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Je suis peinée d'avoir découvert que la traductrice des fils de brume est Mélanie Fazi. C'est une très bonne traductrice qui a reçu différents prix. Du coup, je ne comprends pas. Peut-être que le problème des fautes de syntaxe vient de mon e-pub ou du fait qu'elle n'ait pas été corrigée.
Reste ce terme, énucleer, ne peut pas être connu de Vin qui sait à peine lire.
J'admire d'autant plus le traducteur d'Orson Scott Card qui s'adapte vraiment bien à chaque personnage.
Je viens de terminer le premier tome, c'est superbe! Je remercie vraiment ceux qui me l'ont conseillé! Une héroïne qui n'est ni une manipulatrice ni une bête guerrière! J'ai fait une wish list, Sanderson l'a réalisée!
Je pense qu'après je vais relire Le nom du vent, en anglais cette fois-ci! J'ai adoré et c'est assez récent dans mon esprit pour comprendre malgré la barrière de la langue. Le fait de lire sur ma liseuse devrait aussi m'aider à trouver facilement la signification des termes inconnus et à améliorer par là mon niveau de langue.
Un personnage préfère se balader la nuit à la lumière des étoiles plutôt qu'à celle d'une torche.
WTF???!!!!
Dans le premier tome, on apprend que les étoiles sont invisibles pour ceux qui ne peuvent pas brûler de l'étain. Vin les découvre la première fois qu'elle en brûle et demande à Kelsier ce que c'est!
Énorme bourde de Sanderson ou du traducteur? Ceux qui l'on lu en vo et qui passeraient par là, vous sauriez me le dire?
(c'est la scène ou Vin suit Ham pour lui faire un piège pour découvrir s'il est...)
8eme paragraphe du chapitre 22 :"Il s'aventura dans la nuit avec assurance, préférant se fier à la lumière diffuse des étoiles plutôt que de s'aveugler avec une torche."
Ham talked with the men for a time, then he waved farewell and walked out into the mists.
The small courtyard between the keep and its wall contained a couple of guard posts and patrols, and Ham would visit each one in turn. He walked boldly in the night, trusting to diffused starlight to see, rather than blinding himself with a torch. A thief's habit.
En anglais on se rend compte que ca n'est pas vraiment une coquille. Même s'il y a de la brume partout la nuit, ca n'est pas le noir total, absolu et impénétrable. La lueur des étoiles fait qu'on y voit un peu quand même, même si on ne voit pas les étoiles elles-mêmes.
En anglais, ca se comprend facilement avec le "diffused starlight" qui se traduit en "lueur des étoiles diffuse, tamisée". On ne voit pas d'étoiles mais la nuit est éclairée de façon diffuse.
Je trouve qu'en traduisant "à la lumière diffuse des étoiles", même si c'est très proche, on en perd le sens (surtout que le mot lumière a été choisi plutot que lueur ce qui donne l'impression qu'elles sont visibles").
On comprend aussi qu'avec une torche dans le brouillard on verrait mal (comme mettre les pleins phares en voiture)
En tout cas quand je le lis en anglais, ca ne me choque pas du tout et je comprends de quoi il s'agit. En français, on dirait une erreur oui.
Merci pour la recherche! Je vois maintenant de quoi il s'agit.
Je suis néanmoins étonnée par le terme starlight et par la traduction de Mélanie Fazi.
Je sais que je chipote mais j'aurai préféré un truc du style "la lumière diffuse de la nuit sans étoiles". Je ne suis ni écrivain ni traductrice mais je pense sincèrement qu'on aurait pu faire mieux pour décrire l'ambiance. En ce qui concerne le terme starlight, je ne maîtrise pas assez bien l'anglais pour savoir si on peut ne pas prendre ce mot au pied de la lettre (Ha! Ha! Pardon!)
En fait, j'ai surestimé Sanderson. Pour moi Robert Jordan a mis, dans le domaine de l'écriture, la barre très haut. On peut critiquer son oeuvre mais pas sa méticulosité. Je ne me souviens pas d'avoir relevé la moindre incohérence dans ses romans malgré les milliers de pages et de personnages. Comme Sanderson a été choisi pour prendre la relève, je m'étais attendue à du très haut niveau. Avec Mistborn ce n'est pas le cas. Je suis un peu déçue. Je ne sais pas si c'est uniquement à cause de la traduction.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Je n'ai jamais noté d'incohérence dans les livres de Sanderson non plus (mais chez Jordan, il y en a quelques unes il me semble). Au contraire, je trouve Mistborn bien plus cohérent que La Roue du Temps, que ce soit au niveau du Pouvoir (je veux dire, relisez les trois premiers livres de la Roue du Temps et vous verrez bien qu'il y a une grande différence dans les descriptions des utilisations par Moiraine du Pouvoir Unique et des contraintes de ce dernier par rapport à ce qu'on apprend par la suite, mais c'est certainement lié au contexte de parution) que des personnages.
Dans la Roue du Temps, je trouve que les différents protagonistes ne sont qu'une caricature d'un état. Dans Mistborn, malgré la scission claire entre skaa et nobles, les nuances dans chaque "caste" sont naturelles et parfois caricaturale, mais dans ce cas à dessein.
Quand au Pouvoir, je trouve le système de Mistborn juste extrêmement bien construit et logique.
Pour le reste, je trouve que l'imaginaire pour le décor, le scénario, les descriptions et les façons de parler sont aussi agréables (sauf les robes et attributs féminins chers à Jordan) pour les deux auteurs. Ce que j'apprécie avec Sanderson, c'est qu'il arrive toujours à te parler de religion, et par ce biais de théologie et philosophie en te donnant envie. Je suis plutôt athée et justement ses religions et doctrines m'intriguent.
Cela dit, le chapitre n'est-il pas écrit du pdv de Vin qui, si j'ai bien compris, voit les étoiles, elle ? Si c'est le cas, ça paraîtrait logique qu'elle identifie cette clarté à celle des étoiles, tandis que Ham ne fait pas nécessairement cette association dans sa tête et se contente d'utiliser la 'lumière de la nuit' sans savoir d'où elle provient.
Après les éloges faites ici sur la Horde du Contrevent, j'ai décidé de me faire une opinion par moi-même .
J'ai donc fini ma lecture hier soir, et je rejoins globalement l'avis d'Arwen (ouais je suis un rebelle, j'arrive pas à me faire aux nouveaux pseudos )
En fait, l'impression qui ne m'a pas quittée de la première à la dernière page est que Damasio a voulu faire des Annales de la Compagnie Noire à sa sauce, sauf qu'il a beau essayer très fort, bah non, ça ne marche pas.
Les ressemblances sont légions: un groupe d'hommes et de femmes, chacun avec sa fonction propre, traversant le monde vers un objectif déjà pourchassé par leur ancêtres, un scribe(annaliste) comme personnage principal, cette volonté de changer le style de narration/vocabulaire dès qu'on change de personnage... j'ai eu du mal à me décrocher de l'ombre de l'oeuvre de Glen Cook (que j'ai adoré) en suivant le voyage de la Horde.
Sauf que là ça ne marche pas, et je pense que c'est notamment du justement au dernier point commun cité ci-dessus, mis en place de manière grossière et qui vient considérablement alourdir le récit et pénaliser la lecture.
Que Damasio ait voulu démarquer ses personnages les uns des autres, en nous fournissant un récit à la première personne (ce qui amène normalement à renforcer le lien avec ceux-ci puisqu'on est en quelque sorte "dans leur tête") part d'une bonne intention, mais là où Cook jouait de manière subtil sur chacun de ces personnages et donnait à chacun une personnalité propre mais crédible, ici on nous balance à gros coup de sabot des champs lexicaux et des artifices de langage qui sont juste pénibles à lire : le troubadour va faire des phrases tournées n'importe comment, la grosse brute est super vulgaire et parle en argot, le guerrier articule à peine ses phrases (mais bon, ils l'appellent macaque donc il ne sait sans doute pas parler...), les fauconniers (et dieu merci ils n'ont quasiment jamais la parole) emploient un vocabulaire sorti du 13ème siècle complètement incompréhensible... Seul Sov, le scribe et personnage principal (parce que c'est lui qui a le plus souvent la parole et qui porte l'histoire à mon sens, les autres n'apportant qu'un peu de relief à ses aventure) parle normalement et se lit bien.
D'ailleurs plus le récit avance plus la variété de point de vue diminue, comme si finalement l'auteur s'était lassé de devoir jongler entre ses personnage, préférant se concentrer sur les plus simples.
S'ajoute à ça tout un vocabulaire qu'il a crée pour porter son concept autour du vent, et des passages "pseudo philosophique" qu'on finit par lire en diagonal tellement ils n'apportent que peut de choses à l'histoire et sont compliqué à lire.
Et je trouve tout ça bien dommage, parce que sur le fond il y avait sans doute quelque chose de bien à faire avec cette histoire, la reflexion sur ces femmes et hommes qui dédient leur vie pour apporter une réponse à tout un continent, le refus obstiner de tirer profit de la technologie, en voulant rester ancré dans la tradition, et tout le coté mystique des chrones que je trouve un peu bâclé (ou alors c'était dans les parties philosophique que je n'ai pas lu).
Je crois que le concept prévu est de créer un éco-système sur divers média (jeu vidéo et film en plus du livre) autour de l'univers de ce livre, peut être qu'on aura plus d'élément et moins de figure de style à se mettre sous la dent dans ce qui suivra...
Des éloges quand même mitigés, si j'ai bien suivi ! J'ai ce livre en stand-by, mais à lire ces excellentes critiques négatives (= critiques négatives très bien construites et argumentées), il risque de rester dans cette position pendant très longtemps ! ... Non, allez... Comme tu le dis, Ciryon, il faut que je me fasse une idée par moi-même... Après ma relecture de l'excellentissime Red Mars, je vais peut-être tenter le coup.
Après une série de David Gemmel ( et j'en ai en réserve pour mon absence dans deux semaines), je vais relire The Songs of Distant Earth, d'Arthur C CLark, en VO. C'est très beau, et je recommande le cd de musique que Mike Odfield a composé dessus.
Moi qui ne lit d'habitude que de la SF ou de la fantasy, j'ai trouvé Samedi un roman de fiction : Maudit Karma, de David Safier.
Résumé :
Kim Lange a tout pour être un heureuse: un mari, une adorable petite fille, et une carrière réussie de présentatrice de talk-show. Malheureusement, un évier russe va remettre tout ca en cause en s'écrasant sur elle. A sa mort, comparaissant devant Boudha, Kim se rend compte qu'elle n'a pas été très sympathique : sa prochaine vie sera celle d'une fourmi. Découvrant par hasard que son ancien mari va se marier avec son ancienne meilleure amie, Kim va tenter par tous les moyens de retrouver son ancienne famille, réincarnation après réincarnation, entrainant dans son périple un certain Giacomo Casanova.
Ce qui m'a accroché direct dans ce livre, c'est le thème : la réincarnation, mais sur un ton corrosif et humoristique. Le style à la première personne ajoute aussi au plaisir et en gros, j'ai avalé les 340 pages en 3 soirées.
Depuis quelques temps, je découvre l'oeuvre de Philip K Dick : c'est assez particulier mais très intéressant, voir troublant. J'ai commencé hier "Coulez mes Larmes, dit le policier" : dans une Amérique ultra-sécuritaire, où l'absence de papiers est synonyme de déportation en camps de travail, une vedette se réveille un matin dans une chambre d'hôtel qu'il ne se rappelle pas avoir loué. Il découvre alors que personne ne se souvient de son existence, y compris les archives officielles...
J'ai commencé ma lecture de l'oeuvre de Dick avec Blade Runner comme beaucoup, puis "Ubik" car je me souvenais qu'il avait été adapté en jeu ( jamais touché, juste vu dans un vieux magazine PC). A mesure que je plonge dans ces livres, je ne cesse d'être surpris et de ressentir un certain malaise : ses histoires traite généralement de la folie, mais sont en même temps tellement proche de la réalité qu'on ne peut s'empêcher de se poser des question sur notre civilisation.
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus
J'adore K Dick. Il existe une édition intégrale de son œuvre par chronologie. si jamais, en 5 tomes.
Par contre je déconseille de tout lire d'une traite, ça deviens assez vite indigeste.
Moi je relis la Roue du Temps Tome 4 o/
Sinon plus récemment, j'ai lu des bouquins d'Oren Miller, du policier, une petite série en 3 volumes, sans doute amenée à continuer.
Dans l'atmosphère, on est assez proche d'un Sherlock Holmes, à la différence près que ça se passe dans les années 50.
Ne sachant pas que c'était une série, j'ai commencé par le 3è (qui est le meilleur, selon moi), mais ça reste tout à fait compréhensible, comme un Sherlock. Quelques éléments m'échappaient mais rien de grave pour l'histoire.
Si jamais c'est votre truc, laissez-vous tenter, c'est très sympa !
1-"j'agonise fort bien, merci" 2-"vous pouvez enterrer la mariée" 3-"Et Dieu se leva du pied gauche"
Je vais relire bientôt la roue du temps, ou plutôt réécouter les audiolivres, vraisemblablement. Sinon, je suis en train de lire les Maigret (j'en suis environ à la moitié), je relis Lautréamont (+ l'ouvrage de Bachelard sur Lautréamont), je découvre Rimbaud, j'ai récemment lu des livres sur la politique américaine, je lis un livre qui fait la synthèse sur les interprétations de l'art pariétal, j'ai envie de finir la série des Witcher et je viens de m'acheter, cet après-midi, la Chronique des Heike, de Yoshikawa. Bref, j'ai de quoi faire.
3 semaines de vacances et Haute-Savoie avec un appareil photo et quelques livres : ca fait du bien. Parmi eux, j'ai lu notamment Substance Mort, de Philip K Dick : une plongé dans le monde de la drogue vraiment pas réjouissante.
J'ai aussi entamé ( pas encore fini) La Zone du Dehors, d'Alain Damasio. Oui, l'auteur de la Horde du Contrevent : son premier livre en fait.
Première chose : le style. Très reconnaissable pour qui a lu la Horde, j'aurais pu citer l'auteur rien qu'après les dix premières pages. Ce n'est absolument pas une critique : j'adore cette narration uniquement à la première personne ( d'ailleurs j'ai une histoire en cours qui est basé sur cette forme).
En fait, rien que le premier chapitre est un grand moment de plaisir et on y découvre très rapidement des personnages attachants. Ah, Boule de Chat...
Et secundo : le fond. La Zone du Dehors est l'histoire d'une révolte, d'une volte en fait, et les réflexions de l'auteur à travers sont personnages de Captp sont passionnantes. Je n'ai pas fini le livre, mais les chapitres 13 et 14 sont déjà extrêmement jouissifs : un dialogue où les rapports de puissance vacillent de fort belle manière, telle que j'ai eu envie de lâcher mon livre et applaudir.