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Je dirais pas plus prenant, mais excellent quand même, en tout cas moins complexe. T'en es où ?
Beigbeder, de l'humour noir pas trop mais du cynisme si. J'étais un fan de l'Hyper Show en tout cas, vraiment déçu que ça n'ait pas duré plus longtemps
Vous avez déjà essayer Les Livres Magiques de Xant, de Piers Anthony ? C'est de la ligh-fantasy : de la fantasy, mais pas sérieuse du tout. Ca grouille de jeu de mots ( du style " ca va barbarder !" ou " heureunard = animal content de vire sur Xanth", sans sombrer dans l'humour gras ( je trouve ca plus subtile que Pratchett, ). Pour l'instant, j'ai qu'un livre de cette série, mais je le relis régulièrement en attendant de trouver les autres.
Moins complexe qu'hypérion, tu dois avoir raison Mais c'est bien sympathique comme histoire, et son concept et 'achement bien !
J'en suis à quand ils découvrent Caliban, et que Hockenberry commence à bien merdouiller la guerre de Troie en allant voir Hector avec Achille.
Cette idée de venir mettre Shakespeare et bien sympa d'ailleurs
PS : au niveau light fantasy et jeu de mot, rien ne vaut Trolls de Troy désolée, mais j'adore vraiment passe mon temps à chercher des jeux de mots.
Tous les romans de Bret Easton Ellis sont absolument géniaux (surtout Glamorama).
Et aussi les oeuvres de Murakami Ryû un excellent auteur japonais (cf Les Bebes de la Consigne Automatique, un titre bizarre pour un grand roman )
Si vous voulez un bon livre, il y a les particules élémentaires de michel houellebecq (excusez l'orthographe) dans le genre humoour noir et dérision de soi c sympa. Je ciois qu'il a écris encore un autre bouquin après mais çà date... Si vous ne l'avez pas lu, foncez
Malaussène? plus que jubilatoire, joussif peut etre? et on peut meme rajouter une couche...
sinon a la base je voulais parler de "la maladie de Sachs" que je venais juste de lire et que je trouvais (et trouve toujours) pas mal du tout des avis plus constructifs?
Sinon j'ai aussi découvert récemment les livres d'un certain Carrese...
On va se contenter de dire que c'est hilarant, jubilatoire et jouissif...pour tout dire la derniere fois meme mon chat (pourtant dur a faire bouger une fois qu'il a choisi son lit) a preferer demenager pour ne plus m'entendre rire...
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Tout le monde en parlait, toute ma famille l'avait lu donc je me suis dit pourquoi pas moi ? Je viens de commencer "Da Vinci Code" et franchement je suis accro ! J'avais abandonné les policiers depuis longtemps mais celui me prend aux tripes avec tous ces mystères, on pourrait presque le comparer au "Pendule de Foucault" d'Umberto Eco.
En tout cas j'adore, et vous ?
Je vais le lire bientôt ( après "Les secrets de Castelcerf" ) car le Vatican a dit que c'était une hérésie, et que moi aussi je veux m'amuser à être un hérétique et brûler sur le bûcher .
Non, le livre en soi, l'ecriture etc, c'est vraiment pas mal. C'est un bon policier.
Après, la trame, c'est autre chose. Bien sur, si tu prends tout ca au pied de la lettre (au lieu d'une version métaphorique ) forcement ca plait pas à tout le monde.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
J'ai lu hier soir Un Pedigree de Modiano (un des rares écrivains contemporains que je suis) : comme d'habitude, une écriture toute en retenue, en pudeur, d’une simplicité et d’une fragilité douloureuse, à fleur de peau.
Une autobiographie, jusqu’à la 21e année. Qui commence par une enfilade de nom, comme un pedigree. « Que l’on me pardonne tous ces noms et d’autres qui suivront. Je suis un chien qui fait semblant d’avoir un pedigree. Ma mère et mon père ne se rattachent à aucun milieu bien défini. Si ballottés, si incertains que je dois bien m’efforcer de trouver quelques empreintes et quelques balises dans ce sable mouvant comme on s’efforce de remplir avec des lettres à moitié effacées une fiche d’état civil ou un questionnaire administratif. » . Portait d’une enfance et d’une adolescence vue en transparence, « ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voulais traduire cette impression que beaucoup d’autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie » . Il y a l’ombre de la seconde guerre mondiale, le défilé des internats, la solitude, les errances, les parents terribles (le père terrible et mystérieux, la mère actrice bohème et inattentive), l’ellipse bouleversante de la mort du frère, les silhouettes féminines et amies qui apparaissent et s’effacent presque aussitôt mentionnées, déjà fantômes, voix entre mémoire et oubli, et parmi ces voix là : les livres et les mots qui émergent peu à peu avec l’envie d’écrire qui explose et se cristallise lors de la 21e année, début de la carrière littéraire. L’écriture : le moment où la laisse du chien se brise et le laisse vagabonder vers son identité.
Il y a cette sensation constante d’un manque, d’un sujet-objet, qui ne deviendra véritablement sujet qu’à travers son accession à l’écriture –on dirait Proust... Une écriture à vif, qui constate et s’arrête parfois pour reprendre son souffle, haletante, souffreteuse, et semble constamment s’excuser d’être là. Modiano est un hyper- sensible (c’est pour ça que je l’aime, pour ma part), balbutiant et hésitant dans les interviews, creusant des rais sombres dans chacun de ses romans pour y déposer ses blessures.
Au fil des pages, certaines scènes des dits romans prennent un autre éclairage et retrouvent leurs origines, dans la silhouette de cet homme secret, s’arrachant à ses ombres pour les déposer pudiquement et vibrantes sous nos yeux. Cela me donne envie de relire toute l’œuvre…
Je déconseille à ceux qui n’ont lu aucun Modiano (pour commencer, je vous propose soit Dora Bruder, soit La place de l’étoile et La ronde nocturne ; ah, si, La petite Bijou aussi…), et que je recommande vivement à ceux qui l’aiment et le suivent !
Pour ceux qui aiment les fins où tout le monde meurt, les nouvelles "Vanina Vanini" et "le Coffre et le Reveant" de Stendhal sont faites pour vous.
On compte 10 minutes pour lire chaque histoire.