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Actualité
(Sujet créé par Vouzenreviez l 04/12/07 à 10:35)
Je propose que l'on parle ici des sujets d'actualité : ceux qui ne méritent pas forcément de topic rien que pour eux. Rien ne nous empêchera de créer un topic rien que pour eux si on voit que ça soulève les foules
Je ne comprend pas qu'on puisse être à ce point fermé d'esprit. Comment une religion qui appelle à tant d'amour, de clémence peut-elle amener à ce genre de pratique?
Pour moi ces individus ne sont pas musulmans. Ce ne sont même plus des intégristes à ce niveau là , peut-on parler de secte à leur encontre?
J'ai toujours pensé que les musulmans qui avaient ce genre de pensée, ces comportements fanatiques étaient des illettrés, des gens qui n'avaient pas la possibilité de comprendre le Coran. Mais les les gens qui ont accusé cette enseignante, ceux qui voulaient la condamner ont fait des études; ils savent lire! Comment peuvent-ils agir ainsi? Ne se rendent-ils pas compte qu'ils desservent leur religion?
Les echos que j'ai eus sur cette affaire c'est que l'histoire etait surtout politique; les parents d'eleves qui ont accuse cette enseignante font partie de l'elite du pays, il s'agissait de faire pression sur le Royaume-Uni a propos du Darfour.
Si tu veux mon avis, et ce n'est qu'un avis, c'est une sorte de prétexte pour prendre en otage une personne dite occidentale.
Cela commence à devenir une mode de prendre en otage des occidentaux pour n'importe quel prétexte et ensuite crier la honte et l'opprobre sur ce qu'il a fait pour recevoir ensuite compensation et apaisement, c'est un moyen de pression politique. Sous couvert ensuite de droits de l'homme, il se passe derrière des transactions moins honorables.
Les infirmières bulgares ont été emprisonnées en Syrie et relachés 7 ans plus tard... Kadafi avait un moyen de pression. Les droits de l'homme sont finalement sauvés mais pour combien d'argent et d'armes ? C'est un secret de polichinelle ça et pourtant le gouvernement s'en défend.
L'arche de Zoé, mise à part que c'est bien flou (je ne juge pas ce qu'ils ont fait, entre les médias et le gouvernement, que voulez vous qu'on sache de perspicace et de vrai ? )et que le gouvernement a mis à disposition un avion militaire pour leur cause (original ça quand même, n'y allez pas, mais prenez la limousine ^^), depuis, certains demeurent emprisonnés au Tchad et ils servent encore de moyen de pression.
Je me rappelle un soir ou le president tchadien légèrement remonté appelait à la justice d'être ferme, de faire un ex, le lendemain, il était plus calme, plus clément. Il avait reçut un coup de fil de Sarkozy...
Le Tchad refuse qu'on envoie des troupes françaises à l'est de leur pays, près du Darfour...
Pour cette institutrice anglaise, c'est je pense la même chose. Cela a peu à voir avec la religion. C'est plus politique et intéressé, malheureusement. :s Je pense au Darfour qui se trouve au Soudan et où un génocide a lieu en ce moment même, où tout le monde est au courant mais laisse faire et laissera surement encore faire.
Problème : cela touche au final à l'image de l'Islam pour ce pays en particulier, qui apparait alors sous ce jour extrémiste et dénature le principe même du Coran qui est à la base un message d'amour et de paix.
Alors justement en lisant ton article Arwen je suis tombé sur un dossier intéressant, d'actualité et où l'Islam est aussi impliqué (mais à beaucoup plus petite échelle), ainsi que la politique.
Ce dossier c'est la Russie et Poutine. Comme vous devez le savoir les élections législatives ont eu lieu dimanche en Russie. Le parti de Poutine a bien sûr remporté une large victoire et a inquiété tout l'occident avec ses vives repressions vis à vis de ses opposants.
Et dans le dossier qui traite de ces histoires plus d'autres, je suis tombé sur une interview de deux écrivains russes, habitant la plupart du temps en France. L'un était pro-Poutine et l'autre l'inverse. Pour ma part aux vus des faits récents je dois dire que j'étais anti-Poutine, et même si mon avis n'a pas vraiment changé, cette interview m'a ammené à me poser des questions dont celle-là: un pays a-t-il forcément besoin d'un pouvoir fort pour se s'élever économiquement ? Et nous avons l'exemple typique avec la Russie. Sous l'air Gorbatchev - Eltsin, la Russie a connu un formidable élan de démocratie mais n'a pas arrêté de s'enfoncer économiquement alors que depuis Poutine le pays se reconstruit petit à petit. Donc avons-nous besoin d'un pouvoir ? Et le bien pays du pays peut-il excuser certains "excès" ?
Copié collé d'une lettre ouverte posté sur un autre forum et présente sur le net.
La lettre d'un Américain aux Français
Citoyens de France,
Que ressentiriez-vous si :
Vous deviez contracter une assurance médicale privée onéreuse pour être sûr de bénéficier de soins médicaux ?
Chaque hôpital refusait tout soins médicaux à ceux qui n'ont pas d'assurance médicale privée ?
Il n'y avait pas le filet de la sécurité sociale, pas d'assurance chômage pour vous-même, votre famille et vos enfants ?
Vous deviez travailler 40 à 60 heures par semaine avec une seule semaine de vacances par an – et cela seulement après avoir travaillé pendant un an ou deux ?
Vous deviez emprunter de l'argent chaque année juste pour nourrir votre famille et garder un toit au-dessus de vos têtes ?
Vous deviez emprunter 100 000 euros pour payer les études universitaires de votre enfant ?
Vous aviez une dette bancaire tellement énorme que vous ne seriez jamais capable de la rembourser et ne pourriez jamais cesser de travailler jusqu'à votre mort ?
Les universités étaient financées par des entreprises et obligées d'enseigner seulement ce que ces entreprises jugent important ?
Toute l'infrastructure de la France et les richesses nationales étaient « privatisées » au bénéfice de quelques élites opulentes qui vous disent ce que vous pouvez ou non faire dans votre propre pays et vous font payer les ressources naturelles qui sont actuellement le bien commun de tous ?
Si vous pouvez imaginer ce que serait la vie dans de telles circonstances, alors vous savez à quoi ressemble la vie aujourd'hui pour une majorité d'Américains. Les Américains pensent qu'il est normal de travailler 50 heures par semaine avec seulement une semaine de vacances par an. Il y a beaucoup d'histoires horribles sur des Américains sans assurance refusés par les hôpitaux. Le système d'éducation étasunien a abouti à un taux d'alphabétisme de 50 % et seuls les riches peuvent accéder à l'université.
Les Américains croient qu'une telle vie – une vie basée sur la quantité d'argent que vous possédez – est le symbole de la liberté, parce qu'ils ont subi un lavage de cerveau qui leur fait croire que l'argent fait l'homme.
Voulez-vous la même chose pour la France ?
Vous ne me connaissez pas personnellement, mais pour paraphraser une réplique du film V pour Vendetta : « Je suis Edmond Dantès... et je suis votre père. Et votre mère... votre frère... votre ami. Je suis vous... et moi. Je suis chacun d'entre nous. » Dans la vraie vie, je suis un ancien banquier d'affaires pour une de vos plus grosses banques. J'ai des diplômes en économie et j'ai passé la plupart de ma vie d'adulte à observer les mouvements du capital international et la façon dont il est manipulé par les gouvernements et les grandes entreprises pour satisfaire à leurs propres objectifs. Je suis aussi rédacteur pour le site http://www.sott.net/ parce que je le considère comme la voix de la Vérité la plus limpide sur Internet. Mais, assez parlé de moi. C'est de vous, c'est de la France dont je veux parler.
De nombreux citoyens français se rappellent à quel point la France dormait pendant les années 1930, alors que l'Allemagne se réarmait et concoctait ses plans de domination européenne, des plans qui n'étaient pas cachés mais fièrement annoncés par Hitler et ses nazis, pourtant la France dormait et en a subi les conséquences horribles et inévitables. Peuple de France, votre président – un représentant de la cabale de l'élite mondiale et corporatiste avide de pouvoir – a énoncé ses plans clairement tout comme Hitler l'a fait, et encore maintenant vous dormez. Vous êtes en train d'être envahis, non pas par une armée, mais par des idées malveillantes et répugnantes répandues par vos leaders politiques et les médias. Le but est d'infecter vos esprits avec ces idées et de faire du peuple français les architectes de leur propre destruction.
Quand votre président parle d'une « rupture » avec le passé, ce qu'il veut dire c'est une rupture de la société française ; la destruction de la manière de vivre à la française, et cela ne sera pas moins horrible que l'invasion précédente par Hitler et ses hordes.
John Fitzgerald Kennedy a prononcé ce discours maintenant célèbre :
« Car nous sommes confrontés, à l'échelle mondiale, à une conspiration monolithique et impitoyable qui s'appuie essentiellement sur des moyens voilés pour étendre sa sphère d'influence ; sur l'infiltration plutôt que l'invasion ; sur la subversion plutôt que les élections ; sur l'intimidation plutôt que le libre choix ; sur les guérillas nocturnes plutôt que les armées en plein jour.
C'est un système qui a enrôlé de vastes ressources humaines et matérielles pour la construction d'une machine hautement efficace, bien soudée, qui combine des opérations militaires, diplomatiques, d’espionnage, économiques, scientifiques et politiques. Ses préparatifs sont dissimulés, pas publiés. Ses erreurs sont enterrées, pas mises en lumière, ses dissidents sont réduits au silence, pas glorifiés ; aucune dépense n'est remise en question, aucune rumeur imprimée, aucun secret dévoilé. En bref, elle mène la guerre froide, avec une discipline de guerre qu'aucune démocratie n'oserait espérer atteindre... » Votre ennemi est bien organisé, a un financement illimité, est mondial, impitoyable et a quasimment le contrôle total des médias. Votre ennemi est parmi vous, et en de nombreuses façons, en vous, car vous avez été conditionnés à penser en termes limités, et de là, auto-limitants. Votre ennemi projette de détruire vos structures sociales paternalistes par l'introduction de ce que l'on nomme un modèle économique « néolibéral américain » ; ou comme la journaliste Naomi Klein l'a nommée, un « Capitalisme du désastre ».
Vous avez été amenés à croire que la France est en quelque sorte protégée des prédations de l'économie néolibérale. Cela a été accompli en grande partie en vous laissant ignorants de la vérité, à cause de la barrière du langage. Le monde anglophone est gorgé d'avertissements sur ce que l'économie libérale veut dire, pourtant la littérature disponible en France sur ce sujets des plus importants est limitée. Pourquoi cela ? Pourquoi se fait-il que vous en sachiez si peu sur ce qui se passe vraiment hors de France ?
M. Sarkozy tente de manipuler cette ignorance et d'encourager un intérêt personnel et une jalousie extrêmes, qui sont hérésie pour la psyché française.
Bien qu'ils hésitent à l'admettre, beaucoup des supporters de M. Sarkozy issus de la moyenne bourgeoisie sont motivés par la jalousie. Ils sont jaloux des avantages sociaux dont jouissent les fonctionnaires et sont manipulés par M.
Sarkozy pour soutenir une politique qui dépouillerait les fonctionnaires de ces avantages. Ce que cette classe moyenne supérieure échoue à comprendre, c'est qu'en soutenant actuellement l'action gouvernementale contre la classe ouvrière, ils se préparent eux-mêmes un traitement similaire dans un avenir proche.
Ne vous trompez pas, les seuls gagnants qui émergeront de la « rupture » de M.
Sarkozy seront l'élite dirigeante, les grandes entreprises internationales et les vautours étrangers qui becquetteront les os de la France. Les classes moyennes/professionnelles qui soutiennent actuellement M. Sarkozy perdront aussi leurs confort de vie, ils ne le savent simplement pas encore. Ils croient que par quelque mécanisme miraculeux, ils deviendront plus riches aux frais du travailleur ordinaire et que cela est « juste », « nécessaire » et « moderne ».
Il se peut que l'élite dirigeante permette qu'une petite part des richesses de la France soit « prêtée » aux classes moyennes à court terme, et qu'elle achète ces classes moyennes pour quelques euros, mais cela sera transitoire et finalement illusoire. Croyez-moi, je le sais. La banque c'est mon métier. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, le mécanisme utilisé pour soudoyer les classes moyennes a été l'inflation immobilière. Au cours de ces dernières années, un boom massif des valeurs immobilières a été manigancé pour fournir l'illusion de la richesse. Pourtant aujourd'hui, alors que les prix commencent à chuter, cette richesse s'évapore tandis que la dette contractée pour acquérir cette propriété reste bien réelle et s'accroît de plus en plus, ce qui sonnera au final le glas des classes moyennes dans ces pays.
M. Sarkozy est un homme malin et impitoyable. Il sait qu'il ne peut pas persuader la France d'accepter le néolibéralisme (1), et finalement, le fascisme, de façon directe. Il doit manipuler la France pour l'amener dans une situation où le résultat sera un « fait accompli ». Comment cette manœuvre sera-t-elle réalisée ?
C'était le sujet discuté par les rédacteurs de SOTT juste avant le début des récentes grèves françaises. Nous avons remarqué qu'une situation similaire existait au Royaume-Uni quand Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir en 1979, « engagée dans un programme clair visant la réduction du pouvoir et de l'influence des syndicats » (2), et avec des plans soigneusement formulés pour « rompre » le pouvoir de la classe ouvrière britannique. Nous avons spéculé que des tactiques similaires pourraient être utilisées en France. Et ainsi, puisque la banque, c'est mon métier, on m'a demandé de creuser le sujet et de vous présenter, à vous, peuple de France, les grandes lignes de votre avenir.
La clé du succès de Margaret Thatcher concernant la « rupture » du Royaume-Uni et l'imposition du néolibéralisme aux Britanniques fut une préparation à long terme :
- Des augmentations massives du chômage, en particulier chez les minorités raciales, furent manigancées tandis que le gouvernement trafiquait les statistiques du chômage. En conséquence, il y eut une vague d'émeutes majeures dans les zones urbaines les plus pauvres.
- Des tactiques policières qui avaient été peaufinées par des années de pratique en Irlande du Nord furent déployées à la vue du public ; les années d'attaques « false flag » en Irlande avaient conditionné l'esprit du public pour qu'il ressente comme nécessaire l'utilisation d'une violence policière et militariste massive pour « défendre la loi et l'ordre ».
- Des dirigeants syndicaux furent mis en place, dont le comportement ne put par la suite qu'être qualifié de « lâche », affaiblissant ainsi l'unité parmi les syndicats.
- Des grèves dans les industries possédant les syndicats les plus forts furent délibérément déclenchées grâce à la provocation. Une « guerre d'usure » fut entamée, grâce à des attaques diffuses et progressives de la part du gouvernement. Aucune ne fut assez grave pour que la base des syndiqués réalisent qu'on les préparait à une confrontation majeure dans le futur.
- De nouvelles lois limitant les droits des travailleurs à faire grève furent introduites là où les syndicats avaient réussi. Ainsi, le gouvernement analysa-t-il avec succès son ennemi, observa ses réactions et par-dessus tout, rendit la plupart de ces réactions illégales — annihilant la capacité des travailleurs à exercer leurs droits, et neutralisant leur pouvoir.
Enfin, Thatcher fut prête pour la bataille finale. Son gouvernement fut réélu dans la foulée de l'euphorie nationale générée par la guerre des Malouines, et ses stratèges étaient prêts pour tout conflit ouvert avec les syndicats et les classes ouvrières. La faiblesse des syndicats et les nouvelles lois qui empêchaient les grèves sans vote majoritaire d'un scrutin syndicaliste donnèrent au gouvernement la fermeté et le soutien public nécessaires pour finalement défier l'industrie la plus vulnérable du pays, les mines de charbon.
Les parallèles avec la France semblent trop importants pour être ignorés. Le terrain a été préparé de façon très similaire. Comme Margaret Thatcher en 1982, M. Sarkozy est au début d'un nouveau mandat et revendique un mandat populaire.
Margaret Thatcher a dit cette phrase célèbre : « Il n'y a pas d'alternative » et « La dame [de fer] ne changera pas de direction » ; tandis que M. Sarkozy a dit : « Nous ne reculerons pas et nous tiendrons... La France a besoin de réformes pour relever les défis que lui impose le monde. » En supposant que M. Sarkozy ait retenu quelque chose non seulement des conflits salariaux britanniques, mais aussi mondiaux, nous avons émis cette hypothèse il y a deux semaines :
1. M. Sarkozy cherchera à consolider ses objectifs et à s'assurer que les médias focalisent l'attention du public sur un point de la réforme où les syndicats sont les plus faibles et la sympathie du public peu probable.
2. Afin de marginaliser davantage les travailleurs dans l'esprit du public, des évènements violents seront montés en sauce ou provoqués (opérations false
flag) de façon à éloigner les grévistes des « gens ordinaires ». Les médias monteront en épingle ces questions, de façon disproportionnée par rapport aux faits concernés.
3. Les dirigeants syndicaux auront l'air de lapins figés dans les phares d'une voiture tandis que les médias se focaliseront sur le « mal » des ces évènements délibérément provoqués.
4. Les points 1, 2 et 3 entraîneront une division dans l'opposition aux réformes – cela sera monté en épingle par les médias alors que, selon toute vraisemblance, la « division » portera sur des détails, et non sur les principes. Les médias se focaliseront sur ceux qui s'opposent aux grèves, et pas ceux qui ont des griefs valides ne pouvant être défendus que par la grève.
5. Les ministres bénéficieront d'un large espace médiatique et d'un large temps d'antenne pour condamner les grévistes pour leur « égoïsme » et leur « manque de responsabilité sociale ». Les grévistes seront accusés de « menacer la grandeur de la France », de « refuser la modernisation », de « mettre des vies en danger », de « tenir le pays en otage », de « causer le chaos économique ».
6. La violence éclatera comme des points-clés entre les grévistes et ceux s'opposant officiellement aux grèves. Dans tous les cas, les grévistes seront rendus responsables de la violence. On fera appel à la police pour « supprimer la violence » alors qu'en fait, elle l'enflammera.
7. Dans les zones des classes ouvrières pauvres, des évènements seront créés pour générer une réponse violente des « masses » et conditionner l'esprit du public à la nécessité des violences policières et des CRS « pour défendre la France ».
8. Les véritables termes des négociations entre le gouvernement et les syndicats seront gardés secrets, ou voilés au public. Les vrais termes seront si désavantageux pour les travailleurs qu'ils ne pourraient décemment pas les accepter, et pendant ce temps, l'attention du public sera focalisée sur une « issue ingagnable », une issue qui recueille peu de sympathie de la part du public. Les travailleurs feront à nouveau la grève et descendront dans la rue.
9. À ce moment, la violence éclatera sur les piquets de grève et les CRS seront envoyés contre les grévistes. De petits groupes de grévistes seront montrés comme étant très violents. Ces individus (possiblement des agents
provocateurs) seront utilisés pour discréditer tout le travail du mouvement syndical, et on exigera des dirigeants syndicaux qu'ils se distancent de la violence, tendant ainsi la victoire à M. Sarkozy dans l'arène de l'opinion publique et dans les esprits des travailleurs modérés.
Les événements de ces deux dernières semaines nous ont donné raison. La stratégie de M. Sarkozy a suivi nos spéculations à la lettre, mais ce n'est que le début.
On a permis à M. Sarkozy d'établir le programme de la réforme des retraites.
La provision pour un départ anticipé chez les travailleurs exerçant des emplois pénibles, comme les chemins de fer, était juste quand le travail était plus difficile, mais elle est maintenant largement vue comme dépassée. Un « sabotage » opportunément orchestré a divisé les syndicats et l'opinion publique, les dirigeants syndicaux sont restés figés et ont brisé les rangs vendredi dernier, sous le feu des médias généré par le « sabotage ». La violence « a éclaté » dans les universités, et il y a 5 nuits, 2 personnes ont été tuées dans un « accident » avec la police, et des « émeutes » prévisibles se sont ensuivies pendant trois nuits. Tout se déroule selon le plan !
Un récent article de la presse dominante illustre la majeure partie de la question :
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Les Grèves Françaises s'arrêtent
AP – 24 novembre 2007
PARIS – Le président français Nicolas Sarkozy s'est concentré sur une bataille gagnable, a divisé l'opposition et semble avoir pris le dessus après neuf jours de grèves chez les cheminots en colère.
Pourtant, des tensions subsistent alors que le débrayage a cessé et que le trafic ferroviaire a commencé à reprendre vendredi. La violence des étudiants protestataires a provoqué la fermeture de la Sorbonne et soulevé des inquiétudes sur la façon dont Sarkozy et ses compatriotes résisteront à ses plans laborieux destinés à rénovés une France qui stagne, un France résistante à la réforme.
Sarkozy a remporté ce qui est considéré comme une victoire nécessaire à son programme de réforme plus général, en faisant face aux cheminots remontés contre son objectif de les faire travailler plus longtemps pour bénéficier d'une retraite.
« Cette réforme, je l'ai promise, je l'ai tenue », a-t-il déclaré confiant, dans un discours vendredi dernier.
Jeudi, les cheminots se sont mis d'accord pour reprendre le travail sur la promesse de pourparlers qui pourraient adoucir – mais sans la compromettre – la réforme des retraites.
En résistant aux cheminots, Sarkozy espérait briser le recours instinctif des syndicats aux grèves, comme Margaret Thatcher le fit en tenant bon face aux mineurs de charbon, et comme Ronald Reagan le fit avec les contrôleurs de trafic aérien dans les années 1980.
Sarkozy a astucieusement placé une barrière entre les syndicats militants et modérés lors de la grève des transports prolongée, et les socialistes de l'opposition n'ont pas pu résister à ses tactiques guerrières méthodiques.
Sarkozy a exprimé l'espoir qu'à l'avenir, les syndicats « préféreront toujours les négociations à la confrontation. » Cela marquerait un changement majeur pour la France.
L'élection de Sarkozy en mai dernier – sur la base d'un programme de « rupture » dramatique avec le passé – a montré que la plupart des Français étaient prêts au changement. Les banlieusards depuis longtemps habitués aux débrayages ont rapidement perdu patience avec cette grève des transports, et ont été prompts à critiquer les cheminots grévistes défendant des privilèges considérés pour la plupart comme injustes.
« Au moment où la grève s'achève, où la raison l'emporte, ma première pensée va aux millions de Français... qui n'en peuvent plus après dix jours de galère... à ces millions de Français qui n'ont pas à être pris en otage dans un conflit qui ne les concerne pas», a-t-il dit.
Mais des millions ont voté contre Sarkozy et ne sont pas prêts à lui donner carte blanche. Les pourparlers avec les cheminots seront certainement tendus, et certains syndicats menacent de nouvelles grèves s'ils n'obtiennent pas assez de concessions. Et la réforme des retraites n'est qu'un détail que Sarkozy a dans sa manche concernant l'avenir de la France.
Il dit que la France a trop de fonctionnaires qui pèsent sur le gouvernement endetté. Les 5 millions de fonctionnaires de France ne sont pas tous d'accord avec cela, et beaucoup résistent aux suppressions de postes et demandent à être mieux payés. Ils ont tenu leur première grève mardi et menacent de continuer.
Le plan de Sarkozy de renoncer au système rigide et compliqué des contrats de travail qui sous-tend le système de main-d’œuvre français risque fort d'être un sujet sensible.
Et puis il y a les universités récalcitrantes. Le campus de la Sorbonne était fermé vendredi, suite à la violence entre des étudiants protestant contre une réforme du financement des universités et d'autres étudiants essayant d'aller en cours.
Les étudiants ont bloqué le célèbre bâtiment de la Rive Gauche pendant des jours, mais ont eu recours vendredi à la « violence physique », a déclaré l'administration, qui a fermé l'école jusqu'à lundi. Les étudiants des grandes écoles et des universités envisagent de nouvelles protestations mardi.
Les voyageurs ont salué l'amélioration du trafic vendredi, même si on s'attend à ce que la reprise totale du trafic ferroviaire national et des transports publics parisiens et d'autres villes prenne des jours.
Avec un signal clair, la grève se terminait, certaines stations de métro reommençaient à encaisser les tickets vendredi. Pendant la grève, le transport sur les quelques rames en circulation était gratuit.
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Il est essentiel que chacun en France comprenne que la question de ces grèves n'est pas que les cheminots obtiennent un régime de retraite particulier ou non. Ces grèves sont le tranchant de la pointe économique néolibérale enfoncée dans l'âme de la France socialiste.
Et pourtant, il semble que la France soit à nouveau endormie et inconsciente des dangers. La France a été amenée par la ruse à penser que la question était la réforme des retraites. Un coup d’œil à l'espace médiatique relatif accordé aux grèves de la SNCF et du métro montre l'étendue du contrôle de M. Sarkozy.
Car tandis qu'une partie de la grève des cheminots concerne les retraites, de nombreux autres travailleurs s'opposent à des « réformes » qui illustrent bien mieux la véritable nature du programme de Sarkozy.
En permettant à M. Sarkozy et aux médias de se focaliser principalement sur la réforme des retraites, les syndicats ont donné à M. Sarkozy un énorme avantage.
En reculant au moment crucial où les Français commençaient à voir la valeur de travailleurs dont de nombreuses personnes aimeraient détruire les droits, les syndicats lui ont tendu la victoire et ont scindé l'opposition auparavant unie.
M. Sarkozy est un tyran qui a affirmé catégoriquement qu'il n'avait pas à écouter la volonté des gens. C'est la manière dont Tony Blair a traité les Britanniques et la manière dont George W. Bush traite les Américains.
Est-ce cela que vous voulez pour la France ?
Cela fait mal à pour beaucoup d'entre nous, qui se réjouirent lorsque le détesté Jacques Chirac fit un pied de nez aux Américains et dit « Non ! » à l'invasion illégale de l'Iraq , de voir ce qui se produit en France ; il est en fait perturbant de réaliser que M. Sarkozy reçoit un quelconque soutien. Il est clairement évident que les États-Unis s'effondrent, le système financier mondial frôle le bord du chaos et le modèle économique néolibéral a été exposé comme n'étant rien de plus qu'une version moderne du pillage et de la mise à sac issus d'un passé obscurantiste. Alors, M. Sarkozy a-t-il perdu la tête ? Ou prévoit-il entraîner la France dans l'abîme avec le reste des Capitalistes du désastre ?
Malgré ce que M. Sarkozy peut déclarer, d'après mes interactions avec les citoyens français, le peuple de France n'accepte pas l'hégémonie mondiale belliqueuse des États-Unis et ne veut pas du cauchemar américain en France.
Plus que jamais dans son histoire, le peuple de France doit défendre la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Ne vous y trompez pas, c'est une guerre pour la liberté de la France – une guerre de volontés souterraine – qui doit être menée de front. Mais par-dessus tout, vous devez résister avec vos cœurs, vos voix et vos corps mêmes à toute tentative de semer la division parmi vous.
Unis vous tenez, divisés vous tomberez.
Notes :
(1) Le néolibéralisme est une étiquette désignant le libéralisme économique et décrivant la politique gouvernementale qui déclare promouvoir la concurrence de libre marché dans une économie donnée, et au final, mondiale. Développé par Milton Friedman et ses disciples à l'Ecole d'Economie de Chicago – http://en.wikipedia.org/wiki/Neoliberal
Sujet: les évènements qui ont lieu en Amerique du sud.
J'ai du mal à saisir le courroux du gouvernement équatorien et l'implication du gouvernement venuezelien. Le gouvernement colombien essaie tant bien que mal (je passe les théories selon lesquelles le gouvernement colombien serait de mèche avec les Farcs) de se battre contre les Farcs et de leur faire entendre raison, ils découvrent un camp à prés de la frontière colombienne en Equateur , ils le bombardent et ensuite le gouvernement équatorien boude! J'ai du mal à saisir. On dirait des petits garçons qui jouent. Pourquoi le gouvernement équatorien est-il si fâché? Pourquoi le gouvernement vénézuelien s'en mèle? j'ai du mal à saisir... N'ont-ils pas tous le même but? Bon la politesse aurait voulu que la Colombie demande à l'Equateur d'agir ou l'autorisation de frapper. La Colombie ne l'a pas fait soit! Le pire de tout c'est que la Colombie se fait lyncher parla presse internationale pour avoir tué le porte parole des Farcs ! Ça me parait irréaliste. D'autant plus après la confirmation par Sarkozy qu'il n'était pas en pourparlers avec le bonhomme en question pour la libération d'Ingrid Bétancourt.
Cette guerre contre les farcs me parait de plus en plus obscure. Moi la géo-politique j'y connais pas grand chose mais là c'est le flou absolu! Je me doute bien que le président colombien n'est pas une brebis blanche mais euh ... de là à déchainer autant de colère...
Un des points que j'ai compris concernant le problème colombien est que le porte-parole des farcs était LE contact pour la négociation de la libération des otages (comme Ingrid Bétancourt).
Sinon, il semblerait que le raid sur un camp ait eu lieu en Equateur SANS l'autorisation du gouvernement équatorien. Tu dirais quoi si les Espagnols bombardaient un camp en France sous prétexte que ce sont des indépendantistes basques, sans demander son avis à Nicolas ?
Oui j'ai bien compris que c'était le porte-parole, mais en tant que porte parole, il faudrait le laisser tranquille et faire sa vie avec tous ses copains narco-trafiquants et tueurs de civils?
Tu dirais quoi si les Espagnols bombardaient un camp en France sous prétexte que ce sont des indépendantistes basques, sans demander son avis à Nicolas ?
Bah je ne râlerait pas, s'il s'agit comme tu le dis, de l'ETA et qu'il n'y a pas de bavure tuant des civils innocents. Pourquoi je râlerait ?
Edit: Qui plus est c'est arrivé , ce genre de situation, il y a quelques mois : une jeune policier espagnol qui suivait un groupe d'ETA a été tué par ces gens car il n'avait pas le droit de porter une arme en France! Ça ça me choque ! Qu'au nom de la diplomatie une jeune policier qui fait son travail soit tué par des membres de l'ETA! J'ai pas digéré cette histoire ! J'aurais de loin préféré qu'il ait son arme et qu'il se défende contre ces criminels.
Le mot clé ici est "prétexte", je crois : agir sur un territoire extérieur sans autorisation, c'est le premier pas vers des dérives. Reprenons l'exemple de Jehane : l'Espagne pourrait attaquer un camps en francais sous pretexte que c'est un camps de l'ETA, mais si la vérité était autre et plus égoïste ?
Le mot clé ici est "prétexte", je crois : agir sur un territoire extérieur sans autorisation, c'est le premier pas vers des dérives. Reprenons l'exemple de Jehane : l'Espagne pourrait attaquer un camps en francais sous pretexte que c'est un camps de l'ETA, mais si la vérité était autre et plus égoïste ?
Je ne pense pas. La Colombie a tout intérêt a entretenir de bonnes relations avec les autres pays. De plus là ils ont vraiment bombardé un camp d'ennemis, des terroristes qui peuvent s'en prendre à des personnes, quelque soit leur nationalité.
Alors que le président équatorien exprime son désaccord, dise au gouvernement colombien que c'etait pas bien de bombarder sans avoir la politesse d'avertir ou de demander l'autorisation , je veux bien , mais de là à rompre toute relation avec la Colombie, fermer les frontières et renvoyer les diplomates Colombiens, je trouve que c'est du n'importe quoi ! je dirais même que c'est pas malin du tout ! Les Farcs ont traversé la frontières , ils peuvent le refaire ! Que fera l'Equateur si tout d'un coup plein de Farcs débarquent chez eux ? Ils seraient bien contents je pense de trouver de l'aide auprès des forces armées colombiennes qui connaissent bien les Farcs.
La Colombie et l'Espagne n'auraient pas la bêtise d'aller bombarder un pays voisin "sous pretexte". Ça ne s'est pas produit, on ne peux pas les condamner pour un acte qui n'a pas été commis.
venue d'on ne sait où prénom insolente pour certains, peste pour les autres
Arwen, je ne juge pas la façon dont la Colombie se bat contre les Farcs, mais s'il y avait eu des otages dans ce camp? Comment se justifier auprès de leur famille dans ce cas? Et je crois me souvenir qu'Uribé a "amnistié" des groupes aussi dangereux que les Farcs mais qui étaient eux d'extrême-droite.
Derniers propos de Sarkozy à ce sujet :
Dans son message télévisé, Nicolas Sarkozy lance également un appel au président colombien Alvaro Uribe, après l'assaut lancé par la Colombie samedi en territoire équatorien, où le numéro deux des Farc, Raul Reyes, a été tué.
"Certainement que le président Uribe avait ses propres raisons mais le président Uribe, qui est un homme d'Etat, sait parfaitement que la solution ne peut pas être que militaire et il sait également que la France avait des émissaires et discutait avec les Farc", déclare le président français.
"Le président Uribe sait parfaitement que pour libérer des otages, il faut parler avec les preneurs d'otages", ajoute Nicolas Sarkozy, qui dit espérer "de tout coeur qu'il n'y aura pas d'interférence négative".
"J'ai eu de très nombreuses fois M. Uribe au téléphone. Chaque fois qu'il m'a demandé quelque chose, je lui ai répondu positivement, je n'ai jamais trahi sa confiance mais maintenant il faut que chacun additionne ses forces au lieu de s'opposer. Il n'y a rien à attendre d'une opposition entre le Venezuela, la Colombie et l'Equateur", ajoute-t-il.
Arwen, je ne juge pas la façon dont la Colombie se bat contre les Farcs, mais s'il y avait eu des otages dans ce camp? Comment se justifier auprès de leur famille dans ce cas?
Mais il n'y avait pas d'otages dans ce camp et je pense qu'ils le savaient. S'ils étaient si peu regardant sur la vie des otages, ça fait longtemps qu'ils auraient pu bombarder toute la zone où les Farcs sont concentrés. Je ne défend pas la politique et les actions de la Colombie, mais il me parait indécent que l'Equateur réagisse ainsi au lieu de travailler main dans la main avec la Colombie. Que le chef du gouvernement s'explique et discute ou se dispute même, avec son homologue Colombien, je veux bien mais pas qu'il réagisse comme ça!
venue d'on ne sait où prénom insolente pour certains, peste pour les autres
Les Présidents de l'Equateur et du Venezuela ont peut-être été un peu loin mais ce n'est pas en les accusants de génocide et en portant plainte en ce sens qu'Uribe va arranger les choses, il y a des torts chez toutes les parties.
Mais le plus triste dans tout ca, c'est que ca risque de finir en guerre a cause de dirigeant qui peuvent pas s'encadrer ! Et qui c'est qui va trinquer... le peuple comme d'ab' ! Moi j'di que pour regler les conflit on devrait faire comme dans "le combat des chefs" (asterix) comme ca, ca leur permettrai de regler leur different sans creer une efusion de sang !
Un Etat ne peut pas entreprendre une action militaire sur le territoire d'un autre Etat, en droit international une frontière est inviolable. Cette inviolabilité des frontières est le corollaire de la souveraineté des États. Si on commence avec des "oui mais là..." c'est créer un antécédent et c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
Je suis d'accord , mais la situation aurait pu être résolue autrement :
Le président colombien appelle son homologue équatorien :
"coucou ! dis , il y a un camp de Farc avec le n°2, tu me laisses m'en occuper ou tu t'en occupes?"
Au lieu de ça , le président colombien à dit que c'était une sorte de chasse à l'homme si j'ai bien compris, le président équatiorien a donné son accord puis a découvert que le camp avait été bombardé pendant que les farcs dormaient et là il a boudé et fait tout le patacaisse dont on a entendu parlé!
Certes le président colombien aurait dû dire qu'il s'agissait d'un bombardement, mais le président équatorien, c'est quoi son problème ? Il était d'accord pour une chasse à l'homme mais pas pour un bombardement de camp ! Il est bizarre lui !