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L'explosion ébranla l'atelier et la fumée reflua dans la machine, tandis que Gilbert Bastien actionnait le levier de mise en marche et manipulait quelques boutons.
Echec total.
Dépité, l'inventeur retourna à la table qui lui servait de bureau et consulta ses notes, puis commenca à démonter sa machine à force de fer à souder et de clé à molette. Il s'arréta au bout de quelques heures alors que le soleil commencait à se lever pour un repos bien mérité.
Gilbert se dirigeat vers son fidèle fauteuil et alluma la télé puis pris une bière posée à coté de lui : c'était soirée élections présidentielles et quelque soit la chaine, on voyait des reportages montrant les militants du nouveau président quitter les rues et retourner chez eux. Peu après les résultats furent proclamés.
Gilbert soupira : sa femme venait juste de le quitter à cause de sa passion pour les inventions. Il avait été certain de pouvoir créer une machine manipulant le temps et avait négligé celle qui faisait battre son coeur. Maintenant qu'il avait vu les résultats, ou plutôt l'absence de résultats, il se jura de faire taire ses lubies : s'il pouvait se pardonner ses excentricités, se retrouver seul à cause d'elles faisait mal, et il était le seul à blamer.
La télévision parlait à présent des résultats partiels de l'élection, et les experts invités se perdaient en conjectures quand à l'issue du vainqueur. Ses bières à présent froides, Gilbert recapsula les canettes et les remit au frigo, avant d'éteindre la télévision. Il retourna ensuite à son atelier et démonta un certains nombre de pièces de sa machine avant de les ranger dans une armoire. Il s'assit à son bureau, prit un de ses carnets de notes et effaca fièvreusement plusieurs pages. Finalement, il remit certaines des pièces de la machine dans une boite avant de la refermer et de se diriger vers la porte d'entrée qu'il ouvrit : un de ses amis bricoleur lui aussi se trouvait sur le perron, il lui remit la boite avant de refermer la porte. La sonnette se fit entendre puis Gilbert partit s'asseoir dans un fauteuil et contempla hébété la porte d'entrée principale.
La dite porte s'ouvrit en claquant environ une heure plus tard, laissant place à une dame portant valise à la main. La joue gauche de Gilbert lui fit alors mal mais la douleur disparu lorsque son épouse posa la main dessus, avant de partir dans leur chambre et de défaire sa valise posée sur le lit conjugal. L'épouse du bricoleur reprit son alliance, trouvée par terre près de la table de nuit située du coté gauche du lit, et la remis à son doigt, puis commenca à crier. En la regardant, Gilbert se promit de finir de démonter sa machine puis de retrouver un travail de comptable dans une usine de conditionnemennt de moutarde : le temps était immuable, inutile de même esperer l'altérer.
J'aime beaucoup cette jolie petite histoire, non seulement dans le principe mais aussi la façon dont elle est racontée, de façon simple et directe. Ce n'est qu'au mot "recapsuler" que je me suis douté de quelque chose.
Du côté des critiques, il y a les quelques fautes qui se sont glissées ici ou là, et peut être la succession d'actions un peu artificielle vers la fin.
Mais au contraire la dernière phrase clôt le texte sur une petite touche philosophique (et physique aussi, si, si) bien amenée.
J'aime beaucoup aussi
Construction habile
Un point de détail sur le temps juste : dans "tandis que Gilbert Bastien actionna le levier de mise en marche et manipula quelques boutons", j'aurais mis de l'imparfait pour ces deux verbes, en tant qu'actions de 2nd plan
Je suis contente de voir que tu te remets à écrire, Renardeau
Merci ^^ .
En fait, je ne peux pas vraiment dire que je me suis remis à écrire, ni que j'ai stoppé : je ne suis pas celui qui décide quand ni ce que j'écris, c'est ma muse, qui me taquine et à l'occasion s'amuse.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Pas mal du tout (hormis les fôte d'orthographe, va falloir revoir ça, coco !)
Au début, les actions ne semblent pas bizarres, c'est l'histoire des bouteilles recapsulées et surtout à présent froides qui m'a titillé. C'est à la seconde lecture, que les actions à l'envers apparaissent dans le début du texte. Et si on lisait l'histoire en commençant par la fin ?