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Concours de poèmes
(Sujet créé par Nayla l 08/01/06 à 17:36)
Bon je vous préviens tout de suite, j'appèle ça 'concours' pour lui donner un nom, mais disons que c'est juste pour vous inciter à participer. Donc cela consiste à créer des poèmes, (nous même) pas à les emprunter... sur le sujet que l'on veux!! Bien sûr personne ne sera noté, je précise que l'objectif, est de nous faire plaisir, pas a concurrencer, (je sais, le jeu de mot, je sais) parceque bon, les ménestrels gagneraient !!
Voilà quelques régles :
- 1° les vers doivent avoir un sens ^^
- 2° il faut OBLIGATOIREMENT des rimes
- 3° les poêmes ne doivent pas être trop long, pas des pages quoi, mais un minimum de 4 vers, pas trop court non plus!!
- 4° mettez bien votre poême en évidence, que ça soit des quote, en gras ou en couleur, debrouillez vous pour qu'ils se voient!
Bon je vous préviens tout de suite, j'appele ça 'concours' por lui donner un nommais disons que c'est justepour nvous inciter à participer. Donc cela consiste à crée des poêmes, (nous meme)pas à les emprunter... sur le sujet que l'on veux!! bien sur personne ne sera noté, peut etre qu'apres je ferai faire un vote, mais bon, je précise que l'objectif, et de nous faire plaisir, pas a concurrencer, (je sais, le jeu de mot, je sais) parceque bon, les menestrels gagnerai!! c'est évident! donc voila
quelques régles :
- 1° les vers doivent avoir un sens ^^
- 2° il faut OBLIGATOIREMENT des rimes
- 3° les poêmes ne doivent pas être trop long, pas des pages quoi, mais un minimum de 4 vers, pas trop court non plus!!
- 4° mettez bien votre poême en évidence, que ça soit des quote, en gras ou en couleur, debrouillez vous pour qu'ils se voient!
Parce que la prose est à la poésie ce qu'un chemin est à la prairie : il est plus facile de l'emprunter, plus direct et plus révélateur, mais ce n'est pas le chemin que l'on regarde ni lui dont on se souvient.
Plus sérieusement, la prose est affranchie de toute métrique et règle et est un style beaucoup plus libéré, mais du coup également tellement différent...
Mais je vais laisser à tous le soin de remettre le sujet dans son thème en l'embellisant de quelques-uns de leurs poèmes...
Au débotté ? Ici, maintenant ? Un poème ?
Mais comme le dit Caramon, il me faut un thème...
Cela m'amuse et je réponds donc : pourquoi pas !
Alors voyons. Mais bien sur ! Le plus beau qui soit !
Je vais donc illico vous parler sans détours
du sentiment universel nommé Amour.
Sujet cher aux poétes depuis l'aube des temps,
il enflamme, emporte et fait bouillir le sang.
Au matin de notre vie, il est là brillant,
dans les yeux de ces géants que sont nos parents.
C'est lui qui -les aveuglant- nous donne naissance,
et nous berce toujours au long de notre enfance.
Plus tard, il s'empare de nous à l'âge d'homme,
prenant alors le contrôle de tout notre être.
Il nous rend fou, dans ses filets il nous empêtre.
Mais nous lui cédons toujours, faibles que nous sommes.
Au soir de notre vie, lui seul nous reste acquis.
L'Amour donné nous est à ce moment rendu,
pleinement, entièrement : pas de trop perçu !
Et nous trouvons enfin le repos de l'esprit.
L’amour, vous avez dit l’amour !
Chez vous les humains ce sentiment
Vous fait agir comme des déments
Jusqu’a en oublier ce qui vous entoure.
Moi je vais vous parler de l’amour,
Du vrai amour qui ne demande rien en retour.
Arrêtez-vous dans une forêt et observez !
Vous n’imaginez pas ce que vous ratez.
Les animaux, les arbres et autres végétaux
Forment un ensemble plein de couleurs
Auquel on pourrait donner le nom d’amour !
Avec ses joies, ses peines et ses douleurs.
Chacun à besoin de l’autre pour son équilibre
Mais jamais la jalousie ne verra le jour.
Contrairement à vous humains qui vous dites libres,
La nature sait exprimer mieux que quiconque l’amour.
sors son mouchoir, essuie les deux larmes qui coulent sur ses jours à la lecture de ces si beaux vers... S'apprête à sortir du poste ... Reviens sur les quelques lignes signées JB ... "en amour l'action m'est nécessaire"... Souris ... sort...
Caramon et Néojah se sont exprimés,
Et à vrai dire avec un talent confirmé.
En amour ils y voient aussi souffrance,
Mieux vaut cela qu’une vaine errance.
Maître Dom nous parle de gauloiserie,
Mais un poème peut aussi être coquin,
Il le sait et le démontrera dès demain,
Car il n’oserait reculer face à ce défi.
A propos de coquinerie,
Dame Méliane est partie,
Un sourire sur les lèvres,
Réveillant ainsi ma fièvre.
De ce pas, je m’en vais la rattraper,
Et sur ses joues déposer un baiser,
Car je préfère de loin la pratique,
A toute cette aimable rhétorique.
[mode CRAMOU on] LACHE ! TU ME PROVOQUES ! ATTENDS TOI A SOUFFRIR DES AFFRES DE LA LUMIERE ! ON NE TRAITE PAS AINSI LES DIGNES FILS DE LA LUMIERE ! [mode CARAPUCE off]
non, j'y arrive pas, c'est trop dur, ne riez pas, essayez d'abord de parler comme lui, c'est inimitable
euh ... pas mon fort la poesie ... enfin si j'ai de l'inspiration ...
moi je dis, Vive les ménéstrels!!! ils sont seuls à avoir compris ce que je voulais dire!!oui et ne l'oublions pas, Caramou !!
merci pour ces beaux moment que j'ai passé à vous lire!
continuez
Je suis le vent sur ton visage,
je suis le vide de ton coeur
Mais toujours après mon passage
Tu retombes dans le malheur.
Je suis le sel de tes larmes
Et les étoiles de tes yeux
C'est pour moi que tu as pris les armes
Pour mon amour que s'animent tes feux.
Etoiles de glace dans tes yeux de cristal
Souffle brûlant sur tes lèvres roses pales
Pourquoi me fuis tu avec tellement d'ardeur?
Pourquoi m'éviter, toi qui m'as volé mon coeur?
Rejoins moi, Amour, car à présent je t'aime
Je ne suis dès lors que l'ombre de moi même.
Malgré toute mes murailles et mes barrières dressées
Malgré toute la prudence que j'ai pu démontrer
Tu as franchi mes murs sans besoin d'une armée.
Oh, Amour, toi qui m'as si souvent fuit
qui m'a fait si mal, et beaucoup meurtri
tu arrives si soudainement
et tu place ce pansement
sur mes plaies,
tu déposes ton baiser
et me soulage, comme un doux vent
ou une douce pluie
et maintenant que tu vis et t'epanoui
en moi, je comprend
les cris d'Amour qui transpersent vos poêmes
bon j'ai improviser, je suis pas très douée pour ça, mais j'ai fait de mon mieu, j'espere que le message est bien passé
Que tous et toutes se joignent à notre ronde,
et déclament haut et fort avec faconde !
Les Ménestrels vous ont montré la voie,
mais elle est large et accueillante, ma foi.
L'amour entraine les Aiels en sa rythmique,
ils laissent là Cadin'Sor et coups de trique !
Le blanc-manteau lui aussi à la rime s'adonne
Que personne cette fois ci ne le baillonne !
Le joyeux barbare, fidèle à son humeur taquine,
ne rêve que d'action et de novices coquines.
Et j'en suis sûr, Dom va trouver l'inspiration,
car elle rime tant avec cochon qu'avec breton.
Je scrute l'horizon mais n'y vois pour l'heure
ni Aes, ni Sedai, hormis Nayla seule des Soeurs.
Où sont les Liges, les Loups et tous les autres ?
Venez avec nous de l'Amour vous faire les apôtres !
Comment résister à l'invitation du ménestrel
Pour répresenter les liges je répond à l'appel
L'amour est un beau sujet en effet
Par tout les poètes maintes fois conté.
L'amour longtemps je m'en suis préservé
Le tenant à l'écart, sans jamais lui céder
Croyant qu'il n'existait pas
sinon pour nous plonger dans le desaroi.
Et un jour j'ai fais sa connaissance
Ce fut pour moi comme une nouvelle naissance
Un espoir sans pareil
des promesses de merveilles.
Elle a su me toucher malgré la distance
De son sourire de ses mots balayant mes défenses
Elle a su trouver le chemin de mon coeur
Elle a su s'en emparer pour mon plus grand bonheur.
Et que j'en prenne pas un à parler de ménestrolige.
Vous êtes d’humeur bien romantique,
L’amour, c’est aussi une bonne trique.
Quel grossier personnage me direz-vous,
Mais je ne suis qu’un Barbare après tout.
L’amour n’est pas seulement une rêverie,
C’est sans doutes le plus âpre des combats,
Car il est sans fin et la victoire n’existe pas.
Sur ce, je vous souhaite une excellente nuit.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
JB !!
Bon... tentative d'impro.
Bien loin de moi l'idée de vous déplaire
mais ce sujet est pour moi bien amer.
Ainsi donc je vous prie de m'excuser
car de ce pas je vais prendre congé.
J'essaierai de me mettre un peu à un truc plus complet ce week-end.
J'ai vu la vie s'en aller dans tes yeux plein de larmes
J'ai vu ton sang lentement s'égoutter de sa lame.
J'aurai aimé, vraiment, qu'il en fut autrement
J'avais prié pour que l'on reste à jamais des enfants...
Le monde est triste sans toi...
Les rires s'éteignent autour de moi...
Caché dans les ténèbres, toujours voilé de noir
Je reviens en ce lieu où s'est enfui l'espoir.
J'ai enflammé ton corps aux pieds des oliviers
Je me suis souvenu combien tu les aimais...
Tu n'es plus à présent, mais lui respire encore
Mais ne te tourmente point, je t'offrirai sa mort.
Et une fois qu'aux Enfers il sera retourné,
J'irai me recueillir devant les oliviers
Et te rejoindre enfin, toi seule qui m'a aimé...
Coucou ! Boudiou qu'il est bien tard !
J'suis rond comme une queue de pelle,
Je me sens pas de faire un peu d'art,
Je m'en vais ramper jusqu'à ma belle.
voilà donc mon premier post pour vous saluer
je suis tout neuf, tout nouveau
alors je pige pas tout encore
mais accro a la roue du temps moi aussi
bien que je ne sois pas un expert comme la plupart ici
je ne suis qu'un poete qui s'égare et qui aime...
---------------------------
te rejouis pas
les histoires me brulent le bout des doigts
again again
te rejouis pas
toutes les larmes je les efface pas
again again
pose ton visage
sur le doux calame dans mes mains
forever
forever
et ces montagnes que tu veux que je regarde
pourquoi froissent elles ici les ombres
trop donné
again again
tes sourires sont la cause de tout
et mes soupirs ont l'ame au dessus de vous
forever
forever
couler dans la glace
se fondre dans les mots
et ne plus bouger
ne plus s'abimer
ne plus creuser
ne plus muser
Bienvenue parmi nous étranger
Des amis ici tu pourras rencontrer
Tu pourras pendant des heures ou un instant
Discuter avec nous de la roue du Temps
Chez nous toutes les communautés
Sont fièrement représentées.
Les ménestrels au talent sans égal
De leur vers tout les jours nous régalent.
Les Aiels sont constament prés pour le combat
Mais pour la fête aussi ils sont toujours là.
Les frères loups tiennent à leur indépendance
Et considèrent l'autorité avec méfiance.
Le coeur de ce la Pierre ce sont les Dames de la Tour
Fidèles à leur poste jour aprés jour.
Si sur les blanc-manteaux se porte ton choix
Le grand commandeur Caramon tu suivra.
Mais si tu cherche l'honneur et non le prestige
Ta communauté sera celle des liges.
Et voilà comme dirait DonLope
"Il peut pas s'en empêcher"
merciu
je suis poete certes mais une communauté me conviendrai t elle ?
je ne sais
deja choisir je ne vois pas
menestrel ? les mots sont là et beaux a chanter
mais dans le Lige lié à la Fidélité
il y a aussi des qualités
de l'Aiel je pense en valeurs en ji et en toh
et de ma vie cherche à briser les défauts
les Loups sont tous des frères
car la Liberté leur est si chère
et je ne peux prétendre au coeur de la Pierre
car j'ai peur de manquer d'air
bien que la compagnie des Dames
soit pour toujours et a jamais mon seul désir de charme
et que bien que porter le combat je peux
et danser les mots je sais faire aussi de tout feux
"des larmes de sang qui trainent sans cesse
but my heart boom
s'il peine hurlant des hauteurs
les ames de tout mes saigneurs sans chaines
but my heart boom
limaces collants les arthropodes débilités par le temps
onéreuses détresses d'un stress qui se cache à lui même
sans cesse je cherche un baiser qui couvrira ma faim
but my heart boom
tu étais la femme princesse qui tentait mes nuits
tendresse mêlait son rêve à l'envie
cheveux d'ombre qui volaient dans le vent de la lune
but my heart boom
la guerre toujours les armes les bombes
les morts et l'envie de crever vagabonde
défendre son pays comme une détresse
un besoin de sang pour tracer le mot liberté
pas assez de sang je ne trouverai de toute façon
dans mes veines tout est vain et je bois sans raison
ivre de haine je dérive à la tentation
liberté à écrire alors que c'est amour que j'ai enfoui en moi
but my heart boom
but my heart boom"
des nuits pareilles, des mots sans appareil, sans fard, sans haine, juste défaut des émotions qui le trainent vers son futur, rien de plus, que la déprime d'une vie qui se perd, d'un poete qui ne peut plus être le porteur de mots, mais juste le porteur de mort. Triste enfin, triste faim, triste fin surement.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Comme mon humble ami te l'a déjà souhaité :
bienvenue à toi, très noble étranger !
Mais sache bien que les communautés
peuvent encore ne point t'enchanter
et que si tu n'en as rien à p*****
profite donc encore de ta liberté.
Et surtout retiens bien un certain Lige,
lui qui fait tout, même t'oblige...
les communautés ?
rien à p**** ?
point ne l'ai je pensé
par la Lumière point ne suis un insensé
mais de composantes trop multiples je suis
de compétences trop diverses aussi
et meme si ma plume charme
j'ai aussi le gout des armes
je ne me sens jamais désarmé
sauf devant une Dame au yeux alléchés...
La plume est plus forte que l'épée,
quoiqu'en pense Eltharion l'obsédé.
Cela se vérifie certes tous les jours,
car les mots seuls peuvent écrire l'amour.
Notre lige vert ne peut s'en empêcher,
c'est plus fort que lui, il ne peut nier.
Tout à son souci de protection légitime,
il en oublie que d'autres préfèrent la rime.
Ces dames en lui ont trouvé leur champion,
dévoué, fougueux, amoureux même. C'est mignon.
Tout le monde ne partage pas cette vocation,
Pant crois en le Barbare, l'indépendance à du bon.
moi toujours d'accord quand les mots sont d'une Dame
car leurs paroles sont sensées et douces et dotées de charme
et c'est un choix de vie que j'ai fait
de rire et de pleurer
la plume dans une main
l'épée en cas de besoin
mais souvent sur la demande d'une Belle
c'est ainsi je prefere leur donner raison a Elles
rire, pleurer, aimer,
vivre en résumé,
une plume à la main
sans craindre demain
quelle plus belle façon
de croire aux passions
que peuvent éveiller
des mots murmurés.
Vierge de la Lance Aldevir ?
ou Lance que l'on plante avec la Chance
et le Talent Unique de réver et de faire rêver les coeurs
et de faire des histoires sans langueur ?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
moi toujours d'accord quand les mots sont d'une Dame
car leurs paroles sont sensées et douces et dotées de charme
Bah y'en a qui peuvent remercier la poésie tiens !
Non pas que je veuille discriminer
toute notre belle féminité,
mais j'avoue que je préfère l'esprit
d'une femme, même jugée non jolie
à celle d'une simple bimbo
sculptée d'après les principes du "beau".
Je ne fais donc que militer contre le manichéanisme
afin de ne pas oublier les limtes de l'humanisme,
qui peut parfois aller beaucoup trop loin en affirmant
qu'après le sexisme qui dure depuis tout ce temps
les femmes sont toutes supérieures aux hommes ;
à mon avis la solution n'est pas d'inverser les extrèmes.
PS : j'en suis pas satisfait... ça m'enerve, mais bon. Pas envie d'effacer non plus.
oui c'est la deuxieme strophe qui a des vers trop long
faut couper dans la chair
pour que cela soit plus clair
mais autrement ce qui est dit est fort bon
et a mes mots correspond aussi
alors soyons amis
bon je recapitule ,au programme : une danse et un récital ! ben je devrias m 'appliquer !!! mais ne t inkiete pas je serais a la hauteur !!! rien ne me fais peur !! a moi la victoire !
fi donc je ne revendique pas la noblesse
je la veut aussi ailleur que dans mon sang Real
mes actes mes mots et mon épée
mes baisers mes caresses et ma plume acérée
tout moi doit etre noble
et les yeux des Belles faire chavirer
en effet tu as intéret à ne rien oublier
de toutes façons compte sur moi pour te le rapeler
ne crie pas victoire trop tôt, ne fais pas trop pencher la balance
tu ne sais pas de quoi est capable une Vierge de la Lance
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
mais autrement ce qui est dit est fort bon
et a mes mots correspond aussi
alors soyons amis
Dans ce cas mon cher compagnon,
topons la, et partageons
plus que de simples points de vue
chopines remplies de jus
de mes délicieux fruits
dont évidemment le kiwi !
rien n'est pitoyable quand c'est le coeur qui dicte
ne pas tenir compte là des mechants et de leur vindicte
moi j'aime pas vraiment les vers rimés
alors je vais surement reprendre mes mots dansés
par cadence et rythme toujours
je prefere ainsi parler d'amour
de la bière !
des amis et des fleurs
un mur solide pour poser nos armes
du fourrage pour nos chevaux
et parler toute la nuit
chanter, danser meme
de nos dames et de nos coeurs a elles attachés
ah que de belles chansons ainsi je pourrais recolter
chanter l'amour des belles
quand l'epée est tirée
et que le ténébreux nous envoie la mort
pointez ainsi la vie contre le sort
J'aime pour moi presque passionnément la rime.
Les mots se répondent ainsi de vers en vers,
se retrouvent par delà des strophes l'abîme,
et s'embrassent alors comme chez Monsieur Molière.
ben
la rime c'est pas mal
mais je trouve un peu trop mécanique parfois
alors si tu veux voir la prose en action
http://www.savarts.com
qui est mon estaminet ou ma clique d'artistes joute
en prose, en vers parfois
Elles me manquaient beaucoup ces rimes endiablées
Qu'on lance sans arrêt ni peur du ridicule
Je les retrouve ici, ô plaisir majuscule
Avec pour les conter mes amis attablés
Que lis-je ? Quelle surprise soudaine !
Le piquier revient hanter ces lieux,
et de sa présence subtile et souveraine
gratifier de nouveau notre forum heureux.
Allons, raconte nous ! Que deviens tu ?
La rime t'est elle toujours aussi chère,
malgré les membres frêles et le dos chenu ?
Que nous vaut cette visite primesautière ?
Feu dans tes yeux
Qui rendre heureux
Ce que je veux
Ne pas vendre tes vœux
Feu de tes yeux
Cri langoureux
Mourir peu a peu
Finir ainsi mieux
Dans l’aube gris-bleu
Qui crisse sous mes pas
Plus de feu sous ces draps là
Plus de tristesse ni de ola
Que du sang qui se répand
Pas dans mes veines pas dans mes chants
Pas dans mon cœur pas dans le vent
Feu de tes yeux
Qui rendre heureux
Ce que je veux
A qui mieux mieux
Froisser tes vœux
De mille lieux
Et cette chair pré calibrée
Qui danse par avance qui ose par osmose
Ensemble on tremble
Et dans l’avenir
Brosser de l’ombre les souvenirs
Vider toute l’eau de notre chambre
Feu dans tes yeux
Et nos milles vœux
Froisser les lieux
Ne pas finir mieux
Que savoir qui rendre heureux.
Il y a quelque temps
Je m'etait essayé ici
Mais me trouvant trop decevant
Je n'osa pas vous en donner profit
Mais suite a cela, notre Lige recruteur,
M'a fait parié que si Jibrille rimée
De suite apres (meme si c'est avec lenteur )
Je devait aussi m'y executer
Mais bon je repasserai
Dans les alentours de fevrier
Pour enfin donner mon avis
et dire ce que je pense a ma mie
Nous attendions Méliane Sedai
De voir si vous participiez
Nayla est l'animatrice de ce topic
Non ce n'est pas celle qui pique
Celle dont vous parlez se nomme Claire
Nayla est celle qui commande aux éclairs
Que font les ménestrels quand on les défie?
Ne viendront ils donc pas offrir leur poésie?
"Nayla commande aux éclairs ? Je suis impressionnée "
héhé, non, en tant que Novice, je n'y arrive toujours pas, je ne fais qu'un peu de fumée dans le ciel... enfin, c'est plus que je menace Gall s'il m'embete
Pour tous ces couples ainsi formés
qui sur l'honorable Pierre se sont rencontrés
et qui souffrent souvent de cette horrible distance
qui nos priv, l'un de l'autre, des dances
qui nous feraient chavirer le coeur et nous rendre confus
pour vous je fais ce poême et essai
de vous encourager, car la distance n'est que superflue
seul l'Amour, le Grand Amour qui, en vous, est
il vous tiens, alors ne le lachez pas
car dîtes vous que les rares moments que vous aurez,
a passés enssembles, le bonheur lui, sera,
et votre vie s'enflemmera, car vous vous aimerez
bon je recapitule ,au programme : une danse et un récital ! ben je devrias m 'appliquer !!! mais ne t inkiete pas je serais a la hauteur !!! rien ne me fais peur !! a moi la victoire !
Belle, on dirait un mot inventait pour elle .....oups je sens que je connais cette chanson lol
reprenons !!
La fatigue semblait envahir les deux ames ,
La beauté de la nuit semlait les accompagner ,
Leur sincérité s'avérait des plus pures ,
Rien ne semblait capable de les séparer ,ni brisait leur amour ,
Le soleil commencait à carresser de par sa chaleur ,
Les deux ames , leur éveil passa par leur regard ,
Un sensation de bonheur les envahit ,main dans la main ,
Tout semblait parfait, en harmonie ,
les ames ,pourtant connaissaient la tristesse,
Cette sensation que l'on éprouve ,la séparation proche ,
Cette peine laissera place au bonheur ,retrouvé,
Proche , palpable , les deux ames transportées dans un monde transcendant ,
Le jour ,la nuit , pour elles tout semblera intemporel ,
Une experience que l'on nomme , l Amour Véritable
voila !!! que de romantisme !!! je sais je sais !!! voila Dame Nayla ; je me suis acuqitée de ma promesse .
Bon,a mon tour d'essayer quelque chose.Jvais faire dans le guerrier
.Voyons...Theme,<>
(ps:Mine de rien,cette poesie n'est pas gratuite ^^.Elle s'inserre parfaitement dans le background de mon imaginaire
Heee oui,jsuis un grand reveur qui passe 80% de son temps dans un monde imaginaire tangible,solide et magnifique a mes yeux ^^)
Le soleil se couche .Dans une derniere etreinte
la lumiere quitte le lieu de tant de douleur
laissant les hommes a leur propre peine.
Pourtant,toutes flammes n'est pas eteinte.
Les bannieres enflammees chantent encore leur colere,
les coeurs guerriers clament de terribles defis:
"Ce soir,leur sang maudit noyera la terre!
ce soir,notre haine embrasera toutes vie!"
Les boucliers sont frappés en cadence.
les cors noirs une derniere charge meurtriere sonnent
alors qu'une forêt de crocs dements hurlent vangence.
Dans mon coeur,un chant funebre resonne.
J'adore!!!!!!Vraiment j'aime beaucoup ,nottament la fin!
Nous sommes nés pour combattre, nous les avions prévenu
Nos âmes sont indomptables car nous sommes les Perdus
Ils nous ont invoqué malgré tous nos serments
Ils nous ont appellé de leurs voix de déments
Nous avons répondu à l'Appel comme toujours
Mais nous ne leur pardonnerons pas ce tour
La mort de leurs ennemis nous leur avons offert
A présent nous ne pouvons rejoindre les Enfers
Puisque telle est leur volonté, nous parcourons le monde
Qu'ils apprennent leur erreur de nos massacres immondes
Nous nous sommes jadis enchaînés hors du Temps
Nous avions juré de les laisser vivants
Mais ils nous ont défié en nous libérant
Ils ont appellée la Chasse, insouciants...
Que notre haine immortelle leur apprennent leur erreur
Que notre peine mortelle les plonge dans le malheur!
alalala que de vilence et de batailles !!! tiens gall ou moisn tu a trouvé un poete qui te ressemble ! merci a toi Shidra Ash Ankheg ! o moins il ne me fera plus lire ses poemes !!
et je continue a militer pour des chants romantiques ! fleurs bleues! feu de l'amour !!! et a bas la violence barbares !!!! a bas les combats !!! et place a ce que l homme est destiné , c'est a dire , la recherhce de l amour et de sa difusion ds le monde !!! peace and love man !
Pas mal le tien aussi ^^.Ca me fait un peu penser a corum de morcock (qui peut rappeler des morts a partir d'un autre plan prison pour qu'il el serve en echange d un prix.tres bon boukin)
Je dois dire que j'ai toujours ete attire par l'epique qui d'une certaine facons vise au depassement du genre humain.Une transcendance qui exarcerbe nos passion^^.en dautre terme:
UN CHANT DE GUERRE PLEIN DE RAGE QUI FAIS VIBRER NOTRE AME
Quant a lautre,qu'il se fasse tatouer peace and love sur la fesse droite ^^.
L'homme est un destructeur en puissance.Po un lapin rose
(ca me fait penser a une blague que j ai vu ya pas longtemp...Mais ou diable l'ai je lu?!? )
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
CENTAURES
Je cueille l'instant sur tes lèvres ,ô mort!
Et par l'infini parabole des corps
Que les pourpres éclairs du sabre encorbellent
S'exauce le désir de plaines éternelles.
L'herbe crucifiée s'éclot en fleurs de sang;
Des champs infernaux je consume l'encens
Et me possède aux jouissances supérieures,
Trop sombre volupté,au delà des heures,
En deçà des siècles,en dépit du moi!
Fer,feu,sang,enfin j'existe,et je jouis en toi
O tentaculaire et ancestral défi
Qui de toute nourriture me délie.
Si le sang écarlate jaillisant de mon coeur
Pouvait en s'écoulant éloigner la terreur,
Faire renaître de l'oubli, les fantômes passés
Les ombres tant priées, les noms tant évoqués
Si l'espace d'une seconde je retrouvais l'espoir
Ne serait-ce qu'une seconde d'une fois encore pouvoir
Repartir chevaucher sous les fiers étendards
Et mon épée dressée, brillant dans l'air du soir
Venger enfin la mort de mes amis tombés
Tous ces corps qui bientôt finiront oubliés
Ces âmes belles et fières qui ont pour seul tombeau
Des prairies rougies herissés de drapeaux.
Et s'il existe quelqu'un qui là haut nous soutient
Qu'il reçoive ma prière. Mais je n'entend plus rien,
Même le bruit des fers qui s'entrechoquent s'est tu,
Plus de cris, ni de chute, il ne me reste plus
Que mes yeux qui contemplent les étoiles dans le ciel,
Qui semblent m'appeler, me diriger vers elles
Je vois des feux brûler et un corps tomber, ami ou ennemi
Pour lui aussi bientôt tout sera finit.
Mes yeux se voilent peu à peu et je sens la lame
Enfoncé dans ma poitrine, et j'ai mal, si mal.
Mes pères pardonnez moi de n'avoir pas su
Vous venger, protégez vos terres, mais je n'ai pu
Nulle excuse et ma lance a brisée
Nombre d'armures ennemies, a tué
Plus que je ne saurais vous le dire
Mais je vais bientôt mourir,
Gardez-moi une place à vos côtés
Je ne vous décevrai plus jamais
Mais j'étais trop jeune... Je viens
La lune me tend la main...
Je me sens bien
Si bien...
Je m'envole lentement je suis la vois lactée
Et je vois mon corps d'enfant allongé
Et ma mère, tout de noir vêtue agenouillée
Qui tient ma main glacée, qui pleure son fils aîné.
Cruel destin que celui qui nous est accordé
J'avais espéré enfin trouver la Paix.
Je suis mort dans tes bras à l'aube de ce printemps
Je suis mort pour toi,pour tes larmes de sang
Cette heure connait mon nom, je ne regrette rien
Ni nos disputes qui duraient jusqu'au matin
Ni la chaleur de ton corps contre le mien
Pas même l'épée que j'ai tenue entre mes mains
Me faisant meurtrier pour ta peau de satin.
La faucheuse me réclame à présent comme trophée
Je ne peux qu'accepter ma triste destinée.
Mais sèche tes larmes, mon amour
Car je serai présent,toujours
Dans ton coeur...
...voila c'est pas génial mais j'ai grave galéré!lol. A vous
Ne pourrais-je donc jamais comprendre ce qui m’arrive ?
Ne serais-je toujours que l’ombre de moi même ?
Quand les autres s’éloignent je reste sur la rive,
Sans tout à fait savoir si je hais ou si j’aime.
Quel flou, quelle brume s’est emparer de moi ?
Déjà je ne vois plus, je dérive et me perd.
Quoi !! Suis-je condamner à ne vivre que ça ?
Même une vie cruelle n’est que trop éphémère.
Le temps, s’écoule, s’échappe, et je n’en retiens rien,
J’ai égaré mon âme entre rêve et réel
Et depuis trop longtemps je cherche mais en vain,
Ce bonheur qui m’appelle et s’enfui à tire d’aile.
(Aller savoir ou j'ai trouvé l'inspiration pour écrire ça)
Bon, je vais essayer de me lancer mais je vous en prie, soyez indulgents, c'est la première fois que je tente de faire rimer des mots, alors, humm hem hum.............
Les Terres Maudites s'étendant à perte de vue
Au passage de Hérault ils ont combattu
Jusqu'à la dernière goutte de sang, luttèrent-ils
Contre les créatures sans nom, engendrées par la Dévastation
Les Sept Tours sont brisées
La Grue Dorée ne vole plus
Les Mille Lacs sont infestés
La Malkier est perdue
Son peuple est décimé; seul a survécu
Un enfant-roi héritier d'un royaume disparu
Ne reste plus qu'à venger ce qui n'a pu être défendu.
Il courtisa la mort avec autant d'ardeur
Qu'un amoureux la belle qui lui a capturé le coeur
Mais s'entrelaçant au sien, un nouveau fil se tisse
Le bonheur trouva-t-il, de son destin privé jadis.
Euh.... le thème était Aan'allein
Ayez pitié.... en plus d'être pitoyable, j'ai volé deux lignes à JORDAN.... Ayez pitié
Le supplice est pour vous enfin terminé
Ceci fut le premier et sera le dernier
Des poèmes de ma maladroite plume issu
La cigüe mon amie diffuse en moi ses vertus
Le rêve touche à sa fin, je ne suis déjà plus.
*Accompagnant son âme vers le firmament
S'éleva une plainte, un dernier cri déchirant* Muse, traîtresse où es-tu?
mode regneugneu on :
j'avais demander que ce topic ne contienne que des poemes, de soi meme, mais bon je te pardonne va, mais que ca en se reproduise pas!!
et j'avais demander qu'on mette les poemes en évidence
mode regneugneu off
voila dsl pour ce pitit coup de grognon, mais bon si je le dis pas apres on l'oublie
Cheveux au vent,juste une nuit aimée.
Courir sans limite jusqu'a epuisement,
Courir comme pour une ode a la liberte.
Je voudrais encore une fois me sentir vivant.
Sabres aux fourraux,ici,pas de peine.
Ne plus jamais être esclave du temps,
Ne plus jamais chanter pour la haine.
Je voudrais une derniere fois me sentir vivant.
Rage d'un combat dominé par ma folie,
Mes sabres boivent de nouveau leur sang,
Mes sabres hurlent un nouveau defi.
Et il n'y a que la que je me sentes vivant...
Bien jouer maitre,quel rime,quel audace.Preuve d'un talent hors du commun,je m'incline devant votre subtilite et sagacite.Il faut de nombreuses annee de pratiques pour parfaire une telle perfection.
la personne concernée sait que je m'adresse à elle, et certaines autres, savent que c'est pour lui.
voila de l'inspiration m'es venu en court...
Tu es mon feu, ma lumière
tu es tout pour moi, tu m'eclaire
quand tu souris, je ris
et quand tu ris je m'épanouïe
comme une fleur qui t'es déstiné
Je suis TA fleur
Tu me combles de ton âme
je t'aime
Je suis peiné que vous doutiez
de la loyauté d un élève dévoué.
Pour vous,mon coeur est sincère;
et si mon visage était un miroir,
nulle noirceur,nulle sarcasme,nulle colère
ne viendrais troubler ce soir
un si innocent et pur spectacle;
le théatre de tant de perfection.
Il y a entre nous plus qu'un pacte,
et à vos pieds,ce soumet cet Apollon.
Et quand du monde ne restera qu'un tas de cendres
les siècles nous réveilleront pour combattre à nouveau
Et notre sang offert en sacrifice que le ciel devra reprendre
Sera le salut du Peuple Nouveau.
Tel l'image des trois gouttes de sangs, sur la neige matinale ,
Ton visage m'apparut, Blanche-fleur ,sur ce paysage hivernal,
Le monde alentour semblait translucide,rien ne pouvait atteindre mon âme ,
Je m'aventurais seul,serrant dans ma main l'Artefact De l'Ardente Flamme,
Guidé par sa force et son envie , mon désir s'amplifait a chaque pas ,
cet univers iréel me nourrissait ,la passion s'embrasa , ses flammes avec éclat,
Brulait sentiments et besoins mortels ,mon esprit fut purifié par cette infernale incandescence,
Affaibli par ces tourments , je ne percevait plus ta trace,
L'Emeuraude ,elle même,sur ma main rougeoyait ,
La douleur s'estompait, je ne savais plus ce que j'etais,
La peur m'envahit , en moi s'était ancré Le Lien qui nous unissait,
Ereinté , je laisais mon insconcient vagabondé ,retrouvait ta trace,
Pour mon plus grand réconfort, ta lumiere vint a moi ,
Mon corps semblait reprendre vie,j'entendis alors ta voix ,
Ton image se dessina devant moi ,
Tes cheveux retombait sur tes épaules ,
Tes lèvres vermeilles resplandissaient ,la blancheur de ton visage réconfortait,
Ta beauté me comblait ,les miroirs de ton ames éclairaient mon coeur ,
Tes regards timides ,tes moues divines eclipsaient l'ombre des alentours ,
Tu me tendis la main ,
Sans effort , je la pris avec douceur et amour ,
Désormais cet Artefact en forme de chaise , forgée dans un acier rare,
S'était incrusté à l'intérieur de ma main, symbole de cette symbiose entre nous deux,
Je compris a ce moment , je n'avais pas changé ni évolué ,
L'épreuve surmontée , un état de bien-être m'envahit,
La peur connue auparavant , liée à ma nouvelle vie semblait alors sans fondement ,
Désormais je savais que nous formions plus qu'un .
Ton image s'estompa ,dans mon esprit tu laissa cet espoir ,
l' espoir du 14
Bon, après avoir lu plusieurs des poèmes d'Aelghir, je crois pouvoir annoncer que nous avons un véritable poète parmis nous!!!! un Maître dans l'Art on dirait même!
Maitre,dans ma trop grande vanite,je croyais avoir compris les principes sacres du suissido.En avoir saisi son essence ultime mais je me rend compte,en lisant cet oeuvre maitresse que je n'ai toujours pas atteint la source de notre art de combat.Je ne peux que m'incliner devant de telles realistation,semblant n'etre destinees qu'a montrer o combien je suis encore chetif dans la voix du petit suisse.Vos secret sont sages et sont le manifestes d'une experience qui ne m est pas encore permit d aborder.Je suis fier d'etre votre disciple,maitre aelghir.
(oouuuuuuOOOOOOUuuuuuuuuu un autographe msieur raaaaaaaah un autographe par pitie!Je vous en .... Tiens!qu'est ce que
sssssswwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwuuuuuuuuuuuuuuUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII BOOOOOOOOAAAAAAAmmm)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Un autographevolontiers,gravée sur un Petit Suisse,mais apparemment,c'est plutôt d'orthographedont tu as besoin!
Comme beaucoup,j'ai écris pas mal de poèmes lors de mes années lycée mais depuis plus rien;c'est La Pierre-de-Tear qui m'en a donné et l'envie et l'occasion...Donc
Idée:un prix de poésie récompensé par Le Petit Suisse d'Or
Fier et noble chevalier entrant en lice,
Defiant tous champions par pack de six,
il s'est fait garant de la fleur de lys*,
acclamons haut et fort le petit suisse.
Pere protecteur,nous sommes des bon fils
pour lesquels il prodigues ses services.
*pour les ignares,la fleur de lys etait un des symboles de la France.Peut etre de la royaute,je dois avouer ke je ne sais plus si il est d'actualite mais cela se prette au poeme.
Puissent mes peches etre ecclipser par cette ode o petit suisse.Mais il me semble maitre que le majestueux alexandrin etait bien plus indique ici.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
En alexandrins célébrons le petit suisse
Et chantons-le aussi bien que Marianno Luis.
Saluons-le comme au Vatican fait le Suisse
En frappant d'une main fort martiale sa cuisse!
En beaux vers de douze pieds il faut que je puisse
L'exalter pour qu'à jamais sa renommée bruisse
Par les villes et champs et que tous se réjouissent
De l'adorer enfin et qu'il nous éblouisse.
A chaques nouveaux poemes o mon maitre,je sens en moi un imense besoin de vous rendre grace.Votre superiorite m'ecrase et j'en suis tellement emue que je ne conteste pas .Maitre Aelghir,je vous suivrais dans l'antre meme d un Gablebo ou d'un Eltharion,lieu de predilection pour les sombres agissements des clans anti suisses voues au tenebreux.
J'ai longtemps cherché, une voix, un indice,
Qui guiderait nos pas et nous ferait oublier nos vices,
Une apparition divine, un porte incrustée d'or
Qui au dela du temps, et de la mort
Donnerait à l'homme un avenir infini,
de gloire, de bonheur et d'harmonie.
J'ai longuement attendu, j'ai sans cesse cherché,
Rien n'est apparu, je n'ai rien trouvé,
Pourquoi suis-je encore ici a vivre sans raisons,
Dans mes songes et dans mes rêves, j'ai eu une vision,
Celle d'un monde merveilleux et, peut être illusoire,
Mais je suis la, et je vis car j'ai toujours l'espoir.
voici ma premiere intervention sur le forum, merci de me laissez vos commentaires merci.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ai bien aimé le thème et le choix des mots;je trouve que le 2ème vers est un peu long,tu gagnerais du rythme en composant des vers réguliers.Comme te le dirait mon enthousiaste disciple,l'alexandrin est roi!
Alexandrin,ah!,alexandrin,ah!
Les lumières du vers alexandrin....
C'est vrai que le 2eme vers n'est pas bien et trop long, je remarque a présent.
Ah oui l'alexandrin! je promet d'en poster un d'ici peu .
j'aime particulièrement le poème débutant par :
Quiconque me verrait pour fou me tiendrait
Je vocifère,solitaire immobile,sur l'adret
D'un pic ardu dont la roche s'abreuve du sang
De maints compagnons,ceux_là étaient mille et cent ...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci!j'ai écris le premier vers puis j'ai cherché une rime à tiendrait et à partir de adret le thème s'est mis en place, je n'ai pas d'idée préconçue, je me laisse faire par les mots et leur musique au fur et à mesure de la création.
Trés bonnes idées ce forum! Dommage que pour l'instant seuls deux personnes y postent des poèmes! Sinon petite question: les poèmes il faut les écrire en alexandrins de préfèrence?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci, Nayla !
Liliana,
Pour ma part, j'écris principalement en alexandrins parce que je trouve qu'ils ont la plus heureuse musicalité .Tu trouveras des poèmes en alexandrins sur Grimoire (à continuer)
j'ai donné ton nom est un chant écrit par un personnage d'un de mes romans après la perte de l'être aimé parce que leur amour était interdit et maudit
les seules consignes sont au debut du topic donc tu peut faire des alexendrins, ou pas !! ^^ a toi de voir, j'aime assez pour ma part, comme Aelghir mais chacuns ses gouts hein!!
seulement, j'aimerai que les poemes en questions soient de nous meme!! c'est mieu je trouve, c'est Made in Pierre de Tear
La belle est endormie sur un lit de verdure,
Les fleurs dans ses cheveux comme seule parure,
Et le soleil pleuvant sur son corps de statue,
Protégent de ses rayons la fille qui s’est tue.
La fille est couchée comme une petite enfant,
Mais son sommeil à elle dure bien plus longtemps,
Et les arbres penchés dans un dernier hommage
Font pleurer sur elle leurs tristes branchages.
Son visage d’opale, lisse comme au premier jour,
Encadrés de boucles dorées, son plus bel atour,
Offre à la vue de tous l’image de ces naïades
Dont messieurs les jeunes gens recherchent les œillades.
Ses lèvres de poupée ont cette teinte rosée
Que nul peintre encore n’a osé égaler,
Ses paupières fines sont frangées de longs cils
Dont l’ombre noire tremble sur les joues graciles.
Sa robe de lin blanc la pare assurément
Bien mieux que de ces reines les mille ornements.
Simple et pourtant sublime, avec ce port altier
Si cher aux coquettes que donne la naïveté.
Elle tient ses bras croisés sur le haut de son corps,
L’on croirait à la voir ainsi qu’elle prie l’aurore,
Et dans ses fines mains jointes, pour toujours unies,
Elle porte un grand bouquet de magnifique lys.
Je t'ai découvert par hasard au bord du lac d'argent
Déesse aux lèvres bleues et aux yeux de diamant
Ton chant s'élevant toujours plus haut dans le ciel étoilé
M'entraîne toujours plus loin dans cette Eternité
Ils sont sortis des arbres aux mille couleurs d'été
Et mes larmes ont coulé devant tant de beauté
Aucune légende, aucun poème de ma connaissance
N'aurait pu les décrire, ni leur magnificence
Ni leur gracieuse allure et leur habits étranges
Ivre d'une folie amère je les ai cru des anges
J'ai compris mon erreur quand leurs lames acérées
Ma chair ont entamée, mon fil de vie tranché
J'ai alors compris que ton chant m'avertissait
Inutile à présent que mon destin s'accomplissait...
Souvenirs...
Gravé dans la roche ton nom m’est apparu
Toi qui fut notre espoir de Salut
Chantée par les rivières au-delà des frontières
Ta naissance signifiait l’espoir pour mes frères
Toi dont la venue annonçait la douleur
Toi qui fut cause de souffrances, de malheurs
Le temps s’est arrêté pour te laisser mourir
Car de ton sort dépendait l’avenir
Ton sang était la sève de nos vies
Nous dont la mémoire restait infinie
Nous qui t’avions crée pour la bataille
Nous qui avons échoué sans pouvoir voir la faille
Celle qui brisait ton cœur, nous rendant impuissants
La femme qui portait ton enfant…
Elle est morte en cette nuit de printemps
Et sa mort fit de toi un dément
Pardonne la peur dans mon cœur
Et comprends enfin mon erreur
Car tu vins au monde pour un but bien précis
Tes mains ensanglantées preuve de tes crimes impies
Cette heure connaît ton nom aussi bien que le mien
Nous mourons de cette lame scintillante dans mes mains
Nous mourons car c’est notre destin
Et si le Temps le permet, nous nous retrouverons
Toi qui restes à jamais ma Création…
Et qui fut le déclin d’une Civilisation.
aaah Galldrenn, ca devrait etre lui le Menestr aiel ^^ ce que tu ecris coule comme de l'eau pure d'un ruisseau ca se lit comme on regarde une cascade, c'est facile et on s'en lasse pas.
La nuit m'englouti, je regarde les etoiles,
Je pense à toi, je respire l'air de la nuit.
A travers les etoiles dans mes yeux un voile
J'éspère que tu surgiras, sans bruits,
Me saisiras et me sereras dans tes bras
Seulement tu es loin, je n'ai qu'un espoir
De te revoir un jour et te garder pour moi
Et pour qu'enssemble notre amour porte la gloire
une , deux , trois gouttes de sang ....hum un pur délice
Sache que je saurai te servir .
J’ enseignerai ton savoir jusqu aux contrées les plus méconnues.
Ceux qui veulent te détruire, c est par ma main qu ils périront.
Seule ta volonté pourra me guider .
Mon corps , mon âme t appartiendront
Ma vie, je te l’ offre .
Toi qui m'ouvre ton coeur ,
Je saurais te recompenser avec honneur ,
Ta fidélité m'est acquise ,ton ame sera mienne ,
Tes actes , tes pensées plieront sans peine,
Ma puissance épousera ton corps ,
Tu ne connaitra pas de ma part le moindre tort ,
Le pacte est sacrée ,ta vie plus encore ,
Cependant le moindre ecart te sera fatal,
Le vent balayait le champs de bataille ,
Les hommes m'offraient leurs entrailles ,
La jouissance et la puissance brulaient en moi ,
Hommes , femmes ,enfants ,Chacun je te les offais ,pour Toi,
Ma lame rouge lèchait la neige ,
Rouge ,Blanc ,la route s'ouvrait , face a moi , sans piege ,
Sans quitter des yeux le carnage ,mon divertissement,
Les pulsions grandirent , la cruauté s'amplifiait ,
Tu me rappela a Toi avec dignité ,
Je fermais les yeux ,
La première épreuve exécutée, je te rejoignis ,moi ton Chevalier Preux.
Relia...
Mon coeur est mort quand tu as entamé le Voyage
Si seulement tu n'avais pas prononcé ces mots.
Relia...
Les larmes de tes yeux seraient seules traces de mon passage,
Si le sang ne s'égouttait pas sur ta peau.
Relia...
J'aurais voulu connaître ce que tu deviendrais
J'aurais aimé auprès de toi exister
Relia...
Tu as ouvert la porte en cette morne journée
Tu as su découvrir en moi cette part d'obscurité
Relia...
Le Rêve pour toi cette nuit-là s'est achevé
A présent j'observe mes mains ensanglantées
Relia...
La peur m'a envahi et j'ai du paniquer
Quand mes mains autour de ton cou se sont serrées
Relia...
Toutes ces années auprès de toi à jamais effacées
Et mon âme aux tourments vouée
Mon Serment cette nuit-là prononcé
Pour une vie que j'ai abandonné
Relia...
Promis au Seigneur je me suis déclaré
Dans la mort je jure d'expier mes péchés
Le monde qui a vu ta fin prématurée
Sera détruit; avec lui mon passé
Et si la Roue le veut, de nos âmes liées
Renaîtra le rêve de nos mains enlacées.
Voila, c'est pas super mais c'est vite fait alors on va pas chipoter (houla mais c'est que je mordrais )...
Bref, ce poème est à mettre en relation avec mon post dans l'auberge..histoire de rendre mon background interessant...
(comment ça c'est nul???!! grrr )
Et un poème de plus! Bon je propose un truc : Aelghir, nous serons les gardiens de ce topic! Nous assurerons son maintien dans l'actualité!! il ne sombrera pas!!!ALLEZ AELGHIR POWAAAAAAA !!lol
Bon et les autres ils font quoi? Hey, les ménestrels!? Feldwyn, quel meilleur moyen pour une apprentie de faire ses preuves si ce n'est dans cette cour d'entraînement?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
S'il n'en reste qu'un, nous serons celui-là!
J'ai lu d'abord ton post dans l'auberge ! Ah ! Oui, d'accord, beaucoup de choses s'expliquent: tu as basculé du côté obscur de la force!!!!aïe!aïe!aïe!
Un poème peut se remanier, doit se retravailler
"Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage"
J'espère ne pas te vexer en te conseillant de travailler tes rimes et de les enrichir.
Tu ne me vexes pas, au contraire, je préfère une remarque sincère plutôt qu'un "bien!" hypocrite! Je reprendrai ce poème dès que j'aurais un peu de temps, c'est vrai il est pas génial ....quand il faut travailler sur un truc précis c'est djà vachement plus compliqué pour moi...
En tout cas mici, je vais le retravailler promis! (AU BOULOT GALLDRENN !!)
Donne-moi rien qu’une heure et je serai à toi
Et tu feras de moi tout ce que tu voudras.
Laisse-moi encore juste un peu de temps
Et sans un mot je te suivrai, mais pas avant.
Je ne verrai plus jamais l’aube se lever
Alors laisse-moi une heure pour savourer
Cette nuit, qui pour être la toute dernière
Ne paraîtra à mes yeux qu’encore plus chère
Je ne veux rien d’autre que de pouvoir encore
Profiter des rayons de la lune sur ce corps
Que je devrais bientôt laisser entre tes mains.
Rien qu’un peu plus de temps pour être encore moi.
Avant de n’être qu’un pantin docile pour toi
Je veux sentir cette vie qui voit venir sa fin.
bon aller je reboot mon topic!! je met deux vieux vieux poemes que j'ai fait!! jadiiiis... aux temps ou j'étais jeune () ca se ressent quand meme mon age la dedans ^^
C'est la suite de Dame Selene, qui est il me semble sur le site ( désolé pour la angue, il m'est venu comme ca ) :
_______________
Letter to the beloved
To the lady of my nights
who comes wrapped of lights.
Madame, I languish of you,
angel whose touch is like a dew.
So sweet and delicate but so frail :
Your beauty, I can’t but hail.
I hope for you every evening.
Coming to me, like a star shining.
One time high priestess, then duchess in silks.
One glance of you, and my heart sinks.
I may be a loving foul,
but your eyes have drinked my soul.
Thought I can never see them,
they inspire me a lyric of a poem.
’I would ask you a dance,
if I had the chance.
I would give you my life,
for you be my wife.’
Lady of moon’s realms,
Our meetings are but my dreams :
let’s live them before their ends
and fondly be more than friends ...
Petite pub perso : tous mes récits sont maintenant en ligne sur [url]www.sylesis.fr.st[/url]
Sur mon compte en suisse, le numéro est le suivant... T'inquiète, si elles gonflent trop tu peux compter sur nous pour te dégonfler! Et la tête! Et la tête! Et le bec! Et le bec! Alouette, je te plumeraiii....
Je suis l’utopie éternelle qui te hante,
Je suis l’ange déchu de ton ombre mourante,
Je suis le désert des fantômes de l’exil,
La déesse qui tend le miroir du péril.
Je suis l’étincelle de tes astres mourant,
Le poison violent qui se mêle à ton sang,
Je suis l'ultime souffle dans les voiles du soir
Je suis la fin amère de sinistres espoirs.
Je suis l’illusion divine des plaisirs,
Le démon cruel de tes cieux de désir,
Je suis l’enfer maudit où tu descends la nuit.
Je suis le spectre ailé qui en veut à ta vie.
L’esclave intemporel qui étouffe ta flamme,
Je suis le venin noir qui infeste ton âme.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Animons, anima mea
A nos amis les mots
A nos maux les a mis
Je compose un cycle intitulé Mémoires déjà 3
J'ai bien aimé ton dernier poème ( le 8 ème vers particulièrement )
Gall nous rejoindra peut-être après le bac
Promess! Si je peux après le boulot si l'inspi me vient je passerai surement poster mes humbles compositions! Mais ne vous arrêtez pas et continuez j'aime bien ce qu'il y a au-dessus et ce n'est pas parce que je ne poste pas que je ne lis pas!
Les poèmes de tes mémoires sont tous sur la pierre?? Si oui faudra que je retourne en arrière lire ca j'aime beaucoup ce que tu ecris.
Bon je rajoute ici un ou deux poèmes certains ne sont pas top mais comme c'est le seul endroit ou je les fais lire enfin voila quoi!
Si par hazard il y en avait un que j'avais deja mis excusé moi !
L’absence est une douleur dont j’étais affaiblie,
J’avais besoin de toi comme l’homme à besoin d’air,
Comme l’oiseau de ses ailes, comme l’enfant de sa mère,
Et chaque seconde au loin m’éloignait de la vie.
Je croyais cette douleur à mon cœur éternelle,
Que mon âme alanguit ne lui survivrait pas,
Mais vois-tu j’avais beau t’aimer bien plus que moi,
On n’se résigne pas aux blessures éternelles,
Il y a toujours en nous un espoir même infime,
On l’oublie, il est vrai, quand parfois il pâlit,
Mais toujours il est là, nous ramène à la vie,
Nous redonne la force de quitter notre abîme.
Je n’t’ai pas oublié, ni mon amour pour toi,
Mais à quoi bon rester si toi tu disparais ?
Si tu me laisses là, m’empêchant d’oublier ?
La douleur elle s’efface, mais le cœur n’oublie pas
Je voyais dans vos yeux votre âme dénudée,
Vos joies, vos espérances, vos illusions passées ;
J’y voyais vos amours pour des femmes inconnues,
Vos croyances, vos démons et vos anges déchus.
Je savais lire en vous sans savoir lire en moi,
Je n’ai pu me cacher que vous ne m’aimiez pas.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Que de beaux poèmes sur l'amour ! J'aime beaucoup l'avant dernier .
Mais les racines de mon inspiration ne sauraient y plonger, je ne suis pas porté sur le romantique, bien plutôt sur l'épique .
Oui, je suis d'accord, l'avant dernier est une perle! Bravo Morrigain pas mal du tout!
En tout cas ça fait du bien un peu de poésie avant d'aller s'assoir dans une salle pendant trois heures alors
Bah de rien, mais c'est vrai que j'ai pas mal fait dan le romantisme c'est dernier temps, j'en avais commencé un sur la mort mais pour l'instant je l"ai pas finis.
Partir où le poids de mes mots ne pourra plus blesser personne,
Partir où je n’entendrais plus le son du glas qui sonne
Partir où il n’existe ni seconde chance ni espoir de retour
Partir où plus rien ne saura égrener mes doutes et mes jours.
Partir pour ne plus voir les larmes s’écouler de ton cœur
Partir pour ne plus entendre le bruit déchirant de tes pleurs
Partir pour ne plus voir tout ce mal que par mégarde j’ai causé
Partir pour ne plus voir tous ceux que sans le vouloir j’ai blessé.
Partir loin du poids si pesant de toutes ces funestes accusations
Partir loin des remords qui me tuent sans nulle compassion
Partir loin des douleurs et des souffrances que j’ai infligées
Partir loin de ce que jamais je ne pourrai me pardonner.
Partir vers ce pays lointain d’où nul n’est jamais revenu
Partir vers cet endroit secret qui par nul vivant n’est connu
Partir vers cette terre perdue derrière le brouillard de mes songes
Partir vers ce rêve de paix où il n’existe plus de mensonges...
Me revoila les jeunes! (et les vieux croutons, désolé Aelghir ). Voila mon personnage est mort mais pas mes rimes!
Animons animons!
Engeance de l'Ombre
Un pas dans l’abîme et mon destin scellé
J’ai offert aux esprits mon âme de damné.
Le sang qui jadis en cadeau fut offert
M’a rendu à jamais prisonnier des enfers.
Ils sont venus…
Les espoirs évanouis dans un nuage de cendres
Je regarde incrédule cette lame vous pourfendre
Cette illusion d’une nuit qui voulait m’avertir
Ce sentiment de vide me préparant au pire.
J’ai vu vos yeux…
Vos vies s’en sont allées dans un éclair d’argent
J’ai renié ma nature pour vos larmes de sang
Vos visages apeurés sous cette lune orangée
Ont réveillé la haine qui en moi sommeillait.
Mon cœur est mort…
Ces ailes aux noirs reflets que je pensais brisées
Ces yeux noirs enflammés qu’une nuit j’ai renié
Cet éternel grondement que je ne peux éteindre
Et cette obscurité qui ne cherche qu’à m’étreindre
Vengeance au goût amer…
J’ai enfoui leur souvenir au plus profond de moi
J’ai oublié leurs rires comme leur joie
J’ai gardé leur sourire dans un écrin de verre
J’ai renoncé à ma vie pour l’enfer.
Et dans ma déchéance j’ai recouvré mes sens
Et découvert la main qui renfermait l’essence
Celle de mes jours anciens et de ma vie passée
Celle qui implacable mon bonheur renfermait.
Prisonnier du présent, de ma nature étrange
Je reste seul coupable et n’accuse point les anges
Et de cette spirale au temps inachevée
Je reste la victime de cette éternité.
Je pensais que tu n'étais qu'un banal organe
Un organe comme tous les autres, rien d'original
Commun a superman et a jean-luc krechman,
Mais j'ai appris la vérité a l'hopital.
Oh toi hantise de mes matieres urinales!!!
Qui m'interdit toute activité génitale,
Tu me prive de tout aspect sentimental
En pissant dans la piscine municipale
Ayant quasiment atteint soixante-douze ans
Et étant maintenant un pauvre incontinent
Je sais bien que tu m'a causé milles tourments
Et chere prostate, tu es quand même un truc chiant
Ceci était un communiqué de la normandie profonde ou aucune connerie n'est honteuse, ce poeme est breveté par alabonnebourre.com et toute reproduction illégale sera séverement sanctionné par l'article 65345bd56* de la constitution de 1864.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Galldrenn content de te voir reprendre tes activités épistolaires (tu pourrais aller faire un tour dans la bande des Quatre sur Grimoire )
MAIS sache, pauvre miette, qu'avec les vieux croûtons
Il ne faut se permettre ce genre de mots laids
Tout juste dignes d'un adolescent à boutons
Et d'une juste volée sur tes maigres mollets .
Quant à cette fine allusion à la prostate,
Attends donc, jeune asticot, qu'à la prose tâte
Celui qui te fera un regret d'être né
A moins que tu ne te sois laissé entraîner .
J'aime bien ton dernier poème, très joyeux et plein d'optimisme !
Dans la strophe 1 me gène un peu la répétition de offert .
Par contre, j'apprécie médiocrement le texte de KATSURA ...Seigneur!
Toi dont le nom est synonyme de haine
Toi qui fut cause de souffrances et de peine
Sache que tes paroles n'atteidront pas
L'aiel qui assista à son propre trépas.
Les autres inconscients tu peux les dominer
Ceux qui restent confiants et gardent paupières baissées
Mais le sel de mes mots est unique pensée
Jamais tu ne pourra les controler.
La mer des songes a guidé ma naissance
Elle assista impuissante à ma vile déchéance
Pourtant si jamais sa voix offrit mon nom
Au vent qui chante les anges comme les démons
Elle fut pour moi amie et mère
Source d'une tristesse amère.
Elle modela jadis mon âme de telle façon
Que quiconque parlera sans passion
Ne pourra se faire entendre de moi.
Miette je suis, certes je le revendique
Je ne suis point de ces grands pathétiques
Qui n'ont que la gloire et le pouvoir
Sans jamais regarder le miroir.
Les puissants peuvent garder leurs espoirs
Et préserver leur bonheur illusoire.
Ainsi lorsqu'une note d'humour sonne dans l'air du soir
Rengainez cette lame et venez vous assoir
Car pour amis et ennemis il y a toujours à boire
(on boit du Zubro : j'ai du citron et du sucre que j'ai mis sur l'alu et ça a fait une pate, puis j'ai mis au congelo, quand t'es pret tu le dis ...pivate Joke Aramina )
Bon, sinon pas mal ton poème. Moi c'que j'ai bien aimé c'est le :
Haut lieu de mon histoire, prison de la mémoire,
Je trace dans le Livre avec une encre noire,
Dans cette salle hantée, la trame de leurs jours .
les autres! Ce topic est un des seuls que je suis régulièrement alors Postez vos poèmes
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ai remonté les poèmes du cycle Mémoires .
Galldrenn, j'aime beaucoup lire tes poèmes, si, si, mais j'aimerai aussi lire la suite de ton histoire des Quatre . Cà fait un moment que tu nous laisses le bec dans l'eau .
Quant aux autres, nous avons Aldevir, Morrigain ...
Et les Ménestrels ?
OHE ! les Ménestrels, on sent le pâté ?
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Euh, pas le temps de tout taper (mais pourquoi j'écris tout à la plume???), trop de manuscrits à lire et pas le temps de répondre, et petit boulot d'été commencé (d'ailleurs, ça me fait penser que je ne devrais pas être là....)
Il est venu et son cri de douleur a fait trembler la terre
Réveillant les nations et les bannières
L’écarlate de ses mains redonnera courage
Aux peuples anciens et réveillera la rage
Des Bâtisseurs comme jadis il fut annoncé
Des pacifiques comme des peuples guerriers.
Le monde hurlera dans d’atroces souffrances,
Affrontant les armées nées de la déchéance
Car il est dit qu’il détruira les siens
Tuant jusqu’aux derniers ses alliés de ses mains.
Mais le sang des nations dont s’abreuvera la terre
Marquera le commencement d’une nouvelle Ere
Et la vie qui de plein gré sera offerte
Sera une de celles qui éviteront la perte
De toute vie de tout amour
Pour vaincre l’Aveugleur au dernier Jour.
PS : Aelghir, je bosse huit heures par jour dans les champs, quand je rentre je suis un peu claqué et alors qu'un poème me prend pas plus de dix minutes la rédaction des Quatre peut me prendre des heures, c'est pourquoi je laisse en suspend l'histoire pour le moment bien qu'elle avance quand même un peu chaque jour (j'fais ce que je peux). Bref, la suite viendra avec le temps....il suffit d'être patient (bon ok en plus il se trouve que comme j'arrivais pas à continuer les Quatre je me suis remis à écrire la Volonté de la Déesse qui est d'ailleurs sur le forum lol, mais ça je ne devrais ptet pas le dire j'va encore me faire engueuler.......Je tape je fais la fete et je bosse, qq'un aurait-il un Don d'Ubicuité à me préter pour une semaine? Un location à l'essai?)
Scientifique déchu,
Chercheur vaincu :
mes ailes de science ont brulé
et dans l'enfer de l'info, je suis tombé
y a t'il une rédemption ?
échapperais je à cette condition ?
ou suis je damné
à jamais les bugs traquer ?
Aethan Dor des AielsTaardad, de l'enclos des Roches ensablées
Je suis arrivé sur la pierre de Tear,
Je pensais trouver pleins de satires,
Alors qu'il qu'il n'y a que bonheur et rire,
Maintenant je n'ai plus envi de partir.
J'éspère bien que tu ne partiras pas !
car les trop rares membres qui se plaisent là
partageront gaiement avec nous notre joie !
qui est de grande renomée partout, la bas !
Vous étiez semblables et différents, à jamais enfouis dans mon cœur
Vous étiez un et cent, étrange mélange de tristesse et douceur
Vous annonciez pour moi la douleur comme la joie
Un doux parfum dans l’air, un froissement de soie…
Joie de vous voir sourire et vivre pleinement votre histoire
Douleur de vouloir vous suivre mais de ne le pouvoir
J’ai choisi un sombre chemin dont il n’y a nul retour
Un étrange destin qui s’effrite un peu plus chaque jour.
J’ai combattu et brisé les chaînes qui retenait mes larmes
Mais les cicatrices en moi ont abattu mes armes.
L’un après l’autre vous m’avez fui vers un avenir aux teintes plus claires
Pour ces vies qui me sont cause d’une souffrance amère.
Vous êtes partis aimants sur le fil d’une épée
Je vous ai vu dément me supplier.
Vous est-il jamais arrivé d’aimer si fort
Qu’à l’oubli l’on préfère la mort ?
Et si pour un bonheur illusoire vous aviez fait couler le sang ,
Et si pour la douceur d’un soir vous aviez tué ces enfants,
Seriez-vous assassin ou sauveur, messie ou démon ?
Oserait-on encore prononcer votre nom ?
Car j’ai choisi de les abattre pour les garder éternellement
Pour les préserver du monde, les faire danser sur le fil du temps…
Ils sont toujours présents en moi, à jamais inscrits dans ma chair
Ils sont tristes pourtant, prisonniers pour toujours des Enfers.
Vous étiez un et cent, étrange mélange de tristesse et de douceur…
Vous étiez mes enfants, mes amis et mes sœurs…
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Galldrenn ! Un revenant ! Salut !
J'aime beaucoup ton poème , il te correspond bien, du moins à ton perso, car j'ignore si tu es ainsi dans la vie réelle, sinon c'est risqué d'être ton ami
.... Je viens de le relire : on dirait la confession d'un psychopathe !
Hello Ghighir
Non, je n'ai pas tué mes amis...du moins pas encore
Mais je trouvais que c'était un thème interessant, aimer à un point tel que l'on préfère tuer les personnes qui nous sont chères plutôt que de les perdre et de les oublier...
Jib, Ezekiel, Aliséa...Don't worry!!!! Je ne suis pas (encore) le psychopate qui vous éliminera
Ô toi dont la pureté n’est plus à démontrer
Toi qui jadis sauva le monde et ses enfants
Toi dont la plume chante les vertus et les bienfaits
Toi qui de l’Histoire changea les évènements
Tu es perdue…
Déesse de mes nuits aux harmonies cinglantes
Offerte aux esprits d’une lune bienveillante
Sorcière aux yeux de feu drapée dans sa fierté
Prisonnière de chaînes qu’elle a elle-même forgées.
Elle est la seule…
Sur les rythmes d’une danse effrénée tu scellas le destin des vivants
Au-delà des mers ensanglantées tu accorda le salut aux manants
Pardonnant à leurs esprits coupables les fautes jadis commises
Cédant aux corps mortels à qui l’absolution fut remise
Un sourire éclatant…
Elle a écrit l’Histoire avec ses mains ensanglantées
Accordant le savoir aux ignorants blessés
Réduisant les principes à l’état de fumée
Ce jour là la mort est venue la chercher.
Tu es perdue…
Elle tombe des cieux
Jadis l’enfant de Dieu
Glissant dans l’azur,
Elle plonge vers l’obscur.
L’air glissant sur ses reins,
La robe flottant sur ses seins.
Beauté inhumaine,
Elle tombe de l‘Eden.
Sans ailes pour se freiner
Sans ailes foudroyée.
Elle tombe du ciel
Celle qui connut le fiel.
Du haut du paradis,
Elle découvrit la vie.
Bravant Son interdiction,
Elle toucha la Création.
Elle connu la passion,
Et commit la trahison :
Pour l’amour d’un mortel,
Elle s’est faite rebelle.
Elle tombe pour l’éternité,
Celle qui L’a défié.
Suivant l’Astre du Matin
Vers les abimes sans fin,
Elle plonge vers les berges du Léthé
Toute de feu et de nuit drapée.
Elle arbhore un air fier
En dépit de Son déni :
Plutôt règner en enfer
Que servir au paradis.*
C'est pas très fin, je vous aurai prévenus (c'est d'ailleurs plus une chanson de soudards qu'un poème) :
"- Bon je vois que tout le monde est d’accord, s’enjoua la Fouine. Qui commence la sérénade ? Donne-nous donc le la, Arkélaosse ! Musique, maestro !
Le barbare sourit comme un gros bébé. Il prit une longue aspiration pour gonfler son énorme cage thoracique, et se mit aussitôt à beugler comme un forcené. Sa voix horriblement fausse et rauque s’éleva à grands renforts de gracieux postillons.
« Dans le village du Gland Dressé,
Y’avait trois pucelles au cul endiablé !
J’y arrivai un bon matin,
Histoire d’y tâter des deux mains ! »
« Et du gourdin ! Et du gourdin ! Et du gourdin ! »
reprit en cœur la Fouine avec lui pour le refrain. Le Ténébreux se boucha les oreilles, écœuré. Mais le clerc impassible, lui se leva, attrapa le casque de fer bosselé d’un Gnovien et les rejoignit dans le renfoncement. Alors, à l’aide de son marteau de guerre, il entreprit d’accompagner la chorale en frappant le casque à la manière d’un tambour de guerre.
« Dans le village du Gland Dressé,
Y’avait un gros curé pédé !
J’y arrivai un bon matin,
Histoire de lui tâter l’engin !
Et du gourdin ! Et du gourdin ! Et du gourdin ! »…"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Skuffy
NON ! Et d'abord, cette cochonnerie est-elle de toi ? Ici que des oeuvres personnelles !
Tu ne vas pas tarder à disparaître du Cercle des Poètes !
Ou alors tu fondes un topic " Chansons de corps de garde "
Faut replacer le passage dans son contexte. Il s'agit d'une bande de mauvais qui se retrouvent enfermés dans une sombre prison et qui cherchent à capter l'attention de leur geôlier. Alors ils font du bruit, ils crient, et puis ils se décident à chanter, des vers pas très orthodoxes, pour irriter au possible les tympans de leur ravisseur...
mdr Skuffy!!! Pas mal ça m'a bien fait rire merci !
Bon, sinon comme je l'ai déjà dit à Sylesis son poème est pas mal, la femme décrite me rappelle un personnage de manga nommé Alexiel dans Angel Sanctuary (si vous ne l'avez pas lu et que vous êtes toujours incultes réparez immédiatement cette erreur ! )
Bon, et Aelghir, tu te crois en vacances ou quoi ?
Dommage, Aelghir, que personne ne réagisse à ton poème.
Pour ma part, je dirai qu'il est triste comme la mer (et le mien est grotesque comme une bouffonnerie).
moi ça m'a fait rire le...euh...HUM..."Poème" () de Skuffy
(de toute façon quand tu sais qu'on chante des chansons paillardes avec ma classe quand on prend le bus pour aller faire des sorties géologiques avec le lycée... )
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Amadicia hante mes rêves d'insomnie
Et meurtrit mon âge mûr de souvenirs cruels .
Les Blancs Manteaux me l'ont faite ennemie,
Grévant ma triste vie en exil éternel .
Hors de la terre aimée, j'erre sans but précis,
Ivre de vengeance, de luttes sans merci,
Ruminant ma haine pour d'absurdes duels .
Sorcière… Abreuvée de passions, éclairée par les cieux
Elle s’est noyée au sein des flammes
Un sourire apaisant sur son visage radieux
Malgré son sang maudit elle reste femme.
Fille aînée du Destin, immortelle, intouchable
Elle tisse sa toile dans le cœur des humains
Ses cheveux rayonnant ont la texture du sable
Sa peau semble être faite de satin.
Elle reste belle dans sa dernière douleur
Dans le supplice infernal du bûcher
De toute réalité elle protège son cœur
Usant de sorcellerie dont elle est accusée.
Elle ignore combien de temps son combat a duré
Mais elle reconnaît là l’heure de sa fin
Elle accepte son sort sans haine mais sans pitié
Pour ces hommes aveuglés par le Malin.
Malgré ses larmes elle ne crie point
Et ses souvenirs disparaissent peu à peu
De ce monde de haine elle est déjà bien loin
Abandonnant sa chair agressée par le feu.
Dans ses yeux bleus le peuple l’observant
Peut constater l’éclat d’un nouveau monde
Elle entame son départ de ce pays navrant
Rejoindre une nouvelle terre où les richesses abondent.
Juste pour montrer que je n'oublie pas ce topic...et pour rappeller ghighir' à son devoir
N'étais tu pas le Gardien du Topic, jeune Aelghir?
Un vieux truc que je n'ai jamais eu l'occasion de poster.
Prophétie
Et quand du monde ne restera qu'un tas de cendres
les siècles nous réveilleront pour combattre à nouveau
Et notre sang offert en sacrifice que le ciel devra reprendre
Sera le salut du Peuple Nouveau.
Ils ont pris d’assaut la montagne enneigée
Et abattu les remparts de la cité
Ils ont offert leur sang aux rivières sacrées
Pour la sauvegarde du peuple ils se sont sacrifiés.
Etendard écarlate sur la plaine silencieuse
Conséquence d’une guerre pernicieuse
Armures noyées sous le choc d’un combat terrible
Pour lequel nulle victoire ne fut jamais possible
Instant de grâce…
Ma lame s’est figée sous une pluie glacée
J’ai pu enfin faire face à la réalité
Les sentiments naissant de mon âme torturée
Au fond de mon cœur ont été refoulés
Ultime serment…
Tuant pour une larme aux reflets argentés
Pour une mort que j’ai promis de venger
Esclave de ces viles émotions humaines
N’être qu’une marionnette de ce vent de haine.
Douleur soudaine…
Finalement vaincu sur le sable doré
Accueillant cette douleur qui fut ma destinée
Les larmes de mon sang diluées dans la mer
M’ont appris à quel point cette vie fut éphémère.
Et quand du monde ne resta plus qu’un tas de cendres
Les siècles les réveillèrent pour combattre à nouveau…
Moui, cest vrai que l'adjectif "Joli" colle tres bien à tes poèmes, Aelghir, cette ambiance bucolique, tout ca tout ca...
Ca fait tres cottage anglais en fait, avec du chaume...
D'ac, j'arrete mes conneries !
J'aime bien, le thème, et bravo pour simplement faire des poemes..
Mais ca fait bizarre trop souvent la meme rime je trouve... Question de gout surement
Trouver le plus de mots pareils et augmenter a chaque fois ???
Oulalalalalala !!
Deja que reussir à faire un alexandrin est un sacré défi.....
T'es sur que ca va la tete ?
Si tu asdes cheveuxqui tombent c'est normal, cest parce que tu reflechis trop ca les fait foooooondre !
(avec le ton de Gollum quand il dit : Stupide hobbit joufflu ! Ca les abiiime !)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Au niveau cheveux, ça va merci, ils poussent même trop vite !
En fait, j'ai composé un sonnet à partir du premier vers, l'histoire est venue ensuite, puis je me suis mis à écrire un poème moins classique dont la structure est de un pied jusqu'à douze en augmentant d'un pied à chaque vers . Sais pas si ça existe ... d'autres ont dû avoir avant moi cette idée, sûr !
Pour le deuxième, j'ai travaillé sur une seule rime à partir de l'homonymie toi et toit puis sur sans foi, ni loi
Sur ce, bonne nuit
Mes neurones sont cuits
Cui cui cui cui cui cui
Pas mal Aelghir, j'aime bien les deux, mais le deuxième est bien sur plus original. Toujours le thème de la guerre et les poèmes épiques je vois! Guerrier dans l'âme, aussi sombre soit elle
Quoi???!! Aller se coucher à 23:30?? Mon dieu, Aelghir, mais que t'arrives t il donc??
Ma foi, on te pardonnera pour cette fois, mais que ça ne se reproduise plus mon gaillard hein !!!
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Alors, à quand le recueil des meilleurs poèmes de la Pierre? c'est vrai ya de quoi en faire un avec toutes les merveilles que je vois ici (sans rire z'êtes tous doués )
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Pourrais tu m'expliquer la structure du dernier vers?
Je sais il ne respecte pas la strucure des autres mais j'ai eu beau me creusé j'ai pas réussi à écourter alors je me suis dit que pour le dernier vers...
et sinon Aelghir merci de la rectification ça sonne effectivement mieux
Quant aux tiens de poèmes que dire sinon que tu as autant de talent pour l'écriture que pour ça (sans jouer la fausse admiratrice ) et que je ne vois rien à y changer
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci beaucoup mais je n'ai aucun talent pour écrire un poème d'amour ( je n'aime pas le romantisme, ni en littérature, ni en musique ) .J'en ai bien écris un mais c'est un poème d'amour et de mort . Tiens, je vais le remonter si ça ne te dérange pas
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Maiis il est très beau! je crois même que je le préfère aux poèmes de guerre. moi j'aime bien le romantisme mais juste comme il faut, pas en excès quoi
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Grand roi, tu mérites l'amour de tes sujets Et moi je médite de bien sombres projets Ta nation s'est vouée à te servir toujours J'ai choisi de jouer les pires mauvais tours Tu places ta confiance en de justes ministres Et j'emploie ma science à me rendre sinistre
Du fin fond de mon esprit de dément
S’est allumée la flamme de mon destin
Ensevelie sous les décombres de mes souvenirs d’antan
Le cœur lourd de mes sombres chagrins.
J’ai découvert…
Le son des cors et la sagesse des anciens
Les falaises rougissantes du sang des innocents
Les armures étincelantes sous le soleil de ce matin
Ce jour maudit, l’odeur de cendres dans le vent.
J’ai recouvert…
Ton corps souillé sur le sable brûlant
Enroulé dans les draps de satin blanc
Et cette forme à tes pieds se lève lentement
Ce fruit de notre honte : cet enfant.
Et ses yeux verts…
A cause de nos ébats incestueux
Tant d’hommes ont du rejoindre le néant
Frappés par la colère des Dieux
Détruis par notre amour latent.
Un immense voile est tombé sur le monde…
Ma main effleure ton corps inanimé
Toi qui reste à jamais ma bien-aimée
Le spectre de ta voix surgi de mon passé
M’éloigne peu à peu de la réalité.
Et la brume m’emporte avec toi…
La bataille fait rage autour de nous
Corps de glace figés par le caprice du temps
Tes yeux de cristal perdus dans les remous
De cet océan de ces lumières d’antan.
Cette heure connaît mon nom…
Et j’offre à notre enfant l’avenir de ce monde
Maudite soit sa venue et maudit sois son nom
Je pleure sur nos erreurs et sur cet être immonde
Que nous avons créé inspirés du démon.
Assassinés par notre fils…
La confiance est un poison qui a été ta fin
Quand le sang te demande tu réponds sans méfiance
Toi qui te disais maîtresse de ton destin
Quand le sang se répand tu comprends ta souffrance.
Et cette douleur en moi qui jaillit soudainement
Trahi par ma propre chair, gardien de mes espoirs
Je savoure en silence mes derniers instants
Quand dans ma poitrine s’enfonce cette lame noire…
Si noire….
Aelghir, avec l'âge n'acquiert on donc pas la patience?
Impro difficile, sois clément
Merci Aelghir, j'aime bien les tiens, le jeu des couleurs dans le dernier fait ressortir l'idée d'opposition j'aime bien. Juste un truc :
Et je mets ma science à me rendre sinistre
Ca ne choque peut être que moi (faut dire que je me lève juste-vive le we- alors j'ai pas forcemment la bonne tête pour) mais je trouve que le terme "mets" sonne étrangement et gène un peu la lecture...
Sinon j'aime beaucoup les autres, nottament Défenseur IV
A la prochaine pour de nouvelles aventures lyriques!
Pour les defenseurs, j'attends le cycle complet pour donner mon avis.
Mais j'aime beaucoup le bicolore, avec l'opposition des deux personnes, le Roi et le narrateur...un courtisans peut etre?
J'aime beaucoup celui-ci, rien à reprocher!
Bon, à part ça j'ai fini par imprimer les 20 premières pages des Astres Jumeaux, la lecture sur le forum j'ai jamais le temps le We et j'aime pas lire sur un écran ça perd son charme!!!
J'vais tout reprendre du début mais les premières pages j'aime beaucoup!Bon, je file faire mon sac...
Des critiques bientôt! lol
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Très bien comme d'hab d'ailleurs mais dis-moi tu vas en faire combien des défenseurs de ce type?
Au fait j'ai bientôt fini les Astres Jumeaux, toujours aussi chouette! Juste un truc: j'ai trouvé que c'était dommage de faire mourir Tanis si tôt d'autant plus que c'était presque la seule femme importante de ton roman (c'est vrai quoi ya pas que les mecs hein? )
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
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Ce n'est pas moi qui ai voulu qu'elle meure, ce sont les dieux !
Dans le prochain que je vais écrire, bientôt, bientôt, il y en a encore moins ( encore moins que une , ça fait zéro ) Bon, faudrait que je réfléchisse à en mettre une au milieu de tous ces bonhommes, hein )
C'est pas nouveau, mais inspiré d'une discussion sur un chan anglophone : la belle et la bête et la bête, elle est les deux .
Fille de deux mondes
Fille de deux mondes
lorsque la lune est ronde,
je suis enfant de l’humanité,
et de la faune dans toute sa beauté.
Contemplant ton disque d’albâtre,
je me sens oratrice, dans un sombre théâtre.
Après avoir longuement médité, ô Séléné,
mes émotions, je suis prête à te confier.
Singulier jour que celui ou je suis née,
créature étrange dont j’ai jadis rêvé,
et quand ce matin, je me découvris :
étreignant ma fourrure, j’atteignais l’ataraxie.
Puis la joie céda à l’appréhension.
Je me demandais quel tour le destin me jouait
et me lançais dans une longue introspection :
entre femme et bête, je voulais savoir ou j’étais.
Plongée dans mon âme bouleversée,
je vécus une périlleuse odyssée,
bravant mes peurs, explorant mon animalité.
Par mes découvertes, je fus grandement récompensée.
Mes craintes furent alors calmées,
et ma joie aussitôt renouvelée:
de la louve, j’avais la grâce et la sauvage beauté ;
de l’Homme, intelligence et calme sagacité.
Et à présent, je me suis détachée
de mes habitudes, de mon passé.
Je contemple la vie, maintenant apaisée :
fille de deux mondes, j’avance avec sérénité.
Ce poème est un hommage à un des personnages d'une de mes histoires pour ceux qui l'auraient lu en partie(la Volonté de la Déesse )
L'Oracle
Enfant de la Déesse, elle est l'héritière du savoir
Fille divine aux yeux irisés sans pupilles
Dont le visage s'orne à la faveur du soir
D'un regard froid qui jamais ne cille.
Perdue dans les abysses de sa mémoire...
Promise à Riannael, éternelle torture
D'une fille-enfant à l'innocence bafouée
Gardienne d'un passé dont elle n'est plus très sûre
Victime de visions à la puissance démesurée.
Enroulée dans les fils de ses sombres espoirs...
L'hiver glacial apporta avec lui
La mort des siens et cette ère ténébreuse
Mais debout malgré elle au coeur de cette folie
Elle promet leurs ignobles vies à la Faucheuse.
De ses yeux azurs porteurs des anciens songes...
Après toutes ces années elle a du renoncer
A la paix à laquelle elle aspirait tant
Car sa mission divine n'est point encore achevée
Pour elle qui voit au-delà du temps.
Et elle tisse les fils des vies futures...
Et son coeur qui saigne, mortellement blessé
N'en reste pas moins celui d'une enfant
Marionnette prisonnière de sa propre destinée
Qui jamais ne put rejoindre le néant.
Et elle tremble pour le monde et pour l'avenir...
Elle qui ne peut désormais plus sourire...
Quels poètes nous avons dans la pierre,ce fut un plaisir de lire vos poèmes.
Aelghir coment fais tu pour écrire tes poèmes en moins d'une semaine?
Pense tu a les publier autre part que dans la pierre(peut être le fais tu déja) parcequ'ils sont supers.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Sylesis, Galldrenn et bien sûr Aelghir, vos poèmes sont magnifiques! (je pense plus spécialement aux deux premiers dont je ne connaissais pas le style puisque le talent d'Aelghir n'est plus à remettre en cause
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci .
Ben en général, mes poèmes je les écris en une, deux heures, la plupart du temps au cours d'une réunion puis je les fignole par la suite . Le dernier m'a demandé un peu plus de temps parce que j'étais en week-end à la montagne et qu'auparavant, je n'avais écrit que le première quatrain ( le reste de la réunion, j'ai dormi )
Et non, je ne les publie pas . Peut-être un jour si mon roman est publié, j'envisagerai la chose mais pas pour le moment : Réservé à la Pierre !
Merci Isaeda .
Moi en générale, je les écris d'une traite pour pas perdre l'esprit du poème, ce qui m'a donné envie de le faire, écrivant une strophe, ayant soudain une idée pour une autre et passant plusieurs lignes pour bien marquer la structure, revenant en arrière...
Le silence perdure
Et les pommes mures
Par tomber elles finissent
Et troubler l'onde lisse
Du silence magique
Qui devient éléctrique
Sous les coups des pommes
Qui le frappent et l'assomme.
Nous l'autre jour en philo, on a fait un concours de poèmes...érotiques. Bah oui quoi, étudier la religion, ça nous a fait penser à plein d'autres choses
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Franchement, Aelghir, tu as trop de talent, tu ne pourrais pas en prêter un peu?
J'voudrais bien mais j'peux point!
En ce moment, je n'ai pas trop d'inspiration en poésie, ça doit être la fatigue.
Va peut-être falloir que j'essaie un de mes trucs, c'est-à-dire, trouver des rimes et écrire les vers ensuite
Exemple: un quatrain
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La nuit mauve descend sur les enfants rebelles
Avec le bruit chantant d'un capot de poubelle.
Le vent geint sans pitié, à travers et à tort,
Ils aimeraient porter des manteaux en castor.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
[b]En rangeant sa vaisselle, un vieux grigou grognon
Fit par mégarde choir sur son plus gros oignon
Un très lourd récipient, un pesant plat à quiche
Et pour se déchausser, il prit un pied de biche![b]
Ca me fait penser qu'on fait poésie, en français.
On doit décortiquer dans tous les sens des poêmes de Ronsard er Dubellay.
On sait exactemment comment le poète a fait après ça, mais on apprécie plus le poême en lui-même.
C'est du moins mon avis.
Bon allez, je vais voir dans les commentaires du RP. Ca promet
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le vent se chagrine sur la glace en cornet
Saveur mandarine d'enfant pas encor né
Mon esprit divague, la plage s'abandonne
Frôlant de dix vagues le pied blanc des madonnes
Qui foule en silence les vains châteaux de sable
Où rompre une lance en des joutes inlassables
Conduit à la folie l'impudent insomniaque
Qui ne va pas au lit et dit: il n'y a que
MOI ICI !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Bon, voilà ( çà vaut ce que ça vaut)
Ô nectar enfermé dans la dive bouteille,
Plus doux à mon palais que le miel des abeilles,
Je te tiens embrassé tel le vieux sa cassette.
Il va falloir, je crois, me porter en poussette!
Le vieux, c'est Harpagon mais il y a un pied de trop, donc le vers était bancal!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Elle courut vers moi, mon Dieu, mais quelle cruche!
Jacassant comme pie, sotte comme perruche,
Et je me dégonflai pas moins qu'une baudruche
Me laissant lâchement traiter comme une peluche!
( montre en main 4 minutes )
Je me suis permis de remplacer ruche par perruche mais c'est la même rime, hein?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Tant pis, Sarah
A mon côté l'épée, et sous moi un cheval,
Il n'y a rien que je craigne, ni le bien, ni le mal.
Qu'ai-je à faire de l'amour, qu'ai-je à faire d'un toit?
Ma vie est sur la route, ma vie ce n'est plus toi.
La tienne est à la Tour, je reprends mes errances,
Ce n'était pas si mal, et ma désespérance
M'est une compagne sans surprise et fidèle
Jusqu'au jour où la mort me coupera les ailes.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Lorsque je regarde passer les silhouettes
Des garçonnets farceurs, des fillettes à couettes
Suçant des glaces à l'eau, mangeant des cacahouettes
Dans les rues-marelles qui mènent à leurs maisons
Sous les polownias bleus en pleine floraison
Je pleure sur le monde et sur sa déraison
Il était une fois une petite grenouille
Qui cherchait en vain dans le ciel une arsouille
Mais elle ne la trouva point ! Coquine ! fripouille !
Elle décida de s'attaquer aux dérouilles.
Ouste !
Mangouste !
File te coucher !
ou dans ton derniere tu auras mes pieds !
et moi aussi j'y vais
parceque je suis fatiguée
aussi, car il est bien tard
alors bonne nuit les canards !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Caché dans le placard un oeuf en chocolat
Pour les affreux cafards n'était pas là! Ohla!
Alors je le cassai, menu comme biscotte
Et courus dénoncer la gourmande mascotte.
Dans la forêt profonde, la rousse farfadette
Ses trois frères aînés et ses deux soeurs cadettes
A genoux dans l'herbe, pleuraient miséricorde
Aux pieds d'Attila et de sa sauvage horde.
Un jour, un fermier tua un de ses poulets
Car sa femme le traitait, à just'titre d'boulet
Parfois les chiens se mettaient à aboyer
Quand ils criaient, se disputant le loyer
Un jour un fermier tua un gros poulet
Une volaille énorme, grosse comme un boulet.
En le voyant les chiens se mirent à aboyer.
Avec ça ils pourraient, payer leur loyer.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Je sais que je suis en retard... mais Aeglir :
Ô nectar enfermé dans la dive bouteille,
Plus doux à mon palais que le miel des abeilles,
Je te tiens embrassé tel le vieux sa cassette.
Il va falloir, je crois, me porter en poussette!
Si ca peux t'aider :
Je te tiens embrassé tel UN vieux sa cassette
Comme ca avec la liaison, ca tombe juste
Par contre, je reviendrais pas suffisament pour participer aux rimes imposées mais je peux vous montrer ce que j'écris et vous me donnez vos avis svp ??
Sonnet sans nom
La femme s'amuse à plaire, être flattée, aimée
Mais garçon sachez bien : cela ne veut pas dire
Qu'elle veuille être avec vous, vous aime ou vous désire :
Elle manque d'amour, veut être désirée.
La meilleure famille ne saurait lui offrir
Le bien-être où elle est quand par un homme aimée,
Il est attentionné. Lui, peut la faire sourire.
Alors qu’elle pleure amer lorsqu’elle rentre au foyer.
Bel homme, il faut lui plaire et l’amour lui écrire,
Mais ne te leurre pas, si elle parait t’aimer
Il ne faut pourtant pas trop vite te réjouir
Ne dois pas t’abaisser à devenir un sbire
Mais il faudra en plus la choyer et l’aimer
Pour aller au meilleur et éviter le pire.
Si vous cherchez la feinte
Vous verrez les contraintes
Que me suis imposées.
Il faut bien observer.
Khyrafine
Soixantes années, c'est trop !!
Soixante années c’est trop.
Je veux vivre ma vie
En 20 ans et pas plus,
Pour quitter tous ces maux.
J’aimerais des enfants
Mais ne les aurais pas…
Je le sais, je le sens,
Me d’mandez pas pourquoi.
Je veux rêver ma vie.
Je veux faire des projets.
Dites-moi s’il vous plait
Que ca y est, j’ai fini.
Et qu’il faut dire adieu,
Partir avant les vieux,
Que mes jours sont comptés :
Pas le temps d’échouer !
Mes grandes ambitions
Resteront à jamais,
Que des suppositions
Que moi seule connais.
Ne pas vivre l’échec
Des rêves impossibles,
Mes succès sont crédibles
Ca m’suffit, j’fais avec.
Nul besoin de les voir
Tous accomplis, finis.
Les uns sont dans l’histoire,
Pour les autres tant pis !
Khyrafine
Et un dernier, plutot long :
Chute
Il y a quelques jours,
J’étais la plus heureuse :
J’avais un bel amour
Qui me laissait rêveuse,
J’avais également
La santé, l’amitié
Rien ne manquait, pourtant,
Tout ça c’est envolé.
Disparus, sans raisons,
Du jour au lendemain.
Tombée au plus profond,
La tête entre les mains,
Aujourd’hui je suis triste
Et je fuis les regards :
Mon rêve à l’improviste
S’est mut en cauchemar.
Elle m’a, hélas, atteint
La maladie mortelle
Et je crève de faim,
Faim d’une joie réelle.
Je lance cette plainte
Un peu comme un appel
Mais je n’ai pas de craintes,
Je trouve Mort si belle…
Et tous les morts nos frères
Sont plus joyeux que moi
C’est ce que je préfère :
Le monde des sans voix.
Nul besoin de mentir
De jouer, de paraître.
Ne plus vivre ou subir
La société de l’Etre !
Par cet art du discours
Je peux écrire, lancer
Un appel au secours
Sans vraiment le chercher.
Puisque si vous tentez
De pénétrer mon âme
Vous n’en verrez la trame
Ni même ne l’entendrez.
Elle reste en silence,
Ou bien trompe vos sens
Et jure à toute voix :
« Merci beaucoup. Ca va ! »
Cette aide que j’attends
J’ai cru plus d’un instant
Que tu me l’apportais
Ou en avais la clef
Je m’étais écroulée
Et en quelques semaines
J’ai cru me relever
Et surpasser ma peine.
J’ai trop compté sur toi
J’en ai trop attendu
Mais je ne t’en veux pas :
Tu n’aurais jamais pu.
C’est au prix de mon sang,
Mais ca y est, je comprends ;
Le chemin du sourire
Aucun ne peut l’offrir.
Khyrafine
Voila...
Et pour ceux qui me connaissent : Ne vous inquietez pas, je n'ai pas de pulsions suicidaire mais parfois, moi aussi, le soir, je n'arrive pas a dormir...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ce doux billet, je crois, se nomme un poulet
Que vous m'envoyâtes, discret comme un boulet.
Vous auriez pu, mon cher, aussi bien aboyer.
Ne comptez pas sur moi pour payer le loyer.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Dans un bol de pâtes sauta une grenouille.
Remuant les pattes, cette espèce d'arsouille
Fuit dans les Carpates, c'est une vraie fripouille.
Il faudra qu'on l'appâte et puis qu'on la dérouille!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La tilde, c'est l'espèce d'asticot sur le N espagnol pour faire le son GN donc on ne prononce pas manana mais magnana
Donc "Magnana por la magnana" ça veut dire demain matin
Bleuet se prom'nait parmis les mirabelles
Quand sur sa p'tite tête se posa Coccinelle
Elle lui chuchota d'aller voir Capucine
Ils y allèrent et rencontrèrent Eglantine
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
IDOLES
O gloire indécise, pauvre déesse aptère
Qui tente en vain l'envol vers des cieux délétères
Pour quelle libation puiserai-je au cratère
Le vin noir et puissant des antiques mystères ?
Cette divinité au front pâle et hautain,
Présomptueux démiurge qu'achète le butin
D'une ville assiègée aux cendres du matin,
Exige l'addiction d'un peuple de huttins.
Je n'immolerai pas sur l'autel du carnage
La chair sacrée des miens, le fol comme le sage,
Qu'un dieu insignifiant, à l'impuissante rage
Réclame comme prix de son divin ratage.
Je suis blasphémateur, qu'importe la sentence,
A eux l'ostracisme car c'est moi qui les tance !
N'espérez pas de moi un mot de repentance,
J'assignerai vos dieux aux plus hautes instances.
Je vais te chercher
Jusqu'à te trouver
Alors je t'emmenerai
Au lit ...
Et lentement, je te ferai trembler ..
Transpirer avec profusion ...
Je te ferai gémir, et même rugir...
Tes tempes vont battre
Ta tête va exploser
Quand j'en aurai terminé
Je partirai ...
À la prochaine !
La nuit était noire
La lune était blanche
nous étions seuls
elle et moi
sa peau si douce
ses yeux si bleus
je savais ce qu'elle attendait de moi
je lui dis de se calmer
de ne pas se rebeller
je fis courir ma main sur ses reins
je n'y connaissais rien,
mais je fis de mon mieux,
pour placer mes doigts sur ses seins...
je me souviens de ma peur
de l'exitation de mon coeur
jusqu'à ce moment béni,
ou ma honte s'enfuit.
Il ne fallut pas longtemps
pour qu'en jet puissant
jaillisse le liquide blanc.
J'étais un homme à présent.
c'était la première fois cette automne,
Que je trayais une vache bretonne.
Barf, c'est celui que j'ai vais en ctrl
Je dois d'ailleurs remercier Ysandell, c'est grâce à sa légende d'Ys que j'ai trouvé l'inspiration
Mais j'ai "légèrement" modifié l'histoire
enfin vous verrez bien.
Voilà, ya pas de titre. Il fallait de la mélancolie, j'espère que ça ressort
Perso, je le trouve pas terrible, assez naze, même, mais bon, vu que j'aime jamais ce que j'écris, je préfère avoir vos avis.
Viens à moi, ô doux songe, des pays embrumés,
Ô désir qui me ronge de venir contempler
Ys, la blanche cité, qui se dressait jadis
A la côte de Bretagne, joyaux étincelant.
Grande émotion me gagne quand j’y vais en dormant.
Elle n’est plus, elle était, pure comme le lys.
Viens à moi, je t’en prie, ma blanche cité d’Ys !
Où es-tu aujourd’hui, toi qui étais jadis ?
Y a t-il en ces terres encore de ta beauté ?
Ailleurs que sous la mer, as-tu donc subsisté ?
Grande mélancolie s’empare de mes sens
En ce matin de pluie qui porte ton essence…
Viens donc ! Dans la clarté de l’argent du matin
Oh ! Je raconterais ta vie et mon chagrin.
Ys, la reine solitaire, s’élance vers les nuages.
Archange de la mer, froide au cœur de l’orage.
Gardienne inflexible de la folie des âges,
Elle fait, insensible, un mur contre la rage.
Viens que je te raconte, l’histoire n’est pas finie.
Oh, ce n’est pas un conte, c’est l’histoire d’une vie.
Ys, le dieu de la mer dans sa vile jalousie
A alors recouvert l’étincelle de ta vie.
Grande mort ! Grande folie que celle de Neptune !
En cette si belle nuit, sous l’œil de la lune…
Ys, ma blanche cité, disparue à jamais,
Sois sans crainte car toujours vers toi je reviendrais.
enfreindre trois règles sur quatre...pas mal pour un instituteur...
rappel des trois règles massacrées :
- 2° il faut OBLIGATOIREMENT des rimes
- 3° les poêmes ne doivent pas être trop [..] court non plus!!
- 4° mettez bien votre poême en évidence, que ça soit des quote, en gras ou en couleur, debrouillez vous pour qu'ils se voient!
T'as un problème, Caldazar, tu me suis à la trace pour me les briser menu ou quoi ? T'as besoin d'une leçon ?
Dans l'ordre :
Non au contraire chuis tout content ^^
Vouip ( et dans ce que je connais de l'expression "menu" s'accorde au féminin... (histoire d'en rajouter une couche )
Vouip mais pas envie de suivre les ours (ni les cours d'ailleurs ... problème de clavier... ) pendant mes vacances ...
Et pas taper chuis content et quand chuis content je charrie ceux que j'aime applicant la citation de Coluche... "Qui aime bien charrie bien" ... Avec tout ce que tu t'es pris ce soir ca devrait te rassurer
Et pour les rimes...:
...Pose
...Dix persés
...Dispersés
...Pause
UN testicule, très cher Caldazar.
Deux amoureux, vous m'avez l'air content.
Trois rapaces reculent, quel hasard.
Quatre vers débiles partent dans le vent.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
A moi !
A ces tonneaux, ô ciel, il faut vite qu'on pose
Des douelles neuves, neuf sont sur dix percés !
Quelle catastrophe ! Ces nectars dispersés !
Ce n'est pas le moment, feignants, de votre pause !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Caldazar
content
hasard
vent ?
On va voir ce qu'on peut faire, hum.
Un ami
Quand je lui demandai : " Un problèm' Caldazar ? "
Il me répliqua : " pas du tout, chuis content ! "
Il me cherche, c'est sûr, il n'y a pas de hasard.
D'un coup de pied au cul, je lui souhaitai bon vent !
Le chevalier marri, à son disciple Caldazar
Au débotté s'en prit et loin d'être content
S'acharna sur lui sans s'en remettre au hasard.
Sa plume dégourdie, il lui souhaita bon vent.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je lui ai dit : " mon coeur, mon amour, à jeudi !"
Je regarde l'heure : c'est déjà vendredi !
Je ne peux l'attendre,j'entends siffler le train
J'ai le coeur trop tendre, je reviendrai demain
Avec des fleurs blanches aussi frivoles qu'elle.
Si j'attends dimanche, elle aura pris des ailes.
Après lundi, mardi, mercredi puis Jeudi
Tout jour un autre suit, et enfin vendredi.
La semaine prend fin, du travail le train.
Las, se détendre enfin, sans attendre demain.
Ne penser qu'à l'instant, ou peut-être à Elle
Au parfum obsédant qui me donne des ailes.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
A CARMICHEL
Pour vous plusieurs des miens ont sombré dans la mort
Et pour servir le Bien j'ai goûté au remord.
On me dit votre fils, Puissances de Lumière.
J'ai bu le calice, j'ai traversé le verre.
Cessez de m'encenser, cessez de m'admirer,
Je n'ai pu le sauver, est-ce assez de regrets ?
La faucheuse ennemie vient me chercher, la Mort.
Avec ses noirs habits, sa horde de remords.
Déjà du jour fané elle ternit la Lumière
Et de l'amour passé renverse là le verre.
Ma sombre amie ma muse, toi que j'ai admirée
A ta vue soudain fusent, d'improbables regrets
Par delà l'horizon, aux confins de la Mer
Hors de notre vision est un pays amer
Où le vent turbulent ne pousse nulle clameur
Et où le cours du temps n'est que triste langueur
A son seuil nous laissons nos mortels caprices
Et tels Orphée perdons de la vie les délices
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Impro du bureau...
Le retour d'Ulysse
Pour retrouver tes bras, j'ai connu mille mers
J'ai bravé la guerre et Poséidon amer ;
Dans l'exil sans cesse résonnait en clameurs
Ton nom, ma Pénéloppe, source de langueur :
Car les sirènes et Circé aux mille caprices
ne sauraient remplacer, ma femme, tes délices !
EDIT: oups, j'avais pas vu la contrainte rime à l'hémistiche Ce doivent être des alexandrins par contre, j'ai pas fait gaffe, mais ça sonnait bien .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Mère nourricière, mais marâtre mer,
Létale sorcière sous les mornes amers,
Tes noyés nus hissent la voile des clameurs,
Larguent les abysses pour la molle langueur
D'épaves ballotants au gré de tes caprices.
D'un ivre léviathan ils feront les délices.
Rimes à l'hémistyche, rimes à la césure
En tous cas rimes riches, et voilà qui assure !
Très joli tout ça ! Marrant, je commence à reconnaitre les style plus ou moins de chacuns. Par contre... j'vais faire ma jeune inculte... ça veut dire quoi garance ? J'ai déjà entendu ça, si on me le dis, je dirais ah ben oui, c'est ça, mais là, je saurais pas dire ce que c'est exactement. (et honni, c'est un peu comme banni ? dédaigné ?)
La garance est une plante qui donne un colorant rouge soutenu dont on se servait pour teindre les pantalons des soldats français jusqu'en 1915. On est passé au bleu horizon parce que les pantalons rouges faisaient une bonne cible pour les allemands...
Honni, c'est haï/méprisé/rejeté en même temps.
Merci Ghigir, ça va me mettre en forme demain matin tes rimes.
Surtout révérence/garance...
Dame! Qu'il me soit permis en toute révérence
D'ôter toute ma vie votre robe garance.
Ce n'est point mon amour, obscène convoitise
Mais de vous perdre un jour la profonde hantise.
L'enlever est pour moi un baume d' harmonie
Qui efface parfois votre abscence honnie
Le combat terminé, je tire ma révérence
Aux vaillants soldats gisant sur le sol garance.
Vous avez payé le prix de la convoitise,
Défaut qui aurait dû être votre seule hantise.
Enfin le pays va revivre en harmonie,
Et votre peuple à tout jamais sera honni.
Jolis ces deux derniers, ça se ressemble un peu évidement, c'est bizarre, vous avez fait les mêmes rimes !
Allez j'essaie :
Lorsque tu t'avanças, fit ta révérence
Charmé j'étais déjà, de toi, ta robe garance
La lueur de tes yeux, était source de convoitise
Sous cet immence ciel bleu, j'étais pris de hantise
De cet homme, sang royal, tu fis ton harmonie
Je tombais sur les dalles blanches et je fut honni
Bon bof. Entre une tomate et mes carottes...
à moi :
neige
cortège
présence
conscience
retordre
mordre
Huhu, c'est un peu débile, mais vous saurez en faire un beau poême j'en suis certaine. En plus ça fait comme une flèche...
Tous, aimons gambader dans la blanche neige.
Suivi par eux, tous derrière moi en cortège,
Il nous faut toujours cacher notre présence
De l’homme, danger dont nous avons conscience.
Une fois de plus les barbelés devons retordre
Pour enfin attaquer le mouton et mordre.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Tes pâles mains glacées alanguies sur la neige,
Les flocons indolents pour unique cortège,
Tes lèvres frissonnant sur l'infime présence
D'un souffle abandonné au rêve sans conscience,
La mort tisse tes pleurs, fils de soie à retordre,
A la trame d'un coeur que le remord va mordre.
Alors qu'un voile noir au loin masque la neige
Et que défile ce soir des souvenirs le cortège,
Je sens en mon esprit le fil de ta présence.
Le voilà, dans la nuit lourde de ma conscience.
Je peux toujours hélas le tordre et le retordre
Malgré le temps qui passe, ce serpent va me mordre.
Mon esprit brouillé par l'amour
Ne se permet plus de détours.
Plongé dans un brouillard permanent,
Mon coeur perdu dans le néant
Pourra à jamais offrir
De l'amour à n'en plus finir.
Bouaif, c'est pas terrible.
C'est difficile, les octosyllabes, plus que les alexandrins, selon moi.
Moi qui croyais en l'Amour
Qui l'adorais sans détours
J'étais un aveugle permanent
Mais je tombai dans le Néant
Et je ne peux plus rien offrir
Je veux seulement en finir...
A tous ceux qui croient en l’amour,
Et qui le prouvent sans détour
Pour qu’il devienne permanent,
Méfiez vous toujours du néant.
En amour tu te dois d’offrir,
Mais prisonnier ne pas finir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
le fou pince une mélodie
Sur la harpe de sa folie
Il revendique ses visions
Et s'époumone avec passion
Sans bouteille pour être ivre
Une guerre sans cesse il livre
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quand tu déclares ton amour,
Crois-moi, fils, fais-le sans détour.
Ne promets rien de permanent,
Tu réduirais tout à néant.
Plus que ce que tu peux offrir,
Propose-le pour en finir.
Résonne en moi la mélodie
De cette enivrante folie.
Le vin qui trouble ma vision
Est bien celui de la passion
De l'amour fou qui nous laisse ivre.
Mon coeur est pareil à un livre.
Oulaaa, c'est que je deviens romantique, moi, qu'est-ce que j'ai avec l'amour?
En moi la douce mélodie
Pénètre et est source de folie
Je tournoie tant que ma vision
Sature. La dance est ma passion
Un air de musique ? Je suis ivre
On ne voit ça que dans les livres
Boah !
En tout cas j'aime bien ces rimes, elles offrents plusieurs possibilités !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
En octosyllabes mais je préfère quand même le musicalité de l'alexandrin.
Ô toi qui es dans la détresse
Qui t'accordera la sagesse ?
Tais-toi, ne parle pas sans cesse,
Ecoute-moi, hais la paresse,
Cultive le discernement
Pour savoir qui dit vrai, qui ment.
Plonge tes regards dans la loi.
Vers les hommes de bon aloi
Dirige-toi sans hésiter.
Acquiers la perspicacité.
Le mauvais monte vers sa mort,
Qu'importent regrets et remords...
La sagesse te garde en vie.
Aux sots ne porte pas envie
Et ne te laisse pas séduire
Par ceux qui toujours veulent nuire.
Du droit chemin ne dévie pas.
Résiste aux funestes appâts
Du gain injuste et désastreux.
Ecoute et tu seras heureux,
Les sentences d'un vieux brigand
Jadis brutal et arrogant.
Quand je guettais les innocents
Et par plaisir versais le sang
Je raillais la connaissance,
Je me targuais de l'excellence
De mes choix et de mes conseils.
Ils sont meilleurs, fais-en ton miel,
Ceux qu'aujourd'hui je te dispense
Et je te parle d'expérience.
Ecoute ma voix sans attendre
Car tout à l'heure on va me pendre.
Ben voila, on plonge en ouiquende, on range, on bosse, on bricole, on revient au taf et là on s'aperçoit que les autres rimaillent. Vous n'avez pas perdu vot' temps dites moi.
Tiens Ghigir, j'étais hier à une chtite fête médiévale au chateau de Virieu (c'est à deux collines de chez moi) qui ne t'aurait pas déplue. C'est largement en deça de ce qui se faisait dans le temps à St Antoine l'Abbaye (Isère, France) mais c'était sympathique.
En alexandrins puisque tu préfères ça.
Du berceau à la tombe, la vie est déchéance.
On monte et on retombe, s'approche l'échéance.
On essaye, on persiste, toutes nos tentatives
Sont vouées à l'échec, rusées comme hâtives
Quand donc vous sentirez de la Mort le frôlement,
Ce conseil écoutez : mieux vaut mourir drolement !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quand sonnera l'heure, quand viendra l'échéance,
Ne versez pas de pleurs sur notre déchéance.
Nous avons persisté en vaines tentatives
Mais un juge a listé nos destinées hâtives.
De la corde à nos cous le mortel frôlement
Nous suspendra d'un coup, gigotant drôlement !
L'invitation au voyage ( un peu remixée, et en image )
Mon enfant, ma soeur,
songe à la douceur,
d'aller là bas vivre ensemble
au pays qui te ressemble.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté
luxe, calme et volupté.
Vois cet étrange delta qui te mènera au pays des rois,
ou vivent sirènes resplendissantes,
voluptueuses ondines et nostalgiques atalantes
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
luxe, calme et volupté.
Mais voici que dans une éblouissante lumière tu te retrouves au royaume des airs.
Maintes fées te guideront,
anges et elfes t'enchanteront.
Là, tous n'est qu'ordre et beauté
luxe, calme et volupté.
Telle une plume tu reviens sur terre,
et rencontre une femme aux traits de panthère.
Une louve s'approche alors de ton chemin
tandis qu'un corbeau te montre le lointain.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
luxe, calme et volupté.
Ainsi s'achève le crépuscule et vient enfin l'aube, fléau des homoncules Alors émerge une beauté en ce paradis
celui de ton visage si joli.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
luxe, calme et volupté.
C'est pas mal comme idée... ce petit poéme est le fruit d'une semaine a coté d'un ange qui n'avait rien d'un ange... trés matérialiste... Bof je me comprends quoi!!!!!!!
L'argent, simple piéces de fer
que tout le monde vénere.
Pour quoi les vouloirs??
si ce n'est que pour leurs pouvoires
Que sommes nous devenu
depuis qu'on cherche la matiére?
Elle, devient entiére!!
et nous dévetus!!
Que sommes nous devenus,
Ames ou corps tout nues??
L'argent achéte tout
mais que deviendrons-nous?? J'éspere qu'il vous pleira
et vers le droit chemain, il vous mennera.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Pasticcio
L'orthographe, mortel piège de fer
Que personne ne vénère.
Pourquoi le vouloir ?
Si ce n'est pour pouvoir
Sans faute écrire ?
Nous tendons vers le pire.
Que sommes-nous devenus
Devant la feuille nue
Depuis qu'on cherche la manière
De ne plus en faire ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
VOYAGES
Les masses tourmentées des nocturnes nuages
Pourchassés par le vent s'évadent sans bagage
Pour des rêves lointains, pays jamais atteints,
Lieux inaccessibles où les soirs sont matins
Sous la voûte indigo qui se souvient encore
Des gloires du couchant dans la pourpre et dans l'or.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
bon... je repasse encore dans ce post...
Et comme je vois que cette fois ci on en est aux poèmes perso, je me permet de poster les miens
Un soir ou j'étais un peu sur les nerfs...
Réalité
Depuis toujours je vis
Un monde sans étoiles
Et malgré qu’on m’ai mis
Sur les deux yeux un voile
Enfin je l’ai compris :
Un monde sans étoiles …
Réalité se voile
Et mon monde s’efface
Réalité grimace
S’éteignent les étoiles
Depuis toujours je vis
Un monde d’assassins
Vous, assassins maudits,
Qui hantent les chemins.
Enfin je l’ai compris
Un monde d’assassins…
Dans le noir, une lame
Scintille sous la lune.
Dans le noir une lame
Frappe et blesse la brune.
Depuis toujours je vis
Un monde de blessures
Et le long des griffures
S’écoule mon sang, pur,
Enfin je l’ai compris
Un monde de blessures…
Réalité me blesse
Goutt's de sang, de semonce,
D’en finir, elle me presse
Je combats, puis renonce.
Khyrafine
Il n'est pas achevé et je le complete de temps en temps... Mais je dois admettre que mon point faible c'est la longueur...
Dans le même thème que Dame Séléné qui si je ne me trompe est sur le site. Le poème en lui même date de près de deux ans, la traduction de l'anglais ( langue dans laquelle mon inspiration s'est exprimé à l'époque ) date de quelques minutes .
Lettre à l'être aimé.
A la dame de mes nuits solitaires
qui s'en vient drapée de lumière
Madame, je me languis de vous à mes cotés
ange dont le toucher est tel la rosée.
Si douce et délicate mais si éthérée :
votre beauté, je ne peux qu'acclamer.
J'aspire chaque soirée
à vous voir venir, étoile personnifiée.
Une fois grande prêtresse, puis duchesse vétue de soie.
Un regard de vous, mon coeur en émoi.
Je puis être un fou amoureux,
mais mon âme fut bue par vos yeux
Quand bien même jamais je ne les vis,
ils m'inspirent un chant, une poésie :
“Je vous demanderais une danse
si j'en avais la chance
je vous donnerais ma vie
pour être votre mari.”
Dame des royaumes lunaires
Nos rencontres ne sont que rêves éphémères
Vivons les avant qu'ils ne soient finis
et soyons tendrement plus que des amis.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Très joli, comme d'hab'! mais tu es anglais d'origine?? non parce que l'inspiration ne me viendrait JAMAIS, non, jamais par l'anglais!! alors c'est ta langue maternelle?
Non, je ne suis pas anglais ( francias d'origine, n'ayant jamais quitté son village du cambrsis-dans le Nord - sauf pour les études ), mais à force de parler à des amis francophones ( ou se servant de l'anglais pour discuter avec des personnes d'autres pays ), ca déteint et je pense quasi autant en anglais qu'en francais .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Cruelle Corylis ! Je célèbre ma muse
A la blancheur de lys, la garce qui s'amuse
A transformer mon coeur en pauvre steack haché.
Je tressaille de peur, vais-je rester caché ?
Ou par le prompt renfort d'un alcool surpuissant
Vais-je en homme fort risquer le bain de sang ?
Pour vous inciter à écrire des poèmes pour la joute 11
Mince, faut pas y consacrer beaucoup de temps, j'ai mis à peine plus de cinq minutes à écrire celui-là !
j'ai mis à peine plus de cinq minutes à écrire celui-là
Ca se voit
Tiens ça m'inspire ça :
Ghighir, chevalier teigneux, mortel ennemi
De l'accent circonflexe -enfin, c'est ce qu'il dit-
Mais du poème truculent l'ardent prophète
Nous sert là une oeuvre légère et court vêtue
Qui comme le vin dont il s'enivre est bue
Rapidement, d'un coup, sans faire mal à la tête
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Si j'avais remarqué la joute poetique avant, j'aurais pu tenter quelque chose... mais je m'y prend trop tard malheureusement...enfin...
Voila mon dernier a la mélancolie...
Larme perdue, envie déçue...
Larme versée au détours d'une nuit
Larme d'un coeur assaillis par l'ennui.
L'ennui réel d'un milieu d'illusions,
L'ennui mortel d'une vie sans raisons...
La joue mouillée d'une goutte éphémère,
La joue souillée par Nostalgie qui erre
Diluant mon bonheur dans une perle d'eau
De Gaitée, ma parure, il reste ce joyau,
Le témoin scitillant de ma mélancolie,
De mon oeil, un diamant qui raconte ma vie.
C'est un tas de serments et de vieux souvenirs,
Un enchevêtrement de ce que je veux fuir,
Un amas sans valeur... De ces petits cristaux
Qui vous percent le coeur comme autant de couteaux.
Inviolable bastion des pensées d'une garce,
Deux ou trois reflexions, quelques rêves epars.
Visage silloné par l'humide espérance
De te voir essuyer d'un baiser ma souffrance.
Khyrafine
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Merci
Je sais pas si j'ai le droit... je continue...
celui-la ne me concerne pas mais c'est un thème qui me touche et je voulais en parler a la première personne...
C'est la vie, c'est un cri
C'est mon cri pour sa vie
Le cri qu'aucun n'écoute,
Cri du sang qui s'égoutte.
Le violon pleurnichard
D'un enfant dans le noir.
Comme un enfant perdu
Appelle ses parents,
J'appelle à corps perdu
Le père de mon enfant.
Khyrafine
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Comme un oiseau gracieux il a pris son essor,
Ses ailes éployées pour ultime ressort.
D'un injuste destin vilipendant le sort,
Il s'est mangé le sol comme un vieil hareng saur...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Impromptu à ma muse : Amusette
Ma muse s'amuse, je muse et je retiens
Une musique mue dans ces musées anciens
Où le hasard musarde et muselle les mutins
Qui murmurent mielleux au mur nu du matin
Quand la treille muscate au raisin mûrissant
Entre muscade et musc rajeunit mon vieux sang.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ploutocratie
Entendez mes paroles, écoutez mon discours !
La Terre, notre sol, implore nos secours.
A Ploutos on l'immole et le temps se fait court.
Sa plainte me désole, allez-vous rester gourds ?
Ecoutez mon discours, entendez mes paroles !
Voyez-le sans détour, notre égoïsme isole
Les pauvres sans recours, d'un pôle à l'autre pôle
Et Mammon vous rend sourds à nos frères qu'on vole !
Ploutos : dieu grec de la richesse
Mammon : dans la Bible, personnification de la richesse
Coucou je suis tout nouvau donc excuser moi par avance
(tout jeu de mot douteux sur mon nom de perso ne serait que pure speculation)
Un jour de nuit sans fin tu est apparue
une fleur de lumiere au regard infini
sans aucune parole tu m a emue
comme je voulais que tu orne ma vie
Comme je regrette de ne pas t avoir parle
sans paroles douces la lumiere se fane
reprends vie ma fleur mon espoir
car sans toi mon chemin est bien noir
2 eme remarque pour un jour de nuit sans fin : jour est a prendre au sens large et pas absence de nuit et sans fin se refere a la nuit uniquement voila
ps : si cela vous parait tjs bizarre on a qu a dire que c est une licence poetique ok ?
La licence poétique, j'adore!!!
En passant rebonjour tout le monde
Mortel amour
Nul ne t'as vu, amie, te blottir dans le froid
Nul n'est ému, ma mie, de ton triste trépas...
Aucun soupir blessé quand ton cri horrifié
S'est élevé dans le ciel de cette nuit glacée.
Et ton regard brumeux tourné vers les étoiles
Ton sourire figé comme riant de mes larmes.
Nul n'est venu, amie, te montrer le chemin
Nul n'a voulu, ma mie, modifier ton destin...
Et l'odeur que ton corps a laissé sur mes mains
La pluie sur ton visage, ennivrant ton parfum
Et cette lame dans ma chair guidée par le destin
Redevenir poussière et te rejoindre enfin...
thanks Owyn. Je poste en vitesse avant d'aller me coucher (pas trop tôt!pfou!) pour applaudir Ghighir' de son oeuvre "FRATRICIDE" que j'ai personnellement adoré! Et l'écriture (comme toujours direz-vous et vous auriez raison ), et le thème particulièrement interessant. A bientot!!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Libération
Il est grand temps pour moi de quitter les rivages
Où je connus l'émoi et de tourner la page.
Je ne te rendrai plus ce culte idolâtre
Par lequel tu t'es plue à jouer les marâtres.
Il est grand temps pour moi de reprendre les armes
Et d'oublier l'effroi, les suppliques, les larmes,
L'inique adoration qu'à genoux je te rends
Et l'infâme passion qui me sortit du rang.
Il est grand temps pour moi de déposer le joug
De ta perfide loi. Je ne tends plus la joue
Au venin des baisers. Car cessant d'être lache
Je vais enfin oser résister sans relâche.
Il est grand temps pour moi, ô reine des serpents,
De renier la foi jurée à mes dépens.
Je rejette tes liens et deviens ton égal.
Je défendrai le Bien, luttant contre le Mal !
Il est grand temps pour toi, reine des assassins,
De couronner ton roi et d'implorer les saints.
Tu supplieras en vain et tes pleurs hypocrites
Auront le goût du vin d'un inutile rite.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
J'adore !!!
Mais qui est le roi a courronner ???
De mon coté :
Je vous explique le tableau... ce poeme accompagne un dessin : (je dessine vachement en ce moment) un homme enchainé, au bord d'une falaise, il va être excuté. Pour le receptionner, des pics de metal...
ceci n'est pas le dessin en question (qui était plutot raté) mais les autres de la même série (attention c'est... lugubre ):
Sous ses pieds enchaînés, le condamné admire
La fosse qui s'étend, c'est là qu'il va mourir
Ceux qui l'ont précédés ouvrent leurs membres froids,
L'acceuillent parmi eux, comme on acceuille un roi.
Il voit ceux avant lui qui se sont empalés
Sur cette mer d'airain, cette plaine d'acier
Où la mort vient chercher les lendemains derniers,
Recolter la chaleur du corps des suppliciés.
Fascination du sang, fascination des chairs
L'humain n'est qu'un pantin, malheureux bout de viande
Qui a peur de la mort, qui se sait ephémère
Il observe sa perte et déjà l'aprehende.
C'est ton tour a présent. De tes poignets tes chaînes
Te montrent le chemin et précèdent ta chute
Dans ton dos, une lance pour assurer ta peine
Tu te redresses, fier et d'un pas, t'executes.
Khyrafine
Je tiens a preciser que j'ai vachement le moral et je n'ai pas encore determiné pourquoi je dessine et j'ecris ce genre de choses...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sur les marches
Bien aimée, tous les jours j'attendrai sur ces marches
L'heure de ton retour ! Je dormirai sous l'arche,
Je boirai mes larmes, je mangerai mon coeur,
Je prendrai les armes pour tuer le malheur.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
De la couleur du ciel et de la terre
Première voix :
Du ciel peut-on savoir la couleur, gente dame ?
Je le dirai rosé s'il reflète ton âme,
Nacré comme ton sein, doré comme la flamme
Et l'énigme sacrée que sont toutes les femmes.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Première voix :
Du ciel peut-on savoir la couleur, gente dame ?
Je le dirai rosé s'il reflète ton âme,
Nacré comme ton sein, doré comme la flamme
Et l'énigme sacrée que sont toutes les femmes.
Seconde voix :
De la terre le teint est-il celui de l'homme ?
Trop souvent de nos sangs la libérale somme
De toutes vos guerres en nourrit les racines.
Mon seigneur, aimez-vous la couleur assassine ?
Première voix :
Le mal existe-t-il pour que je rêve au ciel ?
Et l'azur de tes yeux pour faire pièce au fiel
Que la mer jalouse de leur bleu délicieux
Veut dans ses tempêtes projeter jusqu'aux cieux ?
Seconde voix :
Ocre jaune et rouge, je filtre la poussière
Entre mes doigts tremblants, le corps de notre mère.
Vous la martyrisez, par le feu et le fer
Abreuvant ses sillons d'une liqueur amère.
Première voix :
Lors, ne t'étonne pas, ô toi, femme céleste,
Qu'au creux de ton regard, qu'au ballet de tes gestes,
Je cherche sans répit la couleur chatoyante,
Nuance fantôme qui sans cesse me hante.
Il est venu le temps des larmes
Miséricorde aux enfants du destin
Ceux-là même qui périront dans les flammes
Que la haine des hommes allumera au matin.
Il est venu le temps des larmes
Les rois n’ont eu que faire de ce menu fretin
Les évêques à la crosse et l’auréole des saints
Vous ont pointé du doigt, prononcé votre fin.
Ils est venu le temps des larmes
Les Dérynies vaincus s’enfuient vers le lointain
Victimes d’une guerre qui n’avait rien d’humain
De ce dieu de malheur que le peuple a fait sien.
Il est venu le temps des larmes
En un lieu reculé où les enfants ont faim
Vivent les rescapés des quelques magiciens
Drapés de leurs secrets, de leur sombre chagrin.
Il est ici le temps des larmes
Les armées de démons guidés par le Malin
Ont envahi vos champs, vos éclatants jardins
Et l’Eglise apeurée a sacrifié les siens.
Il est ici le temps des larmes.
Peu d’entre vous osèrent entamer le chemin
Ceux qui ne moururent pas y arrivèrent enfin
Au refuge peu connu des quelques magiciens.
Il est ici le temps des larmes.
Les Dérynies tués de votre propre main
Refusèrent d’accorder leur aide aux humains
Victimes d’un génocide dont ils ne pouvaient rien.
Il est venu le temps des armes.
Mais personne ne vivra pour en conter la fin
Le peuple divisé qui connaît le chagrin
Regrette le passé, la mort des magiciens.
Il est venu le temps des armes.
Les murailles sont tombées sous les coups du Malin
L’espoir dans le cœur des enfants s’est éteint
Car ils savent qu’ils n’auront plus jamais de soutien.
A tous ceux qui connaissent le cycle des Dérynies...
Et merci à Nayla pour l'inspiration dans le topic, un jeu idiot comme on les aime
Eh bien ! Ravie que mon jeu inspire un si beau poème ! Vraiment tu me réconcilies de plus en plus avec la poésie Aelghir. C'est facile à lire, c'est léger dans sa profondeur...
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
un autre ch'ti
Aie confiance
Par devers toi gardant le sens et la raison
De tes agissements et de tes réactions
Comment espères-tu que nous te comprenions
"Parles et sois entendu" comme dit le dicton.
Nous sommes en permanence autours de ta personne
Offrons la résonnance chanque fois que tu sonnes.
A chacun de tes cris, nous accourons fidèles
Les mains déjà remplies des roses les plus belles.
Tu languis d'une plaie que nous ne soupçonnons
Et quand tu semble gaie, ce n'est qu'une illusion.
Crois-tu que nous soyons aveugles à tes souffrances ?
Pourtant tu te suffit d'afficher ta douleur
Puis prétends sur ta vie que ça va mieux sur l'heure.
Permet ! Nous t'apprendrons. Ce simple mot : confiance.
Khyrafine
22.02.06
Ce ne sont que quelques mots bien maladroits suivis de quelques autres mieux tourné mais pas de moi
Le soleil s'est voilé de noir,
emportant mes espoirs
Amour loin de moi se tient
Pleure oh mon cœur solitaire
Et dis les mots du poète lointain
Quand je ne peux que me taire
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Je sais que c'est écrit en haut, mais comme ce n'est que pour le plaisir, pas pour la concurrence... un des poèmes que je dois écire est un "poème pyramide", sans rime obligatoire...est-ce que je peux le poster quand même?
J'ai très peu d'inspiration...pour ne pas dire aucune... Les critères: un poème pyramide de 15 vers, pas de rime obligatoire.
Peut-il être vrai ?
Peut-il
Être vrai
Qu’un jour
Sur cette Terre
Il existe un Monde
Sans haine ? Sans guerre ?
Sans souffrance ? Sans violence ?
Ou n’est-ce seulement qu'un simple rêve ?
Seulement un vœu, un espoir sans trêve ?
Peut-il être vrai qu’un jour sur cette Terre
Il existe un Monde meilleur ?
Un Monde… de paix ?
D’égalité ? De Joie ?
Peut-il être vrai ?
Est-ce réaliste ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Pas mal mais attention trop de "que", ça sonne désagréablement, surtout que certains font double emploi :
Peut-il
Être vrai
Qu’un jour
Sur cette Terre
[Qu’]il existe un Monde (double emploi)
Sans guerre ? Sans haine ?
Sans souffrance ? Sans violence ?
Ou n’est-ce seulement qu’un simple rêve ?
Seulement [qu’]un vœu, [qu’]un espoir sans fin ? (inutiles)]
Peut-il être vrai[,] qu’un jour sur cette Terre (virgule inutile)
[Qu’]il existe un Monde meilleur ? (double emploi)
Un Monde… de paix ? (pourquoi des points de suspension ?)
D’égalité ? De Joie ?
Peut-il être vrai ?
Peut-il être ? (cela fait inachevé)
Tu peux faire rimer guerre et terre, souffrance et violence
Rêve avec trêve (un espoir sans trêve), etc...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Il me semble que pour la forme pyramidale, chacun de tes vers devrait compter un pied de plus que le précédent, c'est à dire : un, puis deux, puis trois, jusqu'à douze : je te donne deux exemples que j'ai écrit il ya quelque temps.
LA BETE
Fer
Enfer
De la guerre !
Monte de la terre
Une bête sauvage
Toute affamée de carnage
Issue du plus ancien des âges .
Ses crocs déchiquètent avec rage,
De la mort elle paie le salaire
Et répand le venin de sa colère .
Le feu et le sang habitent ses orages
Pour que tous sachent qu'elle règne sans partage .
REVOLTE
Toi
Sans toit
Et sans loi
Mais pas sans foi
Tu railles la croix
Et les soldats du roi
Tu cries notre désarroi
Tu te mets à semer l'effroi
A répandre le chaud et le froid
A chasser les riches comme tes proies
Tu appelles à briser le joug qui nous broie
Nous rejoindrons tes rangs tu seras notre droit
Donc peut-être un truc du genre :
Dis
Peut-il
Etre vrai
Qu'un jour béni
Sur cette terre...
Il me semble que pour la forme pyramidale, chacun de tes vers devrait compter un pied de plus que le précédent, c'est à dire : un, puis deux, puis trois, jusqu'à douze : je te donne deux exemples que j'ai écrit il ya quelque temps.
Ce n'est pas le cas de l'exemple donné...(quoique l'exemple n'est pas vraiment un exemple)
Je dois écrire un autre poème, mai celui-là ayant pour titre " vingt mille lieux en mon âme"
les critères : - 20 vers avec des rimes croisées
Je ne l'ai pas fini, je voudrais des pistes, pas que vous le complètiez à ma place, juste de quoi qui me permettrait de me donner des idées pour le terminer.
Vingt mille lieux en mon âme
Dans un silence éternel
J’ai connu la souffrance
Tel un cœur transpercé par une lance
J’étais mort tout comme elle
Tu étais tout pour moi, trop tard j’ai su que je t’aimais
Désormais, je te ne vois plus que dans mes songes
Malgré la douleur, j’ai fait comme si de rien n’était
Mais je ne peux plus vivre dans le mensonge
J’ai agi selon la vengeance
Pour assouvir ma haine
Maintenant je te demande ta clémence
Déjà il y a un problème avec la première strophe, tu as fait des rimes embrassées (ABBA, ouais comme le groupe^^). Les rimes croisées font comme ta seconde strophe (ABAB). Non ?
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Juste une remarque a propos de la forme pyramidale :
Personnellement, je trouve qu'il est plus agréable de lire une pyramide dont chaque vers en fait 2 de plus que le précédent, en commencant a 2...
Cela permet de garder une regularité dans l'irregularité...
Mais ce n'est que mon humble avis.
Et pour pas que le post soit inutile, voila la suite du Condamné. :
LES CONDAMNES II
Regarde-le gamin, celui qu'un soldat mène
Il va sur le chemin, retenu par ses chaînes
Et tous dans son sillage observent sa carrure
Admirent son visage : fier malgré les injures.
Il est beau comme un dieu, comme un diable plutot...
Viens ! Suis-moi ! Suivons-le et voyons ce qu'il vaut
Quand il voit sous ses pieds, ses semblables empalés
Et quand il doit sauter, qu'il doit les retrouver.
Qu'a-t-il fait pour qu'ainsi on le conduise nu ?
Je ne connais sa vie, mais je sais son tribut
L'escalier qu'il gravit s'ouvre sur la falaise.
Il paye de sa vie et les déesses appaise
En sautant de son gré pour l'ultime voyage
Séjour des condamnés, dernier pélerinage.
Kyr
LES CONDAMNES III
Mélodie entêtante, accords de quelques sons
La douce mélopée qui s'enlace aux barreaux,
Qui transperce les murs et fait vibrer les eaux
Me surprend dans mon antre, au fond de ma prison.
Cette musique étrange, unique liberté
Qui résonne en ces salles est le chant langoureux
D'un compagnon de mort, d'un autre malheureux
Qui avant moi, demain, sera executé.
O frère ! Continue de chanter nos familles !
Parle nous du pays, de tous ceux qui nous aiment
Par ce chant populaire qui est doux poème
Raconte aux prisonniers la beauté de tes filles,
L'amour de nos vingt femmes et de chaque maitresses.
Car au son de ta voix, j'en oublie ma detresse.
Kyr
LES CONDAMNES IV
Les premières minutes j'ai fermé les yeux
Pour ne pas y penser, mais c'était pire encore
Car j'ai immaginé mon cousin malheureux,
Ses plaies perlées de sang, ses muscles et son corps.
Une heure est écoulée, une heure que j'attends
Déjà je n'entend plus, les voix de ces enflures
Ni les cris de ce frère dont l'esprit se rend
Derrière ces murs nus de pierre froide et dure.
Il en perd la raison, devient fou et avoue
Le crime dont il sait qu'il n'est pas responsable
Simplement pour cesser d'endurer de tels coups.
Alors mon regard pleur' comme remplis de sable.
Je fixe la paroi, m'efforçant d'oublier
Le son des hurlements et les menaces hurlées.
Kyr
LES CONDAMNES V
Au bord de l'echafaud deux hommes sont assis
Et victime et bourreau, cote a cote transi.
Le froid nocturne enfin, s'en va et ils contemplent
Le soleil du demain, se lèvent en gestes amples :
Le bourreau laisse place au porteur de la chaine,
Le condamné soutient la hache du suplice
Pour aider celui qui execute sans haine
Et en garde soumis, la sentence des vices.
Il va décapiter cet homme avec lequel
Il partage une aimée : Elle, leur liberté.
L'un d'eux va la gagner en obtenant ses ailes
Mais l'autre n'y a droit car il a trop tué
Il condamne son ame en faisant son travail
Il lui tranche la gorge et s'ouvre le poitrail.
Kyr
Ah un coin poésie que de bons vieux souvenirs mais je ne crois pas que Dalian le poète va renaître tout de suite.
J'en mets juste deux petits à titre de participation au sujet:
La porte s’est ouverte
Ce matin tu m’as quitté
Nuages fantomatiques
Pluie de larmes j’ai versé.
Tu m’as glissé ton adieu
Tu es retournée vers Dieu.
La vie était si verte
Qui connaît la vérité ?
Tu étais angélique
Je ne t’ai jamais dit merci.
Tu m’as glissé ton adieu
Tu es retournée vers Dieu.
Sans toi ma vie est cauchemar
J’ai oublié ton sourire
Tant d’instants si magiques
En un geste tu m’as comblé.
Tu as brisé mes amarres
Je voudrai encore en rire.
Ce matin si tragique
Une gifle de vent m’a troublé.
Tu m’as glissé ton adieu
Tu es retournée vers Dieu.
Et en voici un dédié à Tolkien:
Jardins des Songes
Jardins des Songes tu demeures,
Yavanna t'a pourvu des plus beaux fruits,
Lorien a tissé une toile d'infinie douceur,
Estë a résorbé en tes arbres tout ennui.
Jardins des Songes tu pleures,
Une tempête de ténèbres t'a assombri,
Endormi et dévoré par la Dame de terreur,
Perdue est ta lumière, volée est ta vie.
Jardins des Songes tu meurs,
Sous tes arbres où les Rossignols sifflaient,
Les racines de la mort entravent ton cœur.
Les Valar interdits débutent un lai.
Jardins des Songes sans Seigneur,
Plus personne sur toi n'a de pouvoir,
Yavanna chante, Nienna pleure,
Une étincelle enfin ils croient voir.
Jardins des Songes sors de ta torpeur,
De ton sein, Varda saisit une larme
Pour te redonner tes anciennes couleurs
Et te libérer de ce maléfique charme.
Jardins des Songes fini est ton labeur,
Les biches de Nessa paissent à nouveau
Sur ton tapis ondulant d'un extrême bonheur.
Sur le chagrin, l'espoir de Nienna prévaut.
Jardins des Songes tu rayonnes à cette heure,
Vana la Toujours Jeune chante et rie,
Estë se recueille au nizeré des fleurs,
Pour l'éternité, durera ta verdoyante litanie.
Les meilleurs sont sans doute ceux que je fais pour des amis.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les idées sont bien trouvées mais la grammaire me dérange un peu. Est-ce voulu ?
Vingt mille lieux en mon âme
Résident mille merveilles (Où résident (?))
Qui éclaire(nt) mon être telle une flamme
Une lueur pure comme celle du soleil
Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la paix (je trouve le "quelque part" peu poétique)
Existe un monde sans arme
Que tous souhaitent être vrai
Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la joie
Existe un monde sans larme
Que tous y prêtent foi (Auquel tous prêtent foi)
Vingt mille lieux en mon âme
Quelque part où règne la perfection
Existe un monde sans blâme
Que tous donnent leur dévotion (pareil : le que ne va pas)
Vingt mille lieux en mon âme
(Où)Résident mille rêves
Qui ne sont encore qu’à leur entame (désolé mais ça me fait penser à l'entame du jambon)
(Mais) Grandiront sans trêve
(désolé mais ça me fait penser à l'entame du jambon)
Entame, c'est aussi la première carte jouée dans une partie...sinon, y'a-t'il un autre un mot qui peut signifier commencement, début et qui rime avec âme? Ou qui finit par le son "me"?
édit: autre chose, pour les 3 strophes du centre, je veux que le début commence tous de la même façon... J'ai mis "auquel" pour les strophes 3 et 4, mais je ne peut pas le faire pour la 2...
Et je veux aussi que la première et dernière strophes commencent de la même façon, alors je vais mettre "mais pure telle la lueur du soleil".
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Failles
Dans les lignes de fuite au tableau de ma vie
S'affairent des fourmis thésaurisant l'envie.
L'architecte intérieur en évidence érige
Les faux d'ailes noires zébrant l'obscur vertige
De mes yeux inversés vers un ailleurs ultime.
Les cris stridents d'oiseaux au ciel mis en abyme
Déchirent âprement l'espérance comptable
Au sablier du temps dont mon sang est le sable.
Car j'ai vécu sans soif, sans jamais être ivre,
Palimpseste amer d'un improbable livre.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ce soir deux poèmes !
Je commence par le moins sérieux, vous remarquerez les rimes à la césure sur 4 syllabes et à la fin des vers sur 3, évidemment le sens s'en ressent mais on ne peut pas tout avoir ! le titre est :
Délire
Il fallait rappeler ces faquins d'égoutiers,
Mais tous les rats pelés les ont fort dégoutés.
Oui tous les râpeux laids dont le nez dégouttait.
Tranche-les, râpe-les pour garnir des goûters.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Intéressant
mais
fait est un verbe à éviter, il existe des verbes précis et au son plus agréable, surtout que tu le répètes, tout comme le "et".
Et un sonnet doit être écrit en alexandrins
Règles du sonnet :
Un sonnet est un poème à forme fixe.
Il comporte obligatoirement:
deux strophes de quatre vers (quatrains) suivis de deux strophes de trois vers ( tercets)
une disposition des rimes particulière : ABBA ABBA CCD EED
une mesure précise des vers, les quatorze vers sont des alexandrins (12 syllabes)
l'alternance des rimes masculines et féminines
Dans sa forme classique, il se compose d'alexandrins à rimes riches et ne tolère aucune répétition de mots (sauf les mots-outils). Le sens doit être complet ou du moins suspendu à la fin de chaque strophe. Le dernier vers ( chute ), bien préparé, doit apparaître comme le sommet du poème.
On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre [Apollon],
Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois,
Inventa du Sonnet les rigoureuses lois;
Voulut qu'en deux quatrains, de mesure pareille,
La rime, avec deux sons, frappât huit fois l'oreille;
Et qu'ensuite six vers, artistement rangés,
Fussent en deux tercets par le sens partagés.
Surtout, de ce poème il bannit la licence;
Lui-même en mesura le nombre et la cadence;
Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer,
Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer.
Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême:
Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème.
Mais en vain mille auteurs y pensent arriver,
Et cet heureux phénix est encore à trouver.
Boileau, L'Art poétique, 1674, Chant II
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Remonte petit topic ^^
Je ne sais plus si je vous l'avais déjà mis ^^
Tableau Parisien
Le miroir estival de son pavé mouillé
Offre à la capitale un étrange reflet
Au gré du caniveau et de l'angle de vue
De trop nombreux tableaux pour l'artiste des rues.
Il marche lentement, son carton à la main
Proposant aux passants qui le veulent un dessin
Souriant tout le jour malgré tous les refus
Il offre son amour pour Paname et ses rues.
Un extrait de son âme, un esprit parisien
Pour une vieille dame, un touriste italien
Qui reviendront chez eux portant la poésie
Qu'un inconnu heureux, de trois crayons muni
Traça ce soir d'été après le rude orage
Qui avait inondé Paris chaude et volage.
Kyr
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Mon préféré est la femme a sa fenetre... mais je trouve que l'on finit par se lasser tout de même des "onges"... ^^
Peut être est-ce une rime trop "lourde" ou "longue" dans sa sonorité pour permettre de faire trop de vers avec.
Maintenant, ce n'est que mon avis bien sur ^^
En ce qui me conscerne :
Un thème qui me fuyait toujours, je le sentais au coin de ma plume sans arriver a le faire parler de lui même. Enfin, je l'ai capturé ce soir et, n'ayant pas la patience de le retravailler, je vous le livre tout entier ^^.
(prévu pour être une chanson)
Femme-scorpion
Refrain Je suis femme scorpion
Fascinnante assassine
Qui te tend son poison
Mortelle médecine.
1) Mais ce ne sont pas les étoiles
Qui m'ont faite comme je suis
Luisante, aguicheuse et fatale
Dont le corps fragile on maudit.
Entre Balance et Sagitaire
Peu importe le zodiac
Je suis scorpion pour me plaire
Et t'achever d'une attaque.
2) Je m'insinue comme un serpent
Glissant d'un manque de tendresse
En un creux d'amour que j'prend
Alors je m'installe, traitresse.
La sans remords, je parasite
Jusqu'à risquer la dépendance
De tes attentions je profite
Puis je détruit tes esperances.
3) Avant de risquer qu'tu réclames
Des sentiments l'juste retour
J'peux pas l'en empecher mon âme
Commande de nier l'amour.
Alors d'un coup bien calculé
Je t'execute froidement
Et me choisis un autre amant.
T'abandonnant, les ail's brulées.
4) Un autre amant, une autre proie
Que je choisis ou pas d'ailleurs
Que j'attirerai comme toi
Puis dont je verserai les pleurs.
Et un peu mante-religieuse,
Un peu catin, un peu renarde
Leur perfidie dans l'amoureuse
Et leur malveillance batarde.
5) Et veux tu savoir mon secret ?
Ecoutes : Je ne te hais point.
Crois moi tout ce que je voulais
C'etait qu'on souffre par ma main.
Et chaque fois la même phrase
Que je ronrone a ma victime :
Ne m'en veux pas quand je t'écrase,
C'est pas à toi que va le crime.
6) Celui que je voudrais détruire
Est intouchable, je le sais
Et reportant l'envie de nuire
Sur chaque homme que je connais
J'en suis venue à te séduire :
Je ne suis plus faible chaton
Et vois dès lors mon dard reluire
Car me voici femme-scorpion !
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Le veuf
Je tourne rond de page en lignes
Faisant d'un bond le tour des vignes
Vignes de rêves et de désirs
Qui ne s'achèvent sans ternir.
La plante est morte et le fruit tombe
Comme une exhorte à l'hecamtombe
Plus jamais d'onde et plus d'envies
Branche féconde s'est pourrie.
Elle est tombée sur l'herbe brune (/au fond des brumes)
Puis fut brulée sans rage aucune(/amertume)
Bourreau de flamme elle implosa,
Brisant mon âme et s'en alla.
Incandescante et sans remords.
Elle plaisante, tourne et mords
Puis disparaît dans le néant
Dans le secret du bruit du vent.
Et dans l'écueuil de son allée
Pavée d'orgueil, de préjugés
Je suis la brise qui s'enfuit
Vers ma promise et son mépris.
J'avance errant, abandonné
Desespérant d'être sauvé
Par un corps qui me renia
Qui de mon sort se rie déjà.
Tout le verger des sentiments
S'est écoulé, a fait son temps
Plus un plaisir et plus de coeur
Besoin de fuir toutes erreurs.
Besoin de nier pour toujours
Ce que j'ai appellé l'Amour
Besoin de repartir a neuf
Et pour toujours demeurer veuf.
Khyrafine
Je l'ai peut être déjà posté, mais après le rêve de cette nuit, j'ai envie de le (re)mettre.
A la dame de mes nuits solitaires
qui s'en vient drapée de lumière
Madame, je me languis de vous à mes cotés
ange dont le toucher est tel la rosée.
Si douce et délicate mais si éthérée :
votre beauté, je ne peux qu'acclamer.
J'aspire chaque soirée
à vous voir venir, étoile personnifiée.
Une fois grande prêtresse, puis duchesse vétue de soie.
Un regard de vous, mon coeur en émoi.
Je puis être un fou amoureux,
mais mon âme fut bue par vos yeux
Quand bien même jamais je ne les vis,
ils m'inspirent un chant, une poésie :
“Je vous demanderais une danse
si j'en avais la chance
je vous donnerais ma vie
pour être votre mari.”
Dame des royaumes lunaires
Nos rencontres ne sont que rêves éphémères
Vivons les avant qu'ils ne soient finis
et soyons tendrement plus que des amis.
Pas de recherche de style ici, simplement le cri d'un coeur un tantinet rêveur.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Ce que sont mes rêves
Mes rêves sont les cris d'un esprit torturé
Qui livré a lui même enfin s'ouvre et brandit
Les souvenirs qu'il aime et d'autres qu'il maudit
Tandis qu'il me décrit une âme cloturée.
Mes rêves sont passions trahisons et désirs
Autant de sentiments qui me condamneront
Inspirés par Satan et ses vils démons
Que la nuit, sans soupçons, je laisse m'envahir.
Mes rêves sont espoirs de vous serrer enfin
Entre mes bras fourbus par trop de desespoir
Après vous avoir vue briser sans un regard
Mes titres et mes gloires que je cédais en vain
A vos pieds, dans la boue, dont votre coeur se joue.
Mes rèves sont pour vous et mes vers les avouent.
Kyr
C'est pour un concours sur le thème des rêves... z'en pensez quoi ?
Alexandrins, rimes embrassées, structure en sonnet italien et un thème onirique, personnellement, je vote pour!
Une beauté profonde s'échappe de ton poème, j'aime beaucoup.
Attention cependant, la structure du sonnet italien pour tes deux derniers versets est inversée. C'est du type AAB CCB et non BAA BCC comme tu l'as fais.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Arf !!!
Je savais que j'aurai du redemander... enfin, la j'ai pas le courage de le repprendre... j'espère que ce sera accepté parce que c'est sonnet obligatoire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Malédiction
En ces jours si sombres sonne la dernière heure.
Grondantes, les cloches ébranlent les tours hautes.
La Peste nous fauche et lourdes sont nos fautes.
Quand avance l’ombre, tout espoir est un leurre.
Le roi et ses nobles nous ont abandonnés.
Les dieux et leurs prêtres sont sourds à nos suppliques.
Des lois ils sont maîtres mais nul ne les applique.
Nos voies sont ignobles, qui sera pardonné ?
Nous avons négligé justice et connaissance.
Nous avons érigé richesse et impatience
En dieux jaloux et vains dignes de notre zèle.
N’espérons plus du ciel aucune sauvegarde.
L’avenir n’est que fiel. Sous la lune blafarde,
Les hiboux, les devins s’enfuient à toutes ailes.
Je précise tout de suite que je sais que certains vers sont boiteux, hein, mais j'ai préféré les laisser car mes remaniements étaient encore pires
Le Dragon
Et un ciel outragé accueillit son élan,
Sa flamme a ravagé le flanc de l’alezan.
Mais bien avant enfin que le combat n’avance,
Il nous faut revenir aux temps de son enfance,
Quand dragonnet petiot en sa tendre liqueur
Il se laissait bercer par la grande chaleur
Du souffle maternel.
Sa mère est un dragon haut de plus de huit mètres,
Son père, nul ne sait qui tant fol fut pour être
Celui qui féconda les flancs brûlants et verts
De celle dont le souffle fait flétrir les paupières
Des imprudents.
Dedans un œuf d’argent, il a vécu longtemps,
Puis tendit ses naseaux à la morsure du temps
Pour découvrir le monde.
Car en la sinistre tanière offerte aux vents
Point n’est de lieu bien sûr pour un petit enfant
Tant sa mère a de dents…
Parti, il vogue sans larme, ni peine en l’âme,
Il disperse les cendres entre ses dents de lames :
Une caverne au loin lui offre un gîte sûr
Et des repas laineux s’ébattent dans l’azur
De la vallée.
Ah ! Que de jours heureux sont ainsi dispersés !
Mais le vent ce matin porte un étrang’ fumet
Métallique et graisseux.
Une voix de stentor s’échappe du centaure
Qui charge furibond le petit ventre rond
De notre dragon !
Le fourbe !
A la lance répond le souffle du démon,
A l’épée va la flamme.
Une mort clôt le drame.
Le chevalier défait gît dessus le pavé,
Mais de son dernier souffle échappe une prédiction :
« D’autres viendront. »
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Poème sur une installation de Nils Udo
« Cercle de bambous-calumets » (Land Art)
Ce sont sentinelles dressées sur le sable
Lissé par l’océan, juste les pas du temps.
Vois la rupture de l’horizon immuable,
Bleu et noir, terre et eau, en fugitif instant,
Par les verticales fragiles éphémères
Du cercle de bambous élevant vers le ciel
Le silence rythmé du souffle de la mer :
Spiritualité, cette quête essentielle.
Au rythme silencieux des lances immobiles
Les flammes des prières t’appellent en leur centre.
Toi sur le sable noir face aux hampes graciles :
Spectateur et acteur. En es-tu conscient ? Entre
Pour agréer le sceau de toute connaissance.
Ose l’élévation pour balayer la mort.
Ce tombeau est ta vie. Tu choisis l’ignorance ?
Rejette la Porte. Tu resteras dehors...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Pour changer un poème un peu plus gai... ah non ? Je croyais.
Homme libre
L’esprit de mon Maître guide toujours mes pas,
La voie qu’il m’a tracée je ne quitterai pas.
Contre tous j’ai choisi et relevant la tête,
Je n’aurai de frayeur ni des hommes ni des bêtes.
Je ne prétendrai pas qu’il est semé de roses
Ce chemin fort étroit. Mais seul celui qui ose
Obtiendra le pouvoir de décider pour soi.
Cela vaut bien, ma foi, tes beaux habits de soie.
Ah ! Frère, tu ris de mon froc en sombre bure
Et de mes yeux rougis par les longues lectures.
Mais ta barbe lustrée et ton brillant plumage
Font-ils vraiment de toi quelqu’un de bien plus sage ?
Tu vends ta liberté pour la gloire inconstante
Qu’un roi t’abandonne. C’est là ta seule attente.
Quant à moi peu me chaut l’admiration des sots.
J’ai rejeté le monde et brûlé mes vaisseaux.
Tu n’es qu’un serviteur, toi qui te dis le maître.
Tu écoutes ton cœur mais le cœur est un traître.
Je foule mon chemin sans charger mes épaules
D’un fardeau superflu et sans jouer un rôle.
Lorsqu’on me questionne, je parle avec franchise.
Si un fat m’injurie, je garde ma maîtrise.
Pour un mot de travers, tu dégaines ta lame.
Quelle noble ambition où employer ta flamme !
Je ne me pose pas en unique modèle.
C’est à moi avant tout que je reste fidèle.
Je ne dévierai pas car j’ai fait le bon choix.
Je ne t’oblige pas à marcher avec moi.
Ce monde est moribond et un lent crépuscule
Peint de fausses couleurs les pantins ridicules
Qui réclament, geignards, de l’or et des offices.
Pensent-ils survivre par ces vains artifices ?
Je suis pauvre mais c’est toi qui es indigent.
Tu es riche, c’est vrai mais qu’est-ce que l’argent
Au regard de la Voie, la Liberté promise ?
Sur moi qui ne suis rien la peur n’a pas de prise.
Frère, vas-tu t’asseoir, blasé, sur les gradins ?
Ton roi – il n’est plus mien -, pour châtier le dédain
Que j’ai pour ses bienfaits, va m’envoyer demain
Combattre dans l’arène une épée à la main.
Contre moi, il requiert mes anciens compagnons.
J’ai vécu avec eux en une étroite union
Quand nous étions garants des Marches du royaume.
Je les ai commandés, ils étaient tous mes hommes.
Mais le Maître est venu, enseignant que l’épée
Tue l’esprit et l’espoir. Il m’a donné la paix.
Le roi l’a mis à mort bien qu’il fut innocent.
Il n’a pas supplié quand on versait son sang.
Comme lui j’offrirai ma mort en bel exemple.
Dans l’arène de bois, s’édifiera mon temple.
Sur le sable ma main laissera chuter l’arme.
Alors, frère, sur moi ne verse pas de larmes.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Aelgir, je ne commente pas a chaque fois tes poemes mais je les lis et tous m'offrent quelques secondes dans ton monde.
Celui ci, je l'aime beaucoup, peut être plus... simple que d'autres dans le vocabulaire qui fait que même si il est long, il passe très bien ^^.
Enfin, j'en profite pour te feliciter pour tous et t'encourager a continuer a les poster ^^ !!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci beaucoup. Pour l'encouragement aussi.
Je poste mes poèmes puis quelques temps après je les supprime parce que lorsque j'en aurai assez, je pourrai peut-être les faire publier. Un éditeur m'a dit que ça l'intéressait mais qu'il fallait au moins 150 pages. pour le moment j'ai à peu près 80 poèmes de longueurs variées.
Je vous copie/colle un courier de 'Poesie en liberté', c'est dans le cadre du printemps des poêtes me semble t il et il s'agit d'envoyer un poeme, enfin y a les liens qui faut :
Bonjour à tous,
Nous entamons la dernière ligne droite avant la fin du concours Poésie en
liberté 2007, nous avons bien reçu votre participation et vous souhaitons
bonne chance. Clôture du concours le 3 avril !
Nous vous suggérons vivement de faire participer votre entourage !
A cours d'idées ? Suggérez leur d'utiliser les 10 mots migrants proposés
pour la Semaine de la langue française qui se déroule du 10 au 20 mars :
abricot, amour, bachi-bouzouk, bijou, bizarre, chic, clown, mètre,
passe-partout, valser.
Site officiel > http://www.semainelf.culture.fr/MENU/Menu.html
Nous en profitons aussi pour vous rappeler que le 21 mars se déroulera la
Journée mondiale de la Poésie et qu'en 2007 nous fêtons le centenaire de
la naissance du poète René Char.
A cette occasion, Poésie en liberté a rendu hommage au poète lors d'une
lecture au Centre Culturel Canadien le mercredi 7 mars dernier.
Vous n'avez pas pu être là, nous avons tout filmé >
http://www.poesie-en-liberte.org/concours/2007/centre-culturel-canadien/index.html
Profitez-en pour visiter notre espace René Char et éventuellement nous
envoyer votre propre vidéo d'une lecture de Char.
> http://www.poesie-en-liberte.org/actualite/le-poete-de-l-annee/
> http://www.poesie-en-liberte.org/actualite/le-poete-de-l-annee/espace-pedagogique/dire-char/
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
ARBRE
Arbre comme une île
Droit dans l'air tranquille
Souffle de beauté
Source de clarté
Douce chair du bois
Geste pur émoi
D'un souple rameau
Berceau des oiseaux
Frisson bleu des feuilles
Le vent s'y recueille
Rêvé par la Terre
Chargé d'or solaire
Arbre comme une île
Voyage immobile
Essor vers l'azur
Elan des murmures
Racines profondes
Jusqu'au coeur du monde
La lumière y pense
Parfaite présence
Gardien des secrets
Quels sont mes regrets ?
Livre de mes heures
Ivre de mes pleurs
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le mourant
Il courbe le front sous les vents froids de l'hiver
Qui poudrent à frimas son âge encore vert.
Sa chair sera bientôt un festin pour les vers.
Voici son testament tenant en quelques vers.
J'écris sous sa dictée quels sont ses derniers dons.
A son pire ennemi, il offre son pardon,
Oubliant tous les torts et les sanglants affronts.
Qu'il écoute la voix de parfaite raison !
A ses bons compagnons, il cède tous ses livres,
Les tonneaux de sa cave et son envie de vivre.
Qu'ils lisent et boivent jusqu'à en être ivres
De vin et d'amitié, car tôt viendra le givre !
A ses très chers enfants, il lègue un coeur pur,
La voie de justice, le chemin le plus sûr
Où marcher dans la paix malgré les temps si durs.
Qu'ils entendent l'appel d'un lumineux futur !
Pour sa tendre épouse est son dernier soupir.
Elle eut sur son grand coeur le plus doux des empires.
Entre ses bras dolents, à mourir il aspire,
Son souffle parfumé pour ultime respir.
A moi, son fidèle, il dit :"Garde mes paroles.
Un fleuve débuta en infime rigole
Qui reçut des cours d'eau une précieuse obole.
Parfaire mon discours, voilà quel est ton rôle."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Essaie des vers réguliers, pour ma part j'adore l'alexandrin qui est très musical, surtout avec la césure après le sixième pied. Et puis choisis des mots poétique ("un tas", ce n'est pas très poétique)
La césure est une coupure pendant le vers. Elle peut être plus ou moins marquée.
Il peut y en avoir plusieurs pour un seul vers, reparties différemment
6 / 6
4 / 4 / 4
3/ 3 // 3 /3
Plus d'infos là ou auprès des profs de français du forum (ou d'ailleurs)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Joliment tourné mais quelques fautes dans la dernière strophe :
C'est là qu'elle se parre,(pare)
Et que lentement,
Qu'(il y a déjà un "que" dans le vers précédent) avec douceur et art,
Du passage du temps
Elle dissimule les ravages
et puis :
Sur cette table d'acajou
Elle pose ses parfums
Senteurs d'on ne sais (sait) où,
D'endroits très lointains,
Et qui fleurent bon l'orage
Aux hommes à son passage (deux fois la même préposition, cela ne sonne pas trop bien : sur son passage (?)
bon, je sais que les poémes suivants ne sont pas en rimes
que c'est juste de la prose mais bon, tant pis je les soumets.
(et je précise qu'ils ont été écrits il y a quelques années déja)
1)
5 heures, je me retourne
comme réveillé par ton absence,
Encore un matin ou je finirais la nuit
seul en me demandant si tu es juste partie courir
ou si tu t'en est allée pour de bon
Toute façon, je n'ai plus sommeil,
pas la force de me rendormir,
alors je t'imagine, me demandant aprés qui tu cours,
à qui tu veux échapper
tu dois avoir atteint le parc ,
ta foulée, ton corps, tout devient lourd
et te semble étrangé, tu te sens ailleurs
tu as envie de fermer les yeux et de te poser
la, partir au milieu de cet orgie de coureurs
qui ne te prete pas même pas un sourire ,
un regard compatissant
Mais tu sais que tu dois pas flanché,
tu n'as pas couru jusque là pour abandonner
alors tel un automate tu repars,
les rues commencent à se ranimer
ce n'est plus ton corps mais le ville qui te
semble étrangére désormais
tu ne sens plus la fraicheur de la nuit
ni le parfum des arbres,
Les premiers coups de klaxon retentissent
les premieres injures aussi, mais
tu ne vois rien ,tu n'entends rien
Sans savoir comment, tu te retrouve à nouveau
devant ton immeuble, ta maison,
tu t'aperçois qu'il ne manquait plus que toi
que tout était la pour toi
alors tu franchis le seuil de la porte
pour combien de temps encore ...?
2)
Sur les bords ,tu vois des gens t' encouragés
nombres ds tes amis ont déja abandonné
même si dans le vent, ton esprit s'est déja perdu
pour toi, pour eux, il faut que tu continue
ca y est enfin ta franchi la ligne, epuisé, éteint
tu vois des gens faire un discours un à un
ils sont bien habillés tous en noir,y'a meme des fleurs
le silence régne, seulement troublé par quelque pleurs
3)
Désolé, chérie, mais voilà,
je suis tombé au fond de ce précipice
je sais bien que tu me l'avais prévenu
mais qu'est-ce que tu veux, c'est comme ça
J'aurais du faire attention,
t'écouter pour une fois,
mais moi les aeîmes, ça m'attire
qu'est-ce tu vuex, je suis comme ça
J'entends son souffle approcher
Dis, chérie, tu crois que c'est la fin
Moi qui est toujours préféré la nuit au jour
voilà qu'un flot de lumiére se tient,la devant
Je sais bien que je devrais pas y aller
que je devrais rebrousser chemin
Ptet ben qu'au fond, tout n'est pas perdu
mais qu'est ce tu veux, je suis comme ça
Quand j'y repense au fait,je me dis,
des fois ca tient pas à grand chose
A force, je m'y étais habitué, je croyais
que ça faisait partie du quotidien
C'est pas que ça me manquait, mais bon
c'etait devenu automatique, inconscient,
Au fond, ca ressemblait à du sucre en poudre,
candide, insignifiants...
Voila le type de poème que je fait quand je m'ennui et qu'il est tard, sa casse pas la barraque mais sa fait passé le temps .
Bon c'est completement bancale, je ne suis pas adepte du poème ou la forme est stricte, vu que je fait ça vite fait ^^.
Le vent se lève.
Les flots se réveillent.
La nature en éveil
Le règne s'achève.
Des âme perdues
Dans la plaine s'installent
Les rêves corrompus
Se perdent dans les râles.
Les torches s'allument
Leurs lumières eternelles
Peu à peu se consument
La nuit se costume.
D'une lumière irréelle...
Edit: merci DarkShadok, les fautes c'est mon gros problème ^^
Vu que je m'ennuie j'écris donc voila un autre poème...
Le temps des songes
Les fleurs du temps fleurissent et fânent
Emportés dans le vent leurs ailes diaphanes
Reste un soupsons de passion trop vite perdu
Sombres émanations d'instants suspendus.
L'albatre et le mabre accrochent les esprits
Misère dorées, tu ne saurais détrôner
Les ivresses véritables d'un amour aggrandi
Que les palais des hommes ne savent surpasser.
Le temps des songes est à toujours noyés
Dans l'océan des âpres larmes de la vérité
Vogue le radeau, débris d'une gloire
Vogue sur les eaux, le symbole de l'espoir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'héritier
Aussi longtemps que l'héritier est un enfant
Il demeure sous l'autorité des intendants.
Tout au long de sa jeunesse il porte le joug
Jusqu'à ce qu'un viril duvet orne ses joues.
Ainsi donc il ne diffère en rien d'un esclave.
Quand enfin il se libère de ses entraves,
Quand arrive le terme du temps de son père,
Il en a fini d'obéir et de se taire.
C'est en esclave pourtant qu'il persiste à vivre,
De l'alcool frelaté de l'orgueil il s'enivre.
Ce sont les choses élémentaires qu'il sert.
De ses passions sans grandeur il s'est fait le serf.
Livrant son corps à l'opprobre non à la gloire,
Il crache son mépris au devoir de mémoire.
Il commande en tyran un peuple qui gémit
Et se forge ainsi d'implacables ennemis.
Qu'il serve ses sujets et non ses seuls désirs !
Qu'il règne pour la paix et non pour ses plaisirs !
Qu'il accepte enfin ses responsabilités !
Qu'il utilise à bon escient sa liberté !
Devenant serviteur, il se montrera grand.
N'est-ce pas pour cela qu'on l'a sorti du rang ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Cançon del rei trobador
"Bel arbre élancé, sous ta frondaison
J'aime à reposer en chaude saison
Mon corps harassé par quelque poursuite
D'un cerf que mes chiens ont mis à la fuite.
Je délaisse l'arc, le fer affûté
Pour me délasser dans cette futaie
Suave jardin au secret d'un bois.
Arbre souverain céans tu es roi.
Mon doux luth orné célèbre ta cime.
Tout au long du jour je trouve des rimes
Pour chanter l'envol de tes blanches fleurs
Au souffle d'Autan comme autant de pleurs.
Sous toi étendu, je me noie d'azur
Que feuilles en choeur constellent d'or pur.
Ah ! Beau doux ami, j'oublie mes devoirs.
Vivre en paix ici n'est qu'un vain espoir !"
"Bel arbre élancé, sous ta frondaison
J'aime à reposer en chaude saison
Mon corps harassé par quelque poursuite
D'un cerf que mes chiens ont mis à la fuite.
Je délaisse l'arc, le fer affûté
Pour me délasser dans cette futaie
Suave jardin au secret d'un bois.
Arbre souverain céans tu es roi.
Mon doux luth orné célèbre ta cime.
Tout au long du jour je trouve des rimes
Pour chanter l'envol de tes blanches fleurs
Au souffle d'Autan comme autant de pleurs.
Sous toi étendu, je me noie d'azur
Que feuilles en choeur constellent d'or pur.
Ah ! Beau doux ami, j'oublie mes devoirs.
Vivre en paix ici n'est qu'un vain espoir !"
Que dire à part "ouch".
Vraiment très beau.
Tu montre un grande maitrise de la métrique (je ne sais pas si ici elle est respecté), des rimes, des images. Tu n'a pas de fioritures qui gache parfois les poèmes d'autres que je fréquente via des forums.
Tu aurais même tendance à démoraliser une cohorte de jeune poète à la plume vivace, qui étant près avant de se jeter dans la mélée, ne le sont plus après t'avoir lu .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci Galain, (un peu... beaucoup en retard) mais, je t'en prie, ne te décourage pas surtout pas à cause de moi. Ce que tu écris n'est pas mal du tout, dans un style différent.
J'ai tâtonné pas mal... il n'y a pas longtemps que j'ai appris qu'il ne fallait pas de mots terminés par "e" à l'hémistiche donc je me retrouve avec plusieurs poèmes bancals (11 pieds au lieu de 12)...
Ayamé : il y a de l'idée, ton poème ressemble à tes dessins !
venue d'on ne sait où prénom insolente pour certains, peste pour les autres
mon premier essai avec un petit message pour les rigoristes de la métrique à laquelle je n'ai jamais rien compris, pas taper après avoir lu, (ou même ne pas lire du tout ) j'ai quand même réussi à faire des vers
Princesse aria
Une vraie vie de chien,
non de chienne enfin,
j'sais plus,
n'en d'mandez plus
Moi qui n'étais pas du matin,
il m'est arrivé un truc super bien,
j'ai renoncé aux grasses mat'
est-ce bien? J'me tâte
je m'suis découvert une passion,
j'lui collerais bien un marron,
de bon matin dévaler
les escaliers à r'monter
pour ensuite assister
à un ballet ordonné
entre aria et opale
shitzu aux poils pâles
j'ai l'impression d'être dans un mauvais chaplin
ou avec des frères vidant leurs chopines
quand ces deux-là pour se saluer
ne font que se r'nifler sans aboyer
c'est ensuite la curée, l'hallali,
pour le parc, « maman », pipi!
Pour ensuite net, piler
et se mettre à couiner
et regarder avec circonspection voire dégoût
ce dans quoi elle va devoir marcher la boue!
Et malgré l'appel de la nature satisfait
je ne peux espérer à mon lit en paix
des quatre étages fini la remontée
je peux m'installer à mon clavier
au lieu de mon lit retourner
et en quelques vers m'exprimer
et voilà comment est ma journée
du bon matin jusqu'au diner
où aria se met à vocaliser
et ce bien qu'elle ait mangé
malgré tout ça
vous l'croirez pas
j'adore ma sharpei aria
et ses caprices de diva
en cet instant sur son tapis
qui attend les bruits
que ma bien-aimée mère
en se réveillant va faire
sur ce je tire ma révérence
avant d'abuser de vot' patience
et remercie ceux qui ont lu
les mauvais vers que j'ai pondu
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Un texte retrouvé parmi mes manuscrits
Le néant, la mer, et moi
Les marins vont pieds nus, sur les cordes tendues
S'assurant d'une main à leur choppe de vin
Et de l'autre étreignant les voiles dans le vent.
Moi tel un matelot, je marche sans chaussures
Loin au dessus des flots, par delà leur azur.
Je m'appuie sur l'esprit pour garder l'équilibre
Buvant de ma folie lorsque le moral vibre.
Ma droite est pour le sang, ma gauche a le plaisir.
Ma droite est aux savants, ma gauche est aux loisirs.
Et tel un funambule au dessus de la piste
J'avance ou je recule, jamais ne me désiste.
Si le blanc du divin vous parait magnifique
L'ébène du Malin me parait plus mystique
De même la fraicheur, des visages mignons
N'ont pour moi la douceur de quelques traits brouillons.
Ainsi les sages voies ou les grandes prouesses
Ne pèsent aucun poids devant les maladresses.
Si bien que si un jour, parmi mes illusions
Je trouve le secours de la fée Déraison
Mon vœux serait alors de sacrifier d'un coup
L'acteur et le décor du théâtre des fous.
Pour les rimes de la première strophe elles sont internes au vers. Elle sert d'introduction, c'est pour ça qu'elle bénéficie d'une métrique différente je pense.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Témoignage
"Fils, que vois-tu là-bas ? - L'armée dans sa puissance :
Tous les soldats du roi en rangs serrés s'avancent.
- Fils, que sont ces éclairs ? - Lances et épées brillent
Sous le ciel vaste et clair. Père, mon coeur vacille.
- Fils, quel est ce fracas ? - Ce sont les cris de guerre
Qui plongent dans l'effroi les enfants de la Mère,
Et les bottes ferrées foulant le sol sacré
Que la Haute Adorée nous donna par décret.
- Ah fils, qu'entendons-nous ? - Ce sont nos soeurs, nos frères
Qui tombent à genoux, opposant la prière
A l'acier qui s'abat sur leurs têtes penchées.
- Mon fils, quels sont ces pas dans le sang épanché ?
- Ô mon père, je vois accourir ces guerriers,
Hommes sans foi ni loi, barbares sans pitié."
La terreur l'envahit à la vue de leurs faces.
Il est comme ébahi, son pauvre coeur se glace.
Car c'est au nom du roi qu'ils viennent massacrer
Tous ceux qui à bon droit vénèrent la Sacrée.
"Mais je ne suis pas prêt, mon père, au sacrifice !
- C'est pour ce qui est vrai que nous mourons, mon fils."
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
J'aime beaucoup la forme "question - réponse", une seule chose m'a chiffonnée :
Les soldats accourent vers eux et le fils prend le temps de répondre :
"La terreur m'envahit à la vue de leurs faces.
Je suis comme ébahi, mon pauvre coeur se glace. "
Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer mais ça m'a paru étrange.
Peut être qu'un narrateur devrait décrire cette terreur sur le visage du fils plutôt que lui même le fasse...
Enfin, voilà quoi ^^
Mais a part ça, j'aime vraiment beaucoup on est direct dans l'ambiance
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Pressentiments
J’ai cueilli tes visions comme autant de pétales
Pour en tresser l’espoir et m’éloigner du gouffre,
Je mets mon cœur à nu, ce peu d’âme qui souffre
Par la vie dévoyé, perdu en ce dédale.
Sauras-tu me sauver, me voler à l’abîme,
Dérober mon esprit aux létales sirènes
Qui me poussent à fuir vers d’obscures arènes
Et requièrent de moi l’inéluctable dîme ?
Éparpilleras-tu la couronne funèbre
Sur le sépulcre vain où la folie célèbre
Sa victime atterrée par un faux témoignage ?
Comme feuilles au vent, mes pensées sont troublantes,
Les ombres de la nuit si intime me hantent.
Ô avance ta main et accepte mon gage...
J'adore comme toujours Aelghir
Pour ma part j'en ai retrouvé un vieux dans mes papiers, pas très bon sur la forme mais que j'aimais bien.
Prêtresse esseulée je marche et je vais
cessant de pleurer vers ma destinée.
Je reste à scruter le sombre brasier
où dans le secret on va m'immoler.
J'ai commis un crime sans pareil
qui me vaut la damnation éternelle.
Mes pleurs n'ont su atteindre les oreilles
des sinistres juges, statues de sel.
Ces harpies en prétendant me juger
ont enfin laissé voir leur vraie nature,
et se sont bien pressées de condamner
la pauvre pêcheresse à la torture.
En fait mesdames vous m'en voulez
de n'avoir craint le funeste destin
reservé à celle qui ose héberger
un si tendre serpent en son sein.
Pour un seul pêché, vous me condamnez.
Sur le haut bûcher aux flammes élancées
je vais trépasser, la mort va frapper.
J'avais oublié les serments passés.
J'ai osé aimer.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'idée est riche, les rimes un peu moins.
reservé à celle qui n'ose héberger Ca ne serait pas plutôt "qui ose" ?
et aussi : Un crime sans pareil Tu devrais le remanier un peu et l'enrichir, par exemple éviter d'utiliser deux fois condamner.
Contradiction : sans même pleurer vers ma destinée...
Mes pleurs n'ont su atteindre les oreilles
Et merci pour ton appréciation.
(J'aime bien moi aussi ce dernier poème : je me suis dit " Tiens, je vais changer un peu de thème, je vais m'inspirer des fleurs, pondre un truc un peu plus gai. Bon, comme je travaille souvent à partir des rimes avant même d'avoir le vers, je cherche une rime à pétales et je trouve létales que je n'ai pas utilisé dans cette strophe puisque j'ai choisi dédale... le ton du poème est venu de là, c'est raté pour la célébration du printemps, comme quoi, le naturel revient au galop ! )
J'ai beaucoup aimé ton poème Mélisande.
C'est touchant. Je ne saurait être plus précise, je ne suis pas très douée pour expliquer ce que je ressens lors d'une lecture. Ca ne sort pas dans le bon sens dirons nous. Mais je voulais que tu saches que j'avais aimé ton poème.
Comme toujours Aelghir, tu manies les vers avec talent. Et personnellement, j'aime quand les poèmes sont tristes ou sombres. Aussi j'aime beaucoup tes 2 derniers poèmes.
Merci à tous les deux pour vos critiques et compliments
Aelghir j'ai corrigé les deux fautes d'innatention et remanié la première strophe pour enlever la contradiction que je n'avais pas noté (qui a dit qu'on voyait mieux les fautes des autres?)
Je sais que les rîmes ne sont pas mon fort, raison pour laquelle j'écris plutôt en prose mais bon qui n'essaie rien n'a rien
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Embrasement
La lueur pas à pas va perçant la nuit noire.
Elle croît vers le jour, oublions nos déboires.
L'attente est ravivée, ne cédons pas au doute.
Ton silence est radieux, plus rien je ne redoute.
Cette voie devant nous scintille de tous feux,
Elle rend sûrs nos pas et exauce nos vœux.
La connaissance enfin guidera nos esprits.
Du mensonge jadis, nous nous étions épris.
La féconde clarté qui ruisselle des cieux
Affine les amants comme un métal précieux.
Nous serons dépouillés de l’amitié du monde.
Sans bagages, légers, sur ce chemin d’étoiles,
Partons sans repentirs. Que le vent dans les voiles
Roule nos corps jumeaux au cœur calme de l’onde !
Aller hop, jme lance, première contribution, première oeuvre, donc vous attendez pas à quelque chose de bien :
Un Sourire
Tel l'aube, il apparait à l'horizon.
D'abord tout semble n'être que lumière,
Puis la guerre commence, on se retrouve au front.
Tout devient tristesse, les pertes sont chères.
Impossible d'échapper, de sonner retraite,
Les attaques se succèdent, on ne peut les prévoir.
Une quête débute, pour la victoire.
Ou pour d'autres territoires, fuyant la défaite.
Mais il arrive que l'on découvre,
Comme un vieux souvenir resté enfoui,
Telle une boîte de Pandore que l'on ouvre,
Depuis le fond, un espoir ressurgit.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Carpe Diem
Mutine, tu souris, jeune fille aux joues rondes,
T’apprêtant, belle enfant, à entrer dans la ronde.
Tes paupières baissées sur un regard envieux
Tu penses entrevoir un avenir radieux.
Cette femme accomplie que bientôt tu seras,
Des beaux fruits de la vie, alourdit ses doux bras.
Sa couronne de fleurs la proclame féconde.
Mais d’un regard curieux, son futur elle sonde.
Une bouche sans dents ricane à son adresse,
Un couvre-chef décent cache de blanches tresses.
La joue creuse et ridée vaut bien mille conseils.
Vieillie, peut-être aigrie, sans doute elle regrette
Son printemps, son été, quand tout n’était que fêtes.
« Profitez de vos jours avant que d’être vieille. »
(poème inspiré par une sculpture représentant les 3 âges d'une femme, sur la façade du château de l'Engarran dans l'Hérault. D'ailleurs, je dois peindre chacun de ces âges pour une expo)
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Orage d'été
Un orage d’été éventre la chaleur,
La griffe d’un éclair imprime sa lueur
Au ventre boursouflé des incertains nuages.
Sous le dais endeuillé, je raille les présages.
Sur ma face affrontée, l’abîme d’eau déverse
Ses pleurs comme du sang, consolation perverse
Où noyer ma folie, taire mon repentir.
Du tonnerre la voix ne cesse de mentir.
Il parle de courroux et d’un sujet de plainte.
Qu’il gronde tout son soul, je n’en ai nulle crainte.
Dans les vents déchaînés, je clame mon défi.
J'atteste, tête nue ; aucun toit ne m’abrite
Peut-être un dieu là-haut de ma morgue s’irrite.
Sa fureur me foudroie, son feu me purifie...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Merci... comme tu dois t'en douter, j'adore les orages. Je suis un peu plus circonspect maintenant que j'ai (un peu) plus de sagesse mais quand j'étais (plus jeune), je me précipitais dehors dès qu'un orage s'annonçait !
Que dire sinon que j'adore? Pour quelqu'un qui aime les orages d'été comme moi on ne peut qu'aimer ce poème si vrai.
Frémissante,
Languissante,
Elle se soulève sur son bras blanc,
Ecartant le bras de son amant.
Le soleil illumine l'homme endormi,
Eclairant son front dépourvu de soucis.
Evéillée,
Amusée,
Elle joue avec les boucles d'or
De l'homme qui dort encore,
Effleure puis caresse sa joue
Et l'embrasse dans le cou.
Comblé,
Enchanté,
L'amoureux se réveille
Sous ce regard qui l'ensorcelle.
Déjà il est prêt à de nouveau tenter
D'atteindre le plaisir qu'ils ont partagé.
Joueuse,
Cajoleuse,
Elle penche son visage,
Et ses cheveux forment une cage
Préservant le secret
Sur leurs ébats discrets.
Rasassiée,
Contentée,
Enfin elle se relève,
Comme sortant d'un rêve
Et, la mine hautaine et l'air grave,
Fait ôter le livide cadavre.
Contrairement à toi Kyr j'aime beaucoup l'irrégularité en poésie. Même si j'adore lire des sonnets je n'arrive pas à en écrire, je préfère plus de liberté sur la forme. La plupart du temps je ne m'impose que la versification comme contrainte.
Très beau vraiment ! L'irrégularité ne m'a pas choquée, j'ai trouvé que tous les vers sonnaient bien, que le poème était très fluide, sensuel... jusqu'à cette chute terrible et d'autant plus frappante.Félicitations.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les Amants Maudits
Sur ton profond sommeil la nuit pose son voile,
Effaçant le soleil, attisant les étoiles.
Au secret du jardin, les grillons stridulants
Jusqu’au petit matin, berceront les amants.
L’ample respiration de l’océan au loin
Rythme notre passion par un doux contrepoint.
J’embrasse tes yeux clos et ta bouche entrouverte.
L’amour est notre lot mais sera notre perte.
Nous nous sommes jurés, par l’immuable pacte,
De notre foi garder, lumineuse et intacte.
Dors, ô mon cher coeur, dors, le visage apaisé.
Déjà la nuit s’enfuit pour la dernière fois.
Voici le jour qui luit, je m’étends près de toi.
Nous serons dans la mort unis par un baiser.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Preciosa
Cesse de t’affliger, ô femme inconsolée,
De tes joues infléchies, essuie le sel des larmes,
Relève ton beau front, ne sois plus désolée,
Coiffe tes longs cheveux, rejette tes alarmes.
Car je te bâtirai les plus hautes murailles
Sur des fondations d’or, aux créneaux de saphir.
Je tisserai d’argent une cotte de mailles
Et j’y incrusterai tous les joyaux d’Ophir.
Dans les plus purs diamants, je taillerai les portes
Qui mènent à ton cœur pour les garder fermées.
J’en forgerai la clef en arabesques tortes.
Moi seul accèderai aux soupirs de l’aimée.
J’élèverai des tours et des chemins de ronde
Autour de ton corps blanc, de tes lèvres vermeilles.
D’opales, de grenats, de perles vagabondes,
Je parerai ton lit pour que tu t’émerveilles.
(en composant ce poème, j'avais dans ma tête la musique de "Ne me quitte pas" de Brel)
Très beau comme toujours
(oui je sais c'est lassant, mais il n'y a rien d'autre à dire que cette constatation: c'est beau. Promis la prochaine fois je dirais que c'est très très beau. Pour changer )
Un poème que j'ai écrit en pensant à mon petit neveu qui me manque déjà énormément
L'enfant dort
Dans son berceau
Il dort encore
Comme un angelot
Son front tressaille
Sous un rêve passager
Qui soudain l'assaille
Avant de s'en aller
On dirait un chérubin
Que ce bel endormi
Qui s'éveillera au matin
Doucement dans son lit
Alors le doux amour
Deviendra diablotin
Oh qu'il dorme toujours!
Du moins jusqu'à demain...
Lorsque tu me surprends
A pleurer tout bas
Rapidement je me reprends
Et te répond encore une fois
Je vais bien, ne t'en fait pas
Lorsque tu m'appelle
-Quand tu te souviens de moi-
De ma voix la plus naturelle
Je te cache mes émois
Je vais bien, ne t'en fait pas
Je sais que tu me délaisse,
Que pour toi je ne suis plus rien,
Que désormais sous tes caresses
Une autre gémis jusqu'au matin
Je vais bien, ne t'en fait pas
Un jour tu sais j'exploserai
Je finirai par n'en plus pouvoir
En silence je mourrais
Mais toujours sans t'en vouloir
Je ne vais pas bien, mais ne t'en fait pas.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Triste et beau poème, avec les redites en fin de strophe et la petite différence qui fait beaucoup dans la dernière.
Mais des "phôte" d'orthographe, aïe, aïe !
Lorsque tu me surprends
A pleurer tout bas
Rapidement je me reprends
Et te réponds encore une fois
Je vais bien, ne t'en fait fais pas
Lorsque tu m'appelles -Quand tu te souviens de moi-
De ma voix la plus naturelle
Je te cache mes émois
Je vais bien, ne t'en fait fais pas
Je sais que tu me délaisses,
Que pour toi je ne suis plus rien,
Que désormais sous tes caresses
Une autre gémis gémit jusqu'au matin
Je vais bien, ne t'en fait fais pas
Un jour tu sais j'exploserai
Je finirai par n'en plus pouvoir
En silence je mourrais
Mais toujours sans t'en vouloir
Je ne vais pas bien, mais ne t'en fait fais pas.
Et puis le "j'exploserai" ne me paraît pas coller avec "En silence"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Cela me remet en mémoire un de mes anciens poèmes (version revue) que voici :
J'ai donné ton nom
Seul le vent dans les pins peut connaître qui j'aime.
Ce soir je suis monté sur ma plus haute tour
Et j'ai donné son nom au crépuscule blême,
Je l’ai donné aux larmes de pluie sur mes jours.
J'ai donné son nom à l'aigle fendant le ciel,
Je l’ai donné au nuage passant, lointain.
J'ai donné son nom à l'éclair couleur de fiel,
Je l’ai donné à la pierre tiède à ma main.
Eux seuls sauront en garder intact le secret,
Nulle oreille d'homme ne l'entendra jamais.
Son image est cachée aux regards indiscrets
Dans mon vaisseau de pierre au rocher arrimé.
Si je donne son nom aux splendeurs de l'orage,
Si je le donne encore au regret de nos corps,
Ma mémoire marquée au fer de son visage
Le donnera à notre amour et à sa mort.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Qui sait ce qui sera ?
La peur s’est enhardie le mal vaut vanité
Viennent les cœurs impurs au jour inhabités
Dans l’orgueil ténébrant gîtent les mouches mortes
Les paroles du vent agiteront nos portes
Les mots sont entendus, qui sait ce qui sera ?
La même fin pour tous qu’ils soient lions ou bien rats
Nos vêtements sont blancs et lavés dans le sang
Nous sècherons nos pleurs aux fumées de l’encens
Les visions des déments les sentences des sages
Exhalent le néant d’un sulfureux message
Vos prophètes pépient et l’homme à l’homme nuit
Ils se sont profanés nous revêtons le deuil
D’un gouffre abyssal se découvre le seuil
Et l’espoir se dissout dans l’éternelle nuit
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Orpaillage
Je tournerai toutes les pages
Je découvrirai les messages
Lancés à la mer en partage
Je jouirai des lents naufrages
Qui métissent nos corps sauvages
J’irai jusqu’au bout du voyage
Par un rituel de passage
J’éluciderai le tissage
De nos impatients louvoyages
Je pourchasserai ton image
Je suis l’éternel voyageur
Au labyrinthe de ton cœur
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
IMPITOYABLE
Est-ce toi que je vis, debout dans le soleil ?
Tu plongeais tes regards aux sources de l’abîme.
Tel un feu dévorant que la fureur anime,
Tu jugeais sans pitié mes injustes pareils.
Frissonnant, je scrutais ton front couronné d’astres.
Dans les lettres de fiel gravées sur ton visage,
Je lus avec effroi ton nom le plus sauvage,
Celui qui fit trembler du monde les pilastres.
Mon souffle pantela, mon cœur cessa de battre.
Tu devenais pour nous le plus cruel des pâtres.
Je tombai à genoux et mangeai la poussière.
Mes yeux enténébrés crépitaient de douleur.
Mais le triomphe amer qui m’arracha des pleurs,
Ce fut sur l’accompli l’absence de prières.
Hello tous! Bon, ça faisait un ptit bail que j'étais pas passé ici, et comme en ce moment j'ai des insomnies à répétition, j'poste ce poème en vitesse qui je l'espère m'expédiera dans les bras de Morphée (et puis j'en ai profité pour relire la plupart des poèmes écrits dans ce topics, et franchement, vous assurez ! UP!)
Bien le bonjour à tous, j'espère que vous vous portez bien! (Et Aelghir, j'aime toujours autant ton poème "j'ai donné ton nom").
Le déclin du monde
Tu disais la justice au dessus des hommes
Mais les hommes ne t’ont pas écouté
Tu disais que le temps d’un automne
Nous atteindrait enfin la vérité
Tu parlais de ton monde comme d’une terre blessée
Par ces hommes ignorants de la réalité
Tu disais qu’à toi seul tu n’ pouvais la soigner
Mais qu’une action d’ensemble pouvait tout changer
Tu jouais du violon le soir dans les cafés
Et tes mains fatiguées glissaient sur ton archer
Tu priais pour qu’un jour les clients amassés
Se souviennent des espoirs qu’ils avaient
Je buvais tes paroles au comptoir adossé
Inconscient des dangers de cette réalité
Je trouvais ton ardeur insensée
Face à tous ces visages désintéressés
Tu jouais la colère de la terre malmenée
Des forêts si nombreuses décimées
Tu chantais la souffrance de la mer déchirée
Et les péchés des hommes qui l’ont abandonnée.
Tant de temps a passé et qui aurait pensé
Que notre monde lassé nous renierait ?
Hormis ceux qui comme moi ont toujours conservé
Le souvenir d’une musique endiablée
A présent que cette ère s’est achevée
Les nôtres ont semblé t’écouter
Ils reposent non loin des cendres du café
De ce lieu où jadis tu les avertissais.
Hello Aelghir (toujours à traumatiser les gosses ? )
Bon en effet j'ai relu, et ça part un peu en live (j'l'ai écrit à 3h du mat en pleine insomnie aussi faut dire). J'en étais d'ailleurs pas super satisfait, et j'arrivais pas à trouver le problème. Me voilà informé! Je m'en vais travailler mes vers (et mes verres, d'ailleurs, aussi )
PS : j'aurais voulu faire de l'humour en te disant que les vers n'ont pas de pieds de toute façon, mais comme c'est une blague de beauf qui ne vole pas très haut, je m'en dispenserai... je ne te le dirais donc pas,pas même dans un PS pas très subtil
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Hello les poètes
Je passe signaler un nouvel appel à texte pour Vers à Lyre : le thème est "Feuille". Retrouvez toutes les infos dans le sujet "Vers à Lyre" et sur le site ^^.
Nul ne t'as vu, amie, te blottir dans le froid
Nul n'est ému, ma mie, de ton triste trépas...
Aucun soupir blessé quand ton cri horrifié
S'est élevé dans le ciel de cette nuit glacée.
Et ton regard brumeux tourné vers les étoiles
Ton sourire figé comme riant de mes larmes.
Nul n'est venu, amie, te montrer le chemin
Nul n'a voulu, ma mie, modifier ton destin...
Et l'odeur que ton corps a laissé sur mes mains
La pluie sur ton visage, enivrant ton parfum
Et cette lame dans ma chair guidée par le destin
Redevenir poussière pour éviter ta fin.
Nul n'a pensé, amie, que j'irai jusqu'au bout
Nul n'a trouvé, ma mie, mon action de bon goût...
J'ai suspendu le temps pour protéger nos corps
J'espérais secrètement que je tromperai la mort
J'ai renié les préceptes que l'on m'a enseigné
J'ai fait coulé mon sang sur ton corps dénudé.
Nul ne croyait, amie, que ce serait un succès
Nul magicien, ma mie, n'y était arrivé...
J'ai découvert en moi des ressources cachées
Je me suis souvenu à quel point je t'aimais
J'ai créé un présent qui s'était achevé
J'ai rejoins les Enfers qui t'étaient destinées.
Nul ne savoure, amie, cet exploit de sorcier
Nul n'a jamais, ma mie, admirer un péché...
Et le monde n'en a pas fini avec moi
Car les cieux à présent me reprochent mon trépas
Pour mon souhait égoïste dont le monde a souffert
On ma charge à présent de t'emmener aux Enfers
Nul n'est ému, amie, de mon triste destin
Nul ne connut, ma mie, pire chagrin que le mien...
Et le temps d'une vie, je serai revenu
Pour réparer la Roue que jadis j'ai vaincue
Et pour le temps qu'aux Enfers tu devras supporter
A une vie de mortel les cieux m'ont condamné.
Nul ne prétend, amie, en connaître la fin
Nul ne le sait, ma mie, ce que sera demain...
Des années s'écouleront ou des siècles peut-être
Avant que finalement on me nomme l'ancêtre
Mais je jure sur ma foi de trouver le moyen
Pour pouvoir te rejoindre, et de t'aimer enfin.
J'aime beaucoup ce poème, surtout la dernière strophe
Voici pour ma part le résultat de mes premières nuits toulousaines.
La nuit s'abat sur la ville
tout paraît immobile
mais de ma fenêtre je devine
-ou est-ce que j'imagine ?-
des mouvements au lointain.
Peut être des amoureux sereins
se tenant la main,
rêvant de jours prochains,
de vaines chimères.
Peut être suis-je amère
mais j'ai perdu mes œillères
et je n'espère plus guère
pouvoir dormir ce soir.
Alors, de ma chambre noire
j'écoute les bruits qui le soir
montent calmer mon désespoir
et j'apprends à écouter.
Tous ces bruits familiers
me semblent soudain si étrangers :
rire d'un fêtard attardé,
vent dans les peupliers,
cent chiens qui aboient.
Je tremble de désarroi
mais lorsque sonne le beffroi
je me sent à nouveau chez moi
et doucement je souris.
Car ma ville, ma tendre amie,
me berce d'un doux clapotis
et je m'effondre dans l'oubli.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Toulouse, ô Toulouse...
Assez déroutant, les phrases sautant d'une strophe à l'autre, volontaire ?
"Je me sent à nouveau chez moi"
sens
Poème écrit pour la dernière joute... rien ne m'empêche, je crois, de le déposer ici.
La larme d’une lune à l’œil noir de la nuit
Epanche sur mes pas ses ombres ciselées.
Je chemine éperdu, volontaire esseulé,
Avide d'échapper au fardeau de l’ennui.
Je voulais explorer des contrées inconnues
Tu étais cette nef qui m'emportait, radieux,
Vers des rivages neufs où je devenais dieu
Dans le flux et reflux de nos corps à corps nus.
Mon cœur aventureux espérait conquérir
L’Eve des premiers jours. Me rêvant condottiere,
A tes armes rallié, tu m’as cru mercenaire.
De l’incrédulité, tu n’as pas su guérir.
Nomade, je requiers le verdict, soir sur soir,
D’un ailleurs supposé qui laisserait s’éteindre
Les cendres du désir, la damnation de feindre.
A ce voyage obscur, je ne veux plus surseoir.
Ton regard de noyée implore ma clémence,
Et l’astre est moins blafard que ta joue affligée.
Je ne reconnais plus sur tes lèvres figées
La soif inassouvie que je croyais immense.
La lueur argentée trace ma voie sur l’onde.
Ne t’exaspère pas de nos noces rompues.
De ma vie je reprends le cours interrompu,
Et loin d'un monde ancien, ma route vagabonde.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Toujours aussi prolifiques les pierreux ? ^^
Je viens vous chercher jusqu'ici puisque les concours vàl passent inapperçu semble t il
Bref, pour ceux que ça intéresse, le magazine auquel je participe :
Parfum
Ah douces odeurs ! Doux parfums du monde, où m’emmènerez-vous ? Aux enfers putrides ou aux paradis étourdissants d’encens. Aurais-je la tête qui tourne, ou l’estomac qui se retourne ? Qu’importe, pourvu que je sente ! Donnez-moi des odeurs, remplissez mon nez ! Je veux m’enivrer d’arôme, renifler vos textes et respirer la violette, la myrrhe et le musc ou ouvrir mes fenêtres et ventiler vos effluves de putréfaction, vos miasmes d'amour, vos relents moisis de voyages perdus.
Pour cet appel à texte, jusqu'au 30 octobre, n’ayez pas le nez bouché ! Allergique, s’abstenir.
Voici deux poèmes que j'ai écrit récemment, l'un en vers et l'autre en prose. Le premier est une petite amusette sans prétention mais je suis très contente du second. La poésie n'a pas toujours besoin de vers pour s'exprimer, des écrivains comme Baudelaire nous l'ont bien prouvé.
Il y a une araignée dans ma douche
aussi chaque matin
et le soir quand je me couche,
nous échangeons quelques potins.
Elle me questionne sur mes journées
et à sa plus grande joie
je lui parle de ce qui m'est arrivé,
et de ma joie de rentrer chez moi.
Vivant entre ces quatre murs,
mon amie s'ennuie souvent.
Elle contemple le ciel d'azur
et soupire dans son couvent.
Elle se dit prisonnière
et envie ma vie d'étudiante.
Je l'entends marmonner des prières,
désirer une vie plus trépidante.
Je voudrait l'autoriser à quitter sa prison,
la présenter aux gens que je connais.
Mais ce sont des élucubrations,
une telle chose ne peut se passer.
Comment réagirait mon amie Hanna
elle qui est arachnophobe ?
S'évanouirait-t-elle dans mes bras?
Se cacherait-elle dans ma garde-robe ?
Mon araignée n'est pas la bienvenue dans mes soirées
Mais je dois faire quelques concessions.
J'ai promis de l'emmener à l'université
mais nous sommes encore en discussion.
Elle voudrais suivre des cours de mathématiques,
manipuler des théorèmes
Mais je ne peux pas, c'est physique,
sur les maths je jette l'anathème !
Nos discussions sont donc sans fin
Et j'avoue réfléchir quelquefois
A l'écraser d'un geste anodin.
Mais rester seule chez moi ?
Je tiens je crois à cette amitié étonnante,
à toutes nos petites histoires,
à nos conversations captivantes.
J'aime cette petite araignée noire.
Il y a une araignée dans ma salle de bain,
et si je suis folle, je l'accepte.
Mais je compte bien demain matin
continuer nos discussions ineptes.
Elle sort dans la rue oblique comme les enfants déchirent le silence
Elle ramasse un morceau de sa peau striée de sang et la porte à sa bouche
Il a goût de raisin ou peut être de désespoir
Et les enfants de se noyer dans son sang rient aux éclats
Elle reprend son chemin avec un goût de plomb dans ses yeux noirs comme son crâne
Elle marche dans des rues vides où les chiens mangent le gris des trottoirs
Il ne reste dans les boutiques que la peur enfermée dans des bocaux poussiéreux
Et dans la bibliothèque que des mots suicidés
Elle entre dans la maison où les murs sanglotent de n'être pas des cendres
Elle veille à ne pas bousculer la cage où s'est réfugié le parfum du réverbère
Il cherche à l'attraper pour la forcer à dire la honte de la vigne vierge
Et de l'autre côté de l'avenue une fenêtre livide chantonne un anathème
Elle parvient dans le grenier désaxé de l'ordre du monde
Elle veut comprendre pourquoi les hirondelles s'envolent à reculons
Il lui semble que le secret sent le rugueux et l'amère décrépitude d'une longue naissance
Et elle préfère s'enfuir dans la rue oblique où le silence nettoie le sang sur le bitume
Ouahou, je trouve que le second en vers 'libre' est vraiment super. Les métaphores, qui devraient ne rien vouloir dire (le parfum du réverbère, etc.) sont pourtant très évocatrices.
Pour tous ceux qui n'ont pas pu partir en avion (vu qu'il parait que ca se tasse, même si ce n'est pas le plus pratique pour aller en mer)
A la Mr Jack :
Que vois-je ? Que vois-je ?
D'où vient cette illusion,
Ce si fragile mirage ?
Pas même une trainée d'avion
Dans ce ciel sans nuage
Que me cause cette vision ?
Un petit volcan au loin crache
Feux et glaces donnent des cendres
Et tout de suite leurs jouets clochent.
"Hors de question d'monter la d'dans
Si c'est pour nous en faire descendre !"
Les v'là en train de se ronger les sangs
C'est absolument navrant
Sont-ils tous bêtes ?
Pas la peine de tant pleurer
C'est à y perdre la tête !
J'en suis tout chamboulé,
Aujourd'hui, c'est la fête !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quelques poèmes
Le premier a été écrit en parallèle du tableau que j'ai mis dans ma galerie^.
Rouge Carmen
Au cœur du clair-obscur, le flamenco imprègne
La danseuse immobile et dans la moiteur règnent
La guitare gitane au son vif et brillant,
Les claquements des mains, et les cris éclatants,
L’ardent golpe tapé sur le bois de cyprès,
Toute l’âme andalouse en un chant syncopé.
Tu tends l’arc de ton corps, menton haut, reins cambrés,
Un geste réprimé, un fier regard ambré,
Tes pieds frappent le sol en quête de racines,
Tu élèves les bras, d’une œillade assassine
Tu enflammes les sens au rythme de ta danse.
C’est un cri de douleur entre grâce et violence.
Et frôlant sans toucher, proximité ardente,
D’un bref éloignement, tu joues l’indifférente.
Au plus profond de toi, tu puises la fureur
D’aimer et de souffrir. Tu ignores la peur,
Tu t’amuses de l’homme et te vêts de mépris
Tes talons arrogants foulent la fleur flétrie.
Les courbes de tes mains tissent ton sort, Carmen,
La passion te convie à un fatal hymen.
PARFUMS
De l’astre blanc les rais scarifient la lagune
Ses os nus et mouvants trahissent la noirceur
Des eaux envenimées où le sombre passeur,
Sarcastique nocher, moque mon infortune.
A travers les déserts et les seins blonds des dunes,
J’ai erré et rêvé à d’absurdes douceurs.
Plaignant l’éloignement des étoiles mes sœurs,
J’ai déchiré mon cœur à d’invisibles runes.
Au bord des océans et des mers intérieures,
J’ai trouvé l’ambre gris et le baume odorant
Au prix de mes années et d’un possible ailleurs.
Mais la lune a brûlé mes yeux écarquillés,
Ses vénéneux baisers ont à jamais lié
Aux rives du Léthé un éternel orant.
LA NEF DES FOUS
Ivres, nous titubons sur le môle souillé
La dévorante soif bue à nos larmes vaines
Plombe les faux serments de sceaux de fer rouillé
Car un sang épuisé s’alanguit dans nos veines.
Nous encombrons nos cœurs et nos fronts dépouillés
D’un démoniaque orgueil. Nous délestons nos peines
Dans le fret corrompu des consciences fouillées
Jusqu’aux puits abyssaux de nos règles malsaines.
Le doute nous bâtit, l’assurance nous tue.
Nous voilons nos fureurs d’un masque de vertu
Le crâne de la mort enlaidit nos visages.
Les crachats de nos fils brûleront nos paupières
Dedans la Nef des Fous pour le dernier passage
Nous filerons chassés par un fort vent arrière.