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Actualité
(Sujet créé par Vouzenreviez l 04/12/07 à 10:35)
Je propose que l'on parle ici des sujets d'actualité : ceux qui ne méritent pas forcément de topic rien que pour eux. Rien ne nous empêchera de créer un topic rien que pour eux si on voit que ça soulève les foules
Oui j'ai bien compris que c'était le porte-parole, mais en tant que porte parole, il faudrait le laisser tranquille et faire sa vie avec tous ses copains narco-trafiquants et tueurs de civils?
Tu dirais quoi si les Espagnols bombardaient un camp en France sous prétexte que ce sont des indépendantistes basques, sans demander son avis à Nicolas ?
Bah je ne râlerait pas, s'il s'agit comme tu le dis, de l'ETA et qu'il n'y a pas de bavure tuant des civils innocents. Pourquoi je râlerait ?
Edit: Qui plus est c'est arrivé , ce genre de situation, il y a quelques mois : une jeune policier espagnol qui suivait un groupe d'ETA a été tué par ces gens car il n'avait pas le droit de porter une arme en France! Ça ça me choque ! Qu'au nom de la diplomatie une jeune policier qui fait son travail soit tué par des membres de l'ETA! J'ai pas digéré cette histoire ! J'aurais de loin préféré qu'il ait son arme et qu'il se défende contre ces criminels.
Le mot clé ici est "prétexte", je crois : agir sur un territoire extérieur sans autorisation, c'est le premier pas vers des dérives. Reprenons l'exemple de Jehane : l'Espagne pourrait attaquer un camps en francais sous pretexte que c'est un camps de l'ETA, mais si la vérité était autre et plus égoïste ?
Le mot clé ici est "prétexte", je crois : agir sur un territoire extérieur sans autorisation, c'est le premier pas vers des dérives. Reprenons l'exemple de Jehane : l'Espagne pourrait attaquer un camps en francais sous pretexte que c'est un camps de l'ETA, mais si la vérité était autre et plus égoïste ?
Je ne pense pas. La Colombie a tout intérêt a entretenir de bonnes relations avec les autres pays. De plus là ils ont vraiment bombardé un camp d'ennemis, des terroristes qui peuvent s'en prendre à des personnes, quelque soit leur nationalité.
Alors que le président équatorien exprime son désaccord, dise au gouvernement colombien que c'etait pas bien de bombarder sans avoir la politesse d'avertir ou de demander l'autorisation , je veux bien , mais de là à rompre toute relation avec la Colombie, fermer les frontières et renvoyer les diplomates Colombiens, je trouve que c'est du n'importe quoi ! je dirais même que c'est pas malin du tout ! Les Farcs ont traversé la frontières , ils peuvent le refaire ! Que fera l'Equateur si tout d'un coup plein de Farcs débarquent chez eux ? Ils seraient bien contents je pense de trouver de l'aide auprès des forces armées colombiennes qui connaissent bien les Farcs.
La Colombie et l'Espagne n'auraient pas la bêtise d'aller bombarder un pays voisin "sous pretexte". Ça ne s'est pas produit, on ne peux pas les condamner pour un acte qui n'a pas été commis.
venue d'on ne sait où prénom insolente pour certains, peste pour les autres
Arwen, je ne juge pas la façon dont la Colombie se bat contre les Farcs, mais s'il y avait eu des otages dans ce camp? Comment se justifier auprès de leur famille dans ce cas? Et je crois me souvenir qu'Uribé a "amnistié" des groupes aussi dangereux que les Farcs mais qui étaient eux d'extrême-droite.
Derniers propos de Sarkozy à ce sujet :
Dans son message télévisé, Nicolas Sarkozy lance également un appel au président colombien Alvaro Uribe, après l'assaut lancé par la Colombie samedi en territoire équatorien, où le numéro deux des Farc, Raul Reyes, a été tué.
"Certainement que le président Uribe avait ses propres raisons mais le président Uribe, qui est un homme d'Etat, sait parfaitement que la solution ne peut pas être que militaire et il sait également que la France avait des émissaires et discutait avec les Farc", déclare le président français.
"Le président Uribe sait parfaitement que pour libérer des otages, il faut parler avec les preneurs d'otages", ajoute Nicolas Sarkozy, qui dit espérer "de tout coeur qu'il n'y aura pas d'interférence négative".
"J'ai eu de très nombreuses fois M. Uribe au téléphone. Chaque fois qu'il m'a demandé quelque chose, je lui ai répondu positivement, je n'ai jamais trahi sa confiance mais maintenant il faut que chacun additionne ses forces au lieu de s'opposer. Il n'y a rien à attendre d'une opposition entre le Venezuela, la Colombie et l'Equateur", ajoute-t-il.
Arwen, je ne juge pas la façon dont la Colombie se bat contre les Farcs, mais s'il y avait eu des otages dans ce camp? Comment se justifier auprès de leur famille dans ce cas?
Mais il n'y avait pas d'otages dans ce camp et je pense qu'ils le savaient. S'ils étaient si peu regardant sur la vie des otages, ça fait longtemps qu'ils auraient pu bombarder toute la zone où les Farcs sont concentrés. Je ne défend pas la politique et les actions de la Colombie, mais il me parait indécent que l'Equateur réagisse ainsi au lieu de travailler main dans la main avec la Colombie. Que le chef du gouvernement s'explique et discute ou se dispute même, avec son homologue Colombien, je veux bien mais pas qu'il réagisse comme ça!
venue d'on ne sait où prénom insolente pour certains, peste pour les autres
Les Présidents de l'Equateur et du Venezuela ont peut-être été un peu loin mais ce n'est pas en les accusants de génocide et en portant plainte en ce sens qu'Uribe va arranger les choses, il y a des torts chez toutes les parties.
Mais le plus triste dans tout ca, c'est que ca risque de finir en guerre a cause de dirigeant qui peuvent pas s'encadrer ! Et qui c'est qui va trinquer... le peuple comme d'ab' ! Moi j'di que pour regler les conflit on devrait faire comme dans "le combat des chefs" (asterix) comme ca, ca leur permettrai de regler leur different sans creer une efusion de sang !
Un Etat ne peut pas entreprendre une action militaire sur le territoire d'un autre Etat, en droit international une frontière est inviolable. Cette inviolabilité des frontières est le corollaire de la souveraineté des États. Si on commence avec des "oui mais là..." c'est créer un antécédent et c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
Je suis d'accord , mais la situation aurait pu être résolue autrement :
Le président colombien appelle son homologue équatorien :
"coucou ! dis , il y a un camp de Farc avec le n°2, tu me laisses m'en occuper ou tu t'en occupes?"
Au lieu de ça , le président colombien à dit que c'était une sorte de chasse à l'homme si j'ai bien compris, le président équatiorien a donné son accord puis a découvert que le camp avait été bombardé pendant que les farcs dormaient et là il a boudé et fait tout le patacaisse dont on a entendu parlé!
Certes le président colombien aurait dû dire qu'il s'agissait d'un bombardement, mais le président équatorien, c'est quoi son problème ? Il était d'accord pour une chasse à l'homme mais pas pour un bombardement de camp ! Il est bizarre lui !
tout a fait d'ac' mais en tout cas j'espere que ca va pas degenere parce que ca vite viré au massacre avec la colombie fournie en arme par les ricains et l'equateur et le venezuela de chaque coté en train d'y foutre sue la tronche !!! ca va pas etre beau a voir...
Ouif, mais on n'est pas dans le monde de oui oui, ces états ont des contentieux qui remontent à loin. Celà fait des années que les farc passent la frontière equatorienne comme s'ils entraient dans un moulin, et c'est déjà en equateur qu'un chef farc avait été arrété en 2004. Il n'empeche que les deux pays ne sont pas copain, et que le gouvernement équatorien est passé pour un con devant l'ingérence . C'est fait. Après, le problème qu'on ces trois gouvernement est qu'il s'agit d'une guérilla, que la foret amazonienne est grande et qu'une part de la population soutient les farc. La question ne sera pas résolue en trois mois, ça fait des années qu'elle dure.
Pour le policier espagnol: il devrait être accompagné par des forces armées françaises, non? Après, c'est une question du développement de l'Europe: allons nous avoir une police européenne?
Tout ça c'est plus complexe: Ce sont des pays qui ont de longues rivalités car des vues sur l'Amazone et ses resources naturelles importantes. Après les Farc qui leur fournit des armes et de quoi survivre?
Je n'avais pas vu ce sujet actualité.
Question: combien de claques à reçu M. Sarkozy depuis qu'il est président?
1 claque pour l'Europe de la méditeranée (il est revenu sur son projet sans qu'on en parle)
1 claque au salon de l'agriculture
1 claque à la mairie de Neuilly
1 claque avec les taxis
1 claque lors de la visite de Khadafi
1 claque quand il demande au pdg de la société génrale de démissionner
1 claque avec la réforme de l'enseignement pour le génocide
1 claque pour la pub sur les télé
...
à vous de compléter la liste.
Ceci dit il hérite de la france dans un mauvais état.
Mais encore faudrait-il avoir une politique cohérente pas un coup à droite, un coup devant, un coup en arrière avec la popularité comme objectif premier. (pfouu chaque fois que je regarde les actualités, j'ai envie de casser le poste).
Etant malade et au bord du suicide, je n'ai pas put aller a la manifestation lycéenne ce matin, alors j'en profite pour lancer un petit débat:
êtes vous pour au contre les mouvements de manifestations contre les réformes de Darcos?
êtes vous pour au contre les mouvements de manifestations contre les réformes de Darcos?
La question n'est pas d'être pour ou contre les mouvements de manifestations. On peut ne pas être d'accords avec les raisons de la manifestations, on peut ne pas soutenir une manifestation, mais être contre une manifestation ça emporte bien plus loin qu'une adhésion à des réformes. Nous sommes relativement libre et dans cette liberté est inclue ce droit à la manifestation. A partir de là, on ne peut être ni pour ni contre une manifestation ; ou alors on remet en cause cette liberté fondamentale. C'est une autre question que de débattre à propos de la légitimité de ces mouvements...
J'en profite pour vous faire part de ça (oui, parce que apparemment à part les profs, futurs profs et une minorité d'étudiants, personne n'est au courant...):
L'appel du 8 novembre:
Les enseignants-chercheurs, les enseignants, les chercheurs, les parents d’élèves, les membres du personnel de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ou de la recherche et les étudiants, réunis ce samedi 8 novembre à l’Université Diderot-Paris 7, protestent contre la mise en œuvre précipitée d’une réforme radicale de la formation des enseignants. Cette réforme est porteuse à terme d’un véritable bouleversement dans la nature des formations et dans le statut des savoirs au sein de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire. Elle met gravement en danger la qualité de la formation des élèves à tous les niveaux de l’Éducation nationale. Elle complète et renforce la destruction du système national d’éducation et de recherche et contribue à mettre en position de concurrence établissements, formations et acteurs de l'enseignement.
Cette transformation radicale de la formation des enseignants et des concours de recrutement a été engagée sans demander l’avis de celles et ceux qui assurent cette formation ou en bénéficient. Ce mépris manifeste pour les principaux intéressés (enseignants et étudiants) va de pair avec l’imposition d’un rythme effréné qui dissimule mal la volonté de faire taire toute réflexion critique. Récemment, plusieurs présidents d’universités parisiennes ont pu parler de véritable « farce » à propos de ce processus. Le manque de précision quant au contenu des futurs concours et le calendrier absurde proposé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche nécessitent donc une réponse ferme et claire.
Soucieux de ne pas nous laisser imposer un traitement dans l’urgence d’une question aussi importante socialement et scientifiquement, nous demandons l’abandon de tout calendrier pour la remise de nouvelles maquettes de masters et le retrait de ce projet ministériel sous sa forme actuelle.
A ce titre, le « moratoire » demandé est la condition indispensable pour le lancement d’un débat national impliquant tous ceux qui sont concernés par la formation des enseignants et devant déboucher sur des négociations avec les ministères concernés. En conséquence, ce moratoire ne saurait se limiter à un répit de quelques mois.
Les signataires de cet appel font leurs les cinq principales critiques qui se sont exprimées durant les dernières semaines :
a) La destruction d’une véritable formation professionnelle et disciplinaire, initiale et continue, des enseignants. D’un côté, les épreuves des concours sont vidées en grande partie de leur contenu disciplinaire, et, de l’autre, la suppression de l’année de stage qui suit la réussite au concours - au nom de purs calculs budgétaires – remet en cause toute formation professionnelle sérieuse, la « didactique » n’ayant pas de sens en l’absence d’une réelle pratique de classe en responsabilité.
b) La fragilisation de nombreuses formations à l’Université. De fait, dans toutes les disciplines dont le principal « débouché professionnel » immédiat est l’enseignement, cette réforme aura des effets néfastes sur la qualité – et le nombre - des travaux de recherches en Masters et en Doctorat mais aussi sur la nature même de la formation en Licence. En ce qui concerne l'agrégation, si elle semble épargnée du point de vue disciplinaire, la confusion entre le master et la préparation au concours rend son avenir incertain.
c) L’extension de la contractualisation et de la précarisation dans l’enseignement primaire et secondaire. Le recrutement de vacataires sera en effet mécaniquement facilité par l’existence d’un nombre important d’étudiants détenteurs d’une qualification reconnue par un diplôme mais non reçus aux concours nationaux.
d) Une atteinte grave à l’articulation entre enseignement et recherche ainsi qu’à la nature des connaissances et des savoirs produits et transmis dans l’université comme dans l’enseignement primaire et secondaire. Sur ce point, le lien est manifeste entre cette réforme de la formation et la réforme des enseignements en cours dans l’ensemble de l’Éducation Nationale (au lycée, la distinction entre matières obligatoires et matières optionnelles, la semestrialisation, la possibilité évoquée d’un recrutement direct des contractuels par les chefs d’établissement ; dans les écoles primaires et maternelles, la réduction unilatérale du temps scolaire, la suppression des RASED, la remise en cause des petites et moyennes sections des écoles maternelles).
e) L’injustice et la perte de la diversité sociales du futur corps enseignant (auxquelles s’ajouteront les incertitudes sur les débouchés professionnels) : le prétendu prolongement d’études ne sera en effet qu’un prolongement des études non rémunérées.
C’est pourquoi nous appelons à l’issue d’un large débat national à des négociations sans préalable afin de garantir et promouvoir
1. le respect du caractère national de tous les concours de recrutement pour l’enseignement secondaire avec maintien d’un concours et d’un jury national (composé de personnes spécialistes des matières concernées), assorti d’un lien explicite entre la réussite aux concours et l’accès (après un stage de titularisation) à un poste et un statut de fonctionnaire d’État
2. une préparation aux concours de recrutement tant pour les professeurs des écoles que pour les enseignants du secondaire, qui en amont reste ancrée dans des licences disciplinaires, et qui, en aval, préserve une année de formation professionnelle rémunérée postérieure à la réussite au concours
3. le respect de la base disciplinaire dans les masters comme dans les concours de recrutement pour les enseignants du secondaire, selon les caractéristiques propres à chaque discipline
4. le maintien d’une formation pratique initiale, postérieure à la réussite au concours, rémunérée et liée à une charge d’enseignement réduite, ainsi que le développement d’une formation continue disciplinaire au sein des universités.
5. La place centrale de la recherche dans les enseignements à l’université et son rôle essentiel dans la formation des futurs enseignants.
Un des enjeux fondamentaux du débat national proposé sera l’articulation entre masters et concours, afin de préserver un enseignement et une recherche de qualité pour tous les étudiants mais aussi une vraie formation disciplinaire et professionnelle pour les futurs enseignants.
Je vous encourage bien sûr à signer la pétition ici.
J'espère vraiment avoir mes concours cette année... Et petites précisions sur la nature de la nouvelle formation suite à la future mastérisation du capes: en langues vivantes, il n'est pour l'instant pas question d'épreuves - écrites ou même orales - en langue étrangère De plus, on jette à la poubelle tout ce qui est littérature, histoire, linguistique pour tout remplacer par des épreuves de didactique et de connaissance du système éducatif à travers les âges... Vos enfants vont se retrouver avec des profs incompétents qui n'auront qu'une maîtrise superficielle de leur propre discipline. Et qui va dispenser ces cours aux étudiants/profs en devenir? Les universitaires peut-être? Ce n'est absolument pas leur job, et en plus ils n'ont pas les connaissances requises.
Bref, c'est vraiment la crise, et ça touche(ra) tout le monde, pas que le milieu enseignant. Il faut savoir penser à long terme, et bien imprimer que l'enseignement français, vu comme c'est parti, va se résumer à de la grosse merde (pardon).