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Sous l’insistance du jeune homme, certaines fibres des cordes finissent par céder, lui offrant un peu de jeu au niveau des poignets, mais cela ne suffit pas à le libérer. Quant à Alar, à force de contorsions et avec l’aide de la paroi de bois rugueux, il parvient à élargir le bandeau de telle sorte qu’il lui serait certainement possible de dégager au moins un œil en se débattant violemment, le moment venu.
Mais qu’est-ce qui a bien pu retarder la venue de leur geôlier ? Tandis que les deux captifs s’efforcent de se libérer, des éclats de voix leur parviennent soudain de l’extérieur, qui gonflent tandis que l’on se rapproche de leur prison. Finalement, les grincements familiers des marches les avertissent que quelqu’un s’apprête à entrer. La porte s’ouvre, sur un tairen massif, muni d’une flasque de liquide dans sa lourde poigne, qui doit être l’homme dont parlait Alar.
Mais à sa suite entre alors un homme plus âgé, au crâne chauve et à la longue silhouette acérée, aux traits patriciens. Tandis que la porte se referme derrière lui et qu’il considère tour à tour les prisonniers, le tairien déclare :
« Voilà, maître Brecq. L’Aes Sedai et la... nouvelle recrue. »
J'ai mon chapeau et une épée, je suis prêt ! Alias de KenAcros
Elren réfléchit à toute vitesse,le Vide assailli de désespoir, établissant rapidement une priorité à partir de l'instant ou il aperçut Brecq. Quoiqu'il se passe il devait donner assez de temps à Alar pour se libérer un œil. Même si lui-même se libérait, cela ne servirait à rien, Brecq étant vraisemblablement un canalisateur. Cela dit se détacher lui même ferait gagner pas mal de temps...
Elern finalisa alors son plan d'action, du reste très simple :
Ne rien faire à par tirer sur ses liens discrètement tant qu'ils ne s’occupent pas d'Alar puis faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'ils restent concentrés sur lui dès que leur attention semble se porter sur son compagnon d'infortune.
Il jeta un coup d’œil à l'Aes Sedai en espérant que ce dernier comprenne son plan.
Le Conteur
1 à 3 : ça tombe sur Alar
4 à 6 : ça tombe sur Elren
Une brusque anxiété étreignit Alar lorsqu’il découvrit que son tortionnaire n’était non seulement pas seul, mais accompagné du canalisateur à l’origine des enlèvements. Voilà qui compliquait leurs projets, la situation se précipitait, et Malark ne semblait pas près d’arriver... Un court instant, il sentit son Lige... ailleurs, à un autre endroit que celui que le lien indiquait précédemment, puis douleur, peur et colère... et un nouveau déplacement. Surpris par cette avalanche d’émotions, il laissa échapper une respiration rauque, inerte en apparence. Il ne pouvait toujours pas accéder au Saidin, et l’autre...
« Vous semblez effrayé, Aes Sedai » fit une voix trop calme qui devait être celle de Brecq. « Vous n’auriez pas de raison de l’être si vous vous montriez moins opiniâtre. Pour une personne d’une Ajah si attachée à la logique, vous êtes bien peu raisonnable. »
Alar se raidit légèrement, mais ne répondit pas. Il devait gagner du temps, et son silence laisserait peut-être supposer à l’homme qu’il n’était pas en état de répondre. Encore moins de canaliser... Qu’ils l’oublient rien qu’un instant...
Apparemment guère satisfait du silence de l’Aes Sedai, le dénommé Brecq arbore un sourire glacial et se tourne vers le tairen, peut-être pour lui donner un ordre. Il ne s’est pas encore tourné une seule fois vers Elren.
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Elren, voyant la situation déraper apostropha l'homme de main :
"Eh bien mon salaud, ta mère avait un faible pour les trollocs non?" Avant de laisser échapper un rire tonitruant "Quand a toi Bercq, cela ne sert à rien de parler à cette loque au sol, il n'a même pas bougé depuis mon arrivée alors de la a te répondre".
Il força ensuite de toutes ses forces sans retenue sur ses liens, tout en continuant de ricaner. Toute en finesse qu'il disait son maître, tout en finesse...
Le tairen laisse échapper un grondement peu engageant et avance d'un pas menaçant vers Elren, mais se fige lorsque Brecq pose une main sur son avant-bras. Ce dernier sourit, fixant le jeune homme de ses yeux étroits comme pour le jauger.
"... vraiment ?" finit-il par déclarer. "Le pauvre doit être épuisé et affamé. Depuis quand n'a-t-il pas mangé, Eadwin ?"
"On lui a rien donné depuis qu'il est ici, maître Brecq, juste la potion comme vous aviez dit."
"Oui, eh bien. Il doit avoir très soif aussi, n'est-ce pas ? Donne-lui donc un peu de ma fameuse décoction pendant que je fais connaissance avec notre nouvel invité. N'hésite pas à le secouer un peu pour le réveiller."
Se disant, il se dirige vers Elren tandis que son sbire commence à s'emparer de la flasque passée à sa ceinture.
(3)
edit : oups, petit oubli... tu peux lancer 2d6 de force pour les liens en même temps que ta réaction à ce tour ! Ils cèdent si tu fais entre 10 et 12.
Les liens d'Elren cèdent d'un coup à l'instant où Brecq se penche vers lui pour lui parler. Le Tairen, Eadwin, n'a encore rien remarqué et se dirige toujours vers Alar.
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Dès l'instant ou les liens cédèrent, Elren banda ses muscles douloureux et tenta de frapper Brecq de toutes ses forces ainsi qu'avec toute sa célérité dans le but de l’assommer ou du moins de l'empêcher de réagir un maximum de temps.
Le bref espoir ressenti suite aux insultes lancées par Elren mourut presque aussitôt. Il avait espéré gagner au moins quelques instants par ce biais, mais Brecq, qui disposait visiblement de plus de sang froid que son homme de main, reprit aussitôt la situation en main. Son cœur se mit à battre la chamade quand il entendit le geôlier approcher. La perspective d’être drogué et frappé à nouveau l’arracha à son inertie de façade. Il se débattit violemment lorsque l’homme referma sa poigne sur sa mâchoire, déterminé à le forcer à avaler, mais il était déjà si faible qu’il ne parvint ni à repousser son adversaire, ni à faire tomber le bandeau qui occultait désespérément sa vue. La peur le submergea brièvement. Puis, l’instant suivant, un choc sourd inversait la situation.
Surpris par la soudaine libération d’Elren, Brecq n’a que le temps d’écarquiller les yeux avant de recevoir le coup de poing de plein fouet. Son nez craque sous les phalanges du jeune homme et il s’effondre, non pas assommé mais suffisamment sonné pour n’être pas en mesure de canaliser tout de suite. Choqué, le tairen, Eadwin, relâche aussitôt Alar et se précipite vers Elren de son imposante masse.