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A la croisée des chemins
(Sujet créé par Shinje l 06/09/06 à 12:39)
Alors c'est un texte que j'ai fait une nuit parce que je n'arrivais pas à dormir, qui a donc été écrit entre 2h et 6h du matin, je ne l'ai relu qu'en diagonale (par flemme il faut bien l'avouer ), et puis bah j'aimerai bien savoir ce qu'il vaut. Vala
Le soleil se levait enfin. Ses rayons matinaux, si faibles en cette période de l’année, étaient pourtant les bienvenus. Un homme était étendu sur le sol, au beau milieu de la cour du château, et fixait le ciel. « Quelle belle journée, vraiment …». Le ciel sans nuage reflétait le calme qui régnait dans l’air, troublé de temps en temps par le doux chant d’un oiseau. Il arrivait que le vent rejoigne ce chant, faisant claquer les étendards qui flottaient nonchalamment en haut des tours. « Vraiment, c’est une belle journée » se répéta l’inconnu, souriant pour lui-même. Ses traits, qui lui avait valu une réputation de grand séducteur étaient maintenant tirés par la fatigue. Ses yeux semblaient creusés dans son visage et ses cheveux avaient perdu leur bel éclat doré au profit d’une couleur bien plus terne. Ses vêtements auraient tout aussi bien pu être de vieux chiffons servant à nettoyer le sol. Dans le château, nul signe d’activité. Il paraissait désert, si ce n’est cet homme allongé dans la cour. Les champs autour semblaient tout aussi abandonnés. Nulle âme qui vive, pas même une poule ou une vache dans les prés. C’était comme si le temps s’était arrêté.
« - Allez monseigneur réveillez-vous, vous avez promis à votre fils de lui apprendre à chasser le sanglier, il vous attend avec impatience.
Darelth Al’Aeril seigneur de la cité de Volronde, appelée également la cité aux tours d’argent, ouvrit un œil et regarda la personne qui était entré ainsi dans sa chambre à coucher.
- Drilda, combien de fois t’ais-je dit que je ne voulais pas que l’on vienne perturber mon sommeil? Je n’avais pas oublié cette partie de chasse avec mon fils, seulement il est encore trop tôt.
- Si je puis me permettre, votre fils attends déjà depuis une heure que vous l’accompagniez.
- Bien, dans ce cas dis-lui que j’arrive et qu’il cesse de s’impatienter.
- Il en sera fait comme monseigneur l’exige.
La servante plia les genoux dans un signe de salut et s’apprêta à sortir quand Darelth l’arrêta:
- Drilda, dis-moi, cela fait combien de temps que tu es servante dans ce château?
La femme s’arrêta et bien que surprise par cette question, n’en montra rien.
- Je sers votre maison depuis que je suis en âge de marcher monseigneur.
- T’ est-il arrivé de me haïr ou de trouver mes décisions injustes ou mauvaises?
- Non, je ne crois pas monseigneur. Vous êtes une personne aimée du peuple car vous savez prendre les meilleures décisions pour tout le monde et vous n’abusez pas de votre pouvoir. Je vous admire beaucoup pour cela.
-… Tu sais, quand nous sommes seuls, tu peux me parler sans utiliser de « monseigneur »… Crois-tu que je t’appelle toujours « servante » quand nous sommes dans mon lit?
- Nous ne sommes pas dans…
Darelth se leva d’un mouvement rapide et posa ses mains sur la taille de la servante. Son regard était rempli de douceur.
- J’aime quand tu te sens libre avec moi alors ne te retiens pas.
- Mais…monseigneur…votre dame…
- Est morte il y a de cela trois ans, et il est temps pour moi de faire mon deuil. Crois-tu que je vais passer le reste de ma vie à n’avoir que les souvenirs d’une morte pour me tenir compagnie le soir?
- Mais les codes…
- Sont idiots! … Excuse-moi, je ne voulais m’emporter. Tu peux dire à Tolred que j’arrive. »
La porte se referma derrière la servante, et le seigneur désormais seul, s’assit sur son lit et posa la tête dans ses mains. Excepté le bruit de ses sanglots, nul bruit ne rompait le silence.
Des larmes roulaient à présent le long des joues de l’homme allongé au milieu de la cour. Les oiseaux ne chantaient plus, l’air tout entier ne bougeait plus. Un bruit. L’homme leva la tête. Un renard sortit de sous un tas de foin. Plus haut dans le ciel, une poignée de corbeaux volaient en décrivant des arc de cercle. Des nuages se distinguaient nettement. Les larmes ne coulaient plus. « C’est une agréable journée ». Du mouvement attira l’attention de l’homme. Il tourna la tête. Un cheval sortit du château au galop .
Le vent qui soufflait sur le visage de Tolred lui procurait une sensation de liberté. Il ne faisait plus qu’un avec son cheval, plus qu’un avec la nature. Enfin! Il allait chasser avec son père! Cela faisait tellement longtemps qu’il attendait ce moment. Son père, qu’il aimait tant. Tolred admirait son père car il avait su allier une bonne éducation à un sens du devoir hors du commun. Quand il perdit sa femme, il ne se laissa pas abattre par le chagrin et surmonta sa peine pour continuer le devoir qui était le sien. Aujourd’hui ce même père galopait à une dizaine de mètres devant lui, un arc en bandoulière, une dizaine de chien à sa suite qui reniflait la piste. Plusieurs gens du château suivait la sortie familiale, pour assurer la sécurité du seigneur ainsi que celle de son héritier. Darelth avait toujours dénigré cette sécurité pourtant c’était un des nombreux codes qui régissaient sa vie depuis qu’il était seigneur de Volronde. « Le seigneur devra se soumettre à ce que l’on garantisse sa sécurité où qu’il soit, quand il y sera, jusqu’à ce qu’il y sera ». Lui se plaisait à proclamer que cela ne servait à rien puisque aucune guerre ni déclaration hostile ne s’était produite depuis plus de deux siècles. La ville vivait en paix avec ses voisins, ce qui lui valait une grandeur et une richesse des plus importante du royaume.
« - Arrêtons-nous là fils, les sangliers viennent souvent s’abreuver à cette mare.
- Bien Père. Ne devrions-nous pas faire reculer les chiens?
- Si bien sur, mes gens vont s’en charger.
Tolred attacha les rennes de son cheval à un arbre et attrapa l’arc qu’il avait fixé à la selle. Son père le rejoignit et lui fit signe de le suivre, en mettant un doigt devant les lèvres en signe de silence. Il avait son arc en main et marchait accroupi, se cachant derrière les arbres jusqu’à trouver une cachette d’où l’on pouvait observer la mare sur toute sa superficie. Là, il s’assit sur ses talons, prit une flèche de son carquois et fit signe à Tolred de bander son arc.
- Bien chuchota-t-il, l’important dans la chasse au sanglier n’est pas le sanglier en lui-même mais plutôt l’arme qu’il faut choisir. La largeur d’une peau de sanglier est telle d’une simple flèche ne pourrait la traverser. C’est pourquoi il faut des flèches spéciales, tirées d’arc spéciaux . As-tu remarqué que l’arc que je t’ai donné avant de partir possède une forme moins arrondie et un bois plus fin?
- Oui, je m’apprêtais à vous en demander la raison. Le bois, bien que plus fin, me semble en contrepartie bien plus solide que celui des arcs habituels.
- C’est exact. Maintenant observe les flèches. Ne te sembles-t-elles pas différentes de celles que tu utilisent pour t’entraîner?
- Elles sont plus longues et j’ai l’impression qu’elles sont alourdies à leur pointe.
- Ceci pour leur permettre, au moment de l’impact de transpercer la peau d’un sang…
A ce moment-là, un sanglier débouchait dans la clairière et s’apprêtait à aller boire.
- Fils, à toi de jouer maintenant. Rappelle-toi, vise la tête ou le cœur. »
Tolred ajusta son arc, et arma son tir. Le sanglier était à présent au bord de la mare et approchait son museau de la surface de l’eau. Tolred ne faisait plus qu’un avec son arc, plus qu’un avec l’eau, plus qu’un avec la légère brise qui soufflait, plus qu’un avec sa flèche. Il ferma les yeux et respira un grand coup. La flèche partit.
L’homme étendu au milieu de la cour ne bougeait toujours pas. Le soleil était maintenant haut dans le ciel. Des nuages occupait une grande partie du ciel visible. « C’est une journée mitigée » L’air semblait peser de tout son poids. Toujours aucun témoin de vie. Rien ne bougeait. Rien ne faisait de bruit. Rien ne respirait, sauf cet homme, et les corbeaux dans le ciel. Leur nombre avait apparemment doublé. Voire triplé. Un rapace sortit de nulle part. Les corbeaux se jetèrent sur lui. S’ensuivit une course folle. « Sauve-toi ». Le rapace tenta de regagner les arbre. L’homme hurlait. En vain. « Sauve-t…o…i… »
« Sauve-toi fils!! ». Tolred galopait de toutes ses forces et de toutes les forces de son cheval à présent. Les hommes armés avaient surgi, leur tendant une embuscade des plus méprisables. Darelth Al’Aeril, seigneur de Volronde s’était instinctivement placé entre les hommes et son fils et lui avait ordonné de se sauver avant de sortir son épée du fourreau. « Rentre à la cité ,vite! ». Tolred n’avait eu que le temps d’apercevoir son père et ses gens, regroupés en cercle pour faire face aux assauts ennemis. Les piégeurs étaient deux fois plus nombreux que les piégés à ceci près qu’ils n’étaient pas à cheval. Tolred fuyait. Il fuyait! Devant le danger, devant l’adversité. Il tira sur les rennes et obligea son cheval à faire demi-tour. C’était décidé, il ne fuirait pas, il ne fuirait plus. Il allait sauver son père.
Darelth voyait son fils s’éloigner à cheval et ce fut pour lui un énorme soulagement. « Notre cité ne perdra pas ses deux seigneurs le même jour ». Les assaillants se rapprochaient du cercle défensif mis en place par Darelth et ses gens. A la manière de serpents entourant leur proie, et sachant qu’elle ne leur échappera pas. Un signal. Une épée fut brandit. Le combat éclata dans un fracas d’acier contre acier. Très vite, le seigneur et ses hommes sont dépassés, encerclés, réduis à se battre contre deux,voire trois fois leur nombre, compressés, étouffés. Darelth Al’Aeril se battait toujours. Darelth Al’Aeril voulait être pardonné. Darelth Al’Aeril ne savait pas que… Une flèche vint se ficher dans la tête d’un homme à trois pas de lui. Puis une autre, et encore une autre. Chacune frappant un homme différent. Un cri .« Pour le faucon! Le faucon! A moi! ». Son fils. C’était son fils. Avec toute la rage qui lui restait, Darelth frappait. Frappait autour de lui, frappait pour survivre, pour rejoindre son fils, pour le protéger. Les flèches continuait de s’abattre, réduisant considérablement le nombre d’attaquants. Bientôt, il n’en resta plus aucun. Le gémissement des blessés venait rompre le silence qui régnait quelques minutes plus tôt dans la forêt. Darelth avait une jambe en sang et sa tête lui paraissait avoir enflée de deux fois son volume, mais il sauta de cheval et c’est en boitillant qu’il courut rejoindre son fils.
« - Tolred!
- Père! J’avais peur d’être arrivé trop tard
Darelth s’était arrêté à trois pas de son fils et le regardait fixement.
- Quelque chose ne va pas Père?
- Espèce d’idiot, ne t’avais-je pas ordonné de retourner à la cité?
- Je… J’étais inquiet pour vous….
- Cela te donne-t-il le droit de mettre en danger l’avenir de la cité et de notre maison? As-tu un héritier pour te permettre une telle sottise?
- Mais…
- C’en est trop! Nous en reparlerons plus tard. »
Le seigneur Darelth s’était déjà retourné et scrutait l’endroit où avait eut lieu le combat. Les blessés étaient déjà debout et à cheval. Plus de la moitié avait péri et ceux qui restaient n’était pas dans un bien meilleur état. Un homme bougeait . Un des assaillants. Un vil piégeur. En deux mouvements, Darelth était sur lui, l’épée appuyée sur sa gorge.
« - Dis-moi pourquoi avoir fait ça?
- Nous… Nous devions tuer le seigneur de la cité de Volronde, Darelth Al’Aeril.
- Pourquoi?
- Je ne sais pas, c’était juste ce que nous devions faire.
- Qui vous a demandé de faire ça?
- Un homme puissant…
- Qui?
- Le seigneur Palsandos de la maison de …
- Melchior.
- Oui c’est cela. Vous le connaissez?
- Peut-être. Vous avez failli perdre la vie aujourd’hui, alors ne la gâchez plus maintenant et servez une cause plus noble. »
Darelth remonta à cheval et sans un mot, repartit au trot en direction de Volronde. Ses gens et son fils suivaient, sans mots.
Le soleil était maintenant à son zénith. Les corbeaux s’étaient encore multipliés. Le ciel était couvert de nuages plus ou moins gris. Le vent s’était mis à souffler. Pas un mouvement. Pas un son autre que la complainte du vent dans les arbres, que le croassement des corbeaux. Tout se prêtait à croire que la terre était triste. Une ambiance funèbre. Le soleil qui se distinguait à peine. Des corbeaux de plus en plus nombreux. Le vent qui pleurait dans les arbres. Le temps qui ne bougeait plus. « La journée s’annonce couverte ». L’homme, toujours allongé sur le sol, n’avait pas bougé d’un pouce. Son regard se perdait dans le ciel. Dans l’infini.
Un rocher tomba sur la grange dans un bruit assourdissant. Des chevaux furent écrasés, les autres,affolés, hennirent et frappèrent tout ce qu’ils pouvaient. Un autre rocher tomba, puis un autre et encore un autre, tous s’écrasant sur la cité aux tours d’argent. Un officier montait les marches du château en courant, et ouvrit la porte sans même frapper.
Darelth Al’Aeril, perdu dans ses pensées, ne l’entendit pas tout de suite.
« - Seigneur! Seigneur! Seigneur Al’Aeril!!
Darelth se retourna et vit l’officier, à bout de souffle, courbé en deux, les mains sur les genoux. La peur se lisait sur son visage.
- Seigneur nous sommes attaqués!!
- Que…Hein? Quoi? Comment ça attaqués?
- L’étendard au soleil levant est devant notre porte monseigneur, et nous subissons déjà ses attaques!
- Par tous les Dieux, Palsandos! Traître! Aux armes!! Tous aux armes!
Darelth franchit le seuil de la porte en courant, suivi de son officier. La salle des gardes. Des hommes qui prenait des lances, des épées, des haches, des arcs.
- Monseigneur!
L’homme qui parlait était le capitaine en chef des gardes, ainsi qu’un ami des plus proches du seigneur.
- Monseigneur, votre fils…!!
- Quoi mon fils?
- Il est sur les rempart, avec Donröe!
- Que fait-il là-bas? Vous ne l’avez pas empêché d’y aller?
- Il voulait suivre Donröe, je n’ai rien pu faire.
- Quels imbéciles! L’ héritier et le général de mes armées sur les remparts! Capitaine Alruid, amenez moi mon armure et ma hache.
- Monseigneur, ce n’est peut-être pas très pr…
- Obéissez! »
Le capitaine ouvrit une armoire dans le fond de la salle, où une armure entièrement noire, décorée d'un faucon doré attendait. Une hache a double tranchant était posée sur une étagère.
Le capitaine s’empara de l’armure et, aidé de deux autres hommes, la fit passer au seigneur, puis il alla chercher la hache et la remit à Darelth.
Tolred, l’arc en main, faisait mouche à chaque fois. Du haut de son rempart, il bandait son arc, visait, décochait, bandait, visait, décochait,bandait, visait, décochait… Donröe faisait de même, mais deux fois plus rapidement. Des flèches sifflaient, tuant, blessant. De la fumée se dégageait des maisons en contrebas. La cité prenait feu, et déjà, les villageois s’activaient pour contenir les flammes. Des échelles furent mises en place. Les assaillants grimpèrent. Des tentatives pour repousser les échelles. Certaines réussirent, d’autres pas. Ils étaient là, sur le rempart, le corps à corps était inévitable. Tolred se saisit de son épée. Il se battait avec la rage d’un tigre. Il frappait, frappait. Le sang coulait. Le sang se répandait. Tolred ne voulait pas abandonner. Tolred ne voulait pas mourir. Des morts. Partout. Du sang. Partout. Une flèche. L’héritier de la cité aux tours d’argent s’écroula à genoux au sol. Son souffle était rapide. Il regardait autour de lui. Des morts. Des cris. Du sang. Partout du sang. Ses yeux se voilaient. Donrë se battait, son fléau tournoyant autour de lui, arrachant membres et vie. En bas, dans la cour, les villageois faisaient la chaîne avec des seaux d’eau. Volronde était en feu. Des chevaux. Son père en tête, armé comme il ne l’avait encore jamais vu. Leurs regards se croisèrent, un sourire contre un cri, tel fut leur dernier échange.
Les larmes s’étaient remises à couler sur les joues de l’homme étendu au milieu de la cour. Le ciel était noir de nuages et les corbeaux se comptaient par centaines. Le vent soufflait de toute sa rage, et son chant mélancolique venait se joindre aux croassement des corbeaux. Les flammes ne brûlaient plus, la fumée s’était dissipé, le sang ne coulait plus. Seuls les décombres restaient. « C’est une journée pluvieuse…» Telles furent les dernières paroles de Darelth Al’Aeril, seigneur de la cité de Volronde.
voilààààà j'ai lu ton texte hier soir. Personnellement, j'ai trouvé l'idée pas mal du tout. Les parallèles que tu fais entre le passé et le présent avec l'homme dans la cour s'enchaînent bien. Je ne verrais que quelques erreurs de tournures à corriger, quelques phrases sonnent bizarrement.
"Une épée qui se brandit" --> elle se brandit pas toute seule, je pense qu'il vaudrait mieux dire "une épée fut brandie" ou "quelqu'un brandit une épée". Le verbe "brandir" ne doit pas pouvoir s'utiliser avec un pronom réfléchi.
A la fin de la bataille, tu parles du "bruit des blessés"... peut-être que "gémissements" ou un terme un peu moins général serait plus approprié, je trouvais ça bizarre.
Au moment de l'attaque du château, tu commences par parler des rochers, ensuite tu dis que des chevaux sont écrasés et après tu dis "un autre tomba" sans préciser de quoi il s'agit. Même si le lecteur se doute bien que ce n'est pas un cheval qui est concerné par cette phrase, il serait à mon avis préférable de remettre le terme rocher, ou un synonyme pour pas faire redondant si tu préfères...
Lorsque tu décris l'armure du roi, tu dis qu'elle est "peinte" en noir... ca se peint une armure ? (je sais pas hein, peut-être que oui) Moi j'aurais mis un truc du style "une armure de couleur noire ornée d'un faucon doré".
Sinon tout à la fin, tu écris en parlant du père et du fils "leur regard se croisa". Y a deux personnes en jeu, donc 2 regards : "leurS regardS se croisERENT"...
Voilà voilà, j'espère que mes corrections t'auront été utiles et ne te paraissent pas injustifiées... J'ai beaucoup aimé ton texte
Voilà voilà, j'espère que mes corrections t'auront été utiles et ne te paraissent pas injustifiées
Non du tout au contraire. J'aime bien avoir des critiques de mon travail, bonnes ou mauvaises. Si tu en vois d'autres n'hésite pas, je suis sur qu'il y a n'a encore un bon nombre^^
Après pour l'armure, il me semble en avoir vu dans ma jeunesse insouciante qui était peinte mais je pourrais pas te le jurer.
Je corrige mé photes d'ortografe et de syntaxe dessuite
Le capitaine ouvrit une armoire dans le fond de la salle, où une armure tout en noire où l'on pouvait voir un faucon dorée sur le devant attendait.
Wow wow wow y a vraiment un truc qui cloche dans cette phrase... Déjà rien qu'en mettant "une armoire (...)où l'attendait une armure" ca irait mieux. Ensuite, je suis persuadée qu'on peut améliorer la description du faucon. Avec un truc genre "décorée d'un faucon" "parée d'un faucon" "dont le devant [small](et encore le terme de "devant" me chiffonne)[/small]était orné d'un faucon"... parce que "où l'on pouvait voir un faucon doré (sans e d'ailleurs, c'est UN faucon ) sur le devant" c'est pas très français je crois...
L'amorce d'histoire avec la servante est intéressante, elle gagnerait à être approfondie. En effet, là on se demande à la fin ce qu'elle est venue faire là-dedans ?
La bataille sur les remparts de la fin mériterait d'être retravaillée... Quelques passages font un peu répétition...
Raaah j'ai vraiment l'impression de ne faire que te casser là, ça m'embête quand même ...
Pug, critique trop sensible... lol
Ouh mais ça alors vous avez raison^^ J'ai même pas relu (trop pressé d'aller manger ) mais c'est vrai que ça pique les yeux. -->Honte sur moi pour cette phrase ^^je change illico presto
Edit:
La bataille sur les remparts de la fin mériterait d'être retravaillée... Quelques passages font un peu répétition...
C'est voulu... pour que le lecteur puisse vivre au mieux le "bordel" d'une bataille et son côté barbare.
L'amorce d'histoire avec la servante est intéressante, elle gagnerait à être approfondie. En effet, là on se demande à la fin ce qu'elle est venue faire là-dedans ?
On m'a fait cette remarque déjà oui. La personne (ma chérie^^) m'a dit qu'on s'attachait à la servante. Heu enfait ce passage c'était juste pour ,d'une part faire apparaitre la psychologie du personnage, du seigneur, et d'autre part, pour montrer que c'est le début de la journée. C'est si dérangeant que ça?
Raaah j'ai vraiment l'impression de ne faire que te casser là, ça m'embête quand même
Je t'ai dis qu'au contraire j'aimais bien . Cela me permet de voir mes points faibles et ça m'apprendra aussi à écrire à 2h du mat' .
Si t'en vois d'autre te gènes pas
Et j'aime bien : le concept des allez-retour entre le mourant et son histoire est original et bien présenté.
Je trouve juste que les passages dans le "passé" sont un peu longs, avec des dialogues un peu superflus. Dans une nouvelle comme celle-ci, la psychologie du protagoniste n'est pas vraiment importante - on n'a de toute manière pas le temps de s'y attacher -, c'est l'histoire que l'on raconte qui l'est.
Je pense par exemple à la dernière scène de bataille, qui aurait peut-être gagnée à être introduite brutalement (passer directement de la scène du "présent" à "Tolred, l'arc en main..."
Enfin, bravo pour le tout dernier paragraphe, vraiment très bonne conclusion, très bien écrite !
Concernant ta remarque sur les dialogues Bahn, je la redoutais justement .
La dernière scène de bataille est introduite brutalement, enfin il me semble, non?
C'est vrai. Pour pallier cela, tu peux accroître la tension dramatique au début du passage en changeant de point de vue, ou en effectuant une montée crescendo par des morceaux de descriptions affûtant, dirigeant le regard de plus en plus près.