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Au cœur des vastes plaines sablonneuses du désert de Tan’Fa, se dresse la plus haute tour que la terre ait connue. Les Dieux, dans leur recherche de gloire et de folie, l’érigèrent au début de l’ère, sans autre but que d’imposer leur puissance, ainsi édifiée. Pointant vers l‘abyme azurée en un faisceau infini, son tronc est un assemblement de deux escaliers qui s’enroulent sans fin, et sans jamais se rencontrer, accumulant les marches comme autant de grains de sables recouvrent ce désert. Personne ne connaît sa hauteur exacte, et personne n’ose imaginer le nombre de marches qu’elle possède tant l’impression qui se dégage de ce monument impose l’admiration et le respect, et fait perdre aux plus courageux leur inébranlable assurance.
Cependant, les siècles s’écoulant dans les sabliers du temps, les hommes habitant cette terre, éprouvèrent le tenace nécessité de lui donner une signification, un but. C’est ainsi que, en l’an 386, le plus valeureux des nomades se présenta sur la première des marches de l’édifice. L’esprit déterminé, le sourcil froncé et le poing serré, il avait la ferme intention de gravir cet interminable escalier et de trouver la cabane qui, ayant été aperçue par quelconques visionnaires mystiques, juchait sa frêle taille au sommet de la tour.
Le peuple eut beau attendre des années, jamais on ne revit le courageux guerrier, et jamais on n’en sut plus sur le mystère de la tour des Dieux.
Pourtant, personne ne put empêcher les rumeurs de répandre leurs flots invisibles sur la planète entière. Bientôt, la légende naquit. On disait dans toutes les contrées que la difficulté de gravir les marches était bien moins physique que morale. On disait que, plus on montait, et plus l’envie de partir nous envahissait. On disait que, marches après marches, aucun homme ne pouvait soutenir l’assaut intérieur que l‘on subissait alors. On disait que, si aucun être n’avait réussi à atteindre le sommet de la tour, c’était à cause de la nature humaine avant tout, et non du danger que pouvait représenter la construction …
Cependant, comme toute légende, celle-ci était fondée sur des idéologies, des pensées, des espoirs que chacun éprouvait, des rêves même, et, si un jour, un homme parvenait en haut de la tour, le peuple tout entier perdrait une raison de s’intéresser à la vie, et de croire en la suprématie des Dieux … Peut-être valait-il mieux que ce jour n’arrive jamais …
°°°
Le clan des At’Lan imposait sa domination sur la région Sud du désert de Tan’Fa. Depuis des décennies, chaque génération de chef avait su rassembler et regrouper ses guerriers pour faire perdurer le règne des At’Lan. Une armée puissante, des paysans valeureux qui avait su, au fil des ans, développer des techniques d’agriculture incroyables.
Le grand territoire que recouvrait le désert de Tan’Fa était ainsi divisé en quatre communautés, composées de nomades sanguinaires et assoiffés de conquêtes. Depuis plus d’un demi-siècle, les guerres ne cessaient d’accumuler les morts par milliers, dans l’unique but de conquérir de nouveaux territoires. Pourtant, les frontières ne bougeaient que rarement, et si un peuple gagnait un nouveau territoire, souvent minuscule, c’était pour perdre à nouveau quelques semaines plus tard aux mains d’un autre clan.
Incessantes, inutiles, grotesques, et inhumaines, voila la vision des guerres qu’avait Dun’Lan. Cependant, elles constituaient l’essentiel de sa vie et, d’après son père, son unique but d’exister en ce bas monde. Tout était tourné vers la guerre, tout était produit pour la guerre, et tout finissait détruit par la guerre, cette infâme tumeur qui gangrenait les populations de nomades. Pourtant, la réaction des hommes était, d’après Dun’Lan, d‘une inconscience inestimable. Au lieu de se rendre compte de la gravité de la situation, au lieu de sortir la tête de l’eau et de se dire « Non! Il faut arrêter ce massacre », les hommes du clan plongeaient plus profond dans cet océan de sauvagerie et accentuaient ses effets négatifs. La fierté du clan dépendait de ses victoires, la victoire dépendait de ses hommes, ses hommes dépendaient de son chef … et son chef était le père de Dun’Lan… le destin de ce dernier s‘en trouvait tout tracé: il serait le futur chef du clan, aussi paradoxal que puisse paraître cette certitude. Il vivait dans l’amertume, il évoluait dans un univers rempli de dégoût et de rancœur envers le peuple qu’il devrait commander. Il détestait les siens, et indirectement, il se haïssait.
« - Soit un homme mon fils! Dans moins d’un an, tu seras le nouveau chef du clan! L’homme le plus important en ce bas monde, l’homme qui, d’une poignée de fer, devra mener ses troupes à la bataille et en ressortir toujours vainqueur. Tu seras cet homme mon fils. Je te l’ordonne. »
Les yeux emplis de larmes tant la colère et l’impuissance bouillonnaient en lui, Dun’Lan était ressorti de la cérémonie officielle avec un nouveau poids sur la conscience, un poids si lourd que la volonté et l’envie de vivre du fils du chef pliaient sous lui. Comment allait-il faire, comment allait-il pouvoir? Car non seulement il serait le nouveau chef, mais auparavant, il devait accomplir une action « digne d’un homme » comme aimait dire son père.
« - La plus grande action que tu pourras imaginer, celle qui unifiera ton peuple derrière toi, celle qui fera de toi le plus grand. Tu dois faire ton choix, et il faut qu’il soit judicieux, qu’il soit dignement valu, pour que tu mérites enfin le titre d’homme… »
Le voix du chef n’avait même pas tremblé. Son ton ne s’était pas fait tendre et compatissant, au contraire, il s’était fait plus dur que jamais. Son fils serait son fils et aurait le droit au titre d’homme seulement s’il réalisait une action incroyable, surhumaine, qui prouverait à la face du monde qu’il était digne d’être un homme … digne de vivre…
Dun’Lan avait perdu sa liberté. Le destin avait choisi pour lui, et surveillait dès à présent que son désir soit exécuté sans la moindre réticence. La résignation douloureuse tirait les traits du jeune nomade, qui considérait d’ores et déjà sa « véritable » vie comme terminée. Il vivrait maintenant sous le joug tyrannique de son destin, n’aurait d’autre choix que celui de courber l’échine et de marcher le plus longtemps possible sur le chemin qu’on lui traçait depuis si longtemps.
S’il ne relevait pas le défi, il ne serait pas considéré comme un homme, et tous le prendraient pour le déchet de leur civilisation, la plus basses et mauvaise herbe que la nature ait crée. Il lui était impossible de supporter cela, il devait prouver à tous son droit valu sur le titre d’homme. Qu’il haïsse un peuple tout entier, c’était son affaire, mais qu’il soit ravalée au rang de déchet, cela ne pouvait être accepté. Il était un homme, plus que tous les autres même, et ce n’est pas une coutume ridicule qui lui enlèverait ce droit … l’injustice serait trop grande…
°°°
Sur les plaines sablonneuses des terres du clan, le vent frais de la nuit soufflait, entraînant dans ses tourbillons les danses silencieuses de milliers de grains de sable. Le soir tombé, le désert se drapait d’un manteau de froid, et étouffait en son sein les moindres bruits de la nature. Tout était calme. Les étoiles répandaient leur halo de lumière douce sur les étendues désertiques, qui paraissait comme enchantées … endormies.
Tous dormaient.
Tous … sauf une personne. Trop de tensions accumulées l’empêchaient de trouver un sommeil bénéfique. Alors il rêvait, et se prenait à penser à une vie meilleure.
Il avait entendu des histoires à propos de pêcheurs. Ces marins vivaient de leurs métiers, dans de petits villages près de la Mer Salée. Ils nourrissaient de nombreuses populations, exportant le produit de leur pêche à travers tout le continent. Mais ce qui fascinait le plus Dun’Lan, était que ce peuple était libre. Peut-être pas libre au sens où nous l’entendons, mais il n’y avait chez eux aucune obligation, aucune hiérarchie, aucune guerre, et aucune concurrence. Ce paradis se transformait en idylle et tout lui paraissait beau et magique dans cet autre monde. Les rêves du futur chef se prolongeait souvent ainsi, imaginant la vie qu’il aurait souhaité avoir, se prenant pour l’un de ces pêcheurs, à se lever le matin tôt, à rassembler les filets, puis à trier les prises de la nuit. Bien des fois les larmes de la rancoeur lui montaient aux yeux, et bien des fois la vie qu’il menait refaisait surface avec une ardeur irraisonnée…c’était chaque fois plus dur. Se savoir ligoté, enchaîné à des traditions qu’il réfutait, à une culture qu’il haïssait, à un peuple qui l’écoeurait.
La fenêtre entrouverte de sa chambre laissait entrer quelques bribes de souffle calme, faisant onduler les rideaux d’un mouvement doux et silencieux. Dun’Lan décelait dans ce vent voyageur l’odeur de la mer, celle du sel qui irrite les lèvres mais rend si vivants ses songes. Et parfois, le bruit du claquement des voiles lui parvenait, accompagné des cris des marins, des clapotis de l’eau. Alors, parfois, il s’endormait, l’espoir à fleur de peau…
°°°
C’est un matin, où le soleil de plomb était déjà haut levé dans le ciel azur de l’été, que Dun’Lan eut l‘idée qui allait bouleversé son existence. Elle lui permettrait d’accomplir un exploit qui le placerait pour toute sa vie sur un nuage indétrônable. Il n’aurait plus jamais à prouver à quiconque quel homme il était, tant l’immensité de ce qu’il allait accomplir était insurmontable. Elle le protègerait toute sa vie d’une aura indestructible.
Il avait, comme tous les peuples de la planète, maintes fois entendu la rumeur courant sur une mystérieuse tour, au milieu des terres abandonnées de L’Ouest Min’Fa. Une tour si haute que son sommet se perdait dans le ciel. Il avait aussi entendu parler de ses marches, ses marches si nombreuses et qui avait vaincu parmi les plus valeureux des hommes que le monde ait connu.
Voila en quoi consistait son idée. Il allait proposer à son père de gravir la tour des Dieux pour prouver à tous qu’il était digne d’être un homme. Il réussirait cet exploit qui lui permettrait d’être débarrassé toute sa vie de l’insupportable pression qui pesait sur lui, et qui l’empêchait de vivre. En revenant victorieux, son peuple n’aurait d’yeux que pour lui et le suivrait dans toutes ses décisions … Repoussant une dernière fois au loin ces espoirs inaccessibles de la Mer Salée, il prit sur lui et accepta le destin qui lui était imposé.
Félicité par son père en qui la fierté d’un fils se reflétait dans son regard embrasé, acclamé par les guerriers du clan, c’est avec l’impression d’avoir parfaitement fait son choix que Dun’Lan quitta la capitale pour se rendre au pied de la tour des Dieux, à plus de trois jours de galop. Il partit sur le dos d’un cheval des sables, spécialement offert pour l’occasion, qui lui permettrait d’atteindre la construction divine sans trop se fatiguer.
Il s’élança, droit vers l’Ouest Min’Fa.
Passé le dernier avant-poste des terres de son clan à la suite d‘une demi-journée de rapide galop, la mer brune s’ouvrit devant lui, dressant fièrement ses dunes rondes et lisses, faisant voltiger autour de la monture le sable chaud du désert.
Lorsque le soleil atteint son apogée au bout du troisième jour de voyage, les sabots du cheval des sables vinrent placer leurs empreintes à quelques mètres à peine de l’immense construction. Il était arrivé à destination.
La légende ne mentait pas. Dun’Lan ne pouvait deviner le sommet d’un tel édifice, bien qu‘il s‘y fut essayé à plusieurs reprises. On ne voyait du bâtiment que ses deux escaliers enchevêtrés qui s’élevait dans les airs tes deux tentacules elancées. Son tronc se perdait dans les hauteurs azurées, semblant conduire tout droit au domaine des Dieux eux-mêmes.
Déjà, la détermination de Dun’Lan s’amoindrit. Déjà, Dun’Lan se prit à déglutir péniblement, et la réussite de son entreprise lui parut moins flagrante. Sur ce point là aussi, la légende disait vrai.
Mais cet exploit lui permettrait de revendiquer fièrement son titre d’homme, il pourrait brandir au nez de son père les preuves de sa réussite … il devait vaincre la tour.
L’esprit déterminé, le sourcil froncé et le poing serré, Dun’Lan posa le pied sur la première marche de la tour. Puis il hissa son autre pied sur la deuxième. Et ainsi commença la montée des marches.
Le début ne fut pas pénible, et il progressa rapidement, trottinant sur l’escalier de la tour.
Encore.
Encore des marches…
Sa détermination n’avait pas chutée, il continuait à s’élever.
A nouveau des marches.
Elles se succédaient toutes dans une monotonie affolante.
Dun’Lan n’avait plus conscience du temps.
Il montait, et gravissait les marches les unes après les autres.
Toujours des marches.
La sueur perlait à son front et lui glissait le long de la joue.
Peu importe. Il montait, l’esprit fermé à toute sensation.
Encore des marches, qui défilaient devant ses yeux à une vitesse incalculable.
La douleur de ses muscles commençait à se faire sentir.
Mais il continuait, négligeant sa souffrance.
Rien ne lui ferait renoncer.
Une marche … puis une autre … et encore une...
Il ne voyait plus que ça, il ne pensait plus qu’à ça. Il posait le pied sur la suivante, et sur une autre encore, puis un autre … une autre … encore
L’esprit embrumé, la vision floue des marches qui se succèdent sans répit.
Le tournis aussi … puis le vertige.
Et enfin il céda …
… Enfin il s’arrêta.
S’écroulant de tout son long sur l’escalier, le souffle coupé, le corps douloureux, et la tête prise de violents vertiges, il tentait de reprendre le contrôle de son esprit. Tout tournait autour de lui, il n’arrivait pas à fixer une idée, il ne pouvait rien saisir que des bribes de vision et de sensations. Le temps, la douleur … plus rien n’avait de sens, et tout se brouillait, tout se mélangeait en lui. Il ne savait plus où il était, il ne savait depuis combien de temps il marchait … mais pourquoi marchait-il … et où ?
Le vide total.
Le noir.
Le point zéro.
L’absence de tout.
Plus rien ne subsistait dans sa mémoire, plus rien n’existait.
La tour lui faisait un don. Un don bénéfique, un présent inestimable.
Elle lui offrait la possibilité de repartir du néant, de lever les barrières qui s’étaient abaissées au cours de sa vie. Elle lui donnait la chance de recommencer au point de départ…
Alors Dun’Lan sentit une chose. Une seule chose, et rien d’autre. Il ne souffrait plus, ne respirait plus, ne voyait plus, ne se souvenait plus … rien n’était présent en lui à l’exception d’une seule chose …
Cette chose était un souffle, une douce brise fraîche qui caressait le visage meurtri de Dun’Lan, et faisait se ranimer en lui la flamme de la vie. La brise devint un vent puissant qui parcourut tous les membres du jeune homme, les ranimant un à un, leur insufflant un nouveau souffle.
Alors, ce vent se chargea d’une odeur. Une odeur de sel, une odeur de grand large, de bateau, et de pêche.
Dun’Lan ouvrit brutalement les yeux. Remis à la vie par ce souffle précieux, il huma l’odeur qu’il lui offrait, et toutes ses pensées convergèrent vers un même point, un même espoir…
Puis le vent se chargea de bruits, de sons, de marins discutant et de vagues clapotant sur le rebord des bateaux, de voiles claquant au vent de la mer, et des cordes se tendant autour des mats.
Alors Dun’Lan se releva comme jamais il ne l’avait fait. Les yeux emplis d’espoir et de gratitude, il comprit tout. Guidé par le vent, porté par une force intérieure qui venait de s’éveiller et offrait à lui une vie nouvelle, il s’élança dans les escaliers, mais cette fois-ci vers le bas, vers le chemin du retour et de la délivrance.
La solution était si évidente qu’elle ne l’avait effleurée auparavant. Il ne devait pas la laisser s’échapper. Au diable les hommes et leurs coutumes, au diable les guerres et les luttes, au diable le destin qui le condamnait, au diable tout cet univers qui l’enfermait dans un monde sans avenir. Il avait pris sa décision, il la savait la plus juste et bénéfique. Il fuyait, il s’échappait de tout, il courait vers cette vie nouvelle qui l’attendait depuis si longtemps. Son père n’était qu’un humain, aussi faible que tous les autres. En quoi Dun’Lan lui était-il redevable? En quoi un clan avait-il le droit de l’enchaîner ainsi à une existence indésirée?
Arrivé au bas de l’escalier, il enfourcha son cheval, mu par une espérance inébranlable, un espoir qu’il savait maintenant accessible. Il partit au grand galop sur le chemin de la Mer Salée, chemin qui le mènerait vers son rêve, vers ce à quoi il avait toujours aspiré.
Ses chaînes se libérèrent, son esprit s’ouvrit et son âme put enfin respirer l’air pur de la délivrance. Il irait vivre parmi les pêcheurs,se fondant dans la masse sans que personne ne s’inquiète de son identité. Il touchait du doigt ce qu’il avait toujours considéré comme un paradis inaccessible.
C’est sur les marches qu’il avait vécu sa renaissance. Il ne considérait maintenant plus les jugement des autres comme une vérité mais comme une infime poussière que le vent balaye de son souffle protecteur
Aujourd’hui, il ne renonçait pas à être un homme, non, il renonçait seulement à le prouver, car d’aucun ne pouvait savoir mieux que lui qu’il était le plus brave de tous. Son jugement seul lui importait, et primait sur tous les autres…
Aujourd’hui, il ne renonçait pas à être un homme, mais il renonçait à le prouver à la face du monde. Car aujourd‘hui, et pour toujours, la face du monde n’était pas plus qu’un vulgaire visage, semblable à tous les visages du monde …
… un visage commun …
… rien de plus …
… un visage à oublier …
… car aucun visage n’est plus important que celui que l’on se donne…
D'abord, je l'ai jugé plat ce texte. Mais peu à peu, en lisant, je me suis rendu compte qu'il a ses originalités aussi. Et pas des banales ! L'âpreté, le personnage énigmatique de Dun'Lan, le travail sur le sujet, la Tour, l'évolution de l'action... Ca n'évolue vraiment pas comme on s'y attendrait. Tout au long j'ai été surprise. C'est chouette tout ça ! En fait, il n'est pas mal ce texte, il est même très interessant ! Mais il me donne une impression d'inachevé. Un poil incohérent parfois, je pense qu'il mériterai que certains passages soient dévellopés, que l'auteur () y passe un peu plus de temps, et s'y amuse un peu plus. Enfin je me trompe peut être. Comme par exemple, le "nous"(pas libérté au sens ou nous l'entendons) surprend, on sait pas trop si c'est les lecteurs, à notre époque contemporaine, ou le peuple dans le récit... C'est étrange. En fait on dirait que l'auteur a baclé cette partie pour se précipiter et se délucter de la seconde partie, celle de l'ascenssion, de la compréhension de Dun'Lan et tout. D'ailleurs, cette partie m'a beaucoup plus enchainé au texte. J'ai l'ai même bien aimé C'est très sympa. C'est original, pleinement cette fois, et c'est bien trouvé. C'est comme une illumination. La fin est vraiment bien. La 'morale' et tout, ça laisse un fond au lecteur, un fond à réfléchir. Par contre, c'est un détail mais : Le titre n'est pas terrible ^^
Il y a de bonnes idées : les clans, le désert, la tour infinie, l'inconnue, la réflexion sur nos choix qui sont imposer dans la société dans laquelle on vit.
Malgré une fin que j'ai appréciée, il manque un peu de relief pour rendre ton texte plus prenant.
J'ai eu d'abord un peu de mal à accrocher à ce texte. Le style était sympa, mais... je sais pas, il manquait quelque chose pour que ça me plaise vraiment, peut-être. Mais peu à peu, je me suis laissée prendre au récit. On se plonge très progressivement dans l'histoire, en somme, mais une fois bien installée, ça vaut quand même le coup.
J'aime bien ton style, les phrases sont simples et c'est pas compliqué à lire, mais ça pourrait, parfois, être un peu plus intense, on dirait que tu te retiens en écrivant, comme si tu n'osais pas. Et du coup ça manque un peu de volume.
L'histoire en elle-même m'a surprise agréablement, je ne m'attendais pas trop à ça pour la fin et tant mieux, je préfère la tienne. Le personnage de Dun'Lan m'a bien plu aussi, ainsi que la scène de l'ascension, celle (en plus de la fin) qui m'a le plus marquée, avec sa morale et sa poésie.
En bref un texte très sympathique, j'ose espérer qu'on te reverra lors des prochaines joutes et que l'attente ne t'a pas découragé.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Une nouvelle plaisante, d’un style classique mais efficace.
L’histoire par elle-même est relativement bien construite, hormis des flous par endroit (notamment à la fin).
Niveau fautes, le texte est plutôt correct ; quelques rares erreurs d’orthographe et de syntaxe par ci par là, mais rien d’important à noter.
Point(s) fort(s):
Le personnage principal est très bien développé, avec tous ses sentiments qui ressortent au bon moment, etc.
Le texte est très bien écrit ; une plume d’habitué(e)!
Point(s) faible(s):
La fin de la nouvelle -comme dit plus haut- aurait mérité d’être plus approfondie et éclaircie. Enfin ce que Gendy !
Merci pour vos commentaires
Si je devais m'auto-critiquer, je ferais un c/c de la critique d'Owyn ^^ Je me suis retenu, c'est exactement ça. Je l'ai écris à une période où je me posais quelques questions plutôt malvenues et c'est pour cela, je pense, que je n'ai pas osé y aller franchement ... à part peut-être dans la dernière partie?
Je ne pense donc pas que c'est un texte dont je suis fier ... mais content qu'il ait provoqué quand même un peu d'enthousiasme.
Pour ce qui est des prochanes joutes, j'étais vraiment très très enthousiaste avant de voir le sujet de la n°14 Qui ne me dit rien mais alors rien du tout ... J'essaierai quand même, je pense.