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Commentaire du texte D : Sur les marches (13)
(Sujet créé par Zacharias l 26/04/06 à 19:17)
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Zacharias
26/04/2006 19:17
Ménestrogier

Sur les marches de Ithilarin

-"Vous plaisantez Dursam?"
Le visage de l'apothicaire s'était empourpré si vite que le pauvre petit
clerc crut un instant qu'il était réellement coupable de la chose.
-"M-mais… c'est ce qu'il se dit partout en ville. Enfin, au marché du moins,
et vous savez bien qu'il s'agit du lieu qui fourmille le plus
d'informations…"
Les yeux du vieil homme semblaient à présent sortir de leurs orbites,
tant la crédulité de son apprenti lui était insupportable.
-"Etes-vous complètement stupide, mon jeune Dursam, ou est-ce que vous avez
encore passé la nuit à respirer des vapeurs d'ereth? Je vous avez bien dit
qu'à force, vous deviendriez plus gâteux que je ne suis censé l'être - aux
yeux de ces paysans incultes et de ces commères qui n'ont rien d'autre à
faire que de parler des savants qui pour elles ne sont que de simples
faiseurs de tisanes - ...".
Le jeune homme continua d'écouter, avec un semblant d'attention, les
plaintes de son maître qui n'en finissaient plus. S'il ne l'avait pas côtoyé
depuis l'âge de douze ans, il n'aurait pu comprendre le moindre mot. Quand
l'apothicaire eut fini son monologue postillonnant, Dursam répondit:
-"Certes, tout cela paraît incroyable, mais j'ai croisé un soldat devant
l'étalage du vendeur d'épices - un ami d'enfance si vous voulez savoir, en
qui j'ai toute ma confiance. Eh bien, figurez-vous que ce dernier a confirmé
l'information; bien sûr, je ne vous aurais pas dérangé pour vous dire les
faux mystères qu'entretient la femme du boucher depuis des lustres".
Il reprit son souffle, tout en essayant de dissimuler le fait qu'il se
trouvait tout tremblant:
-"C'est un fait, mon Maître. Elle est morte".
Le vieil Ircadoth se mit à faire les cent pas dans son laboratoire. Il
était encore plus terrifiant que de coutume, ses traits marqués d'une fureur
confuse, et accentués par les flammes rougeoyantes du foyer qui seul,
éclairait cette pièce sombre, remplie d'instruments des plus étranges, et
chargée d'une odeur de souffre très désagréable. Le jeune apprenti
restait planté là, ses yeux allant de droite à gauche, puis de gauche à
droite, pour suivre du regard les allés et venues tourmentés de son maître.
Il l'entendait marmonner:
"Mais comment….? Comment?"
Dursam non plus n'en revenait pas: Jahanir, morte. Impossible,
incroyable, terrifiant. Le royaume Fyrir n'avait jamais vécu un jour sans
elle. La ville de Bor lui avait construit la plus grande des citadelles du
monde, l'autel le plus massif, la statut la plus haute… Elle était l'âme
même de Fyri: elle l'avait bâti de ses mains.
-"Maître, tout ce que je sais, c'est que toute la ville est en pleine
panique; et je me demande à quoi va ressembler le royaume lorsque la
nouvelle aura franchi les remparts… S'il s'agit d'une rumeur, celle ou celui
qui l'a propagée sera au moins pendu. Mais cette information me semble bien
trop grave pour n'être qu'un canular".
Ircadoth s'était assis, accoudé à la table, la tête dans les mains.
-"Je n'arrive même pas à comprendre comment elle aurait pu mourir… C'est
complètement absurde!"
Il releva soudain la tête, le regard dans le vide, puis se dressa, le
torse bombé:
"En route Dursam, nous allons voir de quoi il retourne", proclama-t-il d'un
ton solennel.
-"Mais Maître, nous-"
-"De toute manière, la Reine m'aurait convoqué".

La foule était dans tous ses états; la traverser fut une dure lutte.
Ircadoth et Dursam ne vivait guère loin de la citadelle, fort heureusement.
Lorsqu'ils arrivèrent aux portes de l'enceinte, ils entendirent un garde
crier:
"Il est là! Dis au messager que ce n'est plus la peine de partir!"
L'apothicaire tourna la tête vers son apprenti, l'air suffisant:
"Entends-tu? Je l'avais bien dit".
Dursam acquiesça, sans rien montrer de son agacement.
Les deux immenses portes s'ouvrirent pour laisser pénétrer les deux hommes.
Ircadoth pensa: Si Seje m'a fait appelé, c'est qu'il se passe quelque
chose de grave: soit c'est à cause de cette folle rumeur qui propage une
hystérie collective, soit Jahanir-… soit il lui ait vraiment arrivé
malheur…
Ils furent tous deux escortés par trois jeunes gardes de la citadelle.
Ils gravirent les marches qui menaient au Temple de Jahanir, puis
s'inclinèrent humblement devant l'immense statue de bronze. La déesse ne
pouvait apparaître qu'au monarque de Fyri, sous forme d'un avatar "si beau
et lumineux qu'on ne saurait en décrire les traits précis"; ainsi Seje
l'avait expliqué à Ircadoth, qui comme d'habitude, voulait tout savoir.
Après avoir scrupuleusement respecté le rituel, ils redescendirent les
marches pour rejoindre le Palais de la Reine qui se trouvait à quelques
mètres à peine, juste en face du Temple.
Au dessus des deux portes de bois massif qui donnaient directement dans
la salle d'audience, se dessinait la plus belle œuvre du royaume: un vitrail
de presque vingt-cinq pieds de haut, d'une finesse extraordinaire,
représentant Jahanir la Mère. Ses longs cheveux noirs flottant dans le
néant, ses mains rapprochées effleurant le Premier Souffle, symbolisé par
une bulle bleue diffusant une lumière surnaturelle. Un effet avait été
voulu par l'artiste, pour que tous les jours à l'aube, le Premier Souffle
s'allume du premier rayon de soleil. Attendant que la Reine soit prête à les
recevoir, les deux hommes étaient captivés par cette image; dommage que le
soleil fût en train de se coucher. Mais ce que préférait Dursam, c'était le
regard de Jahanir: tellement plein d'amour en voyant ce qu'elle venait de
créer. Nul ne pouvait se lasser de cette icône, bien moins pompeuse que la
statue de bronze trônant dans le Temple. Enfin, le chambellan leur ouvrit et
les annonça à la Reine Seje:
"Sa très grande Majesté, voici le très Vénérable Ircadoth, Grand Mage de
l'Ordre de Vakad', Gardien de la Citad-"
-"Je sais qui il est, merci", coupa la jeune Seje. Avec un léger sourire,
elle fit un signe de tête discret à Ircadoth puis à Dursam. Et comme
d'habitude, ce dernier ne put s'empêcher de rougir bêtement. Tout ce
protocole l'affolait. De plus, il n'arrivait toujours pas à se faire à
l'idée que ce vieux fou possédait tous ces titres, et surtout, toute cette
sagesse. Il avait choisi une simple vie d'apothicaire après la fin de la
Guerre Civile qui avait vu s'affronter royalistes et Adeptes de Jahanir. Ce
conflit avait fait saigner le royaume durant des années… Une véritable
boucherie, qui s’était arrêté il y avait à peu près un an. Ircadoth avait d'ailleurs
beaucoup soutenu Seje, qui ne comprenait pas l'essence même de cette haine:
la dynastie Boroven était la langue de Jahanir depuis le commencement des
temps. Ses monarques étaient les plus grands fidèles de la déesse-mère, et
faisaient respecter sa loi qui était des plus simples et des plus justes.
Comment comprendre, alors, cette opposition dénuée de sens? Le Mage avait
bien tenté de lui expliquer que les Adeptes de Jahanir avaient les idées
bien arrêtées, et que si cela ne tenaient qu'à eux, des sacrifices humains
se feraient tous les jours en place publique.
La jeune reine pensait avoir eu son lot de problèmes; cela ne semblait
pas être le cas. Elle avait l'air découragée, épuisée et surtout… infiniment
triste.
-"Ce qu'il nous arrive, Ircadoth, est si terrible que j'ose à peine vous en
faire part…"
-"Ne vous inquiétez pas, Seje. J'ai entendu des... choses".
-"Vous ne savez malheureusement pas tout". Sa voix tremblait. La pauvre
était au bord des larmes. Dans une situation si embarrassante, nul ne parla,
et attendit que la Reine retrouvât une attitude digne. Mais ce ne fut pas le
cas; elle reprit son récit en pleurs:
-"Je ne vous ai pas dit-… Je n'ai dit à personne que… que depuis le
commencement de la Guerre, Jahanir n'était plus jamais venu me parler!"
Le mage était stupéfait: cela faisait donc plus de huit ans.
D'accoutumée, elle apparaissait au monarque chaque fois que ce dernier avait
une question à lui poser, ou un conseil à lui demander. Était-ce cela la
fameuse nouvelle? Seje avait-elle essayer de dissimuler en vain la
disparition de Jahanir? Était-ce pour cela qu'un serviteur du Temple, ne la
voyant plus passer des heures devant l'autel, aurait pu propager la rumeur
disant que la déesse-mère était morte?
-"Mais pourquoi ne pas m'en avoir parlé, Seje?", dit-il sur un ton
réconfortant, mais ferme.
La reine ne semblait pouvoir calmer ses sanglots.
-"Oh Ircadoth! C'est terrible! Terrible! Vous n'imaginez pas".
Sur ce, elle manqua d'air et dû se retirer. Quelques minutes plus tard,
le mage se rendit dans sa chambre: la jeune femme était très affaiblie,
le teint livide. Ses physiciens lui avaient administré un mélange d'herbes
infâme, mais qui était le remède le plus efficace pour bien dormir. Avant de
tomber dans un sommeil profond, elle put seulement murmurer:
-"Vous verrez… demain…"

Il était déjà tard lorsque le vieux mage s'endormit dans ses anciens
appartements luxueux. Affalé dans un fauteuil près de la cheminée, il avait
laissé aller sa réflexion, le regard perdu dans les flammes. Puis lentement,
il avait sombré dans un sommeil agité. Il ne passa pas ce que l'on peut
appeler une bonne nuit; se réveillant fréquemment et en sueur, il ne pensait
qu'à une seule chose: quel était le fin mot de l'histoire? Pourquoi aucun
conseiller de la reine, ni même aucun serviteur ne voulait lui dire quoi que
ce fût? Dursam, dans la chambre voisine, ne dormit pas mieux. Il était tant
inquiet qu'il passa presque toute la nuit devant la fenêtre, observant la
ville en contrebas. Lorsque enfin le soleil se montra derrière les collines
la surplombant, tout deux se retrouvèrent dans le couloir. En observant son
apprenti, Ircadoth se rendit compte qu'ils étaient dans le même état: un
mélange d'excitation gonflée d'une ardente curiosité, et surtout d'une très grande
inquiétude… Au fond d'eux-mêmes, ils ne voulaient pas savoir.
Sans un mot, ils descendirent dans la salle d'audience, où la reine
devait les retrouver. Quand ils arrivèrent, elle n'était pas encore là; ils
eurent alors le temps de boire un verre d'hydromel, ce qui les revigora
rapidement après la nuit qu'ils avaient passé. Quelques minutes plus tard,
ils virent Seje s'avancer vers eux. Elle était seule. C'était comme si elle
était victime d'un mal incurable. La veille, le chambellan avait confié à
Ircadoth que son état s'aggravait de jour en jour, et que tous les remèdes
restaient sans effet. Elle n'avait même pas pris la peine de s'apprêter;
vêtue d'une simple robe de chambre, elle leur fit signe de la suivre. Son
pas oscillait, et à plusieurs reprises, Dursam crut bon d'aider la jeune
femme dans ce qui semblait lui être le plus épuisant des voyages. Il
traversèrent la longue et haute salle sans un mot. Arrivés devant la grande
porte donnant sur l'extérieur, ils levèrent tous trois les yeux vers le
magnifique vitrail. Après quelques secondes, Seje posa délicatement sa main
sur l'épaule du jeune homme, et il comprit ce qu'elle lui demandait;
lentement, il poussa les lourds battants de bois massif, et ils s'avancèrent
ensemble sur le parvis. En face d'eux se trouvait le Temple de Jahanir,
mais… rien d'autre. Non, vraiment rien.
Alors, Ircadoth adressa un regard interrogateur à la jeune reine.
Celle-ci, sans détacher ses yeux du Temple, leur dit d'une voix à peine
audible:
-"Attendez encore… quelques secondes".
Et soudain, les deux hommes se rappelèrent que tous les matins, à l'aube,
un rayon de soleil éclairait le Temple, à travers le Premier Souffle. Ils se
regardèrent, intrigués. Il n'y avait rien d'inhabituel là-dedans. Alors ils
virent la lumière bleutée éclairer l'immense bâtisse en face d'eux. Plissant
les yeux, Ircadoth cerna une forme que l'on commençait à deviner: sur les
marches! Il y avait quelque chose sur les marches du Temple!
Ne détachant pas son regard de cette vision, il se mit à courir aussi
vite qu'il le pût, suivi de près par Dursam. Plusieurs fois, le vieil homme
crut tomber; mais arrivés au bas des marches, ils tombèrent tous deux à
genoux: la lumière devenue rouge semblait s'être concentrée en un point. Son
rayon désignait un corps. Le corps de Jahanir, nu, sur le flanc, ses beaux
cheveux traînant dans la terre et la poussière juchant les marches. Le temps
sembla s'arrêter. Les deux hommes, effondrés, restaient immobiles devant la
chose la plus triste qu'il aient vu de leur vie. La déesse-mère, dont on ne
pouvait voir le visage puisqu'elle était face contre terre, avait l'air si
fragile. Son corps était blanc, la peau sur les os. Ce n’était pas son avatar; elle était de chair et de sang. C'était comme si une simple jeune fille avait succombé à trop de douleur, de misère et de chagrin. Soudain, ils entendirent une voix. C'était Seje:
-"C'est le quatorzième jour". Ses mots étaient entrecoupés de sanglots. "Et
ses mains! Regardez ses mains…"
Les Mains Créatrices de toute chose étaient étalées dans la saleté, et
maculées de sang. Ne comprenant pas, ils se tournèrent vers la reine. Sans
rien dire, elle leur fit signe de regarder le vitrail qui se trouvait
derrière eux. Dursam se mit alors à pleurer: l’icône de Jahanir
avait également les mains en sang, ses doigts crispés autour d'une sphère
rouge, elle aussi sanglante. Mais le pire était son visage: il n'était plus
qu'un rictus effrayant de tristesse et de douleur, et des larmes rouges
perlaient sur ses joues. Toutes ces années de guerre… Tout ce sang versé
pour elle. Ou plutôt à cause d'elle. Lorsque le jeune apprenti comprit, il
sanglota de plus belle. Ircadoth ne lui reprocha pas cette faiblesse.
-"Ne vous inquiétez pas, tout redeviendra normal dans quelques minutes".
C'était la voix du vieux chambellan qui se trouvait sur le parvis du palais.
"Rentrez à présent, il ne sert à rien de rester là, à regarder ce spectacle
qui nous afflige tous".
Tous trois avancèrent, têtes baissées, en une procession macabre.
Ils ne discutèrent pas de ce qu'ils avaient vu. De toute manière, que
pouvaient-ils bien faire? Ils décidèrent seulement de continuer à prier
Jahanir pour qu'elle leur pardonne. Le lendemain, le peuple Fyrir fut
informé de la nouvelle: la déesse-mère était bien morte, tuée par son
peuple, à qui elle avait donné tant d'amour pour le créer. Bien des années
plus tard, on vit gravé sur toutes les icônes: Jahanir, Créatrice et
Ancienne Protectrice de Fyri, Sacrifiée par la Folie de ses Enfants. Ces
derniers furent rappelés à ce douloureux fait tous les jours, car tous les
jours, le cadavre de leur Mère à tous, souillé du propre sang de ses enfants
fut exposé à leur regard, sur les marches du Temple.
Nayla
26/04/2006 19:42
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Texte D : Sur les Marches

Un peu lourd d'écriture, le texte n'est pas fluide, ça bute un peu. Ca hésite. Mais il est pas mal ce texte, malgrès un début moyen, peu entrainant. Il a tout de même son originalité, et il va de plus en plus dans quelquechose de chouette, d'innatendu. Mais je dirais qu'il est un peu... facile. Cependant on se prend bien dans le texte tout de même, ça nous entraine quoi. Donc il est pas si mal
Elora
27/04/2006 14:42


Le style est un peu lourd, touffu aussi (désolée mais j'ai pas trouvé d'autre mot ). Des phrases plus courtes, un texte plus aéré auraient peut être facilité la lecture.

C'est dommage parce que j'aime bien les personnages et la symbolique est assez intéressente.
Kror
29/04/2006 10:58
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

De nouveau un texte qui mérite des félicitations!
L’histoire y est très bien développée, tout comme les personnages, qui révèlent leur lot de surprises au fil du texte (l’apothicaire : un vieux mage!).
Je n’ai pas remarqué trop de fautes, ou en tout cas n’en ai pas le souvenir ; ce qui signifie qu’elles ne doivent pas –s’il il y en a– être trop importantes.
Par contre, je suppose que la présentation zarb de ton texte n’était pas voulu. Je me trompe? Un problème lors de l’envoie ou quelque chose comme ça…
Ce texte est écrit d’une façon qui reste simple, et donc qui facilite la compréhension, même pour les personnes non habituées à lire.
Je te reproche peut-être d’être allé un peu vite parfois, passant des moments sous silence. Par exemple, l’annonce officiel au peuple Fyrir de la mort de leur déesse-mère aurait méritée d’être plus approfondie. Mais là aussi, la limite du nombre de pages empêche le développement de ce genre de détails.

Point(s) fort(s):
Une histoire claire et passionnante.
Point(s) faible(s):
La présentation du texte zarb (dont je parle plus haut) qui empêche le lecteur de se plonger entièrement dans la nouvelle. C’est dommage!
Ithilarin
30/04/2006 18:55
Ménestrelle

Merci bien

Pour la présentation, ben... j'étais aussi perplexe que vous

Je n'aime pas franchement mon texte, pour les mêmes raisons que vous en fait... Et je crois savoir pourquoi: j'avais déjà une idée très précise de la fin, avant même de réfléchir à la question. J'ai eu un flash quoi
Du coup, je me suis lancée dans une écriture inspirée mais trop hâtive.

Pour tous mes autres textes, je commençais tout à fait au hasard, partant plus d'une ambiance que d'une intrigue déjà planifiée.

Bref... c'est vrai que mon idée aurait voulu dépasser les quatre pages, mais les règles sont les règles

Merci pour vos avis en tout cas; s'il y en a d'autres, je serais ravie des les lire
hybrid
02/05/2006 12:55
errante......

J'ai bien aimé ton texte, même si j'ai eu du mal à me mettre dedans. J'ai trouvé le début un peu long à se mettre en route, beaucoup d'interrogations et une manière agaçante d'éviter de répondre aux questions...........^^ mais je ne peux pas t'en blâmer parce que c'est en partie pour cela que j'ai persévéré, pour avoir les réponses aux questions .

Rien à dire vraiment sur le fond, c'est plus le style qui m'a gênée, il y a quelques fautes et je suis pas du tout amie avec la faute d'orthographe (bien qu'il m'arrive d'en faire évidemment).
DarkShadok
05/05/2006 23:30
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Je rejoins les autres avis sur certains points.

L'histoire est intéressante et bien tournée, le fait que tout soit raconté du point de vue de l'apprenti apothicaire nous permet de découvrir la situation en même temps que lui et de partager ses interrogations.
La fin n'est pas une surprise, c'est plutôt la conclusion d'une gradation qui se poursuit le long du texte, mais l'effet n'est pas gâché pour autant. La description du changement du vitrail m'a particulièrement frappé.

Mais c'est mon avis après avoir lu le texte trois fois ^^. En effet, le style est assez dense; j'ai l'habitude de lire vite, et je me suis perdu dans les descriptions du temple et du palais (je n'ai remarqué qu'il y avait une citadelle qu'à la troisième lecture ). Peut-être que quelques pauses descriptives auraient permis de mieux apprécier le reste du texte.
Bon, moi non plus je n'aime pas les fautes d'orthographe, mais il n'y en a pas beaucoup, alors on va dire que ça va pour cette fois.

En conclusion, un texte bien mené, qui aurait mérité plus de place pour s'exprimer.
Ithilarin
06/05/2006 11:20
Ménestrelle

Et voui... ça a donné du concentré pur jus

Désolée pour les fôtes. Je ne les vois jamais quand c'est moi qui écrit
Kror
06/05/2006 11:34
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?

Surtout sur un écran. C'est beaucoup plus dur de voir les fautes. Enfin je trouve.
hybrid
18/05/2006 08:04
errante......

C'est vrai, en plus sur pc il y a les fautes de frappe avant les véritables "fôtes d'ortografe"... avec ça nous v'la bien !
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