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Le silence du couloir n'était troublé que par les pas du jeune homme qui le traversait. Au bout du couloir derrière la porte se trouvait quelqu'un auquel il avait pensé depuis un certains temps, quelqu'un qu'il avait recherché depuis près de deux ans sans la trouver. Elle avait toujours été là pourtant.
Il ouvrit la porte.
Dans la pièce faiblement éclairée par deux chandelles se trouvait un lit, et sur ce lit gisant inconsciente une personne dont la santé était présentement bien fragile. Son visage aux traits harmonieux étaient encadré par de longs cheveux dont la couleur échappe à toute description, car est il possible de décrire universellement ce qu'est la beauté ? Outre ses cheveux, c'était ses doigts qui étaient remarquables , long fins et délicats, avec lesquels elle indiquait sa présence au jeune homme en touchant tendrement sa nuque.
La jeune femme était sa muse, telle qu'il l'imaginait.
Le jeune homme s'agenouilla devant le lit et prit dans ses mains une de celles de la jeune femme, le regard plein de tristesse et de regrets. Pendant près de deux ans il l'avait maudit, croyant qu'elle était absente et la réclamait, la suppliait d'être là pour lui souffler au creux de l'oreille ces rêves qu'il tissait. Et la vérité, il la comprenait à présent : ce n'était pas elle la fautive, mais lui, qui la négligeait. Les muses ont besoin de bruit et de lumière, d'activité et de vie; une muse maintenue enfermée dans la même routine déperit et se fâne : elle peut même mourrir si son inspiré se détourne de son activité définitivement.
Et dans le silence à peine perturbé par les battements hésitants d'une part, et ceux frénétiques de l'individu se rendant compte du crime qu'il a failli commettre, le jeune homme se rendit compte qu'il avait faillit tuer celle qui était sa raison de vivre.
Le jeune homme se releva et contempla la jeune femme inconsciente : il lui sembla que sa respiration était devenue plus régulière à présent. Posant la tête près de la main de sa muse, il repensa aux bons moments qu'ils avaient passé ensemble, à parcourir une cité future aux cotés d'une poétesse électrique, à assister ensemble à la représentation de la danse de la fée en attendant Ys ou à regarder avec tristesse se balancer dans le vide céleste un berceau de terre. Le jeune homme promit à sa compagne de lui fournir tout ce dont elle a besoin pour vivre et l'enivrer de sa fantaisie. Cela ne sera pas facile pour lui, mais il essaierait. Comme en réponse à cela, les doigts de la jeune femme inconsciente éffleurèrent son cou comme elle le faisait habituellement pour lui dire qu'elle était avec lui.
Les chandelles se consumèrent et les deux compagnons se reposèrent d'un sommeil apaisé.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'idée est plaisante mais ton texte contient un certain nombre de maladresses stylistiques et de lourdeurs. C'est dommage. Si tu le souhaites, je peux te donner plus de précisions.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Si tu veux bien attendre le week-end !
Comme je te comprends ! Ca fait pour ma part plusieurs semaines que je n'ai pas écrit, trop fatigué, trop stressé, trop de travail. Vivement les vacances !
. En fait je pense que je vois de quoi tu veux parler, mais j'étais tellement excité de pouvoir à monuveau écrire quelque chose...