La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
Les enfants de l'orage
(Sujet créé par sylesis l 10/04/21 à 18:35)
Une courte histoire qui a ceci de particulier que je l'ai tapé d'une traite dans une publication. Aucune relecture, juste l'utilisation du correcteur orthographique et l'envie de raconter une histoire dont l'idée m'était venu pendant la douche : une sorte de happening écrit.
Note : elle m'a pris une heure. Depuis le temps que je n'ai rien tapé, je ne saurais dire si c'est normal, le manque de pratique, ou les efforts ou éviter les répétitions.
Il y a de celà de nombreux siècles, à l'époque des épées, des lances et des cotes de mailles, deux enfants naquirent par une nuit de tempête en un lieu reculé. L'orage et la pluie battaient les volets du château, mais tandis que la pluie s'arrêtait, le dernier coup de tonnerre fut immédiatement suivit des pleurs des deux enfants, deux garçons, qui venaient de naître. Sortant à l'unisson du ventre de leur mère, leur venue fut telle qu'il était impossible de déterminer qui était le premier-né. Un tel évènement ne pouvait être qu'un augure, un signe de Dieu ou de quelconque divinité païenne encore vénérées localement.
L'enfance des garçons devait confirmer qu'ils étaient plus que des jumeaux : de physionomies identiques, leurs destins auraient semblé liés de manière inextricable pour qui prêtait attention. Lorsque l'un se blessait avec une pierre, l'autre se blessait en jouant dans les cuisines, à l'identique. Bien entendu, chaque maladie qui touchait l'un frappait l'autre, fut il à des lieux de là avec leur père.
On se rendit compte toutefois que les enfants différaient sur un point : de caractères distincts, l'un était calme et enclin à la réflexion quand l'autre montrait un tempérament belligérant et une volonté de gouverner.
Les années passèrent et les enfant grandirent, mais alors qu'il devait nommer un héritier, leur père ne pouvait décider de qui serait son héritier. Nul droit d'ainesse ne pouvait s'appliquer, les dieux en avaient décidés ainsi, et les deux étaient prometteur dans son genre. Ce trouble était connu des enfants, et chacun s'efforçait d'exceller dans les domaines pour lesquels il avait une affinité, à l'opposé l'un de l'autre dans la demeure ancestrale.
Ce fut le plus sanguin des jumeaux qui décida de mettre un terme au dilemme. La mauvaise saison était particulièrement violente cette année là, et les tempêtes semblaient s'enchainer : on eut dit que les intempéries semblaient vouloir réduire le château à néant, et la pluie avait détrempé les couloirs.
Une nuit d'orage particulièrement violente, le jeune homme appela son garde le plus fidèle et lui confia une mission : une bourse pour une nouvelle vie contre un simple message à transmettre à son frère. Une épée à lui planter en plein coeur. Pendant un coup de tonnerre, afin que son cri ne puisse être distingué du fracas des éléments.
Le garde partit accomplir sa mission et le jeune noble en direction de ses appartement devant lesquels l'attendaient deux autres soldats. L'épée à la main, car leur maître voulait qu'ils puissent le défendre aussi promptement que l'éclair. En chemin, il fut accosté par un page, qui lui tendit un rouleau venant de son frère. Souhaitant au plus vite regagner la chaleur de sa chambre, il prit un couloir au sol rendu glissant par l'eau d'une fuite à la toiture.
C'est lorsque la foudre tombât sur le château alors qu'une épée plongeât dans la poitrine de son frère, que le jeune homme surpris par l'impact violent de l'orage glissât et tombât sur l'épée des hommes qui devaient le protéger. La tempête se dissipa ensuite et le ciel s'éclaircit pour la première fois depuis des mois.
Lorsque les corps des des jumeaux furent retrouvés, on vit que les blessures de lames étaient en tous points identiques.
La missive trouvée sur l'un d'eux disait ceci : "A toi cher frère, je ne souhaite pas nous voir déchirés, et renonce à toute prétention à la succession de notre père : ma vie est la tienne".