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Concours de poèmes
(Sujet créé par Nayla l 08/01/06 à 17:36)
Bon je vous préviens tout de suite, j'appèle ça 'concours' pour lui donner un nom, mais disons que c'est juste pour vous inciter à participer. Donc cela consiste à créer des poèmes, (nous même) pas à les emprunter... sur le sujet que l'on veux!! Bien sûr personne ne sera noté, je précise que l'objectif, est de nous faire plaisir, pas a concurrencer, (je sais, le jeu de mot, je sais) parceque bon, les ménestrels gagneraient !!
Voilà quelques régles :
- 1° les vers doivent avoir un sens ^^
- 2° il faut OBLIGATOIREMENT des rimes
- 3° les poêmes ne doivent pas être trop long, pas des pages quoi, mais un minimum de 4 vers, pas trop court non plus!!
- 4° mettez bien votre poême en évidence, que ça soit des quote, en gras ou en couleur, debrouillez vous pour qu'ils se voient!
J'ai beaucoup aimé ton poème Mélisande.
C'est touchant. Je ne saurait être plus précise, je ne suis pas très douée pour expliquer ce que je ressens lors d'une lecture. Ca ne sort pas dans le bon sens dirons nous. Mais je voulais que tu saches que j'avais aimé ton poème.
Comme toujours Aelghir, tu manies les vers avec talent. Et personnellement, j'aime quand les poèmes sont tristes ou sombres. Aussi j'aime beaucoup tes 2 derniers poèmes.
Merci à tous les deux pour vos critiques et compliments
Aelghir j'ai corrigé les deux fautes d'innatention et remanié la première strophe pour enlever la contradiction que je n'avais pas noté (qui a dit qu'on voyait mieux les fautes des autres?)
Je sais que les rîmes ne sont pas mon fort, raison pour laquelle j'écris plutôt en prose mais bon qui n'essaie rien n'a rien
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Embrasement
La lueur pas à pas va perçant la nuit noire.
Elle croît vers le jour, oublions nos déboires.
L'attente est ravivée, ne cédons pas au doute.
Ton silence est radieux, plus rien je ne redoute.
Cette voie devant nous scintille de tous feux,
Elle rend sûrs nos pas et exauce nos vœux.
La connaissance enfin guidera nos esprits.
Du mensonge jadis, nous nous étions épris.
La féconde clarté qui ruisselle des cieux
Affine les amants comme un métal précieux.
Nous serons dépouillés de l’amitié du monde.
Sans bagages, légers, sur ce chemin d’étoiles,
Partons sans repentirs. Que le vent dans les voiles
Roule nos corps jumeaux au cœur calme de l’onde !
Aller hop, jme lance, première contribution, première oeuvre, donc vous attendez pas à quelque chose de bien :
Un Sourire
Tel l'aube, il apparait à l'horizon.
D'abord tout semble n'être que lumière,
Puis la guerre commence, on se retrouve au front.
Tout devient tristesse, les pertes sont chères.
Impossible d'échapper, de sonner retraite,
Les attaques se succèdent, on ne peut les prévoir.
Une quête débute, pour la victoire.
Ou pour d'autres territoires, fuyant la défaite.
Mais il arrive que l'on découvre,
Comme un vieux souvenir resté enfoui,
Telle une boîte de Pandore que l'on ouvre,
Depuis le fond, un espoir ressurgit.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Carpe Diem
Mutine, tu souris, jeune fille aux joues rondes,
T’apprêtant, belle enfant, à entrer dans la ronde.
Tes paupières baissées sur un regard envieux
Tu penses entrevoir un avenir radieux.
Cette femme accomplie que bientôt tu seras,
Des beaux fruits de la vie, alourdit ses doux bras.
Sa couronne de fleurs la proclame féconde.
Mais d’un regard curieux, son futur elle sonde.
Une bouche sans dents ricane à son adresse,
Un couvre-chef décent cache de blanches tresses.
La joue creuse et ridée vaut bien mille conseils.
Vieillie, peut-être aigrie, sans doute elle regrette
Son printemps, son été, quand tout n’était que fêtes.
« Profitez de vos jours avant que d’être vieille. »
(poème inspiré par une sculpture représentant les 3 âges d'une femme, sur la façade du château de l'Engarran dans l'Hérault. D'ailleurs, je dois peindre chacun de ces âges pour une expo)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Orage d'été
Un orage d’été éventre la chaleur,
La griffe d’un éclair imprime sa lueur
Au ventre boursouflé des incertains nuages.
Sous le dais endeuillé, je raille les présages.
Sur ma face affrontée, l’abîme d’eau déverse
Ses pleurs comme du sang, consolation perverse
Où noyer ma folie, taire mon repentir.
Du tonnerre la voix ne cesse de mentir.
Il parle de courroux et d’un sujet de plainte.
Qu’il gronde tout son soul, je n’en ai nulle crainte.
Dans les vents déchaînés, je clame mon défi.
J'atteste, tête nue ; aucun toit ne m’abrite
Peut-être un dieu là-haut de ma morgue s’irrite.
Sa fureur me foudroie, son feu me purifie...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci... comme tu dois t'en douter, j'adore les orages. Je suis un peu plus circonspect maintenant que j'ai (un peu) plus de sagesse mais quand j'étais (plus jeune), je me précipitais dehors dès qu'un orage s'annonçait !
Que dire sinon que j'adore? Pour quelqu'un qui aime les orages d'été comme moi on ne peut qu'aimer ce poème si vrai.
Frémissante,
Languissante,
Elle se soulève sur son bras blanc,
Ecartant le bras de son amant.
Le soleil illumine l'homme endormi,
Eclairant son front dépourvu de soucis.
Evéillée,
Amusée,
Elle joue avec les boucles d'or
De l'homme qui dort encore,
Effleure puis caresse sa joue
Et l'embrasse dans le cou.
Comblé,
Enchanté,
L'amoureux se réveille
Sous ce regard qui l'ensorcelle.
Déjà il est prêt à de nouveau tenter
D'atteindre le plaisir qu'ils ont partagé.
Joueuse,
Cajoleuse,
Elle penche son visage,
Et ses cheveux forment une cage
Préservant le secret
Sur leurs ébats discrets.
Rasassiée,
Contentée,
Enfin elle se relève,
Comme sortant d'un rêve
Et, la mine hautaine et l'air grave,
Fait ôter le livide cadavre.
Contrairement à toi Kyr j'aime beaucoup l'irrégularité en poésie. Même si j'adore lire des sonnets je n'arrive pas à en écrire, je préfère plus de liberté sur la forme. La plupart du temps je ne m'impose que la versification comme contrainte.
Très beau vraiment ! L'irrégularité ne m'a pas choquée, j'ai trouvé que tous les vers sonnaient bien, que le poème était très fluide, sensuel... jusqu'à cette chute terrible et d'autant plus frappante.Félicitations.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les Amants Maudits
Sur ton profond sommeil la nuit pose son voile,
Effaçant le soleil, attisant les étoiles.
Au secret du jardin, les grillons stridulants
Jusqu’au petit matin, berceront les amants.
L’ample respiration de l’océan au loin
Rythme notre passion par un doux contrepoint.
J’embrasse tes yeux clos et ta bouche entrouverte.
L’amour est notre lot mais sera notre perte.
Nous nous sommes jurés, par l’immuable pacte,
De notre foi garder, lumineuse et intacte.
Dors, ô mon cher coeur, dors, le visage apaisé.
Déjà la nuit s’enfuit pour la dernière fois.
Voici le jour qui luit, je m’étends près de toi.
Nous serons dans la mort unis par un baiser.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Preciosa
Cesse de t’affliger, ô femme inconsolée,
De tes joues infléchies, essuie le sel des larmes,
Relève ton beau front, ne sois plus désolée,
Coiffe tes longs cheveux, rejette tes alarmes.
Car je te bâtirai les plus hautes murailles
Sur des fondations d’or, aux créneaux de saphir.
Je tisserai d’argent une cotte de mailles
Et j’y incrusterai tous les joyaux d’Ophir.
Dans les plus purs diamants, je taillerai les portes
Qui mènent à ton cœur pour les garder fermées.
J’en forgerai la clef en arabesques tortes.
Moi seul accèderai aux soupirs de l’aimée.
J’élèverai des tours et des chemins de ronde
Autour de ton corps blanc, de tes lèvres vermeilles.
D’opales, de grenats, de perles vagabondes,
Je parerai ton lit pour que tu t’émerveilles.
(en composant ce poème, j'avais dans ma tête la musique de "Ne me quitte pas" de Brel)
Très beau comme toujours
(oui je sais c'est lassant, mais il n'y a rien d'autre à dire que cette constatation: c'est beau. Promis la prochaine fois je dirais que c'est très très beau. Pour changer )
Un poème que j'ai écrit en pensant à mon petit neveu qui me manque déjà énormément
L'enfant dort
Dans son berceau
Il dort encore
Comme un angelot
Son front tressaille
Sous un rêve passager
Qui soudain l'assaille
Avant de s'en aller
On dirait un chérubin
Que ce bel endormi
Qui s'éveillera au matin
Doucement dans son lit
Alors le doux amour
Deviendra diablotin
Oh qu'il dorme toujours!
Du moins jusqu'à demain...
Lorsque tu me surprends
A pleurer tout bas
Rapidement je me reprends
Et te répond encore une fois
Je vais bien, ne t'en fait pas
Lorsque tu m'appelle
-Quand tu te souviens de moi-
De ma voix la plus naturelle
Je te cache mes émois
Je vais bien, ne t'en fait pas
Je sais que tu me délaisse,
Que pour toi je ne suis plus rien,
Que désormais sous tes caresses
Une autre gémis jusqu'au matin
Je vais bien, ne t'en fait pas
Un jour tu sais j'exploserai
Je finirai par n'en plus pouvoir
En silence je mourrais
Mais toujours sans t'en vouloir
Je ne vais pas bien, mais ne t'en fait pas.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Triste et beau poème, avec les redites en fin de strophe et la petite différence qui fait beaucoup dans la dernière.
Mais des "phôte" d'orthographe, aïe, aïe !
Lorsque tu me surprends
A pleurer tout bas
Rapidement je me reprends
Et te réponds encore une fois
Je vais bien, ne t'en fait fais pas
Lorsque tu m'appelles -Quand tu te souviens de moi-
De ma voix la plus naturelle
Je te cache mes émois
Je vais bien, ne t'en fait fais pas
Je sais que tu me délaisses,
Que pour toi je ne suis plus rien,
Que désormais sous tes caresses
Une autre gémis gémit jusqu'au matin
Je vais bien, ne t'en fait fais pas
Un jour tu sais j'exploserai
Je finirai par n'en plus pouvoir
En silence je mourrais
Mais toujours sans t'en vouloir
Je ne vais pas bien, mais ne t'en fait fais pas.
Et puis le "j'exploserai" ne me paraît pas coller avec "En silence"