La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Corbeau, dans le ciel. Sur le sol, à coté de moi. Sur le corps d'un des miens.
Très tôt, un matin d’automne, calme, quelque part dans les montagnes. Un groupe de cavaliers prend la route.
« Va-t'en sale bête » A peine un murmure. Une toux rauque. Mort tous mort. Mes amis, mes frères, Vivre ? Pourquoi ? Pour la vengeance ? Contre eux ? Ils nous ont créés, et maintenant ? Tous morts ? Tous sauf moi. Pourquoi ? Pourquoi ?
Le soleil se levait à peine quand ils passèrent le col. Ils firent une pause, puis commencèrent à descendre. Le brouillard masquait tout. A peine, apercevait-ils le cavalier qui les précédait. Le bruit des sabots semblait résonner plus fort sur les pavés. Une heure, puis deux. Lentement, la brume se dissipait. On pouvait distinguer maintenant les formes brouillées des arbres, parfois la lueur d'une chandelle dans une cabane isolée. Pas un mot n'avait été échangé.
Ils arrivèrent à un village, blotti au pied d'un mont. Certains villageois sortirent de chez eux, les regardant passer, sans un mot. Les mères rappelèrent leurs enfants. Certains se détournèrent.
La route montait, se transformant en sentier. Ils mirent pied à terre, et attachèrent leurs montures. Toujours en silence, ils suivirent le chemin.
En haut, une forteresse, noire, froide, même dans la lumière du matin. Devant la porte, ils se mirent en ligne et sortirent leurs armes.
« Sinistre »
« Silence »
Ouais, ne rien dire, jamais. Ne pas parler, ne pas montrer ses émotions. Ne pas avoir d'émotions. Fichu code, hein mon vieux. Tu as vu où cela nous a menés, mon frère. Vous tous morts, et moi qui vous rejoindrait bientôt. Chienne de vie. Je n'aurai jamais dû ...
Ils approchèrent de la porte, lentement, sans bruit. Ouverte. Ils entrèrent, prudemment. Un piège est toujours possible. Dans la cour, rien. Ni vivant, ni mort. Par gestes, ils se répartirent les secteurs. Les remparts, les communs, les baraquements. Tout était vide. Le donjon, seul, se dressait au bout de la cour, dominant tout, commandant la vallée. Ils entrèrent. Le bruit des armes résonna bientôt, les cris de souffrances, le choc sourd des corps contre les parois. Un à un, ils furent traînés dehors et laissés là, pour nourrir les corbeaux.
Maintenant, la mort va m’emporter. La vengeance. Noble idéal. Mais vu où il nous a mené. J’aurai du rester auprès de notre mère. J’aurai du l’écouter. Oublier la guerre, la vengeance, l’honneur. Je serai en vie, j’aurai une famille.
Effectivement, ce n’est pas très gai mais c’est bien écrit et assez angoissant. Il y a une suite ? car la fin est un peu abrupte pour moi.
A peine, apercevait-ils le cavalier qui les précédait. Le bruit des sabots semblait résonner plus fort sur les pavés. En pleine montagne/campagne, les routes d’un col sont-elles pavées ? Un à un, ils furent traînés dehors et laissé là, pour nourrir les corbeaux. Laissés ?
Merci pour les commentaires.
Je m'occupe des fautes d'orthographe
Pour la route pavée, dans mon esprit tordu , je pensais à une voie romaine ou quelque chose d'équivalent mais je vais penser à une modification possible.
Ecrire une suite, je ne sais pas. Selon l'inspiration du momemt.
En fait, si j'étais douée en dessin, je ferai bien des illustrations, quelque chose de sombre et angoissant.
En Chine c'est pas que des pavés, mais carrément des escaliers qu'il y a sur certaines montagnes, alors, oui, des routes pavées, n'importe où, tu peux!!!!!!!!!
C'est sombre, j'aime. Tout ce qui touche à une mort violente, j'aime, il faut dire. Ma prof de français me met à chaque rédac' "Tu te complaîts dans l'horreur". J'essaies d'être fidèle à ce commentaire^^ Je suppose que pour toi c'est ou c'était pareil
Mes profs de français ne m'ont jamais fait ce genre de remarques mais je n'avais pas encore découvert la fantasy et l'horreur à cette époque. J'étais encore pure et innocente
Hahahahaha!!! Aujourd'hui te voilà corrompue! Mais la fantasy est-elle une malediction? Oh que non! Plutot un don, un don de certains auteurs nous permettant de passer des nuits blanches à lire et lire encore! Enfin bon, moi, ce que j'en dis...