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Avis pour commencer
(Sujet créé par Cthoms l 23/08/07 à 23:37)
non favori


Premier chapitre en travaux bien sur et necessitant des avis! Merci.


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Darkan
23/08/2007 22:54
Juste pour aujourd'hui ...

Bon, je me lance. J'ai commencé à écrire un chapitre. alors je vous le soumets pour avoir vos avis.
Je sais que c'est court et que ca dit pas grand chose donc c'est pas forcément alléchant, mais j'aimerais des commentaires sur un peu tout : de la mise en page au style. Est ce que ca donne un (tout) petit peu envie de lire la suite par exemple ? Ca fait très longtemps que j'ai envie d'écrire et j'aimerais commencer le mieux possible. Merci pour toutes vos remarques et hésitez pas surtout !
PS: je découvre avec plaisir cette "Communauté" de la Pierre de Tear et en suis agréablement surpris!
Mara
23/08/2007 23:05
Novice


Je lirais avec plaisir, mais je ne suis pas douée en commentaires donc je me contenterais de choses basiques.
Darkan
23/08/2007 23:06
Juste pour aujourd'hui ...

Voici le texte:




1.

Premières impressions



Poussière. Il était entouré d’un tel nuage de poussière ! Rien d’autre autour de lui n’était visible à moins de dix pas. Des mottes de terre jaillissaient sous l’impact des sabots de ce véloce destrier. Son cavalier devenait peu à peu discernable en ce tourbillon d’énergie que semblait provoquer l’animal.
Noir. Le sol tremblait. Il était complètement vêtu de noir. Ce cavalier à l’allure imposante. Tout en lui exprimait la force et la détermination.

Il le vit arriver sur la place principale peu avant le coucher du soleil. Cette nouvelle allait faire le tour du village avant demain. Bien sûr qu’un tel étranger faisait peur, bien sûr qu’il voulait prendre les jambes à son cou mais il restait là, comme paralysé, choqué par ce qu’il découvrait.

L’homme mit pied à terre, sa lourde épée venant se plaquer contre sa cuisse. Son cheval renâcla mais il l’apaisa d’une caresse. Le tenant par la bride, il vint à ce jeune garçon seul dans cette vaste place. Un simple paysan au premier coup d’œil. Il semblait plutôt frêle et mal nourri mais paraissait pourtant avoir de la vigueur. Un petit quelque chose dans les yeux peut être. Aucune importance. Il réglerait son affaire et partirait au plus vite. « Jeune homme, où puis-je trouver une auberge pour cette nuit ?
- Mmmh, heu … par là. Tellement impressionné qu’il n’arrivait pas à parler. Quel idiot faisait-il.
- C’est vague. Montres moi. »
Il emmena donc l’homme deux ruelles plus loin, à l’auberge de Jack, la seule du village. Il n’arrêtait pas de ruminer qu’il ne devait pas avoir peur d’un étranger et que son père lui avait appris à faire preuve d’un peu plus de courtoisie envers quelqu’un. « J’suis pas un trouillard », se convainquit-il tout en marchant quelques pas devant l’inconnu.
C’est ainsi qu’ils arrivèrent à l’auberge. L’homme sembla faire la moue puis acquiesça lorsque l’enfant lui expliqua qu’il n’y en avait pas d’autres à moins de plusieurs lieues. Le garçon fit de son mieux pour cacher son appréhension et demanda par politesse s’il lui fallait autre chose. « Non.
- Bien messire », tenta-t-il de répondre.
Mais avant même d’avoir fini sa phrase, l’homme se mit à rire. Pas un rire expansif non, mais un petit rire désabusé. « On ne m’appelle pas messire, souviens t’en.
- Bien mess… heu … Bien, bien. » Ne sachant quel titre lui donner, il préféra partir le rouge aux joues.

L’auberge n’était pas ce qu’on appelle spacieuse ni très propre mais il avait connu pire. Il attacha sa monture dans ce qui semblait être une étable puis se dirigea vers l’entrée. Poussant la porte, du bruit lui parvint mais à peine passé le seuil, toute agitation cessa. « A peine entré qu’ils me dévisagent tous, aime pas ces coins paumés, sont tous consanguins la dedans ! ». Un crâne dégarni et luisant de sueur apparut sous son nez. Le tenancier, gros balourd mal dégrossi, lui lança son plus beau sourire, composé il faut dire de bien peu de dents.
« Que puis-je pour monseigneur ? » demanda-t-il mielleusement.
« De mieux en mieux, pensa-t-il, on me prend pour un grand seigneur maintenant ». Ce n’était pas un bon jour et sa mauvaise humeur était douloureusement retenue. « Je voudrais une table, propre, une chope de bière et un bol de ce qui mijote dans votre marmite.
- Bien sûr monseigneur, tout de suite. » L’aubergiste s’éloigna rapidement, après avoir jeté un coup d’œil furtif à l’épée.
Les quelques personnes présentes étaient évidemment à l’écoute du moindre indice indiquant la provenance de l’étranger. Il était en effet plutôt rare de voir de nouveaux visages par ici et d’autant plus rare d’en voir avec une longue épée au côté. Le bourg appelé Minori était principalement habité par des fermiers et des bergers ; situé loin des grandes voies commerciales. Peu de gens s’arrêtaient ici, mis à part quelques colporteurs et une fois dans l’an un vieux marchant venant du Nord qui avait toujours milles histoires à conter aux gamins, monnayant un repas chaud et un peu de vin.
De retour, l’aubergiste déposa la chope et une sorte de ragout non identifié puis s’essuya les mains sur son tablier déjà tant maculé et reparti après un instant d’hésitation. L’homme mangea sans autre commentaire que le bruit de sa cuillère contre le bol. « Pas mauvais finalement », se dit-il. Il congédia rapidement le tenancier qui revenait pour lui demander s’il fallait préparer une chambre. « Quelle question, je vais pas dormir dehors ! », s’exclama-t-il à part lui. « Du calme. Ne pas perdre de vue ce pourquoi je suis là. Une fois ce paquet remis, je me casse vite fait sans demander mon reste ! ».
Du moins, la chambre était correcte, suffisamment aérée pour paraître propre. Après avoir vérifié par habitude la solidité de la porte et de l’unique fenêtre, il s’allongea sur son lit et s’endormit rapidement.

Il rentra chez lui au plus vite, déjà abattu rien qu’en pensant à la morale que lui ferait son père pour son retard. Et sans surprise il était sur le pas de la porte guettant le sentier menant à leur chaumière. « Tu rentres tard. Qu’est ce qui t’as retenu ? » Toujours comme ça le paternel, s’inquiétant pour un rien, le passant constamment à l’interrogatoire. « J’ai accompagné un étranger jusqu’à chez le gros Jack.
- Un étranger ??
- Oui, tu sais bien, quelqu’un qui n’est pas du village. »
Retenant une remarque cinglante, son père se contenta d’un « Merci pour cette précision » mais enchaina tout de suite : « Réponds moi maintenant : qui est-ce ? Que voulait-il ? T’a-t-il dit d’où il venait ?
- Je viens de te dire : c’est un étranger donc je ne sais pas qui c’est et je l’ai conduit à l’auberge, c’est donc qu’il voulait aller à l’auberge ! ».
« J’y vais un peu dur, pensa t-il, mais ces interrogatoires me fatiguent, j’ai plus douze ans ! »
Avec un soupir d’exaspération poussé simultanément, ils entrèrent. Sans un mot, ils se mirent à table. De la soupe ce soir. Encore. Les temps sont durs qu’ils disent tous les vieux. L’hiver coriace et le printemps tardant à venir n’ont facilités la vie à personne. Heureusement qu’ici au Sud, les terres sont plutôt fertiles et l’ensoleillement suffisant. Le vieux marchant parle du Nord comme d’un autre pays… Sortant de sa rêverie, il entendit son père acquiescer doucement. « Il ne t’a pas dit ou demander autre chose, c’est donc qu’il ne te voulait rien personnellement. Mais je me renseignerai tout de même demain auprès de Jack. Ce n’est jamais bon un étranger par ici ». Encore une fois il acquiesça à part lui. « Pas bon, non. »

Aelghir
23/08/2007 23:37
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Pas de commentaires sur le fond (Pas assez de fond pour plonger ) mais sur la forme pas de problème.
Plaisant à lire malgré quelques maladresses :
en particulier, on ne sait pas toujours qui le pronom "il" désigne.
Quelques exemples :
Bien sûr qu’il (le cavalier ?) faisait peur, bien sûr qu’il (le garçon ?)voulait prendre les jambes à son cou mais il restait là,
Le tenant par la bride, il vint à ce jeune garçon seul dans cette vaste place. Il ( le cavalier ?) semblait plutôt frêle et mal nourri


Utilise d'autres pronoms comme "celui-ci, ce dernier" ou remplace par d'autres noms comme " le villageois, l'adolescent..."


Poussière. Il était entouré d’un tel (avec tel, termine ta phrase par un !) nuage de poussière. Rien d’autre (que quoi ?)n’était visible à moins de vingt pas de lui (de qui s'agit-il ?). De pleines (grosses) mottes de terre jaillissaient sous l’impact de ses sabots (sous ses sabots... mais les sabots de qui, d'ailleurs ?). Son cavalier ( si tu dis "son" cavalier, c'est que tu as déjà parlé du cheval, ce qui n'est pas le cas) devenait lentement (peu à peu) discernable parmi le (au milieu du ) tourbillon d’énergie que semblait provoquer l’animal.
Noir. Le sol tremblait. Il était complètement vêtu de noir. Ce cavalier à l’allure imposante. Tout de (en )lui exprimait la force et la détermination.


Relis ton texte à haute voix, ça t'aidera.
Darkan
24/08/2007 18:22
Juste pour aujourd'hui ...

Merci pour ces commentaires. J'avais en fait tenté volontairement ce changement de personne pour les "premieres impressions" des deux personnages mais c'est vrai qu'à tête (oeil?) reposée, c'est pas forcément clair! Je vais donc modifier un peu en essayant de conserver l'idée de départ ....
Merci pour la motte de terre pleine (Quoi t'en as jamais vu des vides?!)
Je pense attendre d'autres remarques encore pour poster les modifs. D'ailleurs vaut-il mieux modifier mon post ou répondre pour voir "l'avancée" du texte?
Je vais donc m'y remettre et tenter d'avancer un peu aussi!
Je suis toujours preneur de toute remarques!
PS: Bravo Aelghir pour tes textes.
Aelghir
24/08/2007 20:09
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Merci.
Si tu veux, je peux reprendre ton texte et te mettre entre parenthèses mes remarques comme j'ai fait pour le début mais je ne ferais pas ça chaque fois, hein, sinon je n'aurais plus de temps pour écrire.
Darkan
24/08/2007 22:53
Juste pour aujourd'hui ...

Nan, c'est gentil merci mais je préfère garder mes crédits "Aelghir remarques" pour quand j'aurais plus avancé dans le texte!
Je crois qu'il me reste plus qu'à écrire alors. Petite question au passage : toi quand tu écris t'as tout de suite la fin en tête et ce qu'il va se passer ou tu écris au fur et à mesure comme ça vient ? Car j'ai bien la trame principale de mon histoire mais tout le reste va devoir venir au fur et à mesure.
Au fait, je voudrais bien une autorisation pour lire tes textes si c'est possible.
Caldazar
24/08/2007 23:03
Le Blob attaque !

Il écrit au fur et à mesure de son inspiration, selon l'évolution des personnages et il prend parfois même en compte les remarques des lecteurs

Et heuu ton texte, je le lirais un jour ^^
Aelghir
24/08/2007 23:45
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !

Il écrit au fur et à mesure de son inspiration, selon l'évolution des personnages et il prend parfois même en compte les remarques des lecteurs

Et heuu ton texte, je le lirais un jour ^^


Exact dans l'ensemble mais quand même je connais en général la fin à l'avance : le plus souvent, je tue mon personnage principal . Après il me suffit de trouver comment.
En fait ça dépend de l'histoire dans laquelle je me lance. En ce moment j'en ai commencé une, j'ai bien en tête le début, la péripétie qui va déclencher la succession d'évènements, le monde dans lequel ça se déroule mais pas du tout la suite ni même la fin. Je n'ai même pas le titre. Tout cela viendra au fur et à mesure.
Et même si j'ai tout prévu ou presque, un personnage peut prendre tellement d'importance en cours d'écriture qu'il peut changer la suite de l'histoire.
Thismardoch
25/08/2007 12:58


A part le fait qu'on ne sais pas toujours qui "il" est, je tiens à dire que vingt pas, c'est graaaaand pour un nuage de poussière qui doit être contenu dans une "cour principale" (de quoi, d'ailleurs?).

Mais j'aime bien le début.
Darkan
25/08/2007 14:30
Juste pour aujourd'hui ...

De bonnes remarques en effet ! Que je vais bien sûr prendre en compte.
Je vais modifier mon post avec le texte "corrigé"!
Dautres remarques seront d'ailleurs surement utiles.
En tout cas, merci d'avoir pris le temps de le lire.
Caldazar
28/08/2007 16:00
Le Blob attaque !

Un texte relativement fluide et prometteur

J'ai tiqué à un moment, quand le garçon se dit "j'ai plus 12 ans"... on sait pas quel âge il a ?

Ca devrait aussi etre possible de mieux distinguer pensées et dialogues, au moins au niveau visibilité, ça rend la visualisation plus facile
Darkan
28/08/2007 18:09
Juste pour aujourd'hui ...

Son âge va etre donné un tout petit peu plus loin ...
Merci pour ce commentaire motivant!
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