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La pierre et l'encre - Aramina
(Sujet créé par Aramina l 12/10/17 à 13:14)
Alors voici en 14 point structurés mon avancement sur le sujet.
A
A-1
A-1-a
Bon en vrai ce sera un post sac à main (je jette tout dedans au pif et je râle parce que je ne retrouve pas).
Je fonctionne peut être (surement) à l'envers mais j'invente en premier des personnages. Je ne suis jamais neutre envers eux, je les aime, ils m'agacent.. en tout cas si je ne ressent rien je ne les garde pas. Et après je leur invente une histoire qui leur va (et si je ne les aime pas ils passent un mauvais moment).
Dans l'idéal j'aimerais écrire dans un univers fantasy réutilisable. Pas forcement avec les mêmes perso, et je tiens à ce que mes histoires aient une vraie fin indépendante, mais pourquoi pas remettre une autre histoire dedans plus tard. J'aimerais faire quelque chose si possible de drole, avec une double lecture qui peut etre juste dans le divertissement ou avec des paralleles avec notre monde actuel.
J'ai une partie des perso, (une toute petite partie) et les liens qui vont entre eux. J'ai plein de petits morceaux. Je fais quoi je le mets ici ou en commentaire et quand c'est plus assis j'édite ici ?
Dans les spécificités de l'univers j'aimerais partir sur le fait que "être un héro" est une composante génétique. Et pas forcement quelque chose d'enviable (un peu comme être haut potentiel de nos jours). Ils auraient donc besoin d'un accompagnement spécifiques. Ils seraient "attirés" par les aventures, devraient répondre à des codes précis... Le perso principal serait une fille même si je sais que ce n'est pas vendeur. J'étais partie sur une règle : pas de bébé entre héros, ce que deux d'entre eux n'auraient pas respecté. Et elle en serait la fille. Elle aurait la facheuse tendance d'attirer à elle les évènements.
Bon dit comme ça c'est fouilli et pas vendeur, mais dans ma tête ça fait un truc un peu chouette.
Non Nawel (je suis super claire hein ?). Dans mon idée, tout comme il y a les lois de la physique, il y aurait les "lois de l'histoire" basées sur tous les stéréotypes que l'on trouve généralement.
Pour le pas de bébé, je pensais plus à une régle "sacrée" dans le clan des héros.
Je n'ai jamais fait de pole dance avec des chaussures a plateforme mais j'ai fait du cerceau aerien et j'ai porté des talons aiguilles (mais pas ensemble), alors je salue la performance. Si tu veux nous joindre une video tu illuminerais mon week end (on peut pas rajouter de petites vidéos ici si ?)
Merci pour ces encouragements Mani Je vais essayer de faire mettre ce qui me vient
J'ai réfléchi cette nuit (si si ça m'arrive) mon problème c'est plus la méthodologie que de raconter des histoires. Je pense à pleins de détails, d'événements, de concept et puis je garde tout dans ma tête donc à l'arrivée j'en perds la moitié.
J'avais commencé à écrire le premier chapitre et je n'ai aucune idée de ce que j'en ai fait (quelque part dans un pc je suppose, bref je vais bien le retrouver).
Du coup ma bonne résolution c'est de me choisir un cahier dédié à ça pour tout noter (un peu comme on achète une jolie tenue pour la salle-de-sport-ou-on-n'ira-jamais oui). Déjà ça correspondra mieux à ma façon de faire, je fonctionne beaucoup avec des images, des schémas... au pire j'aurais joué à découper et coller. Ensuite je me dis qu'avec un peu de chance ce sera comme les dessins magiques, il suffira de relier les différents points dans l'ordre pour voir apparaître le dessin final !
"composante génétique", dans ton univers, c'est une image, ou bien il y a une vraie dimension scientifique ?
Et qu'est-ce qui justifie ta loi "pas de bébés" ?
Dans Star Wars, c'est pour éviter l'attachement, mais ici ? Il y a une raison précise ?
-> Entre tes héros et des Jedis, il y a un lien, non ? (pardon si tu n'aimes pas ce parallèle )
Y a une dimension scientifique même s'ils n'ont pas les capacités de le tester (c'est plus un univers médiéval fantasy). En fait j'aimerais que les lois qui régissent le monde soient différentes des notres, et que 'les besoins de l'histoire' en fasse partie au meme titre que la gravité ou la physique quantique.
Je n'ai rien contre ce parallèle mais je n'y ai pas pensé et je ne pense pas trop. En fait la dimension génétique je la vois plus comme un "défaut" presque, le fait d'être un héro demandant une adaptation spécifique d'a peu prés tout dans le quotidien. Du coup on évite de faire des bébés dans le sens ou ça pourrait donner quelque chose d'encore plus "grave" que le fait d'etre un héro. C'pas clair hein ? ;p
C'est assez clair pour moi, mais je me demande si c'est une raison suffisante.
(peut-être n'est-ce pas un élément très important de ton histoire)
Et ton héroïne, ses origines lui valent-elles des ennemis ?
(les enfants de héros sont-ils craints, pourchassés, bannis, ... ? Quels sont les antécédents ?)
Tu mets une religion là-dedans ? (tu parlais de "règle sacrée")
En fait c'est même au centre de toute l'histoire Je la trouve un peu nase une fois résumée mon idée, mais je vais tenter qd meme.
Pour ce qui est du style général, voila le tout début (je vais changer le prénom qui ne me plait plus et surement reprendre quelques lignes) :
Siskriss était contrariée. Rien ne se passait comme prévu. Même si elle ne connaissait pas grand chose aux hommes, elle n'en était pas à sa première attaque de village et les paysans n'auraient pas du réagir comme ça. En la voyant, ils auraient du hurler et partir se cacher. Les rues auraient dues sentir la panique et le sang. Pas l’excitation. Elle lança une pâte effilée pour empaler un de ses adversaires, qui esquiva d'un salto arrière. Des hommes et des femmes sortaient de partout, le sourire aux lèvres et s'élançaient comme des chevaux trop longtemps enfermés dans leurs stalles. Non, rien n'allait comme il fallait.
Siskriss regarda autour d'elle. La vieille reine ne se déplaçait jamais sans sa cours. Neufs mâles étaient descendu des hautes cimes avec elle. L'un d'entre eux gisait sur le dos, les pattes agitées de spasmes pendant que 4 villageois le lardaient de coup de lance dans les interstices de sa carapace. Elle allait devoir le remplacer, décidément ce n'était pas une bonne journée. Elle ne pourrait même pas le manger. Et elle avait mal à la tête.
La mante glacière se dressa sur ses quatre pattes arrières et crissa en écarta ses pattes avant. L'immense insecte couvrait de son ombre l'ensemble des défenseurs qui s'agitaient à ses pieds. Aussi haute que les maisons, bien plus imposante que ses mâles, c'était une machine à tuer. Les lances et les flèches rebondissaient sur sa carapace bleue translucide. Elle était la reine, elle était folle de rage. Elle était la mort.
La douleur dans sa tête devenait insupportable. Elle avait commencé il y a des semaines, comme un sifflement., qui empirait au fil des jours. Les mantes glaciaires n'étaient pas connues pour leur patience ou leur ouverture d'esprit, mais la douleur la rendait encore plus agressive qu'à l'accoutumée. Par instinct, elle avait fini par partir à la recherche de la source de ces maux. Et plus elle s'approchait de ce village, plus la douleur était aiguë.
A présent, elle n'arrivait plus à réfléchir, elle voulait juste que cela s’arrête. Son cerveau semblait chauffé au rouge, sa mince tête plate prête à exploser. Elle voulait tuer et trouver du repos. Elle savait que sa cible n'était pas loin, elle y était presque. Quelqu'un devait mourir, quelqu'un de précis. D'un coup de patte elle balaya une vague de villageois et elle se dirigea vers les remparts pour mieux observer la scène. Et soudain, se fut évident.
Le village était juché à flan de montagne. Depuis le chemin de ronde Siskriss pouvait apercevoir les champs verdoyants qui descendaient jusqu'à un torrent. Et au bord du torrent, elle était là.
En regardant la jeune fille Siskriss crue qu'elle allait mourir de douleur. C 'était elle, sa simple présence lui sciait le cerveau de l'intérieur. Autour d'elle la défense s'organisait, les mâles tombaient. Mais tout cela n'avait plus d'importance, ils pouvaient tous les massacrer, il fallait juste que les échardes brûlantes dans sa tête s'éteignent.
Elle ignora les coups d'épées contre sa carapace, ils ne laisseraient même pas une marque. Elle ouvrit ses ailes transparentes et s'élança. Les mantes glaciaires ne pouvaient pas vraiment voler, mais elle pouvait se servir des courants pour gagner en vitesse. Elle dévala la pente, mi courant mi planant, dans une allure qui aurait pu être ridicule si elle ne dégageait pas tant de haine et de puissance.
Sur le chemin de ronde une femme se mit à crier de peur. Son visage n'était pas prévu pour sourire mais la mante s'apaisa un peu. Le monde semblait retrouver son sens. Des cris et de la panique, c'est ce qu'elle aimait. Derrière elle elle sentait les vibrations d'un cheval lancé au galop. Il n'arriverait pas à temps.
Les hurlements d'une mère qui appelle son enfant.
Les sabots qui attaquent la terre en sachant que ça ne suffirait pas.
La jeune fille et le vacarme du torrent qui recouvre tout.
Siskriss jubilait, et elle continua d’accélérer.
Dans un dernier bond elle se posa délicatement derrière l'adolescente, aussi silencieuse qu'une plume tombant dans l'herbe. Le torrent s'agaçait des rochers qui le traversait et la jeune fille semblait travailler la terre devant elle, inconsciente du danger derrière elle, du désespoir de ses parents. Siskriss savourait ce moment, sa libération était proche. Elle baissa lentement sa face plate à la hauteur de la nuque cachée par les cheveux emmêlés, écarta ses mandibules...
… Et reçu un magistral coup de pelle en pleine tête. La seconde de surprise et d'hésitation suffit pour que sa proie finisse son mouvement tournoyant et pivote dans l'autre sens, un tuteur à tomate effilé entre les mains.
D'habitude les hommes ne tuent pas les mantes glaciaires. Leur carapace est bien trop solide et les insectes bien trop dangereux. Les mantes se tuent entre elles, grâce à leurs puissantes mandibules, mais les hommes n'y arrivent pas, en temps que reine de son peuple, elle savait ça. Mais toute carapace extraordinaire doit avoir sa zone de fragilité, différente chez toutes les femelles. Le pieu de bois s'enfonça pile dans celle de Siskriss, au dessus de son crane, juste derrière ses deux yeux. Avant qu'elle n'ai pu comprendre ce qui se passait, elle se retrouva la tête clouée dans le sol meuble. Elle n'avait pas de paupières à fermer mais ses yeux s'éteignirent. Elle n'avait plus mal.
Thaliane repoussa une mèche de cheveux châtains qui lui volaient dans les yeux. Son père fini de dévaler la pente sur son imposant cheval noir. Sur les remparts, elle voyait les reflets si caractéristiques des cheveux roux de sa mère. L'homme, grand et musclé sauta d'un mouvement leste au bas de sa monture et pris sa fille dans ses bras. Thaliane n'était pas paniquée, elle était en colère.
« C'était quoi ça encore ? »
« Le signe qu'il faut vraiment qu'on appelle ta grand mère ».
Sinon en résumé je trouve l'histoire un peu nase parce que je pense que l'interet sera dans les détails et dans ce que j'espère un peu d'humour. Voila quand meme ( faut pas me le dire que c'est nase hein )
L'histoire commence comme précédement. On apprend juste apres que c'est un village isolé d'ancien héros à la "retraite". Au cours de leur carrière ils ont accumulé pas mal d'ennemis alors ils ont ces villages secrets pour finir leurs jours tranquillement.
L'héroisme est donc vu comme une sorte de pb génétique. Un peu comme les Asperger ont un tres bon niveau intellectuel mais merdouillent en compétences sociales, les héros ont des compétences parfois en plus mais sont irresistiblement attirés par les ennuis. Certaines compétences qui peuvent paraitre les plus seront peut etre aussi abordées comme des handicaps (par exemple je ne sais pas s'il y en a pas un qui va etre coincé en mode berserk, avec une obligation de traitement... la on peut faire le parallele avec les tda/h ;p)
La règle est donc pas de bébé entre héros, car cela donnerait un truc (j'ai pas encore inventé le nom). En gros ils ne seraient pas attirés par les dangers mais ils les attireraient à eux. Ca les mettrait donc en danger, mais également tous les gens autour d'eux. Le risque aussi serait qu'ils ne choisissent pas le "bien".
Mon héroine est donc dans ce cas la. Pour la suite je suis dans une idée très matriarcale. C'est la grand mère qui prend la suite de l'éducation, et l'amène dans une cité-état où elle a un centre spécialisé pour les héros. Le fait d'être un enfant de 2 heros sera un truc caché, un peu honteux. Sur dedans j'ai plein de détails et d'anecdote mais j'ai du mal à les organiser sur un fil rouge commun.
Y aura un dragon et un orc qui s'est pris une lance dans le lobe frontal ce qui a changé son comportement. De la magie aussi, différente en fonction des especes. Et un système de religion polythéiste.
Voilou la j'essaye de lister les grands stéréotypes que l'on retrouve toujours dans la fantasy pour essayer de les intégrer comme étant "obligatoires" dans cet univers. Et j'avais un autre truc a dire mais j'ai oublié...
Faut-il vraiment préciser que c'est tout sauf nase ? En tout cas j'ai hate de voir la suite, mais juste, comment les gens "normaux" voient les héros ? Comme des gens nécessaires mais dangereux, ou uniquement comme "héros" ?
Et dans quelle mesure les héros s'inscrivent-ils au sein des différentes religions, si tant est qu'il y aient une place - demi-dieux, missionés par eux, serviteurs voire totalement étrangers... ?
Comme des héros, mais aussi presque comme un du. J'aimerais jouer sur le fait que les gens voient les héros avec l'aspect romanesque a paillette alors que nous avons l'envers du décors. En revanche ils s'attendent à voir des héros comme dans les livres, quitte a louer un gros cheval pour l'entrée en ville ou devoir se changer pour une vraie tenue pratique qd personne ne regarde.
Pour les dieux j'étais partie sur chaque héros se choisi un dieu auquel il est plutôt assimilé, avec des dieux plutôt accessibles (mais je ne pense pas partir sur des dieux anthropomorphiques). Je voyais bien un système avec des dieux très puissants mais très sollicités donc souvent sur répondeur, et des dieux plus modestes mais plus à l'écoute de leurs champions.
Quand j'aurais fini (haha) on troquera un exemplaire de mon histoire contre une Athéna Nike en feta
Bon j'ai mon début et une fin qui me plait et qui permet de clore l'histoire tout en laissant la possibilité d'un 2 si un jour ça me prend.
Par contre je n'ai aucune idée de comment aller de l'un à l'autre :-D
L'avantage de la Pierre et l'encre c'est que souvent la nuit je réfléchi à mon histoire avant de m'endormir. Je me dis que sinon ça va se voir que je n'ai rien fichu :-p
(Ce smiley n'a pas d'autre raison d'être là que le fait qu'il m'amuse)
Alors moi je n'ai rien fait ! J'ai même régressé vu que j'avais choisi un joli cahier pour m'organiser et que je l'ai donné à ma fille pour en faire un cahier d'activités.
Je ne vois pas comment vous trouveriez une solution à mon problème mais bon : je crois que je ne suis pas capable de différer mon plaisir quand il peut être immédiat, même pour quelque chose de mieux.
J'ai un blog qui n'a rien à voir avec la fantasy. Quand j'ai à la fois un peu de temps et envie d'écrire je fini toujours par faire un article pour le blog. C'est plus facile, ça prend 30 min et j'ai de suite des retours (généralement sympa). Alors j'ai beau savoir que la fierté d'avoir écrit un livre serait tellement supérieure ça me semble tellement loin...
Bon je sais bien que la réponse à mon problème c'est : grandi un peu (dans ma tête, physiquement c'est déjà raté) mais je crois que je serai éternellement quelqu'un qui a des idées de livres mais qui ne les concrétise pas
Puisqu'on peut se permettre de flooder - du moins en a-t-on l'autorisation explicite à défaut de se l'arroger - ça me fait penser à un morceau de rap, toujours :
Déjà ça. Je sais pas si ça va t'aider, si tu vas y trouver un message subliminal ou quoi que ce soit, mais au moins ça peut détendre
Ensuite, j'ai envie de te dire "grandis un peu" ; pas tant parce que je le pense que parce que je suis parfaitement illégitime pour le faire - et de fait je suis bien loin de le penser. Mais dans le fond, ne te jette ni la pierre ni l'encre. Faire un sujet comme ça peut aider certains à se motiver, mais ça peut aussi être une énorme - énorme - pression. Pas tant de se dire "faut que je fasse un compte-rendu, toussa" que de se positionner face à un "lieu" - à défaut de trouver un autre mot - qui n'attend que de recevoir un pavé de centaines de milliers de signes, équivalent de plusieurs centaines d'heures - j'en sais rien mais c'est comme ça que je vois la chose et j'dois pas être si loin que ça de la vérité. idk.
'fin je sais pas comment tu vois la chose de ton côté mais ptet que reprendre des textes que tu as déjà écrits, cf. les joutes qui en plus ont l'aval de tout le monde, et essayer de les raccorder, quitte à faire un truc un peu décousu au début, ça pourrait te donner une sorte de premier manuscrit à "retravailler" derrière éventuellement, avec le sentiment que quelque part le plus dur est fait. Non ?
Voire, autre piste, ne serait-ce que reprendre l'un de tes textes de joute. Si possible un de ceux qui ont déjà un début et une fin en soi (pas comme la dernière par exemple où toute l'histoire - si histoire il doit y avoir - est à écrire). Mais je pensais à Lou par exemple (ok c'était les deux seuls textes que j'avais lu de toi). Et en partant de ton texte de base, sans pour autant te dire et marquer au fer rouge dans un crâne qui bataille déjà entre une puce, des patients et des chorés à se rompre les reins, la phrase suivante "JE DOIS ECRIRE UN ROMAN". Mais juste, en gardant Lou toujours, qui est un personnage qu'apparemment tu apprécies, se dire peut-être, bon, il a fait copain-copain avec les orques, ok, comment ça s'est fait (ce qui aurait en outre le mérite de m'intéresser particulièrement mais osef); puis bon, il a gagné tel ou tel trophée, ou telle ou telle arme, comment ça s'est fait ? Et son armure elle sort d'où ? Et ainsi de suite en ne cherchant toujours qu'à se faire plaisir en donnant d'une certaine manière une vie à ton personnage.
Finalement l'écriture doit rester une fin en soi je pense, au risque de s'en détacher devant l'ampleur de ce que peut représenter un roman en termes de temps et de conséquences - être édité toussa...
Après je dis pas ça pour te forcer à écrire un roman, loin de là, mais c'est juste pour te dire que si tu écris pas un roman aujourd'hui, c'est surement davantage un problème d'approche que de capacité ou de mental.
Enfin quoi qu'il en soit n'hésite pas à remettre à sa place celui qui, dans le fond, n'a toujours pas commencé son sujet.
Alors j'ai plusieurs sujets qui me viennent à l'esprit.
Dans la catégorie "Détails" :
le chapitre parle "d'un magistral coup de pelle en pleine tête" puis je lis...
"toute carapace extraordinaire doit avoir sa zone de fragilité, différente chez toutes les femelles. Le pieu de bois s'enfonça pile dans celle de Siskriss". Du coup j'ai du mal à savoir si c'est un coup du plat métallique de la pelle, auquel cas pas de pieu en bois, ou un second du tuteur de bois des tomates. C'est du détail mais tu me suis je pense.
Dans la catégorie "Organisation" :
J'ai tenté les cahiers dédiés mais cela n'a pas suffit.
Car comment varier les histoires.... les inspirations vagabondes... comment les relire, les retrouver facilement. En plus cela a une façon de "désorganiser" tout ce que tu notes. Tu peux pas facilement trier sur un cahier. Retrouver. Ca peut finir en bazar. Et plus tu abonderas en inspiration, plus ce sera le bazar. Et puis ensuite tu vas te retrouver à l'amener partout, même quand tu ne notes rien, et du coup ensuite, à ne plus l'amener partout, et à ne plus rien noter. Jusqu'à finir par l'égarer ou l'oublier. En tout cas, sur la piste du cahier, il faut vraiment un cahier dédié à un seul roman.
Moi j'ai commencé à utiliser Google Drive : je note tout et c'est partagé de partout et reste ad vitam. Je ne suis pas encore arrivé ceci dit à me couper complètement de mon habitude à aimer prendre des petites notes sur papier. Il faudrait... mais le papier on aime, on a l'impression qu'il ne nous impose rien.
Je te conseille quand même d'essayer Google Drive, par exemple un Google Sheet avec des prises de notes avec une catégorie par onglet. J'arrive à tout retrouver des mois et des années plus tard, facilement. Et honnêtement, quand je compare avec ce que je faisais sur papier, y'a pas photo, des Google Sheets c'est mieux mieux mieux.
Dans la catégorie "Grandir" :
J'adore l'honnêteté et le ton direct de Nawel.
Quand "j'étais jeune" (...) j'ai connu des amis plus âges (5 ou 10 ans de +), je les ai gardé depuis, de très bons amis. Mais j'ai pris l'habitude j'ai remarqué de ne pas me considérer comme "quelqu'un de grand" et de me comporter toujours un peu à leur service. Comme si leur avis comptait de trop pour moi.
Je commence à comprendre que ça doit cesser.
Je pense qu'il faut que TU NOUS UTILISES. N'hésite pas.
Que TU NE TE METTES PAS TROP DE PRESSION. Si tu ne nous donnes pas de compte-rendu, personne ici le reprochera. En gros, faut prendre la pression que tu jugeras utile ; bien comprendre son corps, son mental, et distribuer des posts au rythme de ce que tu veux utiliser pour progresser. Ca peut être un par jour, ou moins, selon le plaisir, mais tu peux switcher.
Ensuite toujours sur l'organisation :
Moi je suis convaincu de l'intérêt du MOMENTUM. Une sorte de définition que j'ai à l'esprit (à coucher sur un livre un de ces jours).
C'est en gros notre vitesse d'attaque, une sorte de capacité cinétique à aligner des chapitres.
On est inspiré, on écrit sur une page vierge, un concept nouveau qui nous traînait à l'esprit : c'est la Grande Charge. On défonce tout. Le mot Momentum a le grand intérêt de reconnaître que c'est un instant, ça passe. Et bien la vie est comme ça.
Si la société considère comme échec d'avoir un half-project, c'est parce que la société est elle-même un half-bonheur, qui tente d'aligner le tout en mode binaire, bien ou pas bien. Une moitié de commencée, c'est un moment bien plus positif qu'un épisode de série TV, un journal de 20 heures de plus de vu, une discussion sur "ah t'as vu il fait beau aujourd'hui", ou n'importe quelle connerie que font les gens pour s'occuper. Go on and go on, tu as un super début, faut continuer et pousser au prochain Momentum. Juste comprendre quelle est ta recette pour en engager un.
Par contre donc, contrairement à Nawel, je trouve que ton sujet de héros, de héros retraités, de héros qui attirent les problèmes, de héros en trait héréditaire, est tout simplement excellent. Faut pas le laisser de côté. C'est un très bon sujet.
Ca fuse de partout dans la vie sur le sujet des enfants haut potentiel, de la confusion d'être différent, et je pense clairement que c'est en opposition à une vie banale stupide et capitalistique. Etre artiste ça sert à rien, être commercial c'est immoral, être riche c'est forcément mal acquis. Je trouve que ça rebondit sur ce mal être. Et que c'est une bonne évasion : en avant la vie des gens spéciaux, mal-aidés, mal-adaptés par leurs avantages !
Voilà, j'ai fait un trop long post ?
Bah heureusement si on remonte le temps sur la Pierre... ça va ...
Je précise juste (salut Aekar, enchanté!) que c'est pas tant le sujet des héros retraités que je pouvais "recommander" - l'avantage du coup avec moi c'est que contrairement à ce qu'a connu Aekar j'ai facilement 5 ans de moins (je fais en sorte de pas être insultant) donc raison de plus pour éviter toute pression - d'abandonner (ouais, c'est mieux si on reprend la phrase depuis le début), mais la démarche dans laquelle elle s'inscrivait, à savoir : j'ai un début, et maintenant ?
(Bon du coup Aekar donne des pistes pour continuer mais tout ça pour dire que l'idée de base me plaisait beaucoup également - c'est bête mais j'y tiens. Fin de la parenthèse)
Je pense Nawel que tu as raison sur une chose c'est que mon histoire n'a pour l'instant pas de trame et encore moins de fin, et le trajet paraît forcément plus long quand on ne sait pas où on va.
La pression n'est pas tant liée au sujet d'ici, j'ai Mani (et toi ) pour me déculpabiliser . Plus sérieusement les autres sont rarement source de pression pour moi, par contre moi j'y arrive très bien toute seule. Parce que si je n'ai pas grandi par contre je vieilli avec la question du "qu'est ce que je veux VRAIMENT avoir fait dans le temps qui m'est donné". Écrire un roman en fait partie mais il n'y a pas que ça (et on en revient à la gestion de la frustration, à faire un choix donc renoncer à d'autres choses...)
Eh bien ! Je suis arrivé sur ce site en pensant y trouver des fans de Robert Jordan, à la limite de fantasy en général, mais je ne m'attendais pas à tomber sur de futurs écrivains en puissance ! . J'ai lu quelques joutes, et j'ai retenu notamment le pseudo Aramina. (Toutes mes excuses à ceux qui seraient vexés). Ce que tu écris est vraiment bien (au fait, je suis d'accord avec toi Aekar, le Google Sheet est bien pratique, ça permet d'écrire où on veut depuis n'importe quel support -voir d'insérer des schémas créés sur papier puis scannés. Après, je ne sais pas si les louanges sont vraiment une aide ou juste un coup de pression. On va essayer une autre approche :
Ce que tu fais est nul. Cesse de nous empoisonner avec tes conneries. Merci
. Non, c'est pas mieux. Puisque ce commentaire est totalement désorganisé, garde ce que tu veux et vire le reste. Bonne...écriture ?
CRhhaut
Oh j'étais passée complètement à côté de ce gentil message merci infiniment ! Même si je suis passée pour une quiche en rigolant toute seule avec le spoil !
Bon jusque là j'ai continué d'accumuler pleins de petits détails et mini évènements qui pourraient avoir lieu dans mon histoire.
Mon soucis venait entre autre de là je pense. J'écris pour avoir une excuse pour tous ces clins d'oeils, références et petits moments sans trop de vision d'ensemble. En gros j'avais tous mes ingrédients principaux, mais pas forcement le lien qui donnerait une cohérence au tout (c'est la demi finale de top chef ce soir)
Bref je crois que j'ai enfin trouvé un fil conducteur dans lequel tout faire rentrer. Il y a encore beaucoup de facilités dedans, mais je verrai plus tard pour les détails, je pense que ça se reglera au fil de l'écriture.
J'ai réglé un autre probleme, le "quand". J'ai du mal a dégager du temps pour quelque chose d'aussi long et flou, mais ça y est j'ai trouvé ! Je vais dans une salle de sport 2X par semaine alors c'est là que je vais reflechir à tout ça, ça me donnera 2h par semaine pour trouver des idées/solutions