La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Ben si. TOI tu t'en est servi pour définir un genre que tu n'aimes pas. C'est déjà une utilité. Perso Zola, je ne suis pas fan non plus, je peux comprendre, mais il faut reconnaitre qu'il est très fort pour les descriptions imagées (Beuh, la scène où Gervaise trouve Coupeau roulé dans son vomi )!
Lire n'est JAMAIS inutile. Plus tard vous serez obligés de lire des choses pas forcément folichonnes, (je ne sais pas moi, des articles de journaux, des programmes politiques...) Et à ce moment là vous ferez quoi? Vous ferez comme la plupart des gens, regarder la télé et croire bêtement tout ce qu'on vous raconte?
Lire des choses pas forcément amusantes ou qu'on ne lirait pas forcément de gaieté de coeur et essayer d'en tirer quelque chose, c'est exercer son esprit critique. Et c'est ce qui est le plus important selon moi.
Et puis ça pourrait t'être utile de lire plus, au moins pour l'orthographe.
J'ai détesté lire "L'enfant et la rivière", j'ai trouvé ça d'un ennui indescriptible.
D'ailleurs je n'en ai aucun souvenir
Les pièces de théâtre c'est ce que je préférais, c'est beaucoup plus vivant et dynamique (que disons une description par Victor Hugo ou les Confessions de Rousseau ), même s'il s'agit d'une tragédie. On y retrouve aussi la musicalité de la langue lorsqu'elles sont en alexandrins.
Parmi les oeuvres que j'ai étudiées en cours de français, mes préférées sont Tristan et Iseut et Les fleurs du mal; je n'aurais probablement pas eu l'idée ou l'envie de les découvrir si on ne me les avait pas "imposées" au départ.
j'ai pas lu Tristan et Iseut, mais par contre, j'ai adoré Les Fleurs du Mal, et pourtant, c'était pas un livre qui m'aurait attiré, j'aurais jamais cru l'aimer autant
Et puis les lectures de collège et lycée n'ont pas pour seul but de nous faire aimer la lecture.
Elles doivent nous amener à découvrir une littérature qu'on ne lirait pas sinon (je n'aurais jamais lu le Procès de Kafka s'il n'était pas obligatoire au programme, je l'ai trouvé dur à lire mais à étudier c'était passionnant).
La lecture ce n'est pas que pour le plaisir, c'est aussi pour apprendre à réflechir, à savoir construire un raisonnement, écrire convenablement...
LE plaisir de la lecture on peut se le procurer en dehors. Et si on ne nous y forcait pas, qui lirait du Victor Hugo ou du Zola au collège? (bon moi mais je suis une extraterrestre et une folle c'est bien connu )
Pour moi justement, les cours de français m'ont permis de découvrir que j'aimais les tragédies^^
Molière m'a toujours barbé dans les grandes largeurs et j'ai découvert en Racine et Corneille des dramatuges qui me touchaient beaucoup plus.
En dehors de cela, il y a de nombreux livres, notemment pour mon bac de français que je n'ai pas aimé lire, mais pour lesquels je me suis beaucoup amusé en les étudiants, je pense surtout a Alcools D'Apollinaire, que je n'ai tout simplement pas pu lire jusqu'au bout,^^ je ne supportais pas, cependant en étudiant ses poèmes j'y ai découvert une forme de beauté artistique qui m'a touché, actuellement je n'aime toujours pas Alcools mais j'ai a mes oraux blancs et a mon oral beaucoup apprécie d'étudier ses textes.
Au Bac j'ai eu Le pont Mirabeau et je pense avoir donné a mon examinateur l'impression que j'aimais la poésie, cela n'est qu'a demi vrai^^ je n'aime par vraiment lire de la poésie, mais l'étudier j'aime beaucoup.
L'année dernière j'ai été "obligé" a lire Don Quichotte, tout le monde le connais mais peut être ne l'avons nous pas tous lu, ce fut une agréable surprise, peut être pas un des livres qui m'a le plus marqué, mais tres plaisant et intéressant, tout cela pour dire que le ton de ce post est que le français en cours ça sert a rien, c'est du moins l'impression que j'en ai eu^^ mais c'est en se disant cela qu'on avance pas^^
Si tu n'a pas aimé l'oeuvre, soit c'est comme cela, on ne peut tout aimer, mais il ne faut pas laisser de coté le cours qui peut être tres intéressant, tout apprentissage est bon et souaitable.
le français en cours ça sert a rien, c'est du moins l'impression que j'en ai eu^^ mais c'est en se disant cela qu'on avance pas^^
Je me permet de réagir.
Monte sur l'estrade
Le français en cours ça ne sert à rien !
Je pense que tu fais fausse route, avec tout le respect que je te dois (toi et tes oripillantes glaseries qui n'ont pas de limites ). Le français à le mérité, très grand je pense, de faire "découvrir" la lecture aux jeunes qui n'y seraient sinon jamais intéressé ou du moin penché sur la question.
En effet, j'idéalise sans doute le rôle du français à l'école cependant, si il ne permet pas de passionner les jeunes sur la lecture, la culture, il permet quand même d'offrir à ces mêmes jeunes une lumière sur un domaine inconnu d'eux avant et qui serais resté inconnu sans ce cours de français.
Enfin, les livres que l'on nous fait lire ne sont pas pris au hasard et l'étude de ces derniers n'est pas vaine non plus, quoique l'on dise, l'école n'est pas habitué aux enseignements "inutiles" et tendraient même à "productivisé" (oula) ses résultats.
Pourquoi alors le français ?
De mon humble avis de profane, le français offre un bagage minimum pour tout étudiant voulant aller "un peu plus loin", les concours, les recrutements peuvent, je pense jouer sur cette culture, sur La culture.
Je ne dis pas que aux recrutements, aux concours, on place forcément des lectures étudier dans nos cours de français de 1er. Mais les références que l'on à gardé, les habitudes d'analyses, les connaissances de culture "générale" nous aiderons indéniablement dans notre vie profésionnel futur, et même dans notre vie tout court.
Part sous les premiers jets de tomates et de courgettes avariés.
Edit :
Ok...j'avais rien compris...Mea maxima culpa.
(je laisse parce que sa donne quand même mon avis sur la question )
tout cela pour dire que le ton de ce post est que le français en cours ça sert a rien, c'est du moins l'impression que j'en ai eu^^ mais c'est en se disant cela qu'on avance pas^^
Si tu n'a pas aimé l'oeuvre, soit c'est comme cela, on ne peut tout aimer, mais il ne faut pas laisser de coté le cours qui peut être tres intéressant, tout apprentissage est bon et souaitable.
Voila, tu est pret a te lancer dans le journalisme politique, tout l'art de la citation hors contexte est avec toi
Sur ce^^ je suis d'accord avec Galain.(même si c'est un boulet )
Regardez Monsieurs, Mesdames et vous les assis au fond !
Regardez comment une phrase mal construite peut être le fruit d'un quiproquo (oula oula) !
Regardez ce triste pantin, victime de sa médiocrité, se débattre pitoyablement contre ma superbe envolé !
Regardez enfin cette homme que je suis, obligé de dire des conneries grosse comme le bras pour tuer le temps en ce début de soirée !
Je crois n'avoir lu qu'un seul livre dans toute ma scolarité qui m'a plu : Au bonheur des Dames de Zola.
La naissance des grands magazins m'a énormément plus car cela fait rêver et c'est le seul livre qui m'a touché.
Le reste m'a tellement ennuyé que je ne m'en souviens même plus. et pourtant j'adore lire depuis l'âge de 6 ans.
Un livre doit me faire rêver et non pas me torturer à chaque page.
IL faut dire j'ai lu Silbermann à 11 ans et cela m'a un peu refroidie côté gout des profs de français.
Bon, je me suis toujours demandée pourquoi il fallait s'échiner à décortiquer un texte et à savoir ce que l'auteur voulait dire tous les 10 mots alors que je suis presque sure qu'il n'en pensait pas la moitié en l'écrivant.
Lire doit être un plaisir, un moment de détente. Je suis consciente que cela peut exercer le sens critique et qu'à ces âges là, il faut faire découvrir et intéresser mais les façons de faire sont peut être à revoir...Car pas même la moitié de la classe ne lisait les livres, et maintenant avec internet, les enfants ne cherchent même plus à lire le livre, ils lisent le résumé sur les sites... IL y a un souci de ce côté là.
Je pense qu'il n'y a pas de secret : ce n'est pas le rôle du prof d'éveiller ainsi l'interêt des enfants. Ce sont les parents qui doivent allumer cette étincelle que les professeurs alimentent ensuite.
C'est une utopie mais il n'y a que comme cela que ça marchera. Le prof ne peut pas se substituer à ce rôle et les parents s'y dérober.
Je pense ceci au vu de mon expérience et je ne sais pas si j'ai tort ou raison mais cela corrobore un peu ce que j'ai autour de moi :
Je lis depuis que je suis en âge d'ouvrir un livre et de le comprendre, je n'avais pas besoin de lire les livres d'école pour m'intéresser à des genres différents, ma mère qui a lu énormément était là pour ça, elle me guidait et je l'en remercie. Pourtant je ne viens pas d'un environnement très gâté, qui baigne dans les études et la culture : mon père n'a pas le bac et ma mère a fait 1 an de fac.
De moi même, je suis allée lire Racine (ah Phèdre et Andromaque (des merveilles), Diderot, Voltaire (j'adore son esprit caustique) Rousseau, Descartes ( à 15 ans le discours de la méthode) , Stendhal, André Chenier (ses poèmes je les ai appris par coeur), Hugo, Musset (un de mes poètes préferés ), George sand, Montaigne et quantité de biographies de gens connus...
Je n'ai pas attendu mes profs pour m'intéresser à la culture (encore heureux parce que en 7 ans de collège et lycée... je n'ai jamais rencontré un prof de français intéressant et ce n'est pas faute d'avoir essayé, je n'ai pas eu de chance). Alors que tout autour de moi, il n'y a que des gens qui n'ont jamais été initié à la lecture tout jeune et qui se sont finalement détournés de celle-ci très tôt.
J'en connais qui ont même fini par mangé les livres tellement il les détestait... au sens propres du terme.
Mais bon, il n'y a pas de recette magique, cela dépend de chacun et de son caractère.
Bref, je pense qu'imposer la lecture à des enfants sera toujours très difficile dans la mesure où on force tout simplement au départ.
Edit : Le français, j'avoue ne pas aimer du tout. La philo par contre miam miam. Dire si cette matière sert ou pas, c'est en revenir à se demander si n'importe quelle matière servira un jour. Tout dépend de ce que l'on veut faire plus tard.
Je suis très curieuse de tout, mais je me rend compte qu'il y a des choses dont on ne se servira jamais. C'est plus par curiosité et pour soi même qu'on apprend et non pas par raison d'utilité.
Je ne dis pas que aux recrutements, aux concours, on place forcément des lectures étudier dans nos cours de français de 1er.
Ca peut jouer... à un entretien pour entrer en prépa, on m'a demandé le dernier livre que l'avais lu; j'ai répondu Tristan et Iseut que je venais de relire. Agréablement surpris, l'examinateur m'a alors dit "ah ça change un peu des autres qui citent toujours un titre de science-fiction".
Alors que bon j'avais fini Dune auparavant et j'enchainais sur la Roue du Temps
Tu as eu un entretien pour rentrer en prépa ?
Ca a bien changé depuis mon temps dis donc.
Un truc sympa aussi pour les concours ou examen, je me suis fait interrogée au bac de français sur un livre qui n'était pas au programme. Une vie au lieu de Deux amis, c'est pas la même chose.
Comme quoi ce qui m'a été enseigné en 1ère a énormément servi. J'avais lu une vie toute seule en seconde et ai passé tout mon entretien dessus.
Hum, moi qui adore lire, j'avoue que j'étais super frustrée des lectures imposées en cours de français. Alors ok y'a des trucs que je n'aurai jamais lu si on me les avais pas imposé docnt notament des romans de sartre ou des pièces de théâtre.
Mais bon dans l'ensemble les choix de lecture n'étais pas ce qu'il y'a de plus judicieux. Quand pour te faire découvrir Balzac, on te fait lire La peau de chagrin où y'a que des descriptions ben ca te dégoute à jamais de cet auteur alors que je suis sûre que y'a des romans tres bien de lui. Et les confessions de Rousseau ... je crois qu'ils voualient nous faire louper le bac de frabcais c'est pas possible : 3 pages pour expliquer que la fessée lui donne la trique. Ouais mben j'aurais préféré le Marquis de Sade , j'aurais moins perdu mon temps
Et bon le français ca sert oui mais pas forcément l'explication de texte. J'ai tout oublié des figures de style, des styles de narration et ca m'empêche pas de comprendre un texte et de savoir écrire un minimum correctement. Et puis franchement ca me gonflait de devoir chercher toutes les expressions de style d'un texte pour chercher d'éventuel sous-entendu glisser dans le texte. Faire dire quelque chose à un texte alors que ce n'était pas forcément ce que l'auteur voulait dire ca me dépasse. Et quand tu oses faire la remarque au prof : On te répond "c'est pas grave faut tout interpréter quand même"
Et puis bon quand est en S et qu'on te fait décourvir la littérature par Diderot, Descartes et cie ben ca te dégoute. On nétait en cours de francais pas en cours d'histoire des Sciences.
Bref les cours de français ont été une grosse frustration quand j'en fais le bilan.
Dans les lectures en francais, c'est sûr qu'il y a du sympathique comme du soporifique : en première avec un ami, on avait collé notre table contre le mur du tableau pour que le prof ne voie pas quand on somnolait
Personnellement j'ai beaucoups aimé Les Fleurs du Mal, et Lorenzaccio; La Condition Humaine par contre, non, surtout la scène décrivant un des personnage se faisant sauter avec une voiture : la description des débris du véhicule mélangé au restes du corps alors que l'on apprend que l'acte a été totalement inutile car la cible ne se trouvait pas dans la voiture ...
POur ce qui est d'éveiller l'intérêt de la lecture, les cours de francais n'ont jamais réussi avec moi : si je me suis mis à dévorer des livres, c'est parce qu'appaté par le gain, j'ai participé au concour lecture du cdi les quatre années passées au collège ( à la suite desquelles j'ai gagné un livre de SF qui m'a fait penser au jeu Dune : j'ai ensuite attaqué les livre de Frank Herbert, puis Eddings, puis Mc Caffrey and so on ... )
Euuuuuu je pense que c'est le bon topic pour ça:
Je dois choisir une tragedie classique a lire (pour mon oral blanc), et la prof nous a dit: "tout corneille ou tout racine, c'est bon"
mais moi j'aimerais qqc de plus original, et si possible de vraiment interressant (sur ce point, tant pis si c'est pas original^^).
je pose donc la question: que me conseillez vous, svp??
je repete qu'il doit s'agire d'une tragedie CLASSIQUE^^.
Ah par ces deux là je ne connais pas beaucoup de tragiques à part les espagnols
Si tu peux choisir de l'étranger je te conseille la vie est un songe de Pedro Calderón de la Barca, très interessante mais sinon tu sais Racine c'est très interessant, Andromaque ou Phèdre sont des pièces superbes
La lecture des œuvres classiques aurait pu t'enseigner un peu l'orthographe. J'ai corrigé au moins cinq fautes rien que dans le titre et la description du sujet.
Sinon les lectures imposées n'ont jamais été un problème, j'ai toujours aimé lire. Au collège j'étais un des deux seuls à avoir eu la moyenne sur la fiche de lecture du "Père Goriot".
Le seul livre m'ayant un peu rebuté fut "Cahier d'un Retour au Pays Natal" d'Aimé Césaire.
C'est Noliome l'auteur de tout ça, j'ai juste posté le premier message, et si il y avait des fautes pardon, il est vrai que msn m'a fait perdre ma moyenne de 20 en dictée pendant les vacances, et mainetant qu'il y a plus de dictée, j'avoue que c'est pire...pardon
sinon, merci pour l'oeuvre, j'essaierai, sinon je prendrai Phedre je pense.
Ce sont les parents qui doivent allumer cette étincelle que les professeurs alimentent ensuite. wink.gif
Hélas tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents conscients de cette nécessité. L'école est aussi là pour rétablir l'égalité des chances de ce coté.
Je lis depuis que je suis en âge d'ouvrir un livre et de le comprendre, je n'avais pas besoin de lire les livres d'école pour m'intéresser à des genres différents, ma mère qui a lu énormément était là pour ça, elle me guidait et je l'en remercie. Pourtant je ne viens pas d'un environnement très gâté, qui baigne dans les études et la culture : mon père n'a pas le bac et ma mère a fait 1 an de fac.
Je suis exactement dans le même cas que toi, mais j'ai eu la chance que ma mère (qui n'a pas non plus le bac ) considère que la lecture c'est important, et m'y sensibilise dès le plus jeune âge. Encore une fois ce n'est pas le cas de tous les parents. Certains considèrent que c'est le rôle de l'école, d'autres n'ont pas le temps/trop de soucis, d'autres encore s'en fichent complètement!
Après, c'est vrai que certains enseignants "vieux jeu" sélectionnent des trucs ennuyeux à mourir et ont une approche... hum... J'aimerais bien avoir l'avis de nos profs-de-lettres-pierreuses-à-nous-qu'on-a sur le sujet
Lire les bouquins imposés en classe n'a jamais été une torture pour moi, même si un ou deux m'ont profondément gonflée, je le reconnais. D'une manière générale, découvrir quelque chose de nouveau a toujours été un plaisir
Andromaque est une pièce magnifique, je rejoins Mélisande là dessus, je me rappelle de certains passages tragiques et intense à dire à haute voix.
Si je me souviens bien, voici une partie que j'avais tellement lu que je la connaissais par coeur :
Où suis-je? Qu'ai-je fait? Que dois-je faire encore
Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore?
Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais.
Ah! Ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais?
Le cruel! De quel oeil il m'a congédiée!
Sans pitié, sans douleur au moins étudiée.
L'ai-je vu se troubler et me plaindre un moment?
En ai-je pu tirer un seul gémissement?
Muet à mes soupirs, tranquille à mes alarmes,
Semblait-il seulement qu'il eût part à mes larmes?
Et je le plains encore! Et, pour comble d'ennui,
Mon coeur, mon lâche coeur s'intéresse pour lui
Je tremble au seul penser du coup qui le menace,
Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce.
Bon j'arrête, il y en a pleins des comme ça.
J'adore Andromaque et la guerre de Troie.
Après Phèdre est aussi une très belle pièce. Je l'ai beaucoup aimée mais ma préférée demeure Andromaque. ^^
Edit pour répondre à Pin'shae : il est vrai que j'ai eu beaucoup de chance d'avoir des parents aussi ouverts et attentifs. J'en ai conscience et les en remercie.
J'ai aussi conscience que malheureusement tous les parents ne sont pas comme ça. Un jour peut être.
Avec des peut être, on referai le monde lol mais un peu d'espoir c'est toujours ça.
Recrue Guignol Ton secret est ton sang ; si tu le laisses s'échapper, tu mourras
De mon humble avis de profane, le français offre un bagage minimum pour tout étudiant voulant aller "un peu plus loin", les concours, les recrutements peuvent, je pense jouer sur cette culture, sur La culture.
Alors, j'ai pensé toute l'après midi à cela notament et de la relation que j'ai eu avec le francais (les cours étaient ennuyeux de 14h à 16h ). Personnellement, la citation du dessus est une absurdité et je me battrais toute ma vie contre ce genre de chose. Il est anormal que des choses comme soit dites alors que c'est faux et même archi-faux. Ta vie n'est pas conditionné par tes lectures. Molière ne te sauvera pas (enfin, sauf si c'est ton truc) si tu foires un entretien et inversement, il pourra être utile mais autant qu'un autre passe temps et pour cela pas besoin d'avoir lu les grands auteurs qui ont faut l'avouer pour certains un caractère rébarbatif.
Je m'explique et c'est un peu (beaucoup) tiré de mon expérience personnel. Le francais, j'ai toujours été nul. Je suis un peu mauvais en orthographe (encore que je m'améliore). La lecture obligatoire avait ceci de barbant que c'était obligatoire. Si quelque chose ne me plait pas, je le lis pas. J'ai ouvert mon premier livre à titre personnel quand j'étais en seconde et surtout pour faire plaisir à ma mère qu'autre chose (et je dirais qu'elle a eu de la chance ou qu'elle me connaissait mieux que moi). Enfin, pour en revenir au sujet, j'ai lu aucun ou presque des livres obligatoires (je lisais éventuellement un résumé si le coeur m'en disais ou si une interro était programmé). J'ai lu peu (genre moins d'un acte) de molière et autre grand auteur. Passé la seconde page, ca m'ennuyait. Voici néanmoins, les livres/poèmes que j'ai aimé (comprendre aussi, que j'ai lu jusqu'au bout) : La nuit des temps de Barjavel, un poème de Baudelaire (la Passante) et Antigone (que j'ai pas aimé) sans trop me tromper je dirais que c'est tout. Alors personnellement, j'estime que j'ai pas trop mal réussi. J'ai fait une prépa. J'ai de loin pas un QI supérieur à la moyenne des francais et pourtant on m'avait prédit un avenir peu glorieux à l'âge de 15 ans (enfin passons, une petite rancoeur contre les profs d'un certain collège...).
J'ai passé des entretiens pour recrutement, pour stage, pour la prépa, pour plein de chose et la seule chose qui m'a servi une fois (pour un truc pour lequel, j'ai pas eu une note trop dégeu...) c'était savoir qui était Renoir. Cependant, il est vrai que les entreprises cherchent des gens qui ont une vie en sortant du boulot. La lecture est une chose que tu peux mettre sur ton CV au même titre que le jeu de rôle. Mais contrairement à ce dernier qui induira une question, rarement la lecture sera soulevée car c'est un critère bateau et banal dans le sens que heureusement que tu sais lire.
La lecture des oeuvres que j'ai lu ne m'a jamais servi pour l'avancement dans quoique ce soit. Pour moi, la lecture est un plaisir. Bien sur comme le dit Pinshae elle me sert à d'autres choses. Mais la lecture ne sert absolument pas à être un étudiant qui veut aller plus loin...
C'est comme Phèdre qui se sentait dévaloriser par son travail par rapport à ceux des autres. Pour moi c'est le même accabit. La lecture ne rend pas les gens mieux. Des gens très bien réussissent sans rien lire voire même sans culture G (j'en suis l'exemple) et à contrario, des gens sont des smicards ou qui ont un boulot pénible et qui pourront disserter avec toi pendant des jours avec des livres qu'ils ont lu, te parler de leur passion de X Grands Auteurs...
Pour en revenir à la vrai question (j'ai soulevé le point au dessus qui me tient à coeur vous l'aurez compris), la literrature présentait en cours tient à faire mousser la literrature francaise qui est quoiqu'on en dise un fait marquant de notre passé. Des grands penseurs y ont mis des réfléxions qui ont transcendé les siècles. Il est normal même si rébarbhatif de les faire découvrir pour pas qu'ils tombent dans l'oubli. Je suis sur que le ministère sélectionne les livres avec attention sur les fonds plus que sur la forme. Néanmoins, il choisit toujours les moins bien je trouve. D'autres livres des même auteurs sont souvent plus interessant et peut-être mieux adapté à un public plus jeune que les professeurs doivent en quelque sorte appater dans les rouages des Grands Auteurs. C'est comme ca que je concois la lecture. Tu lis un livre de bien (à l'école par exemple) et tu te renseignes sur les autres du même auteur. Malgré cela, il faut aussi voir que le caractère obligatoire rend les choses pénibles sans un soutien parental et sans un "formatage" parental également. Ceci ont un rôle important dans la relation de l'enfant avec la lecture. S'il le pousse à lire sans le diriger vers un style, il lira. Bon je me suis un peu égaré mais je pense que ma pensée y est en son entier (enfin j'espère )
EDIT : je laisse le premier paragraphe même si le contenu après coup me parait agressif alors que c'est pas le but
Je tiens donc à signaler ici que ce sujet est une chose qui me touche de près par extension. Il est à mes yeux pas normal d'être Elitiste quelque soit le domaine. Voilà, Galain, ca n'a pour but de vexer personne ni de polluer ce topic. Si celui qui a écrit le topic veut que je le débarasse de ce message de disgression qu'il me le fasse savoir.