La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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La nouvelle venue semblais un peu timide et Alienor se dit qu'elle devait faire son possible pour la mettre à l'aise.
- Eh bien si tu veux je pourrais te faire visiter le domaine de la Tour Blanche. Les jardins sont magnifique à voir.
Sais-tu quand tu commencera ta formation ? c'est moin difficile qu'elles le disent, ce sont les corvées les plus penibles, mais tu verra, ça c'est comme tout le reste, on finit par s'y habituer.
< DS > Ceci est une ellipse. L'absence IRL de DS a provoqué un retard dans le RP de Sarah, provoquant à son tour plusieurs incohérences chronologiques. Ce post à donc pour but de raconter ce qui s'est passé pour Sarah depuis le début de sa séquestration à la Tour.
La vie à la Tour n'a pas été facile pour Sarah. Les premiers jours n'ont été qu'une sucession d'Aes Sedai lui rendant visite, visiblement impressionées par son pouvoir potentiel. Un pouvoir attirant l'admiration de certaines, le respect d'autres, mais la crainte de toutes. Sarah n'a pas été libérée une seule fois de son bouclier depuis son arrivée.
Les questions ont fusé de toutes part pendant ces derniers jours, mais n'ont reçu qu'une seule et unique réponse : "Je veux voir Aelghir." Rien n'a pu faire démordre Sarah de cette position jusqu'à aujourd'hui.
L'arrivée de la Maîtresse des novices (intérimaire) marqua un tournant dans la vie à la Tour. Tout d'abord, elle finit par forcer Sarah à porter les robles blanches du noviciat, alors que celle ci demeurait depuis plusieurs jours nue dans sa cellule, préférant mourir de froid que de s'en parer. Puis, à force de menaces et de persuasion, elle convainquit Sarah de s'intégrer aux cours, en tant qu'observatrice pour commencer.
La maîtresse des novices avait fini par lui faire entendre qu'elle n'obtiendrait rien qu'un emprisonnement à vie, voir une désactivation si elle s'obstinait. "La Tour Blanche refuse de laisser une canalisatrice incontrôlable en liberté", lui avait-elle dit. "Tant que tu ne maîtriseras pas ton pouvoir, tant que nous ne t'aurons pas enseigné les bases, tu ne sortiras pas d'ici".
C'est donc avec un dégout non feint que Sarah assista aux cours et mena une vie de novice...du moins temporairement selon elle. Car une chose était sûre : elle ferait payer à la Tour cela. Et ce, dès qu'elle aurait retrouvé Aelghir. Ou était-il ? allait-t-il bien ? Elle le sentait, si proche et si lointain à la fois. Et le Dragon ! Elle l'avait presque oublié. Les paroles de sa mère lui revenaient en tête alors. Le trouver était indispensable !
Voila quels étaient donc ses trois objectifs : retrouver Aelghir et s'échapper, se venger de la Tour et des Aes Sedai, et trouver le Dragon, avant qu'IL ne le trouve.
Les jours s'écoulèrent donc plus ou moins paisiblement, jusqu'à ce fameux matin de printemps...
[i]Après avoir tourné en rond pendant plus longtemps que sa patience ne popuvais le supporter, Maelyne attraper ses affaire et vas regler ca elle meme, puiqu'apparement on ne peut compter sur personne...
La Tour Blanche est quasiment déserte. Quelques Aes Sedai parcourent les couloirs d'un pas pressé. Leur sérénité coutumière a déserté leur visage, laissant place à une expression paniquée.
*Ces Aes Sedai devaient se trouver à proximité de la Tour quand les évènements ont eu lieu.*
M'assurant que le couloir est bien vide, je me faufile dans ma cellule.
Un soupir de soulagement m'échappe. Je reste quelques instants les yeux fermés adossée à la porte, humant les odeurs familières de ce qui est devenu mon foyer.
Je finis par ouvrir les yeux et me diriger vers mon lit, sortant de sous les couvertures le livre des prophéties, emprunté pour une durée indeterminée à la Bibliothèque de la Tour. Attrapant le sac de voyage que j'avais à mon arrivée, je le glisse à l'intérieur ainsi que quelques effets personnels.
Puis ravivant les souvenirs récent de mon humiliations sous la tente étuve, je saisi la saidar et commence à reformer le tissage qui m'a conduit jusqu'ici.
[d10]
Le cercle lumineux se forme, et je le traverse sans regarder où il donne...
[vert] L'arrivée à la Tour a interrompu la leçon entre Mélisande et l'Acceptée. Ne sachant si une nouvelle Maîtresses des Novices ou si amyria reprend son post, Cylia prend en charge l'installation de Mélisande.
Apres avoir demandé à l'intendante quelle cellule était disponible, Cylia conduit Mélisande à celle-ci. Ouvrant la porte elle fait signe à Mélisande de la précéder.
Voici ta chambre. Elle est petite mais au moins tu auras ton intimité.
Après que l'Acceptée soit partie, je pose mon maigre bagage sur le lit et regarde autour de moi l'endroit où je vais vivre désormais. Sinistre. Une minuscule chambre, pas de fenêtre, un lit d'où on doit tomber chaque fois qu'on se retourne dans son sommeil, une petite table...Encore heureux qu'il y ait une cheminée. C'est pour nous convaincre de travailler dur où quoi?
Même si je n'ai pas grandit dans le luxe, je ne m'atendais pas à autant de rigueur. Si l'entrainement est à l'unisson...
J'ouvre mon sac et y range la robe que je porte depuis déjà trois semaines et enfile à la place la robe blanche suspendue près de la porte. Me voilà novice.
Je range mon sac sous le lit et m'allonge. Il est temps de se reposer après ce long voyage. Autant dormir puisque mon entrainement ne commencera pas tout de suite.
Une petite porte en bois, munie d'une ouverture ne laissant aucun angle mort à un potentiel observateur, ouvre sur la modeste chambre. Un lit, une petite table juste assez large pour y écrire, quelques torches posées sur une chaise et une armoire où ranger ses affaires. Une chambre quelque peu spartiate, mais Arvaelith avait déjà connu pire au cours de ses voyages. Cet endroit lui conviendrait bien le temps d'apprendre les bases que doit avoir une novice pour progresser.
La jeune femme entra dans sa nouvelle chambre, partagée entre la perplexité de voir de si petites pièces dans l'immense Tour qui semblait regorger de place, et la joie d'avoir enfin un chez-soi.
Après un dernier regard circulaire, elle se retourna vers Elea qui attendait patiemment à l'entrée, un demi-sourire au lèvres. J'espère que je ne reverrais pas cette chambre avec un regard horrifié dans quelques années. Arvaelith souriait légèrement. En attendant, elle me convient très bien, je vous remercie de m'avoir accompagné ici. Je cours enfiler la robe blanche qui repose sur mon lit, j'imagine que je devrais m'habituer à la porter le plus tôt possible, nous risquons de cohabiter un certain temps. Une petite moue moqueuse, puis la jeune femme commence à retirer ses vêtements pour enfiler la robe immaculée.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
J'espère que je ne reverrais pas cette chambre avec un regard horrifié dans quelques années. Arvaelith souriait légèrement. En attendant, elle me convient très bien, je vous remercie de m'avoir accompagné ici. Je cours enfiler la robe blanche qui repose sur mon lit, j'imagine que je devrais m'habituer à la porter le plus tôt possible, nous risquons de cohabiter un certain temps.
Je dois avouer que j'aime votre enthousiasme. Ca me change. Mais préparez vous a affronter des acceptées aussi sèches que les Aes Sedai. Il vous faudra être solide. Pour autant... tachez de garder votre bonne humeur... c'est un bon échappoir a la rudesse des enseignements dit elle avec un sourire a présent je vais aller soigner mon bras avant de retourner m'entrainer. A bientot j'espère Arvaelith. Vous saurez me trouver en cas de besoin j'en suis sure.
Eléa regarde la novice se précipiter vers sa nouvelle robe... puis sort de la pièce sur un dernier sourire avant de baisser les yeux sur la manche rougie de sa robe. Maintenant il fallait soigner ce bras avant tout
Clarisse Sedai me salue d'un signe de tête puis nous quitte sans ménagement.
Elle file tout raconter aux rouges, trés bien le jeu commence.
" La lumière ayant porté vos pas bien loin de la tour, il va vous falloir rattraper tout le retard que vous avez pu accumuler, j'aimerai juste vous poser une question, quelle ajah aimeriez vous intégrer le moment venu, mon enfant? "
A présent seule avec Mariane Sedai, je me sens un quelque peu à mal l'aise. Ses cheveux blancs m'interpellement. Certaines Aes Sedai ont les cheveux légèrement argentés ce qui signifie un âge élevé surtout pour une Aes Sedai.
Mal à l'aise je me mets à ranger mes affaires.
" La lumière ayant porté vos pas bien loin de la tour, il va vous falloir rattraper tout le retard que vous avez pu accumuler, j'aimerai juste vous poser une question, quelle ajah aimeriez vous intégrer le moment venu, mon enfant? "
La question de l'Aes Sedai me prend au dépourvu. Je n'avais jamais réellement songé à cette question. Examinant les différentes ajah, une seule semble vraiment me correspondre aux vues de ce qui m'est arrivé depuis mon arrivée à la Tour.
Je pense que je choisirai l'Ajah Bleue. Mais d'ici là les choses peuvent évoluer.
" Je serais ravie de vous en apprendre plus dans ce cas. Je vais prévenir mes soeurs de notre retour, je souhaiterai que vous soyez présente lors de notre réunion. "
" Vous êtes la mieux placée pour nous parler des aiels, ils seront sans aucun doute un pion majeur dans la bataille finale. Je vous laisse vous rafraîchir, je passerai vous chercher out à l'heure. "
Elle la laisse dans sa cellule et s'en retourne dans les dédalles de la Tour.
A présent seule dans ma cellule, je m'affale sur mon lit, réfléchissant à ce que je vais pouvoir dire aux Bleues. L'idée de devoir parler de leur coutume ne me plait guère...j'ai le sentiment que celà serait les trahir...D'un autre côté, si les Aes Sedai les connaissaient, elles sauraient qu'ils ont des choses à nous apprendre, surtout les Sagettes. Un rire m'échappe malgré moi au souvenir d'Arwen et de Kendra.
Je me lève et entreprend de me rafraichir. L'eau froide sur mon visage me fait du bien. A présent mes idées son plus clair.
L'Aes SEdai et Kinshaa arrive dans le bâtiment où sont logées les Novices. Elle ouvre une porte et tend la main.
Voici votre chambre. Vous y trouverez deux robes de Novice dont vous prendrez soin. Les salles de cours se situent dans cette direction.Un vague geste de la main indique la direction.
Bien je crois que j'ai tout dit. (off: ) Vous êtes à présent une Novice. Il est temps que vous vous mettiez au plus vite à vos cours.
Sur ce elle te laisse planter là sans plus d'explications.
Et les règles? Bah tant pis. Si c'est seulement prendre soin de deux robes, ça devrait aller. Je sais très bien raccomoder les robes.
Me retournant, j'observe la chambre où je dois vivre pour une durée indéterminée. Une vague de froid m'envahit quand je me rend compte que le soleil, le bruit du vent et la lune seront absents. Il n'y a que de la pierre.
Je m'approche d'un mur, le caresse doucement. C'est froid. Je colle mon visage dessus, essayant plus frénétiquement de percevoir quelque chose. Mais la pierre est muette. Rien à voir avec le bois, vivant et chaud, que je connais bien. Là je me sens seule, tout butte sur ces pierres. Pas un bruit, pas une couleur, rien.
"Houhou"
Je suis seule avec moi-même, et je n'aime pas du tout ça.
Calme-toi, respire. Ils vont te donner des choses à faire. Ne pense pas au passé. Oui, facile à dire...
L'Aes Sedai n'a rien dit au sujet de mes affaires. J'ai encore mon dernier achat, le châle bleu, dans les bras. Bon, ils ne m'ont rien enlevé. J'accroche le châle au bas de mon lit, un ciel de pacotille qui tranche avec le blanc terne de la chambre. C'est un début. J'enlève mes boucles d'oreilles dorées que j'accroche au châle, pour recreer les étoiles. J'aurais du donner une partie de mes bracelets, aux bras et aux chevilles, à Séphrenia. Je ne sais même pas si j'ai le droit de les mettre. Dans ma sacoche, je trouve deux flutes, du bois encore informel, un autre châle, vert, du papier, de quoi écrire, des herbes médicinales, des bijoux ... Je décide d'en sortir une partie afin de décorer ma chambre, mais d'en garder une autre sous le lit, dans la sacoche, au cas où ce soit interdit et que je doive les leur donner. Ma robe pourrait également servir de nappe... Si j'avais le droit de sculpter la chaise, ce serait bien plus riant. Il faudra que je leur demande.
Enlever ma robe n'est pas difficile. Ce n'est rien, rien qu'une robe. Ce n'est pas mon ancienne vie qui va s'éloigner ainsi. Passer celle de Novice me trouble bien plus. D'abord, il y en a deux, les mêmes, toute blanches. Aussi riantes que la pierre des murs.
plouf plouf: j'en prend une au hasard, la met rapidement. Tout ce blanc. Brrr. Froid. Pas désagréable, seulement vide. Ce blanc ironique me rappelle sans cesse que je recommence tout ici.
Je me laisse tomber sur le lit. Les yeux fermés, j'imagine ma roulotte, empestant le chien mouillé, j'entend le bruit du tissus léger qui sert de porte, je revois le rayon du soleil qui perce lentement à travers, le matin, quand l'ombre est vaincue et que tout recommence. C'est ainsi que je m'endors...