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Français simple ou compliqué?
(Sujet créé par Amagumo l 10/09/10 à 06:56)
Mes salutations,
Voilà, j'aurai besoin de votre avis. Préférez-vous le français compliqué et ancien dans un roman, ou le français simple et claire?
Merci de bien vouloir me répondre
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Eh bien il est parfois interessant d'avoir des formulation litteraires anciennes dans un roman. Je pense par exemple a certains livres de Chretien de Troy, ou le personnage de Mandorallen dans les livres de Eddings. Par contre, lire l'integrale de Andromaque de racine m'est impossible. Trop alambique et ennuyant. Donc en general, un francais dans un registre trop eleve a tendance a me faire decrocher. Et une formulation un peu travaillee d'un registre est souvent interessant, et moins lassant a la longue.
Dans quel but poses tu cette question, sans indiscretion?
Merci, j'ai commencé à écrire un livre, cette question est pour m'orienter. Le français est ma deuxième langue et il m’est assez difficile d'utiliser un français dans un registre trop élevé.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Si tu t'adresses a un public jeune, il est mieux d'utiliser du vocabulaire abordable mais cependant en utilisant un registre plaisant et particulier. Pour un public plus verse dans la lecture, mieux vaut augmenter la difficulte, ameliorer le style, utiliser des figures de styles, du vocabulaire precis et technique pour le realisme, de multiples synonymes pour fluidifier. Et ne pas oublier la ponctuation pour rendre le tout moins opaque.
Je me doutais un peu de la raison a vrai dire^^ tu viens d'ou?
Je suis Algérienne et on peut dire qu'ici, la pluspart des gens lisent occasionnellement (quand ils trouvent un livre vraiment très intéréssant par exemple)voir mème rarement. alors je vais suivre tes conceils. je ne veux surtout pas que les gens trouvent mon livre barbant. Il faut assi savoir que je n'ai que quinze ans, et, Oui c'est pour un public jeune.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
D'accord. Eh bien bon courage pour l'écriture de ton livre, et n'hésite pas à mettre des extraits pour qu'on te donne notre avis. On poura te donner des avis sur le sujet, sur l'écriture et le reste.
Et puis n'hésite pas à faire un tour sur le forum, et quand ton livre sera fini, tu pourra nous prévenir? Cela pourra peut être interesser des gens
J’aurai vraiment aimé, mais ce n’est pas un livre qui de fantasy. Ça parle d’un garçon qui a perdu sa mère. Je ne sais pas si je peux poster un extraie ici
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Ben si bien sûr! On est spécialisé fantasy mais bon, des membres publient des nouvelles de science-fiction, d'histoire, ou autre. Un extrait, même dans ce sujet, ne fera pas de mal
« Combative, courageuse, fonceuse, tous ces qualificatifs ont été inventés pour elle. Rien ne lui était impossible. Son dictionnaire ne connaissait pas ce mot. Elle allait, fière, le soleil se reflètent dans son regard clair, elle allait comme le petit cheval blanc, tous derrière et elle devant. »Qu'elle avait donc du courage » me dis-je un jour en la regardant. Elle m'a appris que le monde ne s'était pas fait en un jour, que petit à petit l'oiseau fait son nid et surtout qu'avant une bataille, à l'image de l'imam Ali, il fallait partir gagnant pour finir vainqueur. Mais un jour de beau temps, alors que le matin naissait, un vingt trois juin, ma mère est partie. Son âme lumineuse a pris son envol par la fenêtre ouverte et a rejoint, frémissante, le ciel où des milliers d'anges lui tendait les bras. Elle est là haut, je la vois chaque nuit quand je ferme les yeux. Elle ne m'a pas quittée. Elle est en moi, dans mon cœur, vivant toujours dans mes pensées. Et tant que je l'aimerai, tant que je la porterai en moi, elle sera toujours là."Que Dieu t'accorde sa miséricorde, que Dieu te fasse une place dans son vaste paradis, que Dieu étende sa bénédiction sur ton âme. Repose en paix maman chérie. »
Vers la fin, j’étais passé sans le vouloir à une voix émotive, j’ignore si cela avait été remarqué, voir même sentit…, quand j’eu finis un silence s’installa. Mais quand Madame s’approcha pour me féliciter et m’avouer qu’elle trouvait que j’avais du talent avec les mots français, tout le monde se mit à chuchoter des paroles inaudibles, tout ce que j’avais réussis à capter était cette phrase « Je ne savais pas que sa mère était morte ». Mais en allant m’asseoir j’entendis un petit commentaire agréable de la part d’une fille aux longs cheveux noirs et aux yeux bridés comme ceux d’une asiatique: « Waw, j’ai presque eu envie de pleurer, il devrait penser à devenir écrivain un jour ».
En allant m’asseoir, j’ai pensé à cette fille. Elle me parut très intrigante sur le coup. Elle n’était ni populaire, ni ringarde. Toujours bien habillé mais ne portait aucun vêtement vulgaire, elle était une élève considérée parmi les plus excellents, surtout en français. Polie et gentille, elle ne se faisait pas beaucoup remarqué. Dans la cours également je me surpris entrain de l’observer, elle restait avec ses amies et discutait en riant toute les dix minutes. Ces filles avaient l’air vraiment inséparable. Ça fait deux ans qu’elles ne se quittaient pas d’une semelle.
Je n'ai pas trouvé où le poster alors voilà. Tu peux me donner ton avis.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Je ne sais pas si c'est le debut de l'histoire ou pas, mais en tout cas cela me semble deja bien.
Tout d'abord, felicitations pour l'orthographe et le vocabulaire. Il y a quelques petites fautes, mais globalement, je crois que tu en fais moins que moi
Cependant, si c'est le debut de l'histoire, il manque quelque chose a mon avis. Une situation initiale avec des reperes geographiques, un petit contexte de l'histoire. La, nous debarquons directement dans "l'action" si je puis dire, et c'est vrai qu'apres la priere, j'ai pas vraiment suivi ce qu'il se passait. Sont ils dans une ecole? Une Mosquee?
Si dans ta tete, les lieux et les evenements sont clairs, il faut que cela soit de meme pour le lecteur. Sauf si tu joue sur le mystere.
Mais j'avoue que j'aime bien ce que cela donne. Le vocabulaire est adapte, les conjugaisons bonnes. Juste une tournure de phrase etrange "Une eleve consideree parmi les plus intelligents, surtout en francais". Je dirais plus "consideree comme une des plus intelligentes, surtout en francais" mais cela n'engage que moi.
Pour ma culture personnelle, c'est qui l'Imam Ali?
Merci pour la phrase, je la modifirai. Non ce n’est pas le début de l’histoire, c’est un extrait du 3eme chapitre, et le personnage se trouve à l’école. Leur institutrice leur a demandé un texte où ils parleraient de leurs models dans la vie, et ce garçon a choisit sa mère.
Voilà le début demandé :
Ce matin, Comme tous les autres matins, le soleil entrant à flots par la fenêtre grande ouverte me taquina. Attirée par cette brèche dans le jour, je sortis de mon lit et m'accoudai face à mon jardin. Il était là, sans apprêts, se délectant des rayons du soleil. L'herbe hirsute rayonnait de bonheur. Un gros chat noir roulé en boule, dormait. Ou feignait-il de dormir?
Plus loin, Lizzy la tortue, se désaltérait à l'eau d'une soucoupe que j'avais remplie la veille. De temps à autre, le chat ouvrait les yeux, redressait la tête et l'observait. Elle n'en avait cure. Quand elle eut fini de boire, elle se dirigea vers le chat noir, évitant les gros cailloux. Arrivé à sa hauteur, elle s'arrêta pour l'observer. Il en fit de même. Un silence s'installa. Le constat dut être rassurant car Lizzy s'ébranla et disparut à la recherche d'un coin ombragé dans sa carapace. Le chat se rendormit en boule.
Des effluves de paix frôlèrent mes narines, se frayant un chemin vers mon cœur. Je fermai les yeux et humai l'odeur du bonheur, celui que je ne connaîtrais probablement jamais...
Je tiens à te remercier pour ton avis là-dessus. Je t’avoue que c’est important pour moi :P
l’Imam Ali, c’est le fils d'Abû Tâlib, oncle du prophète Mohamed (Mahomet) C’est aussi son gendre et son disciple. Si tu veux tu peux aller voir sur Wikipédia ^^.
Perdus dans mes pensés je revis la scène dans ma tète comme si j’avais toujours l’âge de sept ans. Toute ma famille était là, chez nous. J'avais pensé que si ce n'était pas pour son enterrement qu'ils étaient là, ma mère aurait appréciée de les voir tous réunis. J'étais trop jeune pour comprendre, trop petit pour réaliser que je ne reverrai jamais ma mère et que j'allais grandir sans elle à mes cotés. Personne ne prenait la peine de me parler, on m'avait simplement dit qu'elle était partie rejoindre les anges et que je comprendrai avec le temps. J'ai cherché mon père partout jusqu'à ce que je le trouve sur la terrasse. Assis sur une chaise entrain de fumer, il avait passé la journée en bas avec de grands hommes, là où ils avaient mis des chaises dans le jardin et à l'entrée de la maison. Papa avait surement sentit le besoin de s'isoler. Je me suis approché de lui lentement, je me suis attendu à ce qu'il éteigne sa cigarette en me voyant, comme à ses habitudes, mais il ne le fit pas. Il détourna son regard et se replongea dans sa contemplation des étoiles. Je me suis assis sur ses genoux, et je l'ai entouré de mes petits bras pour admirer avec lui ces multiples petites lumières. Le silence persista un long moment mais je le rompis avec mes mots, ces mots qui résonnent encore dans ma tête maintenant. "Papa, je voudrais mourir". Il m'avait regardé et j'avais remarqué que ses yeux noisette débordaient d'un profond chagrin. "Je voudrais aller rejoindre maman, allé vivre avec elle. Mais ne t'inquiète pas papa, je vais rester avec toi encore un peu ici". Il m'avait remercié avant de fondre en larmes.
« Non, me dis-je tous d’un coup, je n’ai pas le droit de penser ça, papa a était tellement atteint par sa mort qu’il serait impossible de croire qu’il ne l’ait pas aimé. Pourquoi es-ce qu’il me fait ça…j’étais tellement…tellement heureux de voir qu’il avait décidé de s’intéresser enfin à moi après tous ce temps d’absence… Cette histoire vient de casser en miettes les illusions que je m’étais faites, à dieux balade en bateau, à dieu visites de l’inde à dieu discutions père et fils… je ne passerai pas plus d’une seconde en la présence de cette femme. On m’emmènera peut-être de force, vu que je n’ai pas encore dix huit ans mais on ne poudra pas m’obliger à l’apprécier… Cette femme ne sera jamais ma mère ! pensai-je avec colère».
Je voudrai aussi vos avis sur ce passage s’il vous plait, il est sensé être le plus triste. S’il ne l'est pas assez, merci de me le dire. J'essayerai de le modifier. J'ai toujours eu un peu de mal dans les moments tristes
Ah c'est génial, Saha Aidek à toi aussi et merci beaucoup, c'est très gentil à toi, ça me donne vraiment envie de continuer, surtout que j’ai voulu lâcher y’a quelques temps.
tu as du mal avec les moments tristes parce que t'arrive pas a continué d'écrire vue que c'est triste ou bien parce que t'es pas doué pour ça?
Personnellement je dirai la première parce qu'il y a rien a dire sur cet extrait,vraiment génial ou plutôt..triste
Il n'y a pas de quoi Amagumo et sa aurai été une grosse perte si tu avais arrêté."Amagumo" Mmmm...je pense que j'ai déjà croisé ce nom là...c'est pas celui d'un personnage de Mangas par hasard?
Non, non, ou du moins je n’ai pas pris ça d’un manga. J’ai traduis « nuages remplis de pluie » en japonais et c’est ce que ça a donné, j’ai trouvé ça jolie, et depuis c’est mon pseudo