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Bonhomme
(Sujet créé par Galain l 11/09/07 à 11:43)
non favori


...


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Galain
29/08/2007 18:25


Bonhomme

Le tintement des armes qui se balancent
La cuisse endolori par des semaines de marches
Les armées, deux impuissantes masses
Près à se rencontrer en un fracas immense

Pourquoi tout cela, quel absurdité !
N'aurions nous pas mieux à faire
Que de se battre sans aucune pitié ?


Les chefs se dressent
Sur les monticules, les rochers
Et hurlent leurs chants salvateurs
Aux soldats qui vont se briser...

Je ne veux pas mourir pour rien
Je n'ai pas ma place ici,
Se battre toujours, sans aucun répit ?

Les soldats harassés hurlent et crient
Aux cieux torturés qui font tomber la pluie
Ils aiguisent leurs armes, préparent le combat
Dans une grande flaque, le sang coulera...

Et nous voilà dans la brume !
Qu'est-ce donc que cette folie
Reverrais-je les yeux de ma petite fille?

Et les cors qui résonnent dans la plaine
Et les corps qui entonnent leurs danse funéraires
L'enfer, enfin est descendu et inonde de sa liesse
Les âmes des perdus qui dans le sang se repaissent

Cesse donc de penser
Tu ne t'en sortira pas !
De la lance ou le glaive, quel sera ton choix?


Et les éclairs qui zèbrent, et l'acier étincelle
Et voilà la bataille qui rugit de plus belle
Déjà les corps jonchent la terre molle
Que restera t il au terme de cette nuit folle.

Quel immense douleurs qui me transpercent
Et le noir qui s'abat sur mes yeux, la mort me caresse
Je ne reverrais plus les yeux de ma petite Agnès...


Et l'aube qui se lève,
Fini les étincelles
Nous avons eu notre lopin de terre
L'honneurs est sauf
Un petit bonhomme
à dit ces adieux
A ce monde plein de rage,
des larmes pleins les yeux...





Voilà, c'est un de mes premiers poèmes.

Galain
29/08/2007 19:29


Hop, un autre que je viens de conclure :

Tragédies.



Elles se déroulent sous nos yeux
Nous les mortels paresseux
Contemplant dans les cieux
Ces funestes dénouements.

Elles tournent lentement
Dans l'immensité
Et explosent en gerbes glacées
Leurs feux traversent les années

Du bas de notre échelle
Nous admirons,
Les tragédies millénaires
Des galaxies suicidaires.

Nous les petites choses
Applaudissons les drames
Cycliques
De ces monstres gazeux
De ces mastodontes vides

Ils nous rappellent
Notre stupide vie
Nos aberrant soucis
Leurs grandeurs nous diminuent.



Nayla
11/09/2007 11:43
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Ca ferait de chouettes chansons !


T'as pensé à vendre tes droits d'auteur à quelqu'un ? ^^
Darkan
11/09/2007 12:27
Juste pour aujourd'hui ...

J'ai vraiment apprécié le premier, juste une petite remarque pour être pénible : Entonner c'est "chanter le début" et donc entonner une danse me parait incorrect même si c'est jouli! Désolé
Nayla
11/09/2007 16:50
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Juste comme ça... Relis moi ça, choupi. Et je parie qu'y en a plein d'autres.


en gerbes glacés

Des galaxies suicidaire.

Nous les petits choses
Applaudissons les drames
Cyclique

De ces mastodontes vide
Galain
12/09/2007 20:58


Merci beaucoup pour vos commentaires.
Merci beaucoup pour "choupi" sa me fait plaisir .

Edit: Les droits d'auteurs sont pour toi...si tu paye bien

Je vais relire tout ça.
Et en attendant :

Le temps des songes


Les fleurs du temps fleurisent et fânent
Emportées dans le vent; leurs ailes diaphanes
Restent un soupçon de passion trop vite perdu
Sombre émanation d'instant suspendu.


L'albâtre et le mabre accrochent les esprits.
Misères dorées, tu ne saurais détrôner
Les ivresses véritables d'un amour aggrandi
Que les palais des hommes ne savent surpasser.


Le temps des songes est à toujours noyés
Dans l'océan des âpres larmes de la vérité
Vogue le radeau, débris d'une gloire,
Vogue sur les eaux, le symbole de l'espoir.



Damnés

Le vent se lève.
Les flots se réveillent.
La nature en éveil
Le règne s'achève.

Des âmes perdues
Dans la plaine s'installent
Les rêves corrompus
Se perdent dans les râles.

Les torches s'allument
Leurs lumières eternelles
Peu à peu se consument
La nuit se costume.
D'une lumière irréelle...
Aelghir
13/09/2007 08:43
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

J'aime bien le second, plus frappant et plus rythmé que le premier.
Attention aux fautes d'orthographe, désagréables lors de la lecture d'un poème !
Dans le premier, je trouve que certains mots sont mal choisis (en gras):


Les fleurs du temps fleurisent et fânent
Emportées dans le vent; leurs ailes diaphanes
Restent un soupçon de passion trop vite perdu
Sombre émanation d'instant suspendu. (ne cadre pas avec diaphanes)


L'albâtre et le mabre accrochent les esprits.
Misères dorées, tu ne saurais détrôner (qui est le "tu", précédé de "misères dorées" au pluriel ?)
Les ivresses véritables d'un amour aggrandi
Que les palais des hommes ne savent (sauraient) surpasser.


Le temps des songes est à toujours (jamais)noyés
Dans l'océan des âpres larmes de la vérité
Vogue le radeau, débris d'une gloire,
Vogue sur les eaux, le symbole de l'espoir.
Galain
21/09/2007 23:48



Des pétales s'étalent sur l'étang
Les peupliers plié par le vent
Caressent la surface doucement

Les ondes parcourent les eaux
Plient sans un bruit la peau
Les passant admirent sans un mot.

Les cimes déchirent les cieux
Dans un murmure soufflent les adieux
La brise siffle son chant mélodieux.

Les ôdes parviennent jusqu'au dieux
Sans un bruit écoutent, radieux
Les complaintes les rendent miséricordieux...



Vla.
Si notre Aelghir national et les autres pouvaient me dirent ce qu'ils en pensent .

Galain
22/09/2007 19:55


Après beaucoup de remaniement voilà ce que cela donne :


Des pétales s'étalent sur l'étang
Les peupliers pliés par le vent
La caressent
Plient la peau
A l'infini s'étale le temps.

Les passant crient en silence
Des images aux fusains
Sombres aquarelles
Douces ritournelles.

S'envolent les images
Des fragances de Beauté
Souvenirs oubliés
Pleurent les sans âmes.
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