je reste partager.
Certes, si on sait ce que veut le défunt c'est "plus facile" pour les gens qui reste mais ca peut être destabilisant de participer à une cérémonie qui correspond certes aux croyance du défunt mais pas à ceux qui reste, y compris la famille proche.

Et lorsque quelqu'un est malade,et qu'il y'a que l'espoir de guérison qui le fait tenir, tu te vois toi lui demander ce qu'il veut comme cérémonie? Je ne pense pas.



Galain
08/08/2008 17:06


que c'est pareil pour notre âme/essence/esprit, qu'elle servira à en créer non pas une(comme la réincarnation) mais plusieurs.


Il faut admettre alors l'existence d'une âme/essence/esprit.
J'aurais tendance à vouloir croire à l'existence d'une tel chose ; ce dire que l'on n'est pas que des viscères et des os serait plutôt valorisant. Mais je doute, je ne suis vraiment pas certain qu'une âme existe. En même temps, ça me tue que tout nos comportements, nos pensées, nos tendances seraient expliquable biologiquement mais l'idée d'une âme me semble...improbable.
Vouzenreviez
08/08/2008 17:11
Je vous parle d'un temps...

uand à la problématique de la cérémonie apres sa mort ou celle de quelqu'un je reste partager.
Certes, si on sait ce que veut le défunt c'est "plus facile" pour les gens qui reste mais ca peut être destabilisant de participer à une cérémonie qui correspond certes aux croyance du défunt mais pas à ceux qui reste, y compris la famille proche.


J'y ai pensé mais si on prend en considération les pensées des proches, ça ne plaira pas à des tas de proches. Par exemple lors de l'enterrement de mon ami au mois de fevrier, il y a eu une messe. Ça a peut-être aidé sa mère mais tous les autres ont été "choqués" sachant bien qu'il était athée. De même, si je meurs, mon père voudra un enterrement musulman, ma mère un enterrement catholique et mon mari euh... respecter ma volonté ? Donc quoi qu'il en soit à part pour des personnes qui ont le même point de vue que leur famille ça posera problème pour des proches.
Je reste donc sur l'idée qu'il faut à tout prix respecter les volontés du défunt et par conséquent en parler autour de soi.

Et lorsque quelqu'un est malade,et qu'il y'a que l'espoir de guérison qui le fait tenir, tu te vois toi lui demander ce qu'il veut comme cérémonie? Je ne pense pas.


Je suis d'accord, c'est pourquoi je pense qu'il faut en parler avant, tant que nous sommes en bonne santé, avant qu'un bus nous passe dessus.

Et puis aussi quand on est jeune celà ne va pas de soi de penser à sa mort, ce qui est normal, on a toute la vie devant nous!


Je suis d'accord aussi mais on est beaucoup à dire "carpe diem", on sait jamais ce qui va arriver, profitons de chaque jour. Pourquoi ? car on sait que n'importe quel évènement négatif peut pointer le bout de son nez. bien sur, on y pense pas à chaque seconde mais on sait que ça pourrait arriver et juste pour ça je pense que ça vaut la peine de prendre quelques minutes pour y penser et en discuter avec nos proches. Ca coute quoi ?
Ellidan
08/08/2008 17:16
There's no escape in pain, you belong to me !

Croyez-vous que dieu n'existe pas ou bien n'en avez vous simplement aucune idée?


Non non, je maintiens ma position. Je suis athée.
Elora
08/08/2008 17:57


Malheureusement bien souvent, c'est la personne qui paye l'enterrement ou la crémation, qui décide Je pense que ca a été le cas pour ton ami?

C'est vrai qu'il faut en parler quand on est en bonne santé, mais pour celà il faut pouvoir appréhender cette réalité avec recul et non avec cette peur qui empêche les gens de parler.
Kror
08/08/2008 18:36
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Croyez-vous que dieu n'existe pas ou bien n'en avez vous simplement aucune idée?


Personnellement je suis athée, car pour moi la notion de l'existance d'une puissance supérieure dans l'univers me parait absurde. Certes il y'a des choses que l'on explique pas encore mais je suis sûre qu'on y arrivera pas un jour. En fait on peut dire que j'ai foi en la science.


Je m'approprie la réponse d'Elora (si ça ne la dérange pas ) car elle est la même pour moi.
J'ai longtemps voulu croire en quelque chose, surtout en quelque chose de fantastique, de surnaturel. J'ai peut-être même cru à une époque à une puissance supérieure (que l'on pourrait appeler Dieu). Mais en grandissant je me suis forgé dans le rationalisme et j'ai cessé de croire, en toute logique, à l'irrationnel -Dieu, les esprits, etc.- plaçant la pensée scientifique, les démonstrations, les preuves, les connaissances apportées par la science au-dessus de toute pensée fantasque. Je peux même aller plus loin en disant que je hais l'idée de Dieu, d'une religion ; pour moi, c'est se voiler la face que de vouloir encore y croire. On a assez avancé, on est assez évolué aujourd'hui (à certains niveaux ) pour ne plus avoir besoin d'une idée religieuse à laquelle donner la main dès qu'on a peur ou qu'on est confronté au doute.

Il faut admettre alors l'existence d'une âme/essence/esprit.


J'essaie de me dire parfois qu'il est possible que l'on soit plus que "des viscères et des os" (pour citer de nouveau Galain) ; en fait j'espère que l'on soit plus que ça. Cet espoir est sans doute la seule chose qui me permettra d'affronter la mort le moment venu.
Galain
08/08/2008 19:07


plaçant la pensée scientifique, les démonstrations, les preuves, les connaissances apportées par la science au-dessus de toute pensée fantasque

J'essaie de me dire parfois qu'il est possible que l'on soit plus que "des viscères et des os" (pour citer de nouveau Galain) ; en fait j'espère que l'on soit plus que ça. Cet espoir est sans doute la seule chose qui me permettra d'affronter la mort le moment venu.


Ce n'est pas paradoxal de ne voire que vérité dans la science et dans ce qu'elle révèle et d'en même temps espérer que nous avons une âme.
Je ne vois pas ce qu'il y a de plus fantasque en définitive entre croire en une puissance supérieur et croire en une âme chez nous...
N'est ce pas se voiler la face que de vouloir croire en une âme chez l'homme ?

On a assez avancé, on est assez évolué aujourd'hui (à certains niveaux ) pour ne plus avoir besoin d'une idée religieuse à laquelle donner la main dès qu'on a peur ou qu'on est confronté au doute.


Je ne pense pas que la religion est une histoire d'évolution ou d'avancée technologique. Je pense que c'est avant tout une histoire de peur et la modernité amène avec elle son lots de peurs, d'angoisses nouvelles ; ce qui pérennise les dogmes, les religions.
Le fait est que la science n'a pas répondu à tout et ne le fera sans doute jamais. Il y aura, je pense (mais ma pensée n'est pas grand chose quand l'on se projète à si long terme), toujours des mystères quelque soit notre avancé dans les sciences et les connaissances. Peut-être même qu'un jour l'on se rendra compte que les sciences sont aussi fallacieuse par certain coté que les religions et que nos descendant nous trouverons idiots d'avoir suivi bêtement cette "science", de la même façon que nous trouvons "bêtes" ce qui suivent et ont suivis sans discernement les religions...
Elora
08/08/2008 20:12


Ce n'est pas paradoxal de ne voire que vérité dans la science et dans ce qu'elle révèle et d'en même temps espérer que nous avons une âme.
Je ne vois pas ce qu'il y a de plus fantasque en définitive entre croire en une puissance supérieur et croire en une âme chez nous...
N'est ce pas se voiler la face que de vouloir croire en une âme chez l'homme ?


C'est pas faux

En tout cas âme ou pas, "recyclage" ou pas de mon âme, je n'éprouve par contre le besoin de laisser "une trace" et qu'il ne reste rien de moi apres m'est égale. On fait parti d'une espèce on est là pour la faire perdurer et le temps que je suis là j'essaye d'en profiter
Sans vouloir offenser les personnes ici, mais vouloir qu'il reste une trace de soi apres sa mort je trouve un peu égocentrique.
Galain
08/08/2008 20:28


C'est pas faux


Ta botte secrète ?

Sans vouloir offenser les personnes ici, mais vouloir qu'il reste une trace de soi apres sa mort je trouve un peu égocentrique


Je ne sais pas si c'est de l'égocentrisme.
Je crois que c'est plus une sorte d'ambition. Même si je n'aime pas l'idée d'ambition, je pense que vouloir rester après notre mort n'est pas vouloir ramener tout à soi mais plutôt avoir l'impression que notre vie a été moins vaines.
Nous laisserons tous d'une certaine manière une trace de nous après notre mort, dans le souvenir des autres bien sûr, mais aussi dans le monde même, dans un passé qui même s'il n'existe plus personne pour s'en souvenir à existé.
Je crois que l'ambition c'est justement de réaliser quelque chose, pour soi, ou pour les autres, qui face de cette existence quelque chose de moins vain. Le fait qu'il reste une trace de soi après notre mort pourrait être une preuve que nous avons fait, que nous avons agis. Même si l'acte n'était pas important, même si notre existence n'aura pour la trame du temps (Oo l'autre ! Comment il parle ) que peu d'incidence, je pense que réaliser quelque chose qui face que nous existons un peu dans la pensée des autres, même une fois que nous n'existons plus, est important. En tout cas important pour moi...
Pin'shae
08/08/2008 21:53

Aielle ayant soumis un Champion.

Je rejoins un peu Galain sur ce point, à la différence que je me moque qu'on se souvienne de moi pour quelque chose. Je veux faire quelque chose d'important, d'utile (à petite échelle j'entends, je ne parle pas de sauver le monde ou d'aller en personne libérer Ingrid Bétancourt (ah zut, ça c'est trop tard! )), au moins une fois dans ma vie, mais pas tant pour laisser une trace que pour mon égo. Effectivement, vu comme ça, c'est de l'égocentrisme , et tant mieux ou tant pis.
Je n'ai pas la prétention ni même l'espoir que les gens se souviennent de moi ni même de mes actes après ma mort, car comme ça a été dit fort justement plus haut, ce souvenir serait purement éphèmere. Il serait donc vain de s'accrocher à cet espoir. Non, si je veux faire quelque chose "de bien", c'est pour moi, pour ne pas me dire sur mon lit de mort : "Merde, GAME OVER! Je n'ai rien fait de ma vie, et je n'ai pas de Continue..."
C'est en çela que la mort me fait peur : c'est une limite, une "deadline" (hahaha!) au delà de laquelle nous ne pourrons plus agir sur et avec le monde qui nous entoure. Trop tard! J'ai peur que ce moment arrive trop vite, avant d'avoir eu le temps de faire ce à quoi j'aspire. A la rigueur, plutôt que d'avoir été inutile pendant une loooongue vie, je préfèrerais mourir violemment et que mes organes puissent servir à quelqu'un. Voilà. Après ma propre mort ne m'obsède pas plus que ça, ça fait partie de la vie comme on dit... Et en effet c'est très facile à dire quand on a 25 ans et qu'on est en bonne santé!

Quant à la mort de mes proches, oui je reconnais que j'en ai peur si je me mets à y penser. Je choisis de ne pas y penser, sinon, vu ma nature anxieuse je passerai ma vie à m'inquiéter, au lieu de m'affairer à la remplir et la rendre utile du mieux possible... Ma mère, mes soeurs, mon homme, ils sont tous immortels, oui, oui...
J'ai de la chance de ce côté là, pour l'instant je n'ai perdu que très peu de gens proches, alors je ne sais pas comment je réagirai...

D'un point de vue "religieux", je suis agnostique, je ne sais pas ce qu'il peut y avoir après, mais d'un point de vue scientifique , je me dis qu'il est plus probable qu'il n'y ait "rien", à la rigueur les vers .D'ailleurs parenthèse:

[Ça jamais! Une fois les organes prélevés, direction le four crématoire siouplé... c'est un peu paradoxal d'ailleurs, je veux bien partager mes organes avec les humains mais je ne veux pas que ma chair aille enrichir la biomasse souterraine. Beurk. De toutes façons je n'ai jamais aimé le contact avec tout ce qui ressemble à un ver, hors de question que je commence à frayer avec eux une fois morte!]

Hum bref... Je disais donc j'ai beau venir d'une famille (plus ou moins) catholique, l'imagerie traditionnelle de l'âme du défunt qui connait la félicité dans un pays plein de jolis nuages cotonneux dont le dirigeant un vieillard barbu en toge, a pris ses fonctions depuis l'origine du monde... heu comment dire... Non, quoi! Pour moi c'est un conte pour enfants . Je respecte toutes les religions, hein, bien sûr, mais pour moi si il y avait quelque chose après la mort, le Paradis, le walhallah, ou que sais-je, ne peuvent être au mieux que des métaphores joliment imagées de ce qui nous attend, au pire une "carotte", une motivation pour que les croyants suivent le chemin de vie que désigne chacune de ces doctrines.
Mais j'ai quand même tendance à pencher pour l'hypothèse d'une éternité moite et osbcure en compagnie des vers...

Edit: j'ai mis du temps à poster dans ce sujet, mais je tiens à dire merci Arwen pour l'ouverture d'un sujet très intéressant, qui permet le débat et tout... Ça fait du bien
Nilia
08/08/2008 22:19


Toutes ces choses que vous dites et que je viens de lire me rappelle quelque chose qu'une amie m'a dite (je ne sais plus exactement d'où ça vient):

La vie est une maladie héréditaire et mortelle...

Voilà, c'est comme ça, on n'a pas le choix, il faut bien se dire au bout d'un moment que toutes les choses ont une fin (les bonnes comme les mauvaises, les meilleures comme les pires). Mais évidemment cela ne nous empêche pas de se questionner et d'en débattre...
Galain
09/08/2008 01:11


Je rejoins un peu Galain sur ce point, à la différence que je me moque qu'on se souvienne de moi pour quelque chose


Quand je dis que j'aimerais que l'on se souvienne de moi c'est bien évidemment pour avoir faire une chose bien. Ou au moins une chose. En fait je rejoins totalement ton idée : finir sa vie en se disant "j'ai fais quelque chose". Tout simplement.

,
Kror
09/08/2008 10:26
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

N'est ce pas se voiler la face que de vouloir croire en une âme chez l'homme ?


Quand j'ai écrit ce post je me suis demandé qui allait remarquer en premier le paradoxe et donc poser une question du genre. Tu as bien fait Galain.

Voici la réponse :
Si, bien sûr, mais je n'ai pas encore assez de courage aujourd'hui (en aurai-je assez un jour? et cela vaut-il mieux?) pour cesser d'espérer que la mort n'est pas la fin. Je veux croire en la science (qui, comme tu le dis, ne pourra jamais sans doute apporter la lumière sur tout et qui s'avéra peut-être aussi fallacieuse que la religion dans un avenir plus ou moins proche) mais d'un autre côté elle me fait peur (c'est là le véritable paradoxe) parce qu'elle m'oblige à penser que la mort, c'est plus que la fin de la vie, c'est la fin de toute la conscience. La croyance en l'âme me parait moins fantasque que celle en une puissance supérieure, et me permet donc de ne pas trop craindre la mort.
Je veux accomplir tellement de choses, j'ai une liste énorme que je ne pourrai peut-être même pas remplir si je vivais 90 ans (et avec une santé respectable jusqu'au bout ). Comme beaucoup je ne veux pas, juste avant de mourir, me dire que je n'ai rien fait de ma vie, ou pas grand chose, que je n'ai rien apporté à ce monde que je quitte (même un apport minime). La science peut allonger l'espérance de vie ; certains scientifiques (les plus fous peut-être) parlent de l'allonger à 500 ans (avec tous les problèmes que ça apporterait niveau démographie) avec un budget suffisant (je vous laisse imaginer un peu l'argent que cela représenterait). Cela aussi relève du fantasme et n'apporterait pas de solution à la mort, mais ça serait toujours encourageant de se dire qu'on a plusieurs siècles devant soi.
Galain
09/08/2008 12:34


La croyance en l'âme me parait moins fantasque que celle en une puissance supérieure, et me permet donc de ne pas trop craindre la mort.


Je ne suis pas certain qu'elle soit moins fantasque. Surement plus accessible pour notre esprit, mais moins fantasque sans doute pas...

Je veux croire en la science (qui, comme tu le dis, ne pourra jamais sans doute apporter la lumière sur tout et qui s'avéra peut-être aussi fallacieuse que la religion dans un avenir plus ou moins proche) mais d'un autre côté elle me fait peur (c'est là le véritable paradoxe) parce qu'elle m'oblige à penser que la mort, c'est plus que la fin de la vie, c'est la fin de toute la conscience.


Je te rejoins complètement sur ce point.
La science me fait peur aussi dans le sens que je n'aime pas que tout puisse être expliquer de façon mécanique et régit par des lois précise. C'est aussi pour ça que j'aime voir les limites de la science et que j'adore me plonger (à mon niveau bien sûr) dans les théories sur l'univers et l'espace ; un peu de magie dans une science qui nous sape justement toute la "magie" que nous pourrions trouver dans le monde.
Azkhan2
09/08/2008 15:19


Note: sur ce sujet, AUCUNE THEORIE ne peut être jugée plus ou moins plausibles que d'autres.

Pourquoi? parce qu'on est vivants, et qu'on ne connait pas la mort^^

Enfin bref, imaginons que nous sommes dans une piece, devant nous un mur.

On ignore completement ce qu'il y a derriere le mur, car on n'a jamais vu a travers. Certains disent que la piece derriere le mur est vide, d'autres que ça donne vers l'exterieurs, etc...

Sinon, pour expliquer pourquoi j'ai plutot tendance a croire en quelque chose, je me base sur l'automobiliste.

Ma conscience, c'est le conducteur, la voiture, mon corps. Je roule toute ma vie. Puis, un accident, voiture irréparable. Je continue a pied sur le trottoir (au-dela), ou je m'achete une autre voiture (réincarnation)?

Ellidan
09/08/2008 15:53
There's no escape in pain, you belong to me !

Pas con ton truc. Mais c'est le principe de l'agnostisme
Azkhan2
09/08/2008 15:57


Oui. L'agnostique, c'est celui qui ne s'engage dans aucune theorie.

Moi, je suis plutot deiste. Je crois en plusieurs theories, mais ces theories ensembles ne correspondent pas a une religion ou philosophie particuliere.
Caramon Bornhald
09/08/2008 22:40
vivre la décroissance

Peut être que nous sommes tous morts et que mourir c'est vivre?

Le concept de mort ne repose sur rien.
Il y a la vieillesse ou encore la souffrance.
Mais la mort ce n'est pas un concept, c'est un mot qui ne veut rien dire. La mort existe par opposition à la vie. Si notre corps existe et un jour il devient un morceau de viande en décomposition. Alors on a opposé l'état de mort à celui de vie. Forcément la mort prend une connotation négative qui s'attache à l'inexistant, la souffrance, vieillir...
En réalité la mort pourrait être positive.
Mourir pourrait être vivre et la mort serait nos vies?

Je pense que la mort est aussi ressentie par les animaux.
C'est une notion qui nous est inée et nous pousse à la survie à tout prix. La peur de la mort, de ne plus exister. C'est cela qui nous pousse à combattre pour la survie, même à perdre la notion d'éthique, à tout faire pour survivre.

Bref pour moi la mort c'est la dernière peur de l'homme. Dominer la mort c'est éliminer ses peurs donc pouvoir vivre à fond pas pour soit mais bien pour des idées.
Ellidan
09/08/2008 23:08
There's no escape in pain, you belong to me !

En tous cas, plus longtemps on sera en vie, et moins longtemps on sera mort
Mais la mort et la naissance, c'est lié. Avant la naissance, c'est comme après la mort, mais dans l'autre sens. Avant, on se développe, on grandit, on se forme, après, on dégénère, on se décompose, on perd des couches, petit à petit. Peau, muscles, os. Pourquoi y aurait-il quelque chose après la mort s'il n'y a rien avant la vie ?
Azkhan2
10/08/2008 11:26


C'est cette mort qui donne un sens a notre vie. Nous nous déplaçons pour manger, boire, arranger notre corps, dormir, bref, chaque geste a une utilité pour la survie.

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