La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval sens la pression disparaitre, il bouge un peu ses muscles, doucement, et puis s'assoit par terre adossé sur un des mur de la petite piece...
il a dans son angle de vue, les deux jeunes filles et la porte...
Comment commencer...
Il etait une fois, un jeune homme impetueux et aventureux, qui avec quelques amis inventa un nouveau sport : L'enlevement des victimes des blancs-manteau au pied même du gibet. Nous n'avions jamais perdu une rencontre... une ombre de sourire carnassier passe fugitivement sur son visage. J'ai meme fait sortir de la forteresse des inquisiteurs une famille, une tres belle chasse...
Nous nous nommions la Bande du Mouron Rouge... Nous laissions un billet avec pour toute signature cette petite fleur des champs...
Mais un jour, je La vis, si fiere, si vive, la femme qui me resista et que je n'ai pu attraper...
Elle se riais de moi, c'etait une jeune aristocrate d'Amador... Et comme toutes les demoiselles de la cour d'amador Elle cherchait a decouvrir l'identité du mouron rouge, sans savoir qu'il etait a coté d'Elle...
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Je m'attandait a tout sauf a la beauté et a la vivacité de cette jeune aristocrate et je tomba literalement sous son charme...
Son Frere integra notre ligue et etait un chasseur hors pair mais bien trop fougueux pour sa propre santé...
Pres d'Elle mon masque tombait de lui-même et chose extraordinaire Elle tomba amoureuse de moi...
Mais la veille du mariage j'appris qu'Elle avait livré aux blancs-Manteaux toute une famille et recupperer toute leur fortune de ce fait...
Elle ne me l'avoua qu'apres le mariage... Elle avait été piégée par les Blancs-Manteaux mais cela ne changeait rien...
Mon masque se mit en pace pour ne plus me quitter en sa presence...
Le plus bel esprit de la cour d'Amador c'etait mariée avec le plus niais des dandy de la cour de Far Madding...
Je ne pouvait plus partager ce secret avec Elle...
un inquisiteur Blanc-manteau nommé Chauvelinor, a force d'espionnage avait decouvert que le mouron rouge et plusieurs de ses compagnons faisait partie de la cours de Far Madding il se rappela les frasques du frere de la Belle en amador et s'en servit pour s'assurer des yeux et des oreilles intellignetes et interessés au sein meme de la cour...
J'etait jeune et je jouait les niais pour assurer mon identité. Le pauvre Chauvelinor me traquait depuis 5ans sans succés et commencait a accumuler une jolie collection de fleurettes... une pour chaque victoire de ma bande...
L'esprit le plus fin d'amador fini par intercepter un de mes message et me trahir sans le savoir... J'ai joué une de mes plus belle partie d'echecs avec Chauvelinor a cette occasion. Un sourire espiegle passe sur les levres de Perceval Blakeney. C'est durant cette partie que j'ai appris la perfidie dont avait été victime ma femme dans l'affaire qui etouffait mon amour d'une chappe de rancoeur et de mepris... Et ceci l'a fait explosé...
Je vecu alors mes plus belles années a ses cotés parfois Elle nous accompagnait. j'etait pris dans ce jeu d'aventures et de dangers mortels. Mais pas Elle, et petit a petit Elle lutta de plus en plus pour me garder pres d'Elle en sureté...
de nouveau un sourire mais encore different.
Vite remplacé par une ombre de melancolie et de tristesse...
*regard perplexe* hum, pas vraimnt, c'est une belle histoire mais je n voit toujours pas le rapport avec moi!
Je n'ai jamais entendu parlé de cette histoire d'ailleur je n'était pas née... et vous savez, l'Amador est bien loin de chez moi...
* vas ausi se prendre un morceau de brioche, c'est une très bonne idée! et une tasse de thé, ca me reveillera. cette nuit de "reve" ne m'a pas vraiment reposée....*
Maelyne vous est apparue sous la forme de votre femme. Hors elle ne pouvait pas prendre son apparence parcequ'elle ne la connaissait pas. Quelqu'un d'autre dans le Rêve aurait-il pu la lui imposer ? Ou a-t-elle un lien de parenté plus ou moins lointain avec votre femme ?
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Ca m'etonnerai pour le lien de parentée...
Le seul qui avaitla puisssance suffisante dans le Reve pour faire une chose pareille c'est moi, et comme je vous l'ai deja expliqué je ne suis pour rien dans la forme adoptée... Cette demoiselle est seule responsable de cet etat de fait j'en ai peur... Si elle-meme ne sais pas pourquoi...
Cette forme etait au fondde son esprit, vous etes les gardiennes du savoir !?Comment l'apparance d'une personne morte depuis 25ans peut-elle se trouver dans la tete d'ue jeunesse de 20ans... Une jeunesse que j'ai croisée systematiquement a chacune de mes entrées dans le Reve...
s'installe pres de Shiaya et elles prennent le thé ensemble tranquillement.
alors, c'est pas trop dur comme situation a gerer? (acceptitude et bébe je veut dire...)
[i] Ben quoi?, je meuble, pendant que notre interlocuteur est repartis dans son monde.... Ya comme des épidemies de Narcoleptie dans cette Tour!
Petite, froide et nue, cette salle sert à préparer les morts. Cersei y pénètre, suivie par le brancard d'air. Sur son chemin, elle a rencontré une novice et lui a demandé de prévenir l'Amyrlin et Eltharion Gaidin et de leur dire où ils pourraient la trouver. Un regard terrifiant a dissuadé la pauvre jeune fille de dire seulement un mot de ce qu'elle sait en chemin : Cersei n'est pourtant pas dupe, les rumeurs courent bien vite dans ces vastes couloirs secoués d'inquiétude et de peur. Les derniers jours ont apporté plus que leur lot d'intrigues, trop pour ne pas perturber une armada de jeunes filles confinées, pour la plupart (et en théorie ), vingt quatre heures sur vingt quatre.
Un silence respectueux a salué l'arrivée de Cersei, qui demande à rester seule quelques instants avec le cadavre.
[vert] Mes yeux sont froids alors que je contemple le corps de mon ancienne rivale. Du sang a coulé sur son visage, je cherche instinctivement une serviette pour enlever cette marque brunâtre sur sa joue. Pouvoir la regarder, une dernière fois. Ce corps méprisable. Etroitement lié à ma vie, ici.
Voici venue l'heure de notre dernier face à face, Menoly.
Je fixe silencieusement le corps, impossible d’en dire plus. Je me souviens, la première fois. Tête brune et tête blonde. Le jour et la nuit. Nous avions le même âge. Je me souviens du premier regard. Elle, étonnée. Je détestais cet air perpétuellement étonné d'être là. Moi, rageuse. Je revoyais encore le corps tomber à la renverse, brûlé. Souvenir trop vif. Je voulais oublier. Je voulais contrôler cette colère. La transformer en énergie. Ne plus connaître ça. Le visage de ma mère, étonné. Ses cris. Ses accusations. Il nous avait trahis et moi je ne savais pas. Je voulais juste le pousser. Je n'ai pas regretté. Il n'était déjà plus de mon sang. Sang corrompu, étranger au sien. Elle n'a pas compris. M'a chassée. Il nous aurait tous pervertis. Pourquoi n’a-t-elle pas compris que je nous avais sauvées ? Je ne veux plus que l’on doute. Je me souviens. L'arrivée. Si difficile. Passer les portes de la Tour comme on oublie.
Mais elle... elle n'avait pas découvert l'étincelle en elle de façon aussi violente. Elle. L'évaporée. Fille de libraires. Elle ne savait pas ce que c'était, de découvrir brutalement qu'on a été trahie. Elle semblait à peine réaliser l'importance de sa présence en ces murs. Comme si c'était naturel, qu'elle soit là. Comme si le Pouvoir était une voie que l'on choisissait, comme une quelconque guilde. Et non pas une vocation. Pouvant tout bouleverser. Elle. Et ses livres. Sans cesse. Négligente Menoly…
Je me souviens des premières leçons. L'énergie que j'y consacrais pour tisser de la façon la plus habile possible la fureur en moi, la convertir en colère salvatrice, purificatrice. Et elle. D'un geste presque désabusé. Déjà naturel. Réussissait sans mot dire. Egales en puissance. Rivalisant sans cesse. Le feu et l'eau contre l'air et l'esprit. Nos affinités nous ressemblent… Et nos caractères. Si opposés et si semblables. Pour qu’une rivalité naisse, il faut bien haïr en l’autre une part de soi. Si discrète sur son passé, sa famille. Peut-être faut-il les mettre au courant. Je me souviens d’avoir vu son père à Tar Valon, une fois. Si fier. Rencontre dérobée. On perd ses attaches. Mais il ne l'avait pas oubliée. Elle non plus ? Il espérait. Un jour, une rue. Je me souviens de son regard. Son regard sur moi. Et le regard de Menoly, quand nous sommes devenues Acceptées. Puis Aes Sedai.
Je me souviens des épreuves de passage... J’avais vu que je l’affronterais. Fausse ambition ? Non. Il y a bien quelque chose de réel, finalement, dans les visions offertes par les Ter’Angreal.
Frisson. Je me souviens des autres visions. Le corps n’en finissait pas de brûler. Consumant tout sur son passage. Et je ne pouvais rien faire que canaliser du feu, encore et encore, pour tout purifier. Qu’a-t-elle vu en passant sous les arches ? On ne parle jamais de ces choses-là. Toutes, nous sortons meurtries. Et déterminées. Menoly n’avait pas changé. Un peu plus étourdie, peut-être. Si peu affectée. Dissimulant tout. Elle s’était encore un peu plus marginalisée. Passant encore plus de temps à la bibliothèque. Et moi près de Jaime. Mon double solaire.
Effacer le sang. Pour retrouver les traits trop familiers. Le visage est net. Figé sur un air surpris. Etonnant non ? Toucher la mort. Et porter instinctivement la main à mon collier. Souvenir ou conjuration ?
Fixer le corps. Canaliser, instinctivement. Sentir comme un écho à la puissance passée. Chercher. Trouver. Drôle de bracelet, étrange bague… qui lui a confié ces angreals ? Volés ? Offerts ? Ils finissent dans ma poche, en attendant d’être rendus à l’Amyrlin. Une Brune. Qui me dit qu’elle est plus fiable ? Grimace. Peut-être est-ce elle qui lui a… Non. Il y a eu cet angreal destiné à détecter les amis du Ténébreux. Akasha s’est elle-même soumise au test. Elle a dû oublier Menoly. On oubliait si facilement Menoly. Evaporée. Dans ses manuscrits. Que cherchait-elle dans ses manuscrits ? Il faudra fouiller son bureau. Je me demande quelle était sa mission à la Tour.
Hypnotisée. Comme si elle allait parler. Tout me révéler. Il n’y a rien d’autre dans ses poches. Pas même de quoi écrire. Où étais-tu partie ? Squall le découvrira. Qu’avais-tu emporté ?Que faisais-tu là-bas ? Ce rendez-vous était-il arrangé depuis longtemps ? Que faisait ce satané Kror avec toi ?… Pourquoi dois-je retrouver ici le chaos que j’avais quitté et que je peinais à oublier ?
Ils le paieront, tous. Dussé-je les faire tomber un par un.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
prend une mine boudeuse...
quand il aura comprit que parler ne sert a rien , il finira bien par se ranger a mon avis et partir!
Ca yest elle est braquée, Un air boudeur...
... Il siet si bien a son visage...
Petite voix interieure : C'est quoi cette pensée...
[d10]
Mais avant meme que la petite voix aie terminée, Perceval a franchi la distance qui le separait de la damoiselle et se penche...
Il est deja dans un flash back, il voit encore cet air boudeur sur Son visage, et a chaque fois, cet air provoquait immanquablement une irresistible envie de L'embrasser du plus profond de son amour...
...Lorsque perceval refait surface, son regard croise les yeux, tres proches, tres surpris... de Maelyne et sent sur ses levres rugueuses, un gout etrange qui eveille vaguement un souvenir de quelque chose qu'il ne connaissait plus depuis...
Que font mes bras autour de sa taille??? Elle etait pas assise??