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Les bafouilles du Caldou
(Sujet créé par Caldazar l 26/07/07 à 15:32)
Hé oui, vous êtes les témoins privilégiés d'une catastrophe : une fois lancé, plus rien ne m'arrête (a part plein de choses plus ou moins contondantes voire même coupantes).
Donc c'est dans ce topic que je vais rassembler mes créations afin de faire mon intéressant devant un public de qualité trié sur le volet.
J'accueille avec grand plaisir toutes les remarques qu'il est possible de formuler, et je prend en considération toutes les suggestions de forme (et parfois même aussi celles sur le fond )
Vous trouverez donc mes premiers vers (Sur les marches, en attendant) dans ce post.
Et si vous allez jusqu'à ce post, vous trouverez un deuxième (Un ciel bleu et blanc)
Encore ? Bon, c'est bien parce que vous insistez... Voici "L'homme qui avancait".
L'idée du départ m'est venue quand je luttais pour me réveiller ce matin, en entendant "A Part Ca Tout Va Bien !" des Beautés Vulgaires...
Et niveau métrique, j'ai jamais accroché, donc vers libres, pieds incertains et même une strophe de cinq vers
Voici : Sur les marches, en attendant
Elle est là, sur les marches, assise
A l'attendre depuis si longtemps,
Son prince charmant sur son cheval blanc.
Sur elle, le bonheur n'a plus de prises.
Un jour, il l'emportera loin d'ici
Et elle connaitra ce qu'est la vie
Quand on est toujours aimée,
Plus jamais ignorée, oubliée.
Elle est prête à lui donner plus que son coeur
Pour ne plus être seule, ne plus avoir peur.
Elle ne veut plus souffrir, ne plus dépérir,
Elle veut juste retrouver son sourire,
Redécouvrir la douceur de rire.
Mais déjà se lève le vent,
Violent, hurlant, mordant,
De ce lieu hors du temps la chassant
Sans montrer aucune pitié.
Et cette douce fée
Quitte son escalier
Pour ne plus pleurer
Devant ces gens indifférents.
Il y a juste la troisième strophe que je trouve un peu bancale par rapport au reste (des vers un peu longs par rapport aux autres qui cassent le rythme je trouve) mais sinon j'aime boucoup
Un deuxième poème, toujours aussi irrégulier en métrique
Je suis prêt a considérer toutes les suggestions de changement
Un ciel bleu et blanc
Un joli couple se promène dans les nuages
Comment sont-ils arrivés là ?
Personne jamais ne le saura.
Rassurez-vous, ils ne sont que de passage.
A peine sont-ils arrivés
Que déjà les voici repartis
Ils n’ont pas besoin de s’arrêter
Pas de pleurs, de peine, de soucis
Ils vont, viennent et déambulent
Légers au milieu des bulles
Un grand rire soudain les prend :
Nul ne peut les voir vraiment
Ils s’aiment sans contrainte
Rien n’existe hors de leur étreinte
Pourquoi voudraient-ils redescendre,
Réduire leur bonheur en cendres ?
Oublieux de ceux qui ne voient qu’avec les yeux
Ils vivent, insouciants, sans cesser leur vol
A jamais chez eux dans les cieux
Ils ne reviendront jamais chez les fols
Et je te dirais avant de me taire
A toi qui a tout vu
Où peut être les a toujours connu :
Bienvenu à terre.
Les commentaires des gens, rapatriés de l'autre sujet
Wynnie :
Perso j'aime beaucoup. C'est à la fois léger et joli, mais il y a quelque chose de némouvant dessous, sans qu'on sache trop quoi. Il y a seulement un vers qui m'a gêné :
"Et ainsi réduire le bonheur en cendres ?"
Je trouve le 'et ainsi' un peu lourd. Pourquoi pas :
pourquoi voudraient-ils redescendre,
réduire leur bonheur en cendres ?
M'enfin moi j'dis ça.
Caldou :
Merci beaucoup
C'est vrai que ça sonne mieux comme ça
Eléa :
J'ai beaucoup aimé aussi C'est doux et touchant à la fois, un très joli poème encore une fois
Galain :
C'est joli. Léger oui. Un peu trop à mon goût mais c'est mon coté "j'veux de la déprime à tout prix !".
Réduire leur bonheur en cendres ? Je n'aime pas trop la tournure et même l'expression ; je trouve que pour le coup c'est trop naïf...
En revanche j'aime beaucoup la dernière strophe ; c'est aussi léger que le reste mais ça m'emporte plus.