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Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'ai réfléchi longtemps, assis là sur le bord de mon lit, et finalement une décision s'est imposée. Malgré tout, une petite voix murmure en moi :"Tu sais où est la sortie... Persephone, tu t'en moque... Rien n'a jamais était important pour toi, sauf le Pouvoir."
Et ma vie, et Vella.
Et la petite voix se tait, comme cassée.
Alors, que je suis plongé dans mes pensées -qui depuis longtemps m'ont noyées- on frappe à la porte...
off : sachant que le T'A'R ça viens juste de se passer, on considère que l'épisode de la chambre de Menoly est passé aussi.
Je ne trouve pas le someil, trop de questions me trottent dans la tête...
*Il faut que j'en parle avec ce... avec Kror. C'est malheureux à dire, mais je ne peux me fier qu'à lui ici...*
Je prend alors la décision d'enfreindre (encore...) une loi de la Tour.
Une fois toute habillée je pars en direction de la cellule de ce dernier...
Heureusement pour moi, personne n'est dans les parages. Je frappe et attend une réponse avec impatience...
Il m'ouvre enfin, et je rentre précipitement. *Faut pas abuser de sa chance ^^.*
En l'espace d'une seconde, mes yeux se font soucoupes et redeviennenet normaux.
*Il a peur ? Et il me l'avoue ?! A moi ?!*
Ma voix se fait très douce, prèsque sensuelle :
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Alors de quoi veux tu me parler Kror ?
Ne pouvant supporter plus longtemps ce regard, si doux, si sensuel, je détourne la tête, et, à mon grand malheur, dans ce geste si brusque, une larme part s'écraser sur le sol.
Je mets rapidement le pied dessus, mais me rendant compte de mon geste stupide, je décide de ne pas avoir honte d'un geste humain. Je relève alors la tête, et c'est un torrent de larmes qui s'écoule sur mes joues...
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Kror qu'y a t-il ? Ce sont (je baisse le ton) les rêves ?
Les rêves?
Ma poitrine se soulève à cause du petit rire qui me prends lorsque Vella émet cette hypothèse.
Non, pas vraiment...
Pensée: Tiens! Elle connait "les rêves"! Plus qu'un détail ceci...
Je bannis alors ces pensées -il n'est pas l'heure à la manipulation et au calcul du moindre mot-.
Reprenant mon souffle, je déclare tout d'un trait :
En entendant prononcer il y a quelques semaines la mission d'espionnage à la Tour, je savais -malgré mon contentement- que ça serait périlleux. Pas à ce point, mais je le savais.
Puis je t'ai vu, puis je t'ai aimé. *Je souris intérieurement car j'ai réussi à garder mon regard plongé dans le sien lorsque je lui ai annoncé cela.* Oui, Vella, je t'aime. Oui, Vella, je me suis cru plus fort que ce que je suis en réalité... Il y a un moment où le barrage s'écroule, et le flot déverse alors sa puissance destructrice.
RP OFF: Heu les jeunes, je ne voudrais pas dire mais, Vella ne connait pas mon nom et elle m'a vu sous une autre apparence que Kror, alors c'est pas cohérent
Rentre dans sa cellule ouvre son placard et sort son sac.
*Bon va falloir reprendre les bonnes vieilles habitudes, que le strict nécessaire et rien d'autre! D'abord les armes! Bon ma hache est à ma ceinture comme toujours, un ou deux poignards ça a jamais fait de mal*
Regarde au fond de son sac.
*Mon fil a coupé le beurre! je l'avais oublié celui-là. D'un autre coté on a pas l'occasion de s'en servire souvent à la tour. Je le garde il pourra toujours m'être utile.*
Fourre rageusement quelques habits dans son sac et jete sa cape doublée sur ses épaules. Va vers sa table de nuit et sort le crâne qui ne le quittait jamais jusqu'a son arrivé à la tour et l'attache à sa ceinture et le regarde.
*Dire qu'ils on réussit à ce que je l'enlève histoire que je ne choque pas les petites nouvelles, si je ne l'avais pas enlévé je me serais peut-être rappelé avant ce qui me motive. Si ils sont content de n'être que des jouets tant mieux pour eux mais moi j'ai n'ai pas le temps pour ça ni l'envie d'ailleur. Bon au moins j'aurais appris quelques petites choses ici et rencontré des gens intéressants exepté Hennar bien sur.*
Sors de sa cellule et se dirige vers la sortie de la Tour blanche!
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Durant la pause qu'a créée mes dernières paroles, je reprends mes esprits -ou du moins, mon état plus habituel-.
Et, repassant dans ma tête ce qu'il s'est passé depuis son arrivée dans ma chambre il n'y a que quelques minutes, je me rends compte désormais du ridicule de ma situation.
Pensée: Imbécile! Fichu imbécile! Que le Puissant Seigneur t'emporte! N'avoues jamais tes faiblesses ni tes sentiments! Je croyais que tu t'étais rentré ça dans le crâne depuis longtemps!
Je... désolé. *Je m'éclaircis la voix.* Désolé pour ce moment de faiblesse, j'aurais préféré t'en épargner!
Replacement temporel : ce moment est entrain de se dérouler après l'épisode de la Chambre de Menoly
Tu aurais surtout du m'épargner cette malheureuse histoire de fuite... Enfin, c'est qui est fait ne peut être défait...
Je plonge encore mes yeux dans les siens, et avec embaras, me rend compte que son visage est encore entre mes mains.
Je les range, toute rougissante. *Il m'a eu une fois, pas deux !*
Puis reprenant d'une voix calme :
Kror, pourquoi n'es tu pas parti ? Est ce vraiment la hiérarchie ? A quel sujet voulais tu me parler ?
*Non mais pour qui il se prend ?! Mon père ou mon supérieur ?!!! Mais je rêve !!!
Alors je ne suis toujours pas au courant de ce qu'il a bien pu trafiquer dans cette ruelle, et il veut que je lui révèle ce que je sais ?!*
De mes mains, qui étaient tendrements posées sur son visage quelques minutes avant, il ne reste qu'un doigt pointé dans sa direction, lui martelant durement le torse.
Mon ton se fait dure, accusateur :
Tu te fiche de moi Kror !! Je viens dans ta cellule pour te parler de choses sérieuses, mais tu me fais une démonstartion sentimentale enflamée, et subitement tu veux m'extorquer des informations !!!
Je te signale que MOI, je ne suis au courant de RIEN !!!
Que faisais tu dans cette ruelle ? Tu ne me l'a toujours pas dis !!!
Ne t'imagine pas que tu va pouvoir m'amadouer comme ça ! Je ne suis pas une de tes connaissance moi, j'en sais beaucoup plus sur toi que n'importe qui ici !
Je le regarde, fulminante, les bras croisés sous la poitrine...
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Devant ce soudain accès de rage, je baisse la tête -avec l'espoir de cacher mon sourire en coin-, puis finalement, alors que les derniers mots s'éteignent, je la relève, mon presque-sourire disparu.
Pensée: Et le pire reste qu'elle a des raisons valables pour s'emporter.
Essuyant alors d'un geste lent une larme qui était restée là depuis ma scène de tout à l'heure, je réfléchis à une réplique... cassante, vexante, non.
Une fois de plus tu sembles avoir raison et moi tord. Tu iras loin, Vella. J'ose l'espérer.
Seulement, il y a certaines choses dont je ne peux te parler, tout comme toi je suppose...
M'aimes-tu?
Mes mots résonnent à mes oreilles comme sortis d'une autre bouche.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je... heu... ça ne te regarde pas !
Je crois si!
Je lui pose délicatement une main sur l'épaule, ce qui a pour effet de la faire se retourner. Alors mes yeux se noient dans les siens.
Pensée: Si beaux. Si belle...
J'aimerais profiter des instants que je peux encore passer avec toi. Avant qu'il ne soit trop tard.
Détournant alors les yeux.
J'ai mes raisons de te cacher certaines choses. C'est mieux pour toi. Certaines personnes meurent pour avoir trop entendues. Et je préférerais n'importe quoi que de te voir souffrir.
Tu m'as parlé "des rêves". Fais-y bien attention. Là-bas tu receveras des ordres. Mais là-bas ce qu'il peut t'arriver sera réel...
Retrouvant son regard.
J'ai assez changé de conversation. J'ai assez fui devant toi -souviens toi de l'autre soir-. Assez fui...
Et, une main sur sa joue, mes yeux toujours en symbiose avec les siens, je dépose sur ses lèvres un baiser.