La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Elles sont encore là, mon dieu!
Tant pis je continue de toute façon d'une manière ou d'une autre elles se retrouveront sur ma route, autant en finir.
Frankheur se débrouillait toujours pour rentrer dans ses quartiers à la tombée de la nuit.
A part quelques serviteurs affairés aux dernières corvées du soir, il ne rencontrait jamais personne de sa condition dans les différents couloirs le menant à son logis.
Il souffrait du manque de relation avec les autres habitants du palais aux Epées mais c'était mieux ainsi, il ne voulait pas devenir le sujet de toutes les conversations dans ces lieux de hautes quiétudes où le moindre événement même des plus insignifiant pouvait être commenté, raconté, enjolivé ou encore mieux complètement transformé.
Non vraiment la solitude était pour lui un moindre mal.
Mais ce soir là voyant ces deux belles femmes patienter sous un chandelier à quelques pas de son appartement, il sut.
Il y avait bien eu ces derniers jours, des portes claquant à son passage, des murmures soufflés dans son dos, des silhouettes se déplaçant au rythme de ses jambes, il avait toujours espéré ne pas en être la cause.
Ses pas le déposèrent un court instant devant les courtisanes.
_Bsoir Mesdames dit-il, tentant de repartir d'un pas plus rapide.
_ Non! Il est hors de question de vous laisser partir aussi facilement dit Dame Chaumereuil en le rattrapant par le bras, venez un peu par ici que nous puissions voir votre apparence à la lumière des bougies.
_Pfiit, siffla entre ses lèvres dame Deistal, je ne pensais pas trouver chez un homme se cachant de tous un aussi triste et magnifique visage.
Essayant de se dégager d'un petit mouvement brusque, Frankheur ne fit qu'augmenter la pression de Dame Chaumereuil sur son poignet.
_Je vous tiens et je ne vous lâcherai pas sans voir s'illuminer sur votre doux visage un sourire, cela sera notre récompense pour vous avoir attendu si longtemps dans le froid.
_Je regrette mais votre attente aura été vaine, je vous remercie de vos compliments Mesdames mais je ne pense pas avoir le cœur à vous faire plaisir ce soir peut être un prochain jour dit-il de plus en plus mal à l'aise.
_Soit, n'en parlons plus je vous laisse à votre solitude et votre tristesse.
_Quoi? Tu le laisses partir, mais moi je voulais en savoir plus sur lui, vraiment je ne te comprendrais jamais lança d'un ton boudeur Dame Deistal à son amie.
Frankheur libéré profita de ce début de querelle pour se diriger rapidement vers son havre de paix.
_Je comprends tes reproches ma chère mais tu vois le prochain plaisir que me fera ce monsieur, ce ne sera pas avec un simple sourire qu'il me le donnera dit Dame Chaumereuil.
La main sur la poigné Frankheur se retourna et regardant Dame Chaumereuil dans les yeux, décida de lui offrir dans un ultime don de soi l'un de ses plus beaux sourires jamais accordés à une femme mais à la seconde où sa bouche se contracta pour le dessiner, Frankheur saisi d'effroi ouvrit sa porte et s'engouffra vivement dans le vestibule conduisant à sa chambre, laissant ses admiratrices sous le charme de son présent.
En allant vers son lit, il entendit le vacarme assourdissant produit par la pluie incessante qu’il venait de déclencher dans le couloir.
Le lendemain quand après avoir débarrassé, enlevé, déblayé, nettoyé et surtout parfumé tous les couloirs de l'immense bâtisse. Une question obséda la majorité des habitants remis de la giboulée nocturne de poissons.
Pourquoi la femme et la soeur du roi se trouvaient isolées du reste de la cour dans une zone du palais aussi peu fréquentée?
Elles étaient les deux seules victimes des fortes précipitations de la nuit.
Je n'ai pas vraiment compris comment Frankheur déclenche une "pluie incessante [...] dans le couloir", mais le texte est vraiment bien écrit (quelques fautes d'orthographe cependant, que je t'envoie par MP).
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ai été gêné dans ma lecture par la ponctuation assez alléatoire : tu mets une virgule où il faudrait un point afin d'obtenir des phrases plus courtes donc mieux lisibles. Dans certains cas, il manque une virgule pour séparer les paroles de l'incise.
ex :
Frankheur se débrouillait toujours pour rentrer dans ses quartiers à la tombée de la nuit, [ici un point] à part quelques serviteurs affairés aux dernières corvées du soir, il ne rencontrait jamais personne de sa condition dans les différents couloirs le menant à son logis.
La main sur la poigné Frankheur se retourna et regardant Dame Chamereuil dans les yeux, décida de lui offrir dans un ultime don de soi l'un de ses plus beaux sourires jamais accordés à une femme mais à la seconde où sa bouche se contracta pour le dessiner, Frankheur saisi d'effroi ouvrit sa porte et s'engouffra vivement dans le vestibule conduisant à sa chambre, laissant ses admiratrices sous le charme de son présent. [Phrase trop longue]
_Pfiit [ici, une virgule]siffla entre ses lèvres dame Deistal, je ne pensais pas trouver chez un homme se cachant de tous un aussi triste et magnifique visage.
Et :
Mais ce soir là voyant ces deux belles femmes en attente sous un chandelier mural à quelques pas de son appartement, il sut. [en attente, ça va plus pour un objet que pour des personnes]
Le lendemain quand après avoir débarrassé, enlevé, déblayé, nettoyé et surtout parfumé tous les couloirs de l'immense bâtisse. [Ne manque-t-il pas un bout de phrase ?]
Ceci dit, le texte est plaisant et le personnage mériterait un peu plus de profondeur psychologique.